Première fois que j'ai posé pour une photo entre deux nazis et avec le sourire.

Les mots sont toujours révélateurs . Les journalistes emploient très rarement le qualificatif extrême droite en ce qui concerne Zemmour et même MLP. Zemmour est dans leur bouche un  nationaliste ou un polémiste alors qu'ils qualifie la FI d'extr(...)

Une chose apparaît certaine, du moment où les questions sont communiquées à l’avance, celles que vous imaginez ne peuvent être posées, sinon pas de pastille acidulée.
Cela est donc un travail de communication et non pas d’information, façon TikTok, s(...)

ca va ramer pour justifier le passage chez l'autre baltringue de Tv-Bolloré avec le pétainiste en "guest star"

Bonsoir et merci pour la chronique 

"première fois (...) qu'un média public banalise et peoplise seule la candidate d'extrême droite "

En fait c'est faux. Le Monde indique ce soir, au détour d'un article qui rapporte la colère de la rédaction de France Inter face à cette pastille, qu'une pastille similaire sur A. Hidalgo a été mise en ligne il y a quinze jours (bon, ok, elle est consternante et personne ne s'y est intéressé, mais c'est un autre débat) Donc non seulement il y en aura d'autres comme vous dites, mais il y en a eu une avant. A mes yeux ça ne change pas le fond du problème qu'est la banalisation de l'extrême droite, mais bon, je le mentionne puisque vous accordez de l'importance à ce point dans votre argumentation. Cela dit, la pastille Hidalgo est beaucoup moins people que la pastille Le Pen.

Pour l'anecdote, je me souviens d'un courrier de lecteur du Monde en 2012 qui interpellait la rédaction sur, déjà, une forme de banalisation de Marine Le Pen, à l'époque par le truchement de Victor Hugo. Certes, le Monde n'est pas un service public, mais c'est une institution ... Que de digues ont sauté depuis!

Il m‘est venu à l’idée que l’irruption de Zemmour a tout pour rendre Marine Le Pen acceptable.

Tout comme Marine Le Pen avait rendu acceptable Macron.

Mêmes ficelles pour — n’espérons pas — même résultat ?

Ce n'est pas la forme, qui est en cause.

Pas d'accord avec ceci, la forme est aussi en cause, parce qu'elle focalise sur la personne plutôt que sur les idées, le groupe (le parti) et renforce le fait que l'on trouve normal de d'abord voter pour une personne avant tout, qq  de sympa, de charismatique, qui "fait président.e" (j'ai décidément du mal avec cette expression). Il ne me semble pas impossible de s'adresser au public des RS et de parler de politique de manière plus intelligente que celle-ci.

Est-ce que Arthaud ou Poutou feront de telles vidéos ?

Pour la fille du parti de la haine, sa première fois ne fut certainement pas un acte d'amour

quelques messages clairs dans ces quelques minutes:

- première personne? papa... comme quoi le vieux facho est toujours en coulisse et elle lui rend hommage, une façon de confirmer l'héritage

- tutoiement de Zemmour = quoi qu'il en dise on joue dans la même catégorie, c'est même moi qui l'ai fait

- Bruxelles: ça a passé plusieurs années comme député européenne sans broncher, mais on va leur dire "des choses qu'ils ne seront pas contents d'entendre"... Et c'est tout. Les délires anti-europe sont très clairs: du vent

- l'école libre = bonjour les cathos, pensez à mettre un bulletin à mon nom dans l'urne

- le "paquet jeunes" = eh oh les djeuns, on pense à tata Marine qui vous promet des sous! 

Bref sous un aspect sympatoche et pipole, la ligne est claire. On continue comme papa, on brasse du vent pour contenter les racistes et avoir leurs vote.

Première réaction quand vos chats se sont fait massacrer par les bergers allemands du patriarche, dans sa propriété de Montretout ?

Des rêves de parricide, probablement. De soupe à l'arsenic. 

Mais Marine est velléitaire, et le vieux s'accroche. 94 ans aux cerises et toujours bons pieds bon œil !

voir ou revoir "la marche sur Rome" et sa dernière réplique quand les chemises noires rentrent dans Rome :

d'un balcon :

"ils ont l'air sérieux quand même ! on devrait les essayer quelques mois "

Les mots sont toujours révélateurs . Les journalistes emploient très rarement le qualificatif extrême droite en ce qui concerne Zemmour et même MLP. Zemmour est dans leur bouche un  nationaliste ou un polémiste alors qu'ils qualifie la FI d'extrême gauche ce qu'elle n'est pas.

D'où vient cette bienveillance voire parfois cette connivence avec Zemmour. Je ne parle pas des médias qui lui dont dédiés : cnew, europe 1 et bientôt le JDD, mais de tous les médias mainstream en général privé ou public.

Cèdent ils aux contraintes de l'audimat,  l'extrême droite  fait vendre  ?

Assurent ils la réélection de Macron en  favorisant la présence de Zob  au second tour? 

Plus prosaïquement ne sont ils pas des citoyens comme les autres pris dans une tourmente idéologique qui leur fait perdre leurs repères ?

Seul problème ils  font caisse de résonance et ont à ce titre une grande responsabilité.  

Mais de nos jours on ne prend pas ses responsabilités  On assume ses conneries.

Une chose apparaît certaine, du moment où les questions sont communiquées à l’avance, celles que vous imaginez ne peuvent être posées, sinon pas de pastille acidulée.
Cela est donc un travail de communication et non pas d’information, façon TikTok, si bien compris.

au fond, que reproche DS à France Inter et/ou au format d'interview de Marine Le Pen? de la banaliser ou de ne pas lui poser les questions qui fâchent? car ce sont deux choses différentes.

a première vue, ce format n'est pas là pour poser des questions qui dérangent. ça va permettre aux candidats de dérouler leur com, ce qui est évidemment dommage mais ce n'est pas la faute de MLP et tous les candidats vont en bénéficier.

ce que DS veut dirait-on, c'est le retour du cordon sanitaire époque Mitterrand. mais ce n'est plus possible. et en plus, on voit avec les années le résultat de cette technique du cordon sanitaire : l'extrême-droite progresse encore et encore.

Pratiquement pas un seul journal de la 3 sans un sujet sur Zemmour.

Le service public propagande aussi bien que le privé. 

Au début il y avait Konbini, qui a créé le format.

Ensuite, la presse de droite s'y est mis avec Néo.

Maintenant, tout le monde fait ça.

En communication d'entreprise, les boites de vidéo ne font plus que ça avec les communications de dirigeants. C'est moins fastidieux que de refaire "Basique" d'Orelsan.

Quel purge... Je noie ma déprime dans la vodka et les crobards à ma planche à dessin.

Je dessine des cris de douleurs stylisés.

En période pré-fasciste, quoi de plus raccord qu'un sigle "Aïe"?

La première fois que la grenouille a senti l'eau chauffer, elle s'est dit : "pas grave".

"Il y aura une première fois Mélenchon", non non ! Mélenchon a déjà fait la grande interview présidentielle à la matinale de France Inter, et il n'a pas eu droit à sa vidéo. La campagne n'est pas terminée, mais il y a déjà eu une différence de traitement.

Et tout ça, c'est avec nos impôts !

Les fascistes, y reviendront pas avec des uniformes et des croix gammées.

Quand aux médias.... l'originalité depuis 33, on fera une croix dessus.

Cette scène aurait pu être réalisé il y a 80 ans, sérieux... (Berlin 1933, à lire, à relire)

Nécessité du neuf propre au système d'obsolescence programmée...

Le journaliste est inventif, voyeur, voyou, bateleur de foire, casseur d'assiettes.

Je suis surpris que la question de la couleur de sa première culotte après son élection n'ait pas été évoquée.

Ça manque de testicules tout cela, manque d'ambitions véritables.

Il faut demander à Ardisson.

Ah bon, vous avez un programme?. Ce doit être ennuyeux de l'évoquer, d'en parler, d'en débattre.

Pour la première fois votre cravate sera de soie ou de coton.?

Nous vivons une époque formidable.

Heureusement il y a des livres, à lire, relire, écrire.

Penser que cette élection, cruciale, va être arbitrée par ces bandes de nazes est déprimant.

Il ne manque plus que C Fourrez qui paraît il vient de se faire virer de Marianne.

" La première fois que j'ai vu une femme nue, j'ai cru que c'était une erreur ! "   W. Allen

La première fois que j'ai  entendu Marine LePen habillée, j'ai cru , également, que c'était une erreur. 

Première fois que je vais m'abstenir (dans la joie ?)

Première fois que j'ai posé pour une photo entre deux nazis et avec le sourire.