Commentaires
"Les algues, on en parlait, mais comme en famille"
Les algues vertes prolifèrent sur les côtes du nord de la Bretagne depuis plusieurs dizaines d'années déjà. En cause, les nitrates présents dans l'eau des baies, issus de l'agriculture intensive. En avril dernier, le magazine de France 3, Thalassa, avait consacré plusieurs reportages aux problèmes environnementaux de la Bretagne, dont celui des algues vertes. L'émission avait suscité un tollé en Bretagne, où plusieurs élus étaient allés jusqu'à demander des excuses publiques à l'équipe de Thalassa.
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Derniers commentaires
Bon. c'est catastrophique mais pas surprenant :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/07/08/algues-vertes-sarkozy-defend-les-agriculteurs-et-promet-de-l-aide_1546281_3244.html
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/07/08/algues-vertes-sarkozy-defend-les-agriculteurs-et-promet-de-l-aide_1546281_3244.html
A lire sur actu-environnement : "Plan algues vertes : les scientifiques prônent des changements structurels majeurs des pratiques agricoles"
"Dans un rapport publié récemment, le Comité d'experts chargé d'évaluer le Plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes doute de l'efficacité du Plan et appelle à des changements structurels majeurs des pratiques agricoles."
A apprécier en relisant les attaques dont FNE a été la cible suite à sa campagne d'affichage : sur le fond, FNE a raison!
http://www.actu-environnement.com/ae/news/plan-algues-vertes-rapport-comite-expert-12076.php4#xtor=EPR-1
"Dans un rapport publié récemment, le Comité d'experts chargé d'évaluer le Plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes doute de l'efficacité du Plan et appelle à des changements structurels majeurs des pratiques agricoles."
A apprécier en relisant les attaques dont FNE a été la cible suite à sa campagne d'affichage : sur le fond, FNE a raison!
http://www.actu-environnement.com/ae/news/plan-algues-vertes-rapport-comite-expert-12076.php4#xtor=EPR-1
Effectivement la fin de l'émission est très décevante et il manque la parole d'un expert pour expliquer par exemple la manière dont les nitrates sont transférés de la parcelle à l'eau, pourquoi il existe un tel stock, éclaircir les notions de normes. C'est assez technique et on ne peut pas en vouloir aux journalistes présents de ne pas maîtriser le sujet, c'est pourquoi un scientifique aurait été le bienvenu.
Il aurait été bienvenu aussi d'évoquer les politiques publiques (comme le programme Bretagne Eau Pure) et leur évolution vers plus de concertation (SAGE, contrats de milieu...), et d'expliquer pourquoi les règles ne sont pas appliquées et ne sont pas applicables (mais qu'est-ce donc exactement que ce "lobby" agricole auquel il est fait allusion ?), et pourquoi les financements incitatifs ne sont pas efficaces (opérations Fertimieux et compagnie).
Dire quelques mots de l'argent public englouti dans une lutte contre la pollution inefficace, des budgets des mesures agroenvironnementales qui ne trouvent pas preneur car ces mesures sensées permettre de lutter contre les pollutions sont rendues trop rigides par le règlement du développement rural européen, inadapté aux contextes locaux.
Enfin il aurait été bon d'expliquer le fond du problème, à savoir que les déjections animales produisent trop de nutriments rapportés à la surface agricole utile bretonne, ce que l'on appelle l'excédent structurel.
Mais au fond, d'où vient-il ce maudit azote ? Il ne tombe pas du ciel directement dans le caca des cochons et des volailles ! Il est importé dans l'alimentation donnée à ces animaux, qui elle-même est produite dans des régions spécialisées comme la Beauce. En effet, la surface agricole utile de la Bretagne est insuffisante pour nourrir tant d'animaux. Or les régions de grande culture qui fournissent la Bretagne sont fertilisées par de l'azote minéral issu de l'agrochimie, puisqu'elles ne possèdent pas d'élevages produisant des déjections ayant une valeur agronomique.
Donc pour faire simple, la production d'algues vertes nauséabondes (et d'autres atteintes à l'environnement plus graves mais moins spectaculaires) est due aux producteurs d'engrais chimiques.
Il n'y donc pas 36 solutions : reconstituer un cycle non industriel de l'azote, en utilisant les déjections des animaux pour fertiliser les surfaces agricoles qui produisent leur alimentation. Pour cela, on peut imaginer de revenir sur la spécialisation des grandes régions agricoles... Mais cela semble quelque peu utopique, et si cela se réalisait, de gré ou de force, le processus prendrait des années. Plus simplement, toute l'alimentation animale qui nourrit nos cochons et poulets bretons est amenée par des camions qui repartent à vide dans les régions de grande culture. Plutôt que de les faire rentrer à vide, pourquoi ne pas les charger au retour avec le lisier qui irait là où il est utile, dans les régions de grande culture ?
Il aurait été bienvenu aussi d'évoquer les politiques publiques (comme le programme Bretagne Eau Pure) et leur évolution vers plus de concertation (SAGE, contrats de milieu...), et d'expliquer pourquoi les règles ne sont pas appliquées et ne sont pas applicables (mais qu'est-ce donc exactement que ce "lobby" agricole auquel il est fait allusion ?), et pourquoi les financements incitatifs ne sont pas efficaces (opérations Fertimieux et compagnie).
Dire quelques mots de l'argent public englouti dans une lutte contre la pollution inefficace, des budgets des mesures agroenvironnementales qui ne trouvent pas preneur car ces mesures sensées permettre de lutter contre les pollutions sont rendues trop rigides par le règlement du développement rural européen, inadapté aux contextes locaux.
Enfin il aurait été bon d'expliquer le fond du problème, à savoir que les déjections animales produisent trop de nutriments rapportés à la surface agricole utile bretonne, ce que l'on appelle l'excédent structurel.
Mais au fond, d'où vient-il ce maudit azote ? Il ne tombe pas du ciel directement dans le caca des cochons et des volailles ! Il est importé dans l'alimentation donnée à ces animaux, qui elle-même est produite dans des régions spécialisées comme la Beauce. En effet, la surface agricole utile de la Bretagne est insuffisante pour nourrir tant d'animaux. Or les régions de grande culture qui fournissent la Bretagne sont fertilisées par de l'azote minéral issu de l'agrochimie, puisqu'elles ne possèdent pas d'élevages produisant des déjections ayant une valeur agronomique.
Donc pour faire simple, la production d'algues vertes nauséabondes (et d'autres atteintes à l'environnement plus graves mais moins spectaculaires) est due aux producteurs d'engrais chimiques.
Il n'y donc pas 36 solutions : reconstituer un cycle non industriel de l'azote, en utilisant les déjections des animaux pour fertiliser les surfaces agricoles qui produisent leur alimentation. Pour cela, on peut imaginer de revenir sur la spécialisation des grandes régions agricoles... Mais cela semble quelque peu utopique, et si cela se réalisait, de gré ou de force, le processus prendrait des années. Plus simplement, toute l'alimentation animale qui nourrit nos cochons et poulets bretons est amenée par des camions qui repartent à vide dans les régions de grande culture. Plutôt que de les faire rentrer à vide, pourquoi ne pas les charger au retour avec le lisier qui irait là où il est utile, dans les régions de grande culture ?
Un peu dubitatif sur cette émission...
Très bien jusqu'à l'acte 3 ...
Mais l'acte 4 dérape à mon avis.
Pour une fois, je connais bien le problème (c'est mon boulot)
Et je me rends mieux compte des approximations dans le débat
(les deux journalistes, bien sympatiques, sont bien incompétents
sur les causes du problème, sur le monde agricole,
sur les mécanismes du transfert du nitrate, sur la biologie des algues, ...)
Et les relances de DS concernent hélas surtout le fond (qui est responsable,
pourquoi ça continue à augmenter...) et pas assez la forme :
comment l'info est élaborée, utilisée, pourquoi le buzz,
pourquoi ce vieux sujet sort tout à coup dans l'actualité ?
Il me semble que pour éviter de devenir un énième forum de débat
type "café du commerce", @si gagnerait à se focaliser sur ce qui fait sa légitimité,
c'est à dire la critique des médias.
Amicalement
Très bien jusqu'à l'acte 3 ...
Mais l'acte 4 dérape à mon avis.
Pour une fois, je connais bien le problème (c'est mon boulot)
Et je me rends mieux compte des approximations dans le débat
(les deux journalistes, bien sympatiques, sont bien incompétents
sur les causes du problème, sur le monde agricole,
sur les mécanismes du transfert du nitrate, sur la biologie des algues, ...)
Et les relances de DS concernent hélas surtout le fond (qui est responsable,
pourquoi ça continue à augmenter...) et pas assez la forme :
comment l'info est élaborée, utilisée, pourquoi le buzz,
pourquoi ce vieux sujet sort tout à coup dans l'actualité ?
Il me semble que pour éviter de devenir un énième forum de débat
type "café du commerce", @si gagnerait à se focaliser sur ce qui fait sa légitimité,
c'est à dire la critique des médias.
Amicalement
Une erreur dans l'introduction de l'émission ainsi que dans les commentaires, ce phénomène ne se limite pas au nord de la Bretagne mais se répand le long des côtes sud, pour preuve, l'arrivée cet été aux alentours de la baie de La Baule. Mais les autorités locales n'aiment pas trop communiquer sur ce sujet: trop d'argent en jeu.http://vertspresquile.fr/spip.php?article143
Autre remarque au sujet des intervenants, on ramasse et après que fait-on de ces algues: ne doivent-elles pas être traitées comme des déchets et non répandues telles quelles sur les terres environnantes et maintenir ainsi un cercle vicieux ?
Mireille. Sud Bretagne
Autre remarque au sujet des intervenants, on ramasse et après que fait-on de ces algues: ne doivent-elles pas être traitées comme des déchets et non répandues telles quelles sur les terres environnantes et maintenir ainsi un cercle vicieux ?
Mireille. Sud Bretagne
" que me restera t'il ... à moi ... ?" dixit Anaïs (2 ans et demi) ...
Bonjour,
Vaste sujet que l'agriculture intensive,
Elle a ruiné les petites exploitations, dégrader les plages de Normandie et de Bretagne,
En fin sujet dont on parle moins l'arrosage intensif, qui affaiblit les sols et fait crever les forets c’est le cas du coté de Vierzon et Bouges par manque d’eau !
Vaste sujet que l'agriculture intensive,
Elle a ruiné les petites exploitations, dégrader les plages de Normandie et de Bretagne,
En fin sujet dont on parle moins l'arrosage intensif, qui affaiblit les sols et fait crever les forets c’est le cas du coté de Vierzon et Bouges par manque d’eau !
Pour avoir vécu dans cette région de St Michel en Grève et dans la campagne avoisinante, je peux vous dire ce que mes amis agriculteurs m'ont dit des pratiques de leurs collègues éleveurs intensifs.
Les agriculteurs "aux normes" ont le droit d'épandre une certaine quantité de lisier à condition d'avoir le nombre suffisant d'hectares de terre pour épandre.
Pour beaucoup d'entre eux, faire le tour de tous les champs pour épandre le lisier de leur élevage dans des proportions normales représente une perte énorme de temps et de gasoil.
Alors, pour des solutions de facilité, ils balancent tout dans quelques champs, pas trop loin de l'exploitation.
Ils sont aux normes sur le papier puisqu'ils possèdent suffisamment d'hectares pour épandre tout leur lisier.
Mais dans la réalité, quelques champs totalement saturés de lisier, et tout part dans les rivières à la première pluie...
dommage que les deux journalistes ne connaissent pas suffisamment le terrain pour se renseigner auprès du monde agricole !
Le Préfet des Côtes d'Armor est courageux de pointer du doigt ce problème insoluble, il est plus que temps de changer la politique agricole de notre pays.
Les agriculteurs "aux normes" ont le droit d'épandre une certaine quantité de lisier à condition d'avoir le nombre suffisant d'hectares de terre pour épandre.
Pour beaucoup d'entre eux, faire le tour de tous les champs pour épandre le lisier de leur élevage dans des proportions normales représente une perte énorme de temps et de gasoil.
Alors, pour des solutions de facilité, ils balancent tout dans quelques champs, pas trop loin de l'exploitation.
Ils sont aux normes sur le papier puisqu'ils possèdent suffisamment d'hectares pour épandre tout leur lisier.
Mais dans la réalité, quelques champs totalement saturés de lisier, et tout part dans les rivières à la première pluie...
dommage que les deux journalistes ne connaissent pas suffisamment le terrain pour se renseigner auprès du monde agricole !
Le Préfet des Côtes d'Armor est courageux de pointer du doigt ce problème insoluble, il est plus que temps de changer la politique agricole de notre pays.
Très passionnante émission, même si évidemment on espérait un peu un coup pied de l’âne dans le calamiteux couple qui a échoué de justesse dans son hold-up sur les Hauts-de-Seine…
Il ne faut jamais négliger de finir l’adversaire !
Mais revenons-en à nos algues qui posent de nombreux problèmes : d’abord elles existent depuis très longtemps, familier des plages normandes et bretonnes je connais bien ces saloperies dont l’odeur, dès qu’elles entrent en fermentation, est ignoble…
Sans parler de l’odeur de l’air dans un rayon gratiné autour des élevages industriels, invivable !
Mais un petit mot sur les élevages industriels, justement : 6.500 porcs pour cet éleveur modèle qui a le bon goût de dépolluer un minimum les pissats et les fientes (quelle énorme quantité d’excréments peuvent bien produire 6.500 gorets ? Je n’ai pas de statistiques sur le volume des déjections porcines hélas !)
De plus élever 6.500 cochons en batterie c’est du domaine du concentrationnaire, c’est une honte pour l’humanité de traiter des bestioles ainsi. Les buter pour les bouffer ce n’est déjà pas tellement gentil, mais les élever dans ces conditions infâmes c’est totalement répugnant (ici je tiens à préciser que je me sens très loin de cette dinde fasciste de BB pour laquelle je conseille la recette aux marrons afin de la rendre plus indigeste encore, si c’est possible…)
Toute cette histoire est une question de modèle économique : un petit éleveur, style 80 bêtes, aidé par un gamin du coin, sa femme et ses mômes et qui en vivrait convenablement, sans luxe superflu mais sans être réduit à la mendicité, ça n’existe plus.
Pourquoi ? Je vais vous le dire (je vous la fais à la Sarko) :
- Parce que le gros con avec ses 6.500 gorets l’en empêche : coûts de production beaucoup plus faibles, donc concurrence totalement faussée.
- Parce que les politiciens démissionnaires en France ont laissé l’Europe “réguler” tout ce secteur de la plus effroyable des façons, imposant des prix, des quotas, des règles imbéciles (effectivement le sous-sol granitique de la Bretagne ne ressemble en rien à celui, calcaire, de la Normandie…), et obligeant ceux qui continuent à cultiver ou à élever à tendre la main comme des mendigots alors que leur travail est éminemment respectable et autrement plus dur que celui qui consiste à arpenter les couloirs de Bruxelles, ceux de TF1, de France 2, France 3, Europe 1, RTL, France Inter, dans l’espoir de se faire mousser en vue d’une nomination ou d’une réélection. Le nettoyage d’une porcherie c’est un peu plus dur que le lavage de cerveau de l’électeur moyen à l’aide d’un micro servilement tendu…
- Parce que l’État s’est exonéré de sa seule vraie mission : empêcher les forts de bouffer les faibles. Et ça c’est une honte indélébile…
- Parce que l'énorme gâteau de la bouffe est croqué par les intermédiaires (genre coopératives et grossistes) et par la grande distribution , les uns et les autres ne laissant aux producteurs que leurs yeux pour pleurer, les poussant à un tel désespoir qu'ils détruisent bien souvent le fruit de leur travail dans l'espoir très vain d'attirer l'attention... Seulement tout le monde s'en fout : il faudrait qu'ils puissent tenir des mois et interdire les importations pour affamer enfin les irresponsables. Mais ils n'ont pas un sou, seulement des dettes !
Maintenant j’espère que les très ignobles algues vertes vont envahir totalement la Bretagne et d’ailleurs l’ensemble des côtes françaises (une exception à Omaha Beach m’arrangerait à titre personnel), juste pour qu’on puisse rigoler à propos des rodomontades de Fillon (il existe donc encore ? Ah ! Seulement pour aller patauger dans la merde, je me disais aussi qu’il y avait quelque chose d’improbable dans cette résurrection.)
De toute façon je m’en fous : cet hiver je serai en apnée sur les massifs corraliens de Phu Quoc, l'île qui produit le plus grand cru de "Nuoc Mam" dans le golfe de Thaïlande…
Nous y étions il y a deux ans voici les photos SANS ALGUES VERTES...
***
Il ne faut jamais négliger de finir l’adversaire !
Mais revenons-en à nos algues qui posent de nombreux problèmes : d’abord elles existent depuis très longtemps, familier des plages normandes et bretonnes je connais bien ces saloperies dont l’odeur, dès qu’elles entrent en fermentation, est ignoble…
Sans parler de l’odeur de l’air dans un rayon gratiné autour des élevages industriels, invivable !
Mais un petit mot sur les élevages industriels, justement : 6.500 porcs pour cet éleveur modèle qui a le bon goût de dépolluer un minimum les pissats et les fientes (quelle énorme quantité d’excréments peuvent bien produire 6.500 gorets ? Je n’ai pas de statistiques sur le volume des déjections porcines hélas !)
De plus élever 6.500 cochons en batterie c’est du domaine du concentrationnaire, c’est une honte pour l’humanité de traiter des bestioles ainsi. Les buter pour les bouffer ce n’est déjà pas tellement gentil, mais les élever dans ces conditions infâmes c’est totalement répugnant (ici je tiens à préciser que je me sens très loin de cette dinde fasciste de BB pour laquelle je conseille la recette aux marrons afin de la rendre plus indigeste encore, si c’est possible…)
Toute cette histoire est une question de modèle économique : un petit éleveur, style 80 bêtes, aidé par un gamin du coin, sa femme et ses mômes et qui en vivrait convenablement, sans luxe superflu mais sans être réduit à la mendicité, ça n’existe plus.
Pourquoi ? Je vais vous le dire (je vous la fais à la Sarko) :
- Parce que le gros con avec ses 6.500 gorets l’en empêche : coûts de production beaucoup plus faibles, donc concurrence totalement faussée.
- Parce que les politiciens démissionnaires en France ont laissé l’Europe “réguler” tout ce secteur de la plus effroyable des façons, imposant des prix, des quotas, des règles imbéciles (effectivement le sous-sol granitique de la Bretagne ne ressemble en rien à celui, calcaire, de la Normandie…), et obligeant ceux qui continuent à cultiver ou à élever à tendre la main comme des mendigots alors que leur travail est éminemment respectable et autrement plus dur que celui qui consiste à arpenter les couloirs de Bruxelles, ceux de TF1, de France 2, France 3, Europe 1, RTL, France Inter, dans l’espoir de se faire mousser en vue d’une nomination ou d’une réélection. Le nettoyage d’une porcherie c’est un peu plus dur que le lavage de cerveau de l’électeur moyen à l’aide d’un micro servilement tendu…
- Parce que l’État s’est exonéré de sa seule vraie mission : empêcher les forts de bouffer les faibles. Et ça c’est une honte indélébile…
- Parce que l'énorme gâteau de la bouffe est croqué par les intermédiaires (genre coopératives et grossistes) et par la grande distribution , les uns et les autres ne laissant aux producteurs que leurs yeux pour pleurer, les poussant à un tel désespoir qu'ils détruisent bien souvent le fruit de leur travail dans l'espoir très vain d'attirer l'attention... Seulement tout le monde s'en fout : il faudrait qu'ils puissent tenir des mois et interdire les importations pour affamer enfin les irresponsables. Mais ils n'ont pas un sou, seulement des dettes !
Maintenant j’espère que les très ignobles algues vertes vont envahir totalement la Bretagne et d’ailleurs l’ensemble des côtes françaises (une exception à Omaha Beach m’arrangerait à titre personnel), juste pour qu’on puisse rigoler à propos des rodomontades de Fillon (il existe donc encore ? Ah ! Seulement pour aller patauger dans la merde, je me disais aussi qu’il y avait quelque chose d’improbable dans cette résurrection.)
De toute façon je m’en fous : cet hiver je serai en apnée sur les massifs corraliens de Phu Quoc, l'île qui produit le plus grand cru de "Nuoc Mam" dans le golfe de Thaïlande…
Nous y étions il y a deux ans voici les photos SANS ALGUES VERTES...
***
Bonjour/soir,
J'avais malheureusement loupé l'émission de Thalassa mais je me souviens très bien des réactions le lendemain. En tant que néo breton et costarmoricain, je dois dire que je suis assez content que cette émission ait mis les pieds dans le plat. Lorsque j'ai décidé d'emménager dans les Côtes d'Armor, des amis du coin m'ont directement mis en garde contre des plages (pourtant ô combien magnifiques) comme Plestin/St Michel en Grève; tant l'odeur en été y est insupportable. Et après un an, je ne peux que confirmer cela. Les professionnels du tourisme et les élus se sont plaints en indiquant que ce reportage risquait de faire fuir les touristes... Ces personnes, comme dans la plupart des métiers désormais, n'ont qu'une vision à court terme. En effet, si le touriste n'est pas au courant du problème, vous l'y prendrez une fois mais jamais il ne reviendra; je vous laisse imaginer les conséquences d'un pareil bouche à oreille...
Bien sûr, on peut dire que je tire des plans sur la comète mais alors comment expliquer l'anecdote qui suit ?
Au printemps dernier, par une belle journée, j'ai découvert une grande et magnifique plage près de Lannion. Bien que la température soit encore fraiche, elle était pleine de monde et sans aucune trace d'algues vertes. Quelle ne fut pas ma surprise cet été de constater qu'elle était complètement vide, alors que la journée était aussi belle et nettement plus chaude. Au sol, quelques algues vertes en décomposition laissaient dans l'air cette odeur âcre et insupportable... Dans l'eau, il fallait passer une bande de 4/5 mètres d'algues vertes en suspension... Un régal...
Alors bien entendu, comme il est dit dans le reportage, les algues sont ramassées quotidiennement (quand c'est possible et pour un coût de 500000 euros/an), mais je vous rappelle qu'il y a deux marées par jour et qu'il suffit de très peu d'algues vertes au sol et de soleil pour que l'odeur se développe. Le ramassage évite la trop grande concentration mais pas les désagréments olfactifs quotidiens des algues résiduelles.
Et pour conclure, je dirais que l'on parle beaucoup de l'algue verte parce qu'elle a entrainé des morts directes et qu'elle est visible mais on oublie un autre problème autrement plus grave selon moi : La pollution des nappes phréatiques. Il n'est plus possible d'avoir de l'eau au robinet sans nitrates dans les Côtes d'Armor, même dans les coins les plus protégés... Et plusieurs études indiquent qu'il y aurait une action cancérogène chez l'homme des ces composés.
Bref, encore quelques belles années de batailles en perspective pour arriver à l'évidence et au mea culpa général sur fond de "on_ne_savait_pas_c'est_pas_ma_faute".
J'avais malheureusement loupé l'émission de Thalassa mais je me souviens très bien des réactions le lendemain. En tant que néo breton et costarmoricain, je dois dire que je suis assez content que cette émission ait mis les pieds dans le plat. Lorsque j'ai décidé d'emménager dans les Côtes d'Armor, des amis du coin m'ont directement mis en garde contre des plages (pourtant ô combien magnifiques) comme Plestin/St Michel en Grève; tant l'odeur en été y est insupportable. Et après un an, je ne peux que confirmer cela. Les professionnels du tourisme et les élus se sont plaints en indiquant que ce reportage risquait de faire fuir les touristes... Ces personnes, comme dans la plupart des métiers désormais, n'ont qu'une vision à court terme. En effet, si le touriste n'est pas au courant du problème, vous l'y prendrez une fois mais jamais il ne reviendra; je vous laisse imaginer les conséquences d'un pareil bouche à oreille...
Bien sûr, on peut dire que je tire des plans sur la comète mais alors comment expliquer l'anecdote qui suit ?
Au printemps dernier, par une belle journée, j'ai découvert une grande et magnifique plage près de Lannion. Bien que la température soit encore fraiche, elle était pleine de monde et sans aucune trace d'algues vertes. Quelle ne fut pas ma surprise cet été de constater qu'elle était complètement vide, alors que la journée était aussi belle et nettement plus chaude. Au sol, quelques algues vertes en décomposition laissaient dans l'air cette odeur âcre et insupportable... Dans l'eau, il fallait passer une bande de 4/5 mètres d'algues vertes en suspension... Un régal...
Alors bien entendu, comme il est dit dans le reportage, les algues sont ramassées quotidiennement (quand c'est possible et pour un coût de 500000 euros/an), mais je vous rappelle qu'il y a deux marées par jour et qu'il suffit de très peu d'algues vertes au sol et de soleil pour que l'odeur se développe. Le ramassage évite la trop grande concentration mais pas les désagréments olfactifs quotidiens des algues résiduelles.
Et pour conclure, je dirais que l'on parle beaucoup de l'algue verte parce qu'elle a entrainé des morts directes et qu'elle est visible mais on oublie un autre problème autrement plus grave selon moi : La pollution des nappes phréatiques. Il n'est plus possible d'avoir de l'eau au robinet sans nitrates dans les Côtes d'Armor, même dans les coins les plus protégés... Et plusieurs études indiquent qu'il y aurait une action cancérogène chez l'homme des ces composés.
Bref, encore quelques belles années de batailles en perspective pour arriver à l'évidence et au mea culpa général sur fond de "on_ne_savait_pas_c'est_pas_ma_faute".
bonjour,
votre émission est très intéressante et me ravis car breton d'origine (nantais,... si si breton ! ! ) " exilé" en IdF ( je sentais l'air salin, et pas les gaz toxiques dans votre reportage ) mais
pourquoi donc parlez-vous seulement de la "pollution" agricole; pour moi, agricole, c'est tout ce qui pousse de la terre
il me semble qu'il ne faudrait pas oublier les élevages porcins (les cochons) qui, dans les années 70, ont augmentés grâce à ( à cause) des décisions de notre état (la fRANCE) et du crédit agricole (aujourd'hui dans les 10 première banque mondiale)
quel mal peut donc faire un troupeau de cochon sur un espace réduit comme la BRETAGNE ??
à ma connaissance, dans les années 1990, il y avait, environ, 10 millions de cochons à vivre (peu de temps, ils sont très vite écorchés pour finir en charcuterie ) en Bretagne
Sachant qu'un cochon urine 5 fois plus qu'un être humain.... c'est comme si il y avait 50 millions de français ( ou de bretons ) sur ce petit périmètre qu'est la BRETAGNE
la question s'est posée... comment se débarrasser de cet excédent de lisier qui à force d'être étendu sur les côtes d'Armor a pollué durablement ce beau département
aujourd'hui, très peu de gens boivent l'eau du robinet en Bretagne, notamment côtes d'armor et morbihan, car après avoir étalé ce lisier dans les côtes d'armor ... le morbihan subit le même sort. Ensuite, ce fut le sud-ouest de la fRANCE
que faire ? ?
et si, après avoir "ré-hydraté" nos merveilleuses banques suite à ce que vous savez, l'état ( y parait que c'est nous ? ) demandait, ou imposait au crédit agricole ( et à d'autres ) de prendre sa part aux nettoyages de nos belles plages et rivières etc car il (la banque ) a une responsabilité
et si possible, que l'on nous refasse plus le coup du " responsable, pas coupable "
bonne journée, salut
votre émission est très intéressante et me ravis car breton d'origine (nantais,... si si breton ! ! ) " exilé" en IdF ( je sentais l'air salin, et pas les gaz toxiques dans votre reportage ) mais
pourquoi donc parlez-vous seulement de la "pollution" agricole; pour moi, agricole, c'est tout ce qui pousse de la terre
il me semble qu'il ne faudrait pas oublier les élevages porcins (les cochons) qui, dans les années 70, ont augmentés grâce à ( à cause) des décisions de notre état (la fRANCE) et du crédit agricole (aujourd'hui dans les 10 première banque mondiale)
quel mal peut donc faire un troupeau de cochon sur un espace réduit comme la BRETAGNE ??
à ma connaissance, dans les années 1990, il y avait, environ, 10 millions de cochons à vivre (peu de temps, ils sont très vite écorchés pour finir en charcuterie ) en Bretagne
Sachant qu'un cochon urine 5 fois plus qu'un être humain.... c'est comme si il y avait 50 millions de français ( ou de bretons ) sur ce petit périmètre qu'est la BRETAGNE
la question s'est posée... comment se débarrasser de cet excédent de lisier qui à force d'être étendu sur les côtes d'Armor a pollué durablement ce beau département
aujourd'hui, très peu de gens boivent l'eau du robinet en Bretagne, notamment côtes d'armor et morbihan, car après avoir étalé ce lisier dans les côtes d'armor ... le morbihan subit le même sort. Ensuite, ce fut le sud-ouest de la fRANCE
que faire ? ?
et si, après avoir "ré-hydraté" nos merveilleuses banques suite à ce que vous savez, l'état ( y parait que c'est nous ? ) demandait, ou imposait au crédit agricole ( et à d'autres ) de prendre sa part aux nettoyages de nos belles plages et rivières etc car il (la banque ) a une responsabilité
et si possible, que l'on nous refasse plus le coup du " responsable, pas coupable "
bonne journée, salut
en fait en Bretagne comme en Normandie, il faut éviter de se baigner dans les estuaires et les embouchures de rivières, vous pouvez y pêcher, c' est sans risque y a plus rien de vivant. Les paysans doivent élever 1000 cochons et les pêcheurs doivent utiliser le chalut, des aberrations écologiques et aussi économiques, il y a fort à parier que les générations futures commentent à grand rire notre niveau de connerie. Nous ne sommes pas si stupides sans raison mais à qui profite ces destructions, aux armateurs ? Aux courtiers ? Aux supermarchés? Le plus étonnant c' est quand les mecs s' inquiètent du désastre qu' ils vont léguer à leurs gosses, mais ça reste des larmes de comptoirs, commente une habitude ou une soumission et ils sortent les armes.
Quoi ? Qu'ai je ouï ? Les Bretons qui sont en région parisienne sont des exilés ? Faites attention à ce que vous dites, DS !
Il n'existe pas de Bretons exilés ! Nous sommes simplement des Bretons qui sont temporairement éloignés de notre plou, (notre paroisse), mais nous y sommes plantés pour toujours, comme le seront nos enfants, et les enfants de nos enfants ..... Nous sommes quasiment des arbres sur pattes, c'est pour cela que nous avons besoin de tout ce nitrate.... Autrement, nous ne verdirions plus.
Trêve de lourdes plaisanteries, il est exact que les Bretons lavent leur linge sale en famille, et nous sommes tous cousins à la mode de Bretagne.
Et ces dignes journalistes, ils ont quand même un peu menti par omission.
Ne trouvez-vous pas étonnant que depuis plusieurs années, on oblige les agriculteurs à épurer eux-mêmes le lisier, si le problème est juste la prolifération d'algues vertes qui vient d'éclater au grand jour récemment ? Après tout, ça pourrait être de l'excellent engrais...
Etrange, non ?
En fait, il y a en Bretagne une grande bataille en tapinois qui est livrée depuis les années 80 entre les agriculteurs et le reste de la population.
Parce que ces quantités de nitrates qui sont déversées en permanence dans les cours d'eau, on s'est aperçus il y a 25 ans qu'elles étaient dangereuses pour la santé humaine, et que les stations d'épuration ne les traitaient pas parce qu'on ne les testait pas.
Du jour au lendemain, par le hasard d'une analyse, on a appris que l'eau du robinet était dangereuse et pouvait être à l'origine de cancers du système digestif.La presse régionale, donc OF et le Télégramme, s'en est fait l'écho dans les grandes largeurs.
On a aussi constaté que les cancers concernés étaient anormalement répandus dans certains coins de la Bretagne. Et même si on n'a pas pu prouver la corrélation entre ces éléments, la suspicion était grande. Tout le monde s'est mis à consommer de l'eau en bouteille, et continue même encore aujourd'hui.
Et donc, il a fallu mettre des normes drastiques et construire de nouvelles stations d'épuration, ce qui a coûté très cher, et les municipalités se sont tournées vers les agriculteurs intensifs en leur disant : Pollueurs Payeurs !
Et les agriculteurs ont répondu : mais c'est à vous d'épurer l'eau !
Je vous passe les détails que d'ailleurs j'ignore, en tant qu'"exilée".
Mais bon, c'est très mal vu en Bretagne de s'énerver. Celui qui se fâche se déshonore, c'est culturel, donc on se balance les gnons en silence. Mais les gnons silencieux, ça fait très mal aussi.
Donc ça pousse dans un sens puis dans l'autre. On a construit les stations, et on a demandé aux agriculteurs de s'occuper eux-mêmes de leurs déchets, mais c'est long et ça coûte cher.
Et donc nous sommes arrivés sur ce problème des algues.
Et là Thalassa met les pieds dans le plat. Aïe.
On s'occupait du grand lavage dans la buanderie et ça crie dans la cuisine.
Attendez qu'on s'occupe du nouveau problème, on est en train de noyer le précédent dans la lessiveuse....
Il n'existe pas de Bretons exilés ! Nous sommes simplement des Bretons qui sont temporairement éloignés de notre plou, (notre paroisse), mais nous y sommes plantés pour toujours, comme le seront nos enfants, et les enfants de nos enfants ..... Nous sommes quasiment des arbres sur pattes, c'est pour cela que nous avons besoin de tout ce nitrate.... Autrement, nous ne verdirions plus.
Trêve de lourdes plaisanteries, il est exact que les Bretons lavent leur linge sale en famille, et nous sommes tous cousins à la mode de Bretagne.
Et ces dignes journalistes, ils ont quand même un peu menti par omission.
Ne trouvez-vous pas étonnant que depuis plusieurs années, on oblige les agriculteurs à épurer eux-mêmes le lisier, si le problème est juste la prolifération d'algues vertes qui vient d'éclater au grand jour récemment ? Après tout, ça pourrait être de l'excellent engrais...
Etrange, non ?
En fait, il y a en Bretagne une grande bataille en tapinois qui est livrée depuis les années 80 entre les agriculteurs et le reste de la population.
Parce que ces quantités de nitrates qui sont déversées en permanence dans les cours d'eau, on s'est aperçus il y a 25 ans qu'elles étaient dangereuses pour la santé humaine, et que les stations d'épuration ne les traitaient pas parce qu'on ne les testait pas.
Du jour au lendemain, par le hasard d'une analyse, on a appris que l'eau du robinet était dangereuse et pouvait être à l'origine de cancers du système digestif.La presse régionale, donc OF et le Télégramme, s'en est fait l'écho dans les grandes largeurs.
On a aussi constaté que les cancers concernés étaient anormalement répandus dans certains coins de la Bretagne. Et même si on n'a pas pu prouver la corrélation entre ces éléments, la suspicion était grande. Tout le monde s'est mis à consommer de l'eau en bouteille, et continue même encore aujourd'hui.
Et donc, il a fallu mettre des normes drastiques et construire de nouvelles stations d'épuration, ce qui a coûté très cher, et les municipalités se sont tournées vers les agriculteurs intensifs en leur disant : Pollueurs Payeurs !
Et les agriculteurs ont répondu : mais c'est à vous d'épurer l'eau !
Je vous passe les détails que d'ailleurs j'ignore, en tant qu'"exilée".
Mais bon, c'est très mal vu en Bretagne de s'énerver. Celui qui se fâche se déshonore, c'est culturel, donc on se balance les gnons en silence. Mais les gnons silencieux, ça fait très mal aussi.
Donc ça pousse dans un sens puis dans l'autre. On a construit les stations, et on a demandé aux agriculteurs de s'occuper eux-mêmes de leurs déchets, mais c'est long et ça coûte cher.
Et donc nous sommes arrivés sur ce problème des algues.
Et là Thalassa met les pieds dans le plat. Aïe.
On s'occupait du grand lavage dans la buanderie et ça crie dans la cuisine.
Attendez qu'on s'occupe du nouveau problème, on est en train de noyer le précédent dans la lessiveuse....
Très bonne émission, merci @si.
Le problème n'est pas nouveau, on le subit depuis 20 ans, mais comme à chaque fois il faut des morts, du spectacle (masque à gaz) et de l'excès pour que ça réagisse. C'est désespérant.
J'aime bien la façon dont Daniel remonte la chaîne des responsables pour finir sur un "bein c'est peut-être les mecs qui fixent les normes". Allons plus loin, allons plus loin, qui a donc mis en place les mecs qui fixent les normes (dont on espère qu'ils ont au moins une première année de droit en poche) ?
Le problème n'est pas nouveau, on le subit depuis 20 ans, mais comme à chaque fois il faut des morts, du spectacle (masque à gaz) et de l'excès pour que ça réagisse. C'est désespérant.
J'aime bien la façon dont Daniel remonte la chaîne des responsables pour finir sur un "bein c'est peut-être les mecs qui fixent les normes". Allons plus loin, allons plus loin, qui a donc mis en place les mecs qui fixent les normes (dont on espère qu'ils ont au moins une première année de droit en poche) ?
Interressant sujet en effet mais ca manque de punch .
On verait bien un haut dignitaire de l'élevage porcin
expliquer le pourquoi et le comment et le pourquoi a t-on
laisser faire . Parceque c'est bien ca le problème !!
On laisse faire et qui payera l'addition ?? Les générations
futures (comme pour le nucléaire) .
J'aurais bien vu le ministre Borloo (Mr Schoenberg) en train
d'expliquer avec ses formules à 2 balles , la non prolifération
d'algues vertes au milieu d'une meute de truies exités (par l'odeur
de l'alcool ????) .
Intermarché , surement un coup de pub de Luc Chatel et de ses
sympathisantes UMP (surement actionnnaires de TF1 toute cette
mafia) .
On verait bien un haut dignitaire de l'élevage porcin
expliquer le pourquoi et le comment et le pourquoi a t-on
laisser faire . Parceque c'est bien ca le problème !!
On laisse faire et qui payera l'addition ?? Les générations
futures (comme pour le nucléaire) .
J'aurais bien vu le ministre Borloo (Mr Schoenberg) en train
d'expliquer avec ses formules à 2 balles , la non prolifération
d'algues vertes au milieu d'une meute de truies exités (par l'odeur
de l'alcool ????) .
Intermarché , surement un coup de pub de Luc Chatel et de ses
sympathisantes UMP (surement actionnnaires de TF1 toute cette
mafia) .
Connaissant bien ce sujet, je trouve Sébastien Grosmaître, journaliste à l'ouest france, très complaisant avec le monde agricole qui pollue la Bretagne.
Par exemple, comment Sébastien Grosmaître peut-il citer le préfet alors que c'est le préfet lui-même qui autorise les agriculteurs à agrandir leur exploitation et donc à augmenter leur pollution.
On montre du doigt les élevages porcins mais il s'agit également d'aller analyser les effluents qui sortent des cultures hors-sol sous serres, serres qui défigurent et polluent également la Bretagne.
Dénoncer ces pollutions, c'est défendre la Bretagne.
Par exemple, comment Sébastien Grosmaître peut-il citer le préfet alors que c'est le préfet lui-même qui autorise les agriculteurs à agrandir leur exploitation et donc à augmenter leur pollution.
On montre du doigt les élevages porcins mais il s'agit également d'aller analyser les effluents qui sortent des cultures hors-sol sous serres, serres qui défigurent et polluent également la Bretagne.
Dénoncer ces pollutions, c'est défendre la Bretagne.
La recherche de causalité, et donc de responsables, n'est pas forcément trouvable sur une ligne droite, sur un bout de chaîne comme si celle ci n'était pas circulaire (les pouvoirs publics, les lobbies, les agriculteurs, les normes nationales ou européennes, sont tous liés depuis les années 60) : c'est une erreur méthodologique de pointer un élément et de vouloir en faire un bouc émissaire... Heureusement les reporters connaissent leur sujet et ne sont pas dans un discours simplificateur...
Mr Scheidermann, votre recherche d'éclairage sur le traitement médiatique des marées vertes est louable, mais votre acharnement sur un élément de la chaîne des responsabilités m'a plutôt gêné : heureusement que les journalistes interrogés ont gardé leur sérénité !!
Mr Scheidermann, votre recherche d'éclairage sur le traitement médiatique des marées vertes est louable, mais votre acharnement sur un élément de la chaîne des responsabilités m'a plutôt gêné : heureusement que les journalistes interrogés ont gardé leur sérénité !!
Oooooooh !
Lu dans la gazette, d'@si : "Quant à @rrêt sur images, surprise : nous avons choisi de...ne pas la consacrer à l'affaire Jean Sarkozy, pour ne pas ajouter du bruit au bruit. Nous avons préféré évoquer une grave pollution, longtemps sous-traitée par les médias nationaux"
Serait-on écouté, nous autres du forum ?
Eu égard à une pudeur naturelle qui me fait hésiter aux démonstrations d'effusions excessives, ainsi qu'à de vagues réminiscences d'une sobre virilité inscrite malgré moi dans mon inconscient par des relents insidieux encore présents d'une société patriarcale, ainsi qu'au sérieux qui sied à tant de figures critiques et intellectuelles austères et rigoureuses présentes sur ce forum et qui rend hésitante toute velléité de contraster par des futilités par trop enfantine, je ne vous ferai donc pas de bisous, Daniel.
Mais enfin, y'a de ça.
Lu dans la gazette, d'@si : "Quant à @rrêt sur images, surprise : nous avons choisi de...ne pas la consacrer à l'affaire Jean Sarkozy, pour ne pas ajouter du bruit au bruit. Nous avons préféré évoquer une grave pollution, longtemps sous-traitée par les médias nationaux"
Serait-on écouté, nous autres du forum ?
Eu égard à une pudeur naturelle qui me fait hésiter aux démonstrations d'effusions excessives, ainsi qu'à de vagues réminiscences d'une sobre virilité inscrite malgré moi dans mon inconscient par des relents insidieux encore présents d'une société patriarcale, ainsi qu'au sérieux qui sied à tant de figures critiques et intellectuelles austères et rigoureuses présentes sur ce forum et qui rend hésitante toute velléité de contraster par des futilités par trop enfantine, je ne vous ferai donc pas de bisous, Daniel.
Mais enfin, y'a de ça.
le générique de Thalassa agît comme une berceuse, la rédaction sait appeler un récif par son nom, ils ont le franc parler et la sagesse des vrais marins, le quart est assuré. Ouest France c' est le contraire, il se présente comme un journal Chrétien démocrate alors qu' il a fait une campagne acharné au côtés de Sarko et donc des groles de Bush durant et après les présidentielles, ils défendent depuis toujours l' extension des grandes exploitations sur le modèle américain. Beaucoup de paysans reviennent à des méthodes d' élevage et d' agriculture ancestrale, pour le plaisir et aussi par logique économique (voir http://www.herbe-lefilm.com/ ),les bénéfices écologiques s' en suivent, ces méthodes peuvent aussi générer beaucoup d' emploies et des produits de bien meilleur qualité. Il est cependant difficile aux jeunes exploitants de reprendre une ferme, les gros exploitants voisins mettent toujours plus d' argent sur la table et par une curieuse notion de la propriété se sentent autorisé à y déverser leur merde même lorsque la végétation est en sommeil, en effet les productions de lisier sont telles quelles dépassent très largement les capacités d' absorption des sols, le plus souvent l' excédent est épandu. Les normes sont une blague, dans les années 80-90, les éleveurs ont agrandis leurs exploitations avant de demander le permis à St Brieuc, celui ci était alors systématiquement validé, ces pollueurs ont fait ce qu' ils voulaient, personne n' est surpris par le désastre, il ne faut surtout pas compter sur ouest france ou le télégramme pour écrire deux mots sur les sujets qui dérangent les lobbys.
y a pas qqe chose de plus interessant que ca ?
pourquoi pas une emission sur les crevettes ?
pourquoi pas une emission sur les crevettes ?
Le problème des algues vertes , c'est d'abord le problème de l'impossibilité d'une parole critique de la Bretagne, en Bretagne...
Dans cette affaire, il y a deux ou trois questions qui sont étroitement mêlées et indissociables:
1) une région ravagée par la pollution , résultat de la production intensive ( de légumes et d'animaux ).
2) Une région rongée par un communautarisme militant qui exclut et interdit toute parole critique sur les choix économiques acceptés par des populations "bretonnes" : paysans et pêcheurs, qu'il est interdit de critiquer au nom de la défense d'une bretonnitude mythique soigneusement construite .
3) Une région où des politiques, associés à d'habiles businessmen, ont créé un communautarisme juteux financièrement à partir d'une histoire régionale soigneusement transformée en mythes simples à assimiler par la population locale d'abord, et du reste de la Fance ensuite.
donc, critiquer les algues vertes revient à critiquer les paysans bretons, donc à critiquer la Bretagne, terre "celte" qu'on nous présente régulièrement comme déjà asservie et maltraitée depuis des siècles par la méchante France...
au final, il est impossible d'aborder (en Bretagne) de front ce problème catastrophique, sans se heurter très vite au mur du communautarisme et sans se faire accuser de tous les maux ... exit tout débat, la presse locale étant partie prenante dans la fabrication du mythe breton et dans ses intérêts économiques dérivés.
Jacques, Brest
Dans cette affaire, il y a deux ou trois questions qui sont étroitement mêlées et indissociables:
1) une région ravagée par la pollution , résultat de la production intensive ( de légumes et d'animaux ).
2) Une région rongée par un communautarisme militant qui exclut et interdit toute parole critique sur les choix économiques acceptés par des populations "bretonnes" : paysans et pêcheurs, qu'il est interdit de critiquer au nom de la défense d'une bretonnitude mythique soigneusement construite .
3) Une région où des politiques, associés à d'habiles businessmen, ont créé un communautarisme juteux financièrement à partir d'une histoire régionale soigneusement transformée en mythes simples à assimiler par la population locale d'abord, et du reste de la Fance ensuite.
donc, critiquer les algues vertes revient à critiquer les paysans bretons, donc à critiquer la Bretagne, terre "celte" qu'on nous présente régulièrement comme déjà asservie et maltraitée depuis des siècles par la méchante France...
au final, il est impossible d'aborder (en Bretagne) de front ce problème catastrophique, sans se heurter très vite au mur du communautarisme et sans se faire accuser de tous les maux ... exit tout débat, la presse locale étant partie prenante dans la fabrication du mythe breton et dans ses intérêts économiques dérivés.
Jacques, Brest
Curieux qu'on ne mentionne pas les causes pourtant claires évoquées dans l'excellent bouquin de Fabrice Nicolino, "Bidoche".
Il y a 3,2 millions de Bretons en Bretagne et 14 millions de cochons. Chaque cochon pollue autant que 3 humains.
La vraie cause de cette pollution, n'est donc pas des agriculteurs "moutons noirs", le manque d'épuration, les normes non adaptées ou la géologie de la région. C'est une surpopulation de cochons !
Et les vrais responsables ne sont pas les agriculteurs qui tentent désespérément d'évacuer leur lisier, mais les technocrates qui, dans les années 60, ont décidé que la Bretagne devait devenir une "usine à viande".
On notera que nos amis d'outre Atlantique ont "résolu" autrement le problème des effluents dans leurs élevages de porcs. Au lieu de l'épandre comme les agriculteurs bretons, ils stockent le lisier dans des "lagons" en attendant qu'il se décante. Les dits lagon, enrichis par des cadavres d'animaux et d'autres débris permettent de battre tous les records en termes d’agression olfactive et de concentration de bactéries pathogènes. Et lorsqu'il y a une inondation et que les digues cèdent, ils tuent toute vie dans les rivières alentours.
Un aperçu des élevages mexicains d'où serait partie la grippe dont on nous rebat les oreilles. Notez la belle couleur rose du lagon.
Et il y en a qui disent que dans le cochon tout est bon !
Il y a 3,2 millions de Bretons en Bretagne et 14 millions de cochons. Chaque cochon pollue autant que 3 humains.
La vraie cause de cette pollution, n'est donc pas des agriculteurs "moutons noirs", le manque d'épuration, les normes non adaptées ou la géologie de la région. C'est une surpopulation de cochons !
Et les vrais responsables ne sont pas les agriculteurs qui tentent désespérément d'évacuer leur lisier, mais les technocrates qui, dans les années 60, ont décidé que la Bretagne devait devenir une "usine à viande".
On notera que nos amis d'outre Atlantique ont "résolu" autrement le problème des effluents dans leurs élevages de porcs. Au lieu de l'épandre comme les agriculteurs bretons, ils stockent le lisier dans des "lagons" en attendant qu'il se décante. Les dits lagon, enrichis par des cadavres d'animaux et d'autres débris permettent de battre tous les records en termes d’agression olfactive et de concentration de bactéries pathogènes. Et lorsqu'il y a une inondation et que les digues cèdent, ils tuent toute vie dans les rivières alentours.
Un aperçu des élevages mexicains d'où serait partie la grippe dont on nous rebat les oreilles. Notez la belle couleur rose du lagon.
Et il y en a qui disent que dans le cochon tout est bon !
N'étant pas breton, je crois avoir compris mon illégitimité à commenter, mais quand même, de loin ou de près, ça parait très ... saumâtre, et les journalistes ont l'air de marcher sur des œufs ... pourris. C'est plus facile apparemment de dénoncer les grèves de fonctionnaires.