Le "Canard enchaîné" est-il devenu "un journal de vieux schnocks" ?
Entre la création d'une cellule syndicale au printemps et l'affaire de "l'emploi fictif" de l'épouse du dessinateur André Escaro, on se vole dans les plumes au "Canard enchaîné", on gronde contre une direction "despotique" et une gestion "opaque", en regrettant l'impact de ces débats devenus publics sur un journal qui s'embourbe dans l'immobilisme. Récit.
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Le Canard enchaîné n'est plus que l'ombre de ce qu'il a été. Fidèle lecteur pendant de nombreuses années , j'ai abandonné sa lecture il y a une bonne dizaine d'années. Peut être l'arrivée de nombreux journalistes de Libération ? Ce journal s'es(...)
Le Canard c'est un peu comme Charlie, je le feuillette rapidement pour voir s'il y a un bon dessin à glaner, éventuellement un article ou deux, au milieu de productions médiocres, la plupart du temps réactionnaires et surtout pas drôles du tout. Ça r(...)
Ah, enfin ! L'article de Pauline me soulage d'un poids qui me pesait sur la conscience : allais-je oui ou non cesser d' acheter ce Canard boiteux, un peu plus méconnaissable chaque mercredi ? Allais-je oui ou non abandonner cet hebdo qui (...)
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il y a une erreur de lien pour retrouver l'émission de 2008 sur le canard et sarkozy
Le Canard suit le mouvement général de la presse. Son niveau et sa qualité baissent. Nous sommes plusieurs à continuer à le lire et à le trouver ennuyeux, voire triste. En perte de régime depuis quelques années. Un catalogue hebdomadaires de scandales ordinaires qu'il enfile comme des perles. Dommage. Cela donne le niveau du reste.
Il suffit d'écouter Bruno Masure sur Vivre FM, la radio libre du 18ème.
Merci Pauline Bock !
ça faisait déjà un moment que j'attendais cette enquête.
J'ai été une lectrice assidue pendant quelques années, mais le journal m'a déçue ses derniers mois, surtout à cause des éditos foireux d'Eric Empatz, sans aucun recul sur Macron et sa politique, comme si c'était un pauvre garçon que tout le monde embêtait.
La mare aux canards était aussi assez nulle. Seul surnageait "Plouf" de cette mare vaseuse macron-compatible (comme l'a déjà fait remarqué quelqu'un d'autre ici).
Depuis les tirs nourris contre JL Mélenchon pendant la campagne présidentielle, j'ai carrément arrêté de l'acheter, pourquoi filer du fric à des vieux cons réacs ?
Si je peux faire un souhait, j'aimerais que le Canard redevienne celui d'autrefois : impertinent, drôle, et assez marqué à gauche (vous pouvez transmettre aux intéressés Pauline ;-) )
Les informations factuelles de l'article m'ont intéressé, mais le ton de l'article m'a un peu heurté. Un côté "tirer sur l'ambulance" ... Je ne suis qu'un lecteur occasionnel du Canard mais j'y suis très attaché, et je ne peux qu'imaginer l'attachement des journalistes à ce titre qui doit être toute leur vie ou presque : Sorj Chalandon, ... Pour paraphraser la chanteuse Juliette, l'avenir de la presse est-il si radieux qu'on peut se tirer dans les pattes entre confrères ?
Merci ++ pouir cet article!
je me pensais "pas à jour" car -abonnée au Canard depuis +ieurs années- je ressens un malaise par rapport à leur éditorial et leur antigauchisme systématique ...ce qui ne remet pas en cause leur compétence ds l'écriture. Je suis abonnée jsque fin décembre et je pense ne pas me réabonner en 2023. (...je pense "ne pas"... et non "je ne pense pas"...)
Vous voudriez que le Canard ressemble à l'essentiel des médias qui sont totalement décérébrés et esclaves de cette grosse m.... qu'est Twitter ?
Ce serait bien qu'il évolue, mais surtout pas dans cette direction !
L'écologie est présente, qu'elle le soit plus, il y a des femmes, il en faut plus, moins de politique sans doute, plus d'enquêtes corrosives.
Bonne soirée
Pour moi ça a été la perte de Cabu le moment où le Canard a commencé a ne plus savoir trop qui il était.
Depuis ce moment-là j'ai senti une très nette baisse de qualité.
Le seul article qui m'accroche et que je ne manque pas de lire, c'est "Plouf!" de Jean-Luc Porquet consacré à l'écologie. Je ne sais pas l'âge de Mr Porquet, mais ces articles sont toujours bien "envoyés" et j'adore les dessins de Véra Makina qui les illustre.
Dans le reste des articles il y a, à mon avis, beaucoup trop de place consacrés à des "potins" sans beaucoup d'intérêt.
Ce qui fait que c'est devenu un journal que je feuillette rapidement, je m'attarde sur le "Plouf". Le reste est très inégal.
Ensuite je les stocke précieusement car le papier du Canard est idéal pour nettoyer les vitres !!!.
En une phrase: ça manque beaucoup d'articles de fond. L'éditorial de Erik Emptaz ne casse pas 3 pattes à un canard ...
Et ça fait quelques années que je me pose la question si je me réabonne ou pas.
J'espère quand même qu'il se relèvera et qu'une nouvelle équipe viendra dynamiter la direction actuelle et dynamiquer la rédaction pour repartir sur des bases saines et trouver une ligne qui accroche et de notre temps.
Lecteur du Canard depuis des décennies j'ai noté une baisse de niveau de la mare au Canard, des brèves, des enquêtes. Seule surnage la Prise de bec Et encore, quand AS Mercier ne tape pas sur Sandrine Rousseau comme les médias de droite. Désolant ...
Le journal va mourir avec eux. C'est triste, mais c'est comme ça. Déjà, il a vécu très longtemps pour un canard. Effectivement MEDIAPART, et d'autres ont repris le flambeau de l'enquête qui dérange.
Jai commencé à lire le Canard tous les merdredi à partir de 2004 jusque 2012. Ca devenait mpons marrant et mordant sous Hollande. Jai continué de l'acheter par intermitence et vu l'attitude consternante de Vals notamment qui me faisait dire que la soc' dém' allait dans le mur, jai arrêté de m'irriter en me désinteressant de la vie pol. Jai repris avec l'arrivée de mAcron mais rapidement jai senti une certaine complaisance pour le roquet-roitelet-chatelain. Re-amertume puis jai ete voir du côté de Mediapart car maintenant pour l'investigation sans pub, jai l'impression qu'on ne fait pas mieux sur du factuel pur et dur - ca manque un peu d'humour quand meme. Voilà depuis il ya Blast, off investigation, ca me satisfait. Le canard, bah tant pis pour lui il a trop vecu sur ses acquis et a surtout longtemps evité la version numerique probablement par elitisme du papier, ou le refus de bousculer les habitudes de la gerontocratie à la tete du palmipède. Un peu comme Kodak qui n'a pas vu l'arrivée du numerique.
Ma grand mère vieille schnock de 96 ans, abonné depuis presque 40 ans et qui me refile depuis peu les numéros quand elle les a lus, me dit qu'elle trouve que queque chose a changé dans le Canard et que "ce n'est plus comme avant". En tout cas, je peux confirmer que la qualité varie beaucoup d'article en article et qu'il y a certains artices très médiocres qui craignent pas mal !!
Le Canard est peut-être un journal de vieux schnock mais j'en suis un aussi. Je le lis depuis plus de soixante ans. Je crois qu'il n'a aucun équivalent en France et, peut-être, dans le monde.
Il serait souhaitable de moderniser, démocratiser et clarifier son organisation et que ses mandarins passent la main progressivement aux nouvelles générations. J'aimerais que le journal se tourne un peu plus vers les nouvelles technologies. Je pense que le papier est condamné à plus ou moins long terme.
Je ne suis pas pour que ses dirigeants âgés partent à la retraite mais pour qu'ils délèguent leurs pouvoirs à des plus jeunes et leur lèguent leurs connaissances et carnets d'adresse.
Longue vie au Canard enchaîné !
Difficile d'apporter de la nuance, j'espère que je ne serai pas vilipendé parce que je vais donner un avis contraire.
Tout d'abord, je tien à féliciter Pauline Bock pour la qualité de son article et j'ai hâte de lire la suite !
Abonné au Canard et à ASI, je ne reconnais pas entièrement le Canard dans toutes les critiques qui lui sont faites dans nombre de commentaires...
Je n'ai pas l'impression qu'il y ait de moins en moins d'affaires qui "sortent" dans le Canard. Il est même parfois surprenant de voir que la Presse Nationale ne reprenne pas certaines révélations...
Exemple : l'affaire Bygmalion. D'abord sortie par le Canard, il a fallu attendre plusieurs mois, pour que Le Parisien en fasse la Une et c'est seulement à ce moment-là que toute la Presse l'a reprise.
Et ce genre de chose arrive fréquemment (l'affaire du trafic d'antiquités du Louvre, les nombreux pépins des centrales nucléaires en France, la montée en puissance du groupe Wagner en Afrique, etc.).
Je ne suis pas en train de défendre coûte que coûte le Canard, mais j'ai l'impression qu'on en profite pour "charger la barque".
Quand je lis "Plouf", "Conflits de Canard", et d'autres articles qui critiquent Pierre Bedier, le triangle Bolloré-Lagardere-Sarkozy ou encore le manque de sécurité des employés d'Amazon, je ne vois pas le côté réactionnaire de l'hebdomadaire.
Alors oui, il y a bien quelques articles - ceux de Hervé Martin, souvent anti-fonctionnaires ou anti-impôts, c'est selon l'humeur - ou la page "La mare aux canards" (qui n'apporte pas grand chose, je trouve), mais je ne cherche pas un journal à 100% d'accord avec moi (sinon je ne lirais plus ASI, étant en désaccord avec DS sur le nucléaire).
Donc, si le Canard a fait des choses illégales, qu'il soit poursuivi et reconnu coupable, et cela n'enlèvera pas, pour moi, sa crédibilité, j'ai presqu'envie de dire bien au contraire, car cela voudra dire que cela change au sein du journal (et dans le bon sens).
A la lecture de l'article, je me dis que le livre de Viollier aurait sans doute pu m'intéresser : dommage qu'il soit publié par une maison spécialisée dans la "pensée positive" [sic] et dont l'une des filiales (les éditions de l'Artillleur) fournit régulièrement des titres qui agrémentent la bibliothèque de l'honnête extrême-droite, comme (par exemple, le titre négationniste de Pìo Mola sur la guerre d'Espagne.
Je ne plaisante pas : l'identité d'une maison d'édition donne des informations (à l'occasion fausses comme, semble-t-il, dans le cas du livre de Viollier) sur ses publications.Lecteur depuis des années , j'observe une baisse de qualité des articles....je n'arrive pas à donner des exemples mais c'est un sentiment diffus je dirai.
Et puis la disparition de "coup de barre" a été un perte terrible pour le journal je pense.J'ai l'impression de lire des articles de plus en plus "réacs" et puis le journal a ses bouc émissaires ( Rousseau, Hidalgo,...). Je l'achète encore mais sans aucune conviction....
Ben apparement le canard aussi pourri par la tête ...Collégiale les amis ,collégiale , le seul problème de la collégialité c'est que tu peux difficilement magouiller , et une entreprise qui magouille pas un moment ou un autre dans ce système ....
Je suis impatient de lire le volet suivant tant je trouve qu'au contraire le Canard a bien géré l'entrée dans le XXIe.
Contrairement à ces titres/structures qui se sont rué sur le mirage de l'Internet, pour finalement se faire rincer par des pseudo agence de DAO refourgant des sites hideux et surtout pas entretenus donc illisibles au bout de quelques mois. Le Canard a su par cette sobriété (peut-être pas choisie) maintenir son rendez-vous vu mercredi et donc sa hype comme on dit en marqueteux.
Pour le reste rien à dire, une rédaction viellissante et tellement proche du pouvoir qu'elle finit par en partager la vision du monde… une ambiance de travail tellement dans l'air du temps qu'on s'étonne qu'elle n'ait pas explosé plus tôt.
Je continue de l'acheter pour les quelques plumes, les mots croisés et l'album de la comtesse mais, chose impensable il y a quelques années, je trouve qu'il fait surtout un très bon allume-feu.
Je ne lis plus le Canard Enchaîné depuis que je vote pour Fabien Rousseau de LFI. Il m'a ouvert les yeux : avant, je ne lisais que les dessins, comme tout le monde. Mais ce que les gens ne savent pas, c'est que malgré une soit-disant indépendance revendiquée, en fait, ils planquent plein de publicités cachées au milieu du journal, pour des bouquins et des pièces de théâtres. Je me suis senti trahi, et depuis, je bockotte le paulimpède.
Je m'étais laissé dire (il y a une vingtaine d'année, par le DG d'un grand quotidien régional) que les salaires des journalistes du canard étaient bien au-dessus de la moyenne de la profession.
Un constat qu'amèrement je partage tant je sentais que ca ne tournais pas rond à la lecture du palmipède depuis des années sans pour autant en connaître les raisons. Merci au Monde (notamment) d'avoir éclairci la tambouille interne et à @si de développer la chose.
Très curieux de lire la suite tant certains articles me sont resté en travers de la gorge. Vais-je pour autant arrêter de filer mon obole à un des rares papier encore indépendant de tout grand groupes et sans êtres enchainé à la publicité. Pour l'instant non en espérant un changement profond de la direction.
PS : découvrir que les jeunes journalistes sont autant payé qu'ailleurs m'hallucine tant cet avantage financier garantissait une certaine liberté pour leur travail
Merci pour cet article qui confirme mes intuitions. J'ai arrêté de lire le Canard, devenu ennuyeux qui a perdu de sa verve et de son mordant. Quant au positionnement idéologique : bien bourgeois et macroniste (mais cela revient au même) : refus de la contradiction, autoritariste et en mal d'imagination. Oui, effectivement, un journal de "vieux schnocks" !
Emplois fictifs... Est-ce qu'on ne peut pas faire le distingo entre l'emploi fictif de la femme d'Escaro et celui de Pénélope Fillon qui elle, était rémunérée avec de l'argent public et dont le mari était ou avait été député, ministre puis 1er ministre (donc à ce titre, aurait du être garant du respect des lois en matière de dépenses publiques et alors qu'il a toujours été artisan et partisan du saccage des services publics au nom du sacro-saint déficit) ?
Pour le reste de l'article : je dirais "Enfin !" Merci Pauline.
Le journal aura survécu à deux guerres, la censure, de multiples présidents... Mais finalement, comme pour beaucoup d'autres choses, ce sont les boomers qui ne veulent pas rendre la main qui vont finir par avoir sa peau.
Ah, enfin ! L'article de Pauline me soulage d'un poids qui me pesait sur la conscience : allais-je oui ou non cesser d' acheter ce Canard boiteux, un peu plus méconnaissable chaque mercredi ? Allais-je oui ou non abandonner cet hebdo qui m'irrite et me fâche alors que je l'ai dévoré avec plaisir si longtemps. Je sentais un malaise , en savoir la cause me déculpabilise, moi qui suis friande de presse libre. Donc , aux chiottes le Canard.
L'article, biaisé, aurait du mentionner qu'A. Escaro ne palpe évidemment plus le moindre fifrelin.
Escaro n'a que 94 ans !
Le Canard c'est un peu comme Charlie, je le feuillette rapidement pour voir s'il y a un bon dessin à glaner, éventuellement un article ou deux, au milieu de productions médiocres, la plupart du temps réactionnaires et surtout pas drôles du tout. Ça reste amusant de voir parfois les conflits larvés internes apparaître en filigrane, par exemple dans le Canard d'il y a 2 ou 3 semaines, un dessin se moquant de la focalisation médiatique sur Sandrine Rousseau malicieusement accolé à un article pitoyable sur... Sandrine Rousseau. Sur ce dernier point d'ailleurs : le Canard est vraiment devenu une publication anti-féministe de bas étage, l'âge et le sexe de ses journalistes ne seraient pas étrangers à cette tonalité à mon avis...
Bonjour, merci beaucoup pour votre commentaire et merci d'avoir lu! Les contenus réac et / ou anti-féministes seront largement évoqués dans le deuxième volet. Rendez-vous demain :)
Ne cherchez pas à postuler au"canard" , vous êtes grillée.
Merci de l'avoir desacralisé .
Pour Libé et Charlie, ce n'est même plus nécessaire.
Bonjour Pauline Bock. Trouver un écrit quelque-peu brocard dans un journal satirique qui a plus de 100 ans est un peu facile. Ça peut arriver, certes, mais ça n'en fait pas pour autant un journal "réac" ni "anti-féministe".
Mais plus grave, votre présent article laisse à penser qu'André Escaro aurait continué d'être rémunéré en même temps qu'Edith Escaro. Ce qui est évidemment totalement faux. Les dessins ont continué d'être conçus et publiés, et pour cela une seule rémunération a été versée.
Or, vous avez omis de préciser qu'André Escaro ne palpait plus le moindre fifrelin de la part du palmipède. Ce qui biaise fortement votre article, et nuit à votre crédibilité journalistique. Car dans le traitement d'une théorie d'un emploi fictif, l'information indéniable que le travail est effectif et qu'il n'y a en contre-partie qu'une seule rémunération, est certainement un élément important à apporter à vos lecteurs.
Probablement qu'une mise à jour de votre article serait une bonne idée.
Ce que dit Lindingre dans Blast vient en complément de cet article. 8000 balles mensuelles pour les gribouillis d'Escaro, face à ce que touchent les pigistes et dessinateurs, si c'est pas un emploi fictif, c'est en tout cas un écart de salaire indécent et difficile à justifier... Ça sent un peu l'entourloupe quelque part. Je vous invite à lire cette chronique (en lien dans l'article)
Escaro, c'est 70 ans de Canard Enchaîné. Lindingre 7. Escaro, c'est une dizaine de dessins par numéro ; Lindingre 1 et encore. Escaro, au même titre que Wozniak, est l'une des identités graphiques du Canard Enchaîné. Factuellement, objectivement, concrètement, ils ne jouent pas dans la même cour.
Et subjectivement, non plus. Escaro c'est une signature, une patte, un style. C'est tour à tour tendre, drôle, sensuel, épuré, original, renouvelé... Lindingre fait du sous-Charb en couleur même pas drôle, ou du sous-Cabu en noir et blanc sans talent. Même sans le comparer aux génies Escaro, Wozniak ou Cabu, Lindingre n'est clairement pas au niveau non plus des Delambre, Aurel, Potus, Pancho, Lefred Thouron, Mougey et j'en passe.
L'article de Blast ferait pleurer dans les chaumières, mais on attend avec hâte les tarifs de la PQR "dégauchis" au "jeune" dessinateur aigri.
Quel rapport entre vos goûts et la grille des salaires?
Outre les aspects objectifs d'ancienneté, et d'identité graphique, les goûts et les couleurs président au nombre de dessins publiés et donc des rémunérations des dessinateurs de presse. Et encore une fois, j'attends avec une grande impatience que Lindingre nous dise combien la PQR lui verse par dessin.
Celà ne changerait rien au fait que 8000 c'est plus de deux fois le seuil de richesse en France.
Et 135 millions de trésorerie, la garantie d'indépendance d'un vrai contre-pouvoir.
Pour être un contre pouvoir il faut avoir une idéologie différente du pouvoir.
Non. Moi je dirais qu'il faut surtout les moyens d'enquêter.
Il faut les deux. Si on a les moyens d'enquêter mais qu'on en a pas envie à quoi ça sert?
charlie, déjà oublié depuis très longtemps, même avant val, le canard ? par habitude et parce qu'il reste de moins en moins de ''bonnes lectures '' à part le diplo, siné mensuel et fakir, mais supportant de moins en moins les attaques contre mélenchon et la nupes en général, assez pro-israelien et sauf un petit encart en bas de page, très peu écologiste, une analyse qu'il était peut-être temps de faire
"un journal de vieux schnocks" ?
Le schnock désigne celui qui ne sait pas ce qu'il veut :
"le Hans de Schnockeloch tout ce qu'il veut il l'a
et ce qu'il a il n'en veut pas , et ce qu'il veut il ne l'a pas..."
Est-le cas au canard enchaîné ?
Le Canard enchaîné n'est plus que l'ombre de ce qu'il a été. Fidèle lecteur pendant de nombreuses années , j'ai abandonné sa lecture il y a une bonne dizaine d'années. Peut être l'arrivée de nombreux journalistes de Libération ? Ce journal s'est "normalisé ", un peu la même trajectoire que le PS, atlantiste, bourgeois impitoyable avec la gauche, particulièrement avec Melenchon et les insoumis.
En fait il s'est embourgeoisé comme toute la presse. Il ne vit que grâce à quelques coups comme l'affaire Fillon.
Grandeur et décadence d'un titre qui était l'honneur de la presse écrite.