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Les barbichettes de Bruxelles
Un homme seul. Sans parti, sans organisation, sans argent, sans lobby
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Erreur.
De toute évidence, le fait que la "cour européenne des droits de l'homme" ait condamné la France sur cette affaire, n'est pas "l'exemple éclatant des bienfaits de l'institution européenne".
Premièrement, parce que ce prétendu bienfait n'annule pas tous les méfaits provoqués par l'UE en Europe : pauvreté, chômage, injustice, etc... Il faut être bien confortablement installé à l'abri de ces méfaits, pour croire que ce jugement de cette "cour des droits de l'homme", meme s'il était légitime et bon, annulerait toutes ces choses.
Deuxièmement parce qu'il n'y a aucune norme universelle (c'est-a-dire pouvant etre admise par tout honnete homme), qui dit s'il doit ou non y avoir des syndicats dans l'armée : la question de savoir cela est un probleme complexe, dans lequel on se demande si le droit à pouvoir se syndiquer doit meme aller au dela de la sphère civile, c'est-a-dire valoir aussi dans la sphère militaire, dont on peut penser qu'il y a d'autres logiques auxquelles il lui faut obeir et qui ne sont pas forcement compatibles avec la syndication... Dans un cas comme celui-là, la légitimité de la loi ne peut donc venir d'une norme universelle, dont cette "cour des droits de l'homme" serait la garante. Ce qui ne dispense pas cette "cour des droits de l'homme", de respecter le droit qui devrait être donné à tout européen, à vivre sous des lois légitimes. Mais, dans un cas comme celui-là, la loi légitime ne venant pas d'une norme universelle, elle ne peut venir que d'un choix fait de maniere démocratique. L'Union européenne n'étant pas une institution démocratique, c'est donc aux différents pays de légiférer sur cela. La seule chose, donc, que cette "cour des droits de l'homme" peut faire, pour promouvoir les droits de l'homme en Europe, est de dire que, sur un cas comme celui-la, elle n'est pas compétente, et c'est a chaque Etat de décider. Cette "cour" va donc contre les droits de l'homme en Europe, quand elle ne reconnait pas que ce sont les Etats qui ont la légitimité de décider sur une telle question, et non elle. Chose qui ne sera, finalement, pas si étonnante que cela, aux yeux de qui a bien noté que le fait de vivre en democratie est un droit de l'homme, bafoué depuis bien longtemps en Europe par l'institution européenne, sans que cette "cour" s'en soit jamais offusquée.
Premièrement, parce que ce prétendu bienfait n'annule pas tous les méfaits provoqués par l'UE en Europe : pauvreté, chômage, injustice, etc... Il faut être bien confortablement installé à l'abri de ces méfaits, pour croire que ce jugement de cette "cour des droits de l'homme", meme s'il était légitime et bon, annulerait toutes ces choses.
Deuxièmement parce qu'il n'y a aucune norme universelle (c'est-a-dire pouvant etre admise par tout honnete homme), qui dit s'il doit ou non y avoir des syndicats dans l'armée : la question de savoir cela est un probleme complexe, dans lequel on se demande si le droit à pouvoir se syndiquer doit meme aller au dela de la sphère civile, c'est-a-dire valoir aussi dans la sphère militaire, dont on peut penser qu'il y a d'autres logiques auxquelles il lui faut obeir et qui ne sont pas forcement compatibles avec la syndication... Dans un cas comme celui-là, la légitimité de la loi ne peut donc venir d'une norme universelle, dont cette "cour des droits de l'homme" serait la garante. Ce qui ne dispense pas cette "cour des droits de l'homme", de respecter le droit qui devrait être donné à tout européen, à vivre sous des lois légitimes. Mais, dans un cas comme celui-là, la loi légitime ne venant pas d'une norme universelle, elle ne peut venir que d'un choix fait de maniere démocratique. L'Union européenne n'étant pas une institution démocratique, c'est donc aux différents pays de légiférer sur cela. La seule chose, donc, que cette "cour des droits de l'homme" peut faire, pour promouvoir les droits de l'homme en Europe, est de dire que, sur un cas comme celui-la, elle n'est pas compétente, et c'est a chaque Etat de décider. Cette "cour" va donc contre les droits de l'homme en Europe, quand elle ne reconnait pas que ce sont les Etats qui ont la légitimité de décider sur une telle question, et non elle. Chose qui ne sera, finalement, pas si étonnante que cela, aux yeux de qui a bien noté que le fait de vivre en democratie est un droit de l'homme, bafoué depuis bien longtemps en Europe par l'institution européenne, sans que cette "cour" s'en soit jamais offusquée.
Vu la manière dont débute cet article, j'ai failli passer un ouike de félicité, tout à la réjouissance de la découverte de la haute valeur des institutions européennes, et peut-être même de la qualité de certains politiciens triés sur le volet dont j'aurais méchamment préjugé. Franchement, je m'en serais voulu.
Quelle bande de pitres !
Daniel, la Cour Européenne des Droits de l'Hommes n'est pas la Cour de Justice de l'UE. C'est un organe du Conseil de l'Europe, construction orthogonale à l'UE. Elle n'a rien à voir avec Bruxelles.
On nous présente régulièrement les arrêts de la CEDH comme preuve le l'utilité de l'UE, à tort. Vous n'êtes pas le premier à tomber dans le panneau.
On nous présente régulièrement les arrêts de la CEDH comme preuve le l'utilité de l'UE, à tort. Vous n'êtes pas le premier à tomber dans le panneau.
Ah oui, pfff, c'est trop nul ce jeu de chaise musicale, avec ces chantages odieux entre partis d'une même coalition.
C'est vachement mieux quand c'est la France : on donne la majorité au parti du président passque la séparation des pouvoirs c'est pour les cons, il nomme un type premier ministre, qui choisit qui il veut dans son gouvernement, et sans audition, sans rien, cette fine équipe se retrouve au pouvoir après un vote de confiance qui est bien entendu toujours acquis au gus qu'on a mis président parfois moins d'1 mois plus tôt (mais quel intérêt ont les législatives en France depuis la fin du quinquennat ?).
Ce que Daniel critique ici, c'est une illustration de ce que la démocratie représentative peut faire de mieux. Une coalition législative au pouvoir qui, grâce à un processus d'audition de l'exécutif, va peut-être permettre de virer deux incompétents de la future commission européenne. Dans tout autre pays on trouverait ça normal. Dans la chronique d'aujourd'hui, on appelle ça les barbichettes, et on trouve que c'est quand même trop pourri que des mecs qui sont dans la même coalition soient pas toujours d'accord entre eux.
La Vème République a décidément un très bel avenir.
C'est vachement mieux quand c'est la France : on donne la majorité au parti du président passque la séparation des pouvoirs c'est pour les cons, il nomme un type premier ministre, qui choisit qui il veut dans son gouvernement, et sans audition, sans rien, cette fine équipe se retrouve au pouvoir après un vote de confiance qui est bien entendu toujours acquis au gus qu'on a mis président parfois moins d'1 mois plus tôt (mais quel intérêt ont les législatives en France depuis la fin du quinquennat ?).
Ce que Daniel critique ici, c'est une illustration de ce que la démocratie représentative peut faire de mieux. Une coalition législative au pouvoir qui, grâce à un processus d'audition de l'exécutif, va peut-être permettre de virer deux incompétents de la future commission européenne. Dans tout autre pays on trouverait ça normal. Dans la chronique d'aujourd'hui, on appelle ça les barbichettes, et on trouve que c'est quand même trop pourri que des mecs qui sont dans la même coalition soient pas toujours d'accord entre eux.
La Vème République a décidément un très bel avenir.
J'ai alerté, pour le moment sans résultat, au sujet de l'erreur de photo illustrant cette chronique.
Elle présente un type content de lui, crâneur, presque arrogant qui, certes, ressemble à Moscovici, mais ne peut pas être Moscovici.
Moscovici, réputé pour son humilité et sa permanente remise en question, a une toute autre apparence.
Merci de bien vouloir procéder au remplacement.
Elle présente un type content de lui, crâneur, presque arrogant qui, certes, ressemble à Moscovici, mais ne peut pas être Moscovici.
Moscovici, réputé pour son humilité et sa permanente remise en question, a une toute autre apparence.
Merci de bien vouloir procéder au remplacement.
Bonjour
Dite Daniel, pour vous c'est quoi la droite et la gauche (drauche) c'est un peu comme pince mi et pince moi.
En ce moment, après la comédie des élections européennes qui a donné ce que l'on voit actuellement, on entend beaucoup parler de gouvernement d'union nationale: il n'y a plus de gauche ni de droite qu'ils disent. Une façon de constater comme Warren Buffet que la droite comme la classe supérieure a emporté le gâteau, la gauche est muselée.
Soyons exploités gaiement !!!
Dite Daniel, pour vous c'est quoi la droite et la gauche (drauche) c'est un peu comme pince mi et pince moi.
En ce moment, après la comédie des élections européennes qui a donné ce que l'on voit actuellement, on entend beaucoup parler de gouvernement d'union nationale: il n'y a plus de gauche ni de droite qu'ils disent. Une façon de constater comme Warren Buffet que la droite comme la classe supérieure a emporté le gâteau, la gauche est muselée.
Soyons exploités gaiement !!!
L'occasion de signer cette pétition qui a beaucoup de succès https://secure.avaaz.org/fr/canete_climate_pa_fr/?aZMVxab
"Exemple éclatant, mais ce n'est pas le premier, dans lequel une juridiction européenne aura permis une avancée des libertés en France. Exemple éclatant des bienfaits des institutions européennes."
Encore faut-il partir du principe que la possibilité d'accéder au monde syndical pour les fonctionnaires de la Défense Nationale est souhaitable, bénéfique, désirable pour un Etat... et, est-ce le cas ? Y avez vous dûment, profondément réfléchi d'avancer comme une vérité révélée : " avancée des libertés... bienfait des institutions..." ? Qu'est-ce qui présidait, en France, mais aussi vous le rappelez dans nombre d'autres pays, au fait que seuls les militaires ne pouvaient pas avoir recours à cette avancée sociale majeure (qui pouvait valoir la prison et même la mort après 1789... oui, dans l'ancien régime, la défense des travailleurs était parfaitement prévue, réglementée et fonctionnait) : la possibilité de se réunir, de s'organiser collectivement pour lutter contre de puissants intérêts ou contre une tutelle pour obtenir des conditions de travail améliorées ? Car enfin, cette décision politique d'interdire le syndicalisme dans la défense n'est pas tombé du ciel, elle émane d'une réflexion collective et poursuit un but. Elle vise bien à quelque chose de particulier lié à la défense...
En ce qui me concerne, et contrairement à vous, je vois deux choses dans cette décision émanant d'une instance de l'Union :
- Un affaiblissement toujours croissant de l'Etat, de sa force symbolique et de ses prérogatives, donc un affaiblissement de chacun d'entre nous.
- Un signe supplémentaire qui mène toujours plus à ce constat : des décisions majeures se prennent "ailleurs", dans une nébuleuse dont on ne perçoit pas les contours... sans que quiconque ne prenne le soucis de savoir si oui ou non les Français (mais aussi les Belges, les Lettons ou les Chypriotes... peu importe) trouvent bon ou mauvais la décision qui va porter sur l'outil de leur défense, un des quatre piliers des pouvoirs régaliens... donc populaires.
En l'espèce, je préfère, dans ces remarques, ne pas me prononcer sur le fond : une bonne chose que les militaires, les gendarmes et les militaires puissent se syndiquer ? J'ai un avis... je le garde car mon angle n'est pas celui-là et je ne souhaite pas, si réponse il y a, la faire dévier sur le fond qui n'est pas mon sujet.
En un mot comme en cent, produire ainsi à chaud, sans recul, un avis aussi tranché : "C'est forcément bien, c'est forcément de la liberté en plus", je trouve ça... léger, pour le moins... Comment cette décision s'intègre dans la production de Livres Blancs de la défense à un rythme de plus en plus effréné et au contenu de plus en plus bizarre, à une sous-dotation endémique et accélérée de ce ministère, et qu'est-ce que ces évolutions impliquent réellement politiquement, stratégiquement, socialement pour la Défense Nationale et le pays ? Ca demande du temps, du recul, de l'info contradictoire et du débat, à mon sens, avant de pouvoir, en trois phrases et à chaud affirmer ainsi : c'est moderne, c'est de la liberté, c'est forcément désirable...
Encore faut-il partir du principe que la possibilité d'accéder au monde syndical pour les fonctionnaires de la Défense Nationale est souhaitable, bénéfique, désirable pour un Etat... et, est-ce le cas ? Y avez vous dûment, profondément réfléchi d'avancer comme une vérité révélée : " avancée des libertés... bienfait des institutions..." ? Qu'est-ce qui présidait, en France, mais aussi vous le rappelez dans nombre d'autres pays, au fait que seuls les militaires ne pouvaient pas avoir recours à cette avancée sociale majeure (qui pouvait valoir la prison et même la mort après 1789... oui, dans l'ancien régime, la défense des travailleurs était parfaitement prévue, réglementée et fonctionnait) : la possibilité de se réunir, de s'organiser collectivement pour lutter contre de puissants intérêts ou contre une tutelle pour obtenir des conditions de travail améliorées ? Car enfin, cette décision politique d'interdire le syndicalisme dans la défense n'est pas tombé du ciel, elle émane d'une réflexion collective et poursuit un but. Elle vise bien à quelque chose de particulier lié à la défense...
En ce qui me concerne, et contrairement à vous, je vois deux choses dans cette décision émanant d'une instance de l'Union :
- Un affaiblissement toujours croissant de l'Etat, de sa force symbolique et de ses prérogatives, donc un affaiblissement de chacun d'entre nous.
- Un signe supplémentaire qui mène toujours plus à ce constat : des décisions majeures se prennent "ailleurs", dans une nébuleuse dont on ne perçoit pas les contours... sans que quiconque ne prenne le soucis de savoir si oui ou non les Français (mais aussi les Belges, les Lettons ou les Chypriotes... peu importe) trouvent bon ou mauvais la décision qui va porter sur l'outil de leur défense, un des quatre piliers des pouvoirs régaliens... donc populaires.
En l'espèce, je préfère, dans ces remarques, ne pas me prononcer sur le fond : une bonne chose que les militaires, les gendarmes et les militaires puissent se syndiquer ? J'ai un avis... je le garde car mon angle n'est pas celui-là et je ne souhaite pas, si réponse il y a, la faire dévier sur le fond qui n'est pas mon sujet.
En un mot comme en cent, produire ainsi à chaud, sans recul, un avis aussi tranché : "C'est forcément bien, c'est forcément de la liberté en plus", je trouve ça... léger, pour le moins... Comment cette décision s'intègre dans la production de Livres Blancs de la défense à un rythme de plus en plus effréné et au contenu de plus en plus bizarre, à une sous-dotation endémique et accélérée de ce ministère, et qu'est-ce que ces évolutions impliquent réellement politiquement, stratégiquement, socialement pour la Défense Nationale et le pays ? Ca demande du temps, du recul, de l'info contradictoire et du débat, à mon sens, avant de pouvoir, en trois phrases et à chaud affirmer ainsi : c'est moderne, c'est de la liberté, c'est forcément désirable...
Et ça ressemble à une mauvaise comédie musicale...ou à ce jeu où on tourne à 7 autour de 6 chaises et au signal, un des joueurs se retrouve le cul par terre. Jeu idiot s'il en est .
Le cul par terre, il y est déjà, notre président, à tel point que la compétition est ouverte pour prendre le trône élyséen, et que, deux ans trop tôt , elle remplit l'espace jusqu'à nous filer la nausée.
Et voilà qu'un qu'il a choisi, va, depuis Bruxelles, lui infliger une punition supplémentaire.
On y perd son latin...
Le cul par terre, il y est déjà, notre président, à tel point que la compétition est ouverte pour prendre le trône élyséen, et que, deux ans trop tôt , elle remplit l'espace jusqu'à nous filer la nausée.
Et voilà qu'un qu'il a choisi, va, depuis Bruxelles, lui infliger une punition supplémentaire.
On y perd son latin...
Après l'écoute de la chronique de François Morel ce matin sur FI,tout ça l'est bien pathétique.
Des institutions européennes qui ne relèvent pas des mêmes traités néanmoins. La CEDH dépend de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales et non pas de l'Union Européenne. Par exemple, la Russie, la Turquie ou même la Suisse font partie de la CEDH.
Oui, il est important de dénoncer l'amalgame : on essaie souvent de faire passer la CEDH pour un "bienfait" de l'UE, alors que la CEDH a été créée en 1949.
Il faut le dire et le répéter : la CEDH n'a rien à voir (qu'on approuve ou pas ce qu'elle fait) avec l'UE, a fortiori avec son évolution actuelle.
Il faut le dire et le répéter : la CEDH n'a rien à voir (qu'on approuve ou pas ce qu'elle fait) avec l'UE, a fortiori avec son évolution actuelle.
Ce point apparemment assez épineux a fait l'objet d'un débat dans les commentaires d'un article de Maître Eolas. J'avoue qu'après avoir lu les arguments des uns et des autres, je ne savais plus trop où j'habitais, j'ai donc décidé unilatéralement de ne pas avoir d'avis sur la question...
La CEDH a été créée indépendamment de la CEE (devenue UE) et existe sur une base juridique indépendante (en l'occurrence donc la Convention Européenne des Droits de l'Homme d'un côté, le Traité de l'Union Européenne de l'autre). Néanmoins, depuis le Traité de Lisbonne, l'UE a décidé d'adhérer à la Convention Européenne des DH, ce qui a été rendu possible par un amendement à l'article 59 de celle-ci. Dès avant cette adhésion, il y avait des références de la Cour de Justice de l'Union Européenne à la CEDH en matière de DH. Juridiquement, le point crucial est que les textes ayant donné naissance aux 2 constructions sont des traités indépendants. Ce qui signifie concrètement que si un Etat dénonce (le "quitte" en langage courant) l'un, il reste lié par l'autre.
Chantage au Parlement Européen : Si vous votez contre notre corrompu, on dégomme votre incompétent.