Les légumes secs n'ont pas les faveurs des médias
Ce contenu est extrait du dernier épisode de notre émission Proxy. Elle est diffusée en direct un mardi sur deux à partir de 17 h 30 sur notre chaîne Twitch.
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Les dégâts du lobbying, toujours et encore. Et aussi, la frilosité de ceux qui cherchent à améliorer les choses, qui essaient toujours d'avoir un "discours équilibré", "nuancé", là où en face, on ne s'embarrasse pas avec ce genre de considérations. V(...)
Claude Aubert a écrit un bouquin, "Fabuleuses légumineuses" bien utile à ceux qui souhaitent manger moins de viande, pour des raisons idéologiques, de santé, mais aussi financières, sans se mettre en carence de protéines.
Je crois que c'est là q(...)
Derniers commentaires
Encore de nos jours, dans les écoles primaires, on explique aux enfants que les protéines c'est la viande !
Aucune info sur le protéines végétales. Quepouic.
Là où ça bouge c'est plutôt avec les communes, et le GAB (groupement d'agriculture biologique).
Des événements sont régulièrement organisés pour découvrir le terroir, manger local, bio et à coût équivalent.
Ce qui est super important.
Et c'est là qu'arrivent les lentilles et autre protéines végétales.
Il existe mêmes des défis familiaux organisés durant des mois pour aider les habitants à faire évoluer leurs pratiques.
Parce que rien n'est plus difficile à changer.
Le lien aux aliments est puissant, émotionnel, et lié à de nombreux facteurs.
Compliqué de faire bouger le mammouth
Il faut manger, pour plein de raisons, moins de viande rouge.
C'est même intégré par de nombreuses intercos qui gardent un œil attentif sur l'agriculture.
Dans mon coin comme ailleurs, il faudrait une diminution de 30%.
Naturellement, de par le manque de repreneurs et les difficultés d'installation, cette diminution, à l'horizon 2030, sera de 50% !
Donc en fait naturellement, ça va diminuer de toute manière.
Diminuer même trop !
Car la conséquence c'est qu'on importera de la viande bovine venue de loin, élevée avec plein de cochonneries (pardon les cochons), accompagnée de pollution à gogo car les gens voudront manger toujours autant de steaks.
Et même s'ils en mangent moins par je ne sais quel miracle, notre baisse étant importante, on en revient au problème d'importation.
Ben moi je me suis préparé une minestrone (pois chiches, pois cassés, 3 lentilles, haricots blancs, rouges...) avec riz complet, ail, oignons, orties, graines de lins et de sésame, et levure de bière. Ça va me tenir toute la semaine :)
Bon appétit !
1700000 chèvres, 2200000 moutons, 7200000 vaches ( de plus notre balance est déficitaire), 13200000 cochons etc.. on ne peut pas imaginer que ces gens là ne fassent pas tout et même pire pour nous les faire manger!
...Nous votons pour que ça continue, chaque fois que nous en mangeons, nous commandons également l'abattage ( la mort) de la bête suivante.
Remarquons également en passant le discours sur les loups etc...
Le modèle de Christina (lectrice sous "cultive ton jardin" me convient bien).
Mangez des lentilles du Puy, même Wauquiez ne pourra rien dire !
Claude Aubert a écrit un bouquin, "Fabuleuses légumineuses" bien utile à ceux qui souhaitent manger moins de viande, pour des raisons idéologiques, de santé, mais aussi financières, sans se mettre en carence de protéines.
Je crois que c'est là que j'ai trouvé cette constatation historique qui me sert de base pour nourrir mes proches: tous les plats traditionnels sont construits, plus ou moins, sur le même modèle: une base céréales (riz, blé millet, maïs...) une quantité importante de légumes locaux variés, une petite portion de légumineuses (pois chiches, haricots secs, lentilles, soja) et, éventuellement, en période d'opulence, une petite quantité de viande.
On n'est pas sorti de l'auberge, avec ou sans légumes secs! Quelle misère...
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Les dégâts du lobbying, toujours et encore. Et aussi, la frilosité de ceux qui cherchent à améliorer les choses, qui essaient toujours d'avoir un "discours équilibré", "nuancé", là où en face, on ne s'embarrasse pas avec ce genre de considérations. Vive les discours radicaux, ou comme je préfère les appeler, conséquents.