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Commentaires

Les banlieues, absentes de la campagne. Pourquoi ?

La banlieue semble la grande absente de la campagne présidentielle. Les candidats en ont peu ou pas parlé du tout. A qui la faute? Le Monde a interrogé sur ce sujet des chercheurs qui pointent «un sujet à risque» pour la gauche. A gauche, à l’inverse, les proches de Hollande rétorquent à @si que ce sont les médias qui ne s’intéressent pas assez au sujet. Mais eux-mêmes ont opté pour une nouvelle manière d'aborder la banlieue : ne pas l'évoquer directement, mais plutôt au sein d'une entité plus générale, les "territoires délaissés", qui englobent aussi les villages ruraux. C'est ce qu'a proposé François Hollande, en lançant mardi un "appel du Printemps", signé par plusieurs personnalités, issues "des banlieues et des villages" et dont parle Libé. Un choix critiqué par des spécialistes de la banlieue.

Derniers commentaires

A Grigny, invité par les "huiles du coin", Mélenchon a parlé des banlieues... tout à l'heure.
Et bien !
il ne faut pas oublier que le ps gère un grand nombre de villes avec banlieu et que leur bilan municipal n'est pas terrible. Ce sont les maires qui font la politique de la ville en grande majorité.
Exemple, diffusion de tracts front de gauche dans une cité de ma ville moyenne (la ville pas la cité), les jeunes qui étaient là, ont commencé à nous confondre avec le ps et n'ont pas été tendres (ce qui est un euphémisme)... Il y a un vrai rejet du ps dans ce quartier, entre promesses faites et jamais tenues, et écart entre un discours de "gauche" et une politique gestionnaire de "droite".
pas trop d'accord, le tueur de Toulouse est un beur d'une cité de Toulouse
l'islamisme court dans les banlieues qui soit disant seraient fières des actes de Merah
on parle de cocaine qui comme chacun sait est vendue par les petits dealers de banlieue
patience, ça vient....
Si j'ai bien compris (mais je reconnais que j'ai lu le papier un peu vite), c'est la presse qui "fait les programmes et les agendas" des candidats ???
Dans le cas des banlieues, on ne peut alors plus parler de "populations délaissées" car justement les reportages "tout sécuritaires sur le travail des keufs en banlieue, les caïds en banlieue, la dope en banlieue, les islamistes en banlieue etc..." font foison sur lémédia privés !
Délaissées par la politique, oui, mais récupérés à des fins de Fhaine, plutôt.
C'est d'autant plus étonnant que les candidats se sont tous rués au Salon de l'agriculture, alors que les agriculteurs représentent à peine 2% de la population active. Pour info, les Zus (il n'y a que sur elles qu'on a des chiffres précis) c'est plutôt 8% de la population totale métropolitaine...

Oui mais ! Dans ces 8%, on a un paquet de jeunes, 15% d'étrangers, et parmi ceux qui reste, combien votent ?
Alors que chez les agriculteurs, la mobilisation est sans doute plus importante...
parlons plutôt des "populations délaissées".
C'est plus clair et pas restrictif géographiquement .
Et de gauche....
De quoi parle-t-on ?
Depuis trente ans, on manie la périphrase, on a du mal à désigner la chose.
"Les banlieues" : ça veut dire quoi ? Une grande partie de la population habite dans des banlieues ; Le Vésinet, Neuilly-sur-Seine sont des banlieues, de même que Drancy ou Les Minguettes.
"Les quartiers", ou les "jeunes des quartiers", ça veut dire quoi ? Il y a des jeunes qui n'habitent pas dans des quartiers ?
Alors on invente des acronymes : les ZUS, zones "sensibles". Sensibles à quoi ? Il y a donc aussi des zones insensibles ?

En tout cas, ce ne sont pas des "Quartiers pauvres", "Banlieues pourries" ou "Ghettos", sinon on nous l'aurait dit, non ?

Comble de la tartufferie : lorsque par le passé on a nommé des ministres spécialement pour traiter ces problèmes, pour faire bien sur le CV, on a créé un "Ministère de la Ville". Ah bon, pour s'occuper des 85 % de la population qui habitent dans des villes ? Pour prendre en charge le centre-ville, les quartiers résidentiels ? Non : "ville" signifiait dans ce cas "banlieues pauvres". Pas demain la veille qu'on aura un "ministre des ghettos".
Que cela fait plaisir de vous lire! Et que cela m'énerve d'entendre l'expression "les quartiers" réservée aux "coins qui puent", pour parler comme certains. Un quartier est un groupement d'habitations, et restreindre le sens de ce mot me hérisse le poil. Sans compter que c'est effectivement hypocritement "politiquement correct".
Et si F Bayrou ne faisait pas l'objet d'un black out dans les principaux médias qui ne parlent que de Sarkozy et de Hollande , ses visites en Banlieue auraient été vues par nombre de "banlieusards" ^^
"Les banlieues, absentes de la campagne. Pourquoi ?"
Vous voulez sans doute parler de la campagne de 2 candidats?
Absentes de la campagne, pas tout à fait. Vous oubliez l'incident dont ont étés victimes Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg, qui a, il y a quelques semaines, jeté une lumière crue sur ces zones de non-droit que sont devenus nos quartiers.

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