Les deux points aveugles de Ruquier
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Pardon cher Daniel, que je respecte et qui m'élève, en général, mais là, vous vous effarouchez à peu de frais. Que Ruquier fasse parler de lui à un moment (que j'attendais patiemment, sans douter qu'il adviendrait) où il sait son émission passée en p(...)
"On ne peut plus rien dire"
Et hop, 30 lignes pour le prouver et redire ce qu'on ne peut plus dire.
je cite Ruquier (pfff, où on peut être amené qund même...) :
« Twitter a rendu folle une profession à la dérive, qui se tire une balle dans le pied. Viendra un jour où les journalistes, s’ils ne se ressaisissent pas, ne pourront plus rien di(...)
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Ruquier électeur de Mélenchon ? C'est ce qu'il dit mais on n'est pas obligé de le croire. Sur twitter, il est très fréquent de lire "j'ai voté Mélenchon, mais là, je ne suis plus d'accord, etc..." . C'est une ruse destiné à donner plus de force au message. Personne ne peut vérifier, le vote étant secret. Mais on peut essayer de voir si la personne a vraiment été un soutien de la FI. 9 fois sur 10 la réponse est non.
La déclaration de Ruquier s'inscrit exactement dans ce schéma, il dit ça pour justifier la suite qui est une critique violente. Et on a appris depuis qu'en fait c'est à la campagne de Macron qu'il a apporté une contribution en consentant un tarif très avantageux pour un local dont il est co-propriétaire.
vous devriez essayer un truc Daniel, une fois par semaine faire votre matinaute sur un sujet qui vous a enthousiasmé. l'indignation c'est bien mais dernièrement vous tournez un peu en rond.
Oups, en lisant l’entretien , hier dans le JDD, je n’ai pas une seule seconde pensé à vous dans le public visé.
Pardon cher Daniel, que je respecte et qui m'élève, en général, mais là, vous vous effarouchez à peu de frais. Que Ruquier fasse parler de lui à un moment (que j'attendais patiemment, sans douter qu'il adviendrait) où il sait son émission passée en phase de déclin (dixit la grande loi du marketing qui se vérifie toujours et de tous temps) est une chose tout à fait banale et attendue. Qu'il le fasse en s'en prenant aux réseaux sociaux n'a d'autre "scandalité" que celle que vous, par ce billet, voulez lui accordez.
Soyons sérieux: à quoi et à qui pouvait-il bien s'en prendre alors qu'il lui fallait s'en prendre à quelqu'un ou à quelque chose pour ne pas avoir à s'en prendre à lui-même, ce qui reviendrait à se tirer une balle dans le pied dans le monde tel qu'il fonctionne. ? A sa place, vous-même n'auriez-vous pas cherché le moindre mal - les réseauxsociaux dont on sait qu'ils désignent tout et personne - pour vous tirer d'affaire ? Du coup, je vous pose cette question: quel est le sujet de ce Matinaute ? S'agit-il d'un règlement de comptes persos avec Ruquier et entre pros de médiacratie ? Et dans ce cas, ça vous concerne et ça ne me concerne pas.
S'agit-il d'un sursaut de déontologie journalistique, mais dans ce cas, pourquoi avoir attendu la phase de déclin de l'émission pour lui tomber dessus et pourquoi ne pas l'avoir fait chaque lundi après chaque samedi des 10 dernières années?
Je sais, Daniel, car j'y suis moi aussi assujettie: les journées ne font que 24 heures et même le Medef qui en rêve n'a pas encore réussi à les allonger. Pourtant, dans ces 24h quotidiennes, nous restons maîtres de nos choix éditoriaux et aujourd'hui, vous avez fait celui de tirer sur un zombie.
Ce qui me dérange, là-dedans, c'est ce que ça révèle de l'idée que vous vous faites de vos abonnés, dont je suis. Et visiblement, vous vous en faîtes une idée assez négative pour que je la qualifie - de très loin - de paternaliste.
Rien de bien méchant là-dedans, c'est juste décalé, déphasé, déconnecté, mais pas méchant. Un peu comme cet Etienne Chouart -pas méchant, décalé, pas toujours connecté, souvent déphasé - sur qui vous vous acharnez comme si sa détraction avait pour vous valeur de rédemption.
Ruquier est-il pire que Chouart? De quel point de vue, à partir de quels critères sur lesquels nous serions tous alignés ?
Quand le président de la France tente de réhabiliter Pétain, quand il dit publiquement qu'il existe deux catégories de citoyens, ceux qui gagnent du fric versus ceux qui ne sont rien, quand il fait les lois qu'il fait contre les migrants, le président reste président, et l'on scrute sa moindre parole en la considérant implicitement vaticinaire de nos avenirs, implicitement valable (ben ouais, le mec a réussi à être élu, tout de même!!).
Quand un citoyen de base, comme Etienne Chouart, déclare dans une ITW (dont ce n'était pas le sujet) qu'il trouve que lui poser la question des chambres à gaz n'a pas de sens, que c'est lui faire un mauvais procès, et de s'en défendre en argumentant qu'il n'est pas spécialiste de la question historique (et non scientifique), vous et d'autres loups aux abois lui tombez dessus en sachant pertinemment que vous le détruisez, que vous le disqualifiez en vous requalifiant de l'avoir disqualifié, lui, et toute sa pensée dont l'objet d'étude n'a jamais été "les chambres à gaz". En sachant pertinemment que ce faisant, vous vous substituez à bons frais à la seule institution légitime pour en juger, s'il en fallait, à savoir les tribunaux.
J'ai eu à voir votre post d'hier sur Twitter (ces salauds de réseaux sociaux) où vous vous soulagiez l'âme d'avoir évité d'inviter Chouart trop souvent sur vos plateaux (belle intuition). Tant bien vous fasse. Pour ma part, j'y vois la "bêtise" signalée par Bégeaudeau dans ce que moi, personne mélangée avec rien, je trouve le livre le plus précieux de l'année 2019. Le livre le plus nécessaire et le plus urgent à lire et à démocratiser. J'ai eu à voir votre twitt hier, et j'y ai remis une de mes dernière illusions;
Je me suis souvenue de votre malaise exprimé dans un autre Matinaute lorsque vous vous rédemptiez" à peu de frais de votre escapade mal-assumée chez Taddei sur RT France. Vous aviez manqué vomir en sortant, mais finalement, vous n'avez pas vomi quand vous avez réalisé que RT France vous laissait libre de sortir de leurs locaux "qui puent le fric", et oui, c'est effrayant, le fric, je vous comprends. Sauf que ce n'est visiblement pas la passion de Chouart, le fric; Lui, sa passion, c'est la démocratie totale, voire totalitaire et ça oui, ça interroge et mériterait débat. Mais voilà, que peut bien valoir la démocratie totalitaire quand on a les chambres à gaz pour méta-argument surplombant tous les autres, les écrasant, les anéantissant au nom de la hiérarchie de l'horreur ?
Vous avez sans doute raison: la priorité, pour l'humanité, c'est de ne pas douter une seule fraction de seconde de l'existence des chambres à gaz; Perso, je n'avais jamais songé à en douter, j'ai appris ça à l'école, comme tout le monde et oui, je trouve que c'est si grave, si effrayant, que j'en fais des cauchemars. Mais justement, c'est si cauchemardesque que jamais je ne me risquerai à faire des procès d'intention à qui que ce soit sur le sujet, pas même aux Allemands ou à leur descendance qui, tout comme moi ou comme Chouart, n'a rien demandé en venant au monde.
En clair, j'en ai ma claque que tous les problèmes du monde soient rendus solubles et dissolvables dans la Shoa. Je suis née après, j'ai pas eu mon mot à dire. Aujourd'hui, y a des réseaux sociaux "de merde" qui me permettent de m'exprimer. Je trouve que c'est carrément une chance par rapport à la période de la Shoa. Et j'essaie d'en tirer le meilleur parti, de mon point de vue qui s'oppose au point de vue des autres qui ne pensent pas et ne sentent pas comme moi.
Entre eux et moi, qui a raison ? Et de quoi ? Moi je sais mes raisons. Celles des autres, je préfère les connaître plutôt que les ignorer pour pouvoir les combattre au lieu de les bannir au motif qu'elles puent. Et pour conclure dans le registre de la puanteur, y a un type qui est président de la France et qui a tous pouvoir. Il s'appelle Macron. Pas Mélenchon, pas Chouart, pas Soral, pas Dieudonné. Il s'appelle Macron et il a sa puanteur propre et lui, oui, il me fait vomir au sens littéral du terme. Mais oui, il y a au moins 20 % des électeurs de ce pays qui lui trouvent un parfum agréable. Ces gens-là existent, ils sont sans doute minoritaires en nombre, mais majoritaires en pensée au point qu'il arrive qu'on leur sacrifie des Chouart innoffensifs pour mieux les légitimer. Merci, mais sans moi.
Mercic Nath pour ce message, vous exprimez parfaitement ce que je pense, notamment à propos de la position de DS vis à vis d'Etienne Chouart.
Puisque vous préférez connaitre les raisons d'autres que vous, avez-vous un avis sur leur motivation à nier, ré écrire, affadir, revendiquer de laisser de côté ou entretenir le flou sur des pans de l'Histoire ?
Histoire qui a emporté pas seulement des familles juives mais aussi des syndicalistes , des tsiganes, des opposants politiques , des homosexuels ... ?
Bon, je sais, vous ne me parliez pas , votre message est pour cher Daniel...
Oui, j'ai un avis sur les motivations de chacun à nier ou à minimiser ceci ou cela. Mais mon avis ne saurait être définitif. Je m'interroge surtout en mode "Colombo", à savoir: à qui sert le crime. Et s'agissant de Chouart, qui n'est pas, à l'inverse d'un Soral, un théoricien, je ne vois pas à ce stade pourquoi on l'emmerde avec ces histoires de chambres à gaz. Pourquoi, à cette aune, on devrait réduire en cendres (pardon pour l'analogie malheureuse) tout ce qu'il porte sur son objet d'étude et de combat: la démocratie. Et comme je le dis dans mon post, lui, il ne se présente pas (pas encore) aux élections, à l'inverse de Macron et autre Villani qui votent tranquillement le Glyphosate pour des raisons (calculs, donc) politiques ou mieux, politiciennes. Perso, c'est grâce à un Chouart totalement anonyme à l'époque que j'ai voté contre le traité UE. A l'époque, ce sujet n'était pas croisé par celui des chambres à gaz. Je ne vois pas pourquoi il le serait aujourd'hui. OU mieux si, je vois: Chouart, qui ne s'interdit rien, fréquente les Soral and Cie. Dès lors, il faudrait tout jeter à la poubelle. Très bien. Mais pour sauver quoi ? Les chambres à gaz ?
ET vous voyez, je vous réponds même si, à priori, vous pensiez que je ne le ferai pas puisque j'adresse mon post à Daniel. En réalité, je réponds par politesse à celui qui écrit. Mais le fait de rendre public mon post signifie implicitement qu'il est ouvert à tous, donc à vous aussi. Je ne crois pas que Daniel s'en offusquera, tout le contraire.
Enfin, vous ajoutez les Tsiganes, le homosexuels, les syndicalistes, (oubliant les communistes) à la liste des exterminés. Comme s'il fallait m'archi-convaincre de l'intensité d'une horreur qui n'aurait jamais eu d'égal. Sur ce point, je vous invite à lire "Une hitoire populaire américaine" de Howard Zinn, pour commencer. Vous comprendrez alors que des Shoa, y en a eu de partout et de tous temps et pire, ça continue. Après, si vous considérez qu'il y aurait un fin de l'histoire datée de l'époque de la Shoa, je vous invite très cordialement à argumenter pour que j'en prenne de la graine. Je reste ouverte et ne prétend aucunement détenir une quelconque vérité. Ce que je prétends faire, c'est de débattre, d'apporter mon point de vue et d'en prendre le risque. Car il est bien plus confortable de rester muet dans sa niche de conviction que de se risquer à la critique. Voilà pourquoi, quoi qu'il dise, Daniel conserve mon estime et mon respect. Lui, il ose se risquer à penser. J'essaie d'en faire autant.
"Chouart, qui ne s'interdit rien, fréquente les Soral and Cie. Dès lors, il faudrait tout jeter à la poubelle. Très bien. Mais pour sauver quoi ? Les chambres à gaz ? "
Un point de détail sans doute .
" je vous invite à lire "Une hitoire populaire américaine" de Howard Zinn, pour commencer. Vous comprendrez alors que des Shoa, y en a eu de partout et de tous temps et pire, ça continue. "
Shoah est spécifique au génocide des juifs d'Europe. Votre phrase sur Zinn laisse penser que ce dernier relativiserait l' Holocauste des Juifs alors qu'il dénonçait l'instrumentalisation qui en était fait
"My point was that the memory of the Jewish Holocaust should not be encircled by barbed wire, morally ghettoized, kept isolated from other genocides in history. It seemed to me that to remember what happened to Jews served no important purpose unless it aroused indignation, anger, action against all atrocities, anywhere in the world. "
Howard Zinn
"Shoah est spécifique au génocide des juifs d'Europe. Votre phrase sur Zinn laisse penser que ce dernier relativiserait l' Holocauste des Juifs alors qu'il dénonçait l'instrumentalisation qui en était fait"
And so what, at this time ? Je veux dire , une fois que vous avez rabâché que shoah est spécifique, on fait quoi ? On circule tous avec un sigle clamant qu'on est contre pour bien montrer patte blanche ? (Pourquoi pas, vu où on en est, ça serait une idée pas si nulle).
Ou alors, on invente la machine à remonter le temps et on trie entre le bon grain et l'ivraie de l'époque ? Je comprends parfaitement qu'il faille rester attaché à faire vire la mémoire de cette horreur, de même que je pense nécessaire de faire vivre la mémoire de toutes les horreurs commises par les humains contre toutes les forme de vie, je dis bien, toute les formes de vie qui, pour moi, née en 1969, ont toutes égale valeur.
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Ce qui m'interpelle en utilité, ce sont les procès d'intention rétrospectifs par le tribunal de la pensée supposée. Encore une fois, j'étais pas née; En toute honnêteté, je ne sais pas qui j'aurais été si j'avais existé à l'époque. Mais si vous, vous savez qui vous auriez été à une époque où vous n'étiez même pas existant sous forme de projet, dites-moi comment vous faites pour le savoir. J'aurais au moins appris un truc qui m'échappe. A défaut de quoi, vous laisseriez penser que que moi ou d'autres aurions pu être l'ivraie de l'époque et ça, c'est tout aussi insupportable que ce que vous dénoncez et surtout, c'est totalement abscons.
Et pour en finir avec ces débats qui n'en sont pas, je vais l'écrire ici en toutes lettre: j'ignore tout de ce qui traverse les pensées d'un Chouart à l'égard de la Shoah. C'est parce que je l'ignore que je ne crie pas avec les loups lancés contre lui alors que les vrais fous sont assis le cul dans le trône de l'Elysée. Mais si vous, vous déteniez des preuves de sa culpabilité qui me permettraient de le vouer aux gémonies sans autre forme de procès, merci de m'en faire part et on sera fixé. D'ici là, je continuerai de défendre le principe d'innocence avant d'avoir les preuves de la culpabilité de qui que ce soit.
Merci pour ces échanges.
Moi non plus je ne connais pas bien sûr le fond de la pensée intime de Chouard.
Je sais sur quoi il travaille et je voudrais m'en contenter. C'est difficile.
Il n'est pas question de culpabilité à dénoncer, il est question de responsabilité.
J'ai parfois le sentiment (donc je ne peux pas argumenter ) que pour le moins il aurait comme une sorte de griserie intellectuelle à refuser d'entrer dans certains positionnements (qui, il faut bien le dire relèvent quand même de la connaissance ).
Et au pire, il mettrait son
erreur sur le clavier ... je reprends
Et au pire il mettrait l' audience acquise grâce au sujet de ses travaux, au service d'un flou détestable.
Quand on réfléchit sur l'avenir et sur les gens, pour construire un système, on ne peut pas se présenter dans son positionnement comme vierge de toute histoire.
On ne peut surtout pas, quand on est un intellectuel et un homme cultivé, prendre le parti d'ignorer que l'histoire remaniée l'est toujours pour de très mauvaises raisons , parfaitement actuelles.
Ne pas être , soi, responsable ou redevable du passé est une chose.
Entretenir le doute, refuser d'éclairer sa position, alors qu ' on bénéficie de l'audience de tous ceux qui vous voient comme un penseur-repère me parait bien léger .
Ce serait une coquetterie intellectuelle ou une sorte de grand sabotage, sinon une entourloupe sordide
Février, tout ce que vous dites ne peut que rencontrer mon accord, sans le moindre effort. C'est à cela qu'on reconnaît la faiblesse d'une pensée. C'est un peu comme être d'accord pour la paix dans le monde, pour qu'il fasse beau temps en hiver, pour qu'on vive tous en bonne santé jusqu'à la fin des temps, etc.
Ce que j'ai un peu de mal à comprendre, c'est cette ruée sur un type qui n'est même pas stratégique. Ou peut-être que l'utilité du faux-débat consiste à s'offrir un affichage en pureté du style "Je pense que la Shoah, c'est le mal absolu, qu'il n'y a rien eu de pire au monde, je le dis, je l'écris, je dénonce tous les impies et quoi que je fasse dans ma vie, tout me sera pardonné" ?.
Pardon, mais c'est là où le pensum devrait s'étayer d'un peu de complexité. Ou alors, comme je le suggérais ironiquement, il n'y a plus qu'à s'acheter un T-shirt avec le slogan purificateur "Shoah = le pire".
Si Etienne Chouard est stupide au point de nier l'existence des chambres à gaz et de la Shoah (ce qu'il n'a pas fait, à ce stade de ma connaissance), alors il n'a pas besoin qu'on l'aide à s'enfoncer tout seul dans sa vase. On pourrait et devrait même se délecter de le voir se noyer dans les sables mouvants sans avoir à bouger le petit doigt. Mais vouloir croire et faire craindre qu'il pourrait revisiter à lui seul l'histoire, c'est faire insulte à l'intelligence moyenne du Français moyen, dont je suis.
Quoi qu'il en soit, à l'instant, je ne vois pas en quoi ce monsieur constituerait une quelconque menace pour la stabilité de la nation, en quoi il menacerait les programmes scolaires de révisionnisme (un type du nom de Blanquer s'en charge très bien), en quoi il aurait la moindre influence sur quoi que ce soit d'autre que son obsession pour la démocratie. Ou alors, il faut croire que c'est ça, la démocratie, qui pose problème.
Y a des types, des éditorialistes, des chefs de services de grosses rédactions influentes, des élus de tous bords et des chroniqueurs de tout poil qui, au quotidien, façonnent nos existences en influençant notre manière d'observer le monde, à l'insu de notre plein gré. Et ceux-là, plus ils sont démasqués dans leur ignominie, dans leur imposture, plus ils voient leur salaire et leur influence augmenter et plus ils se solidifient. Je n'en citerai qu'un seul qui fera, je le crois, consensus: BHL (va-t-en guerre)
Chouard, lui, ne fait pas partie de cette caste d'influenceurs ou alors, s'il parvient à influencer qui que ce soit avec ses supposées idées antisémites (ce qui reste à démontrer), il n'influence que des gens qui ont envie de penser ce qu'ils pensent et qui n'ont pas attendu Chouard pour le penser. Et ces gens là ont toujours existé et toujours existeront, avec ou sans Chouard.
Or donc, fabriquer du Chouard antisémite supposé ou réel n'a aucune autre sorte d'utilité que d'épouvanter les gens comme on épouvante les enfants récalcitrants pour les convaincre d'aller se coucher quand il se fait tard. "Attention", disait ma maman, "Si tu n'es pas sage, le grand méchant loup va venir te croquer". Et c'est avec ce genre d'argument épouvantail, qu'on voudrait rehausser la capacité de réflexion générale ?
Et si ce que vous appelez -à tort selon moi - " ruée sur un type qui n'est même pas stratégique " venait de la déception qu'il provoque ?
Avec, dans la position inverse, un déploiement inouï d'énergie pour conserver intacte son aura ?
On peut attendre d'un penseur qu'il nous livre ses réflexions pour un monde futur,
On peut aussi , en petits comités d'abord, bâtir ses propres réflexions.
"Attention", disait ma maman, "Si tu n'es pas sage, le grand méchant loup va venir te croquer"
Cette récurrence très malsaine des accusations de négationnisme, d'antisémitisme à tout moment, en tous lieux, comme si c'était LE sujet essentiel de notre société... m'évoque irrésistiblement celle du loup qui crie "au loup !" : vous connaissez la suite...
Toujours la même technique : disqualifier le messager pour enterrer le message.
ça n'est quand même pas comme si nos compatriotes Français de confession ou culture juive étaient les plus stigmatisés, ou maltraités dans notre société ! Et on peut légitimement s'interroger, comme vous le faites, sur les intentions masquées de ceux qui y recourent... sans être qualifié pour autant de "conspirationniste" - au mieux.
Tant qu'il nous reste encore un peu de liberté d'expression d'une opinion - on voit à quelle vitesse elle s'use et il me semble que le vrai débat, il est là.
Et aussi, se focaliser d'abord et à longueur de temps sur les véritables problèmes à affronter : l'entreprise de démolition de notre société, en mode Pinochet et ses Chicago Boys, avec l'effarante répression policière et judiciaire qui en découle. Il me semble qu'il y aurait de quoi alimenter des dizaines de "critiques média" pour la façon dont ils en parlent - ou pas !
En attendant, grand merci Nath pour votre "chronique" ;)
J'ai parfois le sentiment (donc je ne peux pas argumenter ) que pour le moins il aurait comme une sorte de griserie intellectuelle à refuser d'entrer dans certains positionnements (qui, il faut bien le dire relèvent quand même de la connaissance ).
Certes, ça peut être grisant de refuser de s'expliquer sur une accusation que l'on trouve infamante ou infondé mais cela relève surtout de l'amour propre, d'une réaction de défense face à ce que l'on prend pour une insulte.
Des négationnistes actifs, purs et durs qui se répande sur les plateau de télé je peut vous en citer plusieurs, ils sont de gauche et de droite.
Mais ça concerne les autres génocides donc ça passe.
Calomniez il en restera toujours quelque chose. Lorsque, par exemple, le figaro relaye une interview ou il dit«regretter» ses propos sur le négationnisme prononcés d'une au Média «J'ai dit une énorme connerie», affirme-t'il à Sud Radio face à Élisabeth Lévy, il titre
Suite du message posté par inadvertance. (rageant de ne pas pouvoir éditer)
Quand Chouard dit regretter "ses propos sur le négationnisme" le Figaro titre sur les regrets de Chouard concernant "ses propos négationnistes".
Étienne Chouard regrette ses propos négationnistes
Mais en terme de malhonnêteté en vue de fabriquer un salaud fondamental on atteint des niveaux stratosphériques.
Que Chouard soit contredis, craint, critiqué, poussé dans ses retranchement ok.
Qu'il soit bannis comme le souhaite ses accusateurs les plus zélés, je trouve ça grave.
On verra la suite.
Ce ne sont pas des procès d'intention rétrospectifs, ce sont des procès d'intention tout à fait actuel par rapport à des forces politiques pour qui le négationnisme est un enjeu parce qu'elles sont les héritières politiques, historiques, des collaborationnistes.
Soral s'est essayé au rôle de conseiller politique du F.N., Dieudonné y est allé de son coup de pouce pour le normaliser, Zemmour nous fait de la réhabilitation de Pétain et que ce soit aux USA, au Brésil, en Russie ou dans l'U.E. on voit les progrès des familles de pensée autoritaire dont celles de la nation ethnique, celle qui voyait les Juifs comme des intrus, des nuisances par nature et qui est prête à cibler bien d'autres minorités.
Demander à Chouart sa position sur le négationnisme, c'est lui demander si il sait à qui il parle et quelle sera sa position face à ces forces politiques. Libre à lui de ne pas s'engager contre ces idéologies, mais qu'il ne s'étonne pas qu'on s'interroge là-dessus surtout quand on connaît leur historique vis-à-vis de la démocratie.
D'ailleurs, ne serait-il pas logique pour vous de vous indigner haut et fort de la folie des négationnistes quand vous vous indignez des "fous assis le cul dans le trône de l'Elysée" ? Vous ne voyez pas le lien entre notre actualité et la génération de Jean-Marie Le Pen qui a eu l'âge de chanter "Maréchal nous voilà !" ? Vous pensez qu'il y a eu une coupure radicale entre la génération de vos grands-parents et la vôtre ?
Tiens, je remets des extraits de "La doctrine du fascisme" par Mussolini où il n'hésite pas à récupérer les mots liberté et démocratie, à faire d'un totalitarisme la "forme la plus pure de la démocratie"... :
"si la liberté doit être l’attribut de l’homme réel, et non du fantoche abstrait auquel pensait le libéralisme individualiste, le fascisme est pour la liberté. Il est pour la seule liberté qui puisse être chose sérieuse, la liberté de l’État et de l’individu dans l’État. En effet, pour le fasciste, tout est dans l’État, et rien d’humain ni de spirituel n’existe et a fortiori n’a de valeur, en dehors de l’État.
En ce sens, le fascisme est totalitaire, et l’État fasciste, synthèse et unité de toute valeur, interprète, développe et domine toute la vie du peuple.
(...)
Le fascisme est par là opposé à la démocratie qui assimile le peuple au plus grand nombre d’individus et le rabaisse à ce niveau. Il est cependant la forme la plus pure de la démocratie. Du moins, si le peuple est conçu, ainsi qu’il doit l’être, sous l’aspect qualificatif et non quantitatif, s’il signifie l’idée la plus puissante parce que la plus morale, la plus cohérente, la plus vraie qui s’incarne dans le peuple comme conscience et volonté d’un petit nombre ou même d’un seul, tel un idéal qui tend à se réaliser dans la conscience et dans la volonté de tous : de tous ceux qui, en vertu de la nature ou de l’histoire, forment ethniquement une nation, suivent la même ligne de développement et de formation spirituelle, ont une seule et même conscience et une seule volonté."
Faab, pardon, mais je ne comprends que 10 % de ce que vous m'adressez. On est sur quel sujet déjà ? Le fascisme guettant, la démocratie périssante ? Et vous me demandez s'il ne serait pas logique de m'indigner ? Mais qu'ai-je donc fait qui vous aurait échappé ? Quoi qu'il en soit, je m'indigne avant tout à toute injonction à m'indigner. Car si ça n'émane pas de sa propre conscience et hors de toute injonction, s'indigner n'a aucune sorte de valeur, pas même utilitaire.
Vous considérez que l'éventuel antisémitisme de Chouard ne serait pas si grave et que la question ne serait qu'un épouvantail pour effrayer les enfants, et donc, je vous réponds que tout ça n'est pas si bénin, que le négationnisme est un marqueur pour des courants d'extrême-droite voulant gagner une lutte culturelle notamment en révisant l'histoire dans leur sens, des courants que Chouard est pourtant censé ne pas apprécier.
Le fait est que le temps joue en leur faveur : de plus en plus de gens acceptent de considérer tout ça comme de vieilles histoires sans grand intérêt. Mais Chouard lui-même sait très bien que ses propos étaient problématiques puisqu'il a tenu à les corriger.
Donc, le négationnisme compte encore dans le débat public, au moins pour moi et pour Schneidermann et je me demande comment on peut s'indigner d'un fou sur le trône à l'Elysée et être indifférent aux fous qui (re)valorisent la haine de l'autre.
Et si je citais Mussolini, c'est comme exemple historique des folies de ces courants qui n'hésiteront pas à parler de démocratie radicale et, bien sûr, applaudiront Chouard disant bêtement qu'on devrait "avoir le droit d'être antisémite (...) islamophobe ou christianophobe".
Je pense en fait que Chouard est comme Bricmont, autre admirateur de Chomsky, pas foutu d'articuler correctement la question des libertés de pensée, d'opinion, d'expression et des luttes politiques.
Au final, il peut donner des billes à l'extrême-droite et même croire qu'il fait des convertis : "je suis sûr (...) que nombre de ces jeunes militants (de droite dure au début par dépit de la corruption généralisée et faute d’alternative autre — processus identique à la naissance du nazisme en Allemagne) sont en train de devenir (ou sont déjà devenus) des démocrates réels."
C'était en 2014, peut-être s'est-il un peu mieux renseigné sur la naissance du nazisme qui n'est pas qu'affaire de dépit et absence d'alternative...
Il faut quand même avoir de la couenne de porc dans les oreilles ou une sacrée mauvaise foi, pour intenter un procès en intention à Chouard, et lui prêter la volonté de mettre en place un fascisme par le truchement de la démocratie.
Votre argumentaire consiste à mettre des mots dans un sac et bien secouer pour obtenir des liens sans rapports.
Je m'en fiche d'à qui parle Chouard, je m'intéresse à ce qu'il dit. Chouard ne se présente à aucune élection, on ne vous demande pas de lui faire confiance, on n'a pas besoin de lui pour lutter contre l'extrème-droite.
Ce que je disais voulais surtout expliquer pourquoi D. Schneidermann a réagi et pourquoi moi-même, je réagis quand j'entends ce genre de conneries. Certaines personnes sont indifférentes à ce genre de propos, et d'autres se mettent en alerte avec des connexions qui se font automatiquement par rapport à un contexte et historique politique.
Chouard dit lui-même "je dois bien reconnaître que je suis maladroit" ce qui serait une explication acceptable si il ne rajoutait "mais le lynchage médiatique qui s’organise subitement autour de ces maladresses ressemble plus à un règlement de comptes pour se débarrasser facilement d’un opposant politique qu’à une véritable indignation bien fondée. En fait, je devrais carrément refuser de m’exprimer sur ces sujets, qui servent surtout aux puissants du moment à museler leurs opposants politiques."
Là, ce n'est plus de la maladresse, c'est de la bêtise, l'incapacité à voir aussi les "indignations bien fondées" avec l'enfermement dans une posture boudeuse où il ne se remet pas en question. Parce qu'en fait, il devrait s'exprimer sur ces sujets et ça ne devrait poser aucun problème si il a correctement travaillé ses idées et leur expression, si ce n'est qu'affaire de maladresse. En tout cas, il est bien naïf si il croit pouvoir être un acteur du débat public et échapper aux questions sur ses positionnements dans le champ politique et même historique.
Moi oui.
Essentiellement:
1 - La connerie du plaisir de faire chier le peuple, c'est à dire de ramer à contre courant juste pour faire des remous - pisk'on même n'a plus le Droit péter tranquille sans tomber sous le coup d'une loi quelconque - Pour la majorité.
2 - En réaction à la publicité toujours renouvelée pour un évènement intervenu dans la première moitié du siècle dernier - Pour une frange.
3 - Le racisme enraciné dans une minuscule frange, qui conteste la réalité des faits (auxquels ils prétendent ne pas croire (croire??!!?)) mais qui en appelle souvent à sa réitération. Notez la débilité du concept.
Bref, pas de quoi fouetter un chat; sachant que ce chat, plus on le fouette plus il grossit...
Quand à Daniel, nous ne sommes qu'humains, donc pas de quoi non plus fouetter un chat... :-)
Ps: j'en ai autant pour l'esclavage et le Commerce triangulaire... :-)
On s'en fout, on est en 2019 et Facebook va "battre monnaie"... Ya plus de quoi flipper.
... le Droit de ....
"Bref, pas de quoi fouetter un chat; sachant que ce chat, plus on le fouette plus il grossit..."
Euh... vous confondez avec les oeufs en neige?
Merci.
Shoah s'écrit avec un H à la fin.
Et votre argumentation faisant de l'antisémitisme et de la Shoah un élément ne vous concernant pas puisque vous êtes née en 1969 ne tient pas.
Alors dans ce cas là merci Mr Schneidermann d'être un dictateur et surtout continuez à l'être, SVP !!
Au moins cela aura-t-il donné l'occasion d'entendre trois intervenants qui ont eu l'occasion de s'exprimer assez longuement et clairement sur le sujet de l'esclavage,ce qui n'est pas vraiment fréquent dans ce type d'émission grand public.
Laurent Ruquier aurait gagné à se contenter de cette réponse .
Laurent Ruquier ?
Tiens donc, ce présentoir de cartes postales obscènes est fâché ?
Manque d'humour cet éternel multifonction du Pif Paf.
N.B Puis de ce Ruquier, promoteur de promotions, finalement, je m'en tape et pas cinq !
à vrai dire Ruquier, je m'en tape le... (je ne sais plus quoi mais je m'en tape)
ce qui me parait effrayant, c'est la conférence de presse des fachos du Parlement Européen avec leurs députés qui s’immiscent parmi les journalistes et font la claque et les Collard qui veulent intimider par des actions dignes de la mafia le journaliste qui s'insurge
Ruquier, j'ai du mal à l'écouter, ou plutôt je l'écoute comme on écoute le baratin d'un vendeur de produit miracle sur le marché.
Il peut dire qu'il a voté Mélenchon mais hélas il ne convainc personne de l'importance de son vote. On en serait même à penser sans importance qu'il vote FN ou LREM à reculons.
On devrait interdire le droit de vote aux clowns qui restent toujours grimmés
je cite Ruquier (pfff, où on peut être amené qund même...) :
« Twitter a rendu folle une profession à la dérive, qui se tire une balle dans le pied. Viendra un jour où les journalistes, s’ils ne se ressaisissent pas, ne pourront plus rien dire à force de taper sur des confrères qui sortent du lot et vont à contre-courant de la bien-pensance ou de la pensée unique. »
Les mots journaliste et confrère me posent problème dans sa bouche.
Pas à lui semble-t-il.
Parmi les sujets de philosophie proposés ce matin :
"Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté? "
On peut toujours dire et redire (sans doute même plus qu'avant) : mais on risque juste de s'en prendre plein la poire :-)
Légérement HS : Il est possible que l'on ait pris trop à coeur le fameux "indignez-vous"... parce que chaque jour une indignation en balaye une autre, ce qui revient finalement à ne plus s'indigner du tout. Malheureusement c'est le cas de l'ensemble des réseaux sociaux, même diaspora et mastodon.
"Ce qui nous regarde, ce n'est pas le citoyen Ruquier, c'est le producteur Ruquier."
"Le jour même, contraint et forcé, Ruquier virait Angot, sans explications. "
Ruquier est-il le producteur de l'émission qu'il anime et dont il est question ici ?
Qui a pris la décision de licencier Angot ?
Pour les lycéens et collégiens qui passeraient par ici : un lien sur les pages consacrées à l'esclavage et aux génocides du site de l'ONU .
Qu'on ne puisse plus rien dire, c'est sans doute excessif et incomplet car il faudrait plutôt dire : "on ne peut plus rien dire sur des sujets touchant la race (qui paraît-il n'existe pas, mais suscite pourtant la ferveur dénonciatrice chez ses défenseurs zélés, ce qui paraît contradictoire), le sexe ou la religion sans susciter des polémiques vindicatives et des procès visant à la censure". C'est d'ailleurs ce qu'illustre parfaitement les commentaires réitérés et quasi obsessionnels de Schneidermann sur cette non-afaire insignifiante et dérisoire, qui nous montre que le choix des mots médiatiques sur certains sujets suscitent l'hystérie chez les représentants de ce suis qu'il faut bien appeler, faute de mieux, le politiquement correct et la bien-pensance ! On rappellera au passage à Schneidermann que les négriers européens avaient plus d'intérêt à conserver en bon état de marche leur marchandise humaine s'ils voulaient en tirer un plus grand profit lors de leur revente en Amérique qu'à la laisser se dégrader au cours de leurs pérégrinations transatlantiques. C'est tout ce qui fait la différence avec le traitement infligé aux Juifs par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, qui visait au contraire à détruire les détenus des camps par un travail absurde et exténuant. On peut lire sur ce chapitre les mémoires de Speer, qui se plaignait auprès d'Himmler de la sous-alimentation des détenus des camps, qui ne permettait pas d'en tirer le meilleur profit pour l'industrie militaire allemande, ce cas quoi Himmler lui aurait répondu que c'était précisément l'objectif recherché.
Le Père Ruquier ne veut pas qu'on touche à un cheveu de Zemmour .
Finalement, il va se retrouver à poil.
Vendredi : les gens qui râlent sur la couv beauf sexiste de CH = pas bien.
Lundi : les gens qui râlent sur les propos racistes tenus chez Ruquier = bien.