Les masques de ma belle-soeur et la casquette du préfet
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Commentaires préférés des abonnés
Salut les confinés d’@si… C’est Sibeth !
Mon petit doigt me dit qu’on parle de moi…
Bon, j’espère quand même que vous profitez bien de l’aube qui se lève et des cerisiers japonais qui fleurissent…
Oui, j’avoue, j’ai pompé un peu sur Leïla Slimani (...)
Puisque l'on en est à filer les exemples familiaux.
Mon fils de 11 ans, alors qu'on nous parlait de "grippette", affirmait la gravité du virus et exprimait sa peur, au seul motif que le médecin chinois qui l'avait découvert en était mort à l'âge de 36(...)
"Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat", comme dit un poète castillan.
Ceci pour dire que les développements qui vont suivre sont marqués, par avance, du sceau du dérisoire, du futile et de l'inapproprié.
Ces prémisses étant posées(...)
Derniers commentaires
Con-finement qu''ils disaient ?
ces branleurs de défaitistes (Pénicaud) d'artisans et PME du bâtiment enfin rappelés à la raison - non mais !
https://www.capeb.fr/actualites/chantiers-reprise-limitee-sous-conditions?c=49
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Enfin... un journal d'un confiné bien ancré dans le réel !
(Allergiques à l'humour belge s'abstenir).
Menace détectée en cliquant sur votre lien: "Yuval Noah Harari, dans un intéressant texte "
https://www.revolutionpermanente.fr/Les-connards-qui-nous-gouvernent
NB. En philosophie morale, la position « conséquentialiste », comme son nom l’indique, juge des choix moraux selon leurs conséquences : si, par exemple, il faut sacrifier une vie pour en sauver cinq, la balance nette des conséquences y trouve son compte. La position opposée, dite « déontique », juge non selon les conséquences mais selon des principes : ici par exemple, le caractère sacré en principe d’une vie singulière. La philosophie conséquentialiste est donc une philosophie du sacrifice, alors que la philosophie déontique rejette catégoriquement la logique sacrificielle.
EN CLAIR, CELA SIGNIFIE QUE MACRON, EN NE FAISANT RIEN, A CHOISI LA CONSEQUENTIALISTE = PLUS IL Y A DE CONTAMINéS, PLUS LES GENS S'IMMUNISENT LES UNS LES AUTRES -mais cela reste à prouver- ET TANT PIS POUR LES NOMBREUX MORTS..!!!
"QUE SIMPLE EST LE BONHEUR QUAND ON EN EST POURVU " Ester Granek
Mais en janvier, elle a acheté des masques.
Ouais ben heureusement que tout le monde n'a pas fait ça, on serait aujourd'hui dans un chaos incommensurable !!!
Bon, ok, c'est déjà un peu le cas, mais raison de plus...
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Ah le bon vieux temps !!
https://www.facebook.com/espritsliberes/videos/1947221738881371/?t=9
Ah, le bon vieux temps !!
https://www.facebook.com/espritsliberes/videos/1947221738881371/?t=9
A propos de mesures prophylactiques, j'ai reçu , ce matin, un conseil de santé qui me paraît excellent .
Il faut nettoyer votre écran TV avec un gel hydro-alcoolique . Immédiatement, certaines chaînes :
LCI, C NEWS, et bfm disparaissent et sont éliminées .
ça permet également de faire disparaître certains visages. J'ai testé j'ai pu ainsi nettoyé,JM Apathie, Ch.Barbier , Y.Calvi.
Evidemment, il faut frotter fort.
Si ça ne marche pas, essayez l'eau de javel, ou un anti-virus.
http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html?fbclid=IwAR2yYZeL3rUa0GyQjpxKZLnGtDHKll3VHMv_FetVmZfDTZUjHUUbJoUNktg
En parlant de masques, je me demande comment dans les journaux de France 2 ( et probablement d'autres chaînes) on peut faire un sujet sur le manque de masque pour les personnels soignants et enchaîner avec des dizaines de sujets sur des gens lambda, sans symptômes, et pourtant qui portent des masques à longueur de journée, parfois de manière ahurissante (genre je le porte pas sur le nez, je l'enlève pour parler...).
Il y a pas grosse contradiction dans les messages envoyés ?
Et un moment de "détente" à Pèèèris offert par la RTBF.be :
"Depuis le confinement, un décor de cinéma fige un coin de Paris sous l'occupation nazie"
A self-motivated and well-informed population is usually far more powerful and effective than a policed, ignorant population. (Harari, The world after coronavirus)
Allez donc savoir pourquoi, je doute que ceux qui nous gouvernent souhaitent une population puissante et efficace...
Ma contribution du jour au Matinaute du jour sera le copié-collé de la lettre d'alerte de l'OTMeds adressée au first Sinitre de la République, que je trouve édifiante et éclairante.
Lettre de l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament (OTMeds) adressée au 1er Sinistre. (A diffuser massivement sur tous vos réseaux soc)
Sujet : « Doctrine » en matière du dépistage du COVID-19
Référence : COVID-19/190320
C.C : M. Olivier Véran, Mme Anne Clerc, Mme Murielle Fayolle
Paris, le jeudi 19 mars 2020
Monsieur le Premier Ministre,
Nous souhaitons vous interpeller solennellement sur les propos que vous avez tenus aujourd’hui à l'Assemblée nationale en réponse à une question posée par Madame Valérie Rabault.
Vous avez estimé que l'offre de dépistage était suffisante en cette phase de l'épidémie. Or, cette offre est restée bien trop limitée si on la compare aux recommandations de l'Organisation Mondiale de la santé (OMS), ou aux exemples de la Corée du Sud et de l'Allemagne.
Vous prétendez avoir élaboré une « doctrine » en matière de dépistage, vous prétendez consulter les spécialistes, pourtant, les trois comptes-rendus du conseil scientifique de l’Elysée ne disent rien sur le dépistage. Les recommandations de l’OMS auraient donc dû s’imposer à vous comme la « doctrine ». Or, votre décision de limiter le dépistage les contredit.
Vous niez ainsi l'importance d'un dépistage accru dans le contexte actuel, affirmant même qu'il serait contre-productif car il "emboliserait" le système et empêcherait de repérer les cas urgents. De tels propos n'ont aucun sens. La situation actuelle fait que les cas urgents se repèrent par des signes cliniques. En quoi un dépistage plus important serait-il contre-productif ? Nous vous rappelons qu'à l'heure actuelle, ce sont des soignants qui ne sont pas dépistés. Nous vous rappelons que ce qui est "embolisé", ce sont aussi les appels au Samu par des personnes inquiètes de constater certains symptômes. Un dépistage plus étendu, notamment hors de l'hôpital, aurait évité cet engorgement et serait une bien meilleure garantie d'identifier les urgences. Ce qui est par ailleurs « embolisé » ce sont les services de réanimation des hôpitaux publics laissés exsangues par des années de politiques de coupes budgétaires, malgré les alertes du personnel hospitalier.
Il est indispensable que vous rendiez publics les critères scientifiques, sanitaires et médicaux qui vous amènent à proposer une telle "doctrine". En effet :
- Votre position est contraire aux recommandations de l'OMS, qui, lundi encore, tenait une conférence de presse pour promouvoir le dépistage généralisé "pour tous les pays".
- Les exemples de l'Allemagne et de la Corée du Sud tendent à montrer une corrélation entre un dépistage étendu et un contrôle de l'épidémie, voire de la mortalité.
- Une restriction des dépistages empêche d'avoir une vision fine et complète de la pandémie et de sa progression en France. Vous nous privez ainsi d'outils de suivi indispensables.
- Selon votre propre réponse à Madame Valérie Rabault, une partie du problème tiendrait au confinement et à la fermeture de lieux de production. Vous vous êtes étendu sur les difficultés qu'il y aurait à identifier, dans le cadre du confinement, les activités essentielles qui doivent rester ouvertes des autres. Il nous semble pourtant assez facile de se dire que des lieux de production de réactifs doivent rester ouverts en cas d'épidémie virale... Pourtant, vous les mettez sur le même plan que la production de cartons pour l’agro-alimentaire.
- Les restrictions actuelles du dépistage semblent avant tout liées au manque de personnel, aux manques de plateformes ouvertes, à l'absence de production locale publique de réactifs et matière première de réactifs, depuis de nombreuses années, à une domination du marché par trois géants pharmaceutiques que vous n’avez jamais tenté de réguler, à un manque de transparence sur les prix et sur les produits de santé et diagnostics utilisés. Ce sont autant de problèmes sur lesquels nous avons encore alerté le ministre de la santé hier soir.
Nous écrivions dans ce communiqué de presse : « Il serait désastreux, notamment en situation de crise inédite, qu'on fasse passer sur un mode résigné pour une évidence scientifique ce qui est en fait la conséquence de politiques économiques. »
En l'absence de sources médicales qui justifieraient votre position, nous constatons avec regret que c'est bien ce que vous faites. Vous parlez de « doctrine » liée à l'évolution de l'épidémie pour justifier un choix qui ne semble dicté que par la contrainte et les logiques budgétaires, économiques, technologiques des vingt dernières années ; et dicté aussi, plus récemment, par le retard de décisions indispensables qui ont favorisé la propagation de l'épidémie, comme lorsque vous avez utilisé un conseil des ministres exceptionnel le 29 février dédié au Coronavirus pour déclencher une mesure visant à accélérer l’adoption de la réforme des retraites, laissant supposer, que l’urgence pour votre gouvernement à ce moment-là n’est pas le Coronavirus, et perdant ce temps de réunion aux détriments d'efforts à favoriser le dépistage, notamment.
D'un côté, le ministre de la santé assure à M. Pierre Dharreville, en rappelant la parole présidentielle, que le gouvernement ne regardera pas aux coûts et n'opposera pas aux décisions urgentes à prendre de logiques budgétaires ; mais de l'autre, vous faites passer les conséquences de logiques budgétaires pour des décisions de santé publique, de façon à éviter un coût supplémentaire pour un dépistage ambitieux et efficace. D'un côté, M. Olivier Véran assure à Mme Mathilde Panot que la transparence guide l'action du gouvernement ; de l'autre, vous produisez en toute opacité une « doctrine » pseudo-médicale pour dissimuler les raisons réelles des dysfonctionnements du dépistage, « doctrine » qui brouille totalement le message envoyé par l'OMS à d'autres pays qui ne sont pas encore autant touchés que le nôtre et qui pourraient, si vous étiez plus transparent, tirer les leçons de vos erreurs.
La Ces signaux contradictoires rajoutent à la confusion née ces quinze derniers jours sur la prise de conscience du gouvernement et sur sa volonté à faire tout ce qui est en son pouvoir. Vous ne pouvez pas exiger l'unité nationale face à une menace et multiplier les discours et interventions contradictoires. Vous ne pouvez pas non plus vous passer de la société civile.
Dès juillet dernier et la publication par Mme Agnès Buzyn d’un plan d’urgence sur les ruptures de médicament, nous avions alerté son cabinet sur les dangers de ne pas mettre en place une production publique locale de médicaments, de diagnostics, de matières premières et de limiter les incitations financières au seul secteur privé, dans la plus grande opacité. Alors que vous indiquez publiquement qu'il vous est difficile de distinguer les activités vitales à conserver des autres, pouvez-vous maintenant nous rassurer sur le fait qu’aucune rupture et pénurie de médicaments vitaux ne se profile suite à l’arrêt d’une grande partie de la production de matière première et de produits finis en Chine, et que si c’est le cas, que les infrastructures disponibles au niveau national, y compris privées, vont être réquisitionnées pour assurer la production ? A titre d’exemple, les essais autour de la chloroquine pour le COVID-19 semblent concluant, ce qui est une excellente nouvelle, mais risque d’entrainer une pénurie de ce traitement pour le paludisme. Pouvez-vous nous garantir que votre gouvernement fera tout en son pouvoir pour que les malades du paludisme dans les pays du Sud continuent d’avoir accès à ce traitement vital ? Tous ces points doivent être impérativement anticipés, et nous sommes inquiets de votre manque de proactivité manifeste.
Nous avions également alerté le cabinet de la précédente ministre de la santé sur les problèmes généraux du marché du diagnostic lors d'un rendez-vous en novembre, et nous constatons que rien n'a été fait depuis. Nous avions également alerté le rapporteur général du projet de loi de financement de la Sécurité sociale Olivier Véran, sur l’importance de faire la transparence sur les réactifs et les principes actifs dans une lettre ouverte, le 22 octobre[1]. Le 28 octobre, votre gouvernement rejetait l’ensemble des amendements qui avaient été proposés sur la transparence sur les produits de santé et diagnostics. Nous vous rappelons qu’une coalition inédite de 70 organisations et individualités vous a adressé un courrier sur le sujet le 5 novembre dernier dans lequel elle mentionnait l’importance de la transparence sur les réactifs et diagnostics[2]. Courrier auquel vous n’avez jamais répondu.
Nous avons interpellé M. Olivier Véran par voie de communiqué les 12 et 14 mars, votre cabinet a été mis en copie. Nous avons nous-mêmes, en utilisant notre expertise sur le sujet depuis de nombreuses années, rassemblé en quelques jours des informations, prenant contact avec des virologues ou des laboratoires publics et privés. Nous vous avons fait des propositions concrètes d'intervention. Nous n'avons reçu aucune réponse à nos sollicitations. Pouvez-vous enfin publier le détail des plateformes utilisées en France, l’origine des réactifs, leur prix, détailler les infrastructures qui ont été réquisitionnées pour produire en France, et nous indiquer les volumes qui doivent être produits, et préciser s’il s’agit d’une production publique ? Au-delà de produire pour couvrir les besoins de la population française, cette production doit aussi permettre d’approvisionner les pays à ressources limitées qui sont ou seront prochainement touchés par la pandémie et n’ont pas la capacité de produire ces tests. Mais également nos voisins européens.
Nous vous demandons donc de tenir les engagements de transparence et d'engagement budgétaire : quels sont les critères médicaux qui expliquent votre "doctrine" restreignant le dépistage ? Pourquoi ces critères sont-ils en opposition avec ceux de l'OMS ? Si ces critères n'ont rien de médical, comme nous l'affirmons, pourquoi le cacher à la représentation nationale et aux citoyens ? Êtes-vous enfin prêt à travailler avec ceux qui s'engagent sur ces questions au lieu de les ignorer ? Enfin, allez-vous ouvrir aux représentants de la société civile disposant d'une expertise sur les questions d'accès à la santé, d'inégalités, de droits sociaux, le conseil scientifique prévu par la loi Urgence en discussion demain ? Les multiples erreurs et contradictions de votre gouvernement depuis un mois montrent que vous ne pouvez pas vous passer de cette expertise, comme l'a montré notamment la lutte contre le sida.
Nous considérons que sur ce sujet, votre responsabilité est pleinement engagée.
Veuillez agréer, Monsieur le ministre, l'expression de nos salutations respectueuses et déterminées.
Pauline Londeix & Jérôme Martin
Co-fondateurs
Cette docilité, cette soumission aux consignes de sécurité, qu'on tente de nous inculquer... j'avoue les avoir bien intégrées.
Mouton assumé en cette période de pandémie, est-ce pour autant que je le resterai, lorsque le danger se sera éloigné ?
Aucune raison de se conformer à des règles coercitives, lorsqu'elles n'auront plus lieu d'être.
Accepter momentanément des mesures d'exception, ce n'est pas renoncer à son sens critique, à sa vigilance pour ce qu'il pourrait advenir de "l'après".
Bof. Tu vois que la Chine met en quarantaine une ville de 11 millions d'habitants, si tu ne te poses pas de questions, c'est que tu es un âne, d'après moi, et je pèse mes mots. Les dictatoriaux dirigeants chinois ont sorti en moins de 30 ans 800 millions de personnes de la misère. Pour moi, c'est une preuve de très grande intelligence et de personnes qui ont les pieds sur terre.
Quand ces gens font ça, une quarantaine musclée de 11 millions d'habitants, tu te poses au moins des questions. Que ce soit pour des raisons de politique intérieure, de politique extérieure, d'ingénierie sociale, ou parce que le virus est dangereux, tu dois avoir les sonnettes d'alarme qui retentissent. Les mêmes causes peuvent prendre graine chez nous (même si le virus n'est pas dangereux).
Complotisme : les Anonymoussaka portent un mask depuis longtemps !
Pourquoi, comment et d'ailleurs je préfère le confit de canard ?!
Attention, le lien vers le gourou ne semble pas sécurisé: mon antivirus avast m'indique une tentative de phishing
Peut être que ce qui se passe sur le terrain (chacun bricole sa solution et décide à son niveau) est finalement à encourager plutôt qu'à regretter. Reprendre en main nos vies, nos décisions. Ça va cafouiller un peu (dommage, c'était pas le moment) mais ça devrait être plus pertinent que ce que nous diffuse un gouvernement et une administration définitivement incompétents et obsolètes.
Le coup des masques (inutiles puisqu'on n'en a pas) et des tests (on n'en a pas, alors ça sert à rien), mais aussi des flics mobilisés pour jouer les gros bras agressifs à la Goutte d'Or, emmerder des gamins en bas des immeubles aux appartements trop petits, ou des randonneurs en raquettes trop éloignés de chez eux nous démontre à quel point, pour ces gens là, gouverner c'est (pas) prévoir, c'est n'avoir aucun sens des priorités, c'est se défouler sur nous de leur incompétence.
Et les drones... pffff... ça c'est le pompon.
"Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat", comme dit un poète castillan.
Ceci pour dire que les développements qui vont suivre sont marqués, par avance, du sceau du dérisoire, du futile et de l'inapproprié.
Ces prémisses étant posées, on peut , quand même regarder le traitement de la crise.
Qu'il y ait eu, au fil des jours, des changements de pied, il faudrait être prophète du lendemain pour connaitre, à chaque fois, la bonne mesure appropriée. Après l'épisode H1N1 de 2009 et les stocks de vaccin superflus et détruits, on peut comprendre que la mode n'était plus aux achats de précaution.
Pas de masques, pas de tests. Mais, au lieu de le dire clairement, on s'invente des stratégies , selon le bon conseil du docteur Cocteau : " Si ces événements nous surprennent, feignons d'en être l'organisateur".
Là où ça devient vraiment suspect, c'est dans le contrôle du confinement.
On attendrait un Etat protecteur et bienveillant, et ce n'est pas vraiment le cas.
Des amendes de 135 € quand les revenus sont en baisse, c'est dissuasif pour les plus démunis.
"Déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l'activité physique individuelle". Le gars qui habite à 20 mètres du
rivage et qui va nager 10 minutes, se fait gauler par une patrouille en canot à moteur.
Tant qu'il nage seul, aucun contact, aucun risque de contamination.
Le risque commence quand les contrôleurs s'approchent de lui.
Et ensuite le préfet dans son petit costume , accompagné d'un groupe de policiers et d'une équipe de télévision, dans les calanques , nous montre sa prise de guerre : un couple surpris sur un sentier désert.
Avec , à chaque fois, un discours moralisateur : comment peut-on nager ou se promener quand les équipes médicales sont au front ?
La télévision n'est pas là par hasard. Elle contribue au transfert de culpabilité.
En effet, que l'exécutif n'ait pas pu prévoir, dès janvier, toutes les conséquences de l'épidémie, on peut l'admettre.
Mais la casse de l'hôpital public ,depuis des années, malgré les alertes du personnel médical, ce n'est pas une surprise, c'est le choix délibéré d'un politique.
Alors, quand la crise survient, il faut bien trouver des coupables. Et ces insouciants qui se promènent, c'est pain bénit.
La démocratie, c'est le consentement. Par exemple, le consentement à l'impôt.
Mais ce pouvoir qui a eu si peur des gilets jaunes n'a que faire du consentement. Il ne veut pas de citoyens. Il veut des sujets soumis.
Ce matin, j'entendais ceci d'une demi-oreille aussi les infos sont à vérifier :
Il y a quelques années, le gouvernement s'est désengagé des achats de matériels de précaution sanitaire par la grande invention du siècle à savoir la décentralisation
Ce sont donc les hôpitaux et autres centres de santé qui ont été chargés de ces achats
Dans le même temps, on a imposé à ces structures de faire des économies drastiques
Du coup, où sont allées ces économies ? Sur ce qui n'était pas d'urgence radicale et immédiate, sachant que les directeurs et directrices de ces structures avaient la responsabilité de la continuité de fonctionnement
Et pendant ce temps là, voilà les premières nouvelles anti-sociales qui tombent : assouplissement du Code du travail. Z'ont pas mis longtemps, en moins d'une semaine le Macron coloré social s'est décoloré
Mon frère, lui, en février a acheté " La Comédie Humaine " ( en 28 tomes, dans la Pléiade ).
Il avait prévu le confinement.
( et ma belle-soeur , du confit de canard , et du confit d'oie ))
Non seulement le discours sur les masques est inquiétant mais il est suspect. Suspect ? Parce que je suis arrivé à la conclusion que là-dessus, on nous ment. Là-dessus ? Et le reste ?....
Si je résume les errances langagières : « Le masque ne sert à rien ». C’est le mantra dit, répété, re-répété. Pourquoi ? « La question ne sera pas posée ». Mais à la fin, si, quand même, bien obligé. Alors, il ne sert à rien parce que ! Voilà, voilà, voilà…
Insistons : Parce que, avec le masque, vous allez vous croire invulnérables. Plus de principes de précautions, vous allez faire les fous, aller en boite… C’est vrai qu’avec la ceinture de sécurité, la mortalité routière a fait un bond !.... ( en arrière !)
Ou alors, vous ne saurez pas le mettre. Il y a une formation spéciale pour le personnel soignant. « Ah ! Et ça dure combien de temps ? » Démonstration : 15 secondes, en prenant son temps…
De façon générale, on nous prend pour des débiles profonds et inconséquents ( encore que le « in » et « séquents » seraient optionnels). Photos à l’appui : des gamins font du roller sur le Champ de Mars. Avec en fond d’écran, des boulevards désespéramment vides ! Sauf ces trois zozos en rollers ! Je veux bien croire que sur 60 millions de têtes de pipe, difficile de ne pas dénombrer quelques centaines de crétins. Mais, je vous assure, Monsieur le Ministre, je ne suis pas certain qu’il y ait proportionnellement plus d’inconscients chez le peuple que de ministres délictueux au gouvernement. Pourtant, « pas tous pourris »???
Par exemple, je n’ai toujours pas compris pourquoi le masque serait efficace dans le sens donneur>récepteur, mais pas dans le sens récepteur donneur ? Cad. Ça marcherait pour celui qui envoie des glaviots, mais pas pour celui qui les reçoit. Vous avez vu un panneau de sens unique ? Les médecins en mettent un pour protéger les patients mais pas pour se protéger eux-mêmes.
Bon. Je retiens quand même que le Dr Hamon est contaminé depuis qu’il a soigné une vieille dame sans son masque. Je retiens quand même que le ministre, hier soir sur LCI, a dit que si on recevait assez de masque, les policiers en auraient. Pour protéger les interpellés ? Castaner ne nous a pas habitués à tant de sollicitudes…
Pourquoi ne pas nous le dire : Les masques sont inutiles tant qu’il n’y en a pas… D’autant plus que ce gouvernement n’est peut être pas le plus responsable…
Allez, je vous laisse, faut que je fasse le sauf-conduit pour Milou, avant qu’il ne m’emmène faire mes besoins.
Je confirme tout ce que dis Daniel.
La confiance ne se décrète pas, elle se construit, et pas d'un coup.
petite vue personnelle à partir de mon minuscule terrain professionnel, l'éducation nationale.
Confiance... pour une école de la confiance disaient-ils....
Comme les mots ne veulent plus rien dire dans ce pouvoir qui utilise la novlangue, la confiance chez eux n'a été rien d'autre qu'une défiance institutionnalisée à l'égard des enseignants, une mise au pas d'une violence symbolique incroyable, la mise de côté des syndicats, notamment pour ce moment clé des carrières que sont les mutations, une casse du lycée, une individualisation des parcours et un tri dans les orientations des élèves bien plus précoce et accentué qu'avant et une vision uniquement marché-compatible de l'enseignement, dans les faits, caché par un discours sur l'importance de la culture, de la transmission etc qu'on méprise dans le réel.
Et une casse de nos métiers, avec un concours du CAPES transformé pour formater encore plus de bons petits soldats enseignants dociles et obéissants, une soumission aux sciences cognitives et la croyance relevant de la pensée magique selon laquelle l'informatique et le numérique règleront tous les problèmes.
Sur ce venait s'ajouter une réforme des retraites paupérisante et que notre ministre nous vendait comme une magnifique opportunité d'augmenter les salaires en transformant le métier pour nous faire rentrer dans cet avenir radieux : "le professeur du XXIème siècle", connecté, branché et taillable et corvéable à merci (et dont on ne cherche pas du tout à savoir s'il réussit à faire s'épanouir les élèves en tant qu'humain. On veut juste qu'il transmette des "compétences" directement utiles sur le marché).
Et du coup, cette continuité pédagogique dont on nous rabat les oreilles depuis le confinement ne peut susciter que la défiance. Elle est nécessaire pour les élèves, et à titre d'être humain, loin des injonctions ministérielles, en tant qu'acteur de terrain, on ne peut que s'y engager et n'avons pas attendu les ordres d'en haut pour y réfléchir. Mais en tant qu'employé de l'éducation nationale, elle ne peut que susciter la défiance car on voit bien que pour Blanquer cette crise est une formidable opportunité pour accélérer un processus éducatif qui suscitait notre méfiance avant la crise, et que état d'urgence sanitaire permettant il va essayer de faire passer en force.
Il faut même le croire lorsqu'il disait contre toute évidence "nous sommes préparés à cette crise depuis des mois". Traduction : non, nous ne sommes pas du tout prêt au coronavirus, ça c'est de l'intox pure et simple, mais "nous sommes prêt à tout faire depuis des mois pour transformer le métier d'enseignant, et grâce à cette crise, on va pouvoir faire plier les profs réfractaires".
Et puis pour finir, comment faire confiance à une telle infrastructure, magnifiquement incarnée par Blanquer qui en est le pur produit, quand il nous affirmait le jeudi matin que la fermeture des écoles n'était pas prévue pour se faire contredire le soir même par Macron, et pour entendre le même Blanquer affirmer dès le lendemain qu'il n'y avait aucune contradiction entre ses dires de la veille et la décision présidentielle puisqu'il s'agissait en fait d'une adaptation pragmatique au fil de l'évolution des circonstances?
Aucune confiance dans ce pouvoir là, et nécessité à garder bien éveiller notre esprit critique et notre force d'opposition, car les lendemains d'après confinements seront nécessairement des lendemains de lutte face à un pouvoir qui va tenter de capitaliser et de maintenir sur le long terme ce qui n'était prévu à la base que le temps de la crise.
Puisque l'on en est à filer les exemples familiaux.
Mon fils de 11 ans, alors qu'on nous parlait de "grippette", affirmait la gravité du virus et exprimait sa peur, au seul motif que le médecin chinois qui l'avait découvert en était mort à l'âge de 36 ans.
Le coeur du problème c'est bien que nos gouvernants vivent dans l'action immédiate qui leur donne l'impression de faire quelque chose, d'être utile et efficace alors qu'ils passent forcément à coté du réel. Plus on va vite dans une voiture, plus le paysage se déforme.
Il faut leur dire : STOP. Asseyez-vous et réfléchissez. Sortez dans la rue, allez humer l'air du temps. Allez par exemple dans ce studio ou ce deux pièces du 19ème arrondissement dans lequel cohabitent un couple et ses deux enfants.
Bref, vivez comme tout le monde.
Mais ils ne le font pas parce que, comme MACRON, à l'hôpital, il risque de se faire alpaguer par de vrais gens qui vont leur parler des vrais problèmes et, partant, mettre à jour leur incurie.
PS :
Le seul espoir : que le Préfet "allemand"attrape le Corona virus
À propos de beau texte (sur https://lundi.am/16-mars), je pose ça là :
Les innocents n'ont pas de masque, les incompétents sont démasqués....
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
A Lallement, on a vraiment envie de lui mettre un masque ... ( ou plutôt un casque à pointe ) !
"Pourquoi persister dans cette vieille habitude de nous prendre pour des billes ?"
C’est mignon, Daniel, de rester si poli.
Je pense que le léger stress que nous instille le confinement nous autorise à dire les choses plus crûment : comme le dit Lordon (reprenant un journaliste du gotha, reprenant lui-même un médecin anonyme), « ces connards qui nous gouvernent » nous prennent pour des cons.
La comparaison entre l’allocution de la Première Ministre belge et celle de Macron est assez frappante. Deux lignes politiques similaires, mais l’un des deux prend ses citoyens pour des cons.Que voulez-vous que le gouvernement prévoit... trop occupé avec la casse de notre système de retraite... puis les municipales à Paris et l'affaire de la quéquette a Griveau ... en voilà des sujets importants !
Salut les confinés d’@si… C’est Sibeth !
Mon petit doigt me dit qu’on parle de moi…
Bon, j’espère quand même que vous profitez bien de l’aube qui se lève et des cerisiers japonais qui fleurissent…
Oui, j’avoue, j’ai pompé un peu sur Leïla Slimani ; mais vous savez… entre les conseils de défense, les visios avec les journalistes et tout le reste, j’ai pas le temps de lézarder au soleil, moi !
C’est Manu… ils nous a dit d’être à l’écoute de la populace ; alors j’ai commandé une compilation des journaux de confinement. Un membre de mon cabinet m’a tout rapporté : Slimani, PPDA, Terdjman, Darrieussecq… Celle-là j’arrive jamais à écrire son nom, je me plante toujours sur les « r » et les « s », et au début je mettais un « k », hi hi hi…
Oui ,Manu, en ce moment… il est à prendre avec des pincettes ! Hou la la !... Brigitte m’a dit qu’il hurlait en dormant… Oui, comme au temps des manifs des gilets jaunes… Elle racontait que dans son sommeil, à l’époque, il criait « pétez leur la g… ! ». Et la nuit dernière il s’est réveillé en sueur… comme un enfant perdu (dixit Bribri)… marmonnant comme un mantra « l’État tient bon ! l’État tient bon » ! l’État tient bon !…
Heureusement que Casta et Nicole sont là pour le dérider. La proposition de Nicole de coffrer les allergiques au confinement l’a enthousiasmé. C’était une blague bien sûr… Quoique… Casta a dit fort à propos : « ne tirons pas toutes nos balles de défense à la fois »… Manu était mdr…
Ensuite, ils se sont mis à rêver « à l’après »… comme vous dites sur votre forum de confinés… Nous, au gouv, on parle de la « Libération » ! Oui, c’est ainsi que Manu appelle la fin de l’épidémie… Il veut qu’on lui prépare un « bain de foule »… et Casta de lui répliquer : « comme ça tu pourra serrer plein de menottes ! ». Manu est parti d’un de ces fous rires !… On n’arrivait plus à l’arrêter… La visio s’éternisait, l’a fallu que je décale tous mes RV : mon cours de Zumba, ma séance de Qi-gong, le sauna, le coiffeur…
Bon, c’est pas tout, j’ai encore une visio avec un journaliste… Olivier a promis 250 millions de masques pour… on ne sait pas quand… alors faut que j’explique aux français comment s’en passer.
Télébisous, les… confinis… Hihihi, encore une blague de Casta !
Ce matin, j'ai eu l'idée suivante :
Puisqu'on est en guerre, pourquoi ne pas mobiliser les jeunes volontaires?
Quand ils contractent la maladie, ils ne risquent pratiquement rien, en tout cas beaucoup moins que leurs ainés.
Ils pourraient contribuer efficacement à résoudre les problèmes logistiques que nous avons actuellement :
- ravitaillement
- livraisons
- fonctionnement des chaînes de production dans les usines
- renforcer les rangs des aides soignants et ambulanciers
- etc...
Cela permettrait d'assurer le confinement strict des personnes à risque et de supprimer l'incohérence des consignes actuelles où on doit à la fois rester chez soi en évitant tout contact extérieur et s'agglutiner dans les commerces d'alimentation.
Je ne méconnais pas le sacrifice que cette mobilisation impliquerait pour les volontaires. Il faudrait loger les engagés dans des cantonnements (mais on a plein d'hôtels vides). Evidemment ils ne pourraient plus voir leur famille...
Désolé de parasiter ce forum avec cette suggestion mais l'idée m'a paru importante et je souhaitais la mettre à l'épreuve avant d'aller plus loin.
Tout ceci est très angoissant.
On ne pourrait pas exiger, à la sortie de cette crise, une remise à zéro démocratique, avec démission collective de tous les représentants et réunion, un peu partout, de conseils constituants (reconstituants), avant même de repenser à des élections ?
Un slogan ?