Commentaires
Le gouvernement rame pour sauver la riposte graduée
C'est ce qu'on appelle une gifle. Lundi, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a adressé une fin de non recevoir à Nicolas Sarkozy. Le président français lui avait demandé officiellement de rejeter un amendement du Parlement européen bien embarrassant pour le gouvernement français : il rendait de facto caduque la "riposte graduée", qu'il tente d'imposer depuis des mois pour sanctionner les internautes indélicats vis-à-vis des droits d'auteur.
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Derniers commentaires
L'exemple nous a ete donne en debut du mois par le musicien Trent Reznor ( leader du groupe Nine Inch Nails ).
Il poste un message sur son site qui s'intitule : Votre cadeau, et il explique :
( en gros et en vitesse : )
" L'internet nous reserve bien des surprises ces temps.
J'ai ete contacte par un mysterieux groupe subversif qui a, D'UNE MANIERE OU D'UNE AUTRE ( les majuscules sont utilisees par Trent Reznor, afin de bien faire comprendre qu'il n'y a pas 36 solutions possibles ;-) ) reussi a obtenir un 400 Gigas ( oui Gigas ) d'images non montee, non corrigees et de parfaite qualite HD, filmees lors de trois concerts differents.
Voici le lien, et je parie que des fans entreprenants vont bien etre capable de monter quelquechose de tres "cool" "
Il faut savoir que Reznor a ete un des tout premiers ( apres les experiementations notoire de gens comme Prince et David Bowie tout de meme ), a balance les maisons de productions, et faire passer tout directement par son site :
Lorsqu'il a vu par exemple le prix auquel etait vendu son album, il y a quelques annees, il l'a offert en dowload gratuit le soir meme
Voici le lien pour ceux qui seraient interesses ( mais bon 400 Gigas quand meme ( et bitTorrent necessaire ) )
Ici pour les 400 Gb
Et puis pour ceux qui ne connaitraient pas encore l'excellent NIN, voici toujours sur son site, un lien vers quelques videos :
les videos par ici
Il poste un message sur son site qui s'intitule : Votre cadeau, et il explique :
( en gros et en vitesse : )
" L'internet nous reserve bien des surprises ces temps.
J'ai ete contacte par un mysterieux groupe subversif qui a, D'UNE MANIERE OU D'UNE AUTRE ( les majuscules sont utilisees par Trent Reznor, afin de bien faire comprendre qu'il n'y a pas 36 solutions possibles ;-) ) reussi a obtenir un 400 Gigas ( oui Gigas ) d'images non montee, non corrigees et de parfaite qualite HD, filmees lors de trois concerts differents.
Voici le lien, et je parie que des fans entreprenants vont bien etre capable de monter quelquechose de tres "cool" "
Il faut savoir que Reznor a ete un des tout premiers ( apres les experiementations notoire de gens comme Prince et David Bowie tout de meme ), a balance les maisons de productions, et faire passer tout directement par son site :
Lorsqu'il a vu par exemple le prix auquel etait vendu son album, il y a quelques annees, il l'a offert en dowload gratuit le soir meme
Voici le lien pour ceux qui seraient interesses ( mais bon 400 Gigas quand meme ( et bitTorrent necessaire ) )
Ici pour les 400 Gb
Et puis pour ceux qui ne connaitraient pas encore l'excellent NIN, voici toujours sur son site, un lien vers quelques videos :
les videos par ici
ce qui est mauvais pour Not'gondolier des couloirs est bon pour nous, non ?
Mince, rigolez pas c'est grave.
Bientôt Pascal Nègre va être au chômage et comme il n'aura plus assez d'argent à consacrer à ses loisirs ils se retrouvera à télécharger de la musique illégalement.
Bienvenu dans un club en constante augmentation de son effectif Pascal.
Bientôt Pascal Nègre va être au chômage et comme il n'aura plus assez d'argent à consacrer à ses loisirs ils se retrouvera à télécharger de la musique illégalement.
Bienvenu dans un club en constante augmentation de son effectif Pascal.
Pour compléter l'information:
Viviane Reding la commissaire européenne dont Nicolas Sarkozy sollicitait l'engagement personnel pour faire retirer l'amendement 138, qui n'a pourtant jamais été une opposante au principe de la riposte graduée, suite à cette intervention, vient d'annuler sa venue aux Rencontres de Dijon 2008 de la société des Auteurs Réalisateurs Producteurs, qui font pression auprès du président de la république pour l'adoption de la riposte graduée. Sa lettre qui justifie son absence à ces rencontres (publié par Libération http://www.ecrans.fr/Risposte-graduee-Reding-a-la,5376.html) est une énième claque à tout les défenseurs de ce projet de loi dangereux, en plus d'être techniquement inapplicable et inefficace économiquement, au regard des objectifs qu'il affiche.
Viviane Reding la commissaire européenne dont Nicolas Sarkozy sollicitait l'engagement personnel pour faire retirer l'amendement 138, qui n'a pourtant jamais été une opposante au principe de la riposte graduée, suite à cette intervention, vient d'annuler sa venue aux Rencontres de Dijon 2008 de la société des Auteurs Réalisateurs Producteurs, qui font pression auprès du président de la république pour l'adoption de la riposte graduée. Sa lettre qui justifie son absence à ces rencontres (publié par Libération http://www.ecrans.fr/Risposte-graduee-Reding-a-la,5376.html) est une énième claque à tout les défenseurs de ce projet de loi dangereux, en plus d'être techniquement inapplicable et inefficace économiquement, au regard des objectifs qu'il affiche.
Personne n'a l'air de s'émouvoir de ce qui me parait moi le plus scandaleux : qu'un type, tout président Français qu'il soit, se permette de demander à ce qu'on retire un amendement voté par les neuf dixièmes du Parlement Européen.
Ça sert à quoi alors d'élire des députés européens si on se fout de ce qu'ils votent ?
Après ça, on va dépenser du fric dans des campagnes de pub pour expliquer aux gens qu'il faut s'inscrire sur les listes électorales et aller voter.
Le monde ne tourne décidément plus rond ...
PatriceNoDRM
Ça sert à quoi alors d'élire des députés européens si on se fout de ce qu'ils votent ?
Après ça, on va dépenser du fric dans des campagnes de pub pour expliquer aux gens qu'il faut s'inscrire sur les listes électorales et aller voter.
Le monde ne tourne décidément plus rond ...
PatriceNoDRM
Petit détail qui fait le charme du Parlement européen : Il n'existe pas de groupe des Verts allemands au Parlement européen car les groupes politiques y sont transnationaux.
Voler : Prendre, s'approprier quelque chose qui est le bien d'autrui par la ruse ou par la force (définition du Larousse).
Rien à voir avec "partager", donc.
Plus sérieusement, ce que je trouve vraiment dérangeant dans cette histoire, c'est le fait qu'on induise de la légitimité dans le fait d'espionner les activités des internautes.
En quoi est-ce plus légitime de prendre les gens en flagrant délit de téléchargement, qu'en flagrant délit, disons, d'échange de CD et autres DVD par courrier postal ?
Pour autant, devrait-on autoriser la fouille du courrier postal (et bien entendu, obliger La Poste à le faire elle-même, quitte à augmenter le prix du timbre)...
Devrait-on autoriser les maisons de disques à procéder à des contrôles surprises chez les particuliers, histoire de voir s'ils n'auraient pas quelques CD gravés qui trainent, bourrés jusqu'à la gueule de MP3 illicites ?
Devrait-on procéder, dans la rue, à des contrôles-surprise du contenu des lecteurs MP3 des passants ? On en trouverait du contenu piraté, pourtant !
Non, ça, ça ne serait pas acceptable... Et puis, "lémédias" seraient obligés d'en parler... Alors que les petites histoires d'internet, ma foi...
Sur les sites d'informations, faut aller creuser dans la rubrique "technologie" pour entendre parler de "riposte graduée", ça ne fait pas de vague, le grand public n'est pas vraiment au courant et s'en fout (et risque de moins s'en foutre quand on va lui couper internet et le téléphone, mais ça c'est une autre histoire)...
Et donc, en vertu de quoi part-on du principe que, du moment que ça se passe sur internet, le flicage est normal et légitime ?
Pourquoi profiter du fait qu'on est sur une nouvelle technologie pour inventer des règles contraires à l'esprit même de la république (Liberté, Égalité, Fraternité, tout ça...) ???
Parce que cette technologie permet de faire de façon discrète ce que nos certains rêveraient de pouvoir faire dans "la vie réelle" ; perquisitions, fouilles au corps, interception des courriers postaux, etc. ?
Ca ne vous rappelle pas un roman de George Orwell ? :-(
Le pire c'est le silence radio qui entoure ces histoires, ces magouilles, ces coups de canifs dans le contrat, qui sont pourtant gravissimes.
Faites le test, demandez autour de vous ce qu'on risque à télécharger des fichiers sur internet... Même dans une boîte de services en informatique, réservoir de "geeks" s'il en est, vous aurez du mal à trouver un début de réponse.
Les gens n'ont aucune idée de ce qui se trame derrière leur dos.
C'est normal, on ne leur en parle pas.
Sauf ici, ok, mais ici on est dans notre petit club très fermé d'internautes avides d'information, ce n'est pas très représentatif...
Rien à voir avec "partager", donc.
Plus sérieusement, ce que je trouve vraiment dérangeant dans cette histoire, c'est le fait qu'on induise de la légitimité dans le fait d'espionner les activités des internautes.
En quoi est-ce plus légitime de prendre les gens en flagrant délit de téléchargement, qu'en flagrant délit, disons, d'échange de CD et autres DVD par courrier postal ?
Pour autant, devrait-on autoriser la fouille du courrier postal (et bien entendu, obliger La Poste à le faire elle-même, quitte à augmenter le prix du timbre)...
Devrait-on autoriser les maisons de disques à procéder à des contrôles surprises chez les particuliers, histoire de voir s'ils n'auraient pas quelques CD gravés qui trainent, bourrés jusqu'à la gueule de MP3 illicites ?
Devrait-on procéder, dans la rue, à des contrôles-surprise du contenu des lecteurs MP3 des passants ? On en trouverait du contenu piraté, pourtant !
Non, ça, ça ne serait pas acceptable... Et puis, "lémédias" seraient obligés d'en parler... Alors que les petites histoires d'internet, ma foi...
Sur les sites d'informations, faut aller creuser dans la rubrique "technologie" pour entendre parler de "riposte graduée", ça ne fait pas de vague, le grand public n'est pas vraiment au courant et s'en fout (et risque de moins s'en foutre quand on va lui couper internet et le téléphone, mais ça c'est une autre histoire)...
Et donc, en vertu de quoi part-on du principe que, du moment que ça se passe sur internet, le flicage est normal et légitime ?
Pourquoi profiter du fait qu'on est sur une nouvelle technologie pour inventer des règles contraires à l'esprit même de la république (Liberté, Égalité, Fraternité, tout ça...) ???
Parce que cette technologie permet de faire de façon discrète ce que nos certains rêveraient de pouvoir faire dans "la vie réelle" ; perquisitions, fouilles au corps, interception des courriers postaux, etc. ?
Ca ne vous rappelle pas un roman de George Orwell ? :-(
Le pire c'est le silence radio qui entoure ces histoires, ces magouilles, ces coups de canifs dans le contrat, qui sont pourtant gravissimes.
Faites le test, demandez autour de vous ce qu'on risque à télécharger des fichiers sur internet... Même dans une boîte de services en informatique, réservoir de "geeks" s'il en est, vous aurez du mal à trouver un début de réponse.
Les gens n'ont aucune idée de ce qui se trame derrière leur dos.
C'est normal, on ne leur en parle pas.
Sauf ici, ok, mais ici on est dans notre petit club très fermé d'internautes avides d'information, ce n'est pas très représentatif...
Cette Europe fait reculer les souverainetés. Les décisions qui nous concernent sont prises à l'exterieur de nos frontières . Le président de la république contraint de consulter Bruxelles pour légiferer en France . L'état français existe-t-il encore?
Ce qui me frappe c'est qu'il y a de plus en plus de personnes qui ne semblent plus prendre conscience de ce que peut être un vol (sauf peut-être le jour où elles en sont victimes).
En plus, sur i-télé, j'ai vu une députée de la République qui ne prenait pas conscience de cela non plus, elle ne cessait de parler de XXIè siècle et de progrès techniques mais jamais de vol : si les progrès techniques permettent plus facilement d'ouvrir les coffre forts, ce n'est pas pour autant une raison de le légaliser tout de même.
Depuis plusieurs années, je suis frappé par cette non-conscience chez les internautes (je ne parle pas encore de sanctions mais de prises de conscience : si on photocopie un livre, ce sera quand même un vol !) et j'ai pu une fois assister une assertion d'un internaute selon laquelle si une photo est présente sur un site internet alors on pourra la prendre et l'utiliser comme on veut !
Et cela n'est qu'une illustration de l'évolution qu'on considère comme normale mais que je considère comme anormale de la société. Dans une société que je considère comme normale, les gens "normalement" n'ont pas à fermer à clé la porte de leur logement ou de leur voiture car "normalement" les autres personnes ne devraient pas y pénétrer.
Personnellement, il fut un temps où je ne fermais pas à la clé ma cave, et là un jour, j'apprenais par un locataire que son propriétaire lui disait que cette cave là (la mienne) n'était à personne et donc qu'il pouvait y mettre ce qu'il voulait !!!
Si chacun prend conscience de respecter les biens d'autrui ce sera une avancée vers ce que je considère comme une société "normale".
Il y a certes des gens qui en sont conscients mais le font quand même (peut-être par obligation, peut-être par plaisir, ... etc...) et puis d'autre (peut-être pire ?) n'en sont même pas conscients.
(Evidemment, s'il est bien mentionné que les produits intéressés sont à disposition de tout le monde (cas de certains logiciels (par exemple chez www.framasoft.fr) où certaines (pas toutes) photos mises sur Internet) alors il n'y aura pas vol.
En plus, sur i-télé, j'ai vu une députée de la République qui ne prenait pas conscience de cela non plus, elle ne cessait de parler de XXIè siècle et de progrès techniques mais jamais de vol : si les progrès techniques permettent plus facilement d'ouvrir les coffre forts, ce n'est pas pour autant une raison de le légaliser tout de même.
Depuis plusieurs années, je suis frappé par cette non-conscience chez les internautes (je ne parle pas encore de sanctions mais de prises de conscience : si on photocopie un livre, ce sera quand même un vol !) et j'ai pu une fois assister une assertion d'un internaute selon laquelle si une photo est présente sur un site internet alors on pourra la prendre et l'utiliser comme on veut !
Et cela n'est qu'une illustration de l'évolution qu'on considère comme normale mais que je considère comme anormale de la société. Dans une société que je considère comme normale, les gens "normalement" n'ont pas à fermer à clé la porte de leur logement ou de leur voiture car "normalement" les autres personnes ne devraient pas y pénétrer.
Personnellement, il fut un temps où je ne fermais pas à la clé ma cave, et là un jour, j'apprenais par un locataire que son propriétaire lui disait que cette cave là (la mienne) n'était à personne et donc qu'il pouvait y mettre ce qu'il voulait !!!
Si chacun prend conscience de respecter les biens d'autrui ce sera une avancée vers ce que je considère comme une société "normale".
Il y a certes des gens qui en sont conscients mais le font quand même (peut-être par obligation, peut-être par plaisir, ... etc...) et puis d'autre (peut-être pire ?) n'en sont même pas conscients.
(Evidemment, s'il est bien mentionné que les produits intéressés sont à disposition de tout le monde (cas de certains logiciels (par exemple chez www.framasoft.fr) où certaines (pas toutes) photos mises sur Internet) alors il n'y aura pas vol.
Ben moi non plus, ça ne me choque pas cette mesure... Parce qu'elle ne pourra pas être appliquée. :-)
Pour la plupart des gens, coupure d'internet signifie aussi coupure de téléphone et de télé. Je doute qu'on coupe le téléphone aux milliers de français qui téléchargent. Si Internet n'est pas considéré comme un droit fondamental, le téléphone est une nécessité. Je me demande même comment ils ont pu lancer une idée si stupide. ( On commence à être habitués, remarquez )
De plus, comme l'a fait remarquer quelqu'un plus haut, le P2P n'a pas attendu Albanel pour évoluer dans le cryptage des données transmises ou reçues... Comme nombre " d'idées " de ce gouvernement, celle-ci a été lancée sans concertation avec quiconque pour s'assurer de sa faisabilité technique... ( Ah si, ils se sont concertés avec les majors quand même )
Personnellement, je suis gros consommateur de films en tout genre et je dois admettre que je me refuse à payer 20 euros pour un DVD ou 8 euros pour une place de cinéma alors que le film a de grandes chances d'être décevant ( croyez-moi, y a du déchet ).
En plus, sans parler des films récents, on fait comment pour trouver légalement un film qui a 15 ou 20 ans ? ( certains me diront d'écrire a la maison de production, mais j'ai pas que ça à faire. )
En bref, je n'ai pas l'impression de léser quiconque en téléchargeant et surtout pas les multinationales de la production qui s'engraissent là-dessus depuis trop longtemps. Pour les artistes, c'est différent, mais un acteur payé 20 millions de dollars pour un film peut bien me faire une petite faveur, non ?
Et comme nombre de mes semblables, si je ne pouvais plus télécharger, je n'irais pas pour autant au cinéma, ni n'achèterais de DVD ( pas les moyens )
Pour la plupart des gens, coupure d'internet signifie aussi coupure de téléphone et de télé. Je doute qu'on coupe le téléphone aux milliers de français qui téléchargent. Si Internet n'est pas considéré comme un droit fondamental, le téléphone est une nécessité. Je me demande même comment ils ont pu lancer une idée si stupide. ( On commence à être habitués, remarquez )
De plus, comme l'a fait remarquer quelqu'un plus haut, le P2P n'a pas attendu Albanel pour évoluer dans le cryptage des données transmises ou reçues... Comme nombre " d'idées " de ce gouvernement, celle-ci a été lancée sans concertation avec quiconque pour s'assurer de sa faisabilité technique... ( Ah si, ils se sont concertés avec les majors quand même )
Personnellement, je suis gros consommateur de films en tout genre et je dois admettre que je me refuse à payer 20 euros pour un DVD ou 8 euros pour une place de cinéma alors que le film a de grandes chances d'être décevant ( croyez-moi, y a du déchet ).
En plus, sans parler des films récents, on fait comment pour trouver légalement un film qui a 15 ou 20 ans ? ( certains me diront d'écrire a la maison de production, mais j'ai pas que ça à faire. )
En bref, je n'ai pas l'impression de léser quiconque en téléchargeant et surtout pas les multinationales de la production qui s'engraissent là-dessus depuis trop longtemps. Pour les artistes, c'est différent, mais un acteur payé 20 millions de dollars pour un film peut bien me faire une petite faveur, non ?
Et comme nombre de mes semblables, si je ne pouvais plus télécharger, je n'irais pas pour autant au cinéma, ni n'achèterais de DVD ( pas les moyens )
et prévoit de sanctionner de façon progressive les internautes téléchargeant illégalement sur internet
C'est très mal connaître cette loi. Elle ne vise pas les pirates mais les propriétaires de la ligne internet pas forcement pirate lui même, cette loi institue le délit de "non protection de ligne" que ce soit contre les gens en interne (famille, amis, utilisateur authorisé de votre ligne) ou externe (voisin abusant de votre wifi, et autre piratain bidouillant les multiples chevaux de troie que la majorité de la population héberge à leur insu).
Pour être franc, je ne vois rien de choquant en cette fameuse « riposte graduée ».
Hadopi est pour ainsi dire le bras armé d'Edvige, le deuxième outil rêvé d'un état totalitaire, dans l'absolu, la loi permet de mettre en tôle à peut prés n'importe qui pour peu qu'on lui fasse télécharger le dernier album de la starac à son insu, chose qui ne pose pas de problème techniquement - c'est très pratique vu qu'on ne peut pas prouver son innocence, l'acte de hacking ne laissant pas de trace (merci la présomption d'innocence). Ha oui, ce que ne vous dit pas le ministre de la culture c'est 2 chose :
- hadopi ne se subtitue pas à la loi contre la contre-façon (celle utilisée aujourd'hui contre les pirates informatique - 5ans de prison 300k€ d'amende, de souvenir - dont le pirate sera forcement mis en examen, une institution ayant l'obligation de délation quand elle reconnait un crime ou délit).
- devant l'échec technique de la loi (changement du réseau vers un mode chiffré) à n'en pas douter, la loi en elle même se durcira et ne se contentera plus de vous couper la ligne (technique bien française), ce qui pour quelque chose qui se passe de la justice pour fonctionner (un des multiples "problèmes" de la loi) est plus qu'alarmant.
D'un autre coté, le piratage n'a aucun soucis à se faire quant à sa survie, les contre mesure technique au filtrage mis en place mettrons 6 mois maximum à se mettre en place, les citoyens ont en revanche beaucoup plus de soucis a se faire quant à leurs libertés, car la loi reste et c'est l'outil le plus dangereux que puisse mettre en place une "démocratie", je doute d'ailleurs que l'on puisse vraiment parler de démocratie une fois la loi passée.
Qu'on se le dise cette loi n'est pas pour protégé les major du piratage, mais pour protéger le gouvernement contre sa population.
on entend a tout va que l'artiste devrait gagner son pain sur scène...
C'est ce qu'ils font déjà, vu les renversement minable sur les ventes de CD, s'ils vivaient de ça les disques de platine serait à peine smicard.. °__°
De quel droit, justement, imposerions nous un système à l'artiste. N'a t'il pas le droit lui aussi de faire protéger son oeuvre ?
Il faut revenir sur terre, ce n'est pas en "protégeant" son oeuvre qu'on la vend mieux, au contraire - plus une oeuvre est connue mieux elle se vend, c'est du marketing de base - certains artistes commencent à le comprendre, et se désengage de plus en plus des maison de disque pour s'auto-produire, internet le permet, ils gagnent plus d'argent tout en diffusant gratuitement leur musique. Ce n'est pas un mythe, l'alternative de modèle économique existe déjà et fonctionne. Si les artistes ont quelque chose qui nuise à leur droit et leur revenue, c'est les majors, pas leurs fans ! D'ailleurs, Hadopi protège les majors, pas les artistes.
Oui, mais ça pose un énorme problème. La licence globale profiterait à la majorité des artistes et non pas seulement aux milliardaires du disque, les Goldmann, Barbelivien, etc. Et ça, c'est insupportable.
Hadopi ne profite à aucun artiste même goldman, mais c'est pourtant cette méthode que le gouvernement choisit... D'autre part la licence global au lieu de rémunéré bêtement des gens, peut servir a financer les réseaux artistiques en France qui en ont bien besoin, la ce serait profitable à tout le monde.
Enfin j'aimerais vraiment que les gens comprennent que l'art ne dépend de toute façon d'aucune industrie et modèle économique, que l'inverse est vrai, et que si ces derniers s'écroulent, l'art restera. On ne peut pas tuer la création, et je trouve d'une hypocrisie malsaine et d'une pédence démesurée qu'une industrie puisse dire le contraire, rien que pour ça, elle ne mérite ni respect ni survie.
C'est très mal connaître cette loi. Elle ne vise pas les pirates mais les propriétaires de la ligne internet pas forcement pirate lui même, cette loi institue le délit de "non protection de ligne" que ce soit contre les gens en interne (famille, amis, utilisateur authorisé de votre ligne) ou externe (voisin abusant de votre wifi, et autre piratain bidouillant les multiples chevaux de troie que la majorité de la population héberge à leur insu).
Pour être franc, je ne vois rien de choquant en cette fameuse « riposte graduée ».
Hadopi est pour ainsi dire le bras armé d'Edvige, le deuxième outil rêvé d'un état totalitaire, dans l'absolu, la loi permet de mettre en tôle à peut prés n'importe qui pour peu qu'on lui fasse télécharger le dernier album de la starac à son insu, chose qui ne pose pas de problème techniquement - c'est très pratique vu qu'on ne peut pas prouver son innocence, l'acte de hacking ne laissant pas de trace (merci la présomption d'innocence). Ha oui, ce que ne vous dit pas le ministre de la culture c'est 2 chose :
- hadopi ne se subtitue pas à la loi contre la contre-façon (celle utilisée aujourd'hui contre les pirates informatique - 5ans de prison 300k€ d'amende, de souvenir - dont le pirate sera forcement mis en examen, une institution ayant l'obligation de délation quand elle reconnait un crime ou délit).
- devant l'échec technique de la loi (changement du réseau vers un mode chiffré) à n'en pas douter, la loi en elle même se durcira et ne se contentera plus de vous couper la ligne (technique bien française), ce qui pour quelque chose qui se passe de la justice pour fonctionner (un des multiples "problèmes" de la loi) est plus qu'alarmant.
D'un autre coté, le piratage n'a aucun soucis à se faire quant à sa survie, les contre mesure technique au filtrage mis en place mettrons 6 mois maximum à se mettre en place, les citoyens ont en revanche beaucoup plus de soucis a se faire quant à leurs libertés, car la loi reste et c'est l'outil le plus dangereux que puisse mettre en place une "démocratie", je doute d'ailleurs que l'on puisse vraiment parler de démocratie une fois la loi passée.
Qu'on se le dise cette loi n'est pas pour protégé les major du piratage, mais pour protéger le gouvernement contre sa population.
on entend a tout va que l'artiste devrait gagner son pain sur scène...
C'est ce qu'ils font déjà, vu les renversement minable sur les ventes de CD, s'ils vivaient de ça les disques de platine serait à peine smicard.. °__°
De quel droit, justement, imposerions nous un système à l'artiste. N'a t'il pas le droit lui aussi de faire protéger son oeuvre ?
Il faut revenir sur terre, ce n'est pas en "protégeant" son oeuvre qu'on la vend mieux, au contraire - plus une oeuvre est connue mieux elle se vend, c'est du marketing de base - certains artistes commencent à le comprendre, et se désengage de plus en plus des maison de disque pour s'auto-produire, internet le permet, ils gagnent plus d'argent tout en diffusant gratuitement leur musique. Ce n'est pas un mythe, l'alternative de modèle économique existe déjà et fonctionne. Si les artistes ont quelque chose qui nuise à leur droit et leur revenue, c'est les majors, pas leurs fans ! D'ailleurs, Hadopi protège les majors, pas les artistes.
Oui, mais ça pose un énorme problème. La licence globale profiterait à la majorité des artistes et non pas seulement aux milliardaires du disque, les Goldmann, Barbelivien, etc. Et ça, c'est insupportable.
Hadopi ne profite à aucun artiste même goldman, mais c'est pourtant cette méthode que le gouvernement choisit... D'autre part la licence global au lieu de rémunéré bêtement des gens, peut servir a financer les réseaux artistiques en France qui en ont bien besoin, la ce serait profitable à tout le monde.
Enfin j'aimerais vraiment que les gens comprennent que l'art ne dépend de toute façon d'aucune industrie et modèle économique, que l'inverse est vrai, et que si ces derniers s'écroulent, l'art restera. On ne peut pas tuer la création, et je trouve d'une hypocrisie malsaine et d'une pédence démesurée qu'une industrie puisse dire le contraire, rien que pour ça, elle ne mérite ni respect ni survie.
"Rédigé par le socialiste français Guy Bono et par Daniel Cohn-Bendit (qui siège au groupe des Verts allemands), le texte, désormais connu comme "l'amendement 138", a été voté par 88 % des députés européens présents."
Il n'y a pas de 'groupe des Verts allemands" au Parlement Europeen. Daniel Cohn-Bendit est bien elu en Allemagne mais il siege au groupe des Verts (ou pour etre tout a fait corect au Groupe des Verts/Alliance libre européenne). Il n'y a pas de groupe national au Parlement Europeen.
Il n'y a pas de 'groupe des Verts allemands" au Parlement Europeen. Daniel Cohn-Bendit est bien elu en Allemagne mais il siege au groupe des Verts (ou pour etre tout a fait corect au Groupe des Verts/Alliance libre européenne). Il n'y a pas de groupe national au Parlement Europeen.
"(...)un juste équilibre entre plusieurs droits fondamentaux, à savoir le droit du respect de la vie privée, le droit de la propriété, et le droit à la liberté d'information et d'expression" Tout ce que Sarkozy adore...
Où l'on s'aperçoit que le "piratage" ne nuit pas toujours (jamais?) aux piratés:
Portrait du pirate en conservateur de bibliothèque
Par Joël Faucilhon le samedi, octobre 4 2008, 15:01
(...)Je ne vais pas parler de la musique ou du cinéma, je vais me contenter de parler des contenus textes et images. Et là, la surprise est immense : certains catalogues d'éditeurs sont totalement mis à la disposition des internautes. C'est le cas, tout particulièrement, pour les ouvrages scientifiques et techniques. Ainsi, il est très facile de rapatrier en quelques heures sur son disque dur l'ensemble ou presque du catalogue des éditions O'Reilly, un éditeur particulièrement réputé, spécialisé aux États-Unis et en Europe dans la publication de livres techniques. À portée de clics et en quelques heures, c'est près de quatre cent livres de cet éditeur que l'on peut voir apparaître sur son écran d'ordinateur.
À partir de ce moment-là, le doute apparaît à l'esprit : comment les éditions O'Reilly arrivent-elles encore à vendre des livres, puisque certains, tels que Denis Olivennes, auteur du rapport éponyme, nous apprennent que la piraterie est responsable de la crise actuelle, en ce qui concerne l'industrie musicale et cinématographique ? Si l'on suit le cheminement de la pensée de Denis Olivennes, les éditions O'Reilly, piratées de manière massive, auraient déjà du déposer le bilan. Or, ce n'est pas le cas. Pire encore, le fondateur des éditions O'Reilly, le très respecté Tim O'Reilly, inventeur de la célèbre formule « Web 2.0 », affirme depuis quatre ans que la piraterie, en ce qui concerne ses livres, n'est pas un problème, et parfois même représente un vecteur de vente de livres physiques (voir le lien suivant, un article qui a fait sensation au moment de sa parution, pour plus de détails : http://www.openp2p.com/pub/a/p2p/2002/12/11/piracy.html).
Apparemment, le lien qui paraît évident aux yeux de certains, entre la piraterie et la crise des industries dont la dématérialisation est rendue possible, n'est pas si évident.(...)
Et de toute façon les alternatives à la mule existe déjà:
http://icietmaintenant.fr/SMF/index.php?topic=2990.0
http://fr.wikipedia.org/wiki/ANts_P2P
http://fr.wikipedia.org/wiki/Freenet
Portrait du pirate en conservateur de bibliothèque
Par Joël Faucilhon le samedi, octobre 4 2008, 15:01
(...)Je ne vais pas parler de la musique ou du cinéma, je vais me contenter de parler des contenus textes et images. Et là, la surprise est immense : certains catalogues d'éditeurs sont totalement mis à la disposition des internautes. C'est le cas, tout particulièrement, pour les ouvrages scientifiques et techniques. Ainsi, il est très facile de rapatrier en quelques heures sur son disque dur l'ensemble ou presque du catalogue des éditions O'Reilly, un éditeur particulièrement réputé, spécialisé aux États-Unis et en Europe dans la publication de livres techniques. À portée de clics et en quelques heures, c'est près de quatre cent livres de cet éditeur que l'on peut voir apparaître sur son écran d'ordinateur.
À partir de ce moment-là, le doute apparaît à l'esprit : comment les éditions O'Reilly arrivent-elles encore à vendre des livres, puisque certains, tels que Denis Olivennes, auteur du rapport éponyme, nous apprennent que la piraterie est responsable de la crise actuelle, en ce qui concerne l'industrie musicale et cinématographique ? Si l'on suit le cheminement de la pensée de Denis Olivennes, les éditions O'Reilly, piratées de manière massive, auraient déjà du déposer le bilan. Or, ce n'est pas le cas. Pire encore, le fondateur des éditions O'Reilly, le très respecté Tim O'Reilly, inventeur de la célèbre formule « Web 2.0 », affirme depuis quatre ans que la piraterie, en ce qui concerne ses livres, n'est pas un problème, et parfois même représente un vecteur de vente de livres physiques (voir le lien suivant, un article qui a fait sensation au moment de sa parution, pour plus de détails : http://www.openp2p.com/pub/a/p2p/2002/12/11/piracy.html).
Apparemment, le lien qui paraît évident aux yeux de certains, entre la piraterie et la crise des industries dont la dématérialisation est rendue possible, n'est pas si évident.(...)
Et de toute façon les alternatives à la mule existe déjà:
http://icietmaintenant.fr/SMF/index.php?topic=2990.0
http://fr.wikipedia.org/wiki/ANts_P2P
http://fr.wikipedia.org/wiki/Freenet
je suis sidéré par la légèreté avec laquelle on semble prêt à accepter de renoncer à nos libertés simplement parce que quelques réactionnaires aux services de Majors (qui en sont là parce qu'elles ont refusé leur monde) leur expliquent que c'est soit leur loi liberticide soit le vol...
Mais enfin ! il y a mille alternatives ! Le monde n'est pas en noir ou blanc contrairement à ce que voudraient nous faire croire Sarkozy ou Bush !
Quand même ! il s'agit de libertés publiques ! Il s'agit de fichage ! il s'agit de pouvoir démeusuré donné à des entités privées !
En plus hadopi est complètement obsolète, inutile pour ce qu'elle vise. Elle n'est en réalité qu'un moyen de ficher, de controler, de manipuler par la crainte. Même l'europe s'en rend compte ! et voilà les bon petits neo-soldat du sarkozysme (dans les médias rappellons qu'Olivennes en est à l'origine et que Rotschild, ami de Sarkozy et proprio de Libération a transformé Libé en caisse de résonnance pro-riposte gradué pour leurs amis les artistes milliardaires qui veulent pour être les seuls bénéficiaires de cette loi quitte à diminuer nos libértés) voilà donc les bon neo-soldat du sarkozysme qui nous vendent une regression de plus.
Ne tombez pas dans le panneau.
Posez vous des questions : que devient la présomption d'innocence ?
que fait on des fichiers qui les controle ?
que faire en cas de partage de FAI ?
etc. etc.
Mais enfin ! il y a mille alternatives ! Le monde n'est pas en noir ou blanc contrairement à ce que voudraient nous faire croire Sarkozy ou Bush !
Quand même ! il s'agit de libertés publiques ! Il s'agit de fichage ! il s'agit de pouvoir démeusuré donné à des entités privées !
En plus hadopi est complètement obsolète, inutile pour ce qu'elle vise. Elle n'est en réalité qu'un moyen de ficher, de controler, de manipuler par la crainte. Même l'europe s'en rend compte ! et voilà les bon petits neo-soldat du sarkozysme (dans les médias rappellons qu'Olivennes en est à l'origine et que Rotschild, ami de Sarkozy et proprio de Libération a transformé Libé en caisse de résonnance pro-riposte gradué pour leurs amis les artistes milliardaires qui veulent pour être les seuls bénéficiaires de cette loi quitte à diminuer nos libértés) voilà donc les bon neo-soldat du sarkozysme qui nous vendent une regression de plus.
Ne tombez pas dans le panneau.
Posez vous des questions : que devient la présomption d'innocence ?
que fait on des fichiers qui les controle ?
que faire en cas de partage de FAI ?
etc. etc.
Sur le sujet, je vous invite à lire un article sur Ecrans.fr (de Libé) qui donne la parole à un petit label parisien.
Pour être franc, je ne vois rien de choquant en cette fameuse « riposte graduée ».
Anthony [blog à part]
Pour être franc, je ne vois rien de choquant en cette fameuse « riposte graduée ».
Anthony [blog à part]
Moi non plus. Mais dans le domaine, m'est avis que les voleurs courent plus vite que le gendarme.
Pour être franc, je ne vois rien de choquant en cette fameuse « riposte graduée ».
Le projet de loi pose 4 soucis
1) il est cher (les recommandés et la gestion du fichier, les indemnisations des FAI pour les recherches d'identité de client) et inneficace pour des raisons de Darwinisme basique. Le principe est d'espionner les reseaux d'echange pour reperer les gens qui telechargent. Des solutions techniques existent pour créer des reseaux d'échange qui rendent quasi impossible l'identification des gens. Si Hadopi est mise en place et fonctionne, d'autres pays suivront. Les reseaux non surs seront delaissés et une nouvelle generation prendra le relai. Et la loi n'aura servi a rien. Et ce n'est pas une divination de Mme Irma. La premiere génération de réseau P2P était centralisée. C'était Napster. La justice l'a tué. Ca a donne naissance a une deuxieme génération, décentralisée, plus difficile a démenteler. Et la génération suivante, sécurisé, existe déjà d'ailleurs, elle ne demande qu'a profiter de la sélection naturelle pour se développer.
2) C'est une nouvelle attaque sur les libertés de communication. Est ce que vous trouveriez normal que la poste ouvre vos colis pour voir si vous n'avez pas acheté de bordelais de contrebande ? Et toutes vos lettres au cas ou vous avez copié un poeme d'un auteur celebre ? Est ce que vous trouveriez normal que vos coup de telephone soient enregistrés, pour que si vous injuriez quelqu'un, il puisse vous attaquer en diffamation ? Est ce que vous trouvez normal qu'on espionne ce que vous faites sur internet pour verifier que vous n'ecoutez pas de musique interdite ? Et si on le fait pour la musique, on peut bien le faire pour lutter contre la pedophilie, le terrorisme, le communisme, l'anti sarkosisme, la démocratie... Bienvenue en République Populaire de France
3) Les conséquences d'une coupure internet, ca a l'air benin. Dans mon cas perso, ca veut dire le chommage. Pour quelqu'un avec de la famille a l'étranger, ca veut dire une perte de contact plutot sévère. Un juge peut prendre en compte de genre de chose. Une officine privée est mécanique et se trompera. Hadopi signifie aussi la fin des acces internet gratuits dans les restaurants ou les bibliotheques, ou alors il faudra donner une piece d'identité pour commander un bigmac. Ou pour utiliser la connexion internet de son école.
4) Le systeme de distribution de la musique (et des livres, de la presse, des logiciels et du cinema) a un soucis economique grave d'efficacité.
Le numerique par échange de pair a pair a un cout marginal de copie et diffusion quasi nul, par oposition a la copie sur media physique et surtout sa mise a disposition en magasin. Et comme en plus de nos jours les livres, journaux, disques et films sont créés sur support numérique en amont, le cout initial est identique pour la diffusion numerique ou physique.
Historiquement, a chaque revolution de ce genre (invention du papier contre gravage sur pierre, imprimerie contre copistes, chemin de fer et voiture contre transport hypomobile, E-Mail contre telegramme...) il y a eu des conséquences économiques et des gens ont du changer de métier. L'avenement des chemins de fer et de l'automobile a conduit a la faillite nombre de société de location de fiacre, de palefreniers, de relai de poste, de marechal ferant. L'imprimerie a supprimé une grosse source de revenu pour les monasteres.
Les maisons de disque ne veulent pas mourrir. Elles tentent donc de faire adopter des mesures a contre courant pour retarder l'écheance. Est ce qu'il aurait fallu il y a 150 ans mettre une taxe sur les chemins de fer pour subventionner la location de cheval ? Interdire les essai des Renault et des autres pionniers parce qu'ils risquaient de ruiner d'autres gens ?
La musique en elle meme n'est pas en danger de mort. L'industrie du disque dans son format actuel a moins d'un siecle d'existance (grace, ironiquement, a une autre revolution technique). Pourtant, je crois que des gens vivaient de la musique avant. Mozart n'a jamais signé pour un label. Et puis l'industrie musicale a une source de revenu historique : les concerts.
L'industrie informatique a trouvé ses parades : vendre du service ou faire des applications en ligne. L'edition a un répit (qui ne va pas durer) par sentimentalisme (c'est la plus vieille des industries de la pensée qui a survecu dans le meme format depuis le plus longtemps, 5 siecles). Le cinema a les salles, mais je suis plutot inquiets pour eux. La presse, bah il suffit de consulter ce site.
1) il est cher (les recommandés et la gestion du fichier, les indemnisations des FAI pour les recherches d'identité de client)
Pas plus cher que si on appliquait la loi à la lettre pour chaque "fraudeur".
2) C'est une nouvelle attaque sur les libertés de communication.
Si le système était bien encadré, les libertés ne seraient pas plus touché qu'elles peuvent l'être aujourd'hui. Toute personne qui se connecte a internet est déjà fiché (pour ainsi dire par essence) et il faudrait sérieusement sécurisé davantage tout cela.
3) Les conséquences d'une coupure internet, ca a l'air benin. Dans mon cas perso, ca veut dire le chommage. Pour quelqu'un avec de la famille a l'étranger, ca veut dire une perte de contact plutot sévère. Un juge peut prendre en compte de genre de chose. Une officine privée est mécanique et se trompera. Hadopi signifie aussi la fin des acces internet gratuits dans les restaurants ou les bibliotheques, ou alors il faudra donner une piece d'identité pour commander un bigmac. Ou pour utiliser la connexion internet de son école.
Ce serait mon cas aussi (le chômage), mais c'est là que réside la dissuasion. Une personne qui boit, prend le volant et souffle dans un alcootest risque également de perdre son emploi.
4) Le systeme de distribution de la musique (et des livres, de la presse, des logiciels et du cinema) a un soucis economique grave d'efficacité.
(...) La presse, bah il suffit de consulter ce site.
Bien entendu, il faudra trouver des solutions. Il s'agit d'une période de transition et une nouvelle législation doit être pensé. Que des solutions de "transition" soit donc proposées... mais je ne vois pas pourquoi l'artiste devrait payer les pots cassés. Et qu'on ne me parle pas encore des majors... le problème se pose pour l'ensemble du monde culturel.
Pour finir, ce site est payant est un système en verrouille l'accès. Nul ici ne va sous entendre qu'il s'agit d'une entrave à la "liberté de navigation". Des gens travaillent et méritent salaire.
Si vous tentiez de vous introduire dans le système pour y "voler" des informations, vous seriez dans l'illégalité (avec le risque du procès). Je ne vois pas pourquoi se serait différent pour la musique...
Je ne défend absolument pas l'ensemble du projet tel qu'il est... je dis seulement que le principe est envisageable.
Anthony
en gros vous défendez une loi en disant qu'il faut la changer.... nous serions d'accord ?
Et vous oubliez complètement l'aspect "technique" du pb qui fait que n'importe qui peut être "déconnecté" même s'il n'a rien fait...
j'adore le recours au fameux "si j'ai rien à me reprocher je veux bien d'une caméra dans mon salon" que sous entend le coup du "si on fait quelque chose de mal qu'on vienne pas se plaindre" associé au "on est déjà fiché (comme pour Edvige ?)" alors que non, certes on est fiché, oui c'est terriblement inquiétant mais je ne vois pas en quoi c'est une raison pour en rajouter une couche et diminuer d'un cran nos protections.
Ceci dit je vous remercie d'avoir tenter de répondre même si votre réponse est un peu l'aveu que cette loi est bidon, mal faite, incroyablement dangereuse et qu'elle ne résoud rien.
Et vous oubliez complètement l'aspect "technique" du pb qui fait que n'importe qui peut être "déconnecté" même s'il n'a rien fait...
j'adore le recours au fameux "si j'ai rien à me reprocher je veux bien d'une caméra dans mon salon" que sous entend le coup du "si on fait quelque chose de mal qu'on vienne pas se plaindre" associé au "on est déjà fiché (comme pour Edvige ?)" alors que non, certes on est fiché, oui c'est terriblement inquiétant mais je ne vois pas en quoi c'est une raison pour en rajouter une couche et diminuer d'un cran nos protections.
Ceci dit je vous remercie d'avoir tenter de répondre même si votre réponse est un peu l'aveu que cette loi est bidon, mal faite, incroyablement dangereuse et qu'elle ne résoud rien.
en gros vous défendez une loi en disant qu'il faut la changer.... nous serions d'accord ?
Non, je ne fais que dénoncer le fait que bien souvent, on s'emballe avec passion et que l'on rejette les choses en bloc sans avancer d'un pouce.
Les procédures d'amendement sont là pour ça : équilibrer et améliorer une proposition.
Et vous oubliez complètement l'aspect "technique" du pb qui fait que n'importe qui peut être "déconnecté" même s'il n'a rien fait...
il y a là des contraintes techniques évidentes mais nous retrouvons celles ci dans bien des domaines (pédophilie sur internet, communications terroristes) et la technique fait quotidiennement des progrès.
j'adore le recours au fameux "si j'ai rien à me reprocher je veux bien d'une caméra dans mon salon" que sous entend le coup du "si on fait quelque chose de mal qu'on vienne pas se plaindre" associé au "on est déjà fiché (comme pour Edvige ?)" alors que non, certes on est fiché, oui c'est terriblement inquiétant mais je ne vois pas en quoi c'est une raison pour en rajouter une couche et diminuer d'un cran nos protections.
Le fichage c'est vraiement le truc à la mode. Mieux vaut donc s'attaquer aux google et compagnie.
Tout cela me fait penser à la politique... le jour où la proposition l'emportera sur la contestation : nous aurons fait un grand pas.
Anthony
1) il est cher (les recommandés et la gestion du fichier, les indemnisations des FAI pour les recherches d'identité de client)
Pas plus cher que si on appliquait la loi à la lettre pour chaque "fraudeur".
2) C'est une nouvelle attaque sur les libertés de communication.
Si le système était bien encadré, les libertés ne seraient pas plus touché qu'elles peuvent l'être aujourd'hui. Toute personne qui se connecte a internet est déjà fiché (pour ainsi dire par essence) et il faudrait sérieusement sécurisé davantage tout cela.
3) Les conséquences d'une coupure internet, ca a l'air benin. Dans mon cas perso, ca veut dire le chommage. Pour quelqu'un avec de la famille a l'étranger, ca veut dire une perte de contact plutot sévère. Un juge peut prendre en compte de genre de chose. Une officine privée est mécanique et se trompera. Hadopi signifie aussi la fin des acces internet gratuits dans les restaurants ou les bibliotheques, ou alors il faudra donner une piece d'identité pour commander un bigmac. Ou pour utiliser la connexion internet de son école.
Ce serait mon cas aussi (le chômage), mais c'est là que réside la dissuasion. Une personne qui boit, prend le volant et souffle dans un alcootest risque également de perdre son emploi.
4) Le systeme de distribution de la musique (et des livres, de la presse, des logiciels et du cinema) a un soucis economique grave d'efficacité.
(...) La presse, bah il suffit de consulter ce site.
1) Pourquoi tous les internautes devraient financer les coûts engendrés par la surveillance de ceux qui téléchargent illégalement ?
2) Certes, tout internaute est identifiable. Mais jusqu'à présent, c'est sur demande judicaire. Le projet de loi lui permet à des sociétés privées de se transformer en "milice" du net, sans décision judiciaire. Vous me semblez donc bien optimiste.
3) Et donc si un employé d'une société utilise sa connexion au travail de manière inappropriée, il est normal de couper la ligne (sachant qu'il faut continuer à la payer) ? De même, dans une famille où un enfant a fait la même bêtise pénalise la famille entière (même si les autres n'ont rien fait). Enfin, je ne pleurerai pas sur votre sort quand vous vous serez fait piraté votre connexion wifi, car en l'état actuel du projet de loi, c'est vous qui serez coupable. On passe d'un système où il faut prouver sa culpabilité à un autre où il faut prouver son innocence. Trouvez vous cela normal ?
4) L'industrie du disque n'a cessé de mettre en cause le piratage pour justifier le versement de rentes à vie. Trouvez vous ça normal de payer une taxe sur le piratage sur chaque CD/DVD ? De payer cette taxe quand vous gravez vos photos de vacances, parce que vous "pourriez" y graver de la musique, acquise illégalement ? Pourquoi les majors continuent de pousser le CD, à l'heure de la dématérialisation ? À vendre de la musique avec des DRM, compliquant la vie de ceux qui respectent la loi (il est plus facile de "pirater" une chanson que de l'acheter légalement our l'usage que l'on souhaite). C'est du même acabit que la crise financière actuelle et les banques renflouées par l'état : les profits sont privés, mais les pertes sont partagées par tous les contribuables. Ce n'est pas parce que l'industrie n'a toujours pas su s'adapter en 9 ans (oui, Napster a débuté en 1999) qu'il faut que je paie leurs rentes...
http://www.numerama.com/magazine/9854-10-bonnes-raisons-de-dire-NON-a-la-loi-Hadopi.html
http://www.generation-nt.com/drm-msn-music-musique-numerique-microsoft-actualite-110091.html
http://www.generation-nt.com/virgin-windows-media-musique-industrie-disque-actualite-45450.html
1) Pourquoi tous les internautes devraient financer les coûts engendrés par la surveillance de ceux qui téléchargent illégalement ?
Nos impôts financent les prisons pour ceux qui commettent crimes et délits :-)
2) Certes, tout internaute est identifiable. Mais jusqu'à présent, c'est sur demande judicaire. Le projet de loi lui permet à des sociétés privées de se transformer en "milice" du net, sans décision judiciaire. Vous me semblez donc bien optimiste.
Je suis parfaitement d'accord... il faudrait que tout cela soit parfaitement encadré.
3) Et donc si un employé d'une société utilise sa connexion au travail de manière inappropriée, il est normal de couper la ligne (sachant qu'il faut continuer à la payer) ? De même, dans une famille où un enfant a fait la même bêtise pénalise la famille entière (même si les autres n'ont rien fait). Enfin, je ne pleurerai pas sur votre sort quand vous vous serez fait piraté votre connexion wifi, car en l'état actuel du projet de loi, c'est vous qui serez coupable. On passe d'un système où il faut prouver sa culpabilité à un autre où il faut prouver son innocence. Trouvez vous cela normal ?
Pour être sincère... je pense qu'au premier avertissement tout se calmera très vite.
4) L'industrie du disque n'a cessé de mettre en cause le piratage pour justifier le versement de rentes à vie. Trouvez vous ça normal de payer une taxe sur le piratage sur chaque CD/DVD ? De payer cette taxe quand vous gravez vos photos de vacances, parce que vous "pourriez" y graver de la musique, acquise illégalement ? Pourquoi les majors continuent de pousser le CD, à l'heure de la dématérialisation ? À vendre de la musique avec des DRM, compliquant la vie de ceux qui respectent la loi (il est plus facile de "pirater" une chanson que de l'acheter légalement our l'usage que l'on souhaite). C'est du même acabit que la crise financière actuelle et les banques renflouées par l'état : les profits sont privés, mais les pertes sont partagées par tous les contribuables. Ce n'est pas parce que l'industrie n'a toujours pas su s'adapter en 9 ans (oui, Napster a débuté en 1999) qu'il faut que je paie leurs rentes...
C'est exactement ce qui me fait penser que la licence globale est une absurdité : l'argent n'ira jamais où il se doit puisqu'il serait impossible de savoir...
tout comme il est absurde de prélever de l'argent sur le CD vierge (par présomption de culpabilité).
Je ne défend aucunement l'industrie du disque...
Je pense seulement que ce type de loi permettrait de faire comprendre que le téléchargement illégale... c'est tout simplement du vol (on dirait les pubs débiles que l'on retrouve sur les DVD).
Anthony
Je pense seulement que ce type de loi permettrait de faire comprendre que le téléchargement illégale... c'est tout simplement du vol (on dirait les pubs débiles que l'on retrouve sur les DVD).
Sauf que la notion de vol de propriété intellectuelle n'est pas vraiment identique a celle de vol physique.
Si je vous vole votre chemise, vous ne l'avez plus.
Si je "vole" un morceau de la star ac en la copiant d'un CD en fichier MP3, je n'ai pas supprimé la chanson du CD. L'acte de "vol" a augmenté le nombre de chanson de la star'ac en circulation (ca c'est un crime de gout).
Et Vivendi n'a meme pas forcément de manque a gagner. Si je n'avais pas copié le morceau, je ne l'aurais certainement pas acheté non plus.
Vu le nombre de mp3 et divx en circulation, si toutes ses copies avaient plutot été achetées, le chiffre d'affaire des majors du disque et de la musique seraient astronomique. Ou pas en fait.
Quand la loi a reconnu la propriété intellectuelle, elle l'a fait avec de grosses limitations, et dans un contexte précis. Ce contexte a bien changé avec la numérisation. Et quand une loi est ignorée par tant de gens, c'est peut-etre un signe qu'elle n'est plus adaptée.
Cela dit, les femmes n'ont toujours pas le droit se porter le pantalon en public en France.
Sauf que la notion de vol de propriété intellectuelle n'est pas vraiment identique a celle de vol physique.
Si je vous vole votre chemise, vous ne l'avez plus.
Si je "vole" un morceau de la star ac en la copiant d'un CD en fichier MP3, je n'ai pas supprimé la chanson du CD. L'acte de "vol" a augmenté le nombre de chanson de la star'ac en circulation (ca c'est un crime de gout).
Et Vivendi n'a meme pas forcément de manque a gagner. Si je n'avais pas copié le morceau, je ne l'aurais certainement pas acheté non plus.
Vu le nombre de mp3 et divx en circulation, si toutes ses copies avaient plutot été achetées, le chiffre d'affaire des majors du disque et de la musique seraient astronomique. Ou pas en fait.
Quand la loi a reconnu la propriété intellectuelle, elle l'a fait avec de grosses limitations, et dans un contexte précis. Ce contexte a bien changé avec la numérisation. Et quand une loi est ignorée par tant de gens, c'est peut-etre un signe qu'elle n'est plus adaptée.
Cela dit, les femmes n'ont toujours pas le droit se porter le pantalon en public en France.
Pas plus cher que si on appliquait la loi à la lettre pour chaque "fraudeur".
La loi actuelle est faite pour des pirates "industriels", pas pour lutter contre un phenomene de masse.
Et si Hadopi fonctionnait, le cout ne serait pas un soucis. Mais Hadopi, comme je l'ai dit ne servira en plus probablement a rien. Mais si la loi est adoptée, elle restera disponible (la France utilise bien encore des mesures d'exceptions votée pendant la crise algérienne).
Ce serait mon cas aussi (le chômage), mais c'est là que réside la dissuasion. Une personne qui boit, prend le volant et souffle dans un alcootest risque également de perdre son emploi.
Un gamin qui télécharge une chanson de la star'ac ne met la vie de personne en danger (sa santé mentale je ne dis pas). S'il 'emprunte la voiture de ses parents (on va dire qu'il a 18 ans) et passe positif a un alcotest, on lui enleve le permis. On n'enleve pas le permis a ses parents. Et quand bien meme, c'est la justice qui lui enleve le permis. Pas General Motors.
Bien entendu, il faudra trouver des solutions. Il s'agit d'une période de transition et une nouvelle législation doit être pensé. Que des solutions de "transition" soit donc proposées... mais je ne vois pas pourquoi l'artiste devrait payer les pots cassés. Et qu'on ne me parle pas encore des majors... le problème se pose pour l'ensemble du monde culturel.
Pour finir, ce site est payant est un système en verrouille l'accès. Nul ici ne va sous entendre qu'il s'agit d'une entrave à la "liberté de navigation". Des gens travaillent et méritent salaire.
Si vous tentiez de vous introduire dans le système pour y "voler" des informations, vous seriez dans l'illégalité (avec le risque du procès). Je ne vois pas pourquoi se serait différent pour la musique...
Ce site pratique un juste prix, calculé pour payer ses propriétaires et salariés et la diffusion par Internet. Il ne prend pas un compte l'achat de rotatives (la partie hors emission est un peu un journal papier) et le cout de crétaion/diffusion de l'emission version france 5 (l'emission format internet utilise des moyens techniques de web TV). L'industrie du disque valorise la musique par rapport aux couts de la diffusion/promotion pré internet.
La musique n'est pas aujourd'hui diffusée a un juste prix, qui risque de mettre du temps a apparaitre. Mais le plus simple qu'est a faire le législateur est de justement ne rien faire, ca ne peut qu'accelerer la mise en place de nouveau modeles fiables. Au passage, des artistes vont y laisser des plumes. Commes les palefreniers au 19e siecle. C'est moche, mais c'est la vie.
La loi actuelle est faite pour des pirates "industriels", pas pour lutter contre un phenomene de masse.
Et si Hadopi fonctionnait, le cout ne serait pas un soucis. Mais Hadopi, comme je l'ai dit ne servira en plus probablement a rien. Mais si la loi est adoptée, elle restera disponible (la France utilise bien encore des mesures d'exceptions votée pendant la crise algérienne).
Ce serait mon cas aussi (le chômage), mais c'est là que réside la dissuasion. Une personne qui boit, prend le volant et souffle dans un alcootest risque également de perdre son emploi.
Un gamin qui télécharge une chanson de la star'ac ne met la vie de personne en danger (sa santé mentale je ne dis pas). S'il 'emprunte la voiture de ses parents (on va dire qu'il a 18 ans) et passe positif a un alcotest, on lui enleve le permis. On n'enleve pas le permis a ses parents. Et quand bien meme, c'est la justice qui lui enleve le permis. Pas General Motors.
Bien entendu, il faudra trouver des solutions. Il s'agit d'une période de transition et une nouvelle législation doit être pensé. Que des solutions de "transition" soit donc proposées... mais je ne vois pas pourquoi l'artiste devrait payer les pots cassés. Et qu'on ne me parle pas encore des majors... le problème se pose pour l'ensemble du monde culturel.
Pour finir, ce site est payant est un système en verrouille l'accès. Nul ici ne va sous entendre qu'il s'agit d'une entrave à la "liberté de navigation". Des gens travaillent et méritent salaire.
Si vous tentiez de vous introduire dans le système pour y "voler" des informations, vous seriez dans l'illégalité (avec le risque du procès). Je ne vois pas pourquoi se serait différent pour la musique...
Ce site pratique un juste prix, calculé pour payer ses propriétaires et salariés et la diffusion par Internet. Il ne prend pas un compte l'achat de rotatives (la partie hors emission est un peu un journal papier) et le cout de crétaion/diffusion de l'emission version france 5 (l'emission format internet utilise des moyens techniques de web TV). L'industrie du disque valorise la musique par rapport aux couts de la diffusion/promotion pré internet.
La musique n'est pas aujourd'hui diffusée a un juste prix, qui risque de mettre du temps a apparaitre. Mais le plus simple qu'est a faire le législateur est de justement ne rien faire, ca ne peut qu'accelerer la mise en place de nouveau modeles fiables. Au passage, des artistes vont y laisser des plumes. Commes les palefreniers au 19e siecle. C'est moche, mais c'est la vie.
Pas plus cher que si on appliquait la loi à la lettre pour chaque "fraudeur".
Ce qui est déjà impossible financièrement et juridiquement, et donc inefficace. Unique raison pour laquelle Hadopi a été imaginé : se passer de la justice pour être plus "efficace". Tout ce blabla sur l'idée d'une "graduation" pour éviter la prison aux gens n'est que foutaise.
Une personne qui boit, prend le volant et souffle dans un alcootest risque également de perdre son emploi.
Elle risque surtout de provoquer un dommage physique ou la mort...
Que des solutions de "transition" soit donc proposées... mais je ne vois pas pourquoi l'artiste devrait payer les pots cassés.
On est au degré zéro de transition car on réfléchit encore avec le mp3 comme avec le vinylle. Et avec internet comme si il remplaçait simplement le Virgin du coin.
Le système de "licence globale" me parait le seul à même de pouvoir générer plus de revenus pour la création. Croyez vous sincèrement que quelqu'un qui s'est fait "coupé" sa ligne internet pour avoir téléchargé un artiste aura envie de l'acheter ensuite ? Nul doute que ce qu'il l'envahira sera du ressentiment.
Et il sera prêt à payer 10€ par mois pour accéder à des services d'échanges de fichiers en ligne, complètement impossibles à surveiller, et situés à l'étranger. Internet c'est comme tout ce qui est "mondialisé", on ne peut pas en vouloir que les avantages... Bref ces 10€ ne seraient-ils pas mieux dans la poche des créateurs ?
Deuxième point, c'est plus sur un niveau "politique" : défense des droits du créateur oui, mais pas à n'importe quel prix, pas en défendant un système dont une série de quelques acteurs verrouillent la promotion et la distribution. Et ne reversent à la "création" qu'une part ridicule sur le prix d'un CD ou d'un film. Et empêchent justement les 3/4 des "artistes" d'être connus du grand public et à un prix abordable.
Ce qui est déjà impossible financièrement et juridiquement, et donc inefficace. Unique raison pour laquelle Hadopi a été imaginé : se passer de la justice pour être plus "efficace". Tout ce blabla sur l'idée d'une "graduation" pour éviter la prison aux gens n'est que foutaise.
Une personne qui boit, prend le volant et souffle dans un alcootest risque également de perdre son emploi.
Elle risque surtout de provoquer un dommage physique ou la mort...
Que des solutions de "transition" soit donc proposées... mais je ne vois pas pourquoi l'artiste devrait payer les pots cassés.
On est au degré zéro de transition car on réfléchit encore avec le mp3 comme avec le vinylle. Et avec internet comme si il remplaçait simplement le Virgin du coin.
Le système de "licence globale" me parait le seul à même de pouvoir générer plus de revenus pour la création. Croyez vous sincèrement que quelqu'un qui s'est fait "coupé" sa ligne internet pour avoir téléchargé un artiste aura envie de l'acheter ensuite ? Nul doute que ce qu'il l'envahira sera du ressentiment.
Et il sera prêt à payer 10€ par mois pour accéder à des services d'échanges de fichiers en ligne, complètement impossibles à surveiller, et situés à l'étranger. Internet c'est comme tout ce qui est "mondialisé", on ne peut pas en vouloir que les avantages... Bref ces 10€ ne seraient-ils pas mieux dans la poche des créateurs ?
Deuxième point, c'est plus sur un niveau "politique" : défense des droits du créateur oui, mais pas à n'importe quel prix, pas en défendant un système dont une série de quelques acteurs verrouillent la promotion et la distribution. Et ne reversent à la "création" qu'une part ridicule sur le prix d'un CD ou d'un film. Et empêchent justement les 3/4 des "artistes" d'être connus du grand public et à un prix abordable.
Le projet de loi pose 4 soucis
1) il est cher (les recommandés et la gestion du fichier, les indemnisations des FAI pour les recherches d'identité de client) et inneficace pour des raisons de Darwinisme basique. Le principe est d'espionner les reseaux d'echange pour reperer les gens qui telechargent. Des solutions techniques existent pour créer des reseaux d'échange qui rendent quasi impossible l'identification des gens. Si Hadopi est mise en place et fonctionne, d'autres pays suivront. Les reseaux non surs seront delaissés et une nouvelle generation prendra le relai. Et la loi n'aura servi a rien. Et ce n'est pas une divination de Mme Irma. La premiere génération de réseau P2P était centralisée. C'était Napster. La justice l'a tué. Ca a donne naissance a une deuxieme génération, décentralisée, plus difficile a démenteler. Et la génération suivante, sécurisé, existe déjà d'ailleurs, elle ne demande qu'a profiter de la sélection naturelle pour se développer.
Je pense que vous allez au devant d'une forte déconvenue.
- Chercher des contrevenants ça coûte de l'argent, et le système promu par Hadopi est particulièrement bon marché dans le genre ; c'est pour ça que les pouvoirs publics et les syndicats de producteurs, d'auteurs et d'interprètes se sont jetés dessus : ça rend envisageable une industrialisation massive de la course à l'internaute téléchargeur, le Saint Graal après lequel ils courrent depuis des années. L'écueil rencontré avec le régime actuellement en place, que ça soit en Europe ou aux USA, c'est que c'est artisanal, ils peuvent en faire qu'un petit peu à la fois. En outre l'autorité judiciaire a refusé de collaborer aveuglément à la croisade en jetant les dossiers mal montés et en refusant de faire des exemples outranciers avec les quelques uns qui se font fait prendre.
- Il n'est nul besoin d'écouter le trafic réseau des FAI avec des grandes oreilles pour trouver tous les petits pitoopistes ; il suffit d'utiliser les mêmes outils et de prétendre aller chercher le fichier interdit ou bien prétendre l'avoir, et de noter les adresses IP. Un réseau P2P est de fait un espace public ; on a encore jamais vu un dealer s'en sortir en invoquant le respect de la confidentialité des correspondances quand un flic l'entend proposer ses produits dans un square.
- Les réseau cryptés de type totalement décentralisé de style freenet et co ne vous permettent effectivement pas de trouver l'émetteur du fichier ou tous ceux qui l'ont en entier, mais vous savez de chez qui vous êtes en train de télécharger un bout. Et ça suffit. Quand quelques personnes se seront faites prendre avec des choses pas jolies dans le cache de leur client de réseau P2P-crypté-sécurisé-personne-peut-rien-faire-jte-dis, on trouvera beaucoup moins de monde pour jouer les intermédiaires anonymiseurs.
- Le seul système vraiment sûr c'est l'échange en circuit fermé avec des interlocuteurs choisis (et encore, gare aux infiltrations), et c'est quand même vachement moins efficace que d'être en relation avec le monde entier.
Petites digressions par rapport aux points ci dessus :
Le parlement européen (siégeant donc à Strasbourg pendant que notre sympathique producteur indépendant brocarde "Bruxelles" - cf l'article d'écrans.fr) n'a pas tué forcément le principe de la riposte graduée en tant que telle mais la forme choisie par le gouvernement, celle de reposer sur une autorité administrative et des acteurs privés, accédant au souhait des grosses sociétés de production qui veulent à défaut de se faire justice eux-même, les prérogatives les plus étendues possibles.
On voit bien d'ailleurs qu'un tel consensus ne se fait pas sur une position extrémiste qui consisterait à faire l'apologie du piratage, mais sur des principes essentiels qui sont de laisser le pouvoir de sanction à un juge indépendant, appartenant à l'autorité judiciaire, avoir le droit au contradictoire, etc...
En outre couper les connections internet est effectivement stupide, en droite ligne de la vision punitive promue par les lobbyistes du secteur culturel depuis des années, arc-boutés sur le mirage de l'exemplarité de la sanction. En pratique il suffirait de réduire fortement le débit de la connexion fautive pour rendre la pratique de partage de fichier à peu près impraticable.
On peut aussi se demander quelle mouche à piqué Sarkozy d'envoyer cette lettre stupide à la commission. Passer outre un vote quasi-unanime du PE, c'est déjà être à la ramasse sur la lecture du rapport de force politique (le PE l'aurait réintroduit en seconde lecture, au moins pour le principe, ils vont pas se faire piétiner sans rien dire). Quand on veut jouer les défenseurs du projet européen, si c'est pour traiter le parlement comme ça à la première contrariété c'est pas la peine.
Le pompon c'est quand même de demander à la commission d'assumer elle même la position alors qu'il est président en exercice du conseil européen qui est l'organe prépondérant des institutions communautaires. Faut vraiment pas avoir peur du ridicule.
- Les réseau cryptés de type totalement décentralisé de style freenet et co ne vous permettent effectivement pas de trouver l'émetteur du fichier ou tous ceux qui l'ont en entier, mais vous savez de chez qui vous êtes en train de télécharger un bout. Et ça suffit. Quand quelques personnes se seront faites prendre avec des choses pas jolies dans le cache de leur client de réseau P2P-crypté-sécurisé-personne-peut-rien-faire-jte-dis, on trouvera beaucoup moins de monde pour jouer les intermédiaires anonymiseurs.
C'est faux. D'une part, le réseau freenet répond à une logique de "noeuds", avec lesquels vous communiquez. Les noeuds qui vous répondent ne sont pas nécessairement ceux qui ont les données. Ceux qui ont les données, ne le savent pas. Elles sont par ailleurs partielles et cryptées. Même en possédant le disque dur, fort celui qui pourra les découvrir. Et Freenet n'est qu'une parade parmi d'autres. Par ailleurs, la loi Hadopi serait applicable en France seulement. Freenet et mondial.
Le plus grave, dans tout ça, c'est que pour aider une industrie (récente) qui n'a pas su anticiper, on contribue à compliquer la tâche de la justice, sur des dossiers autrement plus importants que la préservation de la fortune de M. Sardou (par exemple).
C'est faux. D'une part, le réseau freenet répond à une logique de "noeuds", avec lesquels vous communiquez. Les noeuds qui vous répondent ne sont pas nécessairement ceux qui ont les données. Ceux qui ont les données, ne le savent pas. Elles sont par ailleurs partielles et cryptées. Même en possédant le disque dur, fort celui qui pourra les découvrir. Et Freenet n'est qu'une parade parmi d'autres. Par ailleurs, la loi Hadopi serait applicable en France seulement. Freenet et mondial.
Le plus grave, dans tout ça, c'est que pour aider une industrie (récente) qui n'a pas su anticiper, on contribue à compliquer la tâche de la justice, sur des dossiers autrement plus importants que la préservation de la fortune de M. Sardou (par exemple).
Désolé pour les fautes, j'aurais dû me relire...
Qu'elles soient cryptées, fragmentées et inconnues de vous, si vous êtes celui qui transmet en bout de chaîne une partie d'un fichier au destinataire, vous pouvez être considéré comme en partie responsable de sa diffusion. Ensuite si il suffisait d'effacer de son disque dur un fichier pour qu'on nous empêche d'être accusé de cette diffusion, ça serait pas mal aussi ^^
L'idée des relais de type "proxys payants" peut-être en revanche efficace contre "Hadopi" dont la seule efficacité repose l'envoi massif de mails à l'internaute, avec menace de couper son accès. Et sur le fait de ne pas avoir à lancer de poursuites judiciaires. Certains de ces "services" commencent à faire leur apparition pour quelques euros par mois.
Or, tombant sur l'IP de ces relais, la procédure tombe à l'eau, la seule voie étant la judiciaire du pays de domiciliation du serveur relais, ce qui devient alors couteux, et hasardeux selon les lois en vigueur (serveurs dans des pays de l'Est, à la justice moins coopérative, aux lois sur les "logs" moins strictes etc.)
L'idée des relais de type "proxys payants" peut-être en revanche efficace contre "Hadopi" dont la seule efficacité repose l'envoi massif de mails à l'internaute, avec menace de couper son accès. Et sur le fait de ne pas avoir à lancer de poursuites judiciaires. Certains de ces "services" commencent à faire leur apparition pour quelques euros par mois.
Or, tombant sur l'IP de ces relais, la procédure tombe à l'eau, la seule voie étant la judiciaire du pays de domiciliation du serveur relais, ce qui devient alors couteux, et hasardeux selon les lois en vigueur (serveurs dans des pays de l'Est, à la justice moins coopérative, aux lois sur les "logs" moins strictes etc.)
Qu'elles soient cryptées, fragmentées et inconnues de vous, si vous êtes celui qui transmet en bout de chaîne une partie d'un fichier au destinataire, vous pouvez être considéré comme en partie responsable de sa diffusion. Ensuite si il suffisait d'effacer de son disque dur un fichier pour qu'on nous empêche d'être accusé de cette diffusion, ça serait pas mal aussi
Mis à part le fait que les données sont cryptées, donc par définition non décodables par le commun des mortels pas plus que par les génies embauchés par les majors, il vous paraît donc normal d'être puni pour le téléchargement d'un morceau de fichier dont vous ne possédez pas l'intégralité (ni même un seul octet d'ailleurs), dont vous n'avez jamais entendu parler, dont vous ne connaissez pas l'existence ? Et cela vous paraît donc juste d'être condamné par une police privée qui procède à un contrôle a priori de votre connexion, sur le simple fait d'avoir transféré des octets à votre insu et sans enquête ni décision de justice ? Vous rendez-vous compte de ce que vous écrivez ? Vous rendez-vous compte qu'un tel fonctionnement, c'est justement celui d'Internet dans son ensemble ?
Parallèlement à ça, et pour vous donner une idée du niveau de sécurisation que l'on demande à un particulier : je travaille pour un ministère dit sensible. Je suis développeur, donc pas totalement ignare en la matière. Il y a quelques années, l'organisme pour lequel je travaille a recruté un admin réseau. Réseau blindé comme il se doit pour un ministère sensible. Le nouvel admin a mis environ deux heures pour avoir accès en lecture/écriture à à peu près toutes les données, à partir d'un compte lambda et en n'utilisant rien d'autre que ce qui lui était fourni "de base" en tant qu'utilisateur lambda. Et vous voudriez que le particulier de base fasse mieux que ledit organisme ? On nage en plein délire.
Mis à part le fait que les données sont cryptées, donc par définition non décodables par le commun des mortels pas plus que par les génies embauchés par les majors, il vous paraît donc normal d'être puni pour le téléchargement d'un morceau de fichier dont vous ne possédez pas l'intégralité (ni même un seul octet d'ailleurs), dont vous n'avez jamais entendu parler, dont vous ne connaissez pas l'existence ? Et cela vous paraît donc juste d'être condamné par une police privée qui procède à un contrôle a priori de votre connexion, sur le simple fait d'avoir transféré des octets à votre insu et sans enquête ni décision de justice ? Vous rendez-vous compte de ce que vous écrivez ? Vous rendez-vous compte qu'un tel fonctionnement, c'est justement celui d'Internet dans son ensemble ?
Parallèlement à ça, et pour vous donner une idée du niveau de sécurisation que l'on demande à un particulier : je travaille pour un ministère dit sensible. Je suis développeur, donc pas totalement ignare en la matière. Il y a quelques années, l'organisme pour lequel je travaille a recruté un admin réseau. Réseau blindé comme il se doit pour un ministère sensible. Le nouvel admin a mis environ deux heures pour avoir accès en lecture/écriture à à peu près toutes les données, à partir d'un compte lambda et en n'utilisant rien d'autre que ce qui lui était fourni "de base" en tant qu'utilisateur lambda. Et vous voudriez que le particulier de base fasse mieux que ledit organisme ? On nage en plein délire.
Mis à part le fait que les données sont cryptées, donc par définition non décodables par le commun des mortels pas plus que par les génies embauchés par les majors, il vous paraît donc normal d'être puni pour le téléchargement d'un morceau de fichier dont vous ne possédez pas l'intégralité (ni même un seul octet d'ailleurs), dont vous n'avez jamais entendu parler, dont vous ne connaissez pas l'existence ?
Les données sont forcément décryptées en bout de chaîne ; le cryptage local rend plus difficile l'analyse post-mortem mais si le fichier est téléchargeable, c'est que la clef est disponible donc c'est possible de prouver que vous avez transmis le fichier sur le témoignage d'un agent assermenté.
Et cela vous paraît donc juste d'être condamné par une police privée qui procède à un contrôle a priori de votre connexion, sur le simple fait d'avoir transféré des octets à votre insu et sans enquête ni décision de justice ? Vous rendez-vous compte de ce que vous écrivez ? Vous rendez-vous compte qu'un tel fonctionnement, c'est justement celui d'Internet dans son ensemble ?
il faut pas tout mélanger. Le fait d'être contrôlé par une police privée et le fait d'être tenu pour responsable de se qui transite par sa portion personnelle du réseau sont deux problèmes distincts. Le parlement vient de mettre un gros coup dans l'aile de la privatisation du pouvoir de sanction. Il n'a pas touché dans ce fameux amendement 138 aux questions de responsabilité des particuliers, juste réaffirmer que cette responsabilité se saurait être examinée que par le pouvoir judiciaire.
Parallèlement à ça, et pour vous donner une idée du niveau de sécurisation que l'on demande à un particulier : je travaille pour un ministère dit sensible. Je suis développeur, donc pas totalement ignare en la matière. Il y a quelques années, l'organisme pour lequel je travaille a recruté un admin réseau. Réseau blindé comme il se doit pour un ministère sensible. Le nouvel admin a mis environ deux heures pour avoir accès en lecture/écriture à à peu près toutes les données, à partir d'un compte lambda et en n'utilisant rien d'autre que ce qui lui était fourni "de base" en tant qu'utilisateur lambda. Et vous voudriez que le particulier de base fasse mieux que ledit organisme ? On nage en plein délire.
Il y a plusieurs hypothèses qui peuvent expliquer votre petit conte :
- ou bien l'admin réseau possédait des compétences techniques vraiment hors norme, il était donc membre d'une population considérablement plus réduite que celle des pirates potentiels sur internet.
- ou bien il était super fort en social-engineering et les fonctionnaires responsables totalement à la ramasse sur la pratique des procédures de sécurité.
- ou bien le réseau "blindé" l'était avec des murs en carton et des clefs en fer blanc.
J'ai bien une opinion sur la question, mais on va vers un gros hors sujet donc je pense qu'on va couper là sur les bonnes histoires du ministère X.
C'est faux. D'une part, le réseau freenet répond à une logique de "noeuds", avec lesquels vous communiquez. Les noeuds qui vous répondent ne sont pas nécessairement ceux qui ont les données. Ceux qui ont les données, ne le savent pas. Elles sont par ailleurs partielles et cryptées. Même en possédant le disque dur, fort celui qui pourra les découvrir. Et Freenet n'est qu'une parade parmi d'autres. Par ailleurs, la loi Hadopi serait applicable en France seulement. Freenet et mondial.
Je ne vois pas en quoi les développements de votre paragraphe sur le fonctionnement de freenet vous permette de soutenir l'affirmation de votre première phrase.
Ce que j'ai dit c'est que vous pouvez aller cherche le noeud qui vous répond ; si savez affirmer que tel noeud vous a transmis des morceaux d'un fichier interdit - et le pouvez car tout est soigneusement hashé et signé afin de garantir l'intégrité de la copie par rapport au fichier initial - vous pouvez lui courir après. Ça vous parait peut-être scandaleux de venir attraper celui qui a soigneusement organisé son irresponsabilité en se sachant ni ce qu'il stocke ni ce qu'il transmet mais c'est pas parce que ça vous choque que c'est pas vrai. C'est plus une question juridique que technique.
1. WAP ? CRACKABLE PAR TOUS !
Bonjour je viens de lire cet article sur Numerama :
Liens vers l'article
Le WEP était une protection de clef très facilement crackable dans beaucoup de modem Wifi, d'ou coup le WPA était venu
prendre le relai, car bien plus fiable et sûr. Cela est fini, pourtant la plupart des Wifi actuels sont en WPA ou en WEP.
Une fois de plus les acteurs qui veulent filtrer, censurer et contrôler Internet montrent soit qu'ils ont dix trains de retard, soit
qui veulent imposer une forme de totalitarisme accompagner d'une destruction de la cohésion sociale. Diviser les internautes
pour règner.
"Si
je peux me faire punir et condamner à cause de mon voisin ou encore pire, d'une personne garant avec Backtrack installé
sur un portable, laissé tranquillement allumé dans le coffre de sa voiture garée au bas de chez-moi...
Alors
je n'aurais plus le choix je résilierais mon abonnement imédiatement pour pirater mon voisin,
comme ça plus le risque de me faire accuser pour les actes pédophiles ou terroristes d'un voisin dangereux et pervers."
Cette logique de lois répressives est complètement stupide, la répression n'a jamais construit personne, elle rend
juste parano ou rebel.... cela dépend.
Et c'est justement ce que cherche les internautes utilisateurs de Peer to Peer ; se construire.
Des gens téléchargent illégalement des fichiers pour se cultiver simplement et donc construire leur propre vérité, cela
met forcement en danger toutes ces fausses vérités construitent pour servir notre système de consommation.
2. LES ERREURS DES EXPLOITANTS DE LA CULTURE
L'industrie "culturelle", aveuglée par son profit et sa prétention, a oublié de se poser les bonnes questions :
A-t-on encore les moyens d'acheter des DVD et des CD aujourd'hui ?
Peut-on découvrir de nouvelles oeuvres qui nous plaisent d'une manière simple et sans risquer son portefeuille si on se trompe ?
Les artistes sont-ils content du maîgre % qu'il touche sur les ventes de leurs albums ?
Internet est venu mettre un énorme coup de pied dans la fourmillière en répondant à ses questions avant
que l'indutrie musicale ne songe à se les poser alors que WinMX avait déjà des million d'utilisateurs en 1999.
De toute façon rien que légalement il est possible d'avoir beaucoup d'oeuvres via myspace
en enregistrant tous simplement le flux audio avec un logiciel ou en utilisant des sites internet.
Il est tant de comprendre que la question du piratage ne sera jamais résolut par la répression, puisque cette
même question a été crée de toute pièce par les acteurs de cette répression.
Aujourd'hui, si on tient encore à cette industrie et que l'on veut sauvé ses emplois, il faut se poser
ses questions :
Comment pourrions-nous nous recycler, que pourrions nous apporter de plus qu'Internet ?
Comment pourrions nous regagner la confiance détruite des amoureux de la culture qui sont tous Internautes maintenant ?
Comment concurencer Internet
Les millards gagnés avant le sont encore en partie avec le MP3.
Cet argent tombe évidement dans les mêmes poches (pas celle des créateurs et interprêtes).
A chaque transition de support technologique il gagnaient de l'argent car nous devions
racheté la musique, Vinyl, K7, CD, mais hélas pas cette fois-ci, sauf à travers les milliers
d'arrangements (sous menaces de procès) effectués aux USA.
Ils ont fait l'erreur de numérisé la musique et de rendre la copie absente de toute perte de qualité.
Ils ont fait l'erreur de ne pas respecter ni leurs meilleurs clients (ces mêmes soit-disant pirates!)
ni leurs artistes toujours si peu payés sur les plateformes MP3 alors que le coût de distribution
est quasiment nul.
Ces mêmes artistes se rendent compte qu'ils font plus de profits en distribuant directement avec
Internet, sachant qu'un site de vente performant coûte moins de 100€/ans en frais et environs
1000€ à la création (exemple : Radiohead).
Ma question ?
Mais ou sont les ex-milliards que vous aviez gagné avant ? Dépensé inutilement ?
Pourquoi ne pas les avoir investis dans des groupes de réflexion pour mettre à jour
votre réseau de distribution ?
Maintenant, hélas, peu de personne veulent encore de cette industrie et moi le premier, c'est certain.
J'étais un habitué de la FNAC, j'avais la carte... mais depuis le DADVSI, je n'y suis pas retourné, car je suis aussi
un internaute et je n'aime pas qu'on se moque de moi au qu'on m'insulte en me traitant de délinquant numérique
alors que je télécharge des films des 70ies introuvables ailleurs en VO et que, du coup,
je met en partage toutes mes raretés pour mes autres amis du monde entier.
Qui se sent volé lorsque j'agis de la sorte ? Le réalisateur d'un film dont je viens de découvrir l'existence ? Les acteurs ?
Non, juste les producteurs et distributeurs ; car la loi du profit est violée sauvagement !
Au point ou elle en est seule une immense imagination pourrait sauver l'industrie musicale.
Hélas les économistes et les juristes qui la composent ont nettement moins d'imagination que
les programmeurs informatiques et les musiciens.
De plus, cette industrie a été avertie dès le départ qu'elle prenait la route du suicide.
Et dans 10 ans, on dira certainement que c'était justement cette industrie musicale qui piratait la créativité et l'imagination
des artistes pour s'en mettre plein les poches et que maintenant c'est beaucoup juste ainsi.
Car la solution la plus intéressante pour que les musiciens puissent actuellement
bien vivre de leurs créations s'imposera d'elle même une fois que ces industries très puissantes mais devenant de
plus en plus inutiles auront disparu (sauf si Internet est détruit avant).
Je parle bien entendu de la LICENCE DE DIFFUSION GLOBALE !
3. INTERNET ET LES REALITES
Internet a été crée pour dévellopper le partage culturel afin de nourrir la recherche et la création artistique et
scientifique, le premier rôle du se réseau à une valeur éducative.
Les élites très riches d'Internet sont toutes créatives et pas forcement très puissante à la base en rapport de leur gains.
Dans le vrai monde pour gagner beaucoup il faut être puissant et pour être puissant il faut avoir
beaucoup d'argent, cette forme de monarchie bourgeoise, base du monde économique actuel
n'a hélas, ou tant mieux, plus de valeur sur Internet.
Donc sur Internet, pour être puissant : il faut savoir, avoir de l'imagination, être créatif et partageur.
En effet, il faut accepter que pour réaliser un réseau informatique fonctionnel il n'est pas possible de surveiller chaque
information qui circulent, c'est évident non ?
Pour surveiller une info A, il faut une infos B et si on piratait cette info B pour mentir sur l'info A,
du coup il faut une info C pour surveillé l'info B...
Et de toute façon chez les programmeurs, a plupart du temps on partage ses petites découvertes afin
que les autres puissent les améliorées (ex : Linux)
Les Hackers et les Crackers car eux maîtrisent les protocoles (les languages pour les infos qui circulent),
beaucoup de Black Hat (les méchants Hackers Anarchistes voir Nihillistes) gagnent de l'argent uniquement
en piratant le système bancaire tout en vivant gratuitement avec en payant à l'aide de Yes Card dans la réalité.
(le Carding est la plus grosse fraude mondiale bancaire actuellement)
Dans le monde réel, ces milliardaires en pétrol, armement, labo... ont basés tout
leurs profits sur le pillage de ressources réelles et sur la loi du "tout profit" desctructeur (ex: la guerre en Irak
via Halliburton et Black Water).
Ce sont ces milliardaires qui tentent de construirent l'économie mondiale pour avoir justement
ce pouvoir mondial et le garder (suffit de voir qui a financé Hitler pour capter bien des trucs).
Comment vendre des armes, des médicaments, des pesticides, de l'aspartame (interdit à la conso au Japon)...
sans contrôle de l'information et de sa diffusion...
Un pouvoir qui repose sur la fabrication de réalités utiles à l'exploitation d'un peuple de consomateurs influencés dans leurs choix de consommation
par une vision préfabriquée du monde, est vraiment mis en danger par un réseau mondial de libre échange informatif.
Si les terriens découvraient, qu'il peuvent presque tous se comprendrent et s'aimer et que la guerre est inutile, qu'ils peuvent se soigner
à l'aide de recette et de plantes géniales (Lapacho, Raishi, Gingseng, Ail, Pollen, Stevia Rebaudiana...),
qu'il peuvent avoir des produits mieux pour leur santé pour moins cher... sans prendre les risques que les labos
nous font constamment courrir (au pire ils pourront des médicaments ou des chimios pour soigner leurs erreurs !).
Dans les faits je pense qu'au bout de 4 à 5 années d'utilisation d'Internet, un Internaute se rend forcement
compte que ce qui est dit à la TV ou à la Radio n'est pas la seule et unique réalité et qu'il doit se construire la sienne
pour épanouir vraiment sa conscience ainsi.
Même l'économie basée sur la publicité d'Internet est condamné à disparaître un jour ou l'autre, il suffit d'utiliser
Ablock plus pour stopper l'affichage des pubs. Les seules pub qui restent affichées avec Adblock sont celles
qui sont émises directement par le site consulté et non au travers de ceux-ci par le biais des agences de pub en lignes
(en cliquant dessus Adblock les ferme également).
RESEAUX ET PEDOPHILIE
Au sujet de la pédophilie, Internet c'est génial pour ça, c'est sûr !
Car grâce à Internet les gendarmes ont arrêter plein de petits pédophiles pervers, bien plus qu'avant... (les a-t-on soigné?)
Bon évidement, au risque d'en déranger certains, les réseaux pédophiles existent depuis des siècles et des siècles partout dans le monde
Dans certains pays les mariages dès 7 ans sont tolérés.
La pédophilie n'est donc pas lié à Internet.
Certains réseaux pédophiles sont intouchables ; comme dans l'affaire Dutroux et dans cette affaire plus récente
video ici)
visible sur internet car FR3 a été contraint d'effacé ce reportage de ses archives on ne sait pourquoi.
Ou encore plus récement j'ai observé en vidéo sur Internet un certain témoignage d'un employé de la Mairie de
Fresnes lors du procès de l'Arche de Zoé (Arche de Zoé, BiotechLab, Pfizer, Enfants cobayes du Nigéria).
Certaines personnes haut placé en politique et dans la justice savent certainement de quoi elles parlent
lorsqu'elles abordent ce sujet, et ça me fait bien gerber !
Si on censure Internet pour la pédophilie, alors il faudra aussi faire le ménage dans les autres réseaux aussi pour
avoir un minimum de crédibilité.
Donc oui, luttons tous contre la pédophilie ! Mais pas que sur un réseau virtuel !
Arrêtons les gros pédophiles connus des autorités, ceux qui organisent des "fêtes" ou des enfants d'autres pays sont violés,
torturés et tués... ici, en France ! (regardé la vidéo de Dailymotion vous comprendrez de quoi je parle!).
Merci de m'avoir lu, désolé pour la longueur.
Bonjour je viens de lire cet article sur Numerama :
Liens vers l'article
Le WEP était une protection de clef très facilement crackable dans beaucoup de modem Wifi, d'ou coup le WPA était venu
prendre le relai, car bien plus fiable et sûr. Cela est fini, pourtant la plupart des Wifi actuels sont en WPA ou en WEP.
Une fois de plus les acteurs qui veulent filtrer, censurer et contrôler Internet montrent soit qu'ils ont dix trains de retard, soit
qui veulent imposer une forme de totalitarisme accompagner d'une destruction de la cohésion sociale. Diviser les internautes
pour règner.
"Si
je peux me faire punir et condamner à cause de mon voisin ou encore pire, d'une personne garant avec Backtrack installé
sur un portable, laissé tranquillement allumé dans le coffre de sa voiture garée au bas de chez-moi...
Alors
je n'aurais plus le choix je résilierais mon abonnement imédiatement pour pirater mon voisin,
comme ça plus le risque de me faire accuser pour les actes pédophiles ou terroristes d'un voisin dangereux et pervers."
Cette logique de lois répressives est complètement stupide, la répression n'a jamais construit personne, elle rend
juste parano ou rebel.... cela dépend.
Et c'est justement ce que cherche les internautes utilisateurs de Peer to Peer ; se construire.
Des gens téléchargent illégalement des fichiers pour se cultiver simplement et donc construire leur propre vérité, cela
met forcement en danger toutes ces fausses vérités construitent pour servir notre système de consommation.
2. LES ERREURS DES EXPLOITANTS DE LA CULTURE
L'industrie "culturelle", aveuglée par son profit et sa prétention, a oublié de se poser les bonnes questions :
A-t-on encore les moyens d'acheter des DVD et des CD aujourd'hui ?
Peut-on découvrir de nouvelles oeuvres qui nous plaisent d'une manière simple et sans risquer son portefeuille si on se trompe ?
Les artistes sont-ils content du maîgre % qu'il touche sur les ventes de leurs albums ?
Internet est venu mettre un énorme coup de pied dans la fourmillière en répondant à ses questions avant
que l'indutrie musicale ne songe à se les poser alors que WinMX avait déjà des million d'utilisateurs en 1999.
De toute façon rien que légalement il est possible d'avoir beaucoup d'oeuvres via myspace
en enregistrant tous simplement le flux audio avec un logiciel ou en utilisant des sites internet.
Il est tant de comprendre que la question du piratage ne sera jamais résolut par la répression, puisque cette
même question a été crée de toute pièce par les acteurs de cette répression.
Aujourd'hui, si on tient encore à cette industrie et que l'on veut sauvé ses emplois, il faut se poser
ses questions :
Comment pourrions-nous nous recycler, que pourrions nous apporter de plus qu'Internet ?
Comment pourrions nous regagner la confiance détruite des amoureux de la culture qui sont tous Internautes maintenant ?
Comment concurencer Internet
Les millards gagnés avant le sont encore en partie avec le MP3.
Cet argent tombe évidement dans les mêmes poches (pas celle des créateurs et interprêtes).
A chaque transition de support technologique il gagnaient de l'argent car nous devions
racheté la musique, Vinyl, K7, CD, mais hélas pas cette fois-ci, sauf à travers les milliers
d'arrangements (sous menaces de procès) effectués aux USA.
Ils ont fait l'erreur de numérisé la musique et de rendre la copie absente de toute perte de qualité.
Ils ont fait l'erreur de ne pas respecter ni leurs meilleurs clients (ces mêmes soit-disant pirates!)
ni leurs artistes toujours si peu payés sur les plateformes MP3 alors que le coût de distribution
est quasiment nul.
Ces mêmes artistes se rendent compte qu'ils font plus de profits en distribuant directement avec
Internet, sachant qu'un site de vente performant coûte moins de 100€/ans en frais et environs
1000€ à la création (exemple : Radiohead).
Ma question ?
Mais ou sont les ex-milliards que vous aviez gagné avant ? Dépensé inutilement ?
Pourquoi ne pas les avoir investis dans des groupes de réflexion pour mettre à jour
votre réseau de distribution ?
Maintenant, hélas, peu de personne veulent encore de cette industrie et moi le premier, c'est certain.
J'étais un habitué de la FNAC, j'avais la carte... mais depuis le DADVSI, je n'y suis pas retourné, car je suis aussi
un internaute et je n'aime pas qu'on se moque de moi au qu'on m'insulte en me traitant de délinquant numérique
alors que je télécharge des films des 70ies introuvables ailleurs en VO et que, du coup,
je met en partage toutes mes raretés pour mes autres amis du monde entier.
Qui se sent volé lorsque j'agis de la sorte ? Le réalisateur d'un film dont je viens de découvrir l'existence ? Les acteurs ?
Non, juste les producteurs et distributeurs ; car la loi du profit est violée sauvagement !
Au point ou elle en est seule une immense imagination pourrait sauver l'industrie musicale.
Hélas les économistes et les juristes qui la composent ont nettement moins d'imagination que
les programmeurs informatiques et les musiciens.
De plus, cette industrie a été avertie dès le départ qu'elle prenait la route du suicide.
Et dans 10 ans, on dira certainement que c'était justement cette industrie musicale qui piratait la créativité et l'imagination
des artistes pour s'en mettre plein les poches et que maintenant c'est beaucoup juste ainsi.
Car la solution la plus intéressante pour que les musiciens puissent actuellement
bien vivre de leurs créations s'imposera d'elle même une fois que ces industries très puissantes mais devenant de
plus en plus inutiles auront disparu (sauf si Internet est détruit avant).
Je parle bien entendu de la LICENCE DE DIFFUSION GLOBALE !
3. INTERNET ET LES REALITES
Internet a été crée pour dévellopper le partage culturel afin de nourrir la recherche et la création artistique et
scientifique, le premier rôle du se réseau à une valeur éducative.
Les élites très riches d'Internet sont toutes créatives et pas forcement très puissante à la base en rapport de leur gains.
Dans le vrai monde pour gagner beaucoup il faut être puissant et pour être puissant il faut avoir
beaucoup d'argent, cette forme de monarchie bourgeoise, base du monde économique actuel
n'a hélas, ou tant mieux, plus de valeur sur Internet.
Donc sur Internet, pour être puissant : il faut savoir, avoir de l'imagination, être créatif et partageur.
En effet, il faut accepter que pour réaliser un réseau informatique fonctionnel il n'est pas possible de surveiller chaque
information qui circulent, c'est évident non ?
Pour surveiller une info A, il faut une infos B et si on piratait cette info B pour mentir sur l'info A,
du coup il faut une info C pour surveillé l'info B...
Et de toute façon chez les programmeurs, a plupart du temps on partage ses petites découvertes afin
que les autres puissent les améliorées (ex : Linux)
Les Hackers et les Crackers car eux maîtrisent les protocoles (les languages pour les infos qui circulent),
beaucoup de Black Hat (les méchants Hackers Anarchistes voir Nihillistes) gagnent de l'argent uniquement
en piratant le système bancaire tout en vivant gratuitement avec en payant à l'aide de Yes Card dans la réalité.
(le Carding est la plus grosse fraude mondiale bancaire actuellement)
Dans le monde réel, ces milliardaires en pétrol, armement, labo... ont basés tout
leurs profits sur le pillage de ressources réelles et sur la loi du "tout profit" desctructeur (ex: la guerre en Irak
via Halliburton et Black Water).
Ce sont ces milliardaires qui tentent de construirent l'économie mondiale pour avoir justement
ce pouvoir mondial et le garder (suffit de voir qui a financé Hitler pour capter bien des trucs).
Comment vendre des armes, des médicaments, des pesticides, de l'aspartame (interdit à la conso au Japon)...
sans contrôle de l'information et de sa diffusion...
Un pouvoir qui repose sur la fabrication de réalités utiles à l'exploitation d'un peuple de consomateurs influencés dans leurs choix de consommation
par une vision préfabriquée du monde, est vraiment mis en danger par un réseau mondial de libre échange informatif.
Si les terriens découvraient, qu'il peuvent presque tous se comprendrent et s'aimer et que la guerre est inutile, qu'ils peuvent se soigner
à l'aide de recette et de plantes géniales (Lapacho, Raishi, Gingseng, Ail, Pollen, Stevia Rebaudiana...),
qu'il peuvent avoir des produits mieux pour leur santé pour moins cher... sans prendre les risques que les labos
nous font constamment courrir (au pire ils pourront des médicaments ou des chimios pour soigner leurs erreurs !).
Dans les faits je pense qu'au bout de 4 à 5 années d'utilisation d'Internet, un Internaute se rend forcement
compte que ce qui est dit à la TV ou à la Radio n'est pas la seule et unique réalité et qu'il doit se construire la sienne
pour épanouir vraiment sa conscience ainsi.
Même l'économie basée sur la publicité d'Internet est condamné à disparaître un jour ou l'autre, il suffit d'utiliser
Ablock plus pour stopper l'affichage des pubs. Les seules pub qui restent affichées avec Adblock sont celles
qui sont émises directement par le site consulté et non au travers de ceux-ci par le biais des agences de pub en lignes
(en cliquant dessus Adblock les ferme également).
RESEAUX ET PEDOPHILIE
Au sujet de la pédophilie, Internet c'est génial pour ça, c'est sûr !
Car grâce à Internet les gendarmes ont arrêter plein de petits pédophiles pervers, bien plus qu'avant... (les a-t-on soigné?)
Bon évidement, au risque d'en déranger certains, les réseaux pédophiles existent depuis des siècles et des siècles partout dans le monde
Dans certains pays les mariages dès 7 ans sont tolérés.
La pédophilie n'est donc pas lié à Internet.
Certains réseaux pédophiles sont intouchables ; comme dans l'affaire Dutroux et dans cette affaire plus récente
video ici)
visible sur internet car FR3 a été contraint d'effacé ce reportage de ses archives on ne sait pourquoi.
Ou encore plus récement j'ai observé en vidéo sur Internet un certain témoignage d'un employé de la Mairie de
Fresnes lors du procès de l'Arche de Zoé (Arche de Zoé, BiotechLab, Pfizer, Enfants cobayes du Nigéria).
Certaines personnes haut placé en politique et dans la justice savent certainement de quoi elles parlent
lorsqu'elles abordent ce sujet, et ça me fait bien gerber !
Si on censure Internet pour la pédophilie, alors il faudra aussi faire le ménage dans les autres réseaux aussi pour
avoir un minimum de crédibilité.
Donc oui, luttons tous contre la pédophilie ! Mais pas que sur un réseau virtuel !
Arrêtons les gros pédophiles connus des autorités, ceux qui organisent des "fêtes" ou des enfants d'autres pays sont violés,
torturés et tués... ici, en France ! (regardé la vidéo de Dailymotion vous comprendrez de quoi je parle!).
Merci de m'avoir lu, désolé pour la longueur.
Pour ma part, je vous invite à lire les commentaires qui suivent l'interview, qui serait intéressante si le monsieur n'était pas aussi caricatural quand il ne parle pas de son métier (à force de dire que "c'est la faute à Bruxelles" , il devrait se lancer en politique), et en géneral les articles d'Ecrans.fr sur la riposte graduée.
On en est quand même réduit à ce que l'UE doivent nous rappeler que couper Internet ne devrait se décider que après une procédure judiciaire. Je sais pas , ça me paraissait tellement évident que j'ai halluciné le jour où j'ai vu le projet de riposte graduée.
Pour protéger un circuit de distribution, on en est réduit à non seulement accepter qu'une sorte de police à service privé, donc en fonction de la puissance de votre distributeur vous serez plus ou moins bien "protégé" , collecte des IP aux 4 vents avant de les transmettre à une administration qui peut décider de couper l'accès à un moyen de communication/savoir le plus important du moment sans que l'accusé puisse réellement se défendre. Et un nouveau fichage de plus, un !
Mais rien de choquant à part ça... ah si peut être le nerf de la guerre : l'argent.
Car on fait payer par les FAI l'identification des IP ce qui leur donne un joli rôle de flic mais ils vont sans doute être ravi de repercuter ce surcoup obligatoire sur les abonnements. (Ils doivent adorer Mr Olivennes en ce moment les patrons de FAI). Abonnements qui au passage devront continuer d'être payé , même en cas de suspension d'Internet. Et en plus de ça, cette loi coûtera très cher à l'état, Heureusement que les caisses sont pleines et qu'il ne faut pas sauver des banques en ce moment, sinon on ne pourrait pas se permettre de foutre autant d'argent en l'air.
Bien entendu, ces mesures seront très utiles puisqu'elles auront une incidence proche de 0 sur les ventes. Mais bon c'est bien connu , les "pirates" n'achètent jamais de CD et il n'y a tellement aucun moyen de la contourner qu'ils se rejetteront sur le support physique voire les offres légales drmisés.
On en est quand même réduit à ce que l'UE doivent nous rappeler que couper Internet ne devrait se décider que après une procédure judiciaire. Je sais pas , ça me paraissait tellement évident que j'ai halluciné le jour où j'ai vu le projet de riposte graduée.
Pour protéger un circuit de distribution, on en est réduit à non seulement accepter qu'une sorte de police à service privé, donc en fonction de la puissance de votre distributeur vous serez plus ou moins bien "protégé" , collecte des IP aux 4 vents avant de les transmettre à une administration qui peut décider de couper l'accès à un moyen de communication/savoir le plus important du moment sans que l'accusé puisse réellement se défendre. Et un nouveau fichage de plus, un !
Mais rien de choquant à part ça... ah si peut être le nerf de la guerre : l'argent.
Car on fait payer par les FAI l'identification des IP ce qui leur donne un joli rôle de flic mais ils vont sans doute être ravi de repercuter ce surcoup obligatoire sur les abonnements. (Ils doivent adorer Mr Olivennes en ce moment les patrons de FAI). Abonnements qui au passage devront continuer d'être payé , même en cas de suspension d'Internet. Et en plus de ça, cette loi coûtera très cher à l'état, Heureusement que les caisses sont pleines et qu'il ne faut pas sauver des banques en ce moment, sinon on ne pourrait pas se permettre de foutre autant d'argent en l'air.
Bien entendu, ces mesures seront très utiles puisqu'elles auront une incidence proche de 0 sur les ventes. Mais bon c'est bien connu , les "pirates" n'achètent jamais de CD et il n'y a tellement aucun moyen de la contourner qu'ils se rejetteront sur le support physique voire les offres légales drmisés.
Le problème , à mon avis, de la riposte graduée et qu'elle n'est pas démocratique. Un privé, pour des raisons privés et commerciales (rentabilité d'investissement ) serait autorisé à couper du réseau de l'information, un individu qui fraude. C'est à la justice de statuer. Il n'y a pas que la musique qui transite par le réseau. et de toute façon la musique est faite pour être jouée sur scéne. Le live c'est autre chose !
NS ne connaît apparemment pas le fonctionnement de l'Europe pour avoir envoyé une lettre au président de la commission.C'est grave pour la présidence de l'Union en dehors du fait qu'il ne parle pas anglais...On va encore passer pour des nazes !
NS ne connaît apparemment pas le fonctionnement de l'Europe pour avoir envoyé une lettre au président de la commission.C'est grave pour la présidence de l'Union en dehors du fait qu'il ne parle pas anglais...On va encore passer pour des nazes !
C'est grave pour la présidence de l'Union en dehors du fait qu'il ne parle pas anglais...On va encore passer pour des nazes !
le français est encore une des langues officielles de l´europe
le français est encore une des langues officielles de l´europe
N'empeche qu'on passe pour des nazes !
Sur ce point précis, Corine a raison, Balthaz, faut dire que nous ne sommes pas aidés.
Cela dit, Sarko connait des mots d'anglais, m'dame Gireau.
Il a bien sorti sans complexe "magnifical" devant la reine d'Angleterre. Si ça ce n'est pas une preuve flagrante de culture poussée à l'extrême.
Un reste du G8, sans doute.
Cela dit, Sarko connait des mots d'anglais, m'dame Gireau.
Il a bien sorti sans complexe "magnifical" devant la reine d'Angleterre. Si ça ce n'est pas une preuve flagrante de culture poussée à l'extrême.
Un reste du G8, sans doute.
Il n'y a pas que la musique qui transite par le réseau. et de toute façon la musique est faite pour être jouée sur scéne. Le live c'est autre chose !
Tient, combien de fois m'est il arrivé d'entendre les gens se plaignent de plus en plus de l'augmentation du prix des concerts ! si l'artiste ne peut plus récupérer l'argent de son gagne pain par la diffusion... peu de personnes pourront se permettre d'aller aux concerts.
Pour les livres, le format électronique va se développer très rapidement... et il serait donc temps de trouver des solutions.
Anthony
C'est aussi aux artistes d'être vigilants sur le prix des places de leur spectacle.
Un certain Miossec refuse de se rendre à des festivals en dessous d'un certain prix (exorbitant). Si l'avenir de la musique c'est ça...
Anthony
Anthony
Il y a des cons partout !
pas forcement.
on entend a tout va que l'artiste devrait gagner son pain sur scène... parce que justement le modèle économique de la diffusion va changer.
aussi, pour récupérer le manque a gagner, l'artiste (dans ce cas de figure) devra faire augmenter le prix des places.
Anthony
on entend a tout va que l'artiste devrait gagner son pain sur scène... parce que justement le modèle économique de la diffusion va changer.
aussi, pour récupérer le manque a gagner, l'artiste (dans ce cas de figure) devra faire augmenter le prix des places.
Anthony
Mouais, m'enfin il faudra m'expliquer comment il se fait que que ça soit, en général, les artistes qui se goinfrent comme des porcs sur le système actuel qui ont les prix des places les plus élevés !
Les intermédiaires, voyons ! Les intermédiaires...
J'ai entendu un programmateur des Francos dire à la télé: les petits groupes ( en terme de notoriété ,j'entend ) sont payés 3500 euros maxi, les gros a partir de 25000 euros. Entre ces 2 sommes, il semblerait qu'il n'y ait rien. Un groupe de 10 musiciens payé 150 euros net coûte à peu prés 3000 euros de salaire pour l'employeur peu importe sa notoriété. C'est un problème de salaire ici aussi. Je veux bien payer cher si il y a du monde sur scène. Je veux que mon argent aille à ceux qui sont à la base du spectacle que je vais voir. Sans artistes, pas de spectacle.
La notoriété est artificielle et les salaires indécent pour certains.
J'ai entendu un programmateur des Francos dire à la télé: les petits groupes ( en terme de notoriété ,j'entend ) sont payés 3500 euros maxi, les gros a partir de 25000 euros. Entre ces 2 sommes, il semblerait qu'il n'y ait rien. Un groupe de 10 musiciens payé 150 euros net coûte à peu prés 3000 euros de salaire pour l'employeur peu importe sa notoriété. C'est un problème de salaire ici aussi. Je veux bien payer cher si il y a du monde sur scène. Je veux que mon argent aille à ceux qui sont à la base du spectacle que je vais voir. Sans artistes, pas de spectacle.
La notoriété est artificielle et les salaires indécent pour certains.
absolument, il serait temps de trouver des solutions pas de mettre en place des machines à gaz couteuses, liberticides, inutiles et injustes.
Si vous ne voyez pas de problèmes, c'est que vous ne connaissez rien à l'aspect technique du dossier. Le gouvernement non plus, d'ailleurs. En revanche, il se trouve que mon mêtier fait que je suis un expert dans le domaine. Tout d'abord il va y avoir des faux positifs. En fait, des chercheurs américains ont réussi à faire poursuivre par les majors des imprimantes, en inscrivant leur adresse sur des sites de P2P. Véridique.
Réfléchissez une seconde; supposez que quelqu'un ne vous aime pas trop, et ait trouvé votre adresse IP (c'est plutôt facile). Il vous fait passer pour un pirate. Au bout de 3 coup on vous coupe l'accès. Plus d'internet.
Vous faite quoi? Appel?
>>>> CE N'EST PAS PREVU DANS LA LOI <<<<
Oh vous pouvez faire un recours devant un tribunal administratif ou qqchose dans le genre; mais ça prend des mois, et en attendant votre connexion est coupée.
Et vous comptez vous retourner contre celui qui vous a fait passer pour un "pirate"? C'est techniquement pratiquement impossible (il suffit qu'il soit passé par tor, par exemple).
Ce n'est qu'un exemple parmi des centaines d'autres de ce qui est complètement merdique avec cette loi.
Réfléchissez une seconde; supposez que quelqu'un ne vous aime pas trop, et ait trouvé votre adresse IP (c'est plutôt facile). Il vous fait passer pour un pirate. Au bout de 3 coup on vous coupe l'accès. Plus d'internet.
Vous faite quoi? Appel?
>>>> CE N'EST PAS PREVU DANS LA LOI <<<<
Oh vous pouvez faire un recours devant un tribunal administratif ou qqchose dans le genre; mais ça prend des mois, et en attendant votre connexion est coupée.
Et vous comptez vous retourner contre celui qui vous a fait passer pour un "pirate"? C'est techniquement pratiquement impossible (il suffit qu'il soit passé par tor, par exemple).
Ce n'est qu'un exemple parmi des centaines d'autres de ce qui est complètement merdique avec cette loi.
Il est une chose de demander à modifier l'actuel projet (et justement, de mettre en place un système de défense pour l'usager) ; il en est une autre de tout rejeter en bloque sous prétexte que le système a mal été réfléchi, qu'il ne respecterait pas les droits fondamentaux.
Le discours « l'accès libre et gratuit à la culture » est bien plus choquant : c'est laisser croire aux gens que la culture née de la cuisse de Jupiter, et qu'elle n'a pas de prix. En ce sens, nous allons droit dans le mur, laissant seulement la place aux grosses industries de la soupe qui pourraient se permettre de trouver des parades économiques.
Je suis contre les DRM... non pas sur le principe (bloquer un contenu selon certaines condition), mais tout simplement dans son application : parce que moi, utilisateur de linux, je ne peux accéder légalement à ces dits contenus.
Si je veux de la musique "gratuite" (et je mets bien les guillemets), je vais sur Dogmazic. Sinon :
- soit je respecte les conditions de vente choisi par le diffuseur (cela me semble justement le moindre des droits).
- soit je prends le risque en commettant une infraction (et dans ce cas précis, je prends le risque de perdre mon accès).
Le problème de la musique va s'étendre à celui du livre... et il est donc important de trouver une solution. Je suis désolé de constater que les détracteurs, bien souvent, ne font que détracter...
Anthony
Le discours « l'accès libre et gratuit à la culture » est bien plus choquant : c'est laisser croire aux gens que la culture née de la cuisse de Jupiter, et qu'elle n'a pas de prix. En ce sens, nous allons droit dans le mur, laissant seulement la place aux grosses industries de la soupe qui pourraient se permettre de trouver des parades économiques.
Je suis contre les DRM... non pas sur le principe (bloquer un contenu selon certaines condition), mais tout simplement dans son application : parce que moi, utilisateur de linux, je ne peux accéder légalement à ces dits contenus.
Si je veux de la musique "gratuite" (et je mets bien les guillemets), je vais sur Dogmazic. Sinon :
- soit je respecte les conditions de vente choisi par le diffuseur (cela me semble justement le moindre des droits).
- soit je prends le risque en commettant une infraction (et dans ce cas précis, je prends le risque de perdre mon accès).
Le problème de la musique va s'étendre à celui du livre... et il est donc important de trouver une solution. Je suis désolé de constater que les détracteurs, bien souvent, ne font que détracter...
Anthony
excusez moi de le dire de manière un peu brutale mais c'est vous qui simplifiez le débat. Vous acceptez a priori un texte qu'à part quelques milliardaires de la musique tous les spécialistes refusent qu'ils soient juristes, attachés aux droits de l'hommes, musiciens, internautes, informaticiens etc. et vous caricaturez leurs milles positions en un "Le discours « l'accès libre et gratuit à la culture »" qui ne correspond à aucune réalité. De multiples alternatives ont été proposé.
et quand vous dites : "Il est une chose de demander à modifier l'actuel projet (et justement, de mettre en place un système de défense pour l'usager) ; il en est une autre de tout rejeter en bloque sous prétexte que le système a mal été réfléchi, qu'il ne respecterait pas les droits fondamentaux. "
vous m'excuserez mais j'ai encore quelques reflexes de liberté et je me soucie de ce que la loi doit être bien écrite donc je me permets encore de rejeter en bloc ce qui attente à mes libertés et mes droits fondamentaux !!
mais est ce que vous réalisez la portée de ce que vous avez écrit ?
et quand vous dites : "Il est une chose de demander à modifier l'actuel projet (et justement, de mettre en place un système de défense pour l'usager) ; il en est une autre de tout rejeter en bloque sous prétexte que le système a mal été réfléchi, qu'il ne respecterait pas les droits fondamentaux. "
vous m'excuserez mais j'ai encore quelques reflexes de liberté et je me soucie de ce que la loi doit être bien écrite donc je me permets encore de rejeter en bloc ce qui attente à mes libertés et mes droits fondamentaux !!
mais est ce que vous réalisez la portée de ce que vous avez écrit ?
De multiples alternatives ont été proposé.
je vous invite alors a m'en citer quelques une...
vous m'excuserez mais j'ai encore quelques reflexes de liberté et je me soucie de ce que la loi doit être bien écrite donc je me permets encore de rejeter en bloc ce qui attente à mes libertés et mes droits fondamentaux !!
Droit au logement, Droit à un travail décent, Droit d'aller et venir. Quant au droit à internet... je reste perplexe.
mais est ce que vous réalisez la portée de ce que vous avez écrit ?
Parfaitement. C'est marrant comme l'on s'emballe pour défendre le droit du "consommateur"... et que l'on s'attarde si peu sur le droit de l'artiste...
Avant le développement du P2P, je n'avais pas souvent entendu dire : "de toute façon, les grosses boites s'en foutent plein les poches et l'artistes à pas grand chose...".
De quel droit, justement, imposerions nous un système à l'artiste. N'a t'il pas le droit lui aussi de faire protéger son oeuvre ?
Pour moi le problème est simple : personne ne veut payer.
L'institution emmerde l'artiste au RMI : "c'est pas un métier... alors allez plutôt vider des poissons"
Le citoyen refuse de payer davantage d'impôts : "mon argent sert à ça ?"
Et sous prétexte qu'il paye une connexion internet, le consommateur se donne le droit de télécharger à tout va. Et que celui qui n'a pas télécharger un mp3 "illégalement" me jette le premièr clavier.
Anthony
en fait de droit fondamental il ne s'agit pas d'internet mais de liberté, de vie privée, de droit à une justice équitable etc. vous me semblez bien doté d'oeillères de premier ordre.
Quand aux alternatives, le PS en a proposé une par exemple.
donc non je ne m'emballe pas pour un truc de consommateur d'autant plus que je suis très legaliste et que je ne télécharge jamais de manière illégale d'autant plus qu'il existe aujourd'hui des plateforme d'écoute libre très au point.
Quand aux alternatives, le PS en a proposé une par exemple.
donc non je ne m'emballe pas pour un truc de consommateur d'autant plus que je suis très legaliste et que je ne télécharge jamais de manière illégale d'autant plus qu'il existe aujourd'hui des plateforme d'écoute libre très au point.
j'ajouterais à propos d'alternative que cette méthode qui consiste à dire si vous ne me proposez rien contre ce qui va à l'encontre de vos liberté pour lutter contre un problème du à l'incurie des majors alors acceptez de renoncer à vos droits fondamentaux est le genre d'argument qui me hérisse et qui pourrait nous conduire à avoir tous une caméra dans notre salon pour être sur qu'on est bien en sécurité.
Quant un texte pose problème, on essaye d'en améliorer le contenu (et ce avant même de tout rejeter sous prétexte que c'est le parti adverse qui en a lancé l'idée)... pour moi c'est ça la démocratie.
Anthony
Anthony
si les fondements du texte sont mauvais on le jette et on repart à zéro !! mais enfin êtes vous si peu attaché à vos libertés ?
Quand aux alternatives, le PS en a proposé une par exemple.
sources ? avez vous un lien ? c'est justement ce que je demandais.
C'est marrant, mais dès qu'on essaye d'aller un peu plus loin dans le débat (s'en vouloir se mettre dans un camp ou dans un autre)... on se fait traiter de réac.
La situation actuelle va pourrir si l'on ne trouve pas de solution... tout ce que j'avance, c'est que celle ci ne me paraissait pas si choquante que ça (sous couvert, bien entendu, que l'on constitue un texte digne de ce nom, que l'on protège les droits de l'usager...).
Anthony
c'est marrant surtout comme vous ne répondez pas aux vrais problèmes (liberté par exemple, là je vous ai bien répondu mais la commission européenne l'avait fait avant moi) et vous vous focalisez sur des éléments secondaires. La méthode est assez classique mais elle lasse.
il y a aussi le concept de licence globale. Il y a le problème des tarifications (complètement absurdes, protégées par le projet) etc. En fait sur le PS : ils sont axés sur la solution licence globale ce qui me parait un peu maigre même si ça ferait une belle révolution.
Donc ce qui reste frappant c'est donc que si je suis incapable là en deux secondes de trouver une alternative alors je dois accepter de renoncer à mes droits fondamentaux ?
la question est simple
il y a aussi le concept de licence globale. Il y a le problème des tarifications (complètement absurdes, protégées par le projet) etc. En fait sur le PS : ils sont axés sur la solution licence globale ce qui me parait un peu maigre même si ça ferait une belle révolution.
Donc ce qui reste frappant c'est donc que si je suis incapable là en deux secondes de trouver une alternative alors je dois accepter de renoncer à mes droits fondamentaux ?
la question est simple
c'est marrant surtout comme vous ne répondez pas aux vrais problèmes (liberté par exemple, là je vous ai bien répondu mais la commission européenne l'avait fait avant moi) et vous vous focalisez sur des éléments secondaires. La méthode est assez classique mais elle lasse.
Il y a aussi le concept de licence globale. Il y a le problème des tarifications (complètement absurdes, protégées par le projet) etc. En fait sur le PS : ils sont axés sur la solution licence globale ce qui me parait un peu maigre même si ça ferait une belle révolution.
Donc ce qui reste frappant c'est donc que si je suis incapable là en deux secondes de trouver une alternative alors je dois accepter de renoncer à mes droits fondamentaux ?
la question est simple
Si je suis le même raisonnement que vous : la licence globale est aussi peu sérieuse que ledit texte sur la « riposte graduée »... donc à jeter directement à la poubelle. Je ne vois pas comment l'on pourrait décider du reversement des droits pour chaque artiste... c'est totalement ingérable.
Pour le moment je reste sur ma position : les détracteurs, souvent, ne font que détracter. Qu'ils réfléchissent plutôt à des vrais propositions (pas de truc trouvés ça et là dans les forums).
Quant au problème des libertés individuelles, j'ai répondu çà et là à cette question : rien n'empêche de mettre en place le système de la "riposte graduée" tout en respectant les droits fondamentaux (droits à la défense avec un système de recours, protection des fichiers...).
Les FAI ont déjà accès à l'ensemble de vos données (mails compris), et peu de monde s'inquiète de comment sont traités ces fichiers. Il s'agit pourtant d'entreprises privées et pas forcement soucieuses de vos droits.
Anthony
je ne vous ai pas attendu pour m'en inquiéter. Mais l'avantage c'est qu'aujourd'hui je suis (en principe) protégé par la loi. Ils ne peuvent pas faire n'importe quoi.
Comme il a été expliqué plus haut les solutions hadopi seront totalement ingérables, couteuses et liberticides.
Je préfère un statu quo ante avec une adaptation (il serait temps !!) des majors avec des offres legales à des prix normaux ou des plateformes d'écoutes etc. plutôt que de renoncer à mes droits.
La loi prévoit déjà le recours et c'est une vaste blague...
c'est marrant parce que le seul message auquel vous ne répondez pas c'est celui de xavier plus haut...
Comme il a été expliqué plus haut les solutions hadopi seront totalement ingérables, couteuses et liberticides.
Je préfère un statu quo ante avec une adaptation (il serait temps !!) des majors avec des offres legales à des prix normaux ou des plateformes d'écoutes etc. plutôt que de renoncer à mes droits.
La loi prévoit déjà le recours et c'est une vaste blague...
c'est marrant parce que le seul message auquel vous ne répondez pas c'est celui de xavier plus haut...
et bien chose faite...
Anthony
Anthony
j'ai vu ça, merci.
Pour le moment je reste sur ma position : les détracteurs, souvent, ne font que détracter. Qu'ils réfléchissent plutôt à des vrais propositions (pas de truc trouvés ça et là dans les forums).
Personnellement, je n'ai pas de propositions. On veut restreindre mes libertés, je m'y oppose, tout simplement. Et j'estime n'avoir aucune proposition à donner pour conserver ma liberté : il ne faudrait pas inverser les rôles.
Personnellement, je n'ai pas de propositions. On veut restreindre mes libertés, je m'y oppose, tout simplement. Et j'estime n'avoir aucune proposition à donner pour conserver ma liberté : il ne faudrait pas inverser les rôles.
c'est (ou devrait être) l'évidence
il y a aussi le concept de licence globale.
Oui, mais ça pose un énorme problème. La licence globale profiterait à la majorité des artistes et non pas seulement aux milliardaires du disque, les Goldmann, Barbelivien, etc. Et ça, c'est insupportable.
cher anthony,
je suis moi-même "artiste", et je rigole en entendant que si l'art n'est pas rémunéré, il va disparaitre...
Si des "artistes" arretent faute de rémunération, ça en dit long sur leur conception de l'art ! Bon débarras, dans ce cas. Pour ma part, je pense que l'art est une nécessité existentielle. C'est bien si on peut en vivre, sinon, tant pis, on vivra d'autre chose.
Je dis cela aussi pour dénoncer une injustice : ce sont toujours les mêmes qui vendent des disques. Tout le monde sait exactement ce qu'il faut faire pour vendre des litres de soupe aux foules en délire. L'exigence artistique est bien loin de tout ça...
Vous savez, quand je fais des concerts, j'ai arrêté de les déclarer, car je me suis rendu compte que je ne toucherai jamais le statut intermittent (ce qu'il en reste), et qu'au lieu de ça, je payais le chalet en Suisse de Johnny Haliday.
Les majors et les stars de mes fesses n'ont que ce qu'ils méritent avec Internet. Et en tant que gros consommateur de musique, je ne suis pas le dernier à pomper en p2p.
Quant au gouvernement, s'il veut vraiment faire vivre la culture (ce qui n'est évidemment pas le cas : il préfère garantir la rente d'un secteur industriel où il a peut etre des copains), il n'a qu'à mutualiser les revenus et les redistribuer aux artistes qui en font la demande, sans contrepartie de production... juste une idée comme ça.
je suis moi-même "artiste", et je rigole en entendant que si l'art n'est pas rémunéré, il va disparaitre...
Si des "artistes" arretent faute de rémunération, ça en dit long sur leur conception de l'art ! Bon débarras, dans ce cas. Pour ma part, je pense que l'art est une nécessité existentielle. C'est bien si on peut en vivre, sinon, tant pis, on vivra d'autre chose.
Je dis cela aussi pour dénoncer une injustice : ce sont toujours les mêmes qui vendent des disques. Tout le monde sait exactement ce qu'il faut faire pour vendre des litres de soupe aux foules en délire. L'exigence artistique est bien loin de tout ça...
Vous savez, quand je fais des concerts, j'ai arrêté de les déclarer, car je me suis rendu compte que je ne toucherai jamais le statut intermittent (ce qu'il en reste), et qu'au lieu de ça, je payais le chalet en Suisse de Johnny Haliday.
Les majors et les stars de mes fesses n'ont que ce qu'ils méritent avec Internet. Et en tant que gros consommateur de musique, je ne suis pas le dernier à pomper en p2p.
Quant au gouvernement, s'il veut vraiment faire vivre la culture (ce qui n'est évidemment pas le cas : il préfère garantir la rente d'un secteur industriel où il a peut etre des copains), il n'a qu'à mutualiser les revenus et les redistribuer aux artistes qui en font la demande, sans contrepartie de production... juste une idée comme ça.
Je n'ai jamais dit que l'art disparaitrait. De plus, on est ici dans un domaine particulier : la diffusion.
Il y a des tonnes de bons artistes qui vivent de leur travail... et il n'y a rien de choquant en cela. Je ne vois pas pourquoi des gens ne pourraient pas vivre de leurs talents.
Et pour les artistes qui le souhaitent, d'autres modèles existent déjà (la musique libre par exemple).
Anthony
Il y a des tonnes de bons artistes qui vivent de leur travail... et il n'y a rien de choquant en cela. Je ne vois pas pourquoi des gens ne pourraient pas vivre de leurs talents.
Et pour les artistes qui le souhaitent, d'autres modèles existent déjà (la musique libre par exemple).
Anthony
je suis assez d'accord. l'art pour la beauté du geste c'est bien mais ça ne fait pas manger.
Pour les artistes le must
c'est la Licence de Diffusion Globale
qui les apparentent à des radios émettant sur les réseaux Peer to peer
et les rénumère en fonction des flux échangé.
Cette solution est viable, les flux sont mesurables...
Si on attend trop avant de la mettre en place se ne sera plus possible avec les
P2P cryptés. Et là loi ou pas on ne pourra plus faire grand chose.
En parlant d'artiste au RMI j'en suis un justement et je trouve injuste
que des fils à papa inconnu et pas doué se retrouve directement
sous les projecteurs de TV et sur les Ondes de la radio alors qu'ils font de la daube!
Ou pire encore... la Starac...
Ce systeme me fait gerber qu'il coule !!!
Des chiffres, je diffuse mes meilleures musiques gratuitement sur internet depuis 2000 (j'ai composé plus de
300 morceaux en 10 ans), j'ai de 300 à 600 visites par mois sur mon site (google pagerank a zero! )
et 25000 visites myspace en 3 ans, cette derniere années j'ai touché environ 10 000 personnes en tout.
Ce n'est pas énorme mais si la licence globale avait été en place j'aurais peut-être déjà gagné plus que
mon RMI (4700€/ans) et j'aurais eut un autre status social, plus gratiffiant et surtout motivant pour
bosser a me faire de la communication et plus de concerts.
Donc la fin des majors et du système qui va avec pour moi c'est le début
d'un autre temps ou pluralisme et de la liberté culturel remplaceront la loi du profit.
c'est la Licence de Diffusion Globale
qui les apparentent à des radios émettant sur les réseaux Peer to peer
et les rénumère en fonction des flux échangé.
Cette solution est viable, les flux sont mesurables...
Si on attend trop avant de la mettre en place se ne sera plus possible avec les
P2P cryptés. Et là loi ou pas on ne pourra plus faire grand chose.
En parlant d'artiste au RMI j'en suis un justement et je trouve injuste
que des fils à papa inconnu et pas doué se retrouve directement
sous les projecteurs de TV et sur les Ondes de la radio alors qu'ils font de la daube!
Ou pire encore... la Starac...
Ce systeme me fait gerber qu'il coule !!!
Des chiffres, je diffuse mes meilleures musiques gratuitement sur internet depuis 2000 (j'ai composé plus de
300 morceaux en 10 ans), j'ai de 300 à 600 visites par mois sur mon site (google pagerank a zero! )
et 25000 visites myspace en 3 ans, cette derniere années j'ai touché environ 10 000 personnes en tout.
Ce n'est pas énorme mais si la licence globale avait été en place j'aurais peut-être déjà gagné plus que
mon RMI (4700€/ans) et j'aurais eut un autre status social, plus gratiffiant et surtout motivant pour
bosser a me faire de la communication et plus de concerts.
Donc la fin des majors et du système qui va avec pour moi c'est le début
d'un autre temps ou pluralisme et de la liberté culturel remplaceront la loi du profit.
Si la culture c'est Johnny ... Laissez tomber !