"Les journalistes syriens ont trop sacrifié pour être oubliés aujourd'hui"
Hussam Hammoud est journaliste d'investigation syrien. Il travaille régulièrement pour Arte ou Mediapart. Il nous a fait parvenir cette semaine cette tribune, que nous publions aujourd'hui en accès libre en français et en anglais, sur le sort des journalistes syrien·nes, depuis la chute de Bachar al-Assad.
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Commentaires préférés des abonnés
Le néocolonialisme des occidentaux par le prisme du journalisme. Vraiment, y'a pas de quoi être fier de notre "civilisation".
Soutien et reconnaissance aux journalistes, syrien, palestiniens, kurdes... et à tous ceux pris dans des conflits, sous(...)
J'ai la rage et les larmes aux yeux. Respect, respect infini à ces hommes et femmes. Et honte, encore une fois, sur l'Occident et ses éternels réflexes coloniaux, qui pille jusqu'à la vérité.
On ne vous oubliera pas. On n'oubliera pas ni l'horreur des crimes d'Assad, ni le courage des Syriens qui se sont révoltés contre lui, ni le sacrifice de toutes celles et ceux qui ont perdu la vie en faisant leur travail de journalistes.
Derniers commentaires
ne jamais oublier que l’invisibilisation des syriens qu ils soient journalistes ou non a été d'autant plus terrible que beaucoup de ceux qui en occident auraient du être de leur coté se sont tus ( dans le meilleur des cas. )
Jimmy Dore, Caitlin Johnstone, Eva Bartlett, Ajamu Baraka, Max Blumenthal, Ben Norton, Aaron Maté, Kim Iversen, Rania Khalek, Vanessa Beeley, MintPress News, Jackson Hinckle tous lauréat du prix ( et du pognon qui va avec ) Serena Shim pour leur "intégrité journalistique " décerné par le régime Assad
Merci pour cette parole indispensable.
de plus en plus écoeurée par l'humanité!!!
"Bravo" la France qui va fermer sa porte aux futurs rapatriés syriens, que ne sont-ils Ukrainiens?
Honneur et respect à tous ces journalistes qui ont réussi malgré les épreuves et souvent au prix de leur vie à informer le monde des horreurs que vivaient les Syriens et Syriennes
Sur l'usage des images par l'industrie médiatique "occidentale", il y a tant à dire, à commencer par le fait qu'elle abreuve une faim insatiable pour des situations et événements relatés dans un style cinématographique
mais je voudrais à ce sujet raconter une des choses qui m'a révolté au moment de la guerre en Irak (en dehors de la guerre elle-même) : une chaîne comme CNN montrait des images de la venue d'une patrouille de GI's au sein d'une maison Irakienne, et cela sans aucun respect pour les personnes, les lieux et l'intimité de la famille. En plein majlis, les journalistes filmaient, les GI's marchant avec leurs godillots sur les tapis et la caméra s'arrêtant sur les visages effrayés des membres de la famille, adultes et enfants
Il me revenait à cette occasion les images des actualités Nazis sur des familles Juives
Voilà où nous en étions plus de cinquante ans après, et cette fois c'était une caméra Américaine
« Surtout, nous devons nous rappeler que la vérité de la Syrie n’appartient ni aux puissants ni à la voix la plus forte. Elle appartient à ceux qui ont souffert, perdu,et osé dire au monde ce que personne d’autre ne voulait dire ».
Pour l’Occident en général, l’Autre (non Occidental) est, au plus, un sous-homme, non rationnel. Par conséquent, son discours sur la réalité ne peut pas être vrai. L’Occident est seul habileté à tenir un discours vrai sur lui et ce qui se passe chez lui, et sur l’Autre et ce qui se passe dans son pays. Il est donc normal que le travail journalistique des Syriens ou des Palestiniens ne vaille rien face à celui des journalistes occidentaux.
J'ai la rage et les larmes aux yeux. Respect, respect infini à ces hommes et femmes. Et honte, encore une fois, sur l'Occident et ses éternels réflexes coloniaux, qui pille jusqu'à la vérité.
Le néocolonialisme des occidentaux par le prisme du journalisme. Vraiment, y'a pas de quoi être fier de notre "civilisation".
Soutien et reconnaissance aux journalistes, syrien, palestiniens, kurdes... et à tous ceux pris dans des conflits, sous des régimes qui tentent de les faire taire.
On ne vous oubliera pas. On n'oubliera pas ni l'horreur des crimes d'Assad, ni le courage des Syriens qui se sont révoltés contre lui, ni le sacrifice de toutes celles et ceux qui ont perdu la vie en faisant leur travail de journalistes.
je ne suis effectivement pas sur que le reportage de CNN à la prison soit bidonné, quand l'"actualité" va passer à autre chose, les locaux retrouveront leur terrain d'investigation, leur parole sera-t-elle relayée par Al-Jazeera, les médias libanais...les nôtres? des correspondants apparaissent régulièrement sur nos écrans
"ils ont déjà bien de la chance qu'on s'intéresse à eux" c'est ça ? Ben voyons. Depuis l'intervention de Macron à Mayotte l'indécence se porte bien on dirait.