Commentaires
Le Rijksmuseum réécrit certains titres d'oeuvres jugés offensants
Le Rijksmuseum d'Amsterdam vient d'annoncer qu'il était en train de modifier tous les titres offensants des oeuvres qu'il abrite. Exit les mots nègre, nain, sauvage, mahométan, etc., les cartels vont devenir propres sur eux. Cette mesure peut à première vue paraître anecdotique. À mieux y réfléchir, on se rend compte qu'elle est porteuse d'un enjeu réel quant à la manière dont nous considérons l'histoire de nos sociétés.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Dans Mohicans1, Denis Robert raconte que Dans Vous me croirez si vous voulez2, le Professeur Choron raconte qu'un huissier a confondu « Melvin Van Peebles, qui dormait complètement bourré, avec une « statue de nègre en plâtre » ».
Comme son nom l'indique, Melvin Van Peebles a séjourné aux Pays-Bas3, à Amsterdam, pour étudier l'astronomie : « les Russes venaient de lancer la fusée Spoutnik dans l'espace. J’ai eu envie de devenir astronome. [...] — Mais vous parliez hollandais ? — Non, du tout. J'ai appris sur le tas. De toute façon, j'étais là pour étudier l'astronomie, donc que des chiffres. »4
1. Denis Robert, Mohicans, Julliard, 2015, pp. 27-28.
2. Professeur Choron, Vous me croirez si vous voulez (mémoires rassemblés par Jean-Marie Gourio), Flammarion, 1993.
3. Melvin Van Peebles: “So at that juncture I decided that I would go back to one of my other professions that I had sort of picked up along the way in chemistry, and I decided I was going to get my Ph.D. in astronomy. I went to Holland. My name really isn't Melvin Van Peebles. They got it confused. I didn't know anyone, I didn't speak a fucking word, but I wrote to the University of Amsterdam in Holland and said, "I'd like to come and study there. I have a G.I. Bill. Of course, I'm going to come a few months early and brush up on the language." Van was my middle name, except, like with any immigrant, people shoved it over assuming it was my last name. I just go by Van Peebles now. So I signed the letter to these guys and they wrote back and said I must be second generation Dutch. "This is all great, Mr. Van Peebles. Of course you're accepted." Anyway, that's how I got to Holland, with the G.I. Bill, to get my Ph.D. in astronomy, in a language I couldn't speak. Luckily, the first year was ninety percent mathematics, which you could decipher without the other thing. That's how I did that.” (in Filmmakers in Conversation, Anthony Loeb, Columbia College, 1982, pp. 114-115.)
4. « Interview avec le touche-à-tout aventurier Melvin Van Peebles », par Raphaël Malkin, avec Pierre Labrunie, Snatch Magazine #18, été 2013.
Comme son nom l'indique, Melvin Van Peebles a séjourné aux Pays-Bas3, à Amsterdam, pour étudier l'astronomie : « les Russes venaient de lancer la fusée Spoutnik dans l'espace. J’ai eu envie de devenir astronome. [...] — Mais vous parliez hollandais ? — Non, du tout. J'ai appris sur le tas. De toute façon, j'étais là pour étudier l'astronomie, donc que des chiffres. »4
1. Denis Robert, Mohicans, Julliard, 2015, pp. 27-28.
2. Professeur Choron, Vous me croirez si vous voulez (mémoires rassemblés par Jean-Marie Gourio), Flammarion, 1993.
3. Melvin Van Peebles: “So at that juncture I decided that I would go back to one of my other professions that I had sort of picked up along the way in chemistry, and I decided I was going to get my Ph.D. in astronomy. I went to Holland. My name really isn't Melvin Van Peebles. They got it confused. I didn't know anyone, I didn't speak a fucking word, but I wrote to the University of Amsterdam in Holland and said, "I'd like to come and study there. I have a G.I. Bill. Of course, I'm going to come a few months early and brush up on the language." Van was my middle name, except, like with any immigrant, people shoved it over assuming it was my last name. I just go by Van Peebles now. So I signed the letter to these guys and they wrote back and said I must be second generation Dutch. "This is all great, Mr. Van Peebles. Of course you're accepted." Anyway, that's how I got to Holland, with the G.I. Bill, to get my Ph.D. in astronomy, in a language I couldn't speak. Luckily, the first year was ninety percent mathematics, which you could decipher without the other thing. That's how I did that.” (in Filmmakers in Conversation, Anthony Loeb, Columbia College, 1982, pp. 114-115.)
4. « Interview avec le touche-à-tout aventurier Melvin Van Peebles », par Raphaël Malkin, avec Pierre Labrunie, Snatch Magazine #18, été 2013.
L'homme moderne est pour moi con par essence.
Car "on" lui demande d'oublier deux choses et il y souscrit.
Ces deux choses:
1- Si tu ne sais pas où tu vas, retourne toi et tu sauras d'où tu viens.
2- Garde dans ta main la main de l'enfant que tu étais.
Il ne sait plus d'où il vient,
Il ne veut surtout pas être ce qu'il est...
Alors?
Car "on" lui demande d'oublier deux choses et il y souscrit.
Ces deux choses:
1- Si tu ne sais pas où tu vas, retourne toi et tu sauras d'où tu viens.
2- Garde dans ta main la main de l'enfant que tu étais.
Il ne sait plus d'où il vient,
Il ne veut surtout pas être ce qu'il est...
Alors?
Par ailleurs, le Louvre en ce moment développe une politique de reformatage de cartels étonnante. L'axe n'est pas le politiquement correct, c'est déjà ça.
Mais l"objectif est de rendre le titre des oeuvres accessible au plus grand nombre... ce qui est largement contestable. Transformer "Dionysos" par "le dieu du vin entre-parenthèses-Dionysos", c'est un peu étrange.
Selon moi, le principal problème, c'est que de nombreuses oeuvres sont connues sous un certain titre, et la bibliographie les a retenues sous ce titre... et j'imagine un pauvre petit chercheur du XXIIIè siècle qui essaie de s'y retrouver dans tout ça.
Les oeuvres ont aussi du charme par le titre sous lequel elles ont traversé l'histoire.
Mais l"objectif est de rendre le titre des oeuvres accessible au plus grand nombre... ce qui est largement contestable. Transformer "Dionysos" par "le dieu du vin entre-parenthèses-Dionysos", c'est un peu étrange.
Selon moi, le principal problème, c'est que de nombreuses oeuvres sont connues sous un certain titre, et la bibliographie les a retenues sous ce titre... et j'imagine un pauvre petit chercheur du XXIIIè siècle qui essaie de s'y retrouver dans tout ça.
Les oeuvres ont aussi du charme par le titre sous lequel elles ont traversé l'histoire.
Je propose que féministes et machistes s'allient pour faire disparaître ces appellations insultantes de "Croque Monsieur" et "Croque Madame".
A propos de la LICRA, j'ai bien aimé une de ses initiatives ( je crois que c'était au moment de la diffusion de l'intégrale de Shakespeare sur la chaîne 3, il y a plusieurs décennies), qui consistait à faire précéder " le marchand de Venise" d'un petit avertissement destiné aux cons et aux antisémites sur les dangers du premier degré.
Face à ce bel unanimisme, je me permets d'apporter un léger bémol. Je ne sais pas s'il y a des noirs parmi les gens qui ont écrit sur ce forum, mais mettez-vous un peu dans la peau d'un noir qui voit le mot "nègre" dans un musée ou dans un magasin (une boulangerie, par exemple, où l'on vendait naguère des "têtes de nègre"). Je connais au moins deux noirs que ce genre de choses choque, et je les comprends. Je suis frappé du manque d'empathie de la plupart des gens pour ceux qui sont victimes du racisme ordinaire, un racisme tellement banal et apparemment non-violent qu'il n'est plus perçu comme raciste. Il y a quelques années, à Colmar, j'avais parlé à des gens qui tenaient un stand de la LICRA. Ils se trouvaient juste devant un magasin "Au bon nègre" (une chaîne de magasins vendant du café) et je leur avais demandé ce qu'ils en pensaient. Eh bien ! ces braves gens antiracistes n'étaient pas choqués. Ils étaient tellement habitués à voir cette marque depuis leur enfance qu'ils n'y faisaient plus attention. C'est un peu comme les gens qui font des remarques sexistes à longueur de journée mais ne se perçoivent pas comme tels.
Tout ça pour dire que je peux comprendre l'initiative du Rijksmuseum, même si j'admets qu'on puisse la trouver discutable, au moins sur certains points. Par exemple, je ne sache pas que le mot "maure" - au contraire des mots "nègre" ou "hottentot" - ait une connotation péjorative). Il me semble qu'il faut éviter deux excès : vouloir expurger toute la littérature et tout l'art du passé de ce qu'ils peuvent avoir de choquant, et laisser les choses entièrement en l'état. Le premier excès est évidemment absurde. Mais le second est également criticable. Faire comme le Rijksmuseum, c'est-à-dire conserver l'ancien titre des tableaux et y rajouter un deuxième me paraît être un compromis intéressant.
Pour terminer, je remarque que je suis le seul sur ce forum à defendre une certaine forme de "correction politique". Est-ce à dire que le "politiquement incorrect" est devenu le "politiquement correct", et que les plus conformistes ne sont peut-être pas ceux qu'on croit ? Je vous laisse méditer sur cette question...
Tout ça pour dire que je peux comprendre l'initiative du Rijksmuseum, même si j'admets qu'on puisse la trouver discutable, au moins sur certains points. Par exemple, je ne sache pas que le mot "maure" - au contraire des mots "nègre" ou "hottentot" - ait une connotation péjorative). Il me semble qu'il faut éviter deux excès : vouloir expurger toute la littérature et tout l'art du passé de ce qu'ils peuvent avoir de choquant, et laisser les choses entièrement en l'état. Le premier excès est évidemment absurde. Mais le second est également criticable. Faire comme le Rijksmuseum, c'est-à-dire conserver l'ancien titre des tableaux et y rajouter un deuxième me paraît être un compromis intéressant.
Pour terminer, je remarque que je suis le seul sur ce forum à defendre une certaine forme de "correction politique". Est-ce à dire que le "politiquement incorrect" est devenu le "politiquement correct", et que les plus conformistes ne sont peut-être pas ceux qu'on croit ? Je vous laisse méditer sur cette question...
Et les guillemets, c'est fait pour les chiens ?
Parmi moi
de moi-même
à moi-même
hors de toute constellation
en mes mains serré seulement
le rare hoquet d'un ultime spasme délirant
vibre mot
j'aurai chance hors du labyrinthe
plus long plus large vibre
en ondes de plus en plus serrées
en lasso où me prendre
en corde où me pendre
et que me clouent toutes les flèches
et leur curare le plus amer
au beau poteau - mitan de très fraîches étoiles
vibre
vibre essence même de l'ombre
en ailes en gosier c'est à force de périr
le mot nègre
sorti tout armé du hurlement
d'une fleur vénéneuse
le mot nègre
tout pouacre de parasites
le mot nègre
tout plein de brigands qui rôdent
de mères qui crient
d'enfants qui pleurent
le mot nègre
un grésillement de chairs qui brûlent
âcre et de corne
le mot nègre
comme le soleil qui saigne de la griffe
sur le trottoir des nuages
le mot nègre
comme le dernier rire vêlé de l'innocence
entre les crocs du tigre
et comme le soleil est un claquement de balles
et comme le mot nuit un taffetas qu'on déchire
le mot nègre
dru
savez-vous
du tonnerre d'un été
que s'arrogent
des libertés incrédules.
Aimé Césaire
Cadastre, Ed,Le Seuil, 1961
« J'ai plié la langue française à mon vouloir-dire »
de moi-même
à moi-même
hors de toute constellation
en mes mains serré seulement
le rare hoquet d'un ultime spasme délirant
vibre mot
j'aurai chance hors du labyrinthe
plus long plus large vibre
en ondes de plus en plus serrées
en lasso où me prendre
en corde où me pendre
et que me clouent toutes les flèches
et leur curare le plus amer
au beau poteau - mitan de très fraîches étoiles
vibre
vibre essence même de l'ombre
en ailes en gosier c'est à force de périr
le mot nègre
sorti tout armé du hurlement
d'une fleur vénéneuse
le mot nègre
tout pouacre de parasites
le mot nègre
tout plein de brigands qui rôdent
de mères qui crient
d'enfants qui pleurent
le mot nègre
un grésillement de chairs qui brûlent
âcre et de corne
le mot nègre
comme le soleil qui saigne de la griffe
sur le trottoir des nuages
le mot nègre
comme le dernier rire vêlé de l'innocence
entre les crocs du tigre
et comme le soleil est un claquement de balles
et comme le mot nuit un taffetas qu'on déchire
le mot nègre
dru
savez-vous
du tonnerre d'un été
que s'arrogent
des libertés incrédules.
Aimé Césaire
Cadastre, Ed,Le Seuil, 1961
« J'ai plié la langue française à mon vouloir-dire »
De tels ajustements ont également eu lieu en littérature. Dans la réédition actuellement disponible de Huckleberry Finn, le mot Nigger (Nègre) a été remplacé par esclave.
L'étau du politiquement correct semble se resserrer, puisque le mot esclave figure sur la liste des mots qui seront bannis des cartels du Rijksmuseum...
On ne voit d'ailleurs pas en quoi le mot esclave est offensant pour le personnage représenté. La suppression de ce mot est particulièrement contestable. On voudrait faire oublier que l'esclavage a existé qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Au chapitre de la suppression des mots choquants, on note le remplacement de plus en plus fréquent, un peu partout, du mot mort part le mot décès. Ce célèbre tableau va-t-il bientôt être rebaptisé Le Décès de Sardanapale ?
En complément, mais dans le même esprit, un Noir fait un procès au Met à New York parce que le musée présente un tableau de la Renaissance italienne dans laquelle le charmant petit Jésus est rose et blond. Va-t-on repeindre tous ces tableaux de nativités, Vierges à l'enfant et autres qui sont des provocations, des négations racistes et, je dirai même plus, antisémites?
Z'ont beau jeu les Néerlandais à tout rebaptiser mais qu'ils commencent par rendre à César ce qui appartient à César, je veux dire à Alexandrie ce qui lui appartient ! Qu'ils rebaptisent le Rijksmuseum en Rijksmouseion
Clap! Clap! Clap!
Bravo!!
Bravo pour cette chronique!
Bravo!!
Bravo pour cette chronique!
L'époque la plus répugnante de tous les temps qui expurge son vocabulaire !
On hésite entre les pleurs ou la franche rigolade...
PG
On hésite entre les pleurs ou la franche rigolade...
PG
Y'a qu'à leur donner un code-barre, ou un numéro de sécu.
C'est très consensuel, les chiffres.
Ça donne l'impression que c'est scientifique et dénué d'idéologie, ce qui est très pratique.
C'est très consensuel, les chiffres.
Ça donne l'impression que c'est scientifique et dénué d'idéologie, ce qui est très pratique.
Blanche-Neige et les sept [s]nains[/s]
La rue Cases-[s]Nègres[/s].
Le [s]Nègre[/s] du Narcisse.
La rue Cases-[s]Nègres[/s].
Le [s]Nègre[/s] du Narcisse.
Pour certains livres pour enfant, on y est déjà, et pas qu'un peu (un exemple ici, mais y'en a un paquet qu'on trouve facilement sur google). L'usage du présent est insupportable (quand ce n'est pas le passé-composé qui a remplacé le passé simple!) Certains passages sont aussi carrément passés à la trappe (untel se fait désormais gronder et plus battre par son père... ce qui fait que du coup, c'est la réaction du gamin qui devient disproportionnée : il veut se barrer de la maison... pour une simple réprimande ?)
Ce n'est certes pas pour les mêmes raisons (concernant les livres pour enfant, j'imagine le "board" de marketeux qui, sur injonction d'innovation à la web2.0, ont imaginé cette technique pour "coller avec le marché"), mais y'a un fond similaire : la retouche d'oeuvres au motif que les gens sont trop cons pour contextualiser. Et ça va continuer avec la mention A, B, C en lieu et place des noms des morceaux de viande (A=Miam, B= moyen, C = pour les pauvres).
C'est déroutant d'assister à un monde qui s'écroule :-(
Ce n'est certes pas pour les mêmes raisons (concernant les livres pour enfant, j'imagine le "board" de marketeux qui, sur injonction d'innovation à la web2.0, ont imaginé cette technique pour "coller avec le marché"), mais y'a un fond similaire : la retouche d'oeuvres au motif que les gens sont trop cons pour contextualiser. Et ça va continuer avec la mention A, B, C en lieu et place des noms des morceaux de viande (A=Miam, B= moyen, C = pour les pauvres).
C'est déroutant d'assister à un monde qui s'écroule :-(
En zoukant Negerinnetje (l'ancien titre du tableau) on retrouve le tableau (avec son nouveau titre).
Rijksmuseum, je ne prononce pas toutes les lettres au début. Rijequessmu, je n'y arrive pas. Donc j'ai pris la liberté de changer le titre de la chronique. J'ai eu une inspiration, je ne sais pas d'où elle vient.
"La représentation de la représentation", Foucault.
Ah merci, je fais la collec. ( La nature de la nature, l'histoire de l'histoire, apprendre à apprendre, la mort de la mort etc. )
Ah merci, je fais la collec. ( La nature de la nature, l'histoire de l'histoire, apprendre à apprendre, la mort de la mort etc. )
Bientôt, il ne faudra plus dire un crayon noir, mais un crayon de couleur.
Noyeux Joël.
Noyeux Joël.
Insensiblement la camisole de force se resserre.
On peut prendre ça à la rigolade, le trouver ridicule voire normal, mais c'est surtout terrifiant.
Bienvenu en Enfer (tout pavé de pleins de bonnes intentions bien sûr)
On peut prendre ça à la rigolade, le trouver ridicule voire normal, mais c'est surtout terrifiant.
Bienvenu en Enfer (tout pavé de pleins de bonnes intentions bien sûr)
Bravo pour cette chronique !
Toujours un plaisir de vous lire.
Toujours un plaisir de vous lire.
" Portrait d’un homme souffrant d’achondroplasie ou d'insuffisance antéhypophysaire accompagné par un chien ?"
Rien dans le décor ne permet d'affirmer qu'il ne s'agit pas de l'"Homme avec un chien géant" peint à la même époque par Velázquez
Rien dans le décor ne permet d'affirmer qu'il ne s'agit pas de l'"Homme avec un chien géant" peint à la même époque par Velázquez
Amusant cette idée de repeindre des témoignages du passé avec des couleurs plus plaisantes aujourd'hui.Sur une photo du ciel on voit des étoiles qui ont des âges divers (de quelques minutes à quelques milliards d'années) mais les tableaux,les textes politiques,les couleurs des statues et des santons,avec ou sans pantalons,les noms des partis...Les traits désagréables de tel ou tel tyran disparaissent sous de telles couches de vernis qu'on peut se demander ce qu'on regarde.Le titre va changer? Le tableau sera-t-il le même?
" de supprimer, afin de ne point favoriser la consommation de tabac préjudiciable à nos poumons, toutes les pipes présentes dans les tableaux"
Dans celui-là, l'auteur lui-même nous dit que ce n'en est pas une.
Dans celui-là, l'auteur lui-même nous dit que ce n'en est pas une.