"Les débats entre journalistes, c'est la facilité"
Des quotas de journalistes dans les radios et les télés publiques sont-ils nécessaires?En lançant ce débat, le responsable UMP Guillaume Peltier a déclenché une tempête de questions existentielles dans l'équipe de journalistes d'Arrêt sur images. Y a-t-il trop de journalistes de gauche dans l'audiovisuel public?Qu'est-ce qu'un débat gauche/droite à la télé?Est-ce encore de l'information ou déjà du spectacle? Et d'abord, qu'est-ce qu'un journaliste de gauche et qu'est-ce qu'un journaliste de droite? Pour répondre à ces questions, Hélène Jouan, directrice des magazines de France Inter, et Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro,sont venus sur notre plateau.
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Derniers commentaires
Personne n'a dit que la présence plus grande des journalistes de gauche est la simple balance du fait qu'en France, même quand les gouvernements sont de gauche, il font majoritairement une politique de droite.
YD
http://jeanchristophegrellety.typepad.com/lactionlitteraire/2012/10/médias-publics-la-refondation-cest-pour-quand-après-une-lettre-à-madame-aurélie-filipetti-des-élus-d.html
Mais finalement je m'ennuie, je vais même pas aller jusqu'au bout.
La question n'est pas droite ou gauche, mais de savoir si les journalistes nous "servent la soupe". Et la réponse est majoritairement oui qui va dire le contraire...
Il se trouve que la soupe du moment c'est le PS donc ça ne plait pas à l'UMP, mais fondamentalement c'est exactement la même chose. Sous Sarkozy la presse était ridiculement partisane et l'UMP ne trouvait rien à redire, comme par hasard.
Mascarade électoraliste, la gauche n'existe plus dans les grands médias et depuis longtemps. On ne se bat que sur des broutilles sociales et quelques orientations sans grandes conséquences mais la soupe a le même arrière-goût, rien ne change.
Hypocrisie puante, mensonge nauséabond.
On a un petit transfuge du FN (qui du reste n'a pas tant abandonner les joyeuses idées du front que de les importer, avec accueil bienveillant, a lump) qui lâche un pet, et bon, comme c'est la corporation qui est mise en cause tout le monde saute à pied joint dans le piège. C'est pas tant sa question qui méritent qu'on s'y arrête, mais plutôt pourquoi tout d'un coup on ouvre grand les portes des plateaux télé à ce zig ? Ok ça fera le buzz pendant quelques jours et on oubliera ... Entre temps, les journaleux trop heureux de se draper dans leurs dignité parfois flottante ne sont pas de gauche de droite, ils sont journaleux ma brave dame. De tant de probité on en pleurerait presque.
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la question posée n'est pas "y a t il assez de journalistes de droite"
mais plutôt y a t il assez de journalistes pro UMP,
de manière symétrique, ce qui est appelé "journaliste de gauche" est en fait un journaliste pro PS.
pour moi le débat ne se situe pas là la bonne question étant " y a t il plus de journalistes Pro TINA ou plus de journalistes anti TINA ?"
la réponse est tellement évidente qu'il n'y a pas besoin de faire une émission. Tous ceux qui pensent qu'il n'y a pas d'alternative sont de droite, le PS et ses sympathisants sont de droite. On en a une preuve supplémentaire depuis le vote du traité budgétaire par la majorité de l'assemblée. Ils sont tous libéraux et copains comme cochon. Hollande restera dans l'histoire, comme l'homme qui a fait voter la règle d'or et qui a mis fin au Contrat de travail à Durée Indéterminée (oops pardon je parle de l'avenir là...mais l'avenir est déjà écrit depuis longtemps, Un journaliste de gauche nous l'a dit depuis le 18 avril : Hollande va tuer le CDI).
J'apprécie beaucoup vos émissions, mais parfois, je me demande si les sujets ne sont pas un petit peu trop "à côté du réel". Parce que chacun sait que l'information objective, le fait nu, ne peut pas exister. Mais est-ce vraiment cela qui doit nous préoccuper? Ne sommes-nous pas assez avisés pour savoir lire et écouter plusieurs versions d'un même fait ou sujet? Qu'est-ce que le métier de journaliste veut dire? Et qu'en attendons-nous en tant que citoyens, membres d'une collectivité?
Je vous livre ci-dessous une définition de Giuseppe D'Avanzo (vous trouverez l'original à la suite de la traduction):
"Une enquête journalistique, c'est le travail patient qui consiste à amener les faits à la lumière, à les montrer dans leur force incoercible et dans leur dureté. Le bon journalisme sait que les faits ne sont jamais en sûreté entre les mains du pouvoir, et ce journalisme s'en fait le gardien dans l'intérêt de l'opinion publique."
"Un'inchiesta giornalistica è la paziente fatica di portare alla luce i fatti, di mostrarli nella loro forza incoercibile e nella loro durezza. Il buon giornalismo sa che i fatti non sono mai al sicuro nelle mani del potere e se ne fa custode nell'interesse dell'opinione pubblica."
Dans le P.A.F il n'y a qu'un seul journaliste engagé à gauche, c'est Daniel Mermet...
Allez, vous m'avez-eu. Je n'en peux plus, j'ai épuisé mon coeffcient de tolérance.
Semaine après semaine, certains abonnés s'étonnent de vos choix, mais vous semblez ne pas vouloir en tenir compte.
Ce sera sans moi pour cette émission, et sans moi en 2013.
Imaginez le 20 heures, d'un journaliste parlant de Mélenchon "le représentant des forces Judéo-massoniques", ou pour le sport vue par finkielkraut, « tous ces black, avant il y avait black blanc beure…
et quand la gauche c'est le Nouvel Observateur ou même France Inter, ça me laisse un tantinet rêveuse
Parce que, quoi qu'on pense de la politique du gouvernement actuel, il y a bien eu élections il y a 6 mois non ?
:-(
La suggestion de l'UMP a le mérite de poser une question primordiale sur le travail des journalistes : ne faudrait-il pas remettre en cause à la télé et à la radio cet exercice de la pseudo-objectivité, cette obligation de neutralité dont on se demande bien par quel miracle les journalistes sauraient s'y soumettre ?
Bizarrerie : la presse est ouvertement partisane mais la radio et la télé jouent la comédie de l'objectivité. Pourquoi ? Qu'est-ce qui dans la nature profonde de chacun de ces médias pourrait expliquer ces différences de positionnement ? ( N'oublions pas qu'il s'agit également d'une spécificité française, par exemple, par rapport aux Etats-Unis., où la télé est ouvertement orientée).
D'ailleurs, Arrêt sur images ne cesse de démontrer jour après jour ( et avec talent ) comment l'idéosyncrasie de chaque journaliste transpire à travers sa neutralité affichée. Le choix même des sujets d'un JT, l'ordre de sa présentation relève sans aucun doute d'un parti-pris idéologique. A force de vouloir tout soupeser, balancer, soumettre au contradictoire, la neutralité ne se transforme-t-elle pas en recentrage politique qui évacue des médias (je parle du traitement de l'info, pas des éditos) les points de vue radicaux, de gauche comme de droite ? Rendre compte du monde le mieux possible s'accommode-t-il vraiment bien de cette neutralité qui conduit plus au micro-trottoir - "je ne fais que relayer" - qu'à l'analyse - "moi je ne dis rien qui pourrait trahir mes opinions".
Finalement, la sortie de Peltier était pourtant l'occasion rêvée de traiter de cette question fondamentale.
Dommage.
Espérons que ce sera pour une autre fois.
Pauwells, c'est le GRECE, l'extrême-droite identitaire. Rioufol peut toujours se défendre de ne pas être un facho, c'en est un. Marchant dans les trace de son père professionnel.
Les Corses sont des gens bien mais la maffia est protégée ?
Tout va bien pour eux bien sur
Bref ! On en parle à la télé ? Non, je pense que c'est bien lié au fait que les impliqués ont des "amis" bien placés en haut et les journalistes sensés nous informés, ne nous disent que ce que l'on veux nous faire entendre. Ce qui plait au Prince ou au Roy.
Plus de journalisme d'investigation, juste des relais, ou courroies de transmission des apparatchiks en place en France ou UE ou atlantiste. Tous défendent les intérêts de la nouvelle équipe car ils n'en sont que les vecteurs et les hérauts. Les indépendants soit ont été remerciés ou partis car on leur a fait comprendre, que leur place n'était pas proche des grands de ce monde.
Et l'émission elle-même, effectivement, ne fait que confirmer les paroles de Hélène Jouan,"Les débats entre journalistes, c'est la facilité". Parce que même si l'émission n'était pas à proprement parler ratée, mais ce n'était pas la meilleure.
De toutes façons, même si ça pouvait paraître légitime de s'interroger sur le questionnement de Peltier, ce dernier avait biaisé le débat dès le départ : si on ne définit pas dès le départ ce que c'est la droite et la gauche, le débat se noie dans les marécages des a prioris et des à peu près.
En plus, Peltier étant un transfuge de l'extrême-droite, c'était encore plus suspect. C'est de la pensée Ovomaltine, pour les enfants, et ceux qui pensent à courte vue.
Si le problème de départ est que les journalistes des médias sont de gauche, alors pourquoi ? La réponse a été sans doute donnée en partie par l'émission, quand il a été signalé que dans les écoles de journalisme, les étudiants pensaient plus à gauche. Le métier n'attirerait-il tout simplement pas des jeunes qui aiment se poser des questions, se remettre en cause, ainsi que le monde qu'ils connaissent ?
Dès lors, si on voulait qu'il y ait plus de journalistes de droite, il faudrait faire quelque chose qui ressemblerait à des quotas. En plus du fait que c'est absurde et probablement contre-productif et anti démocratique, les journalistes seraient obligés de mentir sur leurs idées (qu'y a t il de plus facile à travestir que des idées) pour entrer plus facilement dans les médias. Des quotas de gens issus de la diversité ou de femmes, c'est évident à faire, mais à partir d'idéologies, comment définir ? Et combien de communistes ? De bayrouistes, d'altermondialistes ??? ???
En plus, c'est un des problèmes de l'époque, le brouillage idéologique entre la droite et la gauche sous la pression de la pensée néo-libérale. Alors, s'interroger uniquement sur le point focal des médias radio et télé, c'était mal parti.
C'est certainement facile de faire ce genre de réflexion a posteriori, mais je pense que c'est le problème de départ....
En plus du fait que la gauche, la droite, c'est forcément casse-pattes, parce que on est en plein dans la question du pouvoir.
Qu'on arrete de se moquer de nous quand meme!
En fait, tous ces aficionados du OUI étaient aussi bien de droite que de gauche, ce qui relativise beaucoup l'intérêt de ces deux catégories, surtout quand on n'essaie même pas de les (re)définir.
Va falloir aussi redéfinir fissa la catégorie "extrême droite", vu la vitesse à laquelle elle diffuse ses idées et ses arguments hors de sa niche initiale.
Quant à (ce qu'on appelle) l'extrême gauche... vous connaissez beaucoup de journalistes ayant pignon sur rue et qui en font partie? À part Mermet, qui a vu son émission déplacée en plein milieu d'après midi et dont la disparition programmée a été un échec... grâce à internet. Les journalistes du Diplo? Cités quand, invités quand? Ceux de l'Huma? Ceux de Politis?
Aussi, très classe la remarque de Rioufol qui qualifie la victoire du PS aux présidentielles d'accidents. Très représentatif de sa méthode de pensée.
une radio de gauche qui licencie comme la pire entreprise de droite.
Que des présentateurs.
Il n'y a pas de journalistes dans les grands journaux.
Que des relayeurs de la pensée unique.
Il n'y a pas de droite ni de gauche.
Qu'une même classe politique (voir le vote quasi unanime du TSCG cette semaine a la va-vite par l'AN puis le Sénat).
Et des présentateurs, relayeurs de la doxa, manipulateurs de masses.
Ce débat ne sert a rien, les prémisses sont fausses.
Le pavé dans la mare lancé par le FN n'a aucun besoin d’être débattu.
c'est quoi être de gauche/de droite? La pensée unique? etc.
Pourquoi l'économie n'est pas considérée comme objet politique?
Ensuite pourquoi faire une émission à partir du délire d'un type d'extreme droite comme Peltier, j'espère que la prochaine sera pas sur le vol de viennoiseries.
J'attends impatiemment le retour d'Anne-Sophie Jacques, car y a du sujet à traiter. Les pigeons, le vote du TSCG.
Le traitement des élections au Vénézuela par les medias français aurait pu faire une bonne émission aussi.
J'espère qu'Arrêt sur images va se ressaisir parce que les dernière émissions était pas top.
***********************
A cette heure (10.58) aucun commentaire de la rédaction sur le forum pour expliquer la "chose".
Ne tardez pas trop quand même. Merci !
:-(
Rioufol me fait vomir......mais je suis certainement de "gôche" !!!!
Disent-ils lors d'un débat entre journalistes.
Merci ASI pour cette émission que je ne regarderai pas.
Ton son spéctacle est réduit à néant par sa poltronnerie.
Yves...
http://www.droitesociale.fr/la-gauche-anti-plurielle-ou-le-maccarthysme-de-gauche-d170.html
@si, faut sortir de l’ornière, la.... parce que tout est faux débat, les journalistes qui n'existent pas, la gauche la droite, que c'est pareil, bref, bla bla bla...
Pourtant il ne manquait pas de sujet a débattre cette semaine (me semble-t-il, ou bien ?)
Ce sont toujours les mêmes pantins qui sont vissés dans leur fauteuil a débiter la doxa du Nouvel Ordre Mondial, a droite, a gauche, bla bla bla.
Et @si nous concocte des sujets sans matière ? @si fait de la télé comme a la télé ?
La, vraiment, ça touche le fond.
On débat du journalisme droite/gauche sans inviter de journaliste de gauche. Qualifier France Inter de gauche au motif qu'il y a Mermet (qui ne passe qu'en après-midi) quand dans la tranche la plus écoutée, le 6/9, la triplette sociale-libérale Cohen/Clark/Legrand tient l'antenne, c'est juste du foutage de gueule. Se rappeler la campagne de propagande pro-Hollande durant les présidentielles et le mépris affiché pour les "petits" candidats (l'agent de la circulation intellectuelle Cohen ayant même avoué sur @SI que si le CSA ne l'avait pas contraint, il n'aurait pas invité Cheminade. Au nom de qui ? De quoi ?).
Ensuite, on débat du journalisme entre journalistes, débat dès le départ verrouillé par un corporatisme qui fait qu'aucune des deux parties ne s'avance ("moi je ne juge pas" "moi je ne suis pas de gauche ni de droite je suis journaliste" et tout le discours de façade habituel...) sauf Rioufol pour pigner qu'on le stigmatise.
En définitive on se retrouve avec un débat à l'américaine entre un républicain et une démocrate, tacitement d'accord sur l'essentiel et débattant sur l'accessoire, "les principes"...
Seul le cas du FN est intéressant. Pourquoi ne pas leur donner la parole plus souvent sur le service public ? J'exècre ce parti et ses idées mais soit il est (comme c'est le cas) considéré comme légal et à ce moment on le laisse parler pour démonter ses arguments foireux un par un, soit on lui coupe le sifflet et on l'interdit. D'autant qu'aujourd'hui, bien malin celui qui fait une différence fondamentale entre Marine Le Pen et JF Copé.
...
Je vais choisir le clip.
Trouvons un éditorialiste de gauche ? en ce qui concerne les journalistes, on parle de quoi les précaires payer au signe a la pige, et ça vous étonnerait qu'ils votent a gauche ?
27:30
Rioufol : "Mais je tiens un discours de gauche!"
xpdr
Un pays qui donne des leçons au monde entier et qui ne représente plus grand chose. Les intellectuels continuent à faire semblant de croire et les autres rigolent de ce pays au bord de l'effondrement.
Ils ont perdu l'Alsace Loraine en 1870. Ils l'ont récupérée en 1917. Ils l'ont reperdue en 1940 pour la récupérer en 1945. Ils dirigeait une partie de l'Afrique. Ils l'ont perdue en laissant les américains reprendrent le contrôlent. Ils ont des dettes et une armée capable de détruire la Libye sans pourtant avoir vu qu'ils ont mis le bazard au Mali.
L'Allemagne est devenu aujourd'hui ce qu'elle cherchait à être dans les années trente. Tout cela sans tirer un seul coup de fusil. Mon dieu ce que ce Hitler a été stupide de croire que pour diriger l'Europe il fallait la mettre à feu et à sang.
Richard Millet n'était pas dispo? lol
Pas encore regardé, mais j'espère qu'il va manger sévère...
*soupir*
Pour les questions politiques par exemple,
le léger mépris avec lequel elle questionnait les gens de gauche qui souhaiteraient "que l'on sorte du cadre" (définition de la gauche donnée par Frédéric Lordon) laisse penser que ses indignations sont parfois un peu jouées et que la facilité pourrait l'empêcher de s'attaquer vraiment au "système".
ça pourrait ressembler à de l'Apathie de centre gauche ...
En même temps elle est dans "le machin médiatique quotidien" qui contraint nécessairement à ne pas tenter de casser la baraque sinon t'es morte au bout d'une semaine.
Pas assez de journalistes de droite ? Et pourquoi pas plus de journalistes qui font leur métier, c'est à dire qui nous informent sans colorer l'information de leurs propres croyances et qui se concentrent sur les faits ?
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Je vais me forcer à regarder l'émission et tester ma capacité à endurer ce type à côté duquel Zemmour passe pour un gauchiste hirsute.
Voté !
Faites attention de pas vous laisser pervertir par ce jeune Sébastien, il est plein de mauvais esprit...
Ainsi, il est tout à fait possible d'avoir une Europe "de gauche", un monde "de gauche", et une politique monétaire "de gauche". par contre je vous l'accorde le "libre-échangisme" est lui un concept de droite (c'est pensé comme tel, comme un genre d'outil de domination à l'échelle macro-économique), et bien sûr un bel exemple de nolangue.
Pour prendre mon cas perso en exemple, je suis tout à fait pour l'Europe - je pourrais expliciter mes raisons - ce qui n'empêche pas que je suis en totale opposition avec la construction européenne depuis 2 décennies, et que si je devais choisir entre une France "de gauche" et une Europe fédérale de la concurrence libre et non faussée, je choisirais la première...
en gros, je ne suis pas dogmatique ;)
Je pense qu'on est nombreux ici dans ce cas.
Et sur Radio France les "journalistes" et les éditorialistes nous traitent systématiquement d'anti-européens.
D'ailleurs je ne pense même pas que ce soit polémique, tellement ils sont aveuglés par leur idéologie.
PS: ce matin sur Inter: après la revue de presse d'Ivan Levaï on a eu droit à un "duel" entre Joffrin et Barbier.
La journée commence mal.
90 % des journalistes sont européistes, mondialistes, libre-échangistes et moneistes. Donc de droite.
Suffit de lire le très bon article d'ACRIMED sur les économistes invités dans les médias pour le constater.
PF
Des sources soi-disant impartiales, comme se l'auto-proclament les grand médias, ont depuis longtemps apporté la preuve que l'inverse n'est pas toujours vrai, loin s'en faut.
Avez-vous des exemples de presse impartiale, et que vous lisez, par curiosité ?
Mais qu'un article d'Acrimed serve à illustrer que 90% des journalistes sont (...) de droite, c'est comme d'utiliser des citations de Guillaume Peltier pour illustrer que 90% des journalistes sont de gauche...
Ce sont des sources tellement idéologiquement de parti pris qu'on ne peut pas avoir une discussion factuelle avec elles.
PF
Ce sont des sources tellement idéologiquement de parti pris qu'on ne peut pas avoir une discussion factuelle avec elles.
Vous pourriez par exemple lire le lien de l'article cité ci dessus, et préciser ce qui vous gène au niveau des faits!?
C'est la première réaction qui m'est venu à l'esprit en regardant l'émission, un glissement vers la droite s'est effectué au sein de l'idéologie des partis ces dernières années et la remise en cause du libéralisme est qualifié dorénavent de gauchiste sous entendu extrême gauche. Non le PS n'est plus la gauche. En écoutant France info le matin, je m'étrangle régulièrement en entendant les raccourcis des journalistes qui traduisent un consensus ou la pensée libérale demeure et j'attends impatiemment un chroniqueur économiste de gauche.
Et de plus je ne pense pas que les français soient majoritairement de droite comme l'affirme Ivan Rioufol, Ils votent parfois majoritairement pour le représentant de droite (la différence se faisant par les indécis qui changent de bord à chaque éléction et une abstention grandissante) car ces derniers surfent sur des idées fédératrice populiste facile à comprendre, peur de l'autre, accès à la propriété, perte des valeurs morale... pour obtenir des voix. Mais si les politiciens de droite tout comme le PS faisaient campagne en expliquant clairement leurs politique économique, ils n'obtiendraient pas beaucoup de suffrages. Ils préfèrent parler des détails qui les sépare encore tous comme les journalistes qui glosent sur le "style" présidentiel qui change.
D'autre part, je ne sais pas si les français sont majoritairement de droite ou de gauche... par contre, je sais que les trois premières fois où le gouvernement (quel qu'il fut à ces époques) a fait appel au suffrage universel pour élire une assemblée constituante (convention ou constituante), il me semble mais je peux faire erreur, en 1792 (ou 93), en 1848, en 1870, le peuple a pu élire ses représentants, mais, les trois fois, ce fut pour élire une assemblée très majoritairement composée de bourgeois, de possédants, de châtelains : bref, de personnes qui ne représentent absolument pas le peuple, ni ses intérêts.
Cette triste réalité est toujours à l'oeuvre, bien que moins nette depuis le Cartel des gauches. Il me semble absolument évident que les français, où qu'ils se situent politiquement, ne votent pas, dans leur très grande majorité, pour leurs intérêts (quel ouvrier ou employé de bureau a pour intérêt le capital et ses dividendes ? Bien sûr, les possédants ne sont pas idiots et c'est la raison du fleurissement des intéressements, dans de nombreuses branches professionnelles aux salaires bas). Ils sont presque toujours manipulés, désinformés, charmés par des hommes (ou femmes) politiques de profession (ce qui est aussi un gros problème).
Il se trouve que ceux qui sont au pouvoir depuis au moins la Troisième République sont tous (à l'exception notable de Léon Blum, qui ne pouvait changer les structures n'ayant pas assez de poids, mais a pu prendre au capital une part de ses rentes : congés payés, notamment) des personnes dont le but essentiel est de préserver les structures économiques telles qu'elles sont, c'est à dire, pour que les possédants puissent continuer à exploiter ceux qu'on regroupe parfois sous le nom péjoratif de peuple (le bas peuple, ceux qui ne savent pas, ne sont pas instruits, etc).
Le PS (qui n'est plus socialiste depuis un certain temps...) est exactement sur cette ligne : préserver le système économique tel qu'il est, pour le plus grand bien de ses donateurs.
Et tout ceux qui se tiennent à la droite du PS, depuis le centre et jusqu'au Front National sont sur la même ligne économique (avec des nuances cosmétiques).
Prendre le parti d'un de ces partis, c'est se tenir aux côtés des possédants et les soutenir dans leur attitude et leurs exigences économiques et sociétales.
Bien aimé cette formule, je la ressortirai ^^
>< vu le dernier soutien en date de Hollande, plus besoin de demonstratiion ><
L emission se base sur un postulat non vérifié: le PS est à gauche. Quelqu un pourrait faire la démonstration? parce que là je sèche...
La gauche: intérêt général. La droite: liberté individuelle.
Voilà la dichotomie historique et indépassable qui constitue l'essence de tout concept politique.
La gauche: intérêt général. La droite: liberté individuelle.
Voilà la dichotomie historique et indépassable qui constitue l'essence de tout concept politique.
Ce qui placerait nécessairement l'intégralité du phénomène totalitaire à gauche ?
M'est avis que la "dichotomie" droite gauche est bien plus complexe que ce schéma simple, mais probablement simpliste... Le problème de la formule étant que, si la revendication de liberté individuelle de chacun est facilement visible et compréhensible, le fameux "intérêt général", tout la comme la légendaire "volonté générale" chère à Rousseau qui est censée lui donner voix, sont parfaitement introuvables : on a beau postuler qu'ils existent, bien malin qui saura dire exactement (à une date et un moment donné) leur contenu...
oui et non:
- oui parce-que tout régime totalitaire est légitimé par l'impérieuse nécessité de satisfaire à l'intérêt général d'un peuple.
- non parce-que ce peuple au service duquel un régime totalitaire se met en place exclut d'autres peuples et donc l'intérêt général.
le fameux "intérêt général", tout la comme la légendaire "volonté générale" [...] sont parfaitement introuvables
Ce n'est pas parce-qu'une chose est difficilement intelligible qu'elle n'existe pas. Par exemple l'état de nature, de par ses interactions complexes, aboutit à un équilibre global qui signifie, au moins, la survie non pas d'un peuple, mais de toutes les espèces vivantes.
D'autre part, il ne vous aura aucunement échappé que parti "de gauche" ou parti "de droite" sont des notions qui, aujourd'hui, avec le PS et l'UMP, n'ont absolument plus aucun sens tellement tout ça a été galvaudé. Et DSK, Valls ou Madelin sont les preuves vivantes qu'être encarté dans un parti ici de gauche, là de droite, ne dit en rien les opinions défendues.
Aujourd'hui, la droite c'est les méchants, et la gauche c'est les gentils... C'est un poil plus compliqué.
Ben non. Vous avez encore tout faux. Sans la gauche, la loi Veil ne passait pas. Il y a deux fois plus de députés de droite qui ont voté contre la loi Veil que de députés de droite qui ont voté pour.
"D'autre part, il ne vous aura aucunement échappé que parti "de gauche" ou parti "de droite" sont des notions qui, aujourd'hui, avec le PS et l'UMP, n'ont absolument plus aucun sens tellement tout ça a été galvaudé. Et DSK, Valls ou Madelin sont les preuves vivantes qu'être encarté dans un parti ici de gauche, là de droite, ne dit en rien les opinions défendues.
Aujourd'hui, la droite c'est les méchants, et la gauche c'est les gentils... C'est un poil plus compliqué".
Vous êtes bien gentil mais on ne vous a pas attendu pour remarquer les évolutions des formations politiques. C'est bien parce qu'il y a eu, pour le moins, un glissement à droite, notamment du parti qui se dit socialiste, qu'il faut raisonner en termes de valeurs et non d'étiquettes.
C'est exactement là où je veux en venir: dans "les députés de droite qui ont voté pour/contre la loi Veil", "de droite" n'est qu'une étiquette.
Du point de vue des valeurs, ce qui ont voté pour -quelque-soit leur étiquette-, ont défendu une liberté individuelle, c-a-d une valeur de droite.
Révisez la loi Veil pour voir...
Idem pour le droit à la contraception. La contraception était interdite depuis 1920 quand Lucien Neuwirth, un humaniste de droite, réussit à convaincre De Gaulle, en 1967, de la nécessité de légiférer sur le sujet. Là encore, toute la gauche a voté le texte, avec seulement une partie de la droite. Neuwirth perdra d'ailleurs son siège de député dans la foulée, les électeurs de droite ne lui pardonnant pas d'avoir fait passer cette loi (au passage, elle ne sera vraiment en application qu'en 72, et plus largement en 74 quand la pilule sera remboursée par la sécu).
Pour votre gouverne, ce sont des mouvements de gauche (Maternité heureuse, puis le Planning familial) qui ont œuvré, dès 1956, pour faire abroger la loi de 1920 qui criminalisait la propagande pour la contraception.
L'individualisme est une valeur, par définition, de droite. Ainsi que la défense de l'individu, qu'il s'agisse de ses intérêts divers et variés, ou de sa plus essentielle intégrité.
L'individu, ce n'est pas sale en soit. Les valeurs classiques de la droite ne sont pas sales non plus.
Le glissement que vous suggérez est en fait triple:
- une étiquette de gauche qui change de paradigme, oubliant son leitmotiv socialiste tendant vers l'intérêt général, se droitise en focalisant ses combats sur la défense des individus.
- une étiquette de droite qui change de paradigme, oubliant son leitmotiv individualiste tendant vers l'humanisme classique, se radicalise en focalisant ses combats sur la défense d'intérêts économiques.
- toutes les étiquettes confondues (ou presque) qui penchent du côté où ça tombe: le libéralisme économique, plus ou moins sauvage
"L'individualisme est une valeur, par définition, de droite. "
Outre le fait que rien n'atteste cette qualité de liberté individuelle à la droite, d'aucuns pourraient constater que la notion d'individualisme, qui n'a rien à voir avec cette fameuse "liberté individuelle", est au contraire un obstacle quant au bon accomplissement de cette dernière.
PF
Les anarchistes sont donc de droite. CQFD
Du point de vue de l'individu, il ne fait aucun doute que les anarchistes sont des types de droite. D'ailleurs le programme politique de l'anarchie est bel et bien de tout déréguler... Liberté... toutes les libertés...
Par contre, d'une manière globale, l'anarchie appelle de ses voeux une sorte d'harmonie entre les individus et entre les peuples. Un anarchiste croit fondamentalement et d'une manière irrationnellement optimiste en une sorte de bonté de l'être humain.
Ainsi, même si ce n'était pas dit en ces termes ni en 1917, ni en 1968; l'anarchie réside en un équilibre global des interactions humaines. Et aujourd'hui on pourrait rajouter les interactions écologiques.
N'importe quoi.
"déréguler... Liberté... toutes les libertés... "
N'importe quoi.
M'enfin, si tout ça c'est pour retourner à la télé on va être une bande à penser avoir été pris pour des jambons.
Si par hasard il s'agit d'attirer de nouveaux chalands faute de moyens, demandez-nous une contribution exceptionnelle !