L'Amazonie brûle, les télés françaises regardent ailleurs
Les incendies qui ravagent l'Amazonie depuis mi-août ont commencé à être traités médiatiquement quand la ville de Sao Paulo a été plongée dans le noir par les fumées, mercredi 21 août. Des incendies qui sont la conséquence la plus directe et la plus visible de la politique du président Bolsonaro, qui se lave ouvertement les mains des problématiques environnementales depuis son élection, en janvier 2019.
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Les forêts primaires existantes (Amazonie, Afrique, Indonésie) se trouvent dans des pays attirés par un développement rapide, « à l'occidentale ». L'occident n'a, auprès de ces pays, aucune crédibilité environnementale, ayant déjà, par le passé, larg(...)
qui s’étonne encore que nos "médias" préfèrent s'intéresser à un fait divers plutôt qu'à ce qui touche le poumon de la planète...? surtout si c'est pour que bolsonaro fasse du business...
ça se passerait au Vénézuéla ça fait longtemps que tout l(...)
Merci pour cet article. On a certes vu, à la télé, de magnifiques vidéos d'incendies, on a beaucoup entendu dauber sur Bolsonaro à propos de son accusation contre les ONG, mais on n'a pas trop eu le pourquoi du comment.
Particulièrement sur "not(...)
Derniers commentaires
qui s’étonne encore que nos "médias" préfèrent s'intéresser à un fait divers plutôt qu'à ce qui touche le poumon de la planète...? surtout si c'est pour que bolsonaro fasse du business...
ça se passerait au Vénézuéla ça fait longtemps que tout les manges merde des grands médias auraient demander une intervention militaire, mais là c'est juste pour qu'un petit facho s'enrichisse, donc rien de grave...kaaris vs booba c'est tellement plus intéressant... :/
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ricardo Galvão était le directeur de l'INPE (Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais, Institut National de Recherches Spaticales) et non de l'IBAMA. L'INPE est un organisme de recherche de grande qualité, chargé entre autres choses depuis de nombreuses années de dénombrer les incendies et de quantifier les surfaces déforestées en Amazonie.
Et merci à Ivan du Roy qui réussit, en une dizaine de tweets, à écrire un article de qualité pendant la fermeture de Basta.
Et qui répond même à la question que je posais plus bas: que boycotter et comment?
"C'est là que le bât blesse. Le soja brésilien est rarement utilisé ici dans les produits de conso directe (huile, aliments au soja, etc). Il est acheté via de multiples intermédiaires par des coopératives agricoles puis vendu à leurs éleveurs pour nourrir (les animaux)
Donc il est difficile de le tracer. Quand vous achetez lait ou viande, ce n'est pas précisé si l'animal a été nourri au soja. Quant au boeuf élevé au Brésil, il est boosté aux hormones, donc pour l'instant interdit à la conso en Europe"
J'ajouterais pour ma part "théoriquement interdit". Le mot "lasagnes" s'est mis à clignoter dans ma tête. On n'a jamais vraiment su d'où venait la viande de cheval...
Merci pour cet article. On a certes vu, à la télé, de magnifiques vidéos d'incendies, on a beaucoup entendu dauber sur Bolsonaro à propos de son accusation contre les ONG, mais on n'a pas trop eu le pourquoi du comment.
Particulièrement sur "notre" responsabilité dans ces désastres. Regardez les étiquettes de ce que vous achetez: il y a de l'huile de palme y compris dans les produits qui se prétendent bio. Et ce n'est qu'une toute petite partie du problème, la seule qui soit à notre portée.
Du soja OGM et des biocarburants pour les echanges UE / Mercosur.
Les forêts primaires existantes (Amazonie, Afrique, Indonésie) se trouvent dans des pays attirés par un développement rapide, « à l'occidentale ». L'occident n'a, auprès de ces pays, aucune crédibilité environnementale, ayant déjà, par le passé, largement entamé lesdites forêts pour ses propres besoins en bois et en terres cultivables.
L'exemple vient d'en haut et plutôt que de donner des leçons aux autres, les pays riches devraient commencer par reconnaître leur responsabilité quasi totale dans cette destruction systématique dont ils profitent encore largement.
Quand les niveaux de vie des pays possesseurs de forêts se seront plus ou moins rapprochés du nôtre, alors, il sera possible de discuter d'égal à égal. Soit, on les laisse se développer, au risque de perdre totalement les forêts et les océans. Soit nous (Europe, Amérique du Nord, Japon, Australie, NZ, en gros, le G7 plus quelques autres) acceptons d'enfin décroître. Tous ensemble. Selon une même courbe. De préférence rapide. Et joyeuse.