La reconstruction de la presse à la Libération
Fin août 1944, la Libération s'accompagne d'une profonde mutation pour la presse écrite : la presse collaborationniste a disparu et ses biens mis sous séquestre, remplacée par la presse clandestine qui paraît au grand jour grâce aux infrastructures saisies. Ce renouveau s'accompagne d'une profonde réflexion sur l'organisation de la profession, sa déontologie et la manière d'assurer l'indépendance de l'information de sa soumission aux "puissances d'argent". Un vœu pieux face aux conditions financières précaires de l'après-guerre. Premier épisode d'une série de deux.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
C'est un beau roman, c'est une belle histoire. On nous la baille belle avec cette histoire officielle. Dans la réalité, ça ne s'est pas passé tout à fait comme ça. J'ai déjà écrit quelques commentaires montrant comment certains quotidiens régionaux, (...)
1944:/2024 : les vraies " Illusions perdues " ......
La Dépêche, Pétain et les nazis – épisode 1/3L'Empailléhttps://lempaille.fr › la-depeche-petain-et-les-nazis-epis... pas la dépêche en tout. cas .. très bon article, en relation avec l' émission de Lois guenard
(...)Derniers commentaires
Actuellement,certains journaux quotidiens ont des journalistes qui sont très sollicité-e-s,et sont très bien recu-e-s par certains ploitiques.
ex:
Ainsi, on apprend que les contribuables régionaux ont déboursé, en octobre 2022, 5 100 euros pour un déjeuner de Wauquiez et l’un de ses conseillers avec un directeur des affaires publiques d’une entreprise du CAC 40 et trois journalistes de Valeurs actuelles. Intérêt du festin ? « Mettre en lumière le territoire » et « animer l’écosystème médiatique ». La Région a expliqué aux magistrats de la chambre régionale des comptes, sans fournir de justificatifs pour autant, que cette somme de 5 100 euros englobait également un repas, la veille, avec huit invités et que le repas avec Valeurs actuelles n’avait coûté “que” 1 968 euros.
À lire aussi
Deux journalistes de L’Opinion invités le 14 avril 2023 pour « faire connaître l’action du conseil régional » ? 1 536 euros. Trois journalistes du Figaro conviés un mois plus tard ? 1 740 euros. Re-Houellebecq ? 900 euros.
1944:/2024 : les vraies " Illusions perdues " ......
Merci pour cet article, qui fait bien apparaître la complexité de "la liberté" de la presse. Liberté de quoi, pour quoi, pour qui, garantie par qui et par quoi....
J'ai bien aimé l'histoire de l'interdiction des "blancs"... renforcer la censure en interdisant ses traces. Miam.
La question c'est, est ce que les fascistes ont le droit a la parole ? Est ce que les bourgeois ont le droit a la parole? Elles sont là les questions .Les fascistes n'y ont pas droit , les bourgeois n'y ont pas droit . qu'est ce qui peut justifier le droit a la parole des racistes , ou des exploiteurs ? Rien , à part la déformation des intérêts des uns et des autres .
C'est un beau roman, c'est une belle histoire. On nous la baille belle avec cette histoire officielle. Dans la réalité, ça ne s'est pas passé tout à fait comme ça. J'ai déjà écrit quelques commentaires montrant comment certains quotidiens régionaux, comme La Voix du Nord ou Sud-Ouest, ont fait l'objet de spoliations au lendemain de la Libération alors qu'ils étaient aux mains d'authentiques Résistants. La flemme de rechercher ces commentaires.
