"Les débats entre journalistes, c'est la facilité"
Des quotas de journalistes dans les radios et les télés publiques sont-ils nécessaires?En lançant ce débat, le responsable UMP Guillaume Peltier a déclenché une tempête de questions existentielles dans l'équipe de journalistes d'Arrêt sur images. Y a-t-il trop de journalistes de gauche dans l'audiovisuel public?Qu'est-ce qu'un débat gauche/droite à la télé?Est-ce encore de l'information ou déjà du spectacle? Et d'abord, qu'est-ce qu'un journaliste de gauche et qu'est-ce qu'un journaliste de droite? Pour répondre à ces questions, Hélène Jouan, directrice des magazines de France Inter, et Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro,sont venus sur notre plateau.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Personne n'a dit que la présence plus grande des journalistes de gauche est la simple balance du fait qu'en France, même quand les gouvernements sont de gauche, il font majoritairement une politique de droite.
YD
http://jeanchristophegrellety.typepad.com/lactionlitteraire/2012/10/médias-publics-la-refondation-cest-pour-quand-après-une-lettre-à-madame-aurélie-filipetti-des-élus-d.html
Mais finalement je m'ennuie, je vais même pas aller jusqu'au bout.
La question n'est pas droite ou gauche, mais de savoir si les journalistes nous "servent la soupe". Et la réponse est majoritairement oui qui va dire le contraire...
Il se trouve que la soupe du moment c'est le PS donc ça ne plait pas à l'UMP, mais fondamentalement c'est exactement la même chose. Sous Sarkozy la presse était ridiculement partisane et l'UMP ne trouvait rien à redire, comme par hasard.
Mascarade électoraliste, la gauche n'existe plus dans les grands médias et depuis longtemps. On ne se bat que sur des broutilles sociales et quelques orientations sans grandes conséquences mais la soupe a le même arrière-goût, rien ne change.
Hypocrisie puante, mensonge nauséabond.
On a un petit transfuge du FN (qui du reste n'a pas tant abandonner les joyeuses idées du front que de les importer, avec accueil bienveillant, a lump) qui lâche un pet, et bon, comme c'est la corporation qui est mise en cause tout le monde saute à pied joint dans le piège. C'est pas tant sa question qui méritent qu'on s'y arrête, mais plutôt pourquoi tout d'un coup on ouvre grand les portes des plateaux télé à ce zig ? Ok ça fera le buzz pendant quelques jours et on oubliera ... Entre temps, les journaleux trop heureux de se draper dans leurs dignité parfois flottante ne sont pas de gauche de droite, ils sont journaleux ma brave dame. De tant de probité on en pleurerait presque.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
la question posée n'est pas "y a t il assez de journalistes de droite"
mais plutôt y a t il assez de journalistes pro UMP,
de manière symétrique, ce qui est appelé "journaliste de gauche" est en fait un journaliste pro PS.
pour moi le débat ne se situe pas là la bonne question étant " y a t il plus de journalistes Pro TINA ou plus de journalistes anti TINA ?"
la réponse est tellement évidente qu'il n'y a pas besoin de faire une émission. Tous ceux qui pensent qu'il n'y a pas d'alternative sont de droite, le PS et ses sympathisants sont de droite. On en a une preuve supplémentaire depuis le vote du traité budgétaire par la majorité de l'assemblée. Ils sont tous libéraux et copains comme cochon. Hollande restera dans l'histoire, comme l'homme qui a fait voter la règle d'or et qui a mis fin au Contrat de travail à Durée Indéterminée (oops pardon je parle de l'avenir là...mais l'avenir est déjà écrit depuis longtemps, Un journaliste de gauche nous l'a dit depuis le 18 avril : Hollande va tuer le CDI).
J'apprécie beaucoup vos émissions, mais parfois, je me demande si les sujets ne sont pas un petit peu trop "à côté du réel". Parce que chacun sait que l'information objective, le fait nu, ne peut pas exister. Mais est-ce vraiment cela qui doit nous préoccuper? Ne sommes-nous pas assez avisés pour savoir lire et écouter plusieurs versions d'un même fait ou sujet? Qu'est-ce que le métier de journaliste veut dire? Et qu'en attendons-nous en tant que citoyens, membres d'une collectivité?
Je vous livre ci-dessous une définition de Giuseppe D'Avanzo (vous trouverez l'original à la suite de la traduction):
"Une enquête journalistique, c'est le travail patient qui consiste à amener les faits à la lumière, à les montrer dans leur force incoercible et dans leur dureté. Le bon journalisme sait que les faits ne sont jamais en sûreté entre les mains du pouvoir, et ce journalisme s'en fait le gardien dans l'intérêt de l'opinion publique."
"Un'inchiesta giornalistica è la paziente fatica di portare alla luce i fatti, di mostrarli nella loro forza incoercibile e nella loro durezza. Il buon giornalismo sa che i fatti non sono mai al sicuro nelle mani del potere e se ne fa custode nell'interesse dell'opinione pubblica."
Dans le P.A.F il n'y a qu'un seul journaliste engagé à gauche, c'est Daniel Mermet...
Allez, vous m'avez-eu. Je n'en peux plus, j'ai épuisé mon coeffcient de tolérance.
Semaine après semaine, certains abonnés s'étonnent de vos choix, mais vous semblez ne pas vouloir en tenir compte.
Ce sera sans moi pour cette émission, et sans moi en 2013.
Imaginez le 20 heures, d'un journaliste parlant de Mélenchon "le représentant des forces Judéo-massoniques", ou pour le sport vue par finkielkraut, « tous ces black, avant il y avait black blanc beure…
et quand la gauche c'est le Nouvel Observateur ou même France Inter, ça me laisse un tantinet rêveuse
Parce que, quoi qu'on pense de la politique du gouvernement actuel, il y a bien eu élections il y a 6 mois non ?
:-(
La suggestion de l'UMP a le mérite de poser une question primordiale sur le travail des journalistes : ne faudrait-il pas remettre en cause à la télé et à la radio cet exercice de la pseudo-objectivité, cette obligation de neutralité dont on se demande bien par quel miracle les journalistes sauraient s'y soumettre ?
Bizarrerie : la presse est ouvertement partisane mais la radio et la télé jouent la comédie de l'objectivité. Pourquoi ? Qu'est-ce qui dans la nature profonde de chacun de ces médias pourrait expliquer ces différences de positionnement ? ( N'oublions pas qu'il s'agit également d'une spécificité française, par exemple, par rapport aux Etats-Unis., où la télé est ouvertement orientée).
D'ailleurs, Arrêt sur images ne cesse de démontrer jour après jour ( et avec talent ) comment l'idéosyncrasie de chaque journaliste transpire à travers sa neutralité affichée. Le choix même des sujets d'un JT, l'ordre de sa présentation relève sans aucun doute d'un parti-pris idéologique. A force de vouloir tout soupeser, balancer, soumettre au contradictoire, la neutralité ne se transforme-t-elle pas en recentrage politique qui évacue des médias (je parle du traitement de l'info, pas des éditos) les points de vue radicaux, de gauche comme de droite ? Rendre compte du monde le mieux possible s'accommode-t-il vraiment bien de cette neutralité qui conduit plus au micro-trottoir - "je ne fais que relayer" - qu'à l'analyse - "moi je ne dis rien qui pourrait trahir mes opinions".
Finalement, la sortie de Peltier était pourtant l'occasion rêvée de traiter de cette question fondamentale.
Dommage.
Espérons que ce sera pour une autre fois.
oui @SI, on s'endort (pour rester poli) sur votre site (payant !), alors qu'il y a tant a dire....
REAGISSEZ
Pauwells, c'est le GRECE, l'extrême-droite identitaire. Rioufol peut toujours se défendre de ne pas être un facho, c'en est un. Marchant dans les trace de son père professionnel.
Les Corses sont des gens bien mais la maffia est protégée ?
Tout va bien pour eux bien sur
Bref ! On en parle à la télé ? Non, je pense que c'est bien lié au fait que les impliqués ont des "amis" bien placés en haut et les journalistes sensés nous informés, ne nous disent que ce que l'on veux nous faire entendre. Ce qui plait au Prince ou au Roy.
Plus de journalisme d'investigation, juste des relais, ou courroies de transmission des apparatchiks en place en France ou UE ou atlantiste. Tous défendent les intérêts de la nouvelle équipe car ils n'en sont que les vecteurs et les hérauts. Les indépendants soit ont été remerciés ou partis car on leur a fait comprendre, que leur place n'était pas proche des grands de ce monde.
Et l'émission elle-même, effectivement, ne fait que confirmer les paroles de Hélène Jouan,"Les débats entre journalistes, c'est la facilité". Parce que même si l'émission n'était pas à proprement parler ratée, mais ce n'était pas la meilleure.
De toutes façons, même si ça pouvait paraître légitime de s'interroger sur le questionnement de Peltier, ce dernier avait biaisé le débat dès le départ : si on ne définit pas dès le départ ce que c'est la droite et la gauche, le débat se noie dans les marécages des a prioris et des à peu près.
En plus, Peltier étant un transfuge de l'extrême-droite, c'était encore plus suspect. C'est de la pensée Ovomaltine, pour les enfants, et ceux qui pensent à courte vue.
Si le problème de départ est que les journalistes des médias sont de gauche, alors pourquoi ? La réponse a été sans doute donnée en partie par l'émission, quand il a été signalé que dans les écoles de journalisme, les étudiants pensaient plus à gauche. Le métier n'attirerait-il tout simplement pas des jeunes qui aiment se poser des questions, se remettre en cause, ainsi que le monde qu'ils connaissent ?
Dès lors, si on voulait qu'il y ait plus de journalistes de droite, il faudrait faire quelque chose qui ressemblerait à des quotas. En plus du fait que c'est absurde et probablement contre-productif et anti démocratique, les journalistes seraient obligés de mentir sur leurs idées (qu'y a t il de plus facile à travestir que des idées) pour entrer plus facilement dans les médias. Des quotas de gens issus de la diversité ou de femmes, c'est évident à faire, mais à partir d'idéologies, comment définir ? Et combien de communistes ? De bayrouistes, d'altermondialistes ??? ???
En plus, c'est un des problèmes de l'époque, le brouillage idéologique entre la droite et la gauche sous la pression de la pensée néo-libérale. Alors, s'interroger uniquement sur le point focal des médias radio et télé, c'était mal parti.
C'est certainement facile de faire ce genre de réflexion a posteriori, mais je pense que c'est le problème de départ....
En plus du fait que la gauche, la droite, c'est forcément casse-pattes, parce que on est en plein dans la question du pouvoir.
Qu'on arrete de se moquer de nous quand meme!
En fait, tous ces aficionados du OUI étaient aussi bien de droite que de gauche, ce qui relativise beaucoup l'intérêt de ces deux catégories, surtout quand on n'essaie même pas de les (re)définir.
Va falloir aussi redéfinir fissa la catégorie "extrême droite", vu la vitesse à laquelle elle diffuse ses idées et ses arguments hors de sa niche initiale.
Quant à (ce qu'on appelle) l'extrême gauche... vous connaissez beaucoup de journalistes ayant pignon sur rue et qui en font partie? À part Mermet, qui a vu son émission déplacée en plein milieu d'après midi et dont la disparition programmée a été un échec... grâce à internet. Les journalistes du Diplo? Cités quand, invités quand? Ceux de l'Huma? Ceux de Politis?
Aussi, très classe la remarque de Rioufol qui qualifie la victoire du PS aux présidentielles d'accidents. Très représentatif de sa méthode de pensée.
une radio de gauche qui licencie comme la pire entreprise de droite.
Que des présentateurs.
Il n'y a pas de journalistes dans les grands journaux.
Que des relayeurs de la pensée unique.
Il n'y a pas de droite ni de gauche.
Qu'une même classe politique (voir le vote quasi unanime du TSCG cette semaine a la va-vite par l'AN puis le Sénat).
Et des présentateurs, relayeurs de la doxa, manipulateurs de masses.
Ce débat ne sert a rien, les prémisses sont fausses.
Le pavé dans la mare lancé par le FN n'a aucun besoin d’être débattu.
c'est quoi être de gauche/de droite? La pensée unique? etc.
Pourquoi l'économie n'est pas considérée comme objet politique?
Ensuite pourquoi faire une émission à partir du délire d'un type d'extreme droite comme Peltier, j'espère que la prochaine sera pas sur le vol de viennoiseries.
J'attends impatiemment le retour d'Anne-Sophie Jacques, car y a du sujet à traiter. Les pigeons, le vote du TSCG.
Le traitement des élections au Vénézuela par les medias français aurait pu faire une bonne émission aussi.
J'espère qu'Arrêt sur images va se ressaisir parce que les dernière émissions était pas top.
***********************
A cette heure (10.58) aucun commentaire de la rédaction sur le forum pour expliquer la "chose".
Ne tardez pas trop quand même. Merci !
:-(
Rioufol me fait vomir......mais je suis certainement de "gôche" !!!!
Disent-ils lors d'un débat entre journalistes.
Merci ASI pour cette émission que je ne regarderai pas.
Ton son spéctacle est réduit à néant par sa poltronnerie.
Yves...
http://www.droitesociale.fr/la-gauche-anti-plurielle-ou-le-maccarthysme-de-gauche-d170.html
@si, faut sortir de l’ornière, la.... parce que tout est faux débat, les journalistes qui n'existent pas, la gauche la droite, que c'est pareil, bref, bla bla bla...
Pourtant il ne manquait pas de sujet a débattre cette semaine (me semble-t-il, ou bien ?)
Ce sont toujours les mêmes pantins qui sont vissés dans leur fauteuil a débiter la doxa du Nouvel Ordre Mondial, a droite, a gauche, bla bla bla.
Et @si nous concocte des sujets sans matière ? @si fait de la télé comme a la télé ?
La, vraiment, ça touche le fond.
On débat du journalisme droite/gauche sans inviter de journaliste de gauche. Qualifier France Inter de gauche au motif qu'il y a Mermet (qui ne passe qu'en après-midi) quand dans la tranche la plus écoutée, le 6/9, la triplette sociale-libérale Cohen/Clark/Legrand tient l'antenne, c'est juste du foutage de gueule. Se rappeler la campagne de propagande pro-Hollande durant les présidentielles et le mépris affiché pour les "petits" candidats (l'agent de la circulation intellectuelle Cohen ayant même avoué sur @SI que si le CSA ne l'avait pas contraint, il n'aurait pas invité Cheminade. Au nom de qui ? De quoi ?).
Ensuite, on débat du journalisme entre journalistes, débat dès le départ verrouillé par un corporatisme qui fait qu'aucune des deux parties ne s'avance ("moi je ne juge pas" "moi je ne suis pas de gauche ni de droite je suis journaliste" et tout le discours de façade habituel...) sauf Rioufol pour pigner qu'on le stigmatise.
En définitive on se retrouve avec un débat à l'américaine entre un républicain et une démocrate, tacitement d'accord sur l'essentiel et débattant sur l'accessoire, "les principes"...
Seul le cas du FN est intéressant. Pourquoi ne pas leur donner la parole plus souvent sur le service public ? J'exècre ce parti et ses idées mais soit il est (comme c'est le cas) considéré comme légal et à ce moment on le laisse parler pour démonter ses arguments foireux un par un, soit on lui coupe le sifflet et on l'interdit. D'autant qu'aujourd'hui, bien malin celui qui fait une différence fondamentale entre Marine Le Pen et JF Copé.
...
Je vais choisir le clip.
Trouvons un éditorialiste de gauche ? en ce qui concerne les journalistes, on parle de quoi les précaires payer au signe a la pige, et ça vous étonnerait qu'ils votent a gauche ?
27:30
Rioufol : "Mais je tiens un discours de gauche!"
xpdr
Un pays qui donne des leçons au monde entier et qui ne représente plus grand chose. Les intellectuels continuent à faire semblant de croire et les autres rigolent de ce pays au bord de l'effondrement.
Ils ont perdu l'Alsace Loraine en 1870. Ils l'ont récupérée en 1917. Ils l'ont reperdue en 1940 pour la récupérer en 1945. Ils dirigeait une partie de l'Afrique. Ils l'ont perdue en laissant les américains reprendrent le contrôlent. Ils ont des dettes et une armée capable de détruire la Libye sans pourtant avoir vu qu'ils ont mis le bazard au Mali.
L'Allemagne est devenu aujourd'hui ce qu'elle cherchait à être dans les années trente. Tout cela sans tirer un seul coup de fusil. Mon dieu ce que ce Hitler a été stupide de croire que pour diriger l'Europe il fallait la mettre à feu et à sang.
Richard Millet n'était pas dispo? lol
Pas encore regardé, mais j'espère qu'il va manger sévère...
*soupir*
Pour les questions politiques par exemple,
le léger mépris avec lequel elle questionnait les gens de gauche qui souhaiteraient "que l'on sorte du cadre" (définition de la gauche donnée par Frédéric Lordon) laisse penser que ses indignations sont parfois un peu jouées et que la facilité pourrait l'empêcher de s'attaquer vraiment au "système".
ça pourrait ressembler à de l'Apathie de centre gauche ...
En même temps elle est dans "le machin médiatique quotidien" qui contraint nécessairement à ne pas tenter de casser la baraque sinon t'es morte au bout d'une semaine.
Pas assez de journalistes de droite ? Et pourquoi pas plus de journalistes qui font leur métier, c'est à dire qui nous informent sans colorer l'information de leurs propres croyances et qui se concentrent sur les faits ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je vais me forcer à regarder l'émission et tester ma capacité à endurer ce type à côté duquel Zemmour passe pour un gauchiste hirsute.