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Le Monde, au révélateur de Berkeley
De ce que l'on en perçoit, la crise au
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Dans le même registre d'un titre différent pour le print et le site Internet, il y a cette article sur l'état de la Grèce. Il a été titré " La Grèce va mieux, les Grecs ne le savent pas encore" dans le journal, et "La Grèce va mieux, les Grecs pas tellement" sur le Monde.fr.
Deux titres, deux visions des choses.
Deux titres, deux visions des choses.
Il est ridicule, à propos d'une baisse de subventions publiques, de crier au loup du néolibéralisme. Libéralisme ne suffit pas ?
Et oui, ils l'ont eu...ile l'ont eu cette icône, cette référence journalistique...ils en ont fait un domestique...et ils le crient à tous! Non, rien ne peut résister à leur idéologie. Ils sont les vainqueurs, ils ont tout gagné, ils ont tout acheté, ils sont les Maîtres!
Je ne me pose plus de questions, je ne cherche plus d'explications à leur actes.
Ils rigolent...ils rotent... ils pétent... ils sont grossiers...mais ils s'en foutent parce qu'ils sont aujourd'hui les puissants et ils écrasent tout ce qu'ils n'aiment pas.
C'est "la grande bouffe" !
Je ne me pose plus de questions, je ne cherche plus d'explications à leur actes.
Ils rigolent...ils rotent... ils pétent... ils sont grossiers...mais ils s'en foutent parce qu'ils sont aujourd'hui les puissants et ils écrasent tout ce qu'ils n'aiment pas.
C'est "la grande bouffe" !
je sais pas vous,
mais les pubs du Monde.fr sur l'ordi du boulot (je suis au Portugal, je sais pas si ça à voir) c'est de pire en pire,
aujourd'hui :
"populars screensavers TM - a gorgeous beach view, on your desktop - get the app - always free"
avec une fille très gorgeous en bikini sur la plage
hier c'était une fille en t-shirt moulant qui vendait des t-shirts moulants
mais les pubs du Monde.fr sur l'ordi du boulot (je suis au Portugal, je sais pas si ça à voir) c'est de pire en pire,
aujourd'hui :
"populars screensavers TM - a gorgeous beach view, on your desktop - get the app - always free"
avec une fille très gorgeous en bikini sur la plage
hier c'était une fille en t-shirt moulant qui vendait des t-shirts moulants
ca a rien à voir, mais ca parle du tenancier et surtout, ca m'a fait mourir de rire:
http://www.dailymotion.com/video/x1tbvsj_comprendre-la-crise-en-ukraine-en-4-minutes-et-en-souriant_webcam?start=246:
http://www.dailymotion.com/video/x1tbvsj_comprendre-la-crise-en-ukraine-en-4-minutes-et-en-souriant_webcam?start=246:
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
J'attends avec impatience le jour où le Monde et Libération sombreront définitivement. Cette situation de journaux qui profitent de leur histoire pour se faire passer pour ce qu'ils ne sont plus depuis longtemps, c'est insupportable. Ils ne sont pas nécessaires et on ne les regrettera pas : on peut se désinformer dans mille autres endroits. Espérons que les journalistes qui y travaillent et ont encore quelques idéaux et un peu de sens éthique et déontologique sauront prendre la tangeante à temps. Il n'y aura pas de cannots pour tout le Monde.
ha mon cher ami, le monde n'est plus ce qu'il était, je me rappel de mon temps........
Un truc très rigolo, c'est de voir comment toute la petite coterie, "entre actionnaires et annonceurs" et ceux qui gravitent autour de cette sphère, sont persuadés que la meilleure vente à l'étranger de presse française c'est, précisément, Le Monde (ou le Figaro, à la rigueur). Ils restent tellement persuadés de cette fausse évidence, que Le Monde est LA référence, que rien d'autre ne leur vient à l'idée.
D'ailleurs, tiens, si on demandait à l'équipe d'@si, sans tricher, sans chercher sur Google, là, comme ça, hop, au débotté : quelle est la meilleure vente de presse française à l'étranger ? (soufflez pas ceux qui savent)
D'ailleurs, tiens, si on demandait à l'équipe d'@si, sans tricher, sans chercher sur Google, là, comme ça, hop, au débotté : quelle est la meilleure vente de presse française à l'étranger ? (soufflez pas ceux qui savent)
J'ai arrêté de lire Le Monde" avant qu'il ne paraisse.
C'est dire!
En revanche, je continue à parcourir L'Univers. Un titre plus à ma convenance et qui, heureusement, ne connaît pas Plantu.
" Desproges, arrête de ma châtouiller! "
C'est dire!
En revanche, je continue à parcourir L'Univers. Un titre plus à ma convenance et qui, heureusement, ne connaît pas Plantu.
" Desproges, arrête de ma châtouiller! "
Le film montre en effet des étudiants qui manifestent pour la gratuité, mais la fac n'est en rien gratuite même si les hautes instances défendent un bilan où les étudiants à faible revenu sont en nombre grâce à différents systèmes de bourses.
C'est en réalité très complexe de parler de ce documentaire d'une manière simple, même si on sent bien qu'il y a plusieurs luttes qui le baignent. La caméra se pose longuement sur les séances avec le Chancelier et les équipes cadre, autour du leitmotiv des coupes budgétaires, du désengagement de l'état (Californie, mais pas que), et de la nécessité de maintenir un niveau équivalent de prestige face aux universités privées tout en restant accessible pour tous.
Nous apprenons plus tard que Berkeley s'est opposée à ce que d'autres facs pratiquent : l'augmentation des frais de scolarité selon la rentabilité future du travail auquel la filière permet l'accès. Tu veux devenir avocat ? Tu vas bien gagner ta vie : tu payes ! Cela donne de singulières scènes sur l'emprunt étudiant, mais surtout cette sombre question de l'université comme moyen de trouver un boulot en vue de devenir riche. S'endetter donc ?
Et le film offre un long questionnement sur la question des classes moyennes, ce qui fait sortir de ses gonds une étudiante caribéenne qui s'offusque que la pauvreté ne devienne à la mode que parce qu'elle touche les blancs américains qui se croyaient à l'abri de cette dernière, alors que la pauvreté a toujours existé pour nombre de minorités.
Lutte donc d'une société face à elle-même, qui rejaillit sur son université - "pourquoi je devrais payer pour eux, je me suis fait tout seul" - (et c'est bien d'en parler, car nous avons en France le sentiment que notre fac est la seule dans ce cas, mais les USA traversent aussi une période difficile pour les universités, j'ai constaté le début de cela quand je faisais mes études là-bas).
L'autre lutte donc, celle menée par les étudiants. Et là, la caméra nous permet de vivre des deux côtés la manifestation et l'occupation de la bibliothèque. La lutte des étudiants est rapidement ridiculisée par les "anciens" désormais cadres qui mentionnent les luttes passées et l'efficacité d'un message fort quand ce n'est que la confusion qui semble régler sur les 100 points de revendication. Passage qui peut être assez frustrant tant il est difficile de ne pas comprendre ces manifestants qui eux c'est bien évident luttent contre le système néo-libéral, celle qui nous aspire, alors que la tête de la fac tente de faire avec les moyens en baisse.
La bonne nouvelle, c'est que les étudiants de Berkeley sont probablement des gens intelligents, et qu'après le film, ils pourront alors axer leurs manifestations autour d'un slogan. Pour le chancelier, de son jeune temps, c'était contre les recherches militaires de Bell Laboratories - le message fort étant contre la guerre du Vietnam -, là où il faisait ses recherches. Il devait être renvoyé, mais son chef - républicain - s'y est opposé face à la hiérarchie. "Il a droit de donner son avis, et d'être contre". Un républicain ne partageant pas ses valeurs, ni son engagement, mais appuyant ouvertement la liberté de penser.
Il est difficile de parler de tout tant le film est riche et long (4h), film qui mérite d'être vu, car il offre une singulière plongée dans notre monde, dont la maquette, le décor, serait ce campus universitaire, nous sommes comme dans une peinture avec ses petites gens qui s'occupent de l'entretien d'un lieu pris dans un monde bien plus vaste dans lequel on peut se sentir seul. D'ailleurs, il n'y a qu'un homme pour tondre les pelouses.
C'est en réalité très complexe de parler de ce documentaire d'une manière simple, même si on sent bien qu'il y a plusieurs luttes qui le baignent. La caméra se pose longuement sur les séances avec le Chancelier et les équipes cadre, autour du leitmotiv des coupes budgétaires, du désengagement de l'état (Californie, mais pas que), et de la nécessité de maintenir un niveau équivalent de prestige face aux universités privées tout en restant accessible pour tous.
Nous apprenons plus tard que Berkeley s'est opposée à ce que d'autres facs pratiquent : l'augmentation des frais de scolarité selon la rentabilité future du travail auquel la filière permet l'accès. Tu veux devenir avocat ? Tu vas bien gagner ta vie : tu payes ! Cela donne de singulières scènes sur l'emprunt étudiant, mais surtout cette sombre question de l'université comme moyen de trouver un boulot en vue de devenir riche. S'endetter donc ?
Et le film offre un long questionnement sur la question des classes moyennes, ce qui fait sortir de ses gonds une étudiante caribéenne qui s'offusque que la pauvreté ne devienne à la mode que parce qu'elle touche les blancs américains qui se croyaient à l'abri de cette dernière, alors que la pauvreté a toujours existé pour nombre de minorités.
Lutte donc d'une société face à elle-même, qui rejaillit sur son université - "pourquoi je devrais payer pour eux, je me suis fait tout seul" - (et c'est bien d'en parler, car nous avons en France le sentiment que notre fac est la seule dans ce cas, mais les USA traversent aussi une période difficile pour les universités, j'ai constaté le début de cela quand je faisais mes études là-bas).
L'autre lutte donc, celle menée par les étudiants. Et là, la caméra nous permet de vivre des deux côtés la manifestation et l'occupation de la bibliothèque. La lutte des étudiants est rapidement ridiculisée par les "anciens" désormais cadres qui mentionnent les luttes passées et l'efficacité d'un message fort quand ce n'est que la confusion qui semble régler sur les 100 points de revendication. Passage qui peut être assez frustrant tant il est difficile de ne pas comprendre ces manifestants qui eux c'est bien évident luttent contre le système néo-libéral, celle qui nous aspire, alors que la tête de la fac tente de faire avec les moyens en baisse.
La bonne nouvelle, c'est que les étudiants de Berkeley sont probablement des gens intelligents, et qu'après le film, ils pourront alors axer leurs manifestations autour d'un slogan. Pour le chancelier, de son jeune temps, c'était contre les recherches militaires de Bell Laboratories - le message fort étant contre la guerre du Vietnam -, là où il faisait ses recherches. Il devait être renvoyé, mais son chef - républicain - s'y est opposé face à la hiérarchie. "Il a droit de donner son avis, et d'être contre". Un républicain ne partageant pas ses valeurs, ni son engagement, mais appuyant ouvertement la liberté de penser.
Il est difficile de parler de tout tant le film est riche et long (4h), film qui mérite d'être vu, car il offre une singulière plongée dans notre monde, dont la maquette, le décor, serait ce campus universitaire, nous sommes comme dans une peinture avec ses petites gens qui s'occupent de l'entretien d'un lieu pris dans un monde bien plus vaste dans lequel on peut se sentir seul. D'ailleurs, il n'y a qu'un homme pour tondre les pelouses.
« mais jamais le journal n'était allé aussi loin. »
C'est vrai qu'écrire ce qui suit relève soit de la flagornerie la plus pure depuis que les ceausesculâtres avaient inventé » « Danube de la pensée » .
Ou du plus subtil foutage de gueule (on peut rêver, non?)
"Pour se plier aux usages de son nouveau statut social, le buveur de Coca-Cola Light a fini par se constituer une cave. Pour se déplacer vers des villégiatures luxueuses, il lui arrive de louer des jets privés. Pour se loger, il a étoffé sa collection d'hôtels particuliers. En plus de celui de la villa Montmorency, la voie privée la plus huppée de la capitale, il a élu domicile dans une bâtisse inspirée du Petit Trianon. Pour se délasser, il s'est mis à acheter des œuvres d'art"
Quand on pense que des gens «pour se loger » utilisent des cartons, « pour se déplacer » utilisent leurs pieds, « pour se délasser » vont voir passer les voitures, quel manque de classe, quel mesquin statuts social !
C'est vrai qu'écrire ce qui suit relève soit de la flagornerie la plus pure depuis que les ceausesculâtres avaient inventé » « Danube de la pensée » .
Ou du plus subtil foutage de gueule (on peut rêver, non?)
"Pour se plier aux usages de son nouveau statut social, le buveur de Coca-Cola Light a fini par se constituer une cave. Pour se déplacer vers des villégiatures luxueuses, il lui arrive de louer des jets privés. Pour se loger, il a étoffé sa collection d'hôtels particuliers. En plus de celui de la villa Montmorency, la voie privée la plus huppée de la capitale, il a élu domicile dans une bâtisse inspirée du Petit Trianon. Pour se délasser, il s'est mis à acheter des œuvres d'art"
Quand on pense que des gens «pour se loger » utilisent des cartons, « pour se déplacer » utilisent leurs pieds, « pour se délasser » vont voir passer les voitures, quel manque de classe, quel mesquin statuts social !
Inscription gratuite à Berkeley, ah bon?
http://registrar.berkeley.edu/Default.aspx?PageID=feesched.html
Quant aux autres points mentionnés (brassage social, culture du débat & tutti quanti), je vous mets au défi de fournir la moindre donnée statistique qui différencie Berkeley avec, par exemple, la Stanford voisine...
http://registrar.berkeley.edu/Default.aspx?PageID=feesched.html
Quant aux autres points mentionnés (brassage social, culture du débat & tutti quanti), je vous mets au défi de fournir la moindre donnée statistique qui différencie Berkeley avec, par exemple, la Stanford voisine...
Au Monde, la censure touche également les caricatures du génial Plantu.
Après son Benoît XVI sodomisant un enfant, le satiriste avait fait preuve d'une imagination débordante, en dessinant Hollande sodomisant Marianne. Mais Anastasie a frappé.
C'est donc pas demain qu'on verra, à la Une du Monde, Gattaz enculant un ouvrier.
Après son Benoît XVI sodomisant un enfant, le satiriste avait fait preuve d'une imagination débordante, en dessinant Hollande sodomisant Marianne. Mais Anastasie a frappé.
C'est donc pas demain qu'on verra, à la Une du Monde, Gattaz enculant un ouvrier.