La France selon Field et Hollande
La voilà donc en action, la France selon Field et Hollande, co-producteurs de l'émission.
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Derniers commentaires
Il est seulement interdit à l'employeur de l'imposer, pour un cdi. Si l'employé est d'accord pas de problème.
tandis qu'à France deux, c'était Nuit Couché, place de la République de Paris et place de la République/Kaiserplatz de Strasbourg et ailelurs encore, c'était Nuit Debout.
Vous dirai-je madame monsieur de la pôlitique convenue combien vous me paraissez dépassés, combien vous semblez dans un trip de somnifères, vous qui nous ressortez vos assurances à la mode Coué style Hollande ou fille de Lepen ou autre, ou à la mode Com bidon comme Macron ou Sarko.
Quand vous allez sortir de votre trip, car il le faudra bien, vous aurez pris au moins trois décennies dans le pifomètre tandis que les plus âgés embarqués à la suite des plus jeunes de la République auront retrouvé un esprit ouvert à toutes les inventions.
Dormez bien les Nuit Couché, heureusement que vous avez encore le tintement des piastres pour vous tenir en vie.
Pour ma part j'ai passé ma soirée sur Mediapart où les commentaires à chaud sur ce qui se disait sur la chaine [s]publique[/s] aux ordres de S. Perreau étaient au vitriol. Pourtant depuis son article conjoint avec Arfi sur le saute cadavre de Mélenchon, il me fait douter des objectifs de ce journal.
Quant à moi, ça ma rajeunit de près de 50 ans et je rapprocherais cette intervention officielle, complètement à côté de la plaque, à celle de De Gaulle proposant un référendum sur la mise en oeuvre de la participation en 68 pour calmer la révolte.
Pour Normal 1er le problème aujourd'hui ce n'est pas le rabaissement social, c'est de parler de manière compréhensive du FN et appuyer ses idées d'exclusion.
Il n'y avait pratiquement personne dans les tribunes et la retransmission télévisée n'a réuni que 3 000 000 de personnes. (score d'un match de 8ième de finale de la coupe de France)
Le match fut nul et les arbitres n'avaient rien d'être internationaux.
Un 0-0 attendu et arrivé.
En fin de compte, pourquoi ne pas supprimer l'élection au suffrage universel d'un homme (on est en France...) que l' 'on voudrait génial...Hors ça n'existe pas. Ni De Gaulle, ni Pompidou, ni Giscard, ni Mitterrand, ni Chirac, ni Sarkozy ne le furent. Plus ou moins descendus en flèche mais jamais autant que l'actuel.
Ce matin sur Inter, entendre le valet de" son excellence sarko" critiquer Hollande avait quelque chose de pathétique et d' hilarant à la fois. Karouchi, je crois.
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De par chez moi, je connais plein de monde qui font un 30%, un 50%, un 20% (un jour) et sont complètement satisfaits. Les raisons sont multiples: envie de temps libre, sécurisation pour une activité indépendante, artistes et acteurs culturels, envie de diversifier ses activités, gestion de la famille, etc. Ma mère a travaillé des années à 10% (une demi-journée). Ce qui lui a permis de rester au contact de son métier tout en s'occupant de ses enfants, et augmenter son pourcentage à mesure que nous gagnions en indépendance (elle faisait un 80% lorsqu'elle a pris sa retraite).
Donc je ne doute pas que vous ayez saisi la subtile nuance qu'il y a entre temps partiel chois et temps partiel contraint.
Cela me rappelle un prof qui disait benoîtement que son salaire de prof (dans le supérieur), c'était pour payer la femme de ménage.
Dans le monde des cas particuliers, il n'y a jamais de problèmes
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Si un contrat de 20h ou même de 10h était suffisant pour vivre décemment, oui il faudrait l'autoriser. A vous de payer vos "gens" décemment.
De même, je veux bien qu'on abolisse complètement le CDI, si le salaire n'était pas assujetti au travail.
On devrait pouvoir rendre possible qu'un patron puisse virer son employé quand il en a envie, mais pour ça il ne faut pas que ça mette en danger l'employé.
Alors dans ce cas militez pour le salaire à vie de Friot, vous verrez qu'avec ce principe les syndicats ne feront même plus grève pour préserver les emplois ! C'est-y pas un monde merveilleux ça ?
Donc c'est soit un CDI, un seul, soit rien? Et les activités accessoires? Et le conjoint?
De nouveau, chez moi, il n'y a pas de limite (on peut faire un CDI de 1h). Or cela ne multiplie pas les abus, au contraire, il y a plus de demandeurs de temps partiel que d'offres effectives, le temps partiel étant la plupart du temps plus couteux pour l’employeur, les postes à temps partiel se vendent cher.
Selon l'étude qui a précédé cette décision, environ 2/3 des temps partiel sont pleinement choisi. Ce qui laisse 1/3 de subi en effet. Mais il faut se plonger un peu plus dans les détails, derrière chaque cas ne se cache pas forcément un drame humain, mais une insatisfaction de la situation. Et si on parle de son salaire ou des conditions de travail, qui sont subi dans 95% des cas, combien d'insatisfaits?
Et quitte à se plonger dans les détails, on pourrait chercher qui a conduit cette étude, et comment.
Pour moi ces chiffres n'ont aucun sens.
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J'allais vous répondre avec les mêmes arguments que Adarr sans l'agression, mais là vous poussez un peu !
L'exemple de l'entretien est typique : vous avez une idée de ce que ça représente de bosser une heure à 15km au sud au petit matin, deux heures à 20 km au nord dans l'après midi et encore une heure à la tombée de la nuit à 8 km à l'ouest, et tout ça en mobylette par tous les temps, parce que tout réuni ça ne vous permet pas d'acheter une voiture ?
C'est incroyable comment certains sont dénués de la capacité de s'imaginer à la place des autres !
Vous empirez le rapport de chantage entre l'exploiteur et l'exploité.
* multipliez par le nombre de vos emplois ça fait gagnant-gagnant-gagnant-gagnant-gagnant-gagnant-gagnant-gagnant-……… selon vous, mais et vos gens ? Perdu(E)s, paumé(E)s, ratatiné(E)s, écrabouillé(E)s, esclaves plus que jamais !
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"ce que ça représente de bosser une heure à 15km au sud au petit matin, deux heures à 20 km au nord dans l'après midi et encore une heure à la tombée de la nuit à 8 km à l'ouest, et tout ça en mobylette par tous les temps, parce que tout réuni ça ne vous permet pas d'acheter une voiture "
Neity :
"Je ne vois pas le problème dans le fait de se déplacer. C'est pratiqué dans plein de métiers. "
Ouais, c'est comme la précarité, je vois pas le problème, la vie est précaire !!!
J'ai cru avec votre "on a des gens" et votre discours de dominant que vous étiez effectivement d'une caste de dominants.
Ne vous étonnez plus, avec de tels propos !
… vous êtes à la CFDT ?
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Si votre train arrive constamment en retard, et qu'on vous répond que certains sont à l'heure, vous aimez?
Et vous connaissez beaucoup de métiers où on se déplace (sans être payé) quasiment autant qu'on travaille?
Oui oui, j'ai bien compris que vous ne compreniez pas !
Je vous file une mobilette, vous faites une ou deux semaines comme ça, sous la pluie, le vent, entre deux torchages de mômes, … et on en reparle, qu'en dites vous ?
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ça change TOUT !!!
Voilà qui est brillamment résumé, n'est-il pas ?
--
Grâce à eux, on peut réaliser que nous sommes de nombreux humanistes avec une réelle convergence des points de vue.
C'est rassurant.
C'est pas que j'en doutais hein, la ligne éditoriale d'@si fait son lectorat. Et elle est bien là ligne éditoriale en ce moment, limpide, à tendance radicalisante et c'est bienvenu !
Mais bon, ça fait du bien, comme #OnVautMieuxQueCa et #NuitDebout...
Alors un grand Merci à Neity et Corbac (euh merlan frit là...)
Vous savez qui est concerné par les petits boulots de quelques heures par semaine ? Essentiellement les femmes peu qualifiées !
De la chair à canon, l'anti émancipation au possible. Des femmes qui doivent torcher les gosses, faire les courses, le ménage, toute la merde quoi à la maison. Leur proposer des petits contrats c'est au contraire leur mettre une pression monstrueuse, car perdre un petit contrat c'est se retrouver avec moins de 600€ / mois pour vivre ! Vous le réalisez ça ??
Votre pseudo réalisme détourne le regard vers les informaticiens à la fin de votre post... CQFD ! Certes un tech/ingé info peu faire plein de petits boulots. Sachant que l'heure sera payée au moins 25€ net, ça va quoi ! Il peut faire 70h/mois, il s'en sortira toujours très bien. Et c'est pour ça que devenir freelance quand on peut postuler à une rémunération de ce niveau, ça devient intéressant.
Mais pour tous les autres, c'est juste l'aliénation ! J'ai un exemple récent : un ouvrier dans une industrie qui se fait "externaliser", il devient sous-traitant ce qui implique qu'il s'achète son matos (150 000€ d'investissement hein, une paille). Pendant 2 ans, il se fait un fric fou, son ancien patron est son seul client et il lui file beaucoup de boulot comme il lui avait promis. Il est à son compte, il fait ses 50h/semaines sans broncher. Récemment l'ex-patron-unique-client a dû réduire sa voilure. Résultat, il arrêté de faire appel à son ex-salarié-sous-traitant du jour au lendemain, sans préavis bibi. Génial hein, la belle histoire du salarié qui monte sa boîte et devient entrepreneur. Bah, le mec il a fini complètement à poil, surendetté, à vivre du RSA... Génial, oui, vraiment.
Vous en voulez d'autres ? A mon ancien taf, les femmes (oui femmes, uniquement sur une trentaine...) de ménages étaient toutes issues des quartiers populaires, moyenne d'âge 50 ans, à faire un boulot de merde avec plusieurs patrons, sur plusieurs sites. Leurs journées : 6h-8h30, 17h00-19h30. Changement de site tous les jours. Génial. Quel bonheur d'être payer à moins de 8h, de faire 5h/jour, le matin tôt, le soir tard, et de changer de site tous les jours.
Allez encore une ? Un polonais, il vient en France, il bosse au black sur des chantiers. Son patron lui met un ultimatum, soit t'es à la rue et tu te démerdes, soit tu deviens entrepreneur. Alors il fait son statut le gars, il achète son matos lui aussi et résultat son patron il lui fait des contrats à 7€/h. Génial hein ! 7€ HT facturés, il va lui rester 3€ au mec. Bah du coup il bosse comme un chien, c'est bien hein. Sans aucune protection sociale. Bah oui, il est entrepreneur, il n'y a plus de subordination, il est "libre" le mec.
Bref tout ça pour dire que vos contraintes économique, on s'en tamponne. La loi n'est pas là pour faciliter le business mais pour protéger des abus. Et c'est tout.
Je tiens à préciser que je suis consultant freelance et que je bosse pour des grosses PME. Et à chaque fois, c'est la même, on me les rompt avec le coût du travail pour au final voir que le problème central, c'est l'incompétence TOTALE de la direction.
La France est dans le gouffre, et reste le nez collé à la paroi.
Vous représentez parfaitement le pseudo entrepreneuriat à la noix, qui nous vante les mérites de la liberté totale d'entreprendre et la vaseline qui va avec. Mais vous êtes surtout le symbole de la médiocrité de cet état d'esprit qui se borne à simplifier à outrance la réalité !
Et tenez, si vous voulez savoir ce que j'en pense des vrais problèmes des TPE/PME en france : https://blogs.mediapart.fr/arrad/blog/171014/reponse-m-macron-dun-ex-salarie-ex-chomeur-aujourdhui-son-compte
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Et conseil amical : facturez plus et prenez des vacances ! Si vous en êtes là, vous avez un gros souci de gestion ! Pour ma part je facture la journée de développement à 580€ minimum et en vendant une méthode agile. Je m'en sors très bien et je n'ai jamais pris autant de vacances que depuis que je suis freelance. Je peux choisir mes clients, j'en profite. Mais comme dit avant, ce n'est pas donné à tout le monde, loin de là ! Je dirais que c'est le plus souvent une antisolution : on finit finalement subordonné par ses clients, sans aucune protection sociale !
Votre vision manque de prise de recul, sérieusement ! Le problème ce n'est pas l'accès aux petits contrats précaires. Même démultipliés. Avec ce système, je vois mes parents bosser comme des chiens à plus de 60 ans ! 1 boulot d'employée très mal payé après 40 ans d'ancienneté et de la bricole en autoentrepreneur à côté... Pour atteindre 1600€ de salaire mensuel et pouvoir vivre décemment (ils bossent 45h / semaine pour ça... ça me désole !).
Elle est où l'émancipation du travailleur là dedans ?
Donc, oui, prendre du recul, beaucoup, c'est nécessaire !
Il faut commencer par regarder un chiffre : 1150 Milliards d'€ en 2015. C'est la somme des dividendes reversés. 50% d'augmentation depuis 2007 (oui 50% ! Et après qu'on vienne encore me dire que "c'est la crise, y a pas de sous"...). En face : des investissements en chute libre et une masse salariale qui stagne.
Ce qui s'est passé : un gain de productivité monstrueux. L'automatisation réduit le besoin en main d'oeuvre, à tous les niveaux. La valeur créée par unité de travail a été démultipliée en 30 ans (je ne me souviens plus exactement du chiffre, mais je crois que c'est par 30 ! J'ai lu ça dans "démondialisation" de Sapir... avant qu'il ne tourne mal...).
Et la redistribution de ce gain vers les travailleurs ne s'est pas produite. Elle a été intégralement captée par la sphère financière (je ne parle même pas du "capital" car les petits entrepreneurs n'en profitent pas non plus, leurs marges sont comprimées par celles des plus gros).
Aujourd'hui, nous devrions avoir au moins le même pourcentage de redistribution des richesses qu'il y a 30 ans. Or il est moindre, la part revenant au capital augmente plus vite que la croissance du PIB. C'est sidérant et ça s'appelle du vol : on vole aux travailleurs la part leur revenant de plein droit.
Dans cette situation, avouez qu'il est difficile d'avaler que l'émancipation des travailleurs devrait passer par les petits contrats précaires démultipliés... Non ! Elle doit passer par une réduction massive du temps de travail individuel et une augmentation simultanée des salaires. Afin que tout citoyen puisse avoir un travail et que les travailleurs puissent recevoir la somme qui leur est due ! Il n'y a pas d'autre solution, si nous ne voulons pas vivre dans un monde de misère ! Je ne parle même pas de renversement du capital hein ! Juste de revenir à une redistribution telle qu'elle était mise en oeuvre il y a 30 ans.
Et d'ailleurs voilà pourquoi vous ne devez pas avoir de scrupules à facturer plus vos clients. Chaque serveur déployé est porteur d'un gain de productivité notoire. Ce gain de productivité doit absolument être redistribué vers les travailleurs (vous et ceux à qui vous supprimez du travail).
Et quand vous parlez de "généralisation", il faut arrêter de faire croire que généraliser c'est mal ! Généraliser le progrès social me semble être particulièrement positif. Généraliser le précariat, tout l'inverse !
Quelle société voulons nous ? C'est la seule question à se poser, la plus pragmatique de toutes ! Ceux qui nous disent que c'est virer dans l'utopisme, sont les premiers à y avoir apporté une réponse et leur réponse est que la société actuelle est idéale.
Les classes laborieuses doivent se rebeller et refuser ce discours.
Vous rêvez de quoi vous Neity ? D'un salaire de misère à s'éreinter 60h / semaine sur 4, 5, 6 boulots différents ? Etre constamment en déplacement, prendre le risque tous les jours plus grand de se tuer au volant, ne pas avoir le temps de profiter de ses enfants, de sa famille, ses amis ? Une vie de galère, continuelles ?
Ce n'est pas parce qu'actuellement la seule solution pour s'en sortir c'est de bricoler à droite à gauche, que cette solution est la meilleure ! Ce n'est pas parce que l'autoentrepreneuriat c'est parfois mieux que de sombrer dans la dépression qu'il faut militer pour l'autoentrepreneuriat !
Non, il faut se repenser intégralement, refonder l'ensemble de notre société sur des principes vertueux. Et il n'y a pas de révolution à faire, elle a déjà été faite, comme le montre si bien Friot et le réseau salariat ! La cotisation sociale et les conventions collectives sont là, utilisons les ! (Le RBI par contre est une vaste fumisterie puisqu'il suppose de casser la sécu pour être finançable ! le rêve des ultralibéraux !). Il faut juste reprendre l'exploration pour (re)trouver les chemins qui y mènent ! (dégeler les taux de cotisations sociale, déjà, ça serait pas mal... gel mis en oeuvre par Rocard en 92... Le PS, fidèle à lui même).
C'est ça le réalisme ! Penser la société de demain et chercher les chemins pour y parvenir. Alors certes, on peut se satisfaire de rustines faute de mieux, mais à un moment, il faut réaliser que c'est toute la chambre à air qui doit être changée, parce que là on attaque la jante !
Je précise : RBI = Revenu de Base Universel, qui est effectivement ce qui nous pend au nez si les citoyens ne font pas la différence avec le salaire à vie de Friot.
Y'a vraiment un gros boulot d'éducation populaire là dessus, qui est en marche grâce à Franck Lepage et aussi quelques youtubeurs dont j'ai oublié le nom (honte à moi, @si a fait le boulot !)
"Retenons seulement que si nous voulons vraiment poursuivre l’émancipation de l’Humain, en préservant la diversité de ses activités marchandes ou non selon ses aspirations, le revenu ne doit plus dépendre d’aucun pouvoir, qu’il soit privé ou public, mais d’une décision constitutionnelle votée par une majorité qualifiée qui octroie sans condition un revenu à tout citoyen dès sa naissance et jusqu’à sa mort. Ce revenu inaliénable, égal pour tous, doit lui permettre de dire « oui » ou « non » à une activité marchande."
Il y a quelque chose d'horrible dans cette idée ?
Du côté des libéraux, on a des propositions du genre Liber, un impôt négatif qui a un tout autre état d'esprit: "encourage le travail, puisque les sommes touchées sous forme d’impôt négatif décroissent de manière parfaitement linéaire avec l’augmentation des revenus." Travailler plus pour gagner plus...
Horrible bien sûr que non, mais d'indéfini oui.
Je suis fatigué, je lirai ça demain, merci en tout cas pour les liens.
Je ne connaissais pas Liber, mais je sais que Madelin défend aussi le revenu de base. Il y a dix revenus de base, et ça peut glisser de l'un à l'autre ni-vu-ni-connu-j't'embrouille si rien n'est clairement défini, par contre il n'y a qu'un salaire à vie.
Et je n'ai pas encore parlé de la différence fondamentale entre les deux.
Si quelqu'un veut s'y coller…
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J'en parle longuement ici : https://blogs.mediapart.fr/arrad/blog/171014/reponse-m-macron-dun-ex-salarie-ex-chomeur-aujourdhui-son-compte
Les coûts salariaux sont une lubie. Il n'y a que dans les secteurs soumis à la concurrence étrangère qu'on peut légitimement se poser la question. Encore que, les salaires sont rarement réellement responsables de la compétitivité même à l'international. Il faut regarder les coûts d'approvisionnement qui explosent dès qu'on expatrie la production. Et compensent largement les gains sur le dumping social.
Sur un marché local : plombier, boulanger, maintenance informatique... Tout le monde est soumis aux mêmes règles. Si elles sont respectées les prix s'alignent naturellement sur les coûts. Les gains se font sur l'optimisation des process et la qualité. L'optimisation des process passe essentiellement par la réduction du gaspillage qui n'est possible qu'avec un pilotage efficace des activités. Pour réduire les coûts, il faut des moyens. Bizarre hein? Et oui faut "dépenser plus pour dépenser moins". D'où le bordel actuel. Les désinvestissements génèrent des surcoûts sur l'ensemble des activités économiques. Même dans l'artisanat où les difficultés d'accès au crédit poussent à travailler n'importe comment.
À ça, il faut rajouter des problèmes de distorsion de la concurrence, car ceux qui fraudent ne sont jamais punis. De même pour les subventions publiques (150 milliards /an !! Presque 3 fois le coût annuel de la dette), elles ne sont pas accessibles à tous, ceux qui les reçoivent ont donc un avantage concurrentiel, rarement légitime, car lié à une activité lobbyiste intensive.
Rajoutons à ça tous les freins aux approches collaboratives qui favorisent un accroissement de la concurrence locale et surtout facilitent la mise sous pression des petits sous-traitants. Les marges des petits réduisent à vue d'oeil tandis que les gros font exploser leurs dividendes...
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Le gars tout frais sortit de l'école qui se met en autoentrepreneur peut trouver cool de se faire 5000€ dans le mois en facturant 20 jours à 250€, ça marche un temps sans TVA et avec des frais réduits, mais c'est une forme de "dumping social" si on considère ça comme la situation standard, normale.
Je n'ai pas de chiffres précis sur l'importance de ces effets proches de l'"uberisation" mais j'en ai vu des cas dans les 10 dernières années : une SSII demandant à un ingénieur/chef de projet de se mettre en indépendant, lui disant qu'on lui confiera les mêmes boulots et qu'il gagnera plus parce qu'il y aura moins de charge, qu'il pourra même se développer une clientèle perso, et au final, on ne lui donne plus de boulot, et si on pensait que le boss est malhonnête, on dirait qu'il a trouvé une ruse pour un licenciement consenti et gratuit...
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Et effectivement, si vous avez des clients réguliers et des contrats à long terme, il est évident que vous ne leur facturerez pas 500€ à chacun puisque votre temps de travail est réparti.
C'est le total qui compte, le chiffre d'affaire qu'on doit faire en cumulé pour être dans les standards de la profession.
On passe d'un poste politique ou de la haute administration à un poste du privé comme si c'était une carrière du public (mais sans les limites de la grille salariale des fonctionnaires, bien sûr...) et tout ce beau monde s'entend assez bien pour que les aides aillent vers les grands groupes dont les ex-gloires nationales (EDF, Orange/France Telecom etc.),
Disons que c'est le genre d'impression que j'ai eu dans les années que j'ai passé en milieu "start-up", technopole etc., la manière dont ça semblait se passer entre anciens des Mines, Polytechnique etc. et les politiques, les agences de l'innovation ou les banquiers nationaux (une banque locale m'a semblé avoir une autre attitude).
Exemple : des PME locales s'étaient rassemblées pour développer une offre fibre très haut débit à un moment où c'était encore rare et malgré le soutien des politiques locaux, ça n'a tenu que 3-4 ans par manque de capitalisation, de moyens pour du développement d'une box de qualité, et au final, le réseau retombe dans les mains de Orange et SFR.
Idem pour un pôle de compétitivité énergie/environnement qui commence de manière intéressante avec une animation par un association professionnelle expérimentant des solutions nouvelles (méthanisations et autres) et qui se termine comme un instrument pour les géosciences sous influence de Total.
Et malheureusement, il est probable que le monde syndical favorise aussi ça : il s'est construit sur les mêmes bases que l'économie de grands groupes étatiques, et tout le tissu des PME est mal représenté, mal syndiqué. On va entendre le-la syndicaliste de Renault ou de Doux mais pas tellement le gars de la PME sous-traitante à 30 salariés qui n'ont même pas idée de ce que peut offrir un comité d'entreprise de grande entreprise.
C'est une forme de mélange entre la planification soviétique et le libéralisme. Le cul entre 2 chaises quoi. Tout comme la stratégie de Colbert.
C'est ce qui me tue le plus. A la limite, on serait vraiment dans une économie libre, on saurait à quoi s'en tenir et on aurait les moyens de l'attaquer avec les bonnes armes. Mais là c'est un maelström imbuvable qui nous envahit. D'un côté on dérégule les marchés (financier, du travail, commerciaux), de l'autre on ouvre les vannes de la manne des subventions publiques en direction de quelques élus, certes, mais pas du peuple. La distribution du pognon public est totalement contrôlée par quelques acteurs économiques privés. Les fameuses "commissions" d'évaluation que l'on trouve partout : pôle de compétitivité, pôle d'excellence, financements de la recherche, BPI,... J'en passe. A chaque fois y siègent des patrons d'entreprise. WTF !!? En quoi les patrons d'entreprise ont légitimité à donner leur avis sur qui peut bénéficier d'argent public ? En quoi ces personnes peuvent elles être garantes de l'intérêt collectif ?
En fait il est là le problème. A la limite, les conflits d'intérêt dans les médias, on s'en fout. Il ne sont qu'une image, une projection, comme dans la caverne de platon. Le problème est à un autre niveau, bien caché du commun des mortels. Dans ces affreuses commissions, seules à même d'orienter les politiques de développement économiques.
Et faudrait également regarder dans les commissions parlementaires, où j'ai l'impression que les personnes consultées peuvent vraiment sortir du chapeau du lobbying, sans que cela soit très clair. Tout l'appareil d'Etat est vérolé. Et le pire c'est que tout ça se met en place naturellement. Il n'y a pas de complot généralisé. Chaque branche économique tend naturellement vers ce mode d'organisation. Ce qui rend le problème d'autant plus complexe à résoudre.
Bref, le droit divin est toujours là, il a seulement changé de visage. Les Pinçon-Charlot le montre parfaitement bien, effectivement. Les possédants continuent de décider et de posséder, sur le dos des exploités qui triment sans jamais trouver une issue à leur aliénation. Et quand je parle d'exploités, je parle également de ces patrons de TPE/PME qui bossent comme des chiens pour des rémunérations minables (sans protection sociale, faut il le rappeler !?)
Ce qu'il dit :
- les TPE/PME sont fragiles, dans un contexte administratif et économique difficile pour elles
- il manque d'entreprises de taille intermédiaires (500-3000 salariés)
- il y a des excès du capital, la montée des inégalités de revenu doit stopper
- les grands groupes français internationaux (CAC40) sont des fleurons de l'entreprise française qui sont légitimement associés aux capitaux des marchés internationaux
- il est normal que les "capitaines d'industrie" soient récompensés pour leur réussite (Steve Jobs)
- les entreprises même grande peuvent vite mourir (cf Nokia)
- l'entreprise c'est beaauu, c'est une famille, tout le monde devrait vouloir être entrepreneur, l'éducation, l'Etat etc. devraient viser le soutien à l'entreprise
- les pauvres jouent au loto, l'argent les intéresse aussi, y'a pas qu'les riches
Quelques remarques (non exhaustives) qu'on aurait pu faire :
- on ne peut pas renvoyer le succès d'une entreprise à la cause simple de sa direction sans y renvoyer aussi son échec. Si on veut vraiment construire le mythe du grand patron faiseur de miracle alors il faut aussi faire celui du faiseur de catastrophes. Nokia, EDF, l'industrie automobile des USA sauvée par l'Etat, Vivendi sous Messier etc. sont aussi significatifs que Steve Jobs. Au demeurant, les échecs d'Apple ont été nombreux (oh, un cube !), Apple a eu chaud et on sait bien que ce ne sont pas toujours les meilleurs qui s'imposent (cf le temps où tout le monde disait que Microsoft était pourri et pourtant dominant)
De manière plus rationnelle que cette figure héroïque construite par le patronat, la cause des réussites/échecs est l'effet du travail d'ensemble et n'a parfois aucune prévisibilité (le vraiment nouveau est par définition imprévisible...) : parfois c'est le post-doc sous-payé qui trouve l'invention révolutionnaire, le gars du marketing qui a l'idée qui fera émerger un produit sur un marché, l'ouvrier qui trouve de lui-même une méthode de production améliorée etc.
Il n'y a donc aucune justification à des revenus exceptionnels de patrons, si ce n'est la foi en la magie.
- si il considère que les grands groupes ont à se tourner naturellement vers les marchés, si il admet qu'il y a des excès financiers et autres (personne n'a, hélas, évoqué les Panama papers dans l'émission), alors il considère que le succès d'une entreprise équivaut à rejoindre le pire du capitalisme. C'est bien ce qu'on a vu avec les grands groupes d'Etat : EDF entreprise nationale est privatisée, rejoint les marchés, commence à jouer leur jeu, et se plante en beauté. Idem pour Areva (j'ai pas vérifié) ?
Plutôt que d'aller verser des rentes à l'international, de voir des multinationales éviter tout impôt (et donc ne pas financer la formation, l'éducation), se soumettre aux diktats de rentabilité financière du capital, on préfèrerait voir les grands groupe investir dans le tissu de sous-traitants PME, que ce soit en France ou ailleurs selon leurs implantations.
On ne peut donc pas défendre à la fois le système du CAC40 greffé sur ce qu'il y a de plus irresponsable dans le capitalisme, en faire la destination normale du succès entrepreunarial et parler de responsabilité patronale.
- lui rappeler quand même le principe du capitalisme : le capitaliste ne donne pas du travail, il exploite le travail d'autrui, prend sa part sur la plus-value. Le principe même devrait être considéré comme un handicap pour la production de richesse puisqu'il dénoue le lien travail/production/revenu, retire du cycle de production du capital produit par celui-ci. C'est parce qu'on est bien dans un capital-ISME, une idéologie/religion marchande, que "argent" se retrouve associé à "pouvoir" (il faudra De Palmas pour l'entendre dans l'émission) et qu'on attribue derrière un pouvoir de production au riche (en argent) alors qu'il est bien souvent plutôt un improductif, dormant sur sa rente.
Les Tuche qui gagnent au Loto, c'est bien tout l'esprit capitaliste, le pieux fainéant qui voit sa prière exaucée et peut rejoindre le paradis de Monaco. Au moins, avec Jeff Tuche chantonnant au début du film "A bas les gens qui bossent (c'est pire que des nazis, c'est des américains)", on ne se fait pas d'illusion sur l'intérêt d'avoir des "riches" pour la production de richesse.
Ce qui continue de me convaincre que seule une démarche radicale pourra nous sortir de l'ornière...
Je crois que l'Etat a encore des marges de manoeuvre pour récupérer le contrôle des éléments stratégiques de l'économie (énergie, transport, agriculture, banque etc.) et que la voie élective normale peut donc fonctionner pour autant qu'on convainque l'électeur qu'il est son propre bourreau en tant que consommateur/client, le point faible du monde marchand (le client est roi, chez eux...).
L'épisode où Cantona avait proposé que chacun retire son argent des banques et où personne n'avait bougé a bien montré les limites de l'attitude protestataire : bien peu oseront une sortie du système si le rapport bénéfice/risque n'est pas évident, si il n'y a pas d'alternative concrète. Mieux vaut sans doute changer de modèle en favorisant le développement d'une économie "vertueuse" asséchant l'autre en lui retirant ses flux financiers et marchands.
Vous reprenez (intentionnellement ?) le terme que Pierre Gattaz a lancé à plusieurs reprises dans l'émission de Ruquier hier.
En gros, on peut peut-être utiliser ce langage de "économie vertueuse" qui est accepté par les classes moyennes, de bourgeoisie "éclairée", et en changer seulement le contenu par rapport au Medef cireur de pompe de ses Princes du CAC40 en insistant sur le fait que la vertu économique n'est pas chez eux, que ce sont des usurpateurs vis-à-vis des honnêtes intentions des libéraux historiques.
Après on peut y aller tranquillou. La sécurité sociale est de cette essence révolutionnaire. Dégeler les taux de cotisations sociale (gélés en 92 par Rocard), c'est une forme de radicalité. Pas besoin de tout foutre à feu et à sang.
Chez moi, l'objectif à terme c'est le salaire à vie. Je sais qu'on n'y parviendra pas du jour au lendemain. Mais j'essaie d'imaginer des façons d'y parvenir.
Ex : en tant qu'ingénieur indépendant je suis en train de développer mon activité. Au lieu de continuer sur un modèle de boîte classique, on réfléchit avec d'autres indépendants (et pas que des ingés) à passer au statut de scoop. En attendant on partage équitablement tous nos profits (en fonction du travail réellement investi, des frais engagés et des investissements à venir). Nos profits vont sur un compte commun puis sont redistribués. On fait notre propre caisse de sécurité sociale en fait. Et on décide ensemble ce qui nous revient comme salaire et ce qui sera injecté en investissement. ça marche nickel.
Voilà, ça, c'est tout à la fois radical (on supprime la notion de capital) et réaliste, concret avec des visées à long terme. Et le tout sans violence.
On peut donc bien avoir un rêve radical ET trouver les moyens de se rapprocher progressivement de ce rêve.
On peut donc avoir une logique libérale et marxiste. L'idée c'est de passer de la propriété lucrative à la propriété d'usage.
Les SCOP sont un excellent exemple opérationnel. C'est le seul dans le milieu industriel et des services qui remet fondamentalement en question la propriété lucrative sans passer par un capitalisme d'Etat. (Il y a d'autres exemples dans l'agriculture paysanne, mais je maîtrise moins le sujet).
Attention à l'économie sociale et solidaire. Il y a tout et n'importe quoi là dedans. Quand je vois le fonctionnement de certaines assos qui ressemblent de plus en plus à de l'esclavage, ça me fait relativiser sur le côté social et solidaire... Et très souvent, ces entreprises sont largement subventionnées. Elles finissent en faire-valoir, comme je le vois avec Juppé à Bordeaux (qui dit faire du social en lançant trois francs six sous dans la fosse aux entrepreneurs sociaux et solidaires...).
Pour en revenir au travail partiel:
Le travail partiel ne sert à rien aux mastodontes: ça coûte plus cher et ça ne rapporte aucun avantage, lorsqu'on engage ou licencie par paquet de 50. Par contre, pour une TPE, lorsqu'elle a besoin d'une main supplémentaire, mais n'a ni assez de travail ni assez de moyens pour un temps plein, elle fait quoi? C'est l'entrepreneur qui prend sur lui, en travaillant 60h par semaine, en mettant à contribution femme et enfants, et parfois un étudiant au noir. Alors que dans bien des cas, s'il pouvait engager une personne pour un ou deux jours par semaines, ça pourrait lui être profitable. Mais c'est problématiques n'existent juste pas pour les superstructures.
Cambadélis : Nous sommes en train de réussir, mais personne ne s'en rend compte.
Vous savez ce qui vous manque au PS, Julien et Jean-Christophe ?... Un bon communicant.
Et il y aurait un président de la république ?
Et une chaîne publique de télévision ?
Ça fait envie !!!
Finalement je je rentre pas tout de suite, le temps de le remettre du choc émotionnel
Peu importe la prestation du président de la République, nous jugerons ici la forme, impeccable une fois encore grâce à la prestation sans failles de Mr Pujadas, journaliste hors pair et pugnace, Mme Salamé a apporté cette touche de charme et surtout sa grande connaissance des dossiers n'hésitant pas à pousser François Hollande dans ses retranchements, comme elle le fait avec les invités de Laurent Ruquier tous les samedis soir où le matin sur Inter.
Plus encore, nous nous féliciterons des analyses (post-émission) menées par les grandes voix de la presse et des médias français, le trop rare FOG a délivré des analyses pertinentes et sans concessions de la prestation de Mr Hollande, François Lenglet, dont il faudra quand même qu'on utilise les compétences économiques, un jour dans les plus hautes sphères de l'état, a dressé un tableau clair et limpide des politiques à mener pour faire sortir la France du marasme économique.
Merci à Nathalie Saint Cricq pour ses commentaires épatants et sa jovialité de bon aloi, elle a hier soir rejoint les plus grands de nos analystes politiques comme Alain Duhamel ou Christophe Barbier, la mèche et l'écharpe en moins.
A signaler, ce matin, dans l'excellent journal l'Opinion, un papier qui décrypte la prose marxiste d'un certain Lordon qui se prétend économiste, la vulgate de bas étage de ce monsieur y est magnifiquement déconstruite et devrait être diffusée plus largement pour remettre un peu de plomb dans la tête de tous ces manifestants nocturnes qui voient en ce monsieur une source d'inspiration,
Un dernier mot afin de souligner le courage de Mr Field, avoir annulé l'invitation d'une syndicaliste de FO était une décision courageuse et pertinente.
On connaît la ligne idéologique de ce syndicat, la contestation sans la proposition, comme la plupart des officines de cet acabit, car oui en dehors du Medef, de la CGC et à un degré moindre la CFDT et l'UNSA, les partenaires sociaux sont décidément bien frileux et arche boutés sur leurs corporatismes ( un sujet qui n'a d'ailleurs pas été abordé hier soir)
une émission convenue où rien n'a fait vibrer la gelée
La plus grande question traitée a été parait-il le voile à l'Université
l'autre la question remise à la fin de l'année de sa candidature
Et à Londres Macron a fait une autre macronade sur l'arrêt des réformes
et à Paris Macron a dit "Paris Match, c'est une erreur, j'assume, mais c'est pas de la com, c'est ma bourgeoise, vu qu'elle n'y connait rien, en clair qu'elle est conne, qu'elle aurait accepté, mais que ma vie privée, c'est plus important que tout, plus important même, lisez les petits caractères, que de savoir si je vais briguer la présidence, non je le répète ma vie privée c'est... (piteux monologue du plus bidon non-candidat à la candidature).
Entre la gelée existentielle de Hollande et l'acharnement à la consistance de Macron, le choix est vite fait, ne pas choisir.
Pauvres journalistes (dont Daniel Schneidermann, merci quand même) contraints de foutre en l'air leur soirée pour nous informer que rien n'est arrivé