Commentaires
Le banquier qui cite Voltaire, Hessel et Lordon
Alors, dans quels états se trouvent nos banques ? En pleine forme ou au bord du gouffre ? Faut-il séparer les banques de dépôts des banques d’investissement ? Faut-il les recapitaliser ? Les brider ? Les mettre sous tutelle ?
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Derniers commentaires
je ne l'avais pas vu celui la
le credit cooperatif est comme les autres
au moindre probleme, ils sorte le parapluie
je peux en temoigner, doublement en tant que client et 'mediateur'
le credit cooperatif est une filiale de BPCE .....Banque populaire....... crash NATIXIS...
le credit cooperatif est comme les autres
au moindre probleme, ils sorte le parapluie
je peux en temoigner, doublement en tant que client et 'mediateur'
le credit cooperatif est une filiale de BPCE .....Banque populaire....... crash NATIXIS...
Anne -Sophie, vous aviez relayé une vidéo bien faite sur la dette publique.
Une autre se trouveen cliquant ici et elle est très claire aussi !
Une autre se trouveen cliquant ici et elle est très claire aussi !
Tiens, avec le Crédit Coop, si on clique
LA EUDSSUS
On peut faire gagner 5 centimes à des assoces...
LA EUDSSUS
On peut faire gagner 5 centimes à des assoces...
[quote=chronique Par Anne-Sophie Jacques]Et d’ajouter que, malgré tout, quitte à choisir le développement industriel, il aurait mieux valu choisir la voie Apple contre la voie Microsoft. Faire comme Jobs, penser aux usages, aux clients.
J'ose espérer que le Crédit coopératif ne souhaite pas le modèle industriel d'Apple et soutient une éthique industriel et sociétal meilleure.
Critiques et faiblesses de la stratégie d’Apple (Wikipedia)
J'ose espérer que le Crédit coopératif ne souhaite pas le modèle industriel d'Apple et soutient une éthique industriel et sociétal meilleure.
Critiques et faiblesses de la stratégie d’Apple (Wikipedia)
Ha ha ha, chère mademoiselle Jââcques, nous n'avons effectivement pas la même bâânque, ni les mêmes valeurs, car sinon vous sauriez qu'à Gien c'est de la faïence, certes assez jolie, mais sans l'incomparable finesse des réelles porcelaines de Sèvres, dont je ne pourrai me passer au quotidien, et qui donne cette touche incomparable aux tablées de mon domaine de la Joncquières - et qui rehaussera tant, par exemple, l'apétence d'une déclinaison de cookies confectionnés par la domesticité.
C'est celââ, être à la Société Générâââle, très chèèère.
C'est celââ, être à la Société Générâââle, très chèèère.
Rappelons, puisque vous parlez de Volcker dans votre article, que contrairement aux apparences suggérées par son nom, la FED (fédérale reserve ) US n' est ni fédérale, c' est une institution privée gérée par un cartel de banques privées qui fait ce que bon lui chante indépendamment du gouvernement , et n' est pas un réserve non plus. Il faut toujours rappeler que le problème majeur est que les états dépendent de banques privées, et que les banques centrales sont privées depuis longtemps. Bien sûr, le coeur du système est à la City, à londres, contrairement aux apparences.
J' ai d' ailleurs discuté avec un ex-trader de la City qui a géré de gros portefeuilles pendant 5 ans, quand je lui ai demandé de me faire un "topo" de ses activités professionnelles, il me répond : "je vais de résumer la situation en 3 mots : "putes (excusez le langage), coke et argent"
Il a arrêté pour ne pas finir alcoolique ou toxicomane.... C' est beau la finance.
J' ai d' ailleurs discuté avec un ex-trader de la City qui a géré de gros portefeuilles pendant 5 ans, quand je lui ai demandé de me faire un "topo" de ses activités professionnelles, il me répond : "je vais de résumer la situation en 3 mots : "putes (excusez le langage), coke et argent"
Il a arrêté pour ne pas finir alcoolique ou toxicomane.... C' est beau la finance.
Il est bien intéressant votre article
Vous êtes bien positive sur le crédit coopératif. On aurait aimé en savoir plus sur leur côté investissements : que font-ils de l'argent des épargnants, combien engagent-ils pour un euro déposé... hélas la réponse "si les autres coulent, nous aussi" peuvent laisser deviner que les pratiques spéculatives sont à peu près les mêmes que les gros établissements
Vous êtes bien positive sur le crédit coopératif. On aurait aimé en savoir plus sur leur côté investissements : que font-ils de l'argent des épargnants, combien engagent-ils pour un euro déposé... hélas la réponse "si les autres coulent, nous aussi" peuvent laisser deviner que les pratiques spéculatives sont à peu près les mêmes que les gros établissements
L'association qui fait autorité en cas de problème pour les usagers des banques, c'est l'AFUB.
http://www.afub.org/index.php
http://www.afub.org/index.php
Le Crédit Coop est ma banque depuis 7 ans.. coup de chance, j'ai une agence à 200 m de chez moi, ce qui simplifie les choses. Mais c'est vrai qu'ils sont moins pire que la SG, la BNP ou le CA que j'avais essayé coup sur coup.
Anne-Sophie, puis-je vous demander de ne plus utiliser l'expression "séparation des banques de dépôts et d’investissement", mais de la remplacer par "séparation des banques de détail et de spéculation"
Car, ne l'oubliez pas les crédits viennent avant les dépôts (ce sont les crédits qui permettent les dépôts, et les banques ne prêtent pas les dépôts: elle font du crédit, elles émettent - ou fabriquent, vous pouvez choisir le mot que vous voulez- de la monnaie, leur monnaie), alors, de toute façon, il vaudrait mieux parler de banque de crédits ou de de banque de prêts, que de banques de dépôts.
Mais cette séparation proposée, c'est quand même de l'enfumage; il n'y a aucune raison que l'émission de la monnaie - bien collectif - soit entre les mains de privés, qu'ils soient actionnaires ou coopérateurs.
[large]Vive le 100% monnaie ![/large]
Anne-Sophie, puis-je vous demander de ne plus utiliser l'expression "séparation des banques de dépôts et d’investissement", mais de la remplacer par "séparation des banques de détail et de spéculation"
Car, ne l'oubliez pas les crédits viennent avant les dépôts (ce sont les crédits qui permettent les dépôts, et les banques ne prêtent pas les dépôts: elle font du crédit, elles émettent - ou fabriquent, vous pouvez choisir le mot que vous voulez- de la monnaie, leur monnaie), alors, de toute façon, il vaudrait mieux parler de banque de crédits ou de de banque de prêts, que de banques de dépôts.
Mais cette séparation proposée, c'est quand même de l'enfumage; il n'y a aucune raison que l'émission de la monnaie - bien collectif - soit entre les mains de privés, qu'ils soient actionnaires ou coopérateurs.
[large]Vive le 100% monnaie ![/large]
Moi j'aime mon banquier.
Nous parlons politique, archéologie, expo, économie... Et il est plutôt à gauche.
Et il ne cherche pas à me vendre quoi que ce soit, parce que je ne veux rien !
Et même pas peur pour mon argent placé, parce que je n'en ai pas ;-)
Nous n'avons rien contre les banquiers - je crois -, mais nous en voulons au système financier international en place actuellement.
Nous parlons politique, archéologie, expo, économie... Et il est plutôt à gauche.
Et il ne cherche pas à me vendre quoi que ce soit, parce que je ne veux rien !
Et même pas peur pour mon argent placé, parce que je n'en ai pas ;-)
Nous n'avons rien contre les banquiers - je crois -, mais nous en voulons au système financier international en place actuellement.
[quote=chronique Par Anne-Sophie Jacques]
« [...] Ce choix de l’industrialisation est une très grosse erreur : la banque n’est pas un métier d’industrie mais de service. » Et d’ajouter que, malgré tout, quitte à choisir le développement industriel, il aurait mieux valu choisir la voie Apple contre la voie Microsoft. Faire comme Jobs, penser aux usages, aux clients.
Je pense qu'au contraire, le modèle industriel intégré des grands groupes bancaires correspond plus au modèle d'Apple que celui de Microsoft :
Ce dernier a préféré tisser des partenariats avec plusieurs constructeurs de machines. Apple a conçu des outils intégrés et performants mais fortement bridés aux usages prévus par le concepteur. Certes nul besoin d'être amateur de bidouillages informatiques pour maitriser un produit Apple, mais très difficile de faire autre chose que ce qui est prévu par Apple.
Dans le domaine bancaire : impossible d'avoir un prêt dans une banque à l'aide d'un compte courant d'une autre banque. Il me semble que les outils sont intégrés comme avec les produits Apple.
Personnellement, je pense que revenir à une atomisation des acteurs bancaires serait une bonne chose, mais, en général, le discours des banques coopératives qui se veulent plus proche de leurs clients est de moins en moins vrai car leurs objectifs sont de plus en plus fixés par leur filiale unique : le Groupe bancaire dont elles sont sociétaires. Ca me fait penser aux coopératives agricoles qui achètent les fruits et légumes de leurs sociétaires-agriculteurs à un prix inférieur au coût de revient pour pouvoir les vendre aux grands distributeurs. Le statut ne garantit pas les valeurs des membres de l'organisation.
« [...] Ce choix de l’industrialisation est une très grosse erreur : la banque n’est pas un métier d’industrie mais de service. » Et d’ajouter que, malgré tout, quitte à choisir le développement industriel, il aurait mieux valu choisir la voie Apple contre la voie Microsoft. Faire comme Jobs, penser aux usages, aux clients.
Je pense qu'au contraire, le modèle industriel intégré des grands groupes bancaires correspond plus au modèle d'Apple que celui de Microsoft :
Ce dernier a préféré tisser des partenariats avec plusieurs constructeurs de machines. Apple a conçu des outils intégrés et performants mais fortement bridés aux usages prévus par le concepteur. Certes nul besoin d'être amateur de bidouillages informatiques pour maitriser un produit Apple, mais très difficile de faire autre chose que ce qui est prévu par Apple.
Dans le domaine bancaire : impossible d'avoir un prêt dans une banque à l'aide d'un compte courant d'une autre banque. Il me semble que les outils sont intégrés comme avec les produits Apple.
Personnellement, je pense que revenir à une atomisation des acteurs bancaires serait une bonne chose, mais, en général, le discours des banques coopératives qui se veulent plus proche de leurs clients est de moins en moins vrai car leurs objectifs sont de plus en plus fixés par leur filiale unique : le Groupe bancaire dont elles sont sociétaires. Ca me fait penser aux coopératives agricoles qui achètent les fruits et légumes de leurs sociétaires-agriculteurs à un prix inférieur au coût de revient pour pouvoir les vendre aux grands distributeurs. Le statut ne garantit pas les valeurs des membres de l'organisation.
J'aime bien quand Anne-Sophie fait la mariolle. (Pas besoin du sempiternel "un peu").
Mouais, la BPCE s'est quand même vu affligée à sa tête pour sa fusion pilotée par l'Elysée, le conseiller François Pérol. Une affaire où tout le monde s'est écrasé, même la commission de déontologie et la justice. Rien que pour ça, j'aurais clôt mon compte vite fait pour une autre banque plus mutualiste...
On déteste les banquiers, mais c'est le métier qui rapporte le plus... Je pense que les vocations ne sont pas prêtes de s'éteindre!
Et il me semble qu'on dit et écrit "too big to fail" et non pas "too big to fall", mais c'est un détail.
Continuez d'instruire en économie : cf. l'article Nous ne savons plus compter
"Le manque de culture financière des ménages et des politiques, leurs difficultés à effectuer des calculs simples, sont à l'origine de la crise."
On déteste les banquiers, mais c'est le métier qui rapporte le plus... Je pense que les vocations ne sont pas prêtes de s'éteindre!
Et il me semble qu'on dit et écrit "too big to fail" et non pas "too big to fall", mais c'est un détail.
Continuez d'instruire en économie : cf. l'article Nous ne savons plus compter
"Le manque de culture financière des ménages et des politiques, leurs difficultés à effectuer des calculs simples, sont à l'origine de la crise."
[quote=chronique Par Anne-Sophie Jacques]
[...] Du moins, j'ai envie d'y croire.
Moi aussi j'ai envie d'y croire. Cependant, ça me dérange de voir confronter des statuts juridiques en stigmatisant l'un comme mauvais et l'autre comme bon ; genre opposer les fonctionnaires aux artisans-commerçant ou opposer les banques de capitaux aux banques coopératives.
Chaque statut permet aux membres (actionnaires, travailleurs, associés, etc) de définir leur rôle vis-à-vis de leurs partenaires respectifs.
Le GIE (groupement d'intérêt économique) des cartes bancaires en France n'est pas plus vertueux qu'une société commerciale côtée à la bourse de Paris. C'est seulement un statut qui permet de remplir l'objectif que ses membres lui ont fixé.
Le sociétaire d'une Banque populaire ou d'une banque régionale du Crédit agricole n'est pas plus responsable qu'un simple client ou simple actionnaire de la Bnp. Le sociétaire qui a vraiment du pouvoir, c'est celui qui participe à l'administration de la banque ou qui pose des questions aux administrateurs.
Dans une coopérative il y a toujours plusieurs propriétaires alors que dans une société commerciale classique il peut n'y en avoir qu'un. Mais rien n'interdit à cette dernière de tisser d'autres partenariats (GIE, coopérative, association loi 1901, etc). De la même manière rien n'interdit à une coopérative de posséder des filiales à 100%.
Qu'importe le statut, qu'on soit client, salarié, administrateur, sociétaire, actionnaire, l'important n'est-il pas de jouer son rôle selon ses propres valeurs et de demander plus de transparence ?
[...] Du moins, j'ai envie d'y croire.
Moi aussi j'ai envie d'y croire. Cependant, ça me dérange de voir confronter des statuts juridiques en stigmatisant l'un comme mauvais et l'autre comme bon ; genre opposer les fonctionnaires aux artisans-commerçant ou opposer les banques de capitaux aux banques coopératives.
Chaque statut permet aux membres (actionnaires, travailleurs, associés, etc) de définir leur rôle vis-à-vis de leurs partenaires respectifs.
Le GIE (groupement d'intérêt économique) des cartes bancaires en France n'est pas plus vertueux qu'une société commerciale côtée à la bourse de Paris. C'est seulement un statut qui permet de remplir l'objectif que ses membres lui ont fixé.
Le sociétaire d'une Banque populaire ou d'une banque régionale du Crédit agricole n'est pas plus responsable qu'un simple client ou simple actionnaire de la Bnp. Le sociétaire qui a vraiment du pouvoir, c'est celui qui participe à l'administration de la banque ou qui pose des questions aux administrateurs.
Dans une coopérative il y a toujours plusieurs propriétaires alors que dans une société commerciale classique il peut n'y en avoir qu'un. Mais rien n'interdit à cette dernière de tisser d'autres partenariats (GIE, coopérative, association loi 1901, etc). De la même manière rien n'interdit à une coopérative de posséder des filiales à 100%.
Qu'importe le statut, qu'on soit client, salarié, administrateur, sociétaire, actionnaire, l'important n'est-il pas de jouer son rôle selon ses propres valeurs et de demander plus de transparence ?
En lisant l’éloge des coopératives, j’ai failli sortir mon mouchoir. Et puis, j’ai pensé à ce que deviennent la majeure partie des projets coopératifs et mutualistes, par exemple aux mauvaises manière du Crédit Agricole à mon endroit.
En gros, ma caisse de retraite complémentaire ne m’avait pas versé mon 3° trimestre 2011 car lui manquait ma nouvelle adresse, adresse qu’elle avait demandée, en vain, à mon ancienne agence du CA qui elle l’avait. Résultat : dépassement d’autorisation de découvert, menace de suppression de ce droit. Quand j’ai réussi à régler ce pb au bout de plusieurs semaines de gros soucis, j’ai envoyé cette lettre à la direction de l’agence fautive :
« A l’attention de Madame X…
Ce courrier pour vous informer que je sors du bureau de Monsieur Y…, votre collègue de N….
Qu’il a accepté, après étude de l’affaire que vous savez et après que je lui aie montré le courrier de ma caisse de retraite complémentaire à qui vous n’avez pas répondu, de prendre en charge la majeure partie des frais d’intervention payés par moi pour un découvert qui n’était pas directement de mon fait.
Ce geste est à la fois humain et commercial*. Mais pour décider de l’accomplir il lui a fallu tout le temps de notre échange, et il lui faudra du temps pour rédiger un rapport à ses supérieurs. Un temps bien supérieur à celui que vous auriez pris pour répondre à ma caisse, ou à m’informer par téléphone de leur demande pour ne pas perdre de temps à écrire, à ouvrir une enveloppe, à la refermer si vous reculiez devant le coût d’un timbre, les difficultés gréco-actuelles du Crédit Agricole sont bien connues !
* Commercial, ce n’est jamais que le fond de son, de votre métier, et c’est respectable. Mais il n’a même pas eu besoin que je lui dise ce que j’aurais fait si je n’avais pas obtenu cette réparation de la part du Crédit Agricole (je serais allé jusqu’à la Caisse Régionale si nécessaire) :
- Départ pour une autre banque (bon, je ne suis qu’un petit client, sans perspectives d’évolution vu mon âge).
- Plus gênant pour le CA : départ également de mes enfants, choqués par cette affaire. Eux sont en posture d’investir donc d’emprunter… »
(Ce que je ne lui ai pas dit dans la lettre, c’est que je comptais bien un jour lui faire de la pub sur internet !)
En gros, ma caisse de retraite complémentaire ne m’avait pas versé mon 3° trimestre 2011 car lui manquait ma nouvelle adresse, adresse qu’elle avait demandée, en vain, à mon ancienne agence du CA qui elle l’avait. Résultat : dépassement d’autorisation de découvert, menace de suppression de ce droit. Quand j’ai réussi à régler ce pb au bout de plusieurs semaines de gros soucis, j’ai envoyé cette lettre à la direction de l’agence fautive :
« A l’attention de Madame X…
Ce courrier pour vous informer que je sors du bureau de Monsieur Y…, votre collègue de N….
Qu’il a accepté, après étude de l’affaire que vous savez et après que je lui aie montré le courrier de ma caisse de retraite complémentaire à qui vous n’avez pas répondu, de prendre en charge la majeure partie des frais d’intervention payés par moi pour un découvert qui n’était pas directement de mon fait.
Ce geste est à la fois humain et commercial*. Mais pour décider de l’accomplir il lui a fallu tout le temps de notre échange, et il lui faudra du temps pour rédiger un rapport à ses supérieurs. Un temps bien supérieur à celui que vous auriez pris pour répondre à ma caisse, ou à m’informer par téléphone de leur demande pour ne pas perdre de temps à écrire, à ouvrir une enveloppe, à la refermer si vous reculiez devant le coût d’un timbre, les difficultés gréco-actuelles du Crédit Agricole sont bien connues !
* Commercial, ce n’est jamais que le fond de son, de votre métier, et c’est respectable. Mais il n’a même pas eu besoin que je lui dise ce que j’aurais fait si je n’avais pas obtenu cette réparation de la part du Crédit Agricole (je serais allé jusqu’à la Caisse Régionale si nécessaire) :
- Départ pour une autre banque (bon, je ne suis qu’un petit client, sans perspectives d’évolution vu mon âge).
- Plus gênant pour le CA : départ également de mes enfants, choqués par cette affaire. Eux sont en posture d’investir donc d’emprunter… »
(Ce que je ne lui ai pas dit dans la lettre, c’est que je comptais bien un jour lui faire de la pub sur internet !)
Il y'a au moins un point positifs, le rappel du fait qu'il est bien un banquier.
Il ne propose, comme ce qu'on entend à l’heure actuelle un peu partout, au sein de cet article, qu'un neo-liberalisme re-localisé.
Plutôt qu'une taxe Tobbin ou trucmuche, légitimant la spéculation, je préfère l'interdiction pure et simple des outils menant à celle-ci.
Plutôt qu'un versement d'une part à des associations de lutte contre la faim, la pauvreté, je préfère une modification du système. Je préfère de loin l'idée de la "sécurité sociale" originelle du CNR au premières mutuelles qui pourtant en ont été l'origine.
J'ai la sensation d'entendre les pétroliers et les grosses industries parlant de "développement durable", faire perdurer la société vaille qui vaille, avec uniquement des aménagements à la marge, sans modification de la structure du cadre elle-même. Peut être n'est ce du qu'à la présentation rapide, un article ne pouvant résumer un mouvement entier, ni la pensée d'une personne.
Il ne propose, comme ce qu'on entend à l’heure actuelle un peu partout, au sein de cet article, qu'un neo-liberalisme re-localisé.
Plutôt qu'une taxe Tobbin ou trucmuche, légitimant la spéculation, je préfère l'interdiction pure et simple des outils menant à celle-ci.
Plutôt qu'un versement d'une part à des associations de lutte contre la faim, la pauvreté, je préfère une modification du système. Je préfère de loin l'idée de la "sécurité sociale" originelle du CNR au premières mutuelles qui pourtant en ont été l'origine.
J'ai la sensation d'entendre les pétroliers et les grosses industries parlant de "développement durable", faire perdurer la société vaille qui vaille, avec uniquement des aménagements à la marge, sans modification de la structure du cadre elle-même. Peut être n'est ce du qu'à la présentation rapide, un article ne pouvant résumer un mouvement entier, ni la pensée d'une personne.
Je dirais, chère éconaute, que l'équivalent de Baudoin Prot au Crédit Coopératif est François Pérol. Or, il dit quoi dans les interviews
François Pérol, patron du deuxième groupe bancaire français ?
François Pérol, patron du deuxième groupe bancaire français ?
Moi aussi, je suis au Crédit Coop. J'ai eu les mêmes déboires pour y entrer que votre étudiant, Anne-So. Je croyais qu'on n'attendait que moi dans une Coopérative. Je venais de toucher, après 8 mois d'attente, mon petit héritage paternel. La Société Générale a pris du temps, puis a prélevé des "frais de succession" -les frais de clôture de compte venaient d'être interdits- et j'ai décidé : pas la socGéné ;o))
Jamais aimé les banquiers : Il y a 25 ans j'ai "lâché" la BNP parce qu'on y affichait un mépris de la petite cliente que j'étais avec mes petits revenus, réguliers pourtant... pour aller chez l'Ecureuil. J'ignorais alors qu'un ami de Nicolas Sarkozy allait transformer la Caisse d'Epargne en banque aux dents longues. J'ai vu l'évolution des "moeurs" bancaires, j'ai un peu mieux compris ce qu'il se passait grâce à "Que Choisir" qui fait régulièrement des enquêtes sur les banques.
Alors j'ai fait comme vous, Anne-So, j'ai atterri au Crédit Coopératif sans savoir qu'il venait de passer sous la coupe du groupe C.E. /B.P. ! Même qu'à l'ouverture de mon compte, ma conseillère avait l'air gêné lorsque je critiquais la gestion de la Caisse d'Epargne. Elle n'a pas osé me dire que le Crédit Coop n'était plus vraiment indépendant. Lorsque je l'ai appris, un mois plus tard, je lui ai fait un mail pour l'engueuler et évoquer un Nième changement de banque. Je ne voulais pas contribuer à appauvrir les pauvres via le groupe de M. Perol, ami de not' président ! Elle m'a rassurée... un peu comme l'a fait le boss avec vous, Anne-So.
N'empêche qu'il a beau envoyer des fables de La Fontaine à ses confrères ou patrons, Bancel, je pense comme Lordon, que nous allons, via nos banques, morfler grâââââve bientôt.
Il y a à peu près 5 ans, j'étais en vacances en Argentine. J'ai entendu les histoires de ces Argentins de la Middle Class qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans un sous sur leur compte en banque... Un jour, après être allée Plaza de Mayo, je me suis perdue dans le centre de Buenos Aires : jamais vu autant d'établissements bancaires tous plus gigantesques les uns que les autres ! D'énormes bâtiments qui s'étaient retrouvés vides en quelques heures.
Les coquilles vides s'étaient remplies, mais à quel prix : les gens sont obligés d'avoir plusieurs emplois pour nourrir leur famille, ou de travailler plus de 12h par jour, se tapent des heures de transports en commun car l'immobilier, à Buenos Aires, est hors de prix, etc. Ce moment "après-crise" m'a fait douter de la "gauchitude" de la candidate Kristina Kirchner, (j'ai entendu ce matin qu'elle avait été réélue haut la main).
Tiens, au fait, est-ce qu'on pourrait analyser notre crise à partir des crises argentines (même si on sait que le "big problem" des Argentins, c'est d'avoir un peso indexé sur le dollar) ? Il fut un temps, on voyait sur nos écrans-télé les "caseroleros" envahir les rues de Buenos Aires... Etaient-ils les précurseurs des "indignés" ?
Jamais aimé les banquiers : Il y a 25 ans j'ai "lâché" la BNP parce qu'on y affichait un mépris de la petite cliente que j'étais avec mes petits revenus, réguliers pourtant... pour aller chez l'Ecureuil. J'ignorais alors qu'un ami de Nicolas Sarkozy allait transformer la Caisse d'Epargne en banque aux dents longues. J'ai vu l'évolution des "moeurs" bancaires, j'ai un peu mieux compris ce qu'il se passait grâce à "Que Choisir" qui fait régulièrement des enquêtes sur les banques.
Alors j'ai fait comme vous, Anne-So, j'ai atterri au Crédit Coopératif sans savoir qu'il venait de passer sous la coupe du groupe C.E. /B.P. ! Même qu'à l'ouverture de mon compte, ma conseillère avait l'air gêné lorsque je critiquais la gestion de la Caisse d'Epargne. Elle n'a pas osé me dire que le Crédit Coop n'était plus vraiment indépendant. Lorsque je l'ai appris, un mois plus tard, je lui ai fait un mail pour l'engueuler et évoquer un Nième changement de banque. Je ne voulais pas contribuer à appauvrir les pauvres via le groupe de M. Perol, ami de not' président ! Elle m'a rassurée... un peu comme l'a fait le boss avec vous, Anne-So.
N'empêche qu'il a beau envoyer des fables de La Fontaine à ses confrères ou patrons, Bancel, je pense comme Lordon, que nous allons, via nos banques, morfler grâââââve bientôt.
Il y a à peu près 5 ans, j'étais en vacances en Argentine. J'ai entendu les histoires de ces Argentins de la Middle Class qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans un sous sur leur compte en banque... Un jour, après être allée Plaza de Mayo, je me suis perdue dans le centre de Buenos Aires : jamais vu autant d'établissements bancaires tous plus gigantesques les uns que les autres ! D'énormes bâtiments qui s'étaient retrouvés vides en quelques heures.
Les coquilles vides s'étaient remplies, mais à quel prix : les gens sont obligés d'avoir plusieurs emplois pour nourrir leur famille, ou de travailler plus de 12h par jour, se tapent des heures de transports en commun car l'immobilier, à Buenos Aires, est hors de prix, etc. Ce moment "après-crise" m'a fait douter de la "gauchitude" de la candidate Kristina Kirchner, (j'ai entendu ce matin qu'elle avait été réélue haut la main).
Tiens, au fait, est-ce qu'on pourrait analyser notre crise à partir des crises argentines (même si on sait que le "big problem" des Argentins, c'est d'avoir un peso indexé sur le dollar) ? Il fut un temps, on voyait sur nos écrans-télé les "caseroleros" envahir les rues de Buenos Aires... Etaient-ils les précurseurs des "indignés" ?
J'avoue que votre article est tentant. Pourtant, je suis à la BRED (le même groupe que votre banque) et je suis désespérée.
Les gens y sont lents, les procédures sont mal faites, tout remonte à un niveau n+1 que je ne vois jamais. Cela dit, je comprends pourquoi, parce que les gens au guichet, même la responsable d'agence, sont tellement incompétents.
Ils font des simulations fausses, j'ai tenté un remboursement de prêt immobilier, ils me font un projet (qui s'avère être faux).
ils savent juste placer l'argent qu'on apporte dans des livrets A ou Développement durable et compter des agios et des frais de gestion de prêt, même quand ceux-ci sont clairement gratuits en cas de remboursement anticipé.
Ce qui m'a le plus étonné, c'est qu'ils ne savent même pas se servir de leurs logiciels de simulation.
Alors j'envisage de changer, de domicilier mon salaire ailleurs. Mais où ? Rester dans le même groupe en rejoignant votre banque, dont le projet semble très tentant ? Vraie question.
http://anthropia.blogg.org
Les gens y sont lents, les procédures sont mal faites, tout remonte à un niveau n+1 que je ne vois jamais. Cela dit, je comprends pourquoi, parce que les gens au guichet, même la responsable d'agence, sont tellement incompétents.
Ils font des simulations fausses, j'ai tenté un remboursement de prêt immobilier, ils me font un projet (qui s'avère être faux).
ils savent juste placer l'argent qu'on apporte dans des livrets A ou Développement durable et compter des agios et des frais de gestion de prêt, même quand ceux-ci sont clairement gratuits en cas de remboursement anticipé.
Ce qui m'a le plus étonné, c'est qu'ils ne savent même pas se servir de leurs logiciels de simulation.
Alors j'envisage de changer, de domicilier mon salaire ailleurs. Mais où ? Rester dans le même groupe en rejoignant votre banque, dont le projet semble très tentant ? Vraie question.
http://anthropia.blogg.org
Le Crédit coopératif devient à la mode, encore faudrait-il que la qualité de service suive! J'y suis resté 7 ans.
Entré en 2003 j'ai dû attendre quelques mois car j'étais...étudiant et mes revenus n'étaient pas suffisants. Ouf j'ai trouvé un boulot et pu ouvrir un compte.
Le suivi des comptes en ligne était digne du minitel : fonctionnalités très limitées, impossibilité de changer le mot de passe (oui, vous avez bien
lu, cette fonctionnalité essentielle n'est apparue que 5 ans plus tard!).
Et aucune prise en compte des demandes ou avec du grand n'importe quoi : déplafonnement du plafond CB de la mauvaise carte, non prise en compte de l'adresse pour envoyer le chéquier.
Accueil dépressif pour trouver un emprunt immobilier.
Et le pompom : refus de fermer les comptes, obligé de faire appel à la direction de l'audit!
Entré en 2003 j'ai dû attendre quelques mois car j'étais...étudiant et mes revenus n'étaient pas suffisants. Ouf j'ai trouvé un boulot et pu ouvrir un compte.
Le suivi des comptes en ligne était digne du minitel : fonctionnalités très limitées, impossibilité de changer le mot de passe (oui, vous avez bien
lu, cette fonctionnalité essentielle n'est apparue que 5 ans plus tard!).
Et aucune prise en compte des demandes ou avec du grand n'importe quoi : déplafonnement du plafond CB de la mauvaise carte, non prise en compte de l'adresse pour envoyer le chéquier.
Accueil dépressif pour trouver un emprunt immobilier.
Et le pompom : refus de fermer les comptes, obligé de faire appel à la direction de l'audit!
Après avoir complimenté le CC, je n'oublie tout de même pas qu'elle est, en quelque sorte, sous la tutelle de M. Pérol dont personne sur ce site ne peut croire qu'il ait envie de réguler le système bancaire.
Après avoir complimenté le CC, je n'oublie tout de même pas qu'elle est, en quelque sorte, sous la tutelle de M. Pérol dont personne sur ce site ne peut croire qu'il ait envie de réguler le système bancaire.
En plus, oser citer les promesses de Hollande et s'adosser à Montebourg après son retournement de veste spectaculaire... Anne-Sophie est très, très sympathique, mais me semble d'une extrême naïveté. Et la naïveté, en économie, ça ne pardonne pas.
bonjour Dominique !
bonjour Dominique !
Bonjour Anne-Sophie. Oui, je sais, je suis un vieux con. Mais les promesses des politicards professionnels et ambitieux, faut plus me les faire. Désolé si ça sort brut de décoffrage parfois.
bonsoir Dominique,
c'est vrai que parfois, quand je vous lis, je me dis : mais où est la lueur, la toute petite lueur d'espoir chez Dominique ? D'accord, je n'envisageais pas réveiller la petite flamme avec une conversation entre un banquier et moi mais quand même : quand j'entends Bancel mordre les financiers en gris, quand je le vois défendre son métier, défendre ses convictions, oui on peut choisir de penser une banque moins crade que les autres, je me dis ouf ! ils ne sont pas tous à jeter !
Bien sûr qu'il est loin d'être vertueux, mais je le crois sincère. Peut-être suis-je d'une extrême naïveté. Je ne le pense pas. J'ai envie de lutter. Je ne suis pas résignée. Et je veux voir, jour après jour, avec mon petit carnet dans les mains, ceux et celles que j'admire pour leur lucidité, leur combativité, leur pas de côté, leurs têtes qui pensent en dehors des clous, je m'accroche à eux, et je respire le reste de l'odeur de maquis encore flottante, oh très légèrement, elle est là, certes noyée parmi tous ces parfums à la con, celui de l'argent peut-être en premier, et pourtant.
Non, je ne veux pas m'arrêter de chercher, surtout là, maintenant, aujourd'hui, il y a une vague grosse comme ça qui nous fonce dessus, pas envie de dire on l'savait on vous avait prévenu, non, faut pas se faire d'illusion, on va traverser une période sombre, tous autant que nous sommes, et je crois encore qu'avec de l'intelligence, du combat, de la hargne, on peut se fabriquer des petits radeaux de survie.
Je ne suis pas naïve, ou alors si vous le voulez. Ce mot me plaît. Si je cesse de l'être, naïve, je meurs. Et je suis trop jeune conne pour mourir.
c'est vrai que parfois, quand je vous lis, je me dis : mais où est la lueur, la toute petite lueur d'espoir chez Dominique ? D'accord, je n'envisageais pas réveiller la petite flamme avec une conversation entre un banquier et moi mais quand même : quand j'entends Bancel mordre les financiers en gris, quand je le vois défendre son métier, défendre ses convictions, oui on peut choisir de penser une banque moins crade que les autres, je me dis ouf ! ils ne sont pas tous à jeter !
Bien sûr qu'il est loin d'être vertueux, mais je le crois sincère. Peut-être suis-je d'une extrême naïveté. Je ne le pense pas. J'ai envie de lutter. Je ne suis pas résignée. Et je veux voir, jour après jour, avec mon petit carnet dans les mains, ceux et celles que j'admire pour leur lucidité, leur combativité, leur pas de côté, leurs têtes qui pensent en dehors des clous, je m'accroche à eux, et je respire le reste de l'odeur de maquis encore flottante, oh très légèrement, elle est là, certes noyée parmi tous ces parfums à la con, celui de l'argent peut-être en premier, et pourtant.
Non, je ne veux pas m'arrêter de chercher, surtout là, maintenant, aujourd'hui, il y a une vague grosse comme ça qui nous fonce dessus, pas envie de dire on l'savait on vous avait prévenu, non, faut pas se faire d'illusion, on va traverser une période sombre, tous autant que nous sommes, et je crois encore qu'avec de l'intelligence, du combat, de la hargne, on peut se fabriquer des petits radeaux de survie.
Je ne suis pas naïve, ou alors si vous le voulez. Ce mot me plaît. Si je cesse de l'être, naïve, je meurs. Et je suis trop jeune conne pour mourir.
Chère Sophie (si vous permettez),
La lueur d'espoir, chez moi, elle est d'abord en luttant du côté et aux côtés des victimes : les chômeurs, les précaires, les laissés pour compte. Je ne crois pas qu'on puisse changer le système de l'intérieur. Le capitalisme a des capacités plastiques étonnantes.
Je ne vois pas qu'on puisse changer les choses s'il n'y a pas un mouvement populaire qui déborde le peu d'intention des politiciens frileux. On vante souvent les conquêtes du Front populaire, mais il faut savoir qu'elles ont été obtenues presque contre le gouvernement de l'époque (qui ne voulait pas aller aussi loin), grâce aux grèves massives et aux occupations d'usines, qui ont paralysé tout le pays.
La naïveté peut être une qualité, moi aussi je peux être naïf dans certains domaines. Mais pas en ce qui concerne le combat politique et social. Quand des intérêts aussi opposés s'opposent, il n'y a pas de cadeau à attendre, même si l'adversaire est d'apparence sympathique. Et je me méfie des fausses alternatives à l'intérieur d'un même système.
Comme dit Gérard Filoche, qui est au PS et malgré tout de gauche, "l'expérience est la chose au monde qui se partage le moins".
La lueur d'espoir, chez moi, elle est d'abord en luttant du côté et aux côtés des victimes : les chômeurs, les précaires, les laissés pour compte. Je ne crois pas qu'on puisse changer le système de l'intérieur. Le capitalisme a des capacités plastiques étonnantes.
Je ne vois pas qu'on puisse changer les choses s'il n'y a pas un mouvement populaire qui déborde le peu d'intention des politiciens frileux. On vante souvent les conquêtes du Front populaire, mais il faut savoir qu'elles ont été obtenues presque contre le gouvernement de l'époque (qui ne voulait pas aller aussi loin), grâce aux grèves massives et aux occupations d'usines, qui ont paralysé tout le pays.
La naïveté peut être une qualité, moi aussi je peux être naïf dans certains domaines. Mais pas en ce qui concerne le combat politique et social. Quand des intérêts aussi opposés s'opposent, il n'y a pas de cadeau à attendre, même si l'adversaire est d'apparence sympathique. Et je me méfie des fausses alternatives à l'intérieur d'un même système.
Comme dit Gérard Filoche, qui est au PS et malgré tout de gauche, "l'expérience est la chose au monde qui se partage le moins".
SI MOI
Quand même, il est un peu gentil ce monsieur.
Parce que passer les transactions boursières de la nano seconde à la seconde, c'est tué les High Frequency Trading (HFT). Domaine dont le leader est la fameuse Goldman Sachs (20% de PDM du HFT), en passant- un des anciens employer va finir à la tête de la BCE (après avoir conseiller la Grèce...)- et domaine qui représente 50% des "activités réalisées pour compte propre" des banques, c-a-d l'argent que les banques se font pour elle-même. Pour tuer le HFT, il va falloir passer sur le corps refroidi de Goldman Sachs et consorts. Y'a du boulot.
Quand à la IMF, directive financière qui a autorisée les "darck pool" - en français, marchés noirs- en 2007 -oui, oui, en 2007 il fallait libéraliser la finance-, elle est encore un de ses magnifiques compromis qui satisfait tout le monde surtout les entreprises. On peut la lire comme un encadrement de la finance ou comme un outils de libéralisation. Comme ça pendant que les politique s’écharpent pour savoir dans qu'elle sens la lire, les banques se font du fric par milliards. D'ailleurs même la BCE utilise les dark pool (à vérifé)...
Voilà, donc y'a très loin de la coupe au lèvre, parce que même les mesures de bon sens -Volker et Vickers- ne sont toujours pas appliquées et n'ont pas franchi les frontière allemandes et françaises.
Parce que passer les transactions boursières de la nano seconde à la seconde, c'est tué les High Frequency Trading (HFT). Domaine dont le leader est la fameuse Goldman Sachs (20% de PDM du HFT), en passant- un des anciens employer va finir à la tête de la BCE (après avoir conseiller la Grèce...)- et domaine qui représente 50% des "activités réalisées pour compte propre" des banques, c-a-d l'argent que les banques se font pour elle-même. Pour tuer le HFT, il va falloir passer sur le corps refroidi de Goldman Sachs et consorts. Y'a du boulot.
Quand à la IMF, directive financière qui a autorisée les "darck pool" - en français, marchés noirs- en 2007 -oui, oui, en 2007 il fallait libéraliser la finance-, elle est encore un de ses magnifiques compromis qui satisfait tout le monde surtout les entreprises. On peut la lire comme un encadrement de la finance ou comme un outils de libéralisation. Comme ça pendant que les politique s’écharpent pour savoir dans qu'elle sens la lire, les banques se font du fric par milliards. D'ailleurs même la BCE utilise les dark pool (à vérifé)...
Voilà, donc y'a très loin de la coupe au lèvre, parce que même les mesures de bon sens -Volker et Vickers- ne sont toujours pas appliquées et n'ont pas franchi les frontière allemandes et françaises.
Moi, j'ai un compte courant à une banque pas chiante, mais mes placements sont à la NEF. C'est le seul établissement dans lequel vous savez ce qu'on fait de votre argent ! La NEF n'est pas une banque, et ne gère que l'argent qu'elle a. C'est simple, non ? Si vous voulez des services bancaires à la NEF, vous avez un compte au crédit coop associé.
Les placements à la NEF sont on ne peut plus simples : dépôt à terme ou part de capital. L'argent sert à faire des prêts pour des projets solidaires et éthiques. Pas de FCP d'assurances vie ou autres. Et si vous êtes prêts à bloquer votre épargne, les taux sont intéressants comparés aux produits boursiers actuels...
Le crédit coop est plus une banque solidaire. C'est-à-dire qu'on espère que l'argent est utilisé à de bonnes fins, mais surtout on partage ses intérêts avec des assoc'. A la NEF, on a la garantie que l'argent est utilisé pour des projets éthiques/bio, etc... Cependant, au credit coop, on peut imaginer que l'argent placé rejoint la manne des Banques Pop et là on n'a pas de garantie sur l'utilisation.
Les placements à la NEF sont on ne peut plus simples : dépôt à terme ou part de capital. L'argent sert à faire des prêts pour des projets solidaires et éthiques. Pas de FCP d'assurances vie ou autres. Et si vous êtes prêts à bloquer votre épargne, les taux sont intéressants comparés aux produits boursiers actuels...
Le crédit coop est plus une banque solidaire. C'est-à-dire qu'on espère que l'argent est utilisé à de bonnes fins, mais surtout on partage ses intérêts avec des assoc'. A la NEF, on a la garantie que l'argent est utilisé pour des projets éthiques/bio, etc... Cependant, au credit coop, on peut imaginer que l'argent placé rejoint la manne des Banques Pop et là on n'a pas de garantie sur l'utilisation.
Il n'y a plus de guichet dans ma banque ( BPL ) que des machines,
qui vous donnent des sous ( encore que " il faut en avoir sur le compte"
des sousous ) reçoivent vos chèques et virement, demandent de chéquiers
ou autres. Mais tout ça, il faut le faire, et c'est le cochon de client qui se le
farcit !
dur dur de trouver un interlocuteur !
chiant d'aller à la banque !
et merde.
gamma
qui vous donnent des sous ( encore que " il faut en avoir sur le compte"
des sousous ) reçoivent vos chèques et virement, demandent de chéquiers
ou autres. Mais tout ça, il faut le faire, et c'est le cochon de client qui se le
farcit !
dur dur de trouver un interlocuteur !
chiant d'aller à la banque !
et merde.
gamma
j'y suis et je peux témoigner d'une différence d'accueil. J'étais au LCL depuis quarante ans, sans aucun problème, j'ai demandé un petit crédit, il m'a été refusé, avec beaucoup de désinvolture et de mépris, parce que je ne peux m'assurer étant soignée pour un cancer. J'offrais pourtant quelques garanties qui ont été jugées suffisantes par le Credit Coopératif, la seule banque à m'avoir accordé ce crédit, la seule à avoir accepté de regarder au delà des apparences qui n'étaient pas en ma faveur dans le système actuel. Un défaut à signaler; des lenteurs, pouvant devenir problématiques... manque de personnel, je suppose.
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Ça fait des années que je pense quitter la SocGen pour aller au Crédit Coop. Mais je traine... Et dernièrement je me dis que je vais encore attendre un peu, quelques mois, histoire de voir si elle n'est pas nationalisée !
Tip top.