Les bionettoyeuses de Béthune
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[Alors, on peut -il faut !- comme nous le faisons dans notre émission de la semaine, souligner que, même dans cette authentique série de service public, Sept à Huit évacue toute dimension politique des situations montrées. Les seuls "méchants" de l'h(...)
Quand la téloche commencera à trouver et à dire que 1180€ c’est pas assez vous vous rendez compte qu’il faudra qu'elle aille jusqu’à la conclusion que pour d’autres fonctions les sommes perçues sont anormalement élevées ?
Et qu’(...)
Cette pandémie aura au moins un mérite immense : mettre en exergue l'importance de ces professionnels qui, en temps normal, sont au pire méprisés, au mieux ignorés.
Ces bionettoyeuses, ces caissières, ces éboueurs, ces agriculteurs sont plus important(...)
Derniers commentaires
Les Gilets jaunes, qui sont tellement utiles, maintenant.
Ironique que cette crise mette en valeur l'utilité des 2 catégories de la population qui ont été les plus médiatiques socialement parlant : les Gilets jaunes et les professionnels de la santé.
Félicitations à Macron pour son kairos : il a gazé les deux, c'est tout à son honneur - ça restera dans les annales historiques. Lui qui voulait marquer son temps...
Mais bon, du moment que les étagères des supermarchés sont pleins et que les hôpitaux ne sont pas fermés, ce sera comme d'habitude circulez y'a rien à voir pour nous autres...
Qui va descendre dans la rue pour réclamer une revalorisation salariales pour les Gilets jaunes et pour défendre un système de soins correct (quant à comment faire face à une méchante pandémie 10 fois plus mortelle que la gentille actuelle, c'est une autre faffaire).
Anecdote pour documenter cette vilaine injonction de "distanciation sociale" évoquée plus tôt : je sors samedi matin pour courir et prendre le soleil le long de la Seine, assez tôt, personne dans la rue. 5 flics contrôlent un jeune homme, qui doit sortir ses papiers (son attestation sans doute) de son sac à dos. Mon premier réflexe : les contourner et passer promptement mon chemin. Mon 2ème réflexe, "zut, mon attestation ! j'ai oublié de mettre la date du jour !" . La 3ème idée qui me traverse, aussi égoïste qu'altruiste : si la police pète un câble ce jeune homme n'aura aucun autre témoin que moi. Et si je me fais arrêter comme une voleuse parce que j'ai oublié de dater mon papier, que je m'indigne et que les flics me parlent d'outrage, je n'aurai aucun témoin. C'est ça aussi la distanciation sociale. Extension du domaine de la police, sans que personne ne l'ait décrété, simplement par absence de témoins. J'ai ralenti le pas, mais quand même, je n'ai pas osé m'arrêter pour faire le témoin, juste au cas où. je m'en veux encore.
De la mise en évidence du rôle indispensable des invisibles....
Dans un registre plus léger , échanger 3 kg de farine contre 2 paires d'élastiques ( pour fabriquer des masques sans couture), n'est-ce pas un peu brader la farine ?
"Si notre méthode n'a pas marché, c'est que nous n'avons pas été assez loin dans l'application de notre méthode."
Cela s'applique aussi bien aux droitistes libéraux, qu'aux gauchistes révolutionnaires. Et dans le monde d'après (c'est à dire au moment de tirer les enseignements de la crise, et d'appliquer les mesures qui en résulte), il sera même contreproductif de poser sur la table des négociations, tout des révolutions sociales et écologiques.
Parce-que si on y va avec une resucée de la transition énergétique et des retraites, ou loupera le coche du Plan Hôpital et des Sociétés et Emplois Stratégiques en laissant au gouvernement un boulevard pour que des types comme Arnault ou Cirelli profitent grassement de l'"Unité Nationale".
Ce qui nous pend au nez, c'est :
- un plan hôpital restreint aux urgences et aux services de réanimation
- avec des primes du personnel soignant assujetties au bon gré des cadres administratifs (dont nombre d'entre eux se la coulent douce dans un soi-disant "télétravail" soit dit en passant)
- des subventions à LVMH, etc. pour assurer une activité stratégique
- etc.
Ce qu'il faudra négocier, c'est :
- un plan hôpital pour tout l'hôpital,
- une revalorisation des salaires pour toute la fonction publique hospitalière,
- une prime d'activité stratégique pour tous les emplois qualifiés de stratégique durant la crise : aide-ménagère, aide-soignante, manutentionnaire, logisticien, caissier, saisonnier agricole, etc.
- une spécialité d'activité stratégique pour des PME locales,
- etc.
Bref, j'espère que les gauchistes et les écologistes qui ont la prétention de nous représenter préparent du concret, et ne se contentent pas de prédire la météo de l'Effondrement au doigt mouillé, ni de nous rabâcher la chansonnette du nucléaire, de la mondialisation, et des services publics dans leur ensemble. C'est le moment de gagner des acquis sociaux et de rétablir la situation hospitalière. C'est pas le moment de passer pour des lapins de 3 semaines et encore moins à celui qui aura la plus grosse et la plus pure idéologie de gauche. En ordre de bataille !
Ben oui quoi, c'est clair... TF1 ne connaît pas la lutte des classes...
Votre article tombe pile poil avec un cauchemar que j'ai fait ce matin... J'étais sans le vouloir "squatter" de la maison d'une journaliste avec laquelle j'ai bossé au desk étranger dans les années 90... Elle était avec 3 autres collègues journalistes aussi pour lesquelles j'ai aussi bossé, et bien bossé... à qui j'ai facilité la tâche, pour lesquelles je sortais des archives ad hoc, préparais les dépêches, qqfois leur trouvais des contacts dans la destination où elles se rendaient...
Et elles avaient des récompenses journalistiques... des prix, des primes, des félicitations... elles montraient leur tronche à l'écran... Moi, qqfois, quand je les accompagnais sur place, je leur pré-mâchais le boulot, emportait les K7 à la diffusion... discutais avec Paris pour transmettre leurs desiderata...
Ben voilà... Les grouillots... ça n'intéresse personne... et pourtant, c'est capital. Que ce soit en matière hospitalière, journalistique... (quoique maintenant avec le net, ça a dû changer)...
Triste monde ...
MAIS ...
Après la dynamite, un peu de dynamique :
Peut être... peut être pas...
Fallait entendre ce matin sur France Inter le responsable de ADP rêver au retour à l'ancien et prendre déjà les dispositions pour. Pour "restaurer la confiance" comme il disait, pour que les gens puissent de nouveau aller passer un week end à Prague ou à Barcelone, et huit jours à San Francisco ou Beyrouth.
Non, ces gens là ne changeront que contraints et forcés. C'est comme "taisez-vous", excellent article de Acrimed avec des citations précises et décoiffantes de tous les Majuscules nommés: ils ne se tairont pas. Faudra leur arracher le micro. De force.
Euh ... ils pensent, TF1 et les ôtres, avoir allumé une mèche sans fin.
Mais erreur, ils ont allumé une mèche courte !
Nos espoirs d'un monde post-virus différent, risquent d'être brisés par un écueil qui s'appelle le suffrage universel.
[Alors, on peut -il faut !- comme nous le faisons dans notre émission de la semaine, souligner que, même dans cette authentique série de service public, Sept à Huit évacue toute dimension politique des situations montrées. Les seuls "méchants" de l'histoire racontée par TF1, sont les voisins malveillants de Nathalie.]
C'est bien pire que cela. Mettre en exergue les voisins malveillants EST très politique. Tout comme le choix du mot "distanciation sociale" (pourquoi sociale ? la distanciation préconisée sur le plan sanitaire n'est que physique, spatiale. Pas sociale). Le vocabulaire de "relâchement". La mise en avant (dans France Inter ce matin) du livreur Amazon qui s'indignait d'avoir à livrer des jouets pour enfants, risquant sa vie pour des futilités. Que les enfants confinés puissent jouer est pourtant psychiquement vital. Tout le registre sémantique convoqué par l'état et relayé en bons élèves par les médias concourt à faire du voisin l'ennemi, le salaud, le sale, celui qui s'amuse pendant que les autres souffrent. On a là une guerre sans ennemi identifiable. Mais dans l'imaginaire des guerre, il faut se méfier des autres, chacun de nous peut être la taupe, l'infiltré du virus. On le ressent au quotidien, dans les regard suspicieux lancés dans la queue de l'intermarché, les mots punaisés dans les parties communes des immeubles...
Tout le vocabulaire déployé pour gérer cette crise, semble souvent en décalage avec l'expérience sensible des individus. Je ne crois pas à la maladresse. Dans ce genre de situation, les personnes adoptent des comportements d'autant plus appropriés qu'elles comprennent à quoi ils servent. Ces choix d'images et de mots contribuent à maintenir la population dans une sidération et dans une méfiance d'autrui qui est le contraire de la solidarité. Et ces mêmes médias fixent, dans un rituel qui tient de la diversion, la notion de solidarité sur l'applaudissement des bons soldats, pour dispenser les gens d'être solidaire à l'échelle de toute la population. Ce mécanisme de contrôle des masses par des récits qui heurtent le bon sens est une fabrique à complotisme qui risque fort de revenir en boomerang.
Mais ce qui a c'est que votre chronique laisse penser que le problème c'est juste un salaire de misère et une reconnaissance de l'effort fourni. Alors que j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'un grave problème posé par l'idéologie managériale et qu'elle se réglera pas vraiment avec une augmentation de salaire...
je suis très surprise que ce boulot de "bionettoyeuses" ne soit pas encore externalisé ... il faudra rapidement y mettre bon ordre !!
"Cécile et Nathalie n'auraient eu de chance de passer sur TF1 qu'en participant à un jeu télévisé, avec applaudissements, tombola, et animateur payé vingt fois plus qu'elles"
<troll>Daniel c'est de la jalousie par rapport à ces présentateurs qui ont eux réussis</troll>
C'est un plaisir de vous lire tous les jours depuis le début d'ASI, et aussi de lire des commentaires de qualités, vous devriez faire une émission sur les "Mous du genou", ceux qui applaudissent tous ces stars/entrepri$e$ qui communiquent sur leurs dons, alors qu'ils ont tout fait pour éviter leur part d'impôts. C'est à cause d'eux que notre modèle sociale est en déliquescence.
Ces "mous du genou" qui vous traitent de , que ces entreprises ont utilisé des montages qui étaient autorisés, que c'est "nos politiques" qui ont permis cela, et que moi, "mou du genou", je ferai pareil à leur place. Aller sur les sites des adorateurs de la pommes
(mac4ever, macg), leurs forums sont affligeants.
Ce qui m'énerve le plus, c'est la mise en avant des réseaux sociaux (Facebook, twitters, Insta) bref des Gafam, par nos médias radio et télévisuel public, faire de la promotion de ces plateformes qui font des données sur leurs utilisateurs, du fric avec les pubs, et qui optimisent leurs impôts, mais pourquoi ?
Quand est-ce que le consommacteur comprendra qu'en boycottant ces entreprises, pendant rien qu'une semaine, vus montrerez que nous avons ce pouvoir viral de les faire tomber, ou chanceler.
j'éprouve un sentiment que je n'aurai pas cru possible dans le feu des argumentations politiques et au vu de mon opinion de Boris Johnson : je lui souhaite la guérison
et qu'elle lui permette du même coup de bien prendre conscience du rôle de chacun dans la chaîne de soin, dans la chaîne humaine où chacun a son rôle et ou chacun devrait avoir une rétribution équilibrée
lui qui brûlait des billets de 50 livres sous les yeux de SDF avec ses camarades de collège, juste pour "le fun"
et je passe sur ses propos passés concernant le NHS
quoiqu'il en soit, ce mal qui l'atteint est de ceux qu'on ne souhaite pas, même à son plus terrible ennemi
Que ceux qui se proposent de privatiser les hôpitaux ici ou le NHS là bas soient contraints à faire les travaux des bionettoyeuses ne serait-ce que l'espace de plusieurs jours d'affilé
PS : Des hommes et femmes politiques ont décidé de reprendre leur métier d'origine le temps de la pandémie
Une citrouille, c'est l'idéal pour s’entrainer au tir de ldb.
" Elle redeviendra citrouille au douzième coup de la fin du confinement ? Peut-être. Peut-être pas."
Vous posez là la décisive question de l'implication de chacun d'entre nous.Les plus blasés répondront que, de toutes façons ,on y peut rien et qu'il faut être bien naïf pour supposer qu'un changement puisse advenir,manière,souvent inconsciente, de dissimuler sa propre lâcheté.
Je leur suggère,au lieu d'engueuler les joueurs depuis les tribunes,de descendre sur le terrain comme le firent nos anciens,pour conquérir les progrès sociaux que l'on sait.
C'est peut-être le moment de méditer cette assertion de Jean Rostand:
"L’humanité aura un jour à répondre, non seulement des actes des êtres malfaisants, elle aura aussi à répondre du silence des gens de bien."
" Elle redeviendra citrouille au douzième coup de la fin du confinement ? Peut-être. Peut-être pas."
Vous posez là la décisive question de l'implication de chacun d'entre nous.Les plus blasés répondront que, de toutes façons ,on y peut rien et qu'il faut être bien naïf pour supposer qu'un changement puisse advenir,manière,souvent inconsciente, de dissimuler sa propre lâcheté.
Je leur suggère,au lieu d'engueuler les joueurs depuis les tribunes,de descendre sur le terrain comme le firent nos anciens,pour conquérir les progrès sociaux que l'on sait.
C'est peut-être le moment de méditer cette assertion de Jean Rostand:
"L’humanité aura un jour à répondre, non seulement des actes des êtres malfaisants, elle aura aussi à répondre du silence des gens de bien."
Oubliez les images romantiques du peuple qui va renversé le vilain dirigeant dans son palais. Si vous voulez comprendre pourquoi, prenez 10mn pour comprendre les règles du jeu. (TImecode pour les impatient)
En France, la police a clairement montré de quel coté elle se tiens. Et tant que ça ne changera pas, il n'y aura pas de révolution.
Donc les utopies sur le monde d'après, mieux vaut les remballé et se préparer a faire face au pire, car les crises sont un bon moyen de faire passé des lois inacceptables.
Vous n'aimez pas ce que vous lisez ? Je vous comprend ; je n'aime pas ce que j'écris. Maintenant vous pouvez dépenser votre énergie a m'insulter pour ce déplaisant message ou vous pouvez me prouver que j'ai tort. Je serai heureux d'avoir tord...
Quand la téloche commencera à trouver et à dire que 1180€ c’est pas assez vous vous rendez compte qu’il faudra qu'elle aille jusqu’à la conclusion que pour d’autres fonctions les sommes perçues sont anormalement élevées ?
Et qu’elle baisse les salaires des stars pour rémunérer correctement les pigistes ? Ou qu’elle diminue les dividendes des actionnaires ?
Non mais vous seriez pas un peu gauchiste ?
Un article court mais qui en dit long avec pertinence... La mise en scène pour faire oublier l'essentiel, le miséreux investit dans l'effort de la Nation et non l'inverse et on applaudit en cadence je vous pris.... Notre reconnaissance est grande notre compassion sans limite le gueux relève la tête sans changer en rien sa condition, le miracle n'aura pas lieu Daniel Schneidermann même à minuit !!
Raymond Mathieu
Avez-vous des parts dans la société de production de 7 à 8? Sinon je compatis, entre cet édito et l’émission catastrophique de la semaine passée, je vois que vous semblez mal vivre le confinement. Courage. Changez de chaîne.
Cette pandémie aura au moins un mérite immense : mettre en exergue l'importance de ces professionnels qui, en temps normal, sont au pire méprisés, au mieux ignorés.
Ces bionettoyeuses, ces caissières, ces éboueurs, ces agriculteurs sont plus importants que les conseils en gestion de patrimoine, les traders, les banquiers.......
Imaginons que ces bionettoyeuses deviennent les futurs officiers de la Grande Armée qui nettoiera " l'Elite ", qui éliminera les miasmes macronesques, et ses incapables profiteurs, qui décrassera les journalistes à gage, et économistes aux ordres, qui décapera les défenseurs du CICE et de la flat tax, qui torchonnera tous ces donneurs de leçons télévisuels enrichis .
Imaginons ...
Le confinement donne la fièvre !
ça finira, hélas, comme d'habitude.
Un fieffé connard demandera la suppression de postes ( comme au CHU deNancy )...
Et pourquoi donc tous ces points d'interrogation dans les dernières phrases ?
Vous n'avez pas l'air d'y croire. Comme beaucoup d'entre nous.
Elle redeviendra citrouille au douzième coup de la fin du confinement ? Peut-être. Peut-être pas.
c'est beau l'utopie,... sauf quand ça devient de la naïveté.