"Les femmes ne sont pas des petits bouts de chocolat"
Les hommes politiques français sont-ils tous des obsédés sexuels, protégés par des journalistes connivents et une justice de classe complaisante ?Telle est la question, caricaturale certes, que nous pose l'image, américaine, d'un Dominique Strauss-Kahn inculpé et arrêté pour viol à New York. Quelle est la part de vérité et celle de caricature de cette représentation ? Les journalistes français ont-ils observé une loi du silence à propos des habitudes sexuelles de DSK? La presse et la justice américaines sont-elles moins soumis aux puissants ?
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Soit les femmes sont des petits bouts de chocolat, soit elles ne sont pas des petits bouts de chocolat.
Or si les femmes sont des petits bouts de chocolat, (disons des sortes d'objets (désirables) inoffensifs et sans volonté), elles sont donc logiquement et forcément insoupçonnables de quoi que ce soit.
Mais si les femmes ne sont pas des petits bouts de chocolat, et donc bien des êtres humains à part entière, alors, comme pour tout être humain, personne ne peut leur donner, pas plus qu'aux hommes, le bon dieu sans confession.
Autrement dit, affirmer (à l'instar de cette journaliste américaine et de tant d'autres) que l'accusé, avant procès, est coupable de tout ce dont il est accusé, est-ce que ça ne revient pas finalement à considérer que les femmes sont des sortes d'objets (désirables) inoffensifs et sans volonté, appelez ça comme vous voudrez, petits bouts de chocolat ou choux à la crème ou que sais-je encore ?
Je trouve cela pour le moins troublant et assez vraisemblable (sous réserve de vérification)
> > Voici donc une part de vérité sur ce qui s'est passé à l'hôtel Sofitel de new York et de quelle manière DSK, de son propre aveu dans sa lettre de démission de la présidence du FMI, a été "cruellement piégé" ...
> > > DSK fréquente parfois l' hôtel Sofitel de New-York (5 ou 6 fois durant l'année écoulée) alors qu'il a un appartement à quelques rues.
> > > DSK ne prend pas une simple chambre à l' hôtel Sofitel mais une suite.
> > > Pourquoi ? Tout simplement pour être à son aise et recevoir les prostituées, Call-Girl et autres Escort-Girl très haut de gamme qu'il peut se payer avec l'aval de sa femme Anne Saint-Clair...C'est la première à en souffrir puisse que, le monde entier connait l'appétit insatiable de la bête DSK pour les femmes ? Tous ses proches, ses collaborateurs, ses collègues, mais aussi ses ennemis sont au courant...
> > > L'homme aime les femmes et le fait savoir à qui veut l'entendre d'ailleurs.
> > > Vous vous doutez bien que les gens qui ont piégé DSK le savaient aussi.
> > > Ce 15 mai, histoire de se détendre avant son avion pour Paris, DSK a "commandé" une call girl, avec un scénario bien précis. La call girl devait venir dans la chambre et jouer à la soubrette insoumise; Un fantasme assez commun chez les hommes de pouvoir qui ont dans leur entourage des femmes très admiratives et rarement opposées à de petits extras bien rémunérés...
> > > Le piège consistait à remplacer la fille commandée, par une vraie femme de ménage bien rétive et d'organiser ensuite un tollé médiatique, politique et judiciaire pour se payer la tête de DSK...
> > > Une vraie femme de chambre a été "envoyée" à DSK , qui, ne se doutant de rien à cru en des qualités de "bonne comédienne" de sa présumée soubrette, jusqu'à ce que les choses se gâte réellement : "l'Africaine" au caractère bien trempé ne semblait pas vouloir se laisser violer par DSK et elle le lui a fait savoir(lutte/griffures et autres morsures en témoignent...)
> > > Elle ne voulait vraiment pas se laisser faire "la petite" pensa t-il... A mille lieux d'imaginer la tromperie d'avoir en face de lui une vraie femme de chambre qui ne jouait pas la comédie et qui s'opposait à lui, parce que ne comprenant rien à la situation...
> > > Des enquêteurs privés travaillant pour la défense essaient de savoir:
> > > - qui a reçu la "commande" de DSK ?
> > > - qui a envoyé une vraie femme de ménage (qui dit d'ailleurs elle-même qu'il n' était pas prévu qu'elle fasse le ménage dans la suite 2806) ?
> > > Le piège est diabolique car DSK, pris dans une "position compliquée", le jour du " problème " , ne peut pas faire appel aux services de sécurité du FMI ni aux services secrets français pour l'aider. seul son cabinet d'avocats très influents et leurs enquêteurs privés pourront lui être d'un quelconque secours...
> > > Le FBI et la CIA sont sur le coup, mais ne peuvent pas trop en faire puisse que ceux qui ont piégé DSK semblent être de biens plus gros poissons que lui...
> > > Le million de dollars de caution proposé à Madame la juge et son cabinets de ténors du barreau américains, n'ont visiblement pas pu empêcher DSK de dormir en tôle...
> > > La juge qui l'a mis en détention est réputée pour son inflexibilité en la matière et Obama personnellement suit ce dossier, depuis le premier jour, pour que DSK n'en réchappe pas...
> > > Une seule question demeure : Qui a commandé ce piège?
> > > Plusieurs pistes qui semblent solides sont explorées mais sans se préciser :
> > > - une femme jalouse ...il y a là l'embarras du choix.
> > > - un mari jaloux ...même topo.
> > > - un adversaire politique ... ce n'est pas ce qui manque, Sarkozy en tête pour une réélection presque ratée depuis l'annonce de la candidature de DSK.
> > > - un pays voulant faire pression pour récupérer la présidence du FMI: USA/Inde/Chine...La liste d'attente est longue...
> > > ou encore pour avoir un autre interlocuteur que DSK pour plus de souplesse : Grèce/Italie/Portugal...Ils sont légions,
> > > les peuples affamées par les choix de DSK, depuis que "Monsieur" est au FMI... Et là aussi, il ne manquent pas à l'appel...
> > > L'affaire ayant visiblement été minutieusement organisée, il se pourrait même que ceux qui ont organisé,
> > > programmé et orchestré " l'exécution-suicide politico-médiatique" de DSK ne soient jamais connus...
>
Une chose est sûre : vous ne verrez jamais ces infos dans les journaux parce que trop de têtes devront aussi tomber si cette version des faits, qui en fait est la vérité, était révélée...
Fin de citation
Un lourd reste un lourd
Depuis toujours et plus que jamais
Même au paradis, il vous dira toujours : oui mais !
Non ce n’est pas vrai, il n’y a pas de vision qui prime
En revanche, il y a des visions qui dépriment
Un exemple ?
Nos divisions stériles
Nos désaccords puérils
Sur des questions débiles
La peste ou le choléra ?
L’asile ou l’exil ?
Le poison ou la prison ?
Que choisir ?
Changer le monde ou changer de monde ?
Ça tient en deux mots : sécurité ou liberté.
Toute autre alternative est mensonge éhonté
Malaise social ou foutaise libérale ?
C’est ailleurs qu’il faut chercher le mal
Dans l’attente d’un lendemain qui chante
D’une femme, d’une héroïne ou d’une déesse qui enchante…
Dormez, bonhommes, les bonnes femmes veillent
Elles vous berceront avec leurs plus belles illusions
Parce que vous avez sommeil, dormez ! Bébés !
Ce ne sera pas demain la veille… keep cool !
Faites de beaux rêves, les femmes ont déjà pris le glaive
Pour réparer les pots cassés et séparer l’avenir du passé.
Une paire de dames, peut-être même un carré…
Si le hasard s’y met
Pensez-y et vous verrez
Que les jeux sont déjà faits
Deux gauloises et quelques gitans et gitanes autour
Qui nous parlent encore d’amour !
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/francois-francaises/
"Un ancien ministre s'est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons." dixit Luc Ferry dans le grand journal du 30/05/2011.
Pour savoir qui est cet "ancien ministre", il suffit d'aller sur twitter.com : l'information brute, écrasant la connivence des journaleux et la pression des rois tyranniques, puisqu'il n'a plus de démocratie.
Le rebond de ce scandale est prit par la compagnie lepen (producteurs du néo national-socialisme), ne les laissons pas faire...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
le troussage de "domestique" existe bel et bien...
il faut arrêter de banaliser ces actes et de prendre les femmes qui se plaignent pour des paranos ou des mijaurées...
elles sont vraiment courageuses.
ça fait tout sauf rire...
Comme le dit très bien la journaliste, la séduction et le harcèlement, c'est totalement différent.
Il ne faut pas brûler les étapes.
quelques questions en vrac :
et les hommes? pourraient-ils s'habiller comme les femmes, avec une jupe? Sont-ils frustrés de ne pas pouvoir s'habiller autrement qu'en costard pantalon?
Ma foi, on comprend fort bien pourquoi nous sommes aussi mal informés! ça fait écho avec le "dans le texte" précédent où on repère fort bien que la main-mise des financiers sur les journaux sert essentiellement à bloquer les sujets dont on ne DOIT pas parler.
le journalisme en France ne brille pas par son objectivité et comme le gouvernement actuel, il flirte avec les affaires et ne
sait plus où est la frontière entre objectivité, subjectivité et/ou pression !
pour en revenir à l'émission, c'était marrant de voir des hommes et des femmes réagirent rapport à DSK en fonction de leur communitarisme ( judaité, PS ... );
j'aurais aimé que le sujet sur les liens entre DSK et la bande qui le soutenait au PS, en particulier le club que formaient Aubry, Fabius et DSK soit abordé;
comment se fait-il qu'Aubry n'ait pas pu entrevoir les 3 faiblesses de DSK ( FRIC, FEMMES, JUDEITE ) ?
3 faiblesses cela fait beaucoup pour un candidat à la présidence de la république !
heureusement , Elaine Sciolino, correspondante à Paris du New York Times était là pour sauver les meubles et parler de la responsabilité
dans le journalisme mais c'est bien la seule;
Je vais donc me défouler une bonne fois pour toute dans ce forum ci parce que c'est encore une émission sur l'affaire ... Et que je n'y ai guère trouvé ni de réflexion ni de réponse aux questions de DS... et vais donner le fond de ma pensée sur cette histoire qui au delà des faits est révélatrice de l'état d'esprit actuel de notre société. Cela n'intéresse sans doute personne mais cela me fera du bien :
1) J'en ai marre de cette histoire... On SATURE !
2) Si j'ai bien compris mes cours de philosophie (cela remonte à loin...) les esclaves continuent encore aujourd'hui à l'être tant qu'ils se refusent l'idée de ne plus se soumettre au maître... A lire les idolâtres de DSK et des théories du complot cela s'avère toujours pertinent...
- Un homme riche et puissant, destiné (par qui???) à un grand destin n'est pas un homme (avec toute sa part de fragilité et de défaillance, voire de violence possible) mais un super héros sans défaut... Dommage que l'histoire criminelle est truffée de gens très bien qui un jour sont sortis du droit chemin parfois très méchamment...
- Une femme de ménage, célibataire, immigrée est par nature suspecte... Certains même imaginent que totalement machiavélique elle aurait frotté son chemisier avec les sous vêtements de DSK... C'est hallucinant !
- Quelle est cette force de soumission consciente ou inconsciente qui à travers l'histoire pousse les peuples à chercher l'Homme providentiel et à refuser de nier son humanité (avec toutes ces horreurs) ? Un violeur n'est pas un monstre, mais un homme socialement malade qui a nié l'autre...
3) Bien qu'homme, je suis profondément féministe et suis totalement atterré de la vague des pensées phallocratiques qui déferle y compris de certaines femmes (mais là on rejoint le point 2)... Car au delà du fait avéré ou non (mais on se dirigerait vers une défense de faits "consentis" ce qui pour moi clot définitivement mon avis)...
Je ne sais si c'est un cas atypique mais dans ma vie, j'ai croisé 6 femmes qui m'ont confié avoir été violées ou agressées sexuellement. Peut-être ai-je inspiré suffisamment de confiance pour amener à la confidence... Mais cela veut dire que le viol est assez répandu car je ne suis pas de nature très sociable! Toutes m'ont rapporté le même profil de l'agresseur... Il n'avait pas l'impression d'être un violeur... Il a juste eu l'impression de forcer "un peu" les choses... Et la plupart était des gens instruits et sans doute jugés "très bien" (docteur en physiques, instituteur, médecin...)Toutes m'ont donné leur immense sentiment de culpabilité et de honte : ne pas avoir su simplement garder leur intégrité, le courage ni la force... Ah oui... AUCUNE n'a porté plainte... Ce qui me laisse perplexe pour deux d'entre elles qui ont été violé étant enfant et qui ont une relation difficile à la sexualité aujourd'hui adulte... Pour dire que simplement, il n'est pas facile du tout à une femme de surmonter sa honte pour aller porter plainte... Alors ce déchaînement de "présumée victime" me glace... C'est enfoncé dans la tête des futures victimes : "Voyez les filles, votre témoignage sera fortement mis en doute si le violeur est un monsieur bien sous tout rapport..." Alors de grâce je ne veux plus entendre cette histoire... Car même si DSK s'est permis d'avoir une relation avec cette femme de ménage pensant qu'elle était consentante... C'est oublié tout le poids du rapport de classe et donc de soumission... Cela reste pour moi un viol.
Mon expérience récente de juré d'assises où je n'ai jugé que des histoires de viols (sordide et très remuant), m'a conforté sur le profil des violeurs et sur cette honte des victimes... Dans l'une des affaires c'est quand la petite soeur a commencé à subir les mêmes sévices que l'une des victimes a fini par dénoncer son agresseur... après 4 ans de calvaire hebdomadaire!
4) Je regrette la position de Daniel faisant à de multiples reprise le parallèle : libertin donc potentiellement problème avec le sexe donc violeur... Si DSK avait des pb avec le sexe il fallait le dire... Libertins à nos heures perdues, mon épouse et moi n'avons rencontré que des gens courtois pour qui le plaisir se partageait dans la recherche du plaisir de l'autre... Tout au contraire d'un violeur qui veut "s'approprier" le corps de l'autre pour en tirer sa seule et unique jouissance, le vrai libertin refuse la violence et la notion de "propriété"... Alors prenons garde que cette histoire ne signe pas le retour à l'ordre moral. (entre nous je pense sincèrement que tout violeur est intrinsèquement de droite, car c'est la phase ultime de la propriété de l'autre...) Je sais je vais faire hurler mais n'inversons pas ce que je dis en pratiquant le syllogisme... Tous les gens de droite ne sont pas des violeurs potentiels et nombre de violeurs se pensent très sincèrement de gauche.
5) J'attends d'@si une émission sur la connivence journalistique en général... Là il y a matière... Qu'un journaliste de Libé ne pense même pas qu'en se faisant payer le repas (et pas donné!!!) il commence inconsciemment à vendre son âme... Et c'est libé....
il y a des questions que l'on ne pose
pas même si on est journaliste: par ex. la question sur l'exemple du viol dans un parking;
en fait, le sexe est privé et tabou; tout le monde savait et ne disait rien parce-que tant qu'il n'y
a pas de preuve de VIOLENCE , que dire ?
et quand il y a preuve de violence c'est très difficile; cela devient "publique" et la vie de la femme
est foutue au moins un certain temps!
la miss Banon est dans de "sales draps" ( sic); cela va être très dur pour elle ;
la vie de la femme de ménage de la chambre XXX de l'hôtel Sofitel est déjà complètement chamboulée;
la collègue hongroise de DSK a jeté l'éponge dans son procès et cela sera la même chose pour l'affaire actuelle,
il n'y a pas quoi de faire tout un patakés;
il est très difficile de prouver un harcèlement particulièrement aux US où le FRIC perturbe et est un élément clé
dans la justice !
Je me sentirai mieux lorsque vous l'aurez fait."
Je suis tout à fait d'accord avec vous et je me pose la même question ( résilier mon abonnement)
J'aimais ASI lorsque on y trouvait une analyse de l'image, à savoir : comment peut-on manipuler l'opinion avec une image , considérée pourtant souvent comme une preuve irréfutable.
Puis l'analyse de l'image a été étendue à l'analyse du discourt. Pourquoi pas.
Mais depuis plusieurs mois, le site propose simplement de refaire des débats sur les sujets en cours dans les JT, avec d'autres invités moins en vue , mais dont on ne décrypte plus le discourt/ le raisonnement, ni même la véracité de leur témoignage ou de ce qu'il affirme.
J'ai l'impression qu' ASI a perdu la tête.
Je reste pour l'instant car la rubrique d'Alain qui est encore assez proche de ce que je recherche.
La rubrique d'Anne Sophie est aussi de qualité.
J'espère encore qu'ASI va redresser la barre.
Parce que là, c'était encore des journalistes qui se cherchent des excuses... comme à la TV, comme à la radio...
et Daniel comme souvent trop gentil à mon goût! non mais on est sur le net pas sur la TV publique...et les invités le savent!!!
alors j'ai bien compris qu'il n'avait pas été facile d'en convaincre 3 de venir parler de ce sujet tellement bouillant...
(voir 9h15 de Daniel qq jours plus tôt)..;mais tout de même; 3 journalistes qui auraient dû faire de la diplomatie c 'est bien dommage..;
j'aurai préféré qu'@si traite d'un autre sujet plutôt que de traiter celui-là de la sorte...
enfin heureusement la Parisienne Libéréé nous fait une superbe prestation! bravo!
bon courage pour la suite...et svp ne vous sentez pas obligés de nous faire plaisir en traitant les sujets qui font la Une de tous les médias..;au contraire nous vous payons pour traiter tous les autres et plutôt en choisir un et le traiter bien (ce que pour le moment vous faites bien la plupart du temps! merci!)
J'ai été étonné que vous (Daniel Schneidermann) n'ayez pas été plus incisif sur le "OFF". Comment la moitié des journalistes politiques de Paris a-t-elle pu être enrôlé par DSK dans une opération de communication sous couvert (!) de rencontre OFF sans qu'aucun de ces brillants professionnels ne se sente manipulé (je remarque que la journaliste américaine a expliqué pourquoi elle n'y serait pas allée) ?
J'aurais aimé par ailleurs que vous décryptiez les éléments de langages que DSK cherchait à transmettre à ces invités, et comment ces éléments de langages sont à l'oeuvre actuellement dans les commentaires de ces mêmes journalistes sur l'affaire DSK, notamment cette idée Gaullienne du retour de l'homme providentiel qui se sacrifie pour la France (mythe que François Hollande essaie de récupérer maintenant).
Sur la forme, et toujours sur la question du OFF, l'intervention de Nicolas Domenach est assez étonnante : cette gourmandise avec laquelle il nous explique qu'il a eu le double privilège de manger avec DSK, dans une des plus grande table de Paris, est assez obscène.
Sans rien connaître encore de ce qui s'est passé au Sofitel de New-York, vous, Daniel Schneidermann, vous hurlez avec les loups habituels de la grande presse en présentant sournoisement comme une preuve de culpabilité, l'ancien comportement sexuel supposé déviant de DSK. Cette attitude me rappelle le beauf, accoudé à son comptoir de bar, qui dit, à propos d'une personne du quartier mise en examen, "cela ne m'étonne pas, j'ai toujours dit que ce type avait une tête pas très catholique".
Je ne me suis pas abonné à @si, dès sa création, pour me voir administrer par le responsable du site ce genre d'incongruité. Je vous aurais vu plutôt vous interroger sur la soudaine unanimité de la presse aux ordres à conclure que DSK ne peut être que coupable d'un viol puisque des rumeurs le disaient libertin...Il s'agit bien entendu d'une campagne médiatique dont les ressorts et les motivations auraient été intéressantes à analyser. Mais vous avez préféré y participer.
Cet amalgame horrible entre rumeurs et culpabilité, quelle que soit l'issue du procès à venir, me répugne et me conduit à me désabonner de @si. Je venais en janvier 2011 de renouveler mon abonnement pour un an. J'y perds financièrement, mais je vous demande cependant de me rayer dès maintenant de la liste des abonnés.
Je me sentirai mieux lorsque vous l'aurez fait.
Vos tentatives écrites et filmées de cerner les responsabilités et lâchetés des uns et des autres dans l’affaire DSK sont louables et instructives, mais oublient un certain nombre de vérités simples.
- Curieuse manière « d’aimer les femmes » ou de « s’intéresser vraiment » à elles que de les voir, et les prendre, comme des objets sexuels. Il aura fallu attendre la manif féministe d’hier, captée par Caroline Cartier, pour entendre ce propos.
- En Afrique, le viol est une arme de guerre ; en Amérique latine ou dans les commissariats du Caire, le viol est un instrument de torture. Au Sofitel de NYC, « il n’y a pas mort d’homme », c’est du « troussage de domestique ». Ce sont les mêmes hérauts des droits de l’homme qui affirment les deux. Cherchez l’erreur.
- « La presse s’arrête à la porte de la chambre à coucher » : coincer les femmes non demandeuses dans les ascenseurs, mettre la main au cul des hôtesses de l’air, demander aux réceptionnistes d’hôtel de monter dans sa chambre, ce n’est pas de la vie privée, c’est un délit, caractérisé par des récidives quotidiennes. Et que personne n’ose dire qu’il n’y avait pas de preuves, DS a vu les mails et il n’est pas le seul.
- Que des journalistes considèrent que se faire « draguer lourdement » pendant les 10 premières minutes de chaque interview et qu’il suffit d’attendre patiemment que ça passe, ne constitue pas du harcèlement, c’est surréaliste. Certes, « jouer le jeu de la drague » est une tactique de survie professionnelle d’autant plus difficile à éviter qu’on est jeune et peu sûre de soi face à des vieux mâles qui savent abuser de l’ascendant que leur confère leur statut. En décrivant cet état de fait comme acceptable, les 3 journalistes qui s’expriment dans Libé ne font rien d’autre que le perpétuer, y compris pour celles qui ne l’acceptent pas.
- Sur votre plateau, Tristane Banon « se décrédibilise elle-même » en ricanant chez Ardisson de l’agression dont elle a été victime. Pour cette femme, le traumatisme de l’agression sexuelle est aggravé par le silence qui lui est imposé par sa mère, son éditeur, les communicants de DSK et d’autres sûrement (à ce propos, lisez ou relisez le livre de Cyrulnik sur la honte). Subissez cette double peine viol + honte, rencontrez un animateur manipulateur et cynique, et n’ayez pas l’air « bizarre ». Allez-y messieurs, souriez, vous êtes filmés.
Concrètement, @si, à défaut de réformer à vous seuls le sexisme et la presse du monde entier : vous faites quoi pour dépasser les lâchetés et les hypocrisies confirmées par cette histoire ? Parce qu’avec tout le respect que j’ai pour votre travail, j’ai un peu l’impression que vous faites du sur-place depuis 2008. http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1301.
Par exemple, comment expliquez-vous que la presse s’intéresse tant au moindre fait divers et pas aux plaintes pour délits sexuels des hommes politiques ? Vous prenez les arguments avancés ici pour argent comptant ? ’http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4039
Des noms de harceleurs patentés commencent à sortir, à la bonne heure ! Pas de chance, ils sont pratiquement tous morts ou rangés des voitures. A qui profite le silence ? (HARCÈLEMENT : ÉLUS FRANÇAIS MIS EN CAUSE NOMMÉMENT (DAILY TELEGRAPH) Par Gilles Klein le 22/05/2011
Je ne parle pas de pipoleries, ici : je parle de choses aussi dommageables à la démocratie que le détournement de fonds publics, les conflits d’intérêts ou le racisme. La « compétence » n’excuse pas tout, bordel ! Allez, @si, encore un effort !
J'ai horreur des donneurs de leçon en général, mais là, ça a du mal à passer.
En quoi la chose sexuelle a t-elle un rapport avec la politique?
Il faut distinguer deux choses : le sexe comme moyen de reproduction, le sexe comme moyen de domination
L'homme n'a fait que s'emparer du plaisir en disant que c’était la vocation première du sexe. En fait le plaisir n'existe que pour sensibiliser l’espèce a l'importance de se reproduire pour sa survie. Le plaisir est nécessaire ! Cela fait partie des éléments qui nous font apprécier la vie. Cependant quand il permet la reproduction (ou le partage mutuel entre humains) règne l'ordre, quand il favorise la domination règne la violence.
Quand on dit qu'on adore les femmes, qu'il n'y a pas mort d'hommes, en réalité on considère les femmes comme objet. Leur vocation serait de satisfaire le mâle puissant, d’être en contemplation devant le masculin superbe. C'est du mépris, on nie la vérité qui est qu'une femme, même draguée d'une manière exemplaire à le droit de se refuser a un homme, aussi puissant soit-il. Pour un homme voir que la femme convoitée ne répond pas a ses attentes provoque un sentiment de frustration et d'abandon indescriptible. C'est une vérité dure à admettre.
L'état naturel qui est celui ou le mâle dominant aurait tout les droits vis a vis des femelles a longtemps prévalu, la sélection sexuelle était simple : les biscotos gagnaient toujours. Heureusement, on a inventé la culture.
http://www.liberation.fr/politiques/01012338687-toutes-les-femmes-journalistes-n-ont-pas-ete-harcelees-par-dsk
PS:
daniel n'aurait pas dûnous survndre lémissio en nous annonçant que ça allait chauffer.
Ce fut bien tiéde.
Je veux bien qu'on réfléchisse sur le traitement médiatique de cette affaire, mais ce n'est pas le cas de plusieurs de ces vite-dits, qui transmettent juste les dernières nouvelles.
Ce n'est pas de moi mais je ne vois rien d'autre à rajouter, encore moins après lecture de ce forum... Bonne soirée
un petit mot pour dire à DS que je partage son analyse de la situation
sinon pourquoi tant de bruit pour un citoyen (peut-etre un peu connu ...) qui est en train rendre de rendre des comptes à la Justice comme tout un chacun pour ses actes inexcusables
pour ma part rien que de très normal dans tout ça
c'est la meme chose en France je pense ...
on peut peut-etre ajouter que "la roche tarpeïenne est près du Capitole "
cordialement
.../..."On compte aussi un scandale ridicule lorsqu'une maîtresse porta plainte, en 1997, après que Patrick Balkany l'eut obligée à lui administrer une fellation sous la menace d'un 357 Magnum.".../...
Ce jour là "Le Monde" m'était tombé des mains !
Effectivement outre cette ligne, je n'avais jamais entendu quoi que se soit dans nos médias nationaux (radio TV & presse populaire) sur cette plainte ?
C'est un cataclysme que suscite l'affaire DSK sur l'ensemble de la société française, encore une fois contrite dans un unanime "plus jamais ça".
L'ensemble de la presse française semble vouloir prendre sa part dans cette remise en question générale.
Que savait-t-on ? Qu'est-ce que le métier de journaliste ? Où s'arrête le vie privée et la vie publique ? Les journalistes sont-il soumis à des pressions financières doublées de connivences politiques qui les empêcheraient d'exercer honorablement leur travail ?
Je ne suis pas journaliste, je vous invite donc à m'éclairer sur les fais reprochés à M. Balkany.
Le jugement a t-il eu lieu ?
Pourquoi ce silence autour de cette affaire ?
Pourquoi Raphaël Bacqué juge ce scandale "ridicule" ? Parce que la plainte était sans fondement ou minore t-elle les faits ?
Enfin pourquoi laissé le lecteur dans l'expectative, sans savoir si oui ou non M. Balkany a -t- il été jugé ?
Merci à vous.
J'ai vue aussi et ce dans les milieux universitaires, des personnages qui se croient important, mettre la main aux fesses des étudiantes.
Ces attitudes sont franchement inadmissible, certaines d'entre elles vont croiront que cela serait plus facile en couchant ou autres choses.
Comme dirait la ministre actuel de la recherche, les femmes doivent crever ou percer des plafonds de verres, en combattant se machisme lattant
Ce machisme vue par le grand publics et tant que des réponses des Lang ou Kahn de gauche ou autres constituent la défense de DSK, ne contribuent hélas qu'a une chose, renforcer le front national.
Le témoignage de Raphael Bacqué Le Monde aurait été intéressant. Peut-être s'est-elle exprimée ailleurs?
DS parle de l' enfant " NATUREL" de Swarzernager. Un peu dépassé comme terme. Enfant " illégitime" serait peut-être mieux.. Pas certain.
Qui dit mieux?
Vous pouvez écouter l'émission de Pierre Veil, vendredi 19h20, sur France Inter, où le correspondant à New-York relativise le puritanisme
aux Etats-Unis..
A propos du "Il n'y a pas mort d'homme" de Lang, il me semble qu'on lui fait un mauvais procès (même si je n'ai guère de sympathie pour lui). Tout le monde entend dans ce "Il n'y a pas mort d'homme" la phrase suivante : "Ce n'est qu'un viol, il n'y a pas mort d'homme", ce qui signifierait "ce n'est pas si grave". Or ce qu'il dit c'est "Dans les affaires dans lesquelles il n'y a pas de décès, la liberté surveillée est généralement accordée." C'est quand même sacrément différent. En outre, je comprends qu'un ami se trouve dans l'incapacité d'accepter la vérité et ait une réaction qui privilégie la "solidarité" (non pas avec l'acte, mais avec la personne).
Le cas de JF Kahn est un peu différent. Au départ, la "pulsion" est la même, défendre un ami, refusant donc lui aussi d'envisager l'inenvisageable. Il cherche donc à minimiser l'acte commis par DSK. Mais il est cependant nettement moins défendable que Lang car même s'il ne dit pas "le troussage de domestique est une banale et bien naturelle" mais "je ne crois pas SDK capable d'un viol, au pire d'un troussage de domestique", il fait semblant de ne pas comprendre qu'un troussage de domestique est clairement un viol.
Merci pour cette émission :
- qui ne produit pas des réactions aux réactions d'autres personnes,
- qui n'oppose pas les tenants de l'hypothèse du viol aux tenants de l'hypothèse du séducteur.
Ce fut intéressant d'écouter les anecdotes d'expériences de journalistes, notamment celles de 2 femmes et celles d'une journaliste du New York Times.
D'après moi, le sauf-qui-peut médiatique au Parti socialiste et chez les journalistes politiques nécessitent une remise en question et une réelle prise en compte de l'opinion publique (au lieu de donner des pourcentages d'intentions de vote qui nourrissent l'imaginaire). Je ne connais pas la nature réelle des actes reprochés à DSK et j'attends patiemment le verdict.
…
Tout ça pour nous retrouver avec M'dame Lagarde au FMI !!!
…
N.B. Pétition signée :
Et même de plus en plus en ces temps troublés.
Pour moi, ça restera la semaine où mon site d'info préféré
- a invité une "journaliste" sur le plateau, pour le seul plaisir de pouvoir citer à l'antenne des passages croustillants d'un de ses "livres", passages qui nous ont permis d'apprendre que d'après les rumeurs, DSK a une grosse bite et Jack Lang des tendances sodomites.
- a célébré la justice américaine (malgré des détails du type Guantanamo, malgré les discriminations dont sont victimes les noirs, les latinos et les pauvres...)
- a établi des équations très fines du genre libertin=violeur en puissance ou encore Parti Socialiste=repaire de vieux pervers.
- a décidé, en fondant sa décision sur le fil info de BFM TV, de prendre parti dans une affaire criminelle en cours- bref, a par le truchement de son boss, concurrencé Ivan Rioufol sur ses terres (qui ne mentent pas, hein...).
Super!
Si je comprends bien la nouvelle croisade puritano-populisto-galaesque du site, on va avoir droit dans les prochains mois à des enquêtes, (de la vraie investigation hein, des trucs fous avec coup de fil à Aphatie et tout, si, si...) sur:
- la sexualité ambigüe de Mélenchon. (Serait pas un peu pédé sur les bords, çui-là ?).
- les joues gonflées de Martine Aubry. (Shootée à la cortisone, mais pourquoi ? Est-elle GRAVEMENT malade ???)
- les partouzes de Delanoe à l'Hôtel de Ville. (D'après Bernard Debré, il y a même un salon secret SM/Bondage au 4e sous-sol, tous les employés municipaux sont au courant!)
- l'existence d'un réseau LVSF (libertins violents sans frontière) qui se retrouveraient tous les ans dans un chalet en marge du Forum Economique de Davos, et qui compterait parmi ses membres Bill Clinton, Jacques Delors, Ségolène Royal, Bertrand Cantat, Lars von Trier, Laurence Ferrari, Edwy Plenel, etc...
- les troubles du comportement (nymphomanie? obsessions néo-libérales pathologiques?) de la fille de DSK... Les chiens ne font pas des chats!
J'en passe et des meilleures! Bref, on va s'amuser. Merci patron!
Fabuleux journalistes, qui pour justifier leur adhérence à ce monde, leur discipline grégaire, sont au-delà de la langue de bois, dans la rhétorique romanesque (bel exercice dans cette émission).
Je note aussi la confusion entre faire du charme et agresser, et qu'on ose demander quelle est la différence ! Cela me semble pourtant évident. Mais là aussi, cela sera peut-être codifié par les juges. C'est tendance. L'indigence politique des moments que nous vivons cède le pouvoir, peu à peu aux juges. On ne répond plus à la polémique, on este pour diffamation.
Un bonne initiative qui revient, collectivement aux choses éthiques de la civilisation :
Cet appel a été signé vendredi 20 mai par plus de 1500 personnes dont Audrey Pulvar, Florence Foresti, Clémentine Autain, Françoise Héritier, Christine Ockrent, Yvette Roudy, Florence Monteynaud, Isabelle Alonso, Marie-Françoise Colombani, Agnès Bihl, Annie Ernaux, Geneviève Fraisse, Julien Bayou, Patric Jean, Dominique Méda, Annick Coupé, Caroline Mecary, Giulia Foïs...
RDV DIMANCHE 22 MAI à 17h, Place Igor Stravinsky, près de Beaubourg à Paris.
Participez nombreuses et nombreux à ce rassemblement festif contre le sexisme et faites circuler l'information autour de vous, notamment via l'événement Facebook créé à cet effet.
Sexisme : ils se lâchent, les femmes trinquent
Depuis une semaine, nous sommes abasourdies par le déferlement quotidien de propos misogynes tenus par des personnalités publiques, largement relayés sur nos écrans, postes de radios, lieux de travail comme sur les réseaux sociaux. Nous avons eu droit à un florilège de remarques sexistes, du « il n’y a pas mort d’homme » au « troussage de domestique » en passant par « c’est un tort d’aimer les femmes ? » ou les commentaires établissant un lien entre l’apparence physique des femmes, leur tenue vestimentaire et le comportement des hommes qu’elles croisent.
Nous sommes en colère, révoltées et révoltés, indignées et indignés.
Nous ne savons pas ce qui s’est passé à New York samedi dernier mais nous savons ce qui se passe en France depuis une semaine. Nous assistons à une fulgurante remontée à la surface de réflexes sexistes et réactionnaires, si prompts à surgir chez une partie des élites françaises.
Ces propos illustrent l’impunité qui règne dans notre pays quant à l’expression publique d’un sexisme décomplexé. Autant de tolérance ne serait acceptée dans nul autre cas de discrimination.
Ces propos tendent à minimiser la gravité du viol, tendent à en faire une situation aux frontières floues, plus ou moins acceptable, une sorte de dérapage. Ils envoient un message simple aux victimes présentes et futures : « ne portez pas plainte ». Nous le rappelons : le viol et la tentative de viol sont des crimes.
Ces propos prouvent à quel point la réalité des violences faites aux femmes est méconnue. De la part d’élites qui prétendent diriger notre société, c’est particulièrement inquiétant. 75 000 femmes sont violées chaque année dans notre pays, de toutes catégories sociales, de tous âges. Leur seul point commun est d’être des femmes. Le seul point commun des agresseurs, c’est d’être des hommes.
Enfin, ces propos font apparaître une confusion intolérable entre liberté sexuelle et violence faite aux femmes. Les actes violents, viol, tentative de viol, harcèlement sont la marque d’une volonté de domination des hommes sur le corps des femmes. Faire ce parallèle est dangereux et malhonnête : ils ouvrent la voie aux partisans d’un retour à l’ordre moral qui freine l’émancipation des femmes et des hommes.
Les personnalités publiques qui véhiculent des stéréotypes qu’on croyait d’un autre siècle insultent toutes les femmes ainsi que toutes celles et ceux qui tiennent à la dignité humaine et luttent au quotidien pour faire avancer l’égalité femmes – hommes.
SIGNEZ L'APPEL !
http://www.osezlefeminisme.fr/article/sexisme-ils-se-lachent-les-femmes-trinquent
Le Dans le Texte sur les mécènes de la presse écrite vaut surtout par le plaisir que semble prendre DS à s'ébaudir des derniers potins au sein de son ancienne Rédaction.
La dernière émission instructive toujours me concernant fut la Ligne Jaune sur l'affaire des quotas.
Ce ne sont pas les thèmes d'actualité qui manquent pourtant (avec ce qu'on pourrait désigner comme une véritable accélération de l'Histoire avec un grand H depuis quelques mois sur la scène internationale), seulement pour cela il faudrait faire un peu plus (un peu tout court en étant mauvaise langue) de terrain.
A titre d'exemple, je peux rappeler que l'invitée Japonaise de l'émission "Dans les films, des catastrophes enfantines et plaisantes..." a participé à un Complément d'Enquête de toute beauté sur le nucléaire non seulement en tant qu'icône des détracteurs des pollueurs de la nature mais en mouillant le maillot pour aller faire les prélèvements au sein des cultures de légumes probablement radioactifs. Sans aller jusqu'à faire courir des risques à vos pupilles, il pourrait être intéressant de leur rappeler que leur carte de Presse leur ouvre certaines portes et comme cela a été souligné plus haut briefer certains invités sur les arcanes d'@si en général et les enjeux de l'émission en cours de préparation en particulier.
A coté de cela, je trouve l'emploi répété du mot viol sur le plateau et jusque dans la chansonnette assez révulsant.
Telle est la question, un brin caricaturale certes, que nous pose l'image, américaine, d'un Dominique Strauss-Kahn inculpé et arrêté pour viol à New York.
Pour tentative non ? Et puis l'image provient bien des télés américaines, mais elle n'est pas non plus labellisée. A qui cherchez-vous à faire plaisir à travers cette entame d'émission grotesque ?
Tout ce temps consommé par les media pour parler de cette affaire est totalement exagéré alors qu'il y a plein de d'idées positives à promouvoir.
Encore une émission que je ne regarderai pas. Mon intérêt pour ce site diminue à mesure que les émissions superficielles sortent.
Et vous aussi Daniel nous vous y laissez entrainer, certes à contrecœur c'est visible, mais avec des invitées, pardonnez-moi, médiocres..
Si vous voulez savoir mon opinion sur la gestion d’hôtel de luxe, et j'en connais un morceau assurément : Jamais, jamais un gouverneur d'étage de palace n'autoriserait classiquement un "desserveur de p'tit déj" à laisser entrer une femme de chambre seule alors qu'il est manifeste avec le badge électronique que le client est toujours dans la suite...
Par ailleurs permettez-moi de vous exprimer ma stupéfaction devant le cout exorbitant de la "restauration politique" : chez gui savoie ( que je ne fréquente pas, les sculptures africaines m'effrayent) selon mon guide rouge 2009 le menu est à 275/345€, alors si vous rajoutez l'inflation même avec la baisse de TVA..
Et puis Daniel je suis proprement effarée par votre inculture sur les usages journalistiques français de l'époque: depuis quand ce seraient aux invités de régler l'addition ?
Bref un petit débat avec pas mal de fautes de gout.
Et encore bravo le sophitel NY ( où je ne descends jamais c'est heureux)!
C'est comme ça que j'explique l'humour déplacé de Jean-françois Kahn.
C'est comme le rire même pas dissimulé de Daniel Schneiderman à l'écoute de la liste des frasques déjà connues de DSK. Objectivement, Daniel, il n'y a pas de quoi rire, mais ce décalage entre l'énormité de ce qui est révélé et le contexte convivial et bon enfant de la révélation, appelle à en rire ... même si c'est un rire acide.
Acceptons ces rires, ce sont des rires de gêne. Pas besoin de s'excuser pour ça !
http://www.causeur.fr/moi-aussi-je-suis-une-victime-de-dsk,9963
Après tout, il n’y a pas de raison, moi aussi, je sors du silence. J’ai été violé par Dominique Strauss-Kahn. D’accord, je ne suis pas une femme, je suis un archétype. Il n’empêche, je ne peux demeurer silencieux plus longtemps. J’ai été violé par les oreilles et par l’esprit. Et ce, depuis des mois, des années et avec la complicité active d’une part des médias et même d’hommes politiques de droite.
Je suis un électeur de gauche. Voilà, c’est dit.
Aïe, ça commence moyen, pour la rigueur journalistique de Libé.
(directeur, directeur adjoint, chef du service politique, rédacteur en chef adjoint, directeur de la rédaction)
voilà l'information que j'ai retenue.
moi qui me demandais comment, passé la surprise et la secousse, un ancien Premier secrétaire du PS dont les dix ans d'exercice avaient conduit son parti à la déconfiture, pouvait être présenté comme un candidat plus vraisemblable que l'actuelle, qui s'est chargée de le remettre en route – il me semble que j'ai un élément de réponse.
NB. ceci est une simple observation : le PS n'est pas vraiment ma tasse de thé
Faire passer l'idée que si, d'aventure, une femme se décidait à dénoncer avoir été violée par DSK, il faudrait surtout penser qu'elle agit uniquement dans l'espoir d'encaisser une grosse somme d'argent ?
DSK a donc très probablement violé (au moins) une femme. Et présenté comme il l'a fait, il a ligoté les cerveaux de ses interlocuteurs. Car c'est ça l'objectif des "offs".
Nous voila plongés dans l'immonde. Stupéfaits. Muets. Car nous ne pouvons rien prouver: "Il n'y a pas de plainte".
Alors il faudra soutenir la victime américaine, seule, parmi les autres emmurées.
Est-ce que dans la vie courante, on dit tout à tout le monde au nom de la "vérité" ?
Il suffit d'avoir une seule fois été membre d'une association, ou d'une structure quelconque, syndicale, politique ou pire, commerciale, pour s'apercevoir qu'il est parfois inévitable de traiter avec le réel, d'éviter certaines infos, ou de les présenter sous un jour favorable, bref de tricher peu ou prou, pour avancer… Comme le petit marchand te refile discrètement un fruit un peu fatigué dans ton kilo de pèches (le saligaud !)
Les journalistes, vu leur formation, sont-ils compétents pour évaluer la personnalité d'un politique ou même d'un pipole quelconque, pour y déceler des propensions suspectes ? S'il y a délit ou pire, il est en revanche de leur rôle de s'en faire l'écho…
Cette idéologie de la "transparence" à tout prix, qui est en creux dans les propos de Daniel Schneidermann, me fait peur. Comme s'il y avait une Vérité ! Une Vérité absolue et incontournable. Pire : il semble imaginer que le journaliste en est le garant, se rapprochant en cela de ce que les anglo-saxons semblent défendre (alors qu'on connaît les bévues kholossales qui ont été faites dans le passé !)…
"Pourquoi vous ne l'avez pas dit ?" demande-t-il à tout propos…
Bien sûr qu'il faut sans relâche traquer et dénoncer les escroqueries, les conflits d'intérêt, les injustices, les magouilles…
De là à rendre publique la moindre conversation privée… Le Off n'est pas un péché. J'emploie ce terme à dessein car il y a un arrière-fond quasi religieux dans cette recherche (illusoire) d'absolu.
DS (sans K) est sans concession et c'est agréable,
Vincent Giret semble honnête et réfléchi,
mais les invitées sont assez médiocres :
Elaine Sciolino s'exprime très mal en français et n'a pas vraiment compris le thème central de l'émission,
Anna Alter est là pour son ramassis de ragots sans intérêt et sa défense de JFK (avec le K cette fois mais sans rapport avec l'aéroport) est HONTEUSE. Tout d'abord ses propos, sortis ou non de leur contexte, étaient scandaleux mais le plus choquant dans la phrase n'était pas le "troussage" mais la notion de "viol sans violence" qu'il préfère croire alors que pour ma part je vois comme une contradiction dans les termes !!
J'ai pour habitude de ne pas beaucoup regarder la télévision, je découvre donc les images de la semaine avec votre émission ainsi que les "petites phrases". Cette séance a été édifiante, je n'ai pas été choqué des images de DSK menotté en revanche toutes les phrases montrées (si je puis dire !) par Didier Porte puis reprises par la suite m'ont scandalisée (Jack Lang, JFK, Ardisson - même si pour ce dernier on ne pouvait s'attendre à mieux !)
En ce qui concerne Jack Lang, je pense que l'expression "il n'y a pas mort d'homme" n'était pas à prendre au sens littéral ( sens de lequel elle est factuelle !) mais simplement comme une expression commune soulignant la non-gravité des faits, et c'est édifiant !
Bref, le débat n'a pas apporté grand chose mais je vais me coucher plus choqué :s
(A l'avance je m'excuse si je réitère ce qui a déjà pu être dit sur le fil, de ma fainéantise.) <--- Mais ça m'étonnerait...
Cher Daniel, est ce du a des pressions de votre part que Porte ait réussi - incroyable mais vrai - à devenir encore plus politiquement correct que sur Inter?
Si c'est grâce à vous, tous mes honneurs!
Enfin, la question que je voudrais poser à Porte, est la suivante : Pourquoi êtes vous obligés, constamment, de cracher sur les personnes ayant été déclaré médiatiquement coupable de blasphème, avant de sembler (oui faire semblant, du pareil au même) s'élever contre la pensé unique.
Porte, A la Porte, cela ne pouvait pas mieux porter son nom.
Et à tous les moutons du site, convaincus de dissidence....de grâce, ouvrez les yeux!!!
Pour décrypter l'actualité, il y'a certainement mieux, et gratuit...
PS : Je n'ai pas visionné l'émission, je réagit simplement à la chronique, encore une fois soporifique, de Didier Porte.
Le problème pour DSK : trouver 1 million de dollars pour payer sa caution, 5 millions supplémentaires pour le dépôt de garantie et encore plus de 200.000 supplémentaires par mois pour payer sa résidence surveillée et ses accessoires en attendant le procès. Problème résolu en moins de 24h. C'est normal. Jack Lang, homme de gauche et du peuple nous l'a suggéré.
Le problème pour un smicard qui est contraint de vivre dans une importante agglomération et qui n'est suspecté de rien : trouver 600 euros par mois pour payer le loyer de son studio de 20m² alors qu'il a dû s'endetter en empruntant à un taux d'usure pour payer les deux mois de dépôt de garantie prévu à son bail. Problème suspendu car même en ne se nourrissant que de pâtes au beurre tous les jours (une fois par jour seulement, faut pas déconner non plus), après quelques mois il ne parviens plus à payer son train de vie (de survie en fait) et se voit finalement obligé de faire un choix : continuer à se nourrir, à se laver, à laver ses vêtements ou payer son loyer. A la limite il peut puer le fennec, ça ne le tuera pas et il aura toute la place qu'il veut dans les transports en communs mais il faut qu'il mange. Bon d'accord, il peut faire les poubelles, c'est gratuit. Mais, c'est con il y a son crédit pour le dépôt de garantie. C'est prélevé automatiquement sur son compte et il n'y a plus de quoi payer le loyer dans son intégralité. Urgence, trouver les 200 euros qui manquent avant le 10 du mois. Rien a faire, il ne les trouve pas. Le proprio patiente, un mois, deux mois, trois mois et ses impayés s'accumulent, il en arrive à devoir deux mois de son salaire, une procédure est engagée contre lui. Avec les frais que cela comporte et les délais subséquents à la dite procédure, après huit mois il doit plus de 6000 euros et est prié de quitter les lieux dans un délai de deux mois car un jugement du tribunal l'ordonne faute de quoi il sera expulsé. Son problème lui revient dans la gueule à la puissance 10 financièrement parlant avec un nouveau problème : trouver à se reloger... la bonne blague !
Non, vraiment, à coté de DSK il joue petit. De toute façon, c'est bien connu, les pauvres ne sont que des feignants qui ne méritent aucune attention, leur lutte n'est rien comparée à celle d'hommes importants et très courageux comme DSK.
A je vous entends en revenant sur l'affaire : et la présumée victime de l'affaire je n'en parle pas non plus. Ben non puisque les pauvres ne méritent aucune attention et comme dit l'autre : "il n'y a pas mort d'homme."
Qui a dit qu'on marchait sur la tête ?
c'est :
Je te tiens, je te tiens
Par la barbichette
Le premier de nous deux qui parlera
Tu recevras une tapette
Moi, les mecs qui disent "vous croyez vraiment qu'il serait Mon ami s'il était un violeur?" et qui pensent que l'argument vaut tripette, même si les mecs sont BHL, Jack Lang, ou Moscovici, ça me désole, ché pas pourquoi.
Moi les petits mecs bedonnants sur le retour qui instrumentalisent leur position sociale et leur pognon pour lamentablement pécho des gonzesses dans des chambres d'hôtel, y compris des jeunes filles, y compris des soubrettes, y compris en poussant leur avantage à la limite du harcèlement voire du viol - mais il faut raison garder et laisser faire la justice gna gna gna... on est bien d'accord! - , et l'entourage qui proteste que tout ça n'est que péché mignon, et que y'a pas mort d'homme, ça me soulève le coeur, ché pas pourquoi.
Une bourgeoise qui conseille à sa fille victime des mains baladeuses d'un vieux cochon de s'écraser pour des raisons qu'on devine inavouables, ça me donne envie de pleurer, ché pas pourquoi.
Tout est gerbant dans cette affaire, c'est ça qu'est sidérant. On croyait avoir touché le fonds avec Sarkozy, mais l'affaire Strauss Kahn ouvre de nouvelles perspectives...
Allez, je vous laisse, je vais vomir...
peut-être est-ce un peu sévère de reprocher avec insistance à la rédaction de Libé de ne pas avoir demandé à DSK, lors de leur déjeuner off, "s'il avait violé une fille dans un parking"? Imaginez-vous DSK répondre autrement que par la négative?
De ce fait, toute discussion sur le sujet se tord et se retord, sans qu'on puisse en tirer grand chose.
Et c'est vrai que cette journaliste américaine avait des choses intéressantes à dire, mais sa méconnaissance du français faisait qu'il fallait lui soutirer les idées une à une, alors....
Et elle avait le même problème que tout le monde. J'ai bien aimé la demande d'explication sur Schwarzy, qui revenait au même que l'affaire DSK.
L'émission a quand même été sauvée par la parisienne, qui a bien résumé l'affaire, à sa façon poétique et impertinente.
Apparemment, pas seulement "bizarre" : http://www.rue89.com/2011/05/20/fogiel-non-dsk-na-pas-fait-pression-sur-moi-204952
Quant à cet acharnement de DS sur DSK, je commence à le trouver assez limite... Cela avait commencé bien avant cette affaire d'ailleurs, mais là, ça devient indécent, avec notamment la diffusion dans un vite dit de la fameuse photo en tenue bleue. Je ne me suis pas abonné pour cela, il y a internet et des magazines 'poubelle' (je ne citerai pas de nom) pour ce genre de choses.
Comme l'a très bien dit Emanuel Valls sur France 2, l'affaire Allègre aurait dû amener les journalistes à beaucoup, beaucoup plus de retenue...
Je suis assez déçu par cette dernière semaine d'ASI... :-/
Par contre je ne comprends pas la ligne de DS concernant les rumeurs ; autant il dit d'un côté qu'il y a des rumeurs qu'il faudrait suivre pour enquêter et de l'autre il critique une invité d'avoir relayé des rumeurs... Jusqu'à preuve du contraire c'est parce que les rumeurs sont relayées qu'elles arrivent un jour aux bonnes oreilles et permettent de choisir entre faire une enquête et ne pas en faire.
Qu'est-ce qu'il cherche en titillant l'invité a ce sujet ?
Et est-ce que ça vaudrait pas le coup d'avoir un traducteur la prochaine fois que vous avez sur le plateau une personne avec un français si approximatif (Je me doutes que votre budget est on ne peut plus serré ;-)) ?
Et sinon atrocement déçu par la teneur générale des commentaires ici ; j'espérais une autre tenue que sur les autres forums sur lesquels j'étais déjà allé... Mais force est de constater que les commentaires monolignes d'opinions éclair et sans doute encore moins réfléchies qu'elles sont argumentées sont légions ici aussi. Comme quoi peu importe la culture et l'intelligence tant qu'il n'y a pas d'humilité et d'ouverture ces deux qualités ne sont réduites qu'a l'expression de l'égo.
Mais soyez tranquilles, je n'espère pas changer les choses, j'ai déjà essayé sur deux forums et je sais d'expérience que si on interdit l'entrée a ceux qui pensent que la culture et l'intelligence sont les seules vertus nécessaires a l'autorisation de l'expression alors on aurait vraiment trop peu de monde pour peupler les forums.
Quelle atroce dictature que celle de la majorité fière de ses qualités et ignorante de ses défauts.
Je ne dirai pas "bon travail" pour cette émission car c'était difficile de prendre un plaisir ludique a la regarder, mais merci pour les informations délivrées.
Y en a même des qui font des fautes d'orthographe.
"La séduction c'est très agréable", "La limite c'est de pas fermer la porte à clé"... ben oui, c'est la différence entre une relation consentie et un acte subi. Je vois pas trop la plus value de l'intervention là...
Comme écrit par moufette, je ne m'identifie pas du tout à dsk dans cette affaire. Quand un passeur de drogue, un vendeur d'arme ou autre se fait pincer à l'étranger, je ne m'y identifie pas non plus à lui sous prétexte qu'il soit français et qu'il puisse avoir une fonction quelconque dans notre société. Une crapule reste une crapule, peu importe sa nationalité ou des lieux de ses méfaits. De même, je ne vois pas en quoi la "compétence" de DSK l'invite à être le mieux placé pour les présidentielles. Quand on fait le bilan de son passage à l'économie ou au FMI (ce qui est, étonnement n'est jamais fait), on peut facilement établir la calamité que cette homme représente pour toute entité qu'il dirige. Le déchainement sur sa vie privée aujourd'hui nous informe de la facilité avec laquelle la droite aurait pu le disqualifier. Tout ca pour conclure qu'il faut retourner voir l'émission d'@si concernant les sondage pour comprendre les réactions à la télé et à la radio, totalement en rupture avec ce qu'on entend chez soi, dans la rue ou au boulot... Perso, j'ai pas encore croisé un mec me disant "merde, je suis angoissé par ca, je n'évoque plus ma nationalité français devant des étrangers à cause de ca et je suis dégouté de pas pouvoir voter pour notre grand sauveur l'an prochain", rien personne, tout le monde en rirait s'il n'y avait pas une victime présumée. Du coup, tout ce qui se joue 24h/24 est en réalité une meute de morts de faim frustrés de ne pas être assuré d'aller à la soupe en 2012 avec en plus le droit de recommencer 2 ans de boulot de lobotomie du bon peuple. D'ailleurs ils ont pas attendu longtemps avec Hollande après avoir vite comparé les différentes conséquences de la fin de DSK sur la popularité d'Aubry et Hollande. Pas de bol Hollande s'affichait en opposant alors que Aubry signait un pacte à Marrakech. Echec total assuré à l'avenir vu la vacuité de la pensée de François Hollande qui n'est expert qu'en fiscalité, LE débat le plus chiant et le plus incompréhensible. (cf la rencontre Hollande vs Montebourg sur Mediapart)
Je finis sur une recommandation à Daniel: vivement les vacances car ton immunité à l'intoxication médiatique diminue drastiquement avec toutes ces histoires :)
Il y aussi la "révolution" espagnole, et non en fait on va encore nous parler du véritable séisme de la catastrophe qu'est la chute de Dsk, comment dire ça , il y a deux possibilités soit il est coupable t qu'il aille en tôle soit il est innocent et il sera temps de réfléchir a qui profite le crime tout le reste est inutile. donc a priori j'en ai rien a faire, je dis bien a priori parce que je vais qd même regarder, mais sincérement je me susi pas abonné a arrêt sur image pour lire ce que je trouve sur les sites gratuits ...
... 40 ans après mai 98 ? je suis en retard, je croyais qu'on était en 2011, pas en 2038 ! ;o)
http://www.thedailyshow.com/watch/thu-may-19-2011/la-cage-aux-fools
félicitations la parisienne libérée
C'est réussi pour l'instant :)
Le "rite" français... Non, non, Madame, la République Française.
"Si on tombait dessus on était forcément scotché". Ah, je suis apparemment une exception.
"L'identification des Français" avec DSK ? Ah, je ne suis apparemment pas française. Bon.
La "compétence" de DSK imposait sa candidature comme une "évidence", surtout en situation de crise !?
Ça le faisait chier de devoir se "coltiner" la "rencontre" avec les Français !?
"Je peux être attaqué sur trois terrains : l'argent, les femmes et ma judéité"... Oh tiens, j'en ai qu'un, moi, de terrain, et il ne figure pas parmi ces trois-là : SA PUTAIN DE LIGNE POLITIQUE AU FMI ET AU PS ! Je dois être une drôle de citoyenne ! M'intéresser à cela plutôt qu'à sa vie privée, quelle idée !
Oui, oui, je dois vraiment avoir un problème mental. Je crois que ça va m'empêcher de regarder le reste de l'émission ; là vous parlez des "déjeuners", de Quatremer, des "off", et puis il y a cette dame qui a écrit "La gauche et le sexe".
Je vais aller vomir.
PS : je suis prise d'envies subites de foutre des coups de tête à tous les journalistes qui font de la politique 99% de "people" et 1% de politique. Je devrais rester calme et conciliante ; après tout, ils ne sont que de pauvres malades mentaux. Ah non, c'est moi, c'est vrai ! La preuve, j'ai des pulsions violentes !
Bon, je vais aller me replonger dans Les Caractères...
dsl
"Le monstre, l’homme normal et l’homme politique"
Si le cas DSK est particulièrement instructif, c’est d’abord par les réactions qu’il suscite, qui laissent voir en creux les paradoxes, préjugés et tabous de la société française, du collègue de bureau à la classe médiatique et politique, en passant par le quidam écrivant sur l’un des nombreux forums où l’on traite de l’affaire. Avant d’aller plus loin, livrons-nous à ce petit exercice : imaginons que l’on apprenne qu’une femme faisant son jogging dans son parc habituel se soit fait agresser en fin de matinée par un homme ayant surgi nu d’une voiture. L’agrippant fermement par les seins, il aurait essayé de la sodomiser, puis voyant sa résistance aurait tenté d’autres manœuvres, comme l’emmener de force dans sa voiture pour éviter qu’elle n’attire l’attention, introduire son pénis dans sa bouche pour la forcer à une fellation, etc. Mais la victime se serait vigoureusement débattue, elle aurait réussi à griffer le corps de son agresseur, à ouvrir la portière arrière droite du véhicule et à s’échapper hagarde tandis que l’agresseur aurait quitté les lieux. Heureusement, des promeneurs auraient immédiatement entouré la jeune femme, recueilli son premier témoignage et appelé la police. Par chance, une des caméras de surveillance installées par le maire UMP de la ville avait dans son champ de vision un morceau de la portière par laquelle la femme a réussi à s’enfuir ainsi que la plaque d’immatriculation du véhicule. Des images permettent ainsi de constater l’état dans lequel se trouvait la victime présumée en quittant cette voiture. De plus, le numéro de plaque a permis de retrouver l’agresseur au bout de quelques heures. Une première enquête aurait montré des traces de lutte sur la banquette arrière ainsi que sur le corps de l’homme, tandis que des analyses complémentaires (d’ADN notamment) étaient entreprises.
Nos hommes politiques inviteraient-ils à « la prudence » et à « la dignité dans cette affaire » ? Demanderaient-ils de « s’abstenir de commenter » ? Attendraient-ils prudemment « d’en savoir plus » ou se livreraient-ils à de fracassantes déclarations pour jeter l’opprobre sur le « violeur présumé », saluer le « courage de la victime » et se réjouir qu’elle en ait réchappé, vanter les mérites de la vidéo-surveillance, pardon video-protection, dont les citoyens pourraient enfin comprendre l’indéniable utilité (et donc la nécessité de l’étendre), féliciter la police pour sa rapidité d’intervention démontrant à qui en douterait encore de sa capacité à assurer la sécurité des Français ? Chacun ne serait-il pas prié de pousser illico des soupirs de soulagement en sachant le satyre potentiel sous les verrous, la presse n’aurait-elle déjà relayé le passé tumultueux de cet individu, bien connu dans son entourage pour des histoires similaires, mais qui aurait jusque là réussi à passer entre les gouttes, les victimes n’ayant pas osé porter l’affaire en justice, les affaires étant couvertes par la prescription ou les éléments de preuve ayant manqué pour l’accuser avec certitude ? Certains hommes politiques n’auraient-ils pas demandé « solennellement à la justice de faire preuve d’une sévérité exemplaire » avec celui qui entre-temps serait devenu « un monstre », sa présumé innocence se volatilisant à mesure que l’enquête confirmerait les premiers éléments (témoignage des premiers passants puis de la famille confirmant l’état de choc de la « victime », preuve de griffes sur le torse de l’homme et de coups sur le corps de la femme, analyse de traces d’ADN, etc.) ? Cette justice qui en plus, aurait mis en place un dispositif anti-suicide pour s’assurer de ce que l’homme, emprisonné pour être sûr qu’il ne se volatilise pas en attendant des compléments d’enquête, ne soit pas tenté de passer à l’acte à cause de la pression ! Cette justice attendue au tournant par la classe politique et par les médias au cas où elle déciderait de le relâcher après l’avoir mis en laisse au moyen d’un bracelet électronique, en attendant son procès.
L’homme aurait déclaré être innocent, avançant à l’heure dite un déjeuner avec sa fille pour discréditer le témoignage de la femme mais l’enquête ayant révélé très vite que l’agression avait eu lieu une heure plus tôt que ce qui avait été annoncé initialement, il envisagerait, d’après « certaines sources proches de l’enquête », d’avancer que celle-ci était consentante et était venue exprès à un rendez-vous convenu entre eux dans ce parc, ou que, le voyant sortir de sa voiture, elle n’aurait pu résister à son charme.
Il se trouve que cet homme aurait eu recours à un excellent avocat qu’il paierait une fortune pour essayer de le tirer de ce mauvais pas. Cet avocat serait bien connu pour son art d’exploiter les moindres failles procédurales du dossier et de jeter le doute sur les personnes se disant victimes, quitte à fouiller sordidement les poubelles de leur passé du moment que les ordures trouvées permettent de discréditer leurs accusations.
Croyez-vous que les medias (par exemple rue89 ou le Figaro) seraient en train de calmement détailler les « différentes stratégies de défense possibles » de l’accusé après avoir interrogé les meilleurs avocats spécialisés en droit pénal ? De nous apprendre que, d’après ceux-ci, l’accusé pourrait soit « continuer de nier les faits en pointant les incohérences du récit » de la joggeuse quitte à la faire passer pour une menteuse ou une folle, soit « reconnaître une liaison sexuelle, mais affirmer qu'elle était consentie », soit enfin, devant la difficulté de nier des éléments du dossier bien étayés, minimiser les faits en reconnaissant « des actes moins graves (harcèlement…) » ? Aurait-on publié les analyses prudentes de « psychiatres » et « psychanalystes » nous expliquant que l’homme sous les verrous serait peut-être victime d’un passage à l’acte qu’il n’aurait pu contrôler, que ce moment précis de son histoire pourrait permettre de comprendre pourquoi il se serait livré à un tel comportement, et que le désir inconscient de se soustraire à certaines pressions liées à sa vie professionnelle auraient pu le conduire à cette mise « hors de la scène » propre au passage à l’acte ? Les meutes de sondeurs immédiatement lâchées auprès « des Français » chercheraient-elles à savoir si ces derniers pensent que l’homme a été victime d’un complot ou d’un coup monté par la joggeuse (par exemple manipulée par un gang mafieux désirant que l’agresseur mis sous les verrous ne vienne perturber sa main mise sur un territoire donné) ? Ou si s’il faut « rétablir la peine de mort pour les agresseurs sexuels » ?
Arrêtons-là la fiction. Les deux histoires sont certes dissemblables mais assez proches néanmoins pour que l’on distingue bien en quoi les réactions relatives au cas Strauss-Kahn dénotent particulièrement au vu du cadre habituel qui sert à traiter les affaires de délinquance sexuelle en France. Faut-il déplorer que DSK fasse exception ? Ou regretter les raccourcis et simplifications qui transforment tout délinquant sexuel ordinaire présumé en monstre à abattre ? Le débat ne se situe pas là, selon nous, mais plutôt dans ce que cette inégalité de traitement reflète de la manière de penser de la société française ; de son immaturité à envisager tant le crime dit « sexuel » que son propre rapport au pouvoir ; de ses paradoxes qui conduisent à tantôt accuser sans recul, tantôt dénier au moyen grossier de l’irréfutable théorie du complot, selon qu’il s’agit d’un homme supposé marginal ou d’un homme supposé de pouvoir. Pourquoi l’image d’un homme puissant, à la tête d’une des plus grandes institutions du monde, est-elle à ce point incompatible avec celle de « monstre » et de « satyre » habituellement promptement collée sur le dos du premier délinquant sexuel venu ? Pourquoi est-il si terrible de faire tomber l’icône de l’« homme providentiel » censé représenter le prochain sauveur de la France ? Pourquoi les comportements sexuels devraient-ils servir à partager l’humanité en trois : les monstrueux pervers qu’il s’agirait d’écarter immédiatement de la société, les « normaux » priés de rester dans la norme et dotés du privilège de choisir leurs dignes représentants, c'est-à-dire leurs hommes politiques dont le caractère et les appétits supposés hors-norme sous bien des aspects justifieraient à la fois qu’ils détiennent le pouvoir et qu’ils s’exemptent accessoirement de la loi commune ? C’est en ce qu’elle permet de faire émerger ces questions qu’il y a bien une « affaire DSK », quelle que soit la tournure que prendra par ailleurs l’enquête judiciaire…
Bénédicte Vidaillet