"Le vrai tabou, c'est que l'Allemagne bloque tout" [Avent2020]
Nous republions ici un débat, organisé en 2013 sur notre plateau, entre Jean-Luc Mélenchon et Jacques Sapir. Sortir de l'euro, un débat tabou ? Il est vrai que médiatiquement, à la télévision ou dans les journaux sérieux, on n'aborde guère la question. De plus, tout responsable politique ou expert économiste qui se risque à préconiser le retour aux monnaies nationales est aussitôt disqualifié par les journalistes dominants. A un an des élections européennes, il nous a apparu nécessaire de faire vivre ce débat en nous gardant de militer pour (ou contre) une fin de la monnaie unique. Pour en débattre justement, deux invités : l'économiste Jacques Sapir, fervent partisan d'une sortie de l'euro comme il l'écrit avec constance sur son blog Russeurope, et Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, pour qui l'euro n'est pas le problème et n'empêcherait pas de mettre en œuvre une autre politique.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Là-encore, François Lenglet parle seulement de la différence de prix sans le contextualiser socialement. J'aurais eu le droit de couper ce passage dans l'émission d'Arrets sur Images j'en aurais fait un petit montage des 2 séquences à l'affilée :).
Voilà c'était mon anecdote personnelle du jour haha.
D.S. est parfois un peu trop "présent"...En bref: qu'il la ferme un peu de temps en temps...(en toute sympathie, et conscient que son rôle est délicat.)
J'ai trouvé cette vidéo d'Asselineau où il explique très clairement pourquoi l'euro ne peut pas fonctionner. Il a le mérite d'être clair et pédagogique : Même si je ne partage pas les idées du parti UPR, j'ai trouvé beaucoup de vidéos assez bien faites qui expliquent les problèmes du programme de Mélenchon, et notamment sa sortie "non juridique " - sans avoir officialisé l'utilisation de l'article 50 " du plan B. Il parle aussi notamment des chocs économiques asymétriques que l'euro ne pourrait absorber et plein de choses.
Dans les éconoclastes, j'ai entendu parler de problème de compétitivité au sein de la zone euro où les écarts de salaire sont trop importants. Plus le problème de vitesse d'économie. Ils parlent, pour résoudre le problème, de transfert :
1) transfert de populations
2) transfert financier
3) transfert des entreprises
Chez Lordon, ils parlent de l'obsession monétaire allemande due à la crise de 1922 et l'inflation destructrice :
Mais je n'arrive pas à trouver une vidéo qui permet de synthétiser les problèmes de la zone euro et d'éventuelles solutions et je n'ai pas la tête assez bien faite pour pouvoir le faire.
Si des personnes ont des papiers ou vidéos, je suis preneur. Merci
En attendant, la guerre, la grece l'a pas connu, mais en a subi ses effets alors qu l'UE consacre son energie a appliquer son plan de "leftxit"....
Certes les montagnes de dettes en plus, accumulées depuis les deux premiers chocs, pour retrouver la croissance d'"avant", faisant en cela de la crise actuelle un double choc pétrolier d'une certaine manière.
Avec en plus un mythe extrêmement tenace, que l'on pourrait résumer par :
"premier choc pétrolier = Yom Kippour/embargo Arabe = évènement géopolitique = rien à voir avec les contraintes géologiques"
Quand le premier choc était avant tout la conséquence directe du pic de production des US, ayant eu lieu en 1970, *** 1970***
Il serait peut-être temps d'être au courant, non ?
Résumé en fin de post :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/
Merci pour la qualité de vos émissions, du choix des intervenants et des thèmes abordés. Pour participer au vaste débat lancé sur le thème (au combien pervers) du coût du "made in France" par le "main stream" ;je vous suggère d'apporter votre pierre à l'édifice en y opposant celui du "Made out of France". Jacques Sapir, Frederic Lordon et Emmanuel Todd pourraient débattre avec Jacques Attali ou Alain Minck.
Autre suggestion : "Le coût de l'actionnariat dans la chaine des valeurs" en réponse au sempiternelle "coût du salariat" avec les mêmes invités.
oui il y a un pb de natalité
mais
l'Allemagne fera un appel massif d'émigrés pour bosser,
de + elle utilise déjà la sous traitance ...
son pb de natalité est secondaire, non ?
et puis dire l'Allemagne bloque ... oui ?
mais s'il y a abandon de l'euro: elle paiera;
en fait cela sera toujours les mêmes qui paieront les pots cassés: les travailleurs
allemands qui en ont déjà pris pas mal plein la gueule;
la politique fonctionne comme dans les boîtes : il y a le chef ( pour l'Europe
c'est Merkel ) et les carpettes;
pourquoi tant de carpettes ?
un peu de pression et voilà la carpette ... misère, misère, misère;
le duo Langlet, Le Pen: du grand guignol;
Marine Le Pen n'a pas l'air de comprendre ce qu'est une dévaluation: le fait-elle exprès ?
et Lenglet toujours effaré ...
Why ?
De deux hommes de l'extrême gauche on ne peut guère attendre mieux.
Je ne dis pas qu'ils sont stupides, je dis qu'ils ont un discour conventionné.
1 - Si on sort de l'Euro et que la dette libellée en Franc (Français) perd 25 %, je puis vous garantir que les investisseurs vont aller voir ailleurs. Et les investisseurs ne sont pas tous des vautours assoifés d'argent comme on essayerait de nous le faire croire. Allez donc faire un saut en Argentine. Et intéressez vous aux prêteurs. Comme ça. Pour voir.
2 - Le discour prononcé est un discour protectionniste. Si si. Le controle des changes est exactement cela. Ce discour va a l'encontre de la marche de l'histoire. Ce sont toujours les marchands qui ont construits le monde. Les politiques on suivis. Ceux qui ont essayés de s'y opposer ont toujours mordus la poussière (pas les dirigeants qui ont toujours su manger le gateau, je parle du peuple). Pensez un peu a l'ex-URSS. Même la Chine l'a compris.
Bonne journée
J M
Bien sûr Daniel, ne peut s’empêcher d’interrompre les tunnels (passionnants) de Mélenchon, mais heureusement celui-ci a du répondant ;)
Ce n’est pas seulement la qualité de la réflexion sur l’Europe, l’histoire, l’économie, la monnaie, … qui rend cette émission exceptionnelle ; c’est aussi la capacité du politique et de l’économiste à réfléchir sur leurs rôles respectifs et à la nature de leurs contributions au débat public. Je ne peux qu’être d’accord avec le credo de Mélenchon, la prééminence du politique sur les marchés. J’irais plus loin, à l’heure où la parole de l’expert est considérée comme parole d’évangile, ce débat montre que si les approches scientifiques sont nécessaires pour éclairer le débat, in fine le champ d’action relève du politique (c'est-à-dire est du ressort des citoyens) pour le meilleur et le pire …
« Vous avez du mal, Daniel ! » (interpellation de Jean-Luc Mélenchon au cours de la quatrième tranche du débat débité en 6 actes). En effet ! D. Schneidermann ne cesse de vouloir "recadrer" (en les coupant de façon intempestive) les deux invités d'@si, au prétexte que ce serait trop "technique" (cf un des commentaires "votés"). Ses interventions sont le plus souvent hors de propos et insupportables : les seuls moments incompréhensibles sont ceux où Schneidermann parle. Je vous ai connu meilleur, Monsieur Schneidermann... J'ajouterai que la détestation visible que vous inspire Jean-Luc Mélenchon vous conduit à vous comporter d'une façon agaçante, au-delà des interpellations agressives et sans grand contenu, par le tapotis du stylo sur la table, visible de façon gênante par moments, en bas de l'écran.
Mais basta ! nonobstant ce "bruit" (au sens audiovisuel du terme), le débat fut passionnant. Merci à Sapir pour sa clarté ; merci à Mélenchon pour son insistance sur la géopolitique et le réel de la vie (et de l'économie). Je reste persuadée que nous allons vers l'explosion non maîtrisée de l'euro, parce que, même si les économistes de Mme Merkel sont "pragmatiques" (dixit Sapir), et très certainement ceux de M. Hollande (Liêm Hoang Ngoc, Piketty, pour ne citer que ces deux-là), malheureusement, en tout cas pour ce qui est de M. Hollande, ils ne sont guère écoutés... Quant à Sapir, avec les Lordon et autres Jorion, ils se partagent le passionnant rôle de Cassandre ! Quant aux politiques de l'Europe, tous pays confondus, ce sont des nains formatés au même moule (j'en excepte Mélenchon, contrairement à d'autres @sinautes), dont le seul moteur est l'ambition personnelle (même non réélus, ils se partagent de luxueus strapontins dans la machinerie administrative de l'"Union" européenne, cabinets de "conseil", conférences de luxe, conseils d'administration dans le privé, etc.) et qui se contrefoutent de leurs peuples !
Les commentaires aussi sont passionnants, une fois dépassés les premiers (hors sujet : Twitter et autres âneries) : des @sinautes qui ont des choses à dire, voire des arguments nouveaux (De Andrade, Néophyte Atterré, Master Tigrou, Cultive Ton Jardin).
Pour finir, un très grand merci à Anne-Sophie Jacques, que nous aurions gagné à entendre davantage pour la pertinence de ses questions.
En somme, un débat à refaire dans quelques mois (les choses évoluent – en mal – tellement vite que le paysage aura sans doute bien changé), avec une Anne-Sophie Jacques de plus en plus pointue, et un Daniel Schneidermann apaisé lui laissant la conduite du débat !
Il est domage que Sapir soit considéré ici comme un économiste emprisonné dans des chiffres et des algorithmes, car pour moi il est impossible d'avoir une vision économique sans que l'on ait des connaissances historiques en politique, en économie.
Sapir à vue venir la crise des sub-prime qui a mit à genoux nos banques... Je ne pense pas qu'il pourrait faire de tels prédictions s'il était aussi étriqué et enfermé dans des chiffres comme le prétendent certains
Le gros problème est que l'économie comme tous les autres matières part du simple au complexe et qu'il faut laisser parler ceux qui savent et ne pas les interrompre à tout bout de champ.
Pour suivre régulièrement son blog, je peux dire que si Jacques sapir aurait put suivre le file de son raisonnement sans être interompu, les @sinautes en question penseraient sans doute autrement
http://russeurope.hypotheses.org/1441
C'est forcé qu' est les meilleurs, JL, le problème c'est de savoir en quoi exactement , et là....
L'union européenne dont on connait le dogme libérale à souhaité faire une directive sur la taxation des transactions financières afin de mette à contribution ceux qui s'enrichissent sur les marchés financiers.
Pour cela 11 pays ont choisis la coopération renforcé pour mettre en application cette taxe.
Mais un pays dont a été élu un président qui durant sa campagne se plaignais de l’attitude des banques, de leur enrichissement conséquent et du fait qu'il faille les sauvé dès qu'elles ont perdu leurs magots, appelait de ses voeux une telle initiative, Le ministre de l'économie et des finance de ce petit pays vient de faire l’aveu devant des banquiers : La directive est trop strict, il faut la démolir...
Pour en s'avoir plus, lisez l'article d'Attac France - L’aveu de M. Moscovici : la France veut couler la taxe sur les transactions financières proposée par la Commission européenne
Il n'y a pas que l'Allemagne qui bloque tout mais nos oligarques en font autant...
1) l'Homo economicus:
le raisonnement "si un pays a pas interet a faire quelque chose alors il refusera" ou "si un pays a interet a quelque chose alors il le fera" ne tient pas. C'est la que nous sommes en mesure de nous demander si Sapir n'a pas fondamentalement tort sur la realisation de ses modeles.
a) les populations n'ont pas connaissance de ce qu'il dit,
b) les gouvernements en ont connaissance mais n'agissent pas necessairement dans l'interet du pays (cf la grece, de maniere evidente)
c) les conditions qu'il a introduit dans son ordinateur peuvent changer du tout au tout par decision politique! (6 millions de juifs ont disparu en quelques annes en Allemagne en dehors de toute prevision economique possible, 6 millions de grecs ou de vieux allemands le peuvent aussi aujourd'hui! pourquoi seraient on a l'abri aujourd'hui des horreurs d'hier?)
d) les gouvernement et/ou les peuples prennent frequemment des decisions absolument contraires aux decisions rationnelles qui conditionnent les mecanismes de l'ordinateur de Sapir.
2) l'Homo practicus :
Je pense que le point c et d resument une partie de ce que Melenchon dit quand il dit que c'est la politique qui commande. Les peuples et les dirigeants ont des volontes ideologiques, politiques, irrationelles, rationnelles a court terme qui ne rentre pas enc compte dans les modeles Sapir.
Les grecs ont interet depuis des annees a sortir de l'euro. Pourquoi ne l'ont ils pas fait? Si on ecoute les adorateurs de l'allemagne, on devrait penser que "j'ai pas interet je pars".
Parcequ'une menace de guerre a ete prononcee contre eux, tacitement et explicitement. Parceque les grecs ne veulent pas partir de l'europe, qui permet a leurs enfants de partir dans d'autres pays etudier bien mieux que chez eux. Parceque leur pretres mediatiques leurs disent tout plein de choses vraies et fausse qui leur fait accepter des conditions economiques desastreuses du moment qu'ils ne sortent pas de l'europe.
Pourquoi penser alors que les allemands reagiraient pas de maniere tout aussi ideologique de maniere bonne ou catastrophique en fonction de la politique?
Après mes échanges avec Komodor l'eurosceptique, que je ne connais pas plus que vous mais qui m'a particulièrement intéressée (comme le punching-ball pour un boxeur)
Mélenchon pour moi ce n'est pas :
Mélenchon je l'ador
comme Komodor
mais :
Mélenchon je le ême
quand même
La nuance est énorme :
Pour moi ça revient à dire,
Mélenchon
a raison
et Komodor
a tort
Etats d'Europe unissez-vous pour au moins une chose : ne plus payer vos dettes !
Et surtout, que tous les spéculateurs boursiers le sachent.
En Euro ou en Franc,
qui ça emm...rait le plus ?
Les fauchés ? ...comme vous peut-être et moi sûrement, ceux qui ont l'habitude de se serrer la ceinture en riant, jouant, rêvant et aimant avec les poches vides ?
Ou les banquiers ?
Quelles banques résisteraient à un tel tsunami ?
Celles qui permettent la création d'entreprises, petites avant -qui sait- de devenir grosses, si les intérêts d'emprunt restent à leur portée ?
Ou celles qui, par folie spéculative, détruisent les entreprises, petites et grosses, et par là même l'économie des états ?
Dans le fond, notre problème à tous, Euro ou plus Euro, fauchés ou pas, ne sont-ce pas les banques ?
(si si, même pour vous M.Tartampion, avec votre tout petit compte ; combien vous coûtent vos frais bancaires malgré le peu d'argent que vous y déposez et malgré tous les profits que fait votre banque par les spéculations avec des valeurs hypothétiques ? Autant de légumes bio que vous ne pouvez pas consommer... Pas pour rien que vous achetez de la malbouffe)
lol
Salut à tous
Plusieurs commentaires :
- Premierement merci pour ce debat passionnant.
- longueur : Personnellement j'ai ecoute l'emission en plusieurs fois. Ceci a plusieurs avantages. Deja cela fait plus de "vu" pour la video :D.
Plus serieusement cela permet de rapprocher le visionnage d'une video de la lecture d'un livre dans le sens ou le bouton pause permet de prendre de la distance, du temps de reflexion volontaire et involontaire, de discuter d'un point qui vient d'etre dit avec son(sa)(ses) compagnon(gne)(s). C'est un point tres important qui devrait etre fortement encourage..
L'argument de Melenchon "nous aussi on fatigue", est important, et pourrait impliquer de faire des debats en plusieurs fois, ce qui pourrait donner le temps d'une veritable interactivite du public avec eux, car les questions seraient encore mieux triees, documentees et reflechies. Peut etre Daniel nous dirait il les problemes techniques que cela poserait, je les ignore.
- technicite : la c'est interessant. J'ai partage l'exasperation de Melenchon et de beaucoup d'asinautes, mais on va essayer de reagir (apres reflexion de la nuit) avec mesure.
@SI fonctionne par abonnement, et donc faire fuir des abonnes potentiels par trop de complexite n'est peut etre pas tres intelligent, ni pour eux, ni donc pour nous. D'un autre cote une grosse part de ce qui nous attire sur ce site est d'etre un espace de reflexion qui veut s'echapper de la dictature des formules simplistes et reductrices toutes faites qui nous empechent d'acceder a quelque raisonnement que ce soit pour ne pas nous effaroucher.
Personnellement je trouve que le compromis est souvent tres bien trouve sur ce site, ce qui prouve que la France n'est pas le pays d'imbeciles auquel France 2 veut nous faire croire.
Pour ce qui est de cette emission precise, personnellement j'ai ete beaucoup plus derange par les interruptions (tres autoritaires) de Daniel, interruptions qui m'ont souvent empeche d'acceder a un raisonnement en le coupant en plein milieu voire au troisieme mot.
- Comme remedes pour la technicite, utilisons les avantages d'internet, puisque c'est le point fort d'@SI que Daniel met souvent en exergue :
1) On peut faire pause et revenir sur une phrase qu'on n'a pas comprise, meme (oh my god, heresie) ecrire les chiffres sur un bout de papier pour les mettre face a face et ne pas se noyer.
2) On peut aussi lire (avant ou pendant!) les multiples articles de Daniel et Anne Sophie qui sont tres bien fait et qui decortiquent pour nous toutes ces questions. Pourquoi se donner tant de mal sinon?
3) Suggestion peut etre naive : pourquoi ne pas, pour chaque emission, faire au choix une FAQ qui decryptent les quelques points difficiles, ou faire un forum questions? Je suis certains que vu le temps passe a ecrire sur les forum, il se trouverait tout a fait des @sinautes informes qui accepteraient de repondre aux questions des @sinautes moins informes et largues. Non?
INTERNET POWER!
Pour appliquer a moi meme ce que je propose, j'ecrirai mes autres remarques dans un futur message apres manger, sinon le niveau va s'ecrouler.
25.000 turcs et allemands d'origine turque manifestent pour Erdogan et pour l'AKP à Düsseldorf le week-end dernier.
Parmi les slogans pro-gouvernementaux et anti-"occcidentaux" cette joyeuse foule bigarrée a scandé: "maudit soit Israël".
C'est ICI (si on cause l'allemand
c'est encore mieux).
D’abord l’Europe n’a pas été créée pour la paix, les fleurs, embrassons-nous folleville, l’Europe a été créée contre l’URSS et avant que les zétazuniens viennent foutre leur gros sabots dans nos plates-bandes. Je rappelle qu’à l’époque où la Grèce est devenue membre de la CE, c’était le SEUL pays dans la zone non communiste non satellite des soviétiques (et la guerre civile juste après la guerre, dont les américains et les anglais ont été les pompiers pyromanes, puis la dictature avaient soigneusement « nettoyé » le terrain, l’ont même pollué suffisamment pour que la classe politique actuelle, sans aucune hésitation, puisse être foutue direct à la poubelle, même pas au compost). La Grèce, tête de pont dirigée par la corruption et/ou les colonels de l’anti-communisme, et accessoirement club med’ des riches du nord (d’ailleurs les croates en ce moment sont très mitigés, et redoutent de devenir les petits travailleurs chinois des européens)(et aussi leur club med, maintenant que la grèce a bien été massacrée par le tourisme et la catastroïkacrise) (mais je m’égare).
Je te cite Mélenchon : LA GÉOPOLITIQUE COMMANDE LA POLITIQUE ET L’ÉCONOMIE ET NON PAS L’INVERSE. C'EST-À-DIRE BIEN SÛR QUE L’ÉCONOMIE COMMANDE LA POLITIQUE ET LA GÉOPOLITIQUE, MAIS LA GÉOPOLITIQUE EST PREMIÈRE PARCE QUE LA GÉOPOLITIQUE RÉSULTE DE L’HISTOIRE ET L’HISTOIRE HABITE LES ESPRITS.
Bon, ce ‘bien sûr l’économie commande la géopolitique mais la géopolitique est première’ heurte mon esprit logique (à moins qu’économie et géopolitique soit dans une double dépendance). Je ne m’autorise de rien, et c’est ma minuscule opinion, mais je suis également très profondément persuadée que « l’Histoire habite les esprits » à un point qu’on ne peut imaginer, et que voir la situation actuelle de crise mondiale d’un point de vue géopolitique avant tout est une hygiène mentale absolument primordiale pour faire des hypothèses quant à la sauce à laquelle nous serons bouffés. Ou sommes déjà bouffés.
Je voudrais voir Melenchon plus souvent comme ça, en tout cas du fond, plus que lors du débat de mediapart.
J'aimerais beaucoup entendre François Asselineau, fondateur de l'UPR (Union pour la République) débattre sur votre plateau avec quelqu'un comme Jean-Luc Mélenchon, ou tout autre député européen pronant une "autre europe", le commentaire d'Arnaud Romain prendrait tout son sens.
J'aime beaucoup l'approche de Jean-Luc Mélenchon sur le social, pour moi le Front de Gauche apporte un vrai débat social sur la scène politique française, mais son désir (délire ?) d'imposer une autre europe aux 27 autre membres est semble-t-il totalement irréaliste au vu des traités imposant une unanimité des 28 pays membres. Et ne pas respecter les traités signés, comme le suggèrent certains commentaires ci-dessus, me semble être un non-sens total d'un point de vue juridique mais aussi éthique : si l'on ne souhaite pas les respecter autant sortir de l'organisation à laquelle on a choisi d'adhérer, la cohérence est à ce prix.
François Asselineau, inspecteur des finances, fondateur de l'UPR (Union pour la République), admirateur du De Gaulle résistant à l'hégémonie étasunienne, promoteur des règles du Conseil National de la Résistance et fin connaisseur des arcanes administratives françaises et européennes, mais également de l'histoire de la construction européenne (pas celle pour demeurés que l'on nous sert depuis des décennies) pourrait avantageusement éclairer le débat que vous nous proposez à l'avenir.
Sa mise à l'écart des grands médias français ne ferait que renforcer l'intérêt de lui ouvrir une tribune. Un véritable débat démocratique se doit d'être ouvert à toutes les opinions, y compris les plus iconoclastes.
Débat captivant pour moi (littéralement, j'ai eu du mal à déscotcher de l'écran) mais j'ai quand même été assez consterné du cirque sur l'eau qui monte: elle monte depuis la fin du XVIII ème siècle à un rythme peu ou prou inchangé comme le montre ce graphe produit par Olivier Berruyer. Olivier Berruyer est apparement assez pétri d'inquiétudes climatiques pour ne pas voir que ce graph invalide fortement au moins l'idée d'un effet préoccupant de l'homme sur le niveau de la mer - mais en tous cas l'idée qu'il y aurait que les cinquantes ans à venir s'annoncent foncièrement différente des cinquantes ans passés sur ce point est elle complètement dans l'eau (c'est le cas de le dire). J'espère quand même que Jean Luc Mélenchon est plus solide sur d'autres dossiers que celui là.
J'interviens très tard et ne sais si mon intervention sera lue, mais je voudrais répondre à M. Sapir :
Sur sa suggestion de réglementer les intermédiaires pour les produits fabriqués en délocalisation.
Je pense que réglementer le coût des intermédiaires pour les produits fabriqués dans les pays sous-développés n'est pas une solution. Il ne faut pas voir le problème des prix ni par les intermédiaires ni (comme beaucoup le préconisent) par une réduction des salaires et des charges salariales en France ou en Europe.
Pour illustrer mon propos, je reprends l'exemple du T.shirt fabriqué au Bangladesh et vendu 5 euros en France (exemple réaliste) :
En sachant que le coût salarial d'un T.shirt fabriqué au Bangladesh en 3 minutes (pas plus qu'en France même si les ateliers y sont moins bien équipés) s'élève à 0,02 euros (chiffre largement arrondi ),
tous les autres frais pour un T.S. vendu 5 euros
(soit : matière première -tissu, fournitures, étiquetage et empaquetage- , marge entrepreneur, frais directs et indirects, impôts et taxes diverses dont taxes douanières, transport, marge des intermédiaires dont royalties, frais de représentation, dispatching, livraison clients ...etc)
s'élèvent à 4,98 euros.
En réglementant le coût des intermédiaires pour par exemple le réduire de 30%, cela ne réduirait le prix du T.Shirt que de quelques centimes; donc le pouvoir d'achat du client français ne serait pas beaucoup augmenté, et l'ouvrier du Bangladesh serait toujours payé à coups de lance-pierres en crevant toujours de faim.
Imaginons (soyons fous...) que le coût salarial au Bangladesh soit identique à celui de la France (salaire au taux actuel du SMIC, charges sociales, 35 H par semaines) : à savoir par T.S :
0,48 euros (soit une majoration de 0,46 euros)
En conservant les mêmes frais et le même tarif des intermédiaires, cela ramènerait le prix du T.S à :
4,98 + 0,48 = 5,46 euros
Question :
Pourquoi le prix d'un même T.S. fabriqué en France en 3 minutes avec ce même coût salarial par T.S. de 0,48 euros se vend de 10 à 20 euros minimum alors qu'il y a beaucoup moins d'intermédiaires ???????
(il ne faut pas prétexter que le prix des matières premières et le coût des bureaux d'études sont plus élevés en France qu'au Bangladesh, cela ne représente que 1 euro de + par TS en comptant large)
Je pense que c'est ainsi qu'il faut se poser les questions, et je suis d'accord avec Mélenchon sur le fait que l'euro n'est pas le vrai problème. Euro ou Franc, est-ce que les consommateurs français ou européens cesseraient d'acheter au prix le plus bas ?
Alors evidement ses previsions sur l'evolution de la valeur d'une monnaie ont l'air tres convainquante. Mais que se passe t-il si un autre rigolo du genre de Soros decidait d'attaquer a nouveau la monnaie grec apres une sortie de l'euro?
D'ailleurs ce serait interessant d'avoir une idee sur la vulnerabilite des monnaies nationales apres une sortie de l'euro.
C'est d'ailleurs la ou de mon point de vue Jean Luc Melenchon a raison, sur la necessite de garder une europe soudee. Il garde les pieds sur terre et evoque toute possibilite d'evolution de l'europe, que ce soit economique, social ou politique, susceptible de redistribuer les cartes a tout moment.
Un émission incroyable, franchement, chapeau à tout le monde (Daniel, Anne-so, l'équipe derrière aux commandes, les intervenants).
Pour émettre également un avis à propos de la remarque de Daniel en plateau portant sur le trop-plein de termes techniques qui étouffait les Visionneurs, j'ai en tête la belle métaphore filée de Judith à propos de la brasse coulée qu'elle a subi lors de la plongée dans le bouquin de Lordon :
- au départ, on boit la tasse, on pige rien, on a l'impression qu'on va mourir asphysxié !!!
- puis, les membres s'agitent d'eux-meme pour se tentenr de revenir à la surface....
- on finit par sortir la tête de l'eau un peu paniqué....
ET....
On sent qu'on ne SAIT pas nager mais on n'en en est pas MORTS !!!
Et on est parvenu à ramener quelques chose de cette expédition en eau profonde...
Je crois que ce débat, c'est un peu ce qui s'est passé pour beaucoup d'entre nous : on est allés plonger armé d'un ptit masque pour nous faire décourvri des coraux en danger dans les hauts-fonds avec 2 plongeurs (qu'on ne les aime ou qu'on ne les aimes pas) avec nous (l'un plus branché technique plongée pure et l'autre plus adepte de la visite des hauts-fonds et du contact avec la faune) et 2 accompagnateurs.
Pour ma part, j'ai beaucoup bu la tasse, j'ai recraché, j'ai fait des pauses, je suis remonté, je suis redescendu, Anne-So m'a tendu la main, Daniel m'a retenu, Jacques m'a informé "tu vas sentir une dévaluation de ton oxygénation puis resssentir un flottement monétaire etc etc..." puis Jean-Luc a fini par me prendre le bras en râlant : "Mais laisse pisser, c'est un tango..."
d'avance merci de réaliser un de mes fantasmes.
J'ai bien l'impression que les "prêts pour investissements", c'est fini depuis très très longtemps.
Actuellement, on est dans du prêt de cavalerie, destiné en rembourser les intérêts sur les prêts arrivants à maturité.
Et le jour où le cheval trouvera la barre trop haute, c'est le cavalier qui se cassera la gueule.
C'est quand même incroyable que le principe de base que connait n'importe quel comptable d'entreprise ou d'association, à savoir "un budget doit être équilibré", ne passe pas la barrière parlementaire. Depuis que prêter rapporte des intérêts aux banques privées, on compte les budget en équilibre sur les phalanges d'un Yakusa très maladroit.
Un hasard, sans doute....
Merci la grozze Merkel ya dunke shöne !
sortie de l'euro + devualation = 5 % de croissance (baisse chômage , équilibre des comptes sociaux)
Mélanchon,je passe
-la subversion , changé l'Europe de l'intérieur,( qui est impossible.)
-Faire ami, ami avec les Chinois et les Allemands, et nouer une coopération avec eux .(qui n'a absolument aucun sens, ça ne marche pas comme ça la géopolitique )
- la planification écologique , alors que le parti communiste, est pour le nucléaire.
Son programme, économique
Monétiser la dette :le problème cela va faire fuir les investisseurs et provoquer une inflation , voir une hyperinflation. (Dangereux donc) .
http://www.les-crises.fr/contre-la-monetisation/
SMIC européen: Défendre l’instauration d’un salaire minimum européen égal au minimum à 60% du salaire moyen de chaque pays articulé avec un agenda de convergence vers un véritable salaire minimum européen.
Le libéralisme propose aussi une convergence des salaires entre le chinois et le Français la c'est exactement la même chose , un nivellement vers le bas des pays "riches".
Dans le même ordre d'idée ,vouloir une Europe qui marche ,entraine mécaniquement un transfert d'argent des pays du nord vers le sud.(pour réduire les inégalités , comme la France avec les régions.)
Question qui veut qu'on lui augmente ses impôts pour payer la Grèce , Chypre et l'Espagne ?.
Dernière chose
L'Europe n'a pas été créée pour la paix, mais pour contrer l'URSS. On est ensuite passé à la ceca . Melanchon 26 min.
Le problème c'est qu'il disait exactement l'inverse, sur libération .
Pour la génération précédente, la motivation essentielle de l'Europe, c'était: non à la guerre. Les gens de mon âge l'ont complètement intégrée.
http://www.liberation.fr/france/0101171856-maastricht-c-est-l-echec-sur-toute-la-ligne-le-senateur-jean-luc-melenchon-se-prononce-pour-une-revision-de-la-vision-europeenne-des-socialistes
http://www.youtube.com/watch?v=k1SvDqKA_UQ
[quote=Komodor]changé l'Europe de l'intérieur,( qui est impossible.)
D'accord avec vous.. Mais vous comprenez, pour JLM La France est la 5ème puissance mondiale, le deuxième pays de l'union... On ne dit pas Non à la France.... Si, Merkelet la commission aussi ;-)
[quote=Komodor]alors que le parti communiste, est pour le nucléaire.
Le Parti est pour le nucléaire mais Indéfiniment ou pour une durée limité ?
J'aimerai avoir l'avis du Parti là dessus car peut--être souhaitent-ils encore le Nucléaire car aujourd’hui il n'y a pas beaucoup d'alternative mais plus tard... ?
[quote=Komodor]le problème cela va faire fuir les investisseurs et provoquer une inflation , voir une hyperinflation. (Dangereux donc)
La france ne pas investir lui même par sa banque centrale ou comme les japonais en utilisant l'argent déposé... Quitte à payer des intérêts autant que ce soit aux clients des banques (Dans l'optique de la séparation des banques, de l'interdiction ds banques de dépôt d'aller sur les marchés financier etc...)
J'aime bien Berruyer mais il a trop tendance à faire ces réflexions à l'emporte pièce sans donner aucune explication ni faire le moindre raisonnement, mettre ses graphiques avec des remarques abscons plutôt qu'un raisonnement et une explication de celle-ci ce qu'il en déduit et pourquoi
Je sais, Je suis chiant
[quote=Komodor]SMIC européen: Défendre l’instauration d’un salaire minimum européen égal au minimum à 60% du salaire moyen de chaque pays articulé avec un agenda de convergence vers un véritable salaire minimum européen.
Le libéralisme propose aussi une convergence des salaires entre le chinois et le Français la c'est exactement la même chose , un nivellement vers le bas des pays "riches".
L'UE est fait sous le dogme libérale.. S'il était fait sur le dogme Sociale ? Ok il faut que cette UE meurt et qu'une autre rennaisse mais c'est possible ;-)
[quote=Komodor]Dans le même ordre d'idée ,vouloir une Europe qui marche ,entraine mécaniquement un transfert d'argent des pays du nord vers le sud.(pour réduire les inégalités , comme la France avec les régions.)
Question qui veut qu'on lui augmente ses impôts pour payer la Grèce , Chypre et l'Espagne ?.
Qui a mit ses pays dans cet état si non la troïka ?
Maintenant prêter de l'argent aux états pour leur investissements n'est pas synonyme d'augmentation des impôts
Quand les banques prêtent de l'argent à un couple pour l'achat de leurs maisons, où vont-il le chercher...
Pour le nucléaire,la position du parti communiste n'a pas changé.
Dans l’impasse pronucléaire :
Financement massif du nucléaire et saupoudrage pour les énergies renouvelables pour le décors, soutien de la construction de l’EPR et de la dissémination du nucléaire à travers le monde avec les risques de conflits catastrophiques que cela engendre, croyance dans la techno-science et le productivisme qui nous ont menés dans l’impasse pour s’en sortir…
Le Parti Socialiste : position pronucléaire immuable, aucune vision d’avenir
Debout la République
UMP : n’a pas répondu, mais Mme Dati a donné le ton (réponse aux jeunes UMP : http://tinyurl.com/mgmt9z )
PCF : n’a pas répondu, mais reste aveuglément pronucléaire.
http://ninucleaire-nieffetdeserre.org/spip.php?article342
Ok il faut que cette UE meurt et qu'une autre rennaisse mais c'est possible ;-)
Historiquement l'Europe à toujours été libérale, et créer pour ça !
Elle ne peut pas être transformer voir conférence d'Annie Lacroix riz.
http://guerre.libreinfo.org/quiestqui/institutions/union-europeenne/519-lunion-europeenne--mythe-et-realites-annie-lacroix-riz.html
. Le jugement objectif a tardé, tant les promesses d’Eldorado ont accompagné, après la Deuxième Guerre mondiale en Europe occidentale, après la chute de l’URSS en Europe orientale, les grandes étapes de ce vaste plan d’unification des salaires au niveau le plus bas possible. Depuis que le paradis européen est apparu pour ce qu’il était – une impitoyable course au « dumping social » –, un nouveau thème (électoral) a surgi : la liberté illimitée du capital, baptisée « concurrence non faussée », serait la « dérive » malheureuse, récente et inattendue d’une Europe initialement « sociale ».
Maintenant prêter de l'argent aux états pour leur investissements n'est pas synonyme d'augmentation des impôts.
Très bien, mais il faut être sur que pour 1 euro dépensez en investissement vous récupérez au moins 1 euros à la fin. Je ne pense pas que pour berruyer ou Delamarche ça soit la solution miracle (en gros pour eux c'est trop tard et n'est pas la solution adapter selon les pays).
Et l'argent vous le trouvez ou ?
Je vais chercher un lien pour étayer mon propos .
La France ne pas investir lui même par sa banque centrale.
A quelle époque ça à existé ? je lis tout et son contraire si vous avez des infos sur le sujet merci de me donner les liens.
Je trouve l'idée intéressante mais dans ce cas pourquoi berruyer et Delamarche n'y croient pas ?
On rentre dans un monde sans croissance si vous investissez pour créer des gains de productivité , vous allez augmenter le chômage...
Si vous investissez pour avoir de la compétence , (des jeunes diplômés).Ils peuvent très bien comme les Espagnols allez travailler en Allemagne et cela se retourne contre vous .
Tous ca pour vous dire que ca peut marcher , mais c'est très difficile à mettre en œuvre. Je pense que notre modèle est à bout de souffle. Il faut penser autre chose .
(...)
Mélanchon,je passe
(...)
Dernière chose
L'Europe n'a pas été créée pour la paix, mais pour contrer l'URSS. On est ensuite passé à la ceca . Melanchon 26 min.
Le problème c'est qu'il disait exactement l'inverse, sur libération .
Pour la génération précédente, la motivation essentielle de l'Europe, c'était: non à la guerre. Les gens de mon âge l'ont complètement intégrée.
[www.liberation.fr]
Bien obligé, je vous signale que Mélenchon s'écrit avec e. Il n'est pas honteux de respecter cette graphie ;-)
Concernant les "contradictions" de Mélenchon, il s'exprime dans Libération en... février 1996. Le contexte et l'époque sont tout autre, mais de toute manière, l'Europe est une construction politique et financière qui échappe depuis longtemps au citoyen de base. On peut parfaitement dire que l'aspiration des gens après guerre est (naïvement ?) de ne plus jamais vivre de boucherie à l'échelle du continent, ou mondiale plus encore. On peut parfaitement lire dans Libé un Mélenchon qui exprime l'acceptation du citoyen des pays d'Europe, hors de toute considérations géo-stratégiques inventées dans de hautes sphères très étrangères, à établir un système politique supra national garant de la paix. On peut même considérer, d'une manière simple, qu'on ne sait pas trop comment préserver en Europe et dans le monde autrement que par "l'équilibre de la terreur". Supporter la menace nucléaire par exemple, par soif de paix, est un paradoxe qui semble difficile à défendre. Ces hautes considérations échappent certes au"bon peuple", qui les accepte par force et les traduits par un "non à la guerre" dont parle Mélenchon. L'autre manière de décrire la situation consiste à reconnaître que l'Europe est une construction des USA destinée à faire face à l'URSS. Ce sont deux faces d'une réalité qui en comporte évidemment bien d'autres. Et opposer deux aspects sous lesquels une personne présente une réalité complexe pour la discréditer, comme si sa pensée se résumait à cela, c'est médiocre. Ou comment, libertaire ou autoritaire, nous dévalorisons et déterminons en deux phrases qualités et personnalité d'individus que nous prétendons réduire de force dans de petites cases (de notre riche cerveau).
Son discours sur l'Europe à changé après la défaite de Jospin, car étant isolé du PS, il n'avait pas d'autre choix pour sa survit politique que de la critiquer.Certes en 2005 il a voté contre le referendum en 2005 mais pour mieux vendre une Europe fédérale( plus d'intégration fédérale, aux niveaux politique, économique, social),ce qui est incompatible avec la souveraineté populaire.
Son 'internationalisme ou plutôt son européisme n'est qu' un faux nez du libéralisme, il est l'idiot utile du capital, il ne fait peur à personne , ce qui explique son invitation chez Drucker .
L'Europe sociale de mélenchon n'est qu'une Arlesienne,il faut que le Front de gauche arrête avec ça .
http://www.dailymotion.com/video/xfkozp_jean-luc-melenchon-a-vivement-dimanche-prochain-le-7-11-2010_news
L'Europe n'a pas été créée pour la paix, mais pour contrer l'URSS.
heu il n'était pas communiste dans sa jeunesse ?
Ma question est simple dans le débat Mélenchon Sapir, avez vous trouvez les positions économiques de Mélenchon clair?
(...)
Ma question est simple dans le débat Mélenchon Sapir, avez vous trouvez les positions économiques de Mélenchon clair?
C'est un problème que j'espère partager avec de nombreuses personnes : étant très peu instruit de la science économique, et soumis à des flux d'opinions souvent contradictoires, émotionnelles, idéologiques et personnelles, empêché de toue part en moi de grandir et d'aimer, j'ai beaucoup de peine à fustiger l'incompétence des gens qui savent (!). Si je comprends mal Mélenchon, cela tient à deux choses au moins je crois : d'une part, il est plus compétent que moi dans moult domaines (c'est son métier, une injure selon certains dont je ne comprends pas la confusion, à ce stade), d'autre part sa formation, idéologique et littéraire, ne favorisent probablement pas l'adhésion naturelle à ses thèses. Que dire de ses talents de pédagogue ou vulgarisateur ? Que pour ma part je les trouve insuffisants ; mais je ne lui en tiendrais pas rigueur, dans le sens où à chacun ses qualifications ; je ne vois pas pourquoi un homme politique serait sommé de se comporter en capitaine d'industrie, en syndicaliste, en visionnaire parfait gestionnaire, en écologiste convaincu, en économiste de premier plan, etc. Je trouve cependant qu'il se répète beaucoup, sur un ton moins agressif face à la presse désormais, un vrai progrès, mais sur des modes incantatoires qui semblent simplistes, hélas. Mais je ne vois pas pour autant la nécessité de changer chaque matin de discours, au prétexte que le public réclamerait à chaque heure son lot de scoops (d'ailleurs, France Info ne cesse de se répéter également). L'avenir de nos sociétés ne se joue tout de même pas sur le rythme des flux de l'information instantanée. Enfin, j'ajoute que seule l'utopie est de nature à donner du sens à la vie : ce qu'ils appellent "principe de réalité" fait partie des contraintes les pires, une forme si banale parfois du totalitarisme qu'on en redemande : ça rassure. Il serait concevable de reconnaître au poète l'immense qualité de donner à nos existences une perspective infiniment plus désirable que tous les algorithmes et les sciences de la guerre conjointement.
Je partage avec vous votre opinion, ainsi que sur l'avenir qui ne se construit pas sur "le rythme des flux de l'information instantanée".
Cependant, trouvez-vous que Sapir soit plus convaincant avec ses graphiques ? Il y démontre quoi ? soi disant plus de rentabilité ? un soi disant moindre coût de la dette ? le soi disant pouvoir compétitif d'une monnaie nationale par rapport à l'euro ?
Vous le trouvez convainquant ?
Mais de quelle compétitivité il parle ??? De quelle rentabilité ??? de quelles dettes ??? (chacun interprète à sa sauce)
Les économistes ont-ils pu prédire la crise des subprimes ? (seuls très peu en ont parlé dès 2004). Les financiers des grandes banques oui, mais ils se gardaient bien de le dire : ils savent très bien spéculer sur toute catastrophe, même les leurs.
Mélenchon vous semble "simpliste" et d'une certaine manière il l'est : l'habitude oratoire des hommes politiques pour se faire comprendre de tous dont 80% au moins d'électeurs qui ne comprennent rien à l'économie (ni à la politique en général d'ailleurs)
Vous l'avez dit, chacun son rôle : l'expert se doit de faire des analyses très spécialisées (que seuls souvent les spécialistes comprennent), le politique se doit de convaincre et d'avoir une vision globale (qui donc est plus "simpliste" par définition)
Mais il n'a pas tant rien dit que ça, et pour ceux qui ne retiennent dans ses propos que des contradictions : je ne trouve pas tant que ça non plus.
De mon point de vue, il ne rejoint pas l'analyse de Sapir pour ce qui concerne son objectif premier (plan A); ce que l'on peut qualifier d'utopique, mais quel progrès humain ne s'est-il pas créé sans utopie ? Même Dieu, la plus gigantesque des utopies selon moi, continue de siècle en siècle à chambouler le monde et les raisons. Somme toute la sienne est assez raisonnable : vouloir changer les choses de l'intérieur n'est pas si absurde, et c'est d'ailleurs ce que tout dirigeant politique de droite comme de gauche cherche à faire. Il suffit comme pour tout que quelqu'un commence pour que les autres suivent (reste à savoir si son pouvoir à convaincre est supérieur à celui de Hollande ...)
Il ne rejoint Sapir que pour son plan B, au cas où le plan A échouerait (hi hi !)
Son idée de menacer les banques de ne plus payer n'est pas non plus si absurde : Imaginons un instant que tous les états européens soient d'accord pour faire la même menace aux banquiers :
qui risqueraient le plus ? les états ou les banques ?
Les états certes n'obtiendraient plus de crédits de ces banques, mais en même temps tant d'intérêts non payés aux banques seraient autant d'argent disponible pour organiser un autre mode de gestion des états; ils survivraient.
Quant aux banques, elles, seraient ruinées (vraiment) Elles pourraient faire quoi comme menace ? Hypothéquer les états ruinés ??? se les approprier ??? pour quoi faire ? les revendre afin de se renflouer ??? Mais les revendre à qui ? Qui voudrait d'un état ruiné ????
Dans un tel rapport de force, états regroupés contre banques, les banques forcément perdraient. D'où les démonstrations d'économistes experts pour prouver qu'on peut payer la dette moins cher, par de savants graphiques qui en mettent plein la vue mais qui, si on regarde de près après avoir pris un bon antalgique (en prévention), sont tout à fait contestables (d'ailleurs les économistes comme tout scientifique ne sont pas tous d'accord entre eux)
Ainsi ce que dit Mélenchon n'est pas si idiot : les banquiers seraient obligés d'accepter un compromis même le plus austère (n'accepter de ne percevoir que 0,5% max d'intérêt par exemple, ce qui pour eux serait mieux que rien) Ce serait tout de même plus équitable que d'obliger, comme c'est le cas, les états à se soumettre aux exigences des banques et des spéculateurs responsables de la crise. Non ?
Sauf que même pour ça, il faudrait que les états d'Europe restent groupés, et ça c'est moins évident; donc avoir ou non une monnaie commune, dans ce contexte, quelle importance ? Que les états ne remboursent pas leur dette, que ce soit en Franc ou en Euro ou en ce que vous voulez, là par contre c'est de la science exacte : 0 euro + 0 franc + 0 deutsche Mark + 0... = 0
Pas besoin d'être expert...
"les banquiers seraient obligés d'accepter un compromis même le plus austère (n'accepter de ne percevoir que 0,5% max d'intérêt par exemple, ce qui pour eux serait mieux que rien)"
Certes on sait tous que l'argent des banques est "fictif" car il est constitué en majorité de la valeur hypothétique des intérêts (à percevoir) des dettes contractées par les industries, les états, les particuliers... Autrement dit l'argent des banques est celui des emprunteurs, et c'est celui qui leur permet de spéculer.
(aux experts : Ai-je bien résumé ?)
Autrement dit emprunter aux banques (états comme particuliers) sans solvabilité, c'est forcément ruiner les banques qui de ce fait ne pourraient plus prêter puisque, n'existant plus, elles ne pourraient plus spéculer.
En ce moment c'est un cercle vicieux crétin (me semble-t-il) :
"je te prête (ton propre argent) à condition que tu puisses sur tant d'années me payer les intérêts d'emprunt (s'adresser à Madame Irma ou E.Teissier), mais comme tu présentes des risques d'insolvabilité, je te prête au taux supérieur pour limiter les risques".
Ainsi le banquier est sûr que l'emprunteur pris à la gorge ne pourra jamais payer qu'un minimum d'intérêts (et encore), mais au moins aura-t-il eu un peu... Sauf qu'il est sûr aussi que l'emprunteur une fois ruiné ne pourra plus jamais rien lui emprunter : Autant de clients potentiels en moins (donc autant de valeurs hypothétiques en moins).
C'est pas crétin ça ?
(bon, je suis peut-être un peu trop profane....)
Si je me trompe, merci de me le démontrer en langage de profane. J'apprécierais.
" Ainsi le banquier est sûr que l'emprunteur pris à la gorge ne pourra jamais payer qu'un minimum d'intérêts (et encore), mais au moins aura-t-il eu un peu... "
J'aurais dû écrire :
Ainsi le banquier (...) mais au moins, aura-t-il eu, à l'ouverture du crédit, le jeu d'écritures inscrivant noir sur blanc le montant des intérêts à percevoir (valeur hypothétique) pour pouvoir spéculer un certain temps avec l'argent qu'il n'a pas encore mais qu'il éventuellement pourrait avoir plus tard.... (même une minute est rentable pour un banquier)
Ah là là ! C'est complexe !
Plus l'escroquerie est grande, plus c'est complexe.
Imaginez-vous que ce n'était peut-être pas l'objet du débat : sur beaucoup de points, les 2 participants sont d'accord; et le débat porte essentiellement sur leurs points de divergence.
Les positions économiques du Parti de Gauche (pas de JLM seul) sont largement développées ailleurs. Dans le livre "Nous, on peut" de Jacques Généreux, par exemple. Pour en comprendre la logique et les évolutions (parce qu'il y a des évolutions, liées à l'évolution de la situation économique et politique), il faut effectivement plus qu'écouter un débat dont ce n'est pas l'objet.
Méluche c'est le cul entre deux chaises.
"J’ai voter contre l'Europe ,mais je veux l'Europe à la française."
Ou bien de mémoire je veux rester dans l'Europe, mais si on sort ça ne me dérange pas, si c'est ce que veulent les Allemands...
De qui se moque t'on ?
Vous voyez un révolutionnaire , moi juste une tapineuse.
Le protectionnisme, une parti de l'électorat du front de gauche est contre, car , cela pour eux cela handicaperait les pays en voie de développement. Pour palier à ce problème Mélenchon utilise l'oxymore protectionniste solidaire .
Très honnêtement, pour moi ce ne sont pas des positions claires.
Il finira comme Besencenot
Il emmène son fils écouter un rap shit.
http://www.youtube.com/watch?v=tpmihkqRhAg#at=254
Après avoir voulu prendre l'Élysée , il veut prendre la rue .A quand la prise des égouts ?
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Menteur-et-bouffon-18843.html
Je sais bien que dans notre époque insipide on a les leadeurs qu'on mérite. Les grands hommes sortent toujours dans les grands moments de l'histoire, mais il y a des limites ,Hollande Sarkozy , Besancenot ....
liste non exhaustive ^^
Je résume la vidéo : Mélenchon veut changer l'Europe de l'intérieur et relancer le commerce avec ses amis chinois.
Pitié, il nous fait du oui oui la.
Sapir lui même est agacé par ce front de gauche empêtré dans ses contradictions et qui manque cruellement d'ambition .
Il y précise un certain nombre de choses, et en particulier prend position sur l’Euro à la suite de l’accord trouvé sur Chypre. Force est de constater que ses déclarations, derrière des effets de manche, ne vont pas dans le bon sens et ne peuvent qu’accroitre la confusion qui règne dans une partie de la gauche sur la monnaie unique.
Jean-Luc Mélenchon peut ainsi se draper dans une posture avantageuse qui masque une position largement incohérente. Il propose tout une série de mesures qui sont strictement incompatibles avec l’existence même d’une monnaie unique. C’est aussi très clair dans le livre de jacques Généreux nous on peut.
Et c’est bien ce qui fait blocage pour Jean-Luc Mélenchon. Il est à ce point terrorisé qu’on le prenne pour un autre que lui-même qu’il s’empêtre dans ses propres contradictions, allant ainsi un jour jusqu’à dire qu’entre la souveraineté populaire et la souveraineté de l’Euro il choisit la première, et un autre faisant cette interview réellement calamiteuse.
La position de Jean-Luc Mélenchon, et hélas à travers lui celle du Parti de Gauche, est ainsi une double erreur, à la fois stratégique et tactique.
http://www.laplumeagratter.fr/2013/03/30/melenchon-leuro-et-loutrance-par-jacques-sapir/
La véritable réponse politique , c'est la sortie de l'euro, , il n' y a pas d'autre point de départ pour un réel changement. Le reste c'est du blabla
"La véritable réponse politique , c'est la sortie de l'euro, , il n' y a pas d'autre point de départ pour un réel changement. Le reste c'est du blabla"
Bon d'accord, on peut critiquer le débat (d'une "technicité" très abordable pour un profane, et forcément technique puisqu'on y parle de monnaie, de commerce, donc de chiffres); moi perso j'adore écouter Mélenchon malgré ses approximations (mais il sait en plus de temps être pointu dans ses démonstrations, à la manière d'un politique et non d'un économiste, et c'est tant mieux), il me fait rire mais je suis souvent d'accord avec lui (avec ses solutions un peu moins)
En revanche quant à vous, comme avec bcp de souverainistes ou nationalistes, on aimerait être convaincu que "sortir de l'euro soit la véritable réponse politique" avec des arguments plus fouillés. Même Sapir n'est pas assez convainquant dans ses démonstrations d'expert. Si vous ne savez dire pour argumenter que "c'est ainsi et pas autrement, le reste est du blabla", vous faites pire que du blabla : vous ne dîtes rien.
Vous voyez ce n'est pas plus compliqué que ça .
Ce ne sont pas ses approximations que je lui reproche, il n'est pas économiste. Ce que je lui reproche est qu'il n'a pas de réponse économique cohérente. Il doit trancher sur la sortie de l'euro, assumer le protectionniste, bref assumer son rôle de chef de parti .
Résumé parfait du positionnnement désésperement timide du front de gauche et de son leader en matière économique...
Le "protectionnisme solidaire" non mais sérieusement c'est quoi ce truc ? Pourquoi pas le "protectionnisme sympa" ?
La notion de « chef de parti avec un rôle à assumer » ne fait pas partie de l'outillage conceptuel du FdG, qui fédère une dizaine de tendances de la gauche radicale sur un horizon politique commun, et un programme économique soutenu par la fondation Copernic, Attac, une bonne partie des Economistes Atterrés, une bonne partie du mouvement syndical...
Une critique qui réduit cette construction collective aux contradictions supposées d'un égo solitaire n'a pas grand sens.
Si vous mettez des critères environnementaux ou sociaux ,ça ne va pas forcement dans l'intérêt des pays développés, et vous menez une politique d'ingérence .absolument contraire à la souveraineté des pays, car vous leur imposé des critères établis par vous .
Bref du protectionnisme ne peut pas être solidaire, c'est juste un slogan creux inventé par des communicants. J'espère que le FdG , assumera le protectionnisme pour sa mission première. Protéger les intérêts économiques de son pays .
http://hervebaudry.blog.lemonde.fr/2008/10/18/a-quebec-nicolas-sarkozy-lance-un-appel-contre-le-protectionisme/
Maintenant vous pouvez acheter du café solidaire , il n'y a aucun problème ,max havelaar est fait pour ça.
Mais vouloir faire du protectionnisme solidaire n'est pas possible.
Expliquez-moi concrètement comment ça peut se passer .
Mes exemples sont bidons, je ne dis pas le contraire , mais c'est pour souligner que c'est ingérable à l'échelle planétaire .On ne peu imposer de politique sociale ou écologique par ce moyen de coercition qu' est le protectionnisme solidaire, même si c'est une idée généreuse .
C'est déjà un début, ne vous arrêtez pas.
Pour moi ils appellent ça "protectionnisme solidaire" (ou autre) parce qu'ils n'osent pas dire franchement "on est pour le protectionnisme économique". Du coup on ne sait pas si le FdG est vraiment pour le protectionnisme et n'ose pas le dire (manque de clarté, de courage ?) ou s'il est juste "antilibéral" parce que ça fait bien mais sans aller jusqu'au protectionnisme (manque total de cohérence).
Et c'est un peu comme pour l'euro, tout ça n'est pas clair, et donc fait "plouf" politiquement. Au final les électeurs ne savent pas clairement quelle est la position du FdG sur ces points. Personne n'identifie donc le front de gauche comme un parti antilibéral et anti-monnaie unique, et devinez quel parti a un boulevard devant lui...
Voudriez-vous faire de tous les petits états plus fragiles comme la Grèce (malgré ses armateurs fortunés) ou Chypre (malgré ses banques) ou l'Irlande (malgré ses avantages fiscaux)... des pays sous-développés où les salariés seraient payés comme ceux du Bangladesh (compétitivité mafieuse oblige) aux portes des grands états ?
On peut certes toujours, c'est une option, re-légaliser l'esclavage. Pratique pour les rentiers riches. C'est la vôtre (option) ? Vous vous en foutez de votre voisin ?
Cependant, où je vous rejoins, il y a une trop grande disparité économique d'un pays euro à l'autre. Mais y remédier serait possible si on ne faisait pas des marchés la seule politique commune; c'est un choix politique que les dirigeants actuels ne font pas, parce que pour ce faire il serait nécessaire de rester groupés en privilégiant les intérêts communs aux intérêts privés, au lieu de se disputer en prêchant chacun pour sa seule paroisse.
L'Europe élargie est encore trop jeune; elle manque de sagesse.
Vous parlez toujours de la France , cinquième puissance du monde ?
Comment font la Norvège ou la Corée du Sud ?
Voudriez-vous faire de tous les petits états plus fragiles comme la Grèce ... des pays sous-développés.
C'est déjà le cas non ?
Conséquence des coupes budgétaires exigées par le plan d'austérité, une crise sanitaire s'est emparée de la Grèce.
L’augmentation la plus inquiétante concerne le VIH. Entre 2010 et 2011, le nombre de nouvelles contaminations a augmenté de 57% dans l’ensemble du pays selon le rapport d’activité 2012
retour de la malaria.
J'avais même entendu le retour de maladie datant du moyen Âge en Grèce...
On peut certes toujours, c'est une option, re-légaliser l'esclavage. Pratique pour les rentiers riches. C'est la vôtre (option) ?
Je pensai que c'était le cas dans certains pays (chine, Bangladesh ..).C'est justement pour ça que je suis contre l'Europe , je ne veux pas être esclave de la troïka. Pourquoi ca serait mon option, quel rapport avec ma position eurosceptique ?
Vous vous en foutez de votre voisin ?
Ca me fait penser à cette vidéo la , votre question .
http://www.youtube.com/watch?v=_aryseDmx50
pour ce faire il serait nécessaire de rester groupés en privilégiant les intérêts communs aux intérêts privés.
Les systèmes familiaux(1), les systèmes politiques, économiques, géostratégiques , entre l'Allemagne , l'Angleterre la France ou la Grèce ne sont pas seulement diffèrent, mais opposé. Il y a très peu d'intérêt commun, c'est pour ça que l'Europe est un fiasco.
(1)http://www.cairn.info/la-bibliotheque-ideale-des-sciences-humaines-article-395.htm
"Ca me fait penser à cette vidéo la , votre question .
[www.youtube.com] " :
Excellente vidéo, merci pour le lien. Je la fais suivre à tous banquiers& trader que je connais, ça leur fera du bien (s'ils ont le temps de la visionner jusqu'au bout).
Bisous à tous.
" Les systèmes familiaux(1), les systèmes politiques, économiques, géostratégiques , entre l'Allemagne , l'Angleterre la France ou la Grèce ne sont pas seulement diffèrent, mais opposé. Il y a très peu d'intérêt commun, c'est pour ça que l'Europe est un fiasco. "
Nous disons la même chose, chacun à notre manière.
Pour moi il n'y a pas vraiment encore d'Europe, pour cette seule raison. Hors celle des banquiers (heu... des marchés)
A priori je ne suis pas contre le retour du franc, disons plutôt que je ne suis ni pour ni contre; je m'en fous.
Mon vrai questionnement est que je ne vois pas comment, dans le contexte actuel, sortir de la zone euro changerait réellement les choses. Est-ce que les états ayant retrouvé leurs frontières monétaires, pouvant "battre monnaie", seraient-ils moins opposés ?
Ne continueraient-ils pas à devoir emprunter aux banques privées ?
Certes ils pourraient imprimer à leur gré leur monnaie locale, mais pour les échanges internationaux, que vaudrait-elle ?
Je pense avoir compris l'idée de Sapir (? : utiliser une monnaie commune pour les échanges internationaux, et une monnaie locale pour les besoins internes, ainsi que pour en grande partie rembourser chacun notre dette; Ai-je compris comme vous ?)
Peut-être pourquoi pas les écoles, les hôpitaux, les retraites, les fonctionnaires ...etc seraient payés avec du papier imprimé aux couleurs nationales, et peut-être même mieux payés. Cela ne reviendrait-il pas au Franc CFA qui n'a de valeur que dans les états africains mais qui ne vaut rien pour celui qui venant d'Afrique voyage à l'étranger avec ses seuls FCFA dans sa poche ? Autrement dit lui, le lambda, qui ne fait pas de commerce international, qui ne spécule pas sur les taux de change, ne peut dépenser réellement son argent que dans son propre pays, et pour en sortir il reste tributaire des cours de change : tantôt il y gagne tantôt il y perd, un jour oui un autre jour non, mais ça ne représente pour lui que des clopinettes.
Qui ça aiderait vraiment ? A part toujours et encore les banques et non les états et leurs habitants.
Quand les exportations françaises ont commencé à chuter considérablement en pente droite, c'était il y a + de 20 ans, et il y avait le franc. Certes au passage de l'euro, la France qui était alors devant l'Allemagne en compétitivité s'est retrouvée derrière (pour tellement de raisons autres que la monnaie !) Mais l'un dans l'autre, que la France soit devant l'Allemagne ou vice versa, est-ce que les salariés ici ou là en Europe iraient mieux ?
Ce sont les intérêts privés qui tuent l'Europe, qu'ils soient ceux des banques et spéculateurs, ou même des états qui la composent.
Se sent-on mieux en se considérant Français plutôt qu'Européen ?
Tiens, question à tous : Vous sentez-vous Français (ou Espagnol, ou Allemande, ou Espagnol....) ou Européen ?
Un Américain, lui, avant de se sentir Texan, ou Californien, ou ..... (comment on dit pour l'Illinois ou l'Ohio ?) se sent Américain.
Peut-être cela fait-il la différence (?), même si les salariés pauvres très nombreux aux EU y sont encore plus malheureux (me semble-t-il) que les salariés pauvres français.
Avant de vouloir sortir de l'Europe, il faudrait se demander si on y est vraiment entré (je parle bien sûr des Européens ordinaires comme vous et moi)
Pour le reste, Komodor, je vous chambrais.
J'ai écrit plus haut que l'Europe élargie est encore trop jeune, qu'elle manque de sagesse,
et je le pense.
Un petit enfant qui apprend à marcher n'a encore aucune conscience du monde qui l'entoure (déjà tenir debout sur ses petits pieds lui est si difficile!). Ainsi il a beau déjà faire partie de population, il n'est pas encore entré dans la société qui l'entoure.
La sagesse s'acquiert après la cicatrisation de tous les petits ou grands bobos résultant de nos faux pas et "trébuchages" depuis notre petite enfance.
Ainsi pour moi l'Europe est comme un enfant. Hors l'Europe des marchés, de la finance (des mines et des charbons, du marché commun....), elle ne fait tout juste que commencer. Chaque état en est encore à apprendre à marcher (même les vétérans fondateurs puisqu'ils n'y sont plus seuls).
Alors il en manque beaucoup des bobos...
Reste à savoir si chacun veut grandir ou garder ses couches-culottes....
Pour que l'Europe soit viable il aurait fallu qu'elle reste à 12.Mais 28 c'est de la folie !
Au delà de ça la création de l'Europe à été conçu pour être libéral avec les "collabos "Monnet-Schuman".Rien que pour ça je ne peu que me réjouir de la fin programmée de l'Union européenne.
J'irais même plus loin , je pense que pour les personnes qui on voté oui en 1992 ou en 2005 ont une responsabilité du malheur des grecs .
L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs. de Oscar Wilde
En relisant mieux votre réponse, je reprends votre remarque :
A la mienne :"Voudriez-vous faire de tous les petits états plus fragiles comme la Grèce ... des pays sous-développés ?"
Vous répondez :
"C'est déjà le cas non ?
Conséquence des coupes budgétaires exigées par le plan d'austérité, une crise sanitaire s'est emparée de la Grèce.
L’augmentation la plus inquiétante concerne le VIH. Entre 2010 et 2011, le nombre de nouvelles contaminations a augmenté de 57% dans l’ensemble du pays selon le rapport d’activité 2012
retour de la malaria.
J'avais même entendu le retour de maladie datant du moyen Âge en Grèce... "
.........................................................................................................................
Là à mon avis vous mettez le doigt sur un problème de fond.
Non pas le VIH lui-même,
puisqu'il existe dorénavant partout dans le monde, y compris dans les pays les plus prospères, comme la malaria, la peste, et tant d'autres virus... qui sont toujours là mais que l'on parvient encore à rendre inactifs.
Partout les contaminations sont en augmentation tant que nous ne serons pas tous immunisés.
Le fait que l'on (qui ?) regarde de plus près l'évolution des contaminations par le VIH en Grèce est, selon moi, parce qu'on se demande comment on va payer en Grèce les trithérapies (je ne développe pas sur le pourquoi leur prix exorbitant, ce serait trop long) :
avec quelle monnaie ? l'Euro ? quand la trithérapie coûte déjà si cher aux Français ou aux Allemands et aux autres pour leur propre population... ?
C'est dommage d'ailleurs de ne pas développer sur "pourquoi la trithérapie est si onéreuse", parce que son prix repose (comme les dettes, mais à l'envers) sur la faculté des états riches à payer à ce prix là ces traitements.
Ainsi il est plus rentable pour les labo de ne vendre qu'aux plus riches et au plus cher les traitements efficaces et de laisser les pauvres (loin) à leurs génériques ( dixit grands labo et spéculateurs : " pour eux c'est toujours mieux que rien"), plutôt que les vendre à un coût largement inférieur à tous, pauvres et riches confondus.
Ca fait plus de bénèf en moins de production.
C'est ça le business non ? (dépenser moins pour gagner plus)
Le hic, c'est que les Grecs nous sont proches (et on ira toujours en vacances en Grèce), et si ils ne peuvent plus se soigner, le VIH (ou autres virus)) restera toujours actif, même pour les autres (à moins aussi de mettre les Grecs en quarantaine ??? Tant qu'à faire, les massacrer vite ou encore plus vite, c'est toujours les massacrer....)
Et ça fout les chocottes aux plus riches....
Bon dans le fond, les actionnaires des grands labo ne sont pas mécontents qu'un virus ou tant d'autres restent virulents, c'est un bon business (eux s'en foutent, ils ont les moyens de s'en protéger)
Vous voyez où mettez les pieds avec votre remarque sur le VIH ? Et encore, je me retiens (ouh là!)
(attiser les chocottes, y a rien de mieux pour les puissants qui veulent continuer à diriger le monde)
La question est :
Qui sont les puissants ?
http://www.youtube.com/watch?v=MFYs9I57KJE
Le temps court du télévisuel pousse aux phrases lapidaires et chocs qui travestissent les intentions. Le temps permets de développer et de comprendre les enjeux d'une pensée.
On peut également ajouter qu'on ne débat vraiment aujourd'hui qu'avec les gens avec lesquels ont est en accord sur l'essentiel. Les débats Mélenchon/Sapir ou Mélenchon/Todd en sont la démonstration, ce sont des débats généraux qui portent en eux une grande subtilité car ils nécessitent une grande précision dans l'expression des désaccords des protagonistes.
Enfin et pour conclure, prolonger l'expérience et proposer des débats marathon de 8h serait à tenter XD
Merci à @si pour cette émission, encore merci a Anne Sophie pour ce dossier et les articles de la semaine.
Effectivement une émission un peu complexe parfois et tant mieux ! enfin des débats qui demandent à s'interroger, réfléchir, rechercher des infos et finalement progresser dans sa réflexion.
Je retrouve la qualité des émissions d'@si qui avait été un peu perdue de vue depuis quelques émissions très focalisées sur le net
Alors encore une fois merci et surtout .... encore !
Nul surprise qu'il s'étale sur l'atlantisme du gouvernement, lui l'anti-nort-americain, défendant le président de Bolivie qui, il y a peu de temps, défendait la culture de la coca comme symbole de souveraineté nationale.
http://www.marianne.net/Lordon-Todd-Les-intellectuels-vont-devoir-parler-au-peuple_a229828.html
..."Emmanuel Todd : En France est en train de naître une foisonnante pensée économique contestataire, ainsi que le remarquait Perry Anderson il y a deux semaines dans les pages de Marianne. Mais, évidemment, les chercheurs qui ont résisté au conformisme de la pensée zéro sont de fortes têtes, de vrais individualistes. Cent penseurs originaux divisés n'auront jamais la force de frappe politique de 100 inspecteurs des finances récitant sans relâche des recettes apprises sans être comprises il y a trente ans.
L'urgence, pour la contestation, est donc une unification minimale, un débat entre dissidents qui aboutisse à un programme commun de sortie de l'impasse. Et puis les citoyens doivent savoir que Jacques Sapir, Jean-Luc Gréau, Paul Jorion, Pierre-Noël Giraud, Gaël Giraud, Christophe Ramaux, et Frédéric Lordon, pour n'en citer que quelques-uns, sont des types compétents et raisonnables, pas seulement des rebelles, et que réciproquement Moscovici, Sapin et tant d'autres énarques sont des incompétents déraisonnables. Avec Lordon, nous ne sommes pas particulièrement proches idéologiquement, mais nous donnons l'exemple." ...
Lordon :..."Or, on ne refait pas une architecture institutionnelle de l'euro en un week-end de fermeture des marchés. Il s'en suivra donc nécessairement un retour aux monnaies nationales. Que faire à partir de là ? On peut très bien en rester aux monnaies nationales qui constituent des formes économiques parfaitement viables, au surplus respectueuses du principe de souveraineté populaire. On peut aussi, et c'est ma position, ne pas renoncer à reconstruire quelque chose d'autre. Une monnaie commune par exemple - ce qui est très différent d'une monnaie unique. Avec un petit groupe de pays, dont l'Allemagne ne ferait pas partie, en tout cas initialement, car elle n'est pas prête à renoncer à son exceptionnalité monétaire. .."
discussion trés intéressante entre Todd et Lordon ...( et, trés réaliste, si on veut éviter le pire )
Non, décidément, le FdG n'est plus clair du tout.
Dommage, je n'ai le temps de le faire que le WE.
Merci par avance!
Si tenant compte des questions de fond des internautes, on pouvait avoir un droit de suite de ceux qui vulgarisent avec un éclaircissement approfondi sur ...
Si j'ai bien compris, les chiffres théoriques de Jacques Sapir ne valent que s'ils s'appuient sur des démarches concrètes. Qu'essaie d'esquisser J.L. Mélanchon, dans son rôle politique.
Forcément elliptique vu l'importance géostratégique des enjeux de cette guerre économique faite ouvertement aux peuples européens.
t de guerres par pays interposés des appétits impérialistes sous prétexte de guerres de religion, de conflit de civilisations, de terrorisme ou de tyran sanguinaire.
Il semble aller de soi que l'investissement massif appelé de nos vœux pour l'amélioration de nos conditions de vie, sans nuire à celles des autres sera plus ou moins utile selon la nature de la richesse produite et l'orientation des bénéfices et visé à plus long terme qu'un retour maximal sur investissement à la micro seconde..
Il semble que la proposition de JLM est d'essayer le poing sur la table et si ça ne marche pas de rompre en nouant en priorité des alliances bilatérales avec les pays du Sud de l'Europe et du Maghreb.
D'après mon peu de culture historique et économique, à moins de ne vivre que pour battre des records, la vie quotidienne s'est toujours améliorée pour l'ensemble de la population lorsque des protections raisonnées de son système de production et de communications faisaient barrage à la compétition de pays à moins disant social.
Si effectivement ces échanges sont coopératifs, c'est tentant pour tous ceux qui ont à y gagner et ils sont de plus en plus nombreux. Car la compétition acharnée de tous contre tous ne cesse de s'étendre, implicite dans les traités européens successifs.
Cela dit puisque le Front de gauche propose un programme, si on a le temps de s'informer, une vidéo du site explique la construction de notre Europe actuelle des traités successifs qui poursuit sa logique "austéritaire", austérité imposée par une autorité "supérieure".(La dérive austéritaire de l'Europe).
N'y a-t-il personne d'autre à entendre que JLM au Front de gauche?
Bien sûr dans les media institutionnels, le buzz fait l'invité et on a l'impression que le nombre de stars d'un parti dépend des financements dont il dispose, il est forcément prisonnier de son image.
Je ne suis pas de près cette formation mais il me semble qu'en dehors de la logique d'appareil qui contient le PC,très drôle quand il refuse d'attaquer le PS, au prétexte de la peur de la droite (qui est au pouvoir à l'assemblée, au Sénat, dans les régions, les municipalités, et apparemment aux affaires?), qui pousse d'anciens socialistes à une révolution par les urnes qui paraît très lointaine pour tous ceux qui souffrent au quotidien (et à tous ceux qui vont souffrir dès la rentrée, en sachant que ce n'est qu'un début), il existe des formations hétéroclites qui ont l'air de fonctionner sur un mode hiérarchique plus horizontal et qui pourraient peser si tant est qu'une démocratie interne soit effective.
Mais dans une Vème république semi-monarchique, on se sent obligé de glorifier l'image du chef offensif qui doit trouver LA phrase qui fera date..
Pourtant dans le monde entier, des gens manifestent avec un seul mot d'ordre: pas de partis politiques, pas de syndicats, pas de chef et stop à la corruption qui nous dépouille...
Nous savons de quoi nous avons besoin...
Alors que la zone économique européenne est la première au monde. Que jamais autant de richesses n'ont été produites et qu'à mesure que la misère s'accroit, le nombre de milliardaires et millionnaires ne cesse d'augmenter. Comme dans tous les pays du monde.
Mais derrière cette globalisation qui essaie de noyer le poisson, en réalité, au sein de chaque pays, les richesses produites sont captées en majorité par des nationaux, des personnes physiques qui échappent à l'impôt, déjà redevenu minime, par tous les moyens légaux ou non
( Comme ailleurs, l'ampleur de toutes les "affaires " françaises en cours qui, mises bout à bout, couvrent l'ensemble du spectre politique, des hauts fonctionnaires, des PDG de grosses entreprises, des banquiers sans compter les sous-fifres qui certainement écoperont pour les autres, surpassera peut-être la "mani pulite" italienne. Qui a malheureusement fini par la prise du pouvoir du pire avatar d'entre eux: Berlusconi. )
Visibles sur plusieurs sites, les conférences d'Annie Lacroix-Riz, historienne, spécialiste des relations internationales, qui s'est penchée sur l'intégration européenne en creusant depuis la première crise capitaliste de la révolution industrielle, dans les années 1870, sont édifiantes sur la façon dont n'ont jamais cessé de fonctionner nos sociétés. ( www.historiographie.info). Ainsi que sur toutes les implications mondiales de la politique d'un pays.
Elle ne se cache pas d'une approche marxiste mais elle s'appuie sur l'étude des archives déclassifiées et au vu de ce qu'on apprend aujourd'hui par le biais de Wikileaks(J. Assange) ou de Snowden, (sans oublier celui qui s'est suicidé, celui qui git, dépouillé de tous droits dans les geôles américaines, et tous ceux qu'on ne connait pas), on comprend bien vite qu'entre les bons sentiments dont on nous abreuve, les ennemis qu'on nous crée, il y a un monde entretenu artificiellement par ceux qui ont tous les moyens de pouvoir. Sauf si nous changeons les règles nous mêmes. Tout au moins en cessant d'être crédule et de chercher un héros.
Dans la mesure où ses conclusions recoupent celles d'autres historiens, et d'autres sources personnelles, la thèse qu'elle développe mérite d'autant plus d'attention que depuis que j'ai découvert cette manne historique, entre autres, nous avons vu, rien qu'en Europe, l'Islande chercher une autre option, sombrer la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Irlande, Chypre... Et les autres sont censés ne pas se porter bien mieux. Enfin juste les peuples, l'élite se porte bien merci. malgré ses cris d'orfraie, quelque soient les bilans de PIB de chaque pays... Comme d'habitude.
Et que les FINANCIERS allemands essaient de garder leur suprématie sur les autres FINANCIERS européens n'implique en aucun cas les "allemands" ou les "grecs", qu'ils soient tributaires de retraites par capitalisation ou victime de la surévaluation de l 'euro par rapport à leurs marchés bilatéraux antérieurs qui les handicapent dans un monde basé sur la performance de l'exportation de détriment des populations locales..
Malheureusement seule l 'essentialisation des peuples ressort de ces "petites phrases " qui restent dans le buzz politique sans être développées.
Même JLM qui dans l'éventail politique actuel est pratiquement le seul à ne pas stigmatiser l'immigré, sa volonté de simplification le pousse à des expressions que les promoteurs de la haine entre groupes de population ne manquent pas de reprendre.
Il apparait qu'à moins de .dénoncer les traités européens néfastes et anti-démocratiques(La Hongrie n'a-t-elle pas déjà tordu les institutions et instauré un régime autoritaire sans faire de grosses vagues?),et de mener de vraies politiques de coopération au détriment du profit de quelques uns avec les pays exploités et à l'intérieur des pays, quelques soient les promesses des politiques et des économistes, sortir de l'euro peut être une mesure de sauve-garde provisoire (d'autant plus que se profile le traité transatlantique qui achèvera notre modèle social déjà bien mal en point) mais ne suffira pas.
Une question aussi pour l'avenir; Dans un contexte de robotisation galopante des nouvelles industries, ne serait-il pas temps de revoir l'organisation du travail, au lieu de tuer certains à la tâche et laisser tant d'autres sur le côté, en les culpabilisant qui plus est?
A quoi sert l'augmentation de la productivité si elle ne permet pas aux êtres humains d'avoir un peu plus le temps de vivre autre chose que la soumission au marché du travail?
Il
Jacques Sapir, faisant allusion à la récente affaire chypriote, a parlé d’un « blocus monétaire » en cas de prise de contrôle de la banque centrale par l’Etat. C’est-à-dire, si j’ai bien compris, la menace de ne plus alimenter les banques commerciales en euros. Il est vrai, que les traités imposent une « indépendance » de toutes les banques centrales par rapport aux Etats. Mais, d’une part, il n’est pas interdit de nommer un gouverneur intelligent ayant le sens de l’Etat et du service public (ce qui n’est pas le cas actuellement en France) et, d’autre part, c’est la banque centrale de chaque Etat de la zone, qui quotidiennement propose des adjudications de monnaie légale en euros sur l’Open market, sans qu’intervienne la BCE. Je ne pense pas qu’il en aille différemment de la banque centrale chypriote. Alors pourquoi cette facilité n’est-elle pas exploitée ?
En son article 18, le protocole de mai 2008 régissant le réseau des banques centrales de l’eurozone accorde une large autonomie aux banques centrales nationales en matière d’Open market (achat, vente et prise en pension de titres négociables, opérations avec les sociétés de crédit), c’est-à-dire d’émission de monnaie (en euros !). Lemême protocole stipule, il est vrai, que le fonctionnement des banques centrales nationales est soumis à l’accord de la BCE mais, en cas de désaccord, la BCE n’a qu’un seul recours : la Cour de justice de l’UE :
(Art. 35.6). Si la BCE considère qu'une banque centrale nationale a manqué à une des obligations qui lui incombent au titre des traités et des présents statuts, elle émet sur l'affaire un avis motivé après avoir donné à la banque centrale nationale concernée la possibilité de présenter ses observations. Si la banque centrale nationale concernée ne se conforme pas audit avis dans le délai fixé par la BCE, celle-ci peut saisir la Cour de justice de l'Union européenne.
Autrement dit, tout désaccord ne peut faire l’objet que d’une procédure, d’une part plaidable et, d’autre part, suffisamment longue pour permettre à un Etat de mettre sa dette en ordre. A cet égard, le proptocole stipule que les organismes publics de crédit « dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques centrales nationales et de la BCE, du même traitement que les établissements privés de crédit » (Art. 21.3). Par conséquent, il suffit d’attribuer la licence bancaire à un organisme public de crédit, pour qu’il émarge aux adjuducations de monnaie légale de n’importe quelle banque centrale nationale de l’eurozone. Ce pourrait se faire avec la Caisse des dépôts, par exemple. Mais même question que précédemment, pourquoi la BPI chère à Hollande et Moscovici n’a-t-elle pas la licence bancaire ?
Enfin, l’organisme public de crédit, muni de la licence bancaire, peut se voir attribuer le titre exclusif de « spécialiste en bons du Trésor », actuellement concédé à une vingtaine de banques françaises et étrangères, toutes privées. Le cercle est alors bouclé : le titre de « spécialiste en bons du Trésor » permet à l’organisme public d’acheter les bons du Trésor, et la licence bancaire lui permet de les placer en gage auprès de la banque centrale contre ses adjudications d’euros. Alors à nouveau la question : pourquoi cette facilité n’est-elle pas exploitée ? Et pourquoi ni Sapir ni Mélenchon ne l’ont-ils évoquée ? Il s’agit d’une question d’ordre idéologique, que ni l’empiriste Sapir, ni le politicien Mélenchon n’ont encore dépassée, et je me permets d’indiquer, à quiconque est curieux de la réponse cet ouvrage publié gratuitement sur le site de la revue du MAUSS : L’illusion capitalocentriste.
Et ce malgré les interventions intempestives de DS qui empêchent les interlocuteurs d'aller au bout
de leur pensée, ce qui a pour effet de rendre encore plus confus un débat qui n'est déjà pas simple au départ.
Je n'ai pas vu pendant cette confrontation de contradiction insoluble entre les débatteurs.
Le niveau de la "technicité" du débat ne m'a pas paru un obstacle insurmontable pour quelqu’un qui, sans être spécialiste,
s'intéresse aux questions économiques.
Si j'apprécie globalement la politique du FdG, ce n'est pas la première fois que j'entends,comme ici, JLM, natif de Tanger, englober la France
dans les "Pays du Sud". Il a déjà aussi évoqué la France comme un élément de "l'ensemble des Pays du pourtour de la Méditerranée"
(citation de mémoire).
En tant qu' Alsacien, donc Français mais, au moins de par l'Histoire, également marqué par l'Allemagne, je trouve cette assimilation
injustifiée et même inquiétante. Et je ne suis peut-être pas le seul.
J'ai une erreur 404 sur Chrome et Firefox.
404 Not Found
svp pourriez-vous à l'occasion consacrer un sujet aux insinuations faites au début de m'émission à l'encontre du correspondant du Monde en amérique latine, Paulo Paranagua? À vous entendre on pourrait croire qu'il s'agit d'un agent de la CIA.
merci
julien
Plus tôt dans la journée, nous avions évoqué le cas d'un collègue de travail, ingénieur en électronique, avec deux enfants en bas âge, qui devait faire du co-voiturage (c'est bon pour l'environnement) parce qu'il avait du mal, avec son salaire d'ingénieur, à joindre les deux bouts.
Si, si, nous sommes bien en Allemagne...
Où que ce soit dans l'UE, l'Europe économique et monétaire, telle qu'elle est bâtie, ne va à personne, si ce n'est au fameux 1 % le plus haut de la société européenne.
Nous aussi, au début, nous avons cru à une monnaie qui ne pourrait que renforcer les liens entre pays européens. Faux, l'euro n'a rien renforcé du tout. Au contraire, les allemands accusent les européens du sud d'être des feignasses. Les européens du sud accusent les allemands d'être des nazis et d'avoir mis en place le 4e Reich (vous regarderez les caricatures de Merkel dans les manifs espagnoles, grecques, chypriotes et portugaises avant de dire le contraire). Notre Europe est devenue une catastrophe économique pour ses peuples parce qu'à la tête de tous les pays européens, une bande de pieds nickelés, élevée aux idées de la théorie de Chicago, ne s'est pas encore apercu que cette théorie était stupide, qu'elle était à jeter parce qu'elle ne marche pas, que la concurrence libre et non faussée telle qu'elle est pratiquée, c'est du foutage de gueule, que la main invisible du marché passe son temps à mettre des grandes claques à tout le monde, au hasard et nous conduit bien sagement à la catastrophe.
Il faut donc arrêter cela, d'une manière ou d'une autre. Sur un plan purement pragmatique, Jacques Sapir a raison, il faut sortir de l'euro et se redonner une liberté de manoeuvre. Qui plus est, la sortie de l'euro sera sans doute l'occasion de virer cette classe politique, à l'esprit sclérosé par TINA, qui alterne à la tête des pays européens depuis 30 ans.
Mais Jean-Luc Mélenchon est loin d'avoir tort. Il y a une composante humaine non négligeable dans cette histoire. Globalement, les Allemands aiment la France et les francais. Les francais sont des voisins un peu curieux, qui cultivent un art de vivre que les allemands n'ont pas (les stéréotypes ont la vie dure mais ne sont pas entièrement faux). Les allemands ne voudront pas être les "méchants" qui font capoter un projet aussi beau que le projet européen... La crainte existe en Allemagne, bien présente dans les débats économiques sur l'euro, de ce que l'Allemagne pourrait (re)devenir si elle n'était plus reliée par des liens forts au reste du continent et en particulier à la France.
Si un homme politique francais arrive à Berlin en disant "la France veut faire une autre politique économique, c'est à prendre ou à laisser", cela entraînera une onde de choc en Allemagne. Mis devant ce dilemne (la séparation d'avec la France ou la séparation d'avec une théorie économique), il n'est pas sûr du tout que ce soit le côté pragmatique (la théorie économique) qui l'emporte. En tous les cas, le débat serait rude et animé ici.
Actuellement, l'Allemagne est le seul pays qui semble avoir une vague ligne de conduite en Europe. En terme de ligne de conduite, l'Allemagne applique les traités signés et préserve les intérêts d'une certaine catégorie de sa population. Aucune voix en face ne s'élève pour dire non. Tant que les autres gouvenements des autres pays européens se contentent de suivre sans opposer de résistance, l'Allemagne n'a aucune raison de remettre en cause sa ligne de conduite. Si une voix s'élève - et pas n'importe laquelle, celle des amis proches - pour s'opposer, on peut parier que l'Allemagne reverra sa manière de voir les choses.
Cette émission est de bout en bout passionnante.
Dissoudre l'Euro, dissoudre cette Europe porteuse d'injustices et donc de rancœurs voire de haine est un point essentiel vers un changement profond, possiblement difficile, mais nécessaire a la reprise en main par chaque pays de ses propres problèmes et atouts.
L'Europe et l'Euro doivent être détruits et une autre forme d'Europe reconstruite sur de nouvelles bases sociales et écologiques.
Mais elle est irréformable parce que conçue comme cela, ingérable et paralysante.
Sapir avance des arguments de sortie de l'Euro que Mélenchon admet tout en restant accroché a un objectif contraire.
J'ai été déçue de la prestation de JLM, trop de rodomontades et pas assez d’écoute.
--
nous sommes très heureux de savoir que vous et Daniel n'aurez pas de pertes car propriétaires,
mais on fait comment pour les 42,5% de Français non-propriétaires ?
Ah oui ! ils viendront loger chez vous !
Vous avez oublié de le préciser…
Puisque les internautes demandent des liens et des sources : est-ce qu'on peut avoir l'adresse du coiffeur de Sapir ? C'est juste pour éviter d'y aller. Il doit utiliser du Régécolor qui date d'avantt la réunification allemande.
Et puis, puisqu'on peut quand même rigoler avec Mélenchon tout en évoquant la 3ème guerre mondiale, j'ai bien aimé la façon dont il tutoie ou vouvoie tout le monde en appelant son copain Tapir, Saphir. Pourquoi pas Séraphin Lampion ?
Et n'ayez surtout pas peur d'être techniques ! Si cela permet d'aller au fond du sujet, vous avez 1000 fois raison !
Merci de rétablir le lien correct, je voudrais la revoir et m'y référer sur certains arguments.
Cela dit, j'ai été emballée par cette excellente émission qui parle réellement de notre avenir. C'est un débat crucial et je félicite arrêtsurimages de l'avoir réalisée aussi brillamment.
Mélenchon et Sapir, avec chacun sa personnalité, sont vraiment excellents et vivifiant. Ça fait vraiment plaisir de sortir de la doxa des économistes bien-pensant à la noix qui nous bassinent tous les jours sur la plupart des médias canonisés, beurk. Vive Arrêt sur images et ces excellents débats.
D'abord ceux qui se plaignent de la technicité des médias...
Puis ceux qui se plaignent de ceux qui se plaignent de la technicité des débats...
Puis une poussée mélenchophobe assez nette (Quoi ? Hein ? l'est plus à la mode ?! que pasa ? On me dit rien à moi)...
Et, de part et d'autre, on fait encore semblant de croire qu'une sortie de l'euro ou une transformation radicale de l'Europe actuelle est possible. Faut arrêter là. Ou me dire comment on fait (parce qu'à part une révolution type 1789, et why not, je vois pas; je suppose que personne n'envisage sérieusement l'arrivée au pouvoir de Mélenchon ou de Dupont-Aignan, alors comment ? ).
Dommage que le forum se soit montré d'une médiocrité affligeante.
Daniel, de grace, rangez votre petite machine où quelle soit fabriquée. Cette soi-disant interactivité est tuante !
Je ne vois pas ce qu'apporte le direct à part une série de commentaires "a chaud" d'un niveau pathétique (un niveau "twitter" je dirais). On n'est pas ici dans le divertissement ou l'on lance quelques messages en direct pour faire un bon mot et on oublie tout une fois l'émission terminée. Sans compter les interruptions du type "c'est trop technique". Je ne comprends pas pourquoi DS répercute ce type d'interventions. Les interlocuteurs ont été très clairs même s'il faut quelques bases d'économies pour les suivre, bases qui sont fournies par les articles préparatoires. Etre citoyen sans quelques connaissances c'est se donner en pature à la démagogie.
J'ai bien compris l'objectif de faire le lien entre politique et économie, mais l'intervention vaseuse de Mélenchon montre justement l'absence de lien, trop empétré qu'il est dans ses stratégies d'alliance avec le PC et la gauche du PS pour pouvoir être clair. Sa stratégie de la "subversion" (Asterix contre les 27 ?) n'a pas une once de crédibilité donc au fond quelle est sa stratégie ? Celle de l'inaction comme il le reproche tant à Hollande ?. Ce qui montre donc qu'aucun politique ne relaie clairement la thèse de la sortie de l'euro à part malheureusement Marine Le Pen. Constat supplémentaire de la nécessaire recomposition de la politique française qui n'a plus de projet et d'idée depuis des décennies et flotte au gré de l'action des lobbys. Par ailleurs, il nous faudra des politiques de conviction et de caractère pour mener les politiques difficiles qui nous permettrons de sortir de l'ornière. Mélenchon est bien une grande gueule plaisante à écouter parler mais je ne suis pas sur qu'il soit l'homme de la situation. Il y a une tradition française dans ce domaine : Blum, Mendes-France, De Gaulle, Veil, Badinter ...Il serait temps de la ressuciter.
Ma préférence penche vers la solution de Mélenchon. La fin de l' € signifierait dans cette guerre économique le début de la guerre tout court, où là bizarrement l'argent serait trouvé ? !
Une des solutions est la transition énergétique qui serait, comme l’ ont été bien d’autres grands projets Européens, mobilisatrice dans cette Europe sans travail, les unirait dans ce destin commun, auquel nous sommes condamnés, fait parfois de troubles.
Pourquoi Mélenchon ne veut-il manifestement pas entendre parler d'un vrai budget fédéral européen ? Il noie le poisson avec sa création monétaire par la BCE. Mais Sapir a raison : ça ne règle pas la question des transferts fonctionnels au sein de l'UE. Et ça ne serait possible qu'avec un impôt européen élevé alimentant un budget conséquent pour avoir une administration, des services publics, des minimas sociaux etc.
Bref un véritable fédéralisme avec des compétences politiques et fiscales au niveau fédéral, idéalement soutenues par des institutions démocratiques.
Même en tant qu'internationaliste, on n'est pas sûr que ce soit forcément une évolution désirable. (Je veux dire, finalement, le petit univers politique français, avec sa langue, sa culture, ses petits problèmes régionaux, est plus rassurant et plus maîtrisable que le grand bain européen où on voterait pour les mêmes candidats que les Tchéquoslovaques !)
Par contre, il est possible qu'une façon de sortir par le haut de cette crise consiste à jouer cette carte, au moins pour ne pas donner l'impression de rejeter le projet européen lui-même à cause de mauvais choix économiques. Mais alors, il faut aussi envisager cette hypothèse, et donc accepter que si on doit aller vers le fédéralisme, alors on a tout intérêt à y aller radicalement et avec une exigeance démocratique et sociale.
Mélenchon devrait répondre à cette question, au lieu de faire mine de refuser de se la poser.
Malgré les critiques à DS, il gère bien quand même.
J'attends toujours les émissions de 3h.
M@rsi
Sujet passionnant mais..
Déja les graphiques c'est dur ....
En plus le monsieur il vous dit " c'est vrai c'est calculé . Il n'y a qu'a regarder ! "
Quand à melenchon il fait du mélenchon . "Ah si c'était moi je taperais sur la table et tout le monde aurait peur .....!"
Je ne suis pas un économiste et c'est pas ce débat qui va me donner envie .
Bref j'ai abandonné apres une heure .
C'est dommage parceque je vote quand meme
Bonne nuit
Faut effectivement s'accrocher avec toutes vos interruptions intempestives!
Qui sont les gens qui se sont plein que le débat était trop technique?
DS a passé son temps à couper la parole à ses invités en demandant d'être moins techniques et en rendant du coup les explications beaucoup plus confuses puisque interrompues sans cesse.
DS nous sommes sur internet, pas à la télé, et personnellement je me fou complétement de savoir si le débat à l'air dynamique ou pas, j'aime internet parce que c'est le seul lieue ou les hommes peuvent développer une idée jusqu'au bout de leurs convictions sans être interrompue toute les 5 mn par un présentateur qui veut que le débat soit comme çi ou comme ça.
Personnellement c'est pour cette raison que je n'ai plus de télé et que je ne m'informe plus que par le net.
Par pitié arrêtez d'interrompre vos interlocuteurs, si ils doivent mettre 20 mn à expliquer quel que chose et bien qu'ils les prennent les 20mn, ça ne me fera pas changer de chaines , car je suis sur internet et que c'est justement ce que j’attends d'un débat sur internet!
Sans cela merci pour cette émission que j'ai apprécié malgré les interruptions intempestives...
D.S.:"On va pas se noyer dans les chiffres..."
Mais si je veux des chiffres! Donnez-nous des chiffres, des faits.
Laissons-nous prendre la mesure!
S'il-vous-plaît.
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Vivent les chiffres et les nombres!
Hé guys! on ne parle pas de la fièvre du petit dernier...on parle de l'avenir de notre société!
Hé! Vous avez un cerveau. C'est l'occasion de le débrider!!!
Bon sang! Applaudissez cette bonne émission. Personnellement, je n'en ai pas vu depuis bien longtemps des comme celle-là.
En tout cas aujourd'hui il me semble savoir un peu mieux où nous nous situons.
Après il ne restera plus que l'Europe éclate : c'est juste une question de temps...
Il est certain que cela affaiblira les différents pays européens temporairement et assez longtemps par rapport aux grandes puissances et particulièrement les États-unis (qui ne sont pas tellement mieux barrés que l'Europe d'ailleurs mais s'en sortiront mieux car leurs capacités d'adaptation sont largement supérieures) mais le plus important est de se libérer du joug de la commission européenne et de ses fonctionnaires que j'appelle, gentiment, nazillos-communistes : un peu comme Mélenchon d'ailleurs, vous savez ces "révolutionnaires" qui s'avèrent toujours pires que ceux en place...
Patientons... en attendant le dessert de la crise qui aura un air de brûlé!...
mais il faut absolument reprendre cet ipad a DS, qui déja en fait trop d'habitude avec ses "oulala ça va chauffer dans les forums". Il faudrait un jour comprendre que la masse qui ne dit rien est peut-être très contente comme ça. Sapir et Mélenchon sur la sortie de l'euro, on veut que ce soit technique ! Ce n'est pas parce que 2 tweets disent le contraire que le public ASI veut autre chose !
Eh bien, la (vraie?) science, c'est plus joyeux !
Il y a bien, chère Anne-Sophie, de l'inflation et des bulles.
Pas de panique, vous êtes quelque part dans le rond central.
On a même pu imaginer l' apparemment oxymorique
première seconde de l'univers.
Qu'on veuille transformer l'Europe ou sortir de l'Euro, il me semble toujours qu'il n'y a qu'un seul moyen: une mobilisation populaire massive, genre 15 millions d'européens dans la rue pendant des semaines.
Sinon on peut aussi attendre que le vent tourne, et que nos maîtres actuels (qui seront nos maîtres de demain à n'en pas douter) prennent conscience de la folie de leurs politiques, hypothèse extravagante mais pas totalement; face aux murs ils sont aussi capables de contorsions étonnantes (leur but étant d'éviter le chaos et de préserver leurs statuts plus que de défendre des dogmes).
C'est mon avis, il est modeste, intuitif, léger, un peu à mon image quoi.
***
Il était, non au-dessus de votre talent d'exposition (moindre dans votre post-making-of que dans vos chroniques), mais interdit par votre bonne éducation (dont témoigne votre silence souriant pendant l'émission) de faire la critique de cette émission qui n'aura recueilli l'approbation que des fans de Mélenchon lequel, pourtant, par son invraisemblable comportement, en a interdit le bon déroulement. Mais, pour être vraiment sans complaisance, à cela s'est, en l'occurrence, ajouté une dose de dogmatisme que votre nouvelle "valorisante" évocation des questions - "naissant" selon vous de l'émission "par milliers"! - ne démontre, hélas, que vous ne faites du terme de question qu'une piètre excuse pour faire oublier le caractère désordonné - et violent, par moments - de l'émission.
Une question, cela se pose, non de "phosphorescente" façon, mais par démonstration: celle qu'il aurait fallu faire en début d'émission. Démontrer, et non péremptoirement affirmer comme vous le faites dans ce post-making-of: ce qui est tout de même mieux que l'imposer, comme ce le fut silencieusement dans l'émission. À partir de cela, la confrontation des points de vue des invités aurait pu se dérouler de manière ordonnée: car l'argument de la "technicité" opposé à certains impatients commentateurs par l'un au moins des invités, a caché ce qui fut le vice véritable de l'émission: la non prise en compte de la nécessité d'un plan de développement de celle-ci allant de la mise en évidence des termes de la question jusqu'au bilan de la discussion, en passant par le traitement des points particuliers abordés. Mais, pour cela, encore fallait-il disposer d'une non strictement verbale notion de ce qu'est une question.
Et, pour justifier votre comparaison de la "phosphorescence" de l'émission à celle d'"un livre de philosophie", il aurait fallu préciser duquel ou desquels vous vous autorisez. Il n'en est pas tellement de grands, qui sont les seuls dignes précisément de faire autorité. De ceux-ci, Alain disait qu'il faut passer des années à essayer de les comprendre avant de songer à pouvoir les critiquer: et, une fois qu'on pense les avoir compris, on s'aperçoit qu'il n'y a rien à critiquer. La raison en est qu'ils sont ordonnés à une question, qui n'est pas préparatoire à une, ou des réponses, mais le développement même d'une interrogation qui abolit le vain désir d'une certitude sans inquiétude. Autrement dit, en l'occurrence, cette dogmatique assurance de tenir avec "la sortie de l'euro" la juste formulation de ce qui, actuellement, fait économiquement question.
Je renonce à commenter votre dernière comparaison: celle de vos "milliers" de questions avec "autant de bulles": ce que Le petit Robert sur ce terme permet de vous opposer est d'une éloquence à laquelle il n'est besoin de rien ajouter. Je vous y renvoie donc tout simplement.
Je n'ai pas encore regardé mais je sens que je vais me régaler, j'attends le soir, quand la maisonnée n'a plus besoin de moi, pour pouvoir déguster le débat.
Mélenchon, ce petit cachottier, il avait annoncé sur son blog qu'il participait à "une émission" le jeudi mais il n'avait pas dit laquelle...
(à se demander si ce n'est pas le fait exprès de provocateurs droitiers, c'est une tactique classique en effet)
ce serait bien que le médiateur fasse un peu le ménage pour éclaircir un peu la lecture
et qu'on puisse lire des arguments d'opposition construits et constructifs ou des approbations non moins constructives
des approfondissements
un forum de discute quoi, pas le café du commerce avec volonté de dire, on n'y comprend rien, cherchez pas à comprendre
personne ner peut coprendre c'est de l'éco
parce que justement, non, ce n'est pas vrai
ce n'est pas dur à comprendre, c'est comme tout, avec un petit effort, on progresse
d'autant qu'il s'agit de notre présent et notre futur et celui de nos enfants
merci
On a assisté à un vrai débat d'idée, respectueux, exigeant, en un mot merveilleux.
Oui le débat est technique, et c'est très bien.
Je rappelle à tous ceux qui se plaignent, que le débat est accessible en vidéo, et qu'on peut donc revoir un passage qu'on a pas compris.
C'est ce que je fais. A la fin j'ai compris, et au moins j'ai compris un truc profond et pas un galimatia insipide car on aurait voulu trop simplifier.
Vous devriez investir dans une webcam fixe parallèle à la table
pour les docs que les invités amènent.
Qu'on puisse les voire en live.
Un pays seul, ou un groupe de députés européens seuls n'ont AUCUN pouvoir pour faire de même. Mélenchon peut parfaitement présupposer que sa force de conviction ou même la menace pourra peser sur les décisions des 27 autres Etats de l'Union, sur la Commission ou la BCE, dans le sens d'un viol du traité, c'est ni plus ni moins qu'un mensonge ! Le bon présupposé, et le seul, s'articule autour de deux solutions, aucune autre :
- Soit tel pays qui veut appliquer ses propres méthodes à sa propre gouvernance (en matière monétaire, contrôle des capitaux, des frontières, des flux de marchandises, de personnes et de services, que sais-je), contrevenant ainsi au Traité de Lisbonne, en sort conformément à ses engagements (je rappelle que dans notre Constitution par exemple, le Président de la République est, je cite, "garant du respect des traités), se fondant sur l'article 50 qui le prévoit tout à fait légalement et sereinement.
- Soit il se targue de convaincre les 27 autres Etats d'une modification du Traité de Lisbonne permettant une réorientation des politiques européennes dans le sens qui lui convient à lui. Dans un cadre d'intérêts divergents, ne serait-ce qu'entre la France et l'Allemagne (pour résumer, on sera jamais foutu de se mettre d'accord à deux sur un seul point, le plus important : le PEG euro/dollar. Depuis la création du Deutschmark en 1949, le franc a toujours été une monnaie plus faible que le mark, conformément à la structure industrielle de nos deux pays, c'est un constat permanent qui est juste un reflet d'une réalité totalement distordue par la monnaie euro, avec les résultats qu'on sait !!!), il faudra m'expliquer comment on peut se mettre d'accord à 28 ! Car, je le rappelle, réviser le traité pour réorienter la politique doit être une décision prise à l'unanimité ! Les 28, tous d'accord ! On a le temps de crever mes enfants !
Jean-Luc Mélenchon laisse trop souvent entendre qu'en donnant "l'exemple", on ralliera quelques pays à "notre cause" et que "ça finira par le faire"... ça porte un nom : c'est un mensonge. Parce que de nombreux pays, (parfois au mépris de leur peuple mais ça, on est habitués), par exemple à l'est, sont ancrés sur l'OTAN et les USA qu'ils voient comme leur seule protection géo-stratégique, ainsi que sur le dumping social intra-européen qui est le seul moteur de leur croissance. Mélenchon pourra toujours exiger des convergences sociale, même en donnant de la voix... il n'aura toujours et quoi qu'il arrive qu'une voix sur 28 ! Point ! On n'en sort pas...
Moyennant quoi, dès qu'il parle de mesures, par exemple, en matière commerciales, il contrevient immédiatement à l'article 63 du TFUE et il mise sur l'ignorance de ses auditeurs en faisant miroiter des solutions inapplicables ! Je rappelle que l'article 63, comme tant d'autres, émane de mai 68 ! Oui, l'article 63 prévoit qu'en matière de transferts de capitaux, de marchandises et de services, "il est interdit d'interdire"...
Article 63
(ex-article 56 TCE)
1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de
capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.
2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux paiements entre
les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.
On remarque que cette "interdiction de toute restriction" de mouvements s'entend non seulement à l'intérieur de l'Union, mais également vis-à-vis du reste du monde. Si vous vouliez de l'ultra libéralisme chimiquement pur, du laisser-faire total, de la déréglementation brutale...
On remarque aussi, incidemment, que cet article était déjà dans le TCE, sous ne numéro 56, défendu bec et ongle par le Parti socialiste (excepté Fabius et ses copains) et refusé à 55% par la France.
On remarque enfin qu'on a là la raison essentielle, le coeur du sujet de l'amplification, de la facilitation des délocalisations depuis 6 ans, avec les résultats qu'on sait.
On remarque enfin que, soit Mélenchon, soit MOntebourg, dès qu'ils parlent de propositions visant à réglementer tant soit peu les "licenciements boursiers" par exemple, ou de "stopper les délocalisations" mentent effrontément. L'article 63, parce qu'il est à la fois brutal, global, général, interdit toute mesure en ce sens... elle viendrait ipso facto s'opposer à la règle d'interdiction d'interdire... on en sort pas...
...C'est pour ça qu'il FAUT en sortir, une fois pour toute. La conclusion est que l'Union Européenne n'est pas en crise. Tout simplement parce que son fonctionnement, ses règles se sont organisés exactement comme elles le devaient, prévoyant qu'aucun amendement n'est possible... tous les partis "vendent" à leurs derniers électeurs lors des élections européennes (oui, regardez l'abstention à ce scrutin depuis 1979 !) une "autre Europe"... Europe des patries pour les uns, Europe sociale pour d'autres, Europe des travailleurs d'un côté, Europe Fédérale de l'autre... alors qu'ils n'ont aucun moyen de peser sur les traités, ADN de cette EUrope... ils seront divisés, minoritaires, toujours. Et même si, dans les années qui viennent, on trouvait au conseil une écrasante majorité de chef d'Etat de gauche, disons, 22 sur 28, ça ne constituerait toujours pas une unanimité et toute proposition de changement de cap serait impossible (et encore, je mise sur ds gouvernant issus d'une vraie gauche. Si on considère que Hollande est de gauche, on n'a pas fini de rigoler... je rappelle que l'article 56 du TCE, ce grand homme de gauche, ça l'a encouragé à faire campagne pour le OUI en 2005 au son de "Pour une Europe sociale" ! L'article même qi ouvrait toutes les vannes aux délocalisations et au dumping social !)
Et puis il faut en sortir aussi parce que...
... quand ça en a le goût, quand ça en a l'aspect, quand ça en a l'odeur... généralement c'en est. C'est une dictature.
La BCE est indépendante dit-on, sauf de Goldman Sachs. GS qui nous a envoyé aussi Draghi, Monti, Papademos, et j'en passe.
Barosso n'a jamais été élu par personne à la tête de la commission. Les cooptations bizarroïdes qui s'y trament, faudra un jour nous expliquer qui les mène...
L'ex-Chancelier Helmut Kolh a avoué il y a 10 ans que, conscient que 70% des allemands n'accepteraient jamais de renoncer au mark, il a soigneusement évité de leur demander leur avis... il concluait en disant qu'il a agit comme un dictateur...
http://www.atlantico.fr/pepites/helmut-kohl-dit-avoir-agi-comme-dictateur-pour-installer-euro-693060.html
On pourrait multiplier les anecdotes odieuses, les états de fait révoltants, qui démontrent que, de quelque côté qu'on considère la chose, cette construction portée sur les fonds baptismaux par le nazi Walter Hallstein (juriste qui avait concocté à la demande d'Hitler et Mussolini les modalités de la Construction européenne voulue par ces deux charmants démocrates et récupéré par les Etats-Unis pour faire le même travail sans passer par la case "procès", ben voyons), est bel et bien une dictature. Mélenchon ferait bien de l'avouer plutôt de faire des promesses qu'il n'a aucune chance de tenir, jamais.
Slobodan, enfin !
De plus mauvais dans l'ordre médiatique, comme cela est apparu, presque dès le début. Quelque peu dépité par l'accord (extérieur à l'objet de l' émission) sur un fait d'actualité entre ses invités, Daniel Schneidermann les a en effet en quelque sorte expressément appelés à l'expression sans tarder de leur dissension: plus accrocheuse d'intérêt (parler d'audimat serait exagéré) auprès de son public, pour l'occasion directement ouvert au-delà de ses abonnés. Il fut servi par son politique invité. Je ne m'attarderai pas à en détailler les personnelles manières.
Car ce qui importe est de préciser le principe auquel elles sont ordonnées: le plus mauvais, comme je l'ai désigné, dans l'esprit militant. Daniel Schneidermann, là encore, en aura livré le secret, en toute fin d'émission cette fois. Il y a exprimé en présupposé, ce qu'il aurait fallu au contraire fonder, comme Sapir, semble-t-il, aurait pu l'établir, d'un "échec de l'euro". Ce dogmatique a priori devait être aveuglément acquis pour entrer dans ce qu'il faut appeler la tutoyante complicité d'idées à laquelle Sapir a consenti à son plus grand détriment.
D'où la question à maintenant se poser: quel avenir pour @si, partagé qu'il est entre le décryptage qui le définit, comme l'a illustré l'émission du vendredi précédent, et la tentation dans laquelle il a versé, plus qu'il n'y a succombé, d'être une émission d'idéologique baston, comme font plus que sembler le souhaiter "certains" des plus "assidus" commentateurs de ses productions, encouragés qu'ils sont, sur ce forum-ci même, par une personne qui, en l'occurrence, en est multi-contributrice. Des deux âmes actuelles d'@si: l'originelle, spécifique, magnifiquement illustrée vendredi dernier, et le parasitaire refuge de (para-)militants dont la présente émission est l'accablante "manifestation", laquelle l'emportera ? - À moins qu'il ne faille déjà se demander s'il reste encore beaucoup de temps avant que le parasite ait fini de dévorer son hôte. Seul espoir dans ce cas: que l' "idée" lui vienne qu'il n'y aurait alors plus de nourriture ici pour lui, et que, peut-être, il n'en trouverait pas ailleurs avant longtemps.
J'ai essayé de suivre tant bien que mal, et Daniel, même si vous avez le soucis de recadrer les choses, quand vous coupez la parole à quelqu'un dites vous que de l'autre coté de la lucarne, de l'écran, au choix, il y en a qui s'accrochent pour tenter de comprendre. Et imaginez donc la frustration de se voir priver en "plein vol" de la fin d'une phrase déjà pas forcément terriblement claire. C'est un peu nous retirer la poudre au chocolat au sommet d'un tiramisu, la chantilly sur une assiette de fraises fraichement cueillies, ou la cerise sur le gâteau. C'est vrai qu'on arrive à s'en passer. Ce n'est pas un drame, mais ça énerve. Surtout la cerise sur le gâteau. Vous n'imaginez pas à quel point ça manque la cerise à La Réunion.
Ceci étant dit, je peux en dire autant de JML, qui lors d'une de vos tentatives - fort louable et hyper nécessaire - de faire préciser à Sapir le fond de sa pensée - a fait de même. Donc je ne saurais jamais pourquoi l'Allemagne s'en sort mieux avec un 0% qu'un -5% et depuis hier j'ai même oublié à quel propos c'était ces fameux pourcentages. Sapir comparait deux hypothèses. Vous lui faisiez préciser les conséquences (inflation et chômage je crois).
Enfin bref, le sujet n'était pas facile, mais il serait temps certains universitaires, comme l'a dit quelqu'un plus haut sortent un peu de leur labo et embrassent des notions comme la pédagogie et la vulgarisation. Si si. Il ne s'agit pas de simplifier, mais d'expliquer... à des non experts. Franchement, l'Europe, l'euro, toussa, c'est pas sexy. Mais si nous - les gens, le peuple, les électeurs - on ne peut pas comprendre les enjeux et les conséquences de telle ou telle action, comment on fait alors pour choisir de manière éclairée entre les différents projets politiques ?
L'extrême droite profite à fond de cette obscurité, navigue sur la confusion des genres, et n'hésite pas à simplifier, elle ! Il faudrait quand même veiller à ne pas lui laisser un tel boulevard.
Hier soir, malgré tout, on a vu deux visions s'opposer. A la vérité, je n'ai pas compris les objections de Sapir sur cette histoire d'euro Nord et d'euro Sud. Mais par contre, nul n'est besoin d'être expert en quoi que ce soit pour comprendre la phrase de JLM "sortir de l'euro ne résoudra pas tous les problèmes". Car là je suis bien d'accord. Ce qui a conduit l'Europe là où elle est aujourd'hui, au bord du gouffre pour nombre de ses membres, c'est ce choix économique de ne plus avoir de choix et de constitutionnaliser les échanges, le marché, la dette. Ce sont ces règles inscrites dans le marbre qui étouffent les pays, les uns après les autres, et sans changement en profondeur de ce système, on peut pérorer pendant des heures sur la sorties de l'euro, de l'Europe, ou de ce qu'on veut. En vain.
Un des points fort positif du débat d'hier soir, c'est d'avoir vu ce qu'il pouvait en être d'une coopération entre un économiste et un politique. D'un coté les outils, de l'autre le projet de société. Maintenant, je m'interroge sur la propagation de ces idées dans les populations européennes et l'adhésion qu'elles pourront obtenir. L'Europe à gauche toute, je n'ai pas l'impression que c'est pour demain la veille. La planification écologique, aussi sympathique peut-elle paraitre au premier abord n'est pas pour demain non plus - au passage, je serais absolument ravie de me tromper. Car dans notre monde actuel, notre système, celui dans lequel on vit au jour le jour, on en est toujours à notre système électif représentatif, et sans représentation majoritaire, un projet n'a aucune chance de sortir de son état de "projet".
Pour finir, hier soir, avant le débat, la censure est tombée sur un journal en ligne. Médiapart a 8 jours pour diffuser de manière virale ses dossiers interdits. La justice - là aussi - il faudrait qu'elle reprenne pied dans son époque. Sa décision passe vraiment pour un acte de censure, non seulement injuste, mais qui plus est stupide à l'heure du voyage sans frontière des contenus numériques. Cette décision était la meilleure manière de provoquer la multiplication des copies. Et quand les objets incriminés font désormais parti du débat public d'un procès, on frôle le ridicule !
Je ne sais pas quelle serait la réaction du public si l'acte de censure allait jusqu'au bout, c'est à dire à l'application des contraintes financières. Mais j'imagine, que ça risque de se passer mal. On n'a pas viré Sarkozy pour voir la censure - la plus hideuse qui soit - débarquer sous Hollande. Là c'est un grand écart qui risque de conduire au claquage.
Sur ce bonne journée
Pour parler un peu du fond, j'ai quelques commentaires:
- Au niveau du scenario de baisse de l'euro, Mr Melenchon est attaque dans son analyse car certains pays de l'europe du sud echangent principalement avec l'europe; et donc, dans cette hypothese, la baisse de l'euro ne les affecteraient pas. Ai-je bien compris? Car dans ce cas, un contre argument est que ces pays peuvent devenir competitifs a l'international du fait de la baisse de l'euro, et donc modifier leur pourcentage d'export hors zone euro.
- Je suis toujours surpris par les exemples de Mr Melenchon en ce qui concerne ses exemples de transition energetique. Rien qu'un exemple: vouloir mettre des hydroliennes de partout (tous les 20m). Ca ne prend pas en compte le fait que pour les construire, il faut de la matiere premiere. Sur le plan economique, ca veut dire principalement importer ces matieres premieres. Sur le plan ecologique, il faut reflechir a la penurie de ces matieres premieres. Il y a eu un debat a l'EGU il y a quelques annees http://meetingorganizer.copernicus.org/EGU2011/session/8131 et ce n'etait pas tres follichon. Un point assez malheureux, qui n'est pas suffisamment aborde lorsque l'on parle d'ecologie de nos jours, c'est que le point le plus urgent a traiter, c'est les transports. Et pour l'instant, technologiquement parlant c'est pas gagne (et je ne parle pas du plan geopolitique, car il faudrait que j'ecrive un livre...)
- Finalement, a propos des meteorites. Je suis desole, mais un evenement a la Tunguska, ca peut nous arriver de maniere totalement inattendue, encore aujourd'hui. Il suffit pour cela de lire quelques papiers de litterature scientifique pour voir que le diametre de l'asteroide est etime entre 50 et 200m. Or, on est encore loin d'avoir fait la liste de tous les geocroiseurs dans cette fourchette Et si on est capable de voir certains petits objets, d'autres nous passent totalement inapercus (tels que l'asteroide qui est tombe en Siberie au debut de l'annee, et qui faisait dans les 20m de diametre!). Si vous voulez avoir peur, lisez ce papier. Heureusement, les probabilites d'une nouvelles Tunguska sont faibles, et la surface de la terre, c'est 70% d'oceans et pas mal de zones desertiques.
(Je devrais ecrire un autre livre sur les asteroides; parce que la probabilite de detection quand ils sont proche est plus importante, on arrive a tracker certains de ceux qui arrivent a la derniere minute, les explosions sont detectees par les reseaux acoustiques de detection d'essai d'explosions nucleaires, on a plein d'exemples de grosse fireballs)
Très bonne émission !
@DS, on s'en fiche de ceux qui couïnent que c'est "trop technique" !
> Signé, un profane en économie
L'ipad c'est nul!
Y'a des tas d'autres marques de tablettes.
Archos c'est français, z'auront qu'à acheter français ou asiatique.
Elles sont toutes asiatiques nan ces tablettes et un peu allemande pour les écrans souples?
Attention , on risque de s'habituer à la qualité et d'en demander souvent ...
"Trop technique " : faut simplifier...
Vraiment? Nan mais on rêve.
Pas assez technique plutôt.
Elevez le débat, s'il-vous-plaît.
Nous somme là pour nous éduquer.
Ceux qui ne comprennent pas vont lire deux, trois bouquins, regarder quelques vidéos et reviennent voir l'émission dans deux semaines.
On croirait du dumping intellectuel à l'européenne libérale...
J-L Melenchon, entre ses "je m'y connais pas assez sur ce point" ou ses envolés rethoriques a la Musclor apporte pas grand chose... Le politicard comme d'habitude nous apporte des paroles pleines de bonnes intentions mais esquivent la plupart des points de debats qui auraient ete interessant de voir developper....
Je regrette cette erreur de casting,
L'idéal serait d'utiliser un P2PTV. Ça m'arrive d'utiliser sopcast qui fonctionne bien.
Si vous êtes intéressés, je peux regarder comment mettre en oeuvre ce type de solution.
Bravo à tous ceux qui ont rendu ça possible... (pensée spéciale à Slobodan : appelle-moi quand t'as une minute ;-) !
Tu dois changer de logiciel/
Arrete de foutre la trouille à tout le monde
La Yougo a explosé et justement on peut en arriver là si on ne sort pas de l'euro
Pour mémoire une décision c'est un choix risqué et irreversible mais faire rien c'est être condamné à mourrir de faim et de soif comme l'ane de Buridan.
ET C'EST NOUS LES CITOYENS QUI DEVRONT PRENDRE NOS RESPONSABILITES
« Totalement hors sujet... Voire !
Je débarque à 19h 35. Déjà au moins cinquante commentaires, de environ trois lignes chacun.
Certes, nous sommes tous passionnés. Certes Mélenchon est sous pression, comme d'hab. Mais... Sur des sujets aussi merdoyants que celui-ci (ou celui-là ?), il y a un tout petit besoin de "ruminage"...
Le petit prof. »
Bon.
Je me traîne à vos pieds. J’ai écrit ce message sous le coup de… de… d’un petit peu d’exaspération. Je n’avais lu que les dix ou douze envois précédents.
Donc je me calme, et je reprends le fil depuis le début, tant pis pour le débat en instantané.
Tant pis parce que je vais pouvoir y revenir autant de fois que nécessaire.
Alors je reviens au tout début du forum de cet énervement exceptionnel. J’ai dû faire une faute de frappe. Je voulais parler d’événement exceptionnel.
Et en lisant tout depuis le début, je retrouve jusque vers 19h, les échanges que l’on pourrait entendre à Geoffroy Guichard avant le derby de la région du derby. C’est quoi tes jumelles ? T’as pu entrer de la bière ? T’as vu les cuisses de la Pom Pom, là le long de la ligne de touche ?
Jusqu’à Aloys von qui nous entretient de son strabisme convergent.
Alors je vais attendre demain pour écouter tout cela en retard, c’est-à-dire quand il faut.
Nous sommes devenus les esclaves du truc à chaud.
Je n'ai pas pu suivre le direct.
moi aussi, il m"embrouille.
gamma
Nous assistons à deux monologues : une hypothèse économique à côté d'une fiction politique.
gamma
10% du PIB de transfert aujourd'hui pour l'Allemagne mais à long terme ils auront besoin des autres, non ? A long terme personne n'est perdant, non ?
Je débarque à 19h 35. Déjà au moins cinquante commentaires, de environ trois lignes chacun.
Certes, nous sommes tous passionnés. Certes Mélenchon est sous pression, comme d'hab. Mais... Sur des sujets aussi merdoyants que celui-ci (ou celui-là ?), il y a un tout petit besoin de "ruminage"...
Le petit prof.
Impossible d'expliquer la necessité de sortir de l'euro en 5 mn
gamma
Enfin c'est pas nouveau Echelon on en parlait en 2001....
Et du ssoi
Ou c'est mon ordi qui coince ?
Est-ce que le Royaume-uni ou le Danemark (dans le marché commun - hors monnaie unique) ont des problèmes économiques ? Est-ce à cause du marché commun ou est-ce à cause de leur monnaie spécifique (fluctuantes par rapport à l'Euro et au Dollar US) ?
Que pensez-vous des monnaies locales complémentaires - sociales ou solidaires - qui ont la particularité de ne pas être échangeables dans une autre monnaie afin de facilité et d'encourager des échanges spécifiques ?
Apparement, le mode plein écran ne fonctionne pas. On a le son mais on reste sur le rond défilant sans avoir l'image...
waw, on rentre dans le XXI ieme siècle, là ou quoi?
http://piratepad.net/CBfehdGT1i
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
peut pas être "branché" à tout.
gamma