La grève sur les chaînes d'info, de "prise d'otage" à "bide total"
La grève interprofessionnelle du 18 octobre ? Un "mardi noir" qui "empoisonne" les Français. Toutes les chaînes d'info sont "mobilisées" pour chroniquer cette "journée de galère". Mais après les traditionnels appels à la "responsabilité", les critiques envers des grévistes qui gâchent les vacances et "prennent le pays en otage", le mouvement se transforme soudainement en "bide complet" et en "échec". On a passé une journée de grève sur les chaînes d'info.
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Je ne peux que répéter : Barbier, c'est vil !
Imaginez une chaîne d'info en continu qui décrypte en direct une autre chaîne d'info en continu :
- "C'est un mardi noir pour l'information."
- "Ces journalistes qui empoisonnent les Français !"
- "Est-ce le bon moment pour désinformer le pays ?"
- "La g(...)
Barbier, le "tuteur sur lequel le peuple, tel du lierre rampant, peut s'élever"...
On ne l'oubliera pas, cette raclure de BFMWC.
Derniers commentaires
Modèle du genre, l'interview de Clémentine Autain par deux "journalistes" sur France Inter ce matin. On aurait dit une (mauvaise) série policière où deux flics se relaient, coupant la parole au prévenu dès ses premiers mots, lui faisant répéter les mêmes réponses aux même questions qui ne sont pas des questions mais des affirmations déguisées en questions, avec pour seul objectif de le déstabiliser.
"Vous n'avez pas un discours de lycéenne, vous avez un discours de politique" : on sent bien que pour lui, c'est une insulte. Être politisé, c'est sale.
Y a-t-il vraiment des téléspectateurs "techniciens de surface" qui attendent une réponse miracle de la part de Christophe Barbier ? Ça me dépasse.
On peut critiquer LCI, CNEWS et BFMTV. Sur le service public c'est pas mieux :
https://twitter.com/Callystor/status/1582787192832696322?s=20&t=FoQEzoa4mhi3VG0yFEHCvQ
Résumé, pour BFM télé patronale, quand la CGT réussit son mouvement, ce sont des salopards qui emmerdent les Français, quand elle le rate, ce sont des nuls.
Sinon le sketch de Morandini sur CNews, c'est quand même un modèle du genre !
Imaginez une chaîne d'info en continu qui décrypte en direct une autre chaîne d'info en continu :
- "C'est un mardi noir pour l'information."
- "Ces journalistes qui empoisonnent les Français !"
- "Est-ce le bon moment pour désinformer le pays ?"
- "La grève des salaires ne [les] concerne pas [...] Vous n'avez pas un discours de journaliste, vous avez un discours de politique."
Bien vu, cette opposition entre avant/après. Même si c'est très nuisible à ma sérénité, je continue obstinément à regarder/écouter ces charlatans pour ne pas perdre de vue leur pouvoir de nuisance. Mais aussi pour repérer, entre les mots, entre les lignes les petits indices qui invalident le courant principal.
J'avais déjà repéré ça mais en sens inverse au moment des gilets jaunes: une semaine avant, on aurait dit que "nos" journaleux faisaient leur promotion, au point que ça m'avait rendue méfiante. Quelques jours après, ils n'étaient bons qu'à donner aux cochons. Je pense à partir du moment où, d'antis-écolos espérés, ils avaient trouvé le slogan "fin du monde, fin du mois" pour désamorcer cette mise en opposition factice. Au lieu de casser de l'écolo, les voilà qui s'attaquaient aux statues en plâtre et aux magasins de luxe. Fi!
Barbier, le "tuteur sur lequel le peuple, tel du lierre rampant, peut s'élever"...
On ne l'oubliera pas, cette raclure de BFMWC.
Le Paysage Audiovisuel Français n'est pas un monde très beau.
Qui sont les telespectateurs qui se tappent ces programmes dans la journée? Des gens trstant chez eux car dans l'incapacité de se déplacer? Bref ils seraien ceux qui "subissent" la grève. Comme quoi s'ils ont plus d'audiance ces jours là... ils peuvent remercier les grévistes!
Je ne peux que répéter : Barbier, c'est vil !
Merci ! La derniere séquence avec Barbier est vraiment hallucinante
