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LFI, une gifle plus tard

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La meute est lâchée aux basques de LFI (et de la NUPES) , avec "Quotidien", entre autres , comme gardien de la morale.

L'entreprise de de destruction est lancée, au grand bonheur de Macron et ses sbires. Une belle occasion pour détourner l'attention d(...)

J'aimerais bien savoir qui (homme ou femme) à l'occasion d'une rupture ou même d'une dispute peut se targuer de n'avoir jamais eu un geste violent, une parole méchante, un comportement mesquin et vexatoire. Il faut vraiment être un pervers narcissiqu(...)

Je ne comprends vraiment pas ce qui est écrit là. Vous voulez de la communication de crise calibrée ? Gardez Macron, McKinsey et consorts. La démocratie c'est pas aligner des mots lus sur un powerpoint. Continuez d'aller dans le sens du vent, balayez(...)

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On attend maintenant une chronique du matinaute intitulée "EELV, une violence psychologique dont on ne sait pas en quoi elle consiste, le principal intéressé n'en ayant même pas été informé lui=même ni même entendu, plus tard". Bon, d'accord, le titre est un peu long, mais DS, ayant l'art de la synthèse, trouvera bien le moyen de contracter tout ça. 

Merci Daniel et les abonnés pour ce débat "tripal". Le patriarcat a encore de très beaux jours devant lui - tant que ses fondements biologiques et psychologiques ne seront pas connus de tous et de toutes. Lire encore et encore

Why Does Patriarchy Persist? de Carol Gilligan et Naomi Snider.

Pour comprendre pourquoi c'est si difficile d'accepter notre vulnérabilité, au lieu de se laisser fasciner par les puissants...  que l'on soit homme ou femme ou autre d'ailleurs !

L'ensemble des commentaires à ce Matinaute (si si, j'ai tout lu) démontre au moins une chose: chacun (ici du moins) connaît assez bien le fonctionnement du système médiatique et ses objectifs politiciens de basse intensité morale.  


En dépit de quoi, tout le monde ou presque tombe dans le piège tendu par ces mêmes médias que ASI et en particulier le Matinaute, sont censés critiquer, dans le but de nous éviter d'en être les involontaires rouages ou relais qui s'ignorent à l'insu de leur plein gré.  


Mon constat un peu amer: on n'est pas sorti le cul des ronces. Et surtout pas avec ce Matinaute qui, au lieu de critiquer le traitement médiatique de cette affaire Cattenens/Mélenchon, se délecte à  critiquer la LFI et en particulier, ses composantes féminines, présentées comme trop bêtes ou trop soumises ( trop femelles peut-être ?) pour débiter de la langue de bois McKinsey-macronarde top level en bonnes télégraphistes qu'elles sont supposées être et paraître. 


Moi, ce que je retiens de cette séquence où les gros médias braquent leurs projecteurs inquisitoires sur les femmes de la FFI, c'est quelque chose qui a plus tendance à me rassurer qu'à m'inquiéter.  Leur détresse et leurs errances communicationnelles me suggèrent qu'ici au moins (à la LFI), il existe encore un peu d'humanité authentique. Et ça m'émeut plus que ça ne m'irrite. 



 




En fait le problème est que promettre une vertu absolue est, dès le départ, un serment d'ivrogne et ce, quelque soit les partis, organisations, mouvements…
Un collectif est constitué d'humains et l'humain n'est pas vertueux (ou finit guillotiné comme Robespierre).
Le mieux à faire est de tendre vers la vertu et occuper les fonctions pour lesquelles on a été désignés.

Robespierre en a fait guillotiner pas mal lui aussi .

Oui, enfin, il n'était pas tout seul à décider. Par contre son erreur a été à l'Assemblée de commencer par menacer, sans donner de noms, tous ceux qui à son avis étaient suspects.
Les gens visés se sont reconnus, ont pris peur et ont préféré sauver leur tête en le guillotinant.
Par contre, il ne faut pas croire que la chute de Robespierre a mis fin à la Terreur, la guillotine a continué à fonctionner pendant encore une bonne année.

À la Terreur Jacobine a succédé la Terreur Blanche.

Il n'était pas tout seul , j'en suis bien d'accord ,mais comme vous ne citiez que Robespierre  ,  j'ai écrit que lui aussi a fait guillotiner pas mal de monde .

Il est faux de dire qu'il a fait guillotiner qui que ce soit, il n'était que membre du Comité de Salut Public, lequel comportait 14 membres

Formation

Le Comité de salut public, an II. Aquarelle anonyme, Paris, BnF, département des estampes et de la photographie, vers 1793-1794.

Le Comité de salut public, an II.
Aquarelle anonyme, Paris, BnFdépartement des estampes et de la photographie, vers 1793-1794.

Sur les 14 membres du Comité de salut public à cette date, la Convention en réélit sept : trois centristes (BarèreLindet et Gasparin), plus quatre Montagnards (Saint-JustCouthonJeanbon Saint-AndréHérault de Séchelles). Elle y adjoint deux autres députés de la Montagne Thuriot (un ami de Danton) et Prieur de la Marne. Le 14 août, Barère fait entrer Carnot et Prieur de la Côte-d’Or, officiers de carrière, pour s'occuper plus particulièrement des affaires militaires. Robespierre remplace Gasparin le 27 juillet. Le 5 septembre, la pression des sans-culottes fait entrer Billaud-Varenne et Collot d’Herbois. Mis à part Thuriot qui se retire et Hérault de Séchelles, devenu suspect, arrêté en mars et exécuté en avril 1794, ce qu’on est convenu d’appeler le Grand Comité de l’an II (constitué donc de 11 membres) est mis en place. Il restera en fonction jusqu'au 9 thermidor (27 juillet 1794).

Merci pour  ces précisions historiques . si vous aimez les ouvrages sur le Comité de salut public ,je me permets de vous conseiller l'ouvrage très remarquable  de Pierre Michon  " Les onze " que  vous   connaissez peut être.  Je ne renie cependant pas mon point de vue . Robespierre  n'était pas seul , la responsabilité de la Terreur était partagée ,mais  le rigorisme  et l'obsession du complot de Robespierre ont accentué la Terreur entre juin  ( la fête de l Etre suprême) et le  9  Thermidor . Après ,malgré tout , la situation s'est améliorée .

Terreur blanche de 1795  




Terreur blanche

Arborant sur sa poitrine l'emblème solaire des compagnies du Soleil, un muscadin brandit un poignard et entonne le chant le Réveil du Peuple en foulant aux pieds la Constitution. Au second plan, ses amis bastonnent, sabrent et poignardent un homme à terre. Caricature des bandes armées (« Amis de la justice et de l'humanité », « Compagnons de Jéhu », « compagnons du Soleil »...) qui perpétraient la Terreur blanche dans les départements en massacrant les républicains[1].
Estampe anonyme, an V, Paris, BnF.

DateAvriljuillet 1795
LieuVallée du Rhône et Midi de la France
VictimesRépublicains montagnards et sans-culottes accusés d'avoir soutenu la « Terreur »
Morts~ 2 000[2],[3]
AuteursRépublicains opposés à la la « Terreur », royalistesCompagnies de Jéhu (?)

La Terreur blanche est une période de violences commises au printemps et à l'été 1795 dans la vallée du Rhône et le Midi de la France, sous la Convention thermidorienne, lors de la Révolution française. Pendant cette période, environ 2 000 personnes, montagnardssans-culottes, agents municipaux, membres des tribunaux ou dénonciateurs sont assassinées. Si les massacres sont initialement imputés aux royalistes — dont la couleur emblématique est le blanc — ils s'inscrivent davantage dans un contexte de vengeances et de règlements de comptes contre les partisans supposés de la « Terreur ». Les violences cessent en juillet 1795, lorsque la Convention parvient à reprendre en main le Sud-Est.


Origine de l'expression

L'expression de « Terreur blanche » n'est pas utilisée par les contemporains des événements qui utilisent celle de « Réaction »[4].

Article détaillé : Terreur blanche de 1815.

En 1815, dans le sud de la France, une nouvelle vague de violences, commise cette fois contre les bonapartistes par les royalistes, fait entre 300 et 500 morts[5]. Ces violences sont d'abord désignées sous le nom de « Terreur de 1815 » par les libéraux, puis « Terreur blanche » à partir de 1830[5].

Inusitée pendant la Révolution française, l'expression Terreur blanche est employée pendant la Révolution russe de 1917 pour dénoncer les actions contre-révolutionnaires des « blancs », puis pendant la guerre civile espagnole. Elle est transposée à la fin du XXe siècle à l'histoire de la Révolution française[6] : l'expression fait alors son chemin et est employée par l'essentiel des historiens, même si Jean Tulard la juge « un peu abusive » dans son Histoire et dictionnaire de la révolution française. Elle sert à faire un parallèle entre la Terreur de la Convention montagnarde et tous les mouvements de défense ou d'opposition violente contre la Révolution, réunis rétrospectivement dans un ensemble et qualifiés de « blancs ».

Georges Clemenceau utilise déjà l'expression « terreur blanche » dans son discours à l'Assemblée nationale le 29 janvier 1891, dans lequel il fait de la révolution un « bloc » et oppose les « blancs » aux républicains[7].


Terreur blanche de 1795

La réaction thermidorienne

Jean-Lambert Tallien,gravure de François Bonneville, fin du XVIIIe siècle.Jean-Lambert Tallien,
gravure de François Bonneville, fin du XVIIIe siècle.

Après la chute de Robespierre, pendant quelques semaines, la coalition formée contre les robespierristes le 9-Thermidor semble s'unir dans la dénonciation d'un Robespierre roi ; mais au sein de la Convention nationale, une lutte oppose les partisans du maintien du gouvernement révolutionnaire et de la Terreur aux tenants du libéralisme économique. Les premiers, attachés à la constitution démocratique de l'an I, regroupent tous les Montagnards de l'an III, autour de Barère ou de Billaud-Varenne, tandis que leurs adversaires souhaitent le retour au gouvernement constitutionnel et la rédaction d'une nouvelle constitution, fondée sur les principes de liberté et de propriété. Parmi ces derniers, on rencontre des montagnards « dantonistes », autour de Tallien, de Fréron ou de Merlin de Thionville, les députés du Marais, autour d'un Boissy d'Anglas ou d'un Sieyès et les survivants de la Gironde, réintégrés le  et le  (78 députés reviennent siéger). De même, les anciens hébertistes connaissent un bref renouveau, après thermidor ; ils conservent les sections de Montreuil et des Gravilliers jusqu'à l'hiver.

Les Thermidoriens s'opposent sur le sens à donner au 9-Thermidor. Parmi ceux des Montagnards qui ont approuvé le 9-Thermidor, les excès de la Terreur doivent être imputés au seul Robespierre et à ses « complices ». Pour leurs adversaires, tous les terroristes - auxquels, d'ailleurs, appartenaient maints de ces députés, comme TallienBarras ou Fréron - sont des « tyrans » et des « buveurs de sang ». Dans ce cadre, tandis qu'une grande part des suspects - royalistes, fédéralistes, accapareurs - bénéficient d'un élargissement, de nombreux militants révolutionnaires sont arrêtés et les fonctionnaires soupçonnés de « complicité » avec le « tyran » (Robespierre) sont révoqués. Parallèlement, un certain nombre de procès de représentants en mission jugés pour leurs exactions (Carrier à Nantes ou Joseph Le Bon à Cambrai), du tribunal révolutionnaire de Paris (ouvert le ), de la commission populaire d'Orange (clos par de multiples condamnations à mort le ), poussés par les familles des victimes et les suspects mis en liberté, favorisent auprès de l'opinion l'image d'une Terreur violente et sanguinaire. Le gouvernement révolutionnaire est progressivement démantelé, avec l'établissement du renouvellement par quart tous les mois des membres du Comité de salut public et la diminution de ses attributions après Thermidor, puis sa disparition en 1795, la suppression du maximum le  ou le rétablissement définitif de la Bourse de Paris le .

Dans ce cadre, la presse modérée et royaliste se déchaîne contre les terroristes, de même que les pamphlétaires hébertistes, comme Gracchus Babeuf (du moins, jusque vers mi-, où l'on assiste à un retournement d'alliances, unissant jacobins et babouvistes). Le député Louis Fréron, représentant de la Convention dans le Midi avec Barras en 1793, où il s'était distingué par sa violence et ses rapines, fait reparaître à partir du  l'Orateur du Peuple, dont il fait l'organe de la propagande réactionnaire et où il fait preuve d'un antijacobinisme virulent. De même, le royaliste Méhée de la Touche publie le pamphlet La Queue de Robespierre, et Ange Pitou répand dans les rues des refrains royalistes.

Par ailleurs, les violences verbales et physiques contre tous ceux qui ressemblent de près ou de loin à un « jacobin » se multiplient, dans tout le pays. À Paris, Tallien et Fréron - on parle de la « jeunesse dorée de Fréron » - organisent des groupes de muscadins. 2 000 à 3 000 de ces muscadins, composés de suspects sortis de prisons, déserteurs, insoumis, journalistes, artistes, clercs, courtiers, petits commerçants vivant principalement sur la rive droite et baptisés « Collets noirs » en raison de leur tenue (un habit étriqué au col de velours noir - en signe de deuil, par rapport à la mort de Louis XVI -, avec 17 boutons de nacre - en l'honneur de Louis XVII - les basques taillées en queue de morue et la culotte serrée sous le genou, les cheveux tressés et retenus par des cadenettes, avec un gourdin plombé), affichent leur rejet de l'ordre révolutionnaire. Réunis en bande autour des chanteurs et compositeurs Pierre Garat et Jean Elleviou, d'Ange Pitou, du dramaturge Alphonse Martainville et du publiciste Isidore Langlois, emmenés par le marquis de Saint-Huruge, un aventurier, et prenant de plus en plus une orientation contre-révolutionnaire, ils mènent une agitation bruyante dans le quartier du Palais-Royal ; ils font du tapage dans les rues en chantant Le Réveil du Peuple, se réunissent dans les cafés royalistes, lisent des journaux comme Le Courrier républicainLa QuotidienneLe Messager du Soir, interrompent les spectacles au théâtre pour chahuter un acteur réputé « terroriste », imposer une lecture ou un air, attaquent tous ceux qui, par leurs lectures, leurs propos, leur tenue correspondent plus ou moins à la description des jacobins, font la « chasse aux bustes », contraignant la Convention à dépanthéoniser Marat le .

Jean-Baptiste Louvet de Couvray,gravure de François Bonneville (fin du XVIIIe siècle).Jean-Baptiste Louvet de Couvray,
gravure de François Bonneville (fin du XVIIIe siècle).

Les bagarres se multiplient entre la jeunesse dorée et les républicains, jacobins ou non, particulièrement avec les soldats permissionnaires ou de l'Hôtel des Invalides, notamment le , au Palais-Égalité (le Palais-Royal). Prenant prétexte de ces violences, les autorités ferment le Club des Jacobins en . Même le girondin Louvet de Couvray, qui dénonce aussi bien les royalistes que les jacobins dans son journal, la Sentinelle, est pris à partie par de jeunes royalistes dans sa librairie-imprimerie du Palais-Royal, en .

Les Jacobins, confrontés à la double hostilité des républicains modérés et des royalistes, et le peuple de Paris, touché par la disette qui frappe la capitale à l'hiver 1794-1795, et que la politique libérale de la Convention (qui réprouve la « taxation » du prix des grains) empêche d'enrayer, réagissent et se révoltent. Toutefois, les insurrections du 12 germinal et du 1er prairial an III (avril et ) échouent, et les autorités ordonnent le désarmement des terroristes (loi du 21 germinal), astreints à résidence ; 1 200 jacobins et sans-culottes sont arrêtés, à Paris. Ce sont les dernières insurrections populaires avant la révolution de 1830.

Dans ce contexte, la Convention vote cinq décrets qui ont permis le déchaînement de la Terreur blanche : celui du 21 nivôse (10 janvier), autorisant les émigrés partis après le 31 mai à rentrer en France, s'ils travaillent la terre ou exercent un métier manuel, leurs biens devant leur être rendus ou indemnisés en cas de vente ; celui du 3 Ventôse (21 février) reconnaissant la liberté des cultes, à l'exception des manifestations extérieures, qui a favorisé le retour clandestin de nombreux prêtres réfractaires ; celui du 5 vendémiaire ordonnant aux fonctionnaires, membres des autorités locales des tribunaux et des comités révolutionnaires destitués après Thermidor de rentrer dans leur commune d'origine, toute infraction étant punie de six mois de prison ; celui du 21 germinal (10 avril) désarmant les anciens « terroristes » ; enfin celui du 22 germinal étendant les dispositions du décret du 21 nivôse à l'ensemble des partis après le 31 mai[8].

La Terreur blanche

Dès le lendemain de Thermidor, de nombreux actes de violence ont été menés contre des hommes de l'an II ou des symboles républicains. Les attentats contre des individus isolés se multiplient en pluviôse et ventôse an III (février-mars 1795)[8].

Profitant de la réaction thermidorienne, avec le retour des religieux réfractaires et l'afflux d'émigrés, des mouvements de vengeance spontanée des royalistes, de familles de victimes de la Terreur et de catholiques fanatiques se développent au cours de l'année 1795, dans le sud-est de la France, plus particulièrement la vallée du Rhône, contre les anciens Jacobins, particulièrement des militants sans-culottes, appelés terroristes (ou « Mathevons » à Lyon, d'où le terme de « mathevonnade », traque menée en groupe, à la tombée du jour ou la nuit, avec des aspects initiatiques, s'agissant de prouver sa foi ou son courage[8]).

Peu à peu, ces groupes s'enhardissent, attaquant de jour. Le basculement a lieu le 26 pluviôse (14 février) avec le massacre de Joseph Fernex, ancien membre de la commission révolutionnaire lyonnaise, battu à mort par la foule et jeté dans le Rhône lors d'un transfert. L'absence de poursuite est vue comme une approbation tacite du meurtre et ouvre la voie aux meurtres collectifs. Lyon connaît de nouvelles violences les 15, 16 et 17 floréal (4-6 mai) : par 30 à 40 personnes qui forcent les prisons et égorgent une centaine de captifs. À Aix-en-Provence, les 21 et 22 floréal (10-11 mai), une quarantaine de prisonniers sont massacrés. Le 17 prairial (5 juin), à Marseille, la foule envahit le fort Saint-Jean et tue une centaine de détenus. Ces scènes de violence se distinguent par une prédilection des massacreurs pour l'arme blanche et les mutilations rituelles, le peu de réactivité et la mollesse des autorités, représentants en mission compris (treize égorgeurs sont arrêtés à Marseille, mais relâchés deux jours plus tard)[8].

Exploitant réactions paysannes, vengeances populaires et actions contre-révolutionnaires, qui créent un climat de violence, des chefs contre-révolutionnaires - Saint-Christol, Arnaud de Lestang[9], Duclaux de Bésignan[10], l'ardéchois Dominique Allier[11] - recrutent parmi les jeunes gens mécontents, les anciens fédéralistes, les déserteurs et les criminels, dans un esprit de clientélisme. À Lyon, l'agent anglais Wickham, installé en Suisse, établit dans la ville une agence de propagande qui recrute des contre-révolutionnaires, comme Imbert-Colomès ou le « marquis » de Bésignan[12], et prépare une nouvelle insurrection avec Précy. Les détachements royalistes des Compagnies de Jéhu (ou de Jésus) et du Soleil, pourchassent et massacrent jacobins, républicains, prêtres constitutionnels, protestants (pour des raisons socio-économiques et politiques autant que religieuses), détenus politiques des prisons, à Lons-le-SaunierBourgLyonSaint-ÉtienneAixNîmesMarseilleToulonTarascon, etc., généralement avec la complicité des autorités municipales et départementales, quand ce n'est pas des représentants en mission, qui s'appuient sur les royalistes dans leur lutte contre les Jacobins.

D'autres bandes sont dénoncées, qu'il s'agisse des « Triqueurs », du « Vibou » ou d'un groupe de gardes nationaux « chouans » dans le Gard regroupant nobles émigrés et « éléments populaires ». Grâce à des listes de dénonciation, elles s'attaquent aux anciens agents de l'administration et aux correspondants des sociétés populaires. Il semble que ces bandes étaient assez centralisées, le centre principal de coordination étant Lyon.

En prenant en compte le fait que les poursuites contre les auteurs des massacres étaient assez molles et les victimes parfois difficiles à identifier, on considère que 3 % des massacreurs étaient nobles, 14 % des notables et les maires des bourgs, 12 % des négociants et des professions libérales, 44 % des artisans et des boutiquiers. Par ailleurs, les paysans étaient nombreux dans les massacres commis sur les routes. De leur côté, les victimes, appartiennent dans l'ensemble à une couche plus populaire de la société - « artisans et laboureurs » à Tarasconsans-culottes marseillais, ouvriers de l'arsenal de Toulon - et paient leur engagement révolutionnaires - 42 % sont des soldats, gendarmes, volontaires ou requis, 34 % d'anciens administrateurs et cadres jacobins, 12 % des prêtres constitutionnels et/ou abdicataires, comme le curé de Barbentane, jeté dans la Durance pieds et poings liés[13].

La Terreur blanche a lieu essentiellement dans la vallée du Rhône et le Midi de la France[4]. D'autres bastions fédéralistes comme la Normandie ou Bordeaux ignorent, au contraire, ce phénomène. Cette localisation s'explique par de grands antagonismes socio-politiques à Toulon et à Lyon, où ils opposent les fabricants en soie et les canuts. Dans la Basse-Provence occidentale et le Comtat-Venaissin — zone qualifiée de « Vendée provençale » — des clans opposés se forment dès 1790, se radicalisant en 1793[13].

L'effondrement des structures du pouvoir jacobin et la faiblesse des autorités thermidoriennes laissent une bonne place aux modérés, voire aux royalistes. Face aux partisans locaux de la cause royaliste — muscadins, clergé réfractaire et parents des personnes exécutées depuis 1793 — le gros des troupes royalistes est constitué, à Lyon, de nobles, de prêtres ou d'aventuriers étrangers à la ville, réfugiés ou arrivés clandestinement de l'étranger[14]. Surtout, les journées insurrectionnelles parisiennes font craindre une flambée jacobine. Quand les sans-culottes de Toulon se soulèvent, fin floréal, et marchent sur Marseille pour délivrer les détenus, la peur s'empare des modérés, qui craignent de vivre de nouvelles journées de septembre et organisent une forme de contre-révolution préventive[15].

Outre les crimes politiques, ces massacres relèvent aussi pour une bonne part d'opérations crapuleuses, de revanches entre membres d'une communauté ou d'anciens antagonismes propres au Sud-Est, accablant protestants ou acquéreurs de biens nationaux. Ainsi, les autorités, menacées par la violence populaire de la confession religieuse adverse, n'hésitent pas à la détourner sur les anciens terroristes. Ces violences vont de l'insulte à l'assassinat de prisonniers (une centaine de victimes à Marseille ou à Avignon, une soixantaine à Aix, 47 à Tarascon, 55 entre Orange et Pont-Saint-Esprit, peut-être 2 000 au total), en passant par des attaques personnelles, des pillages, des emprisonnements et des mises à mort individuelles (notamment par lapidation). Publics, ces actes se déroulent devant des spectateurs, dans la tradition des charivaris ou des farandoles[16].

Si les assassinats se prolongent durant tout le Directoire1795 représente un summum[13]. La Convention attend le début de messidor (fin juin) pour réagir[8]. Sur 415 meurtres perpétrés de l'an III à l'an V dans les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Var et les Basses-Alpes, 66 % le sont en trois mois, de floréal à messidor an III. Après le soulèvement jacobin de Toulon le 28 floréal et l'insurrection du 1er prairial an III, les massacres atteignent un sommet en prairial avec 50 % des massacres provençaux[13].

De la Haute-Loire aux Bouches-du-Rhône, les tueurs traquent les républicains, souvent désignés par un juge de paix ou un aubergiste. Chaque jour et chaque nuit, des jacobins sont assaillis, blessés, voire jetés dans le Rhône.

À Lyon, la Terreur blanche se prolonge, avec son cortège de violences, d'assassinats collectifs d'anciens responsables terroristes lyonnais et d'éliminations de dénonciateurs à la suite de la publication de la Liste générale des dénonciateurs et des dénoncés de la ville de Lyon en , jusqu'à la mise en état de siège de la ville en [14].

À Saint-Étienne, après la libération de nombreux suspects en fructidor an II, parmi lesquels se trouvent de nombreux notables de la ville, ainsi que les épurations successives de la mairie et du directoire du département, qui voient l'arrivée, entre  et  de personnalités compromises dans la subversion royaliste, la chasse aux Jacobins est lancée dès . Le 12 et , encore, des muscadins, armés jusqu'aux dents, font régner la terreur dans les rues de la ville et, faisant irruption dans le cabaret Verrier, point de rencontres de Jacobins, tuent trois personnes, blessent mortellement un officier municipal, Mory, et manquent d'en tuer un autre. Le 12 nivôse an VI, le maire, Jean-Baptiste Bonnaud, est frappé à la tête vers huit heures du soir par deux individus, deux jours après avoir envoyé la police perquisitionner dans la maison de l'entrepreneur Jovin, où un prêtre réfractaire avait installé une chapelle clandestine. Le gouvernement finit par mettre la ville en état de siège le , et celui-ci doit être maintenu jusqu'au [17].

Chronologie

Massacre dans les prisons de Lyon, gravure d'Auguste Raffet, 1823.Massacre dans les prisons de Lyon, gravure d'Auguste Raffet, 1823.
  • LyonJoseph Fernex, juge de la Commission révolutionnaire en prison depuis Thermidor, est massacré et jeté dans le Rhône par une foule de « réacteurs », en plein jour. Début de la Terreur blanche à Lyon, menée par une société secrète, les Compagnons de Jéhu, ou de Jésus.
  • Ain. Six terroristes, que l'on conduisait à Lons-le-Saunier, sont massacrés à une demi-lieue de la ville.
  • - Lyon. Rafle antijacobine. Visites domiciliaires et perquisitions au domicile des Jacobins ordonnées par le représentant en mission Boisset, en application des mesures de désarmement prises par le comité de sûreté générale, une grande partie des « suspects » sont relâchés.
  • . La Terreur blanche s'abat sur le pays. Les journées de Germinal lui ont donné un regain de vigueur en brisant les derniers velléités de la résistance des sans-culottes. Dans la vallée du Rhône et dans tout le Sud-Est, on assiste à des tueries. Là, on rend publiques des listes de citoyens connus pour leur républicanisme, afin de les désigner à la vindicte populaire. Selon la rumeur, les royalistes seraient groupés en organisations secrètes, la compagnie du Soleil à Marseille ou les compagnons de Jéhu à Lyon. Ailleurs, la répression est moins terrible. Elle se traduit plutôt par un harcèlement incessant. Représentants en mission, administrateurs de districts, membres des tribunaux révolutionnaires et des comités de surveillance font l'objet de poursuites judiciaires engagées sur la foi de dénonciations. Dans toutes les villes, des Muscadins se distinguent par leurs agissements, qui laissent les autorités locales indifférentes.
  • - Roanne. Plusieurs milliers d'émeutiers envahissent les prisons de la ville et égorgent plus de 100 Jacobins de la Loire et du Rhône qui y sont détenus[14], dont le comédien Antoine Dorfeuille, ex-président du Tribunal révolutionnaire.
  • - Drillon, ancien membre du comité de surveillance de Saint-Étienne, est tué d'un coup de pistolet dans la rue de Lyon[17].
  • Saint-Étienne. L'ancien maire jacobin Johannot est abattu rue des Fossés dans des circonstances obscures par des membres de la Compagnie de Jéhu[17].
  • Aix-en-Provence. Alors qu'on instruit le procès des insurgés marseillais de , la prison est envahie et 40 détenus sabrés[13].
  • Var. Les Jacobins de Toulon s'emparent de la ville qu'ils vont contrôler jusqu'au 23.
  • Dans la nuit du 24 au , à Tarascon, après l'incarcération au château de Tarascon, le 23 mai, de plus de 100 personnes suspectes de sympathie pour les « rebelles » toulonnais, 24 sont égorgées et jetées dans le Rhône[13].
  • - Saint-Étienne. Robert dit la Guille est arrêté et « traité inhumainement dans la rue du Chambon » avant d'être massacré par des membres de la compagnie de Jéhu. Le même soir, 200 à 300 individus, munis d'un ordre de Jean-François Courbon de Montviol ordonnant le transfert des prisonniers à Feurs, prennent d'assaut la prison Sainte-Marie, enfoncent la porte, barricadée par les détenus, « instruits qu'on devait venir cette nuit pour les assassiner », massacrent Ducros, originaire de Jonzieux, qui résiste à l'aide d'un petit couteau, à coups de pistolets, de sabres et de baïonnettes et emmènent les autres. Quelques-uns parviennent à s'échapper grâce à des complicités. Les autres sont emmenés au Treuil, où on les abat à bout pourtant, avant de les achever à l'arme blanche. Un charbonnier de Saint-Chamond, Escomel, survit miraculeusement[17].
Massacres dans le fort Saint-Jean à Marseille, le 17 Prairial An 3ème de la République, estampe d'Abraham Girardet, 1795, musée Carnavalet, Paris.Massacres dans le fort Saint-Jean à Marseille, le 17 Prairial An 3ème de la République, estampe d'Abraham Girardet, 1795, musée CarnavaletParis.
  • Marseille. Des « jeunes gens » armés de sabres et d'un canon à mitraille tuent 107 prisonniers jacobins, anciens insurgés de Toulon ou révolutionnaires marseillais, au fort Saint-Jean. Le représentant en mission Cadroy fait tout son possible pour ralentir l'intervention de la garde nationa

Merci pour cet article . Cependant ,personne ne doute que les royalistes extrémistes avaient des objectifs meurtriers ( se venger de la chute de la monarchie , tuer des révolutionnaires)  . en fin de compte ,ils n' y sont pas parvenus . En revanche Robespierre  proclamait son amour de la liberté  et son amour de l'humanité .  Résultat ,un climat de suspicion  et des exécutions en très grand nombre.

Il semble qu´un troll, de première catégorie, s'amuse à "pourrir" le fil, pour changer le sujet de conversation. 

Sinon il fait beau aujourd'hui. Mais frais. En même temps c'est l'automne déjà.

Vous n'y êtes pas . De nombreux membres de la LFI proclament leur admiration  pour Robespierre. On devrait  pouvoir trouver des  propos  de Mélenchon sur le sujet .

LFI tatônne. Pas Renaissance : Darmanin reste tranquillement ministre. Les médias n'ont rien à dire sur le sujet. Il est juste accusé de viol, le mec, hein...

dans la série "je me permets tout et n'importe quoi", Mélenchon dans ses oeuvres :


Mélenchon donne une tape sur la joue d’un journaliste de Quotidien et assume ses tweets sur Quatennens (nouvelobs.com) 


avec un chef qui fait autant de conneries, pas besoin d'adversaires politiques.

S'il y a aussi un autre truc que cette affaire illustre, c'est l'autonomie des medias du capital dans leur défense acharnée de la bourgeoisie. Pour une fois, ils ne sont pas à la remorque du pouvoir politique en répétant en chœur des conneries d'extrême droite, genre "islamogauchiiiiisme !!!" ou en relayant je ne sais quelle mesure antisociale "de bon sens". Non cette fois-ci les partis du capital étant encore moins bien placés pour l'ouvrir que leurs ennemis, ils ne font que regarder le spectacle: "Tiens, c'est marrant tout ce qu'ils prennent dans la tronche alors qu'on fait dix fois pire et ça passe crème".

Donc voilà, si jamais on avait un doute, les chiens de garde ont un réflexe de classe quasi vertébral, plus besoin de cerveau à ce point-là, et ne sont pas que des marionnettes. Ils sont profondément investi de leur mission.

Une rubrique radio qui résume bien la situation (à mon humble avis)


Ceux qui accusent LFI d’être pris au piège de donneur de leçon mais qui ne risquent rien vu qu'ils ne 'imposent aucune leçon et échappent aux règles sociales de base

j';ai bien du mal a condamner quatennens au depart,  surtout si on se focalise sur la gifle.... une gifle c'est en soit pas grand chose j'ai  vu bien pire de part et d'autre dans une séparation  surtout quand  l'affectif et l emotion prennent le dessus mais il y a les textos et surtout la main courante, ce qui veut dire qu'elle s'est sentie menacée voir en danger,  ca fait beaucoup trop. 


Ca me fait bien chier egalement parce que contrairement a la majorite ici j'espérais que melenchon passe vraiment la main (entre autre a quatennens) et laisse la place a cette nouvelle génération qu"il a su faire émerger durant ces 5 dernières années. Quatennens se vautre en beauté et mélenchon se comporte comme un gros reac dans ce tweet ce qui démontre bien que les reac de gauche ca existe. la veillesse est un naufrage et ca vaut pour tous.


Peut etre que la seule solution pour atteindre le sommet de l'etat c'est d'être a la tete d'un parti vertical  et relativement autoritaire (LREM ?) avec des cadres et des militants soumis en ordre de bataille, mais .la fin justifie elle les moyens ? il me semble que LFI veut incarner quelque chose d'autre mais pour ca il faut vraiment que melenchon agisse en sage, passe la main et arrête de s'exprimer a tout va et que le mouvement se modernise en abandonnant le patriarcat.


En tout cas chapeau a Obono et Autin d'avoir d'être allé au casse pipe c'était tout sauf évident.  peut etre que cet événement inopportun a première est une opportunité pour le mouvement ? 

Quotidien, deux époques, deux personnes questionnées : https://twitter.com/caissesdegreve/status/1572540742345818119

Bonjour, merci pour la chronique :


Une petite remarque de logique, et peut-être aussi un peu d'éthique : je ne trouve pas super élégant de citer le travail de quelqu'un (le tweet vidéo de Quotidien) à l'appui de votre démonstration, et, quelques minutes plus tard, de retweeter un commentaire qui critique ce travail. 

Etre un militant de gauche ou tout simplement homme de gauche en général n'a jamais préservé du machisme. C'est pour cela qu'il fallait que le féminisme soit pris en charge de façon radicale et spécifique. 

Les combats feministes,  pour  la justice sociale, contre le racisme, contre toute forme de discriminations vont de pair, ilw ne s'opposent pas.

Mais nous ne sommes pas sur une île déserte et lorsque un combat peut-être instrumentalisé par les adversaires, qu'il y a le risque de marquer contre son camp  cela doit faire réfléchir. 

Le pen au pouvoir ou l'Etat social complètement disloqué serait-il une avancée pour les femme ?

Encore un faux-fuyant pour ne pas parler de l'Ukraine.


D'aucuns* ici seront bien chagrinés.


(*) j'ai mis un "s", on ne sait jamais...




Simon ici present est la quintessence de la droite: tuer  une passagere  car le vehicule ne s ' est soi disant pas  arreté , ça ne  gêne pas, et on justifie, mais une gifle dans un conflit  conjugal c  'est très très mal .. sauf si    le monsieur est un policier,  là c  'est legitime defense  ....

La fête doit avoir lieu au Quatar sur un charnier de milliers d'ouvriers. La coupe du monde de foot sera l'exemple parfait de l'anthropocide. L'exemplarité s'il vous plait. 

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Simplement l'image d'un mouvement complètement verticalisé. S'il y avait au moins un bureau quelconque, un comité directeur un peu élu et responsable, qui pourrait se permettre se prendre un micromètre d'écart critique par rapport à la parole du chef... Mais non. A partir de là, toute personne dans cette conférence de presse qui se permettrait une critique de JLM court le risque de se faire flinguer individuellement dès son retour dans la coulisse. Iels ont peur, c'est tout. Pour info, je vote Mélenchon et LFI, régulièrement. Parce que pas mieux. Mais il pourrait y avoir mieux. La preuve. Ah oui, et rappel : un demi-siècle d'éducation lambertiste, ça se paie un jour.

"la #relèveféministe". Sentiment de malaise. L'impression qu'en fait, ce qu'elles veulent c'est le pouvoir. À la place des hommes. En utilisant tous les moyens, comme les hommes ? C'est ce que me laisse penser le manque de nuances qui fait mettre les différents cas dans le même sac.

franchement, vu le niveau de dégueulasserie et de relativisation de certains commentaires, je me dis que certains d'entre vous ont bien mérité d'avoir Darmanin en poste. et que votre pensée et vos dires contribue à son maintien en poste.

et c'est la gauche ça? elle est belle la gauche!

Le suis peut être hors sujet, et je ne suis pas particulièrement masculiniste (quoi que.!), mais si Quatennes avait donné un coup de poing à un homme (chétif..) qui l'aurait importuné dans la rue par exemple..... est ce que ça aurait  justifié sa mort sociale et la déroute de tout un parti politique?

Jusqu'à preuve du contraire la violence physique n'étant pas un trait de caractère évident de Quatennes, je voudrais qu'on me donne des arguments 

et sinon Portes; Quattenens; Coquerel; Bouhafs; un seul de ces hommes a été ecarté (legitimemement) des responsabilités; quel est sa particularité?

on remarquera que c'est bien aux femmes de LFI qu'on est allé demander des comptes et non aux hommes, et c'est encore à elles de "mettre de l'ordre" dans tout ça après avoir été victime de violences (je parle en général), et fait ce qu'elles pouvaient pour écarter les agresseurs; pour beaucoup protégés par le patriarche. Ce n'est pas à elles que les journalistes devraient demander des comptes.

Je me questionne... Quand le "people" prend le pas sur la politique.


Je me questionne sur la distinction vie publique, vie privée dans le cas de M. Quatennens. Certes, il est une personne publique, pourtant je ne l'ai jamais vu s'afficher en couverture de Paris Match avec femme et enfants, ni parader en famille nulle part.


Je me questionne sur la qualité de cette information... Qu'un couple se sépare et que cela ne se passe pas bien, ce n'est ni le premier, ni le dernier. Mais cela reste du ressort de la Justice, non du tribunal populaire ou médiatique.

Très belle chronique. Respirons, pétons un coup, détendons nous, et arrêtons de chercher à dénoncer le moindre soupçon de *-isme. Merci Daniel

Et tout ça pour... une gifle !

De loin, dans l’âge… Après avoir bavarder n’importe comment  sur la gauche  des champs et la gauche des villes. Nous voici avec un nouveau renvoi médiatique. Et la LePen, se marre… 

J'aimerais bien savoir qui (homme ou femme) à l'occasion d'une rupture ou même d'une dispute peut se targuer de n'avoir jamais eu un geste violent, une parole méchante, un comportement mesquin et vexatoire. Il faut vraiment être un pervers narcissique de très haut niveau pour gérer ces situations sans donner prise à la critique.


Est-ce que le type qui, voyant son univers affectif s'effondrer et sa moitié devenir son ennemi, perd un instant son self-control et commet un acte qu'il regrette presque aussitôt, est-ce que ce type montre par là même son adhésion à une culture patriarcale réduisant les femmes à des objets ?


Je ne pense pas que les ruptures se passent beaucoup mieux dans les couples homosexuels. Mais la qualification de violences faites aux femmes n'étant techniquement pas disponible, les débordements regrettables ne risquent pas d'être isolés de leur contexte et portés sur la place publique. Et je trouve cela très bien.


«Je suis âne, il est vrai, j’en conviens, je l’avoue;
Mais que dorénavant on me blâme, on me loue,
Qu’on dise quelque chose ou qu’on ne dise rien,
J’en veux faire à ma tête» 

Jean de la Fontaine

Je résume : ils portent l'âne, l'âne porte le fils, car moins lourd, l'âne porte le père, car plus vieux, l'âne marche tout seul, inconvénient : il va lentement. Rien ne va.


Les hommes auraient parlé qu'on leur aurait reproché de toujours voler la parole aux femmes sur les sujets qui les concernent elles. 

Oui, on sait que ça concerne aussi les hommes, mais c'est comme dans la fable..., le risque de se faire traiter d'idiot se confirmant au fil du parcours du féminisme, on essaie de ne pas se faire désapprouver, peut-être que cela explique que les messieurs se taisent. Je rappelle que Mélenchon vient de se faire épingler par les entomologistes "masculinum solidarium primus" dans le tiroir des "giflum telephonium non denonciatum".


On devrait parler un peu d'autre chose. Ça finit par ressembler à un pousse au suicide. 

LFI aurait dû prendre ses pertes dès le début en demandant immédiatement à Quatennens de démissionner de son mandat de député. C'est ce qui aurait le mieux calmé le jeu. Là, il finira par devoir le faire quand même, mais quels dégâts en attendant !

On est dans la situation malheureusement inédite d'un mouvement politique qui essaie de réagir avec sincérité et justice à un acte injustifiable, tout en évitant de se saborder, ce qui est quand même légitime aussi.


Les autres partis, que font-ils ? Ils se contentent de sortir les parapluies et d'attendre que l'orage passe.


Pourtant, c'est à LFI qu'on fait des reproches.

Non, les député.es de LFI ne se sont pas abaissés au niveau de Thomas Guénolé, ex LFI, désormais Judas de seconde main sur des plateaux télés réactionnaires.

c'était ni le lieu ni le moment, devant des caméras ennemies (j'écris bien "ennemies") de lancer quoi que ce soit. Sinon, ça aurait ressemblé à un sabordage.

Quant a la "séquence", invoquons "comme les larmes dans la pluie". Restera une transformation démocratique ou non de LFI

Pour répondre à la question sur le tweet de Mélenchon, Danièle Obono, une femme, racisée, de moins de 50 ans…

😭

Cette séance de Q&R montre de façon éclatante que M Panot n’est pas au niveau . Elle avait une occasion en or de prendre la main sur les événements à venir. Mais rien.


Comment n’ont-ils.elles pas anticipé que les questions allaient évidemment porter sur le sujet (des tweets de JL Melenchon) ? Elles l’ont un peu anticipé en coupant la retransmission YouTube (effet Streisand garanti). 


Mais ne les ont pas préparées, au vu des bafouillages et de la recherche de ‘qui c’est qui s’y colle’ et des non réponses ("c’est pas votre question mais c’est ma réponse".) 


Ou alors, en l’absence du chef (concerné au premier chef), difficile de trouver un consensus.


En tou cas, un exercice de Q&R raté (le fond sur les sujets sociaux, énergétiques, etc…a été complètement occulté) mais édifiant sur le fonctionnement de LFI (quand le chef est aux abonnés absents). 

Croustillant, le feuilleton LFI.  L'axe de défense de ses militants sur le forum vaut aussi son pesant de cacahuètes. 


Pourtant, la ligne devrait être assez claire: Quatrennens se retire, les autres saluent leur camarade mais comprennent qu'il ne peut pas, actuellement, rester aux responsabilités et nomment quelqu'un d'autre à sa place. Et tous réaffirment l'importance de la question de la violence faite aux femmes, sans chercher à détourner l'attention sur les forces extérieures (police, média, autres partis politiques).


C'était si compliqué à faire ?


Ce n'est pas devant l'ennemi, avec l'ennemi que l'on lance une transformation longue et utile d'un parti auquel nombre de Français.es attendent beaucoup. 


on dit que Brigitte donne des fessées à Emmanuel...

On le surnommait "L'incorruptible" et il fait l'admiration, sans aucun doute, de tous les donneurs de leçon qui se plaisent à lancer des pierres, avec quelle délectation, sur le "coupable", son parti, la NUPES, et tous ceux qui sont conscients que ce n'est pas si simple. J'ai toujours détesté les lynchages, y compris celui de Robespierre ou de personnes que je n'estime pas.

Tous ceux qui n'ont jamais fauté (dont je ne fais pas partie, mais je ne vais pas continuer à vous raconter ma vie :)), les Purs,  tous ceux-là qui auraient été des résistants ( durant la 2e guerre mondiale, peut être,... parce que, pour aujourd'hui, on ne les entend guère, sur Assange, par exemple) et qui nous préparent un monde parfait.

Continuons à attiser la haine et il n'y aura plus de gifle... mais ça risque de ne pas être mieux!

Schneidermann qui torpille Sandrine Rousseau, alors qu'elle est la seule de la troupe à avoir un discours et une position cohérente sur ces sujets depuis des mois.

Une drôle de boite a été ouverte , elle va laisser une société en lambeaux .Il fallait l'ouvrir ,le mâle a comme tout les individus en position de force , abusé de ce pouvoir .Et il fallait lui soutirer le pouvoir . La prochaine étape , si c'est de se débarrasser de tout ceux qui sont en position de force , je signe . Mais pour l'instant on ne voit que l'inversion des places de victimes  . C'est pour ça que l'humanité tourne en rond ! Tu propose quoi Sandrine ?

La meute est lâchée aux basques de LFI (et de la NUPES) , avec "Quotidien", entre autres , comme gardien de la morale.

L'entreprise de de destruction est lancée, au grand bonheur de Macron et ses sbires. Une belle occasion pour détourner l'attention des mesures antisociales qu'ils préparent.

Le Ventilateur Macron  doit se réjouir du soufflet de Quatennens.


On manque d'air pur dans cette République.

Je ne comprends vraiment pas ce qui est écrit là. Vous voulez de la communication de crise calibrée ? Gardez Macron, McKinsey et consorts. La démocratie c'est pas aligner des mots lus sur un powerpoint. Continuez d'aller dans le sens du vent, balayez tout ce qui a été fait.


Je crois reconnaître Astrid Mezmorian en la personne de la journaliste de France 2. Je me souviens de cette émission mémorable sur ASI, dans laquelle Mezmorian, mettait à nu sans le vouloir la malhonnêteté des procédés du service politique de France 2 et de sa cheffe Saint Cricq.

Suite à la conf. l'article de FranceInfo n'était pas si apocalyptique je trouve : 

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/violences-conjugales-des-deputees-de-la-france-insoumise-assument-de-tatonner-sur-une-question-complexe-et-difficile_5371279.html


Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Un peu de décryptage d'image : sur la photo, il manque Chikirou, Bernalicis, Coquerel, Guiraud, Bompard. Et Quatennens, bien sûr. C'est pas une conférence de presse, c'est un putsch.


​Et un crash.


Puisque j'ai mauvais esprit en ce moment, je dirais qu'elles veulent donner moins d'influence à Mélenchon, très bien. Mais dès qu'il ne gère plus (lui ou ses doubles Bompard et Quatennens), c'est le zbeul.


Quand on fait sa petite révolution de palais, faut être prêt à porter l'estocade. Visiblement, ça a manqué de courage hier. Le vieux n'a pas fini de jouer.

"Difficile de faire pire" dit DS, difficile de faire pire comme parole de non-concerné... 

Difficilement faire pire ? Que ? Que tous les autres ? Ah ok.

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