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Ligue du LOL : "Le harcèlement sur Twitter, c'est fourbe"

La ligue du LOL, ce groupe de journalistes et de communicants accusé d'avoir harcelé en ligne d'autres journalistes ou des blogueuses, a-t-il été lui même harcelé dans l'emballement provoqué en 2019 par cette révélation ? Questions à nos trois invitées, Iris Gaudin, ex journaliste à BFMTV et au Parisien, auteure de "Face à la ligue du LOL" (Editions Massot) ; Perrine Signoret, journaliste indépendante, co-auteure avec Marie Turcan, de deux enquêtes sur la Ligue du LOL et Cécile, qui témoigne sous pseudonyme et le visage flouté, sur son passé en tant que membre du groupe Facebook la Ligue du LOL.

Commentaires préférés des abonnés

Bravo Laélia , excellent , rebravo!


J'ai été si sévère avec toi  sur une émission de l'été , et  aujourd'hui , mazette, tu envoies grave!!!


Bien-sur que tu as sauvé  l'émission de sa médiocrité ! Tu as remis de l'éthique , de la responsa(...)

Laélia,

Je suis la « Cécile » en question, que vous avez fustigée pendant votre chronique, sachant que je ne bénéficiais pas d’un temps suffisant pour vous répondre sur le fond (ce que vous n’avez d’ailleurs pas hésité à me reprocher quand-même), et q(...)

Je vais inaugurer cette page de commentaires avec une critique un tantinet acerbe : il faut vraiment que Laelia apprenne à se poser, ses chroniques agressives sont très désagréables. C'est d'autant plus dommage qu'elle a des choses intéressantes à so(...)

Derniers commentaires

Nouvel abonné, je pioche au hasard dans les émissions passées. Celle-ci n'est clairement pas une pépite mais je l'ai quand même regardée jusqu'au bout espérant apprendre quelque chose (en fait non). Drôle de concept de fin d'émission que d'agresser l'invité·e, très hanounesque. Merci d'y avoir renoncé !

Ahurissante séquence de fin où Laélia vient sermonner avec une agressivité incroyable Cécile de ne pas s’ être excusée, alors que toute l’émission a montré qu’elle n’était coupable de rien… Il est des bourbiers desquels on ne peut visiblement jamais se sortir. Mais peut-on bien écouter toute une émission en préparant en même temps la rédaction d'une chronique? Assez surpris de tomber sur quelque chose de pareil ici, en fait...

Excellente émission sinon jusque là, courageuse dans le choix de sa thématique, et même si ces gamineries sur Twitter sont effectivement affligeantes, comme beaucoup le soulignent, leurs conséquences sur les act-eur-rice-s n'en sont pas pour autant à prendre à la légère; le décalage est même incroyable. En tous cas, puisse ce tribunal médiatique et ses lynchages pour l’exemple servir au moins à ce que ce cyber-harcèlement se reproduise moins (je n'ose espérer pas du tout) . Au passage, je pense que beaucoup de médias conservateurs ont été ravis de se farcir des "journalistes bobos gauchiasses", comme ils doivent les percevoir, en les prenant à ce qu'ils estiment être leur propre piège, et que cela a bien contribué à l’emballement.  

Merci et bravo Laélia, 

tu as remis les points sur les i alors que la chronique se perdait dans des conflits interpersonnels.


Il est vrai que j'aurais été plus intéressé.e par une émission qui traite de harcèlement, de journalisme, entre autres; que d'essayer de résoudre un conflit. Il m'a semblé que la personne de la ligue du Lol venait surtout déballer sa défense...

La capacité d'analyse en direct de Laélia m'a bluffé.


INTÉRESSANT pour quelqu'un qui travaille sur le nazisme... qui s 'interroge sur les marais où ont grandi des crocodiles mâles et femelles... petits et gros... (l'accord au masculin, parce que les mâles étaient les plus nombreux et toujours dominants, surveillant les femelles à leur service).


On entrevoit ce qui peut se tricoter dans un champ, quand les individus manquent d'une « éthique instinctive » qui permet de flairer les prédateurs... les écrasants... les pervers jouisseurs... On entrevoit comment se tricotent les complicités, en toute innocence... 


Attristant. Mais INSTRUCTIF.


 Il importe de rappeler que les mises à mort symboliques  ne sont pas les moins violentes. Et surtout, que les mots, les insultes ont précédé les meurtres, les massacres… de masse.


Que des journalistes soient au centre de cette polémique est très inquiétant.  On n'est pas sorti de l'auberge comme dit l'autre ! 


Tiens c'est marrant, j'ai faillit être d'accord avec Laélia Véron pendant 10 secondes, heureusement, elle s'est montré une fois de plus incapable de respecter la parole de la partie adverse, et s'est crue suffisamment au-dessus du débat pour couper systématiquement la parole aux tentatives de réponses des intervenantes. Typique de ses interventions: cette personne n'évolue pas avec le temps, et laisse un goût d'amateurisme malvenu dans une production payante...

Ceci étant dit: médiocrité, le mot est bien choisi. Ça ressemble beaucoup au type de drama microcosmique façon forum/ hotmail du début des années 2000, mais analysé par des journalistes adultes en pleine possession de leur moyen... Là où la conclusion sonne comme un rappel sec à la réalité, mais dans un langage impertinent, bien-pensant et outrecuidant digne de l'adolescence.

Il y aurait-il eu un "cas" Ligue du LOL si le trending topic du moment n'était pas l'affaire Weinstein? Quels sont les mécanismes des réseaux sociaux qui emmènent à la diffamation et à la persécution en ligne? Comment s'en prémunir? Faut-il légiférer? Notre société est-elles armée pour condamner ces abus? Nous ne le saurons pas. C'était pourtant le débat qu'il aurait fallu avoir.

deux messages à retenir :

si tu étais pas dans le groupe facebook de la ligue du lol, tu ne peux pas etre amalgamé à celui ci.

En 2020, il est important de distinguer le trolleur/harceleur de l'homme de 2010... décidément c'est argument est vraiment foireux


Bonjour et merci à Laélia,

J'ai aimé votre franchise: "Cécile, il faut que quelqu'un vous le dise!"

La phrase vérité. Rare.

Bravo pour votre chronique, Laélia.

Cette mise en scène de la victime, de la greffiere, de la collabo et de la procureure me laisse sans voix... Les temps changent, "la honte change de camps", et c'est bien. Mais dans cette période de transition, où chacun-e se revendique victime ou juge, il semble qu'il n'y a pas de place pour le débat. Et si le fond n'a que peu d'intérêt,  le spectacle offert est, en effet, d'une grande médiocrité...


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Emission très stressante. ...où l'émotion a pris le pas sur l'analyse et où le spectateur devenait voyeur. 

Et un visage flouté...: voilà un arrêt sur image qu'il aurait été intéressant d'analyser.


Pas mal d'arrêts sur les mots auraient été possibles aussi  pour notre stylisticienne: 

harcèlement/journaliste/école de journalisme/LOL/ligue/trasher/tweet/coupable/innocent/mensonge/vérité/ dominer/leader/ boys band /vieux journalisme/ journalisme décalé/ effacer des tweets/ et j'en passe...

 

mais surtout RESEAU aussi bien du point de vue lexical que sociologique. (pour ce dernier point lire les travaux du couple  Pinçon-Charlot)



Pour ma part, j'ai appris que tweeter c'est un  boulot harassant et traumatisant et  qu'il faut surtout  pas coucher avec un leader fourbe de la tweetosphère .... :))











Pénible et insupportable ce débat sur la Ligue du LOL.

Merci quand même à Laélia Véron pour son esprit de synthèse : médiocre. C'est le moins qu'on puisse dire.

Vu de l'extérieur on s'interroge sur les études de journalisme. Face aux vrais problèmes de la planète on assiste aux querelles de petits cons - connes qui se prétendent journalistes et qui font mumuse sur les réseaux "a"sociaux ou comme les appelle un humoriste, les réseaux "cas"sociaux.

Une seule solution : briser la dépendance à Twitter Facebook Etc.

Merci à Laelia qui a dit ce qu'il fallait dire sur ce sujet

Laélia,

Je suis la « Cécile » en question, que vous avez fustigée pendant votre chronique, sachant que je ne bénéficiais pas d’un temps suffisant pour vous répondre sur le fond (ce que vous n’avez d’ailleurs pas hésité à me reprocher quand-même), et que vous avez continué à critiquer sur twitter le soir-même, et les jours suivants, auprès de vos plus de 40 000 followers.


Vous ne me connaissez pas, et vous n’avez a priori non plus une connaissance très approfondie du sujet. Cela ne vous a pourtant pas empêché de me présenter publiquement comme une coupable avérée.


Vous m’avez rappelé ce troll sur Twitter, qui insulte quiconque sur ce réseau qui ose apporter un peu de nuance sur le traitement de l’affaire, et qui avait répondu à un membre du groupe qui tentait de s’expliquer : « Vous êtes coupable parce que vous l’êtes !»


Je ne sais pas si, quand vous étiez en régie à regarder l’émission et à préparer votre intervention, vous avez bien entendu ceci :

Je n’ai été accusée de rien, et par personne.
Je n’ai jamais harcelé ou insulté qui que ce soit sur les réseaux sociaux.


Comme je l’ai dit, je ne remets pas en question la souffrance des personnes qui se sont plaintes de harcèlement à l’époque. J’en ai d’ailleurs été moi aussi l’objet, notamment par un individu que la presse a longtemps associé à ce groupe, mais qui n'en a jamais fait partie.

J’ai, par contre, remis en question le fait qu’on ait – et particulièrement les médias – accusé les membres du groupe Facebook de « la ligue du lol » dans leur ensemble, sans chercher à savoir qui a fait quoi, créant ainsi une présomption de culpabilité collective et sans doute définitive, comme l'a d'ailleurs très bien illustrée votre agressivité à mon endroit : les quelques articles qui reviennent aujourd’hui sur le sujet n’auront évidemment jamais le même impact sur l’opinion publique que les milliers qui ont été publiés à la chaîne l’année dernière, jusque dans le New York Times.


Le premier article de Checknews, qui a officiellement lancé le sujet dans les médias, a posé et cristallisé un récit médiatique très clair: un groupe d’hommes, de journalistes, harcelait des féministes sur les réseaux sociaux. La réalité est toute autre. Même des journalistes qui ont couvert l’affaire s’accordent désormais à le dire. C’était l’objet du débat que vous avez trouvé si "médiocre".


La ligue du lol était un groupe Facebook privé, dans lequel, contrairement à ce qui a été raconté :
- Il n’y avait pas que des hommes, ni une majorité de journalistes.
- La vocation de ce groupe n’a jamais été d’orchestrer des harcèlements en meute, ni de « cibler » des femmes féministes.


Si je suis venue m’exprimer dans l’émission, ce n’est pas – contrairement à ce que vous affirmez sur Twitter – parce que je suis un pion dans l’organisation d’un plan de communication ficelé par le groupe. En disant cela, vous continuez à me positionner en « schtroumpfette», à me nier dans mon individualité. Si je suis venue à l’émission, c’est parce que je m’estime, comme d’autres dans ce groupe, victime du traitement médiatique de cette affaire. 


Cette souffrance qui est la mienne n’efface en rien celle des autres. Elle s’ajoute.
Contrairement à vous, beaucoup l’ont compris.


Si je suis venue à l’émission, ce n’est pas pour me dédouaner : je n’ai pas à le faire, car, je vous le répète : je n’ai ni insulté ni harcelé quiconque sur les réseaux sociaux.


Pendant l’émission, on m’a posé des questions. J’y ai répondu, le plus sincèrement possible, en essayant de me montrer à la hauteur d’un exercice médiatique que je pratiquais pour la première fois de ma vie, car, contrairement à vous, je ne suis pas chroniqueuse.


J’ai également essayé de me montrer à la hauteur de la chance qui m’a été offerte par Daniel Shneidermann et son équipe, de m’exprimer pour la première fois depuis l’explosion de cette affaire.


Si je suis venue, c’est parce que, comme d’autres dans ce groupe depuis un an, je vis un enfer.

En février 2019, le nom de mon conjoint et le mien ont été publiés dans une liste diffusée illégalement sur les réseaux sociaux, qui nous présentait – parmi une trentaine d’autres personnes - comme des « coupables ». Cette liste a circulé partout, jusque dans certains médias.

En quelques heures, nous sommes devenus des monstres aux yeux de tous, cloués au pilori par le tribunal Twitter et médiatique, dans l’incapacité totale de nous défendre sans être davantage insultés et menacés.


Parce que son nom figurait sur cette liste, mon conjoint a été licencié.
Parce qu’il a été licencié, son nom a été cité dans les médias.
Parce que son nom a été cité dans les médias, il est désormais est associé sur Google à des faits de harcèlement avec lesquels il n’a rien à voir.
Parce que son référencement est aujourd’hui associé à des faits immondes qu’il n’a pas commis (cf les titres des articles), cela fait plus d'un an qu’il est au chômage et qu’il ne peut pas retrouver d’emploi.


Parce que nos noms ont été diffusés dans cette liste, nous avons été harcelés par ceux qui dénoncent le harcèlement. Des insultes, des humiliations, des menaces d’agression physique, des menaces de viol, des menaces de mort. Nos enfants ont été traumatisés de nous voir traumatisés.


Votre intervention Laélia Veron, je l’ai perçue comme le coup de grâce après cette longue année où le temps semble pour nous suspendu depuis en février 2019.


Vous avez évidemment tout à fait le droit d’avoir un point de vue qui ne va pas dans mon sens. Mais je ne comprends pas votre parti pris de me poser publiquement en coupable, de me reprocher d'avoir tardé à faire des excuses alors que personne ne m'accuse, et de m'humilier en niant mon individualité. Cela m'a ramenée à ce que je pouvais lire en février 2019, et qui m’a valu d’atteindre un niveau d’angoisse si fort, qu’il a fallu que je sois prise médicalement prise en charge en urgence.


Vous m’avez asséné qu’il était temps qu’on me mette face à mes actes et à mes paroles scandaleuses, sans jamais expliquer de quoi je suis concrètement accusée, et vous vous êtes enorgueillie de le faire.


Vous n’êtes sur Twitter que depuis deux ans, mais vous en avez manifestement bien compris les rouages. Vous dénoncez les mécanismes de harcèlement sur ce réseau, mais quand il s’agit de me critiquer et de m’humilier, à plusieurs reprises et pendant plusieurs jours, devant vos 40 000 followers, vous vous en donnez à cœur joie.


Ce que vous avez fait, à votre manière, c’est ce que les présumées victimes de la ligue du lol ont dénoncé comme étant du harcèlement.


Pour tout vous dire, je trouve plutôt inquiétant qu’une personne intelligente et éclairée comme vous l’êtes a priori, préfère s’indigner du fait que j’ai utilisé – selon vous à mauvais escient - le terme de « ligne éditoriale », plutôt que de s’interroger sur la notion fondamentale de présomption d’innocence, qui a été piétinée pendant tout le traitement médiatique de cette affaire, et encore par vous dans l'émission.

Je vous souhaite sincèrement de ne jamais vous retrouver à ma place.


Bonne continuation,

Cécile.


Merci Laélia d'avoir remis les choses à l'endroit. 

J'étais très mal à l'aise d'assister au témoignage de Cécile qui se prétend féministe, étale sa souffrance et ses déboires psychologiques et familiaux, et par la suite invalide à plusieurs reprises le témoignage d'Iris Gaudin en la contredisant, recentrant le débat autour de son propre cas... Et pourtant ce témoignage d'Iris n'est pas censé la concerner directement... Je l'ai trouvé très ambivalente et pour le moins méprisante. 

Nous savons tous que le harcèlement ne s'arrête malheureusement pas à la ligue du lol, y compris à l'époque sur twitter. 

Le témoignage d'Iris Gaudin a tenté, entre autre, de mettre en lumière le processus de manipulation employé contre les victimes, ce qui est très important pour pouvoir à la fois les analyser et aussi pour permettre aux victimes potentielles de reconnaître ce qui relève d'un début d'agression. 

Le traitement médiatique autour de l'affaire de la ligue du lol a permis de faire entrer dans le débat public la question du harcèlement et plus particulièrement celui qui peut sévir sur le web, il a été assez dense pour qu'un an après on ne puisse pas totalement le remettre en cause. 

Alors évidemment qu'il y a une responsabilité de tous dans cette affaire. Et je ne crois absolument pas, moi non plus, à cet argument de "ligne éditoriale juste pour se marrer"... 

C'est toujours très choquant que les personnes qui réclament du respect pour elle-même (ou leur mari) soient en revanche incapable de l'appliquer aux autres. 

Cécile a eu largement le temps de s'exprimer lors de cette émission, et l'intervention de Laélia me semble plus que légitime. Merci. 


J'ai été un peu gêné par la chronique de fin. Ce que j'aime dans cette émission normalement c'est qu'on traite le problème point par point en laissant la parole à chacun, jusqu'à ce que tout soit dit. Ici la fin de l'émission était un monologue, débité unilatéralement sans possibilité d'interruption, et derrière l'émission finit sans laisser la possibilité de répondre point par point à la personne concernée. Franchement c'est déloyal, et ça doit pas donner envie de venir sur le plateau

L'intervention final de votre intervenante Laélia m'a personnellement choqué par sa stérilité dans le débat. En effet celle ci attaque clairement votre invité et relance un certains nombre de questions, ce qui en soit n'est pas un problème néanmoins, l'invité en question n'a absolument pas le temps de s'en défendre coupée par votre intervenante et par la fin de de l'émission. 

Il est certain que le sujet paraît dérisoire mais on apprend que Twitter est le réseau social professionnel du journalisme, qu'on y trouve les mêmes enjeux de pouvoirs qu'ailleurs. 


L'émission aurait gagné à encadrer les participants en traitant vraiment du traitement de l'affaire par les médias. 

Merci Laélia d'avoir dit tout haut et sèchement en fin d'émission ce que je n'ai eu de cesse de penser tout au long de la dite émission ! Mais fallait-il revenir une fois de plus pendant plus d'une heure sur cette bande de petits cons qui, plutôt que de s'excuser platement, préfèrent réécrire l'histoire façon Vincent Glad sur France Inter le 26 février ou feindre la victimisation façon l'invitée floutée de l'émission ?

Ce qui m'attriste c'est de voir et donc de comprendre ce qui ne va plus dans une certaine gauche molle fort représentée dans le public d'ASI qui ne comprend plus que c'est fini la pseudo gentillesse et les modes d'expression gentillets et qu'il va falloir comprendre que l'on accepte plus cette façon de mettre sur un même pied les victimes des dominants et ces dominants qui vivent le retour de baton de leur actes passés.


Les révolutions ne sont jamais des parties de pic nique comme disait l'autre.

Eprouvant d'écouter cette émission jusqu'au bout (j'avoue que celle sur Piotr Pavlenski j'ai pas pu resté plus de 20 minutes). Pauvre Linda qui a dû serrer les dents jusqu'au bout, Laélia peut-être moins dans son rôle de stylisticienne mais merci d'avoir rétabli la balance en faveur des victimes (très peu citées dans cette émission et pourtant au centre du pb de ce groupe non ?). 


Je ne nie pas les difficultés réelles qu'a dû traverser Cécile, mais faut-il lui rappeler que les victimes aussi ont eu des séquelles psychologiques graves et des périodes de chômage indéterminées en conséquence ? A quelle moment s'est-elle remis en question ? Pourquoi n'est-elle pas sortie du groupe ? 

Si la bande de copains d'un groupe privé auquel je ferais partie se mettait à émettre des propos racistes , homophobes, sexistes ou insultants, personnellement j'en sortirais non ? 


Et de défendre Monsieur Glad (un ami) qui tente de mimiser (une fois les preuves détruites) qu'il s'agissait juste de vannes entre collègues à la machine à café (avez-vous déjà vu débouler 30 collègues vous traiter de grosse pute à la machine à café ? sérieusement ?).


Toujours la même grosse ficelle : diluer le problème, dire que c'est la faute de Tweeter, des réseaux, de l'anonymat, que c'est surtout les autres, de dire c'était l'époque (2009 c'est pas non plus y a 50 ans ? c'est quoi cet argument ?) etc... 


Tout cela ne changera pas le problème... Elle est pour quand la remise en question ?

Je vais sûrement redire ce qui a déjà été dit mais mon "orgueil" (petit clin d’œil) a besoin de se satisfaire en le disant lui-même :) 


Le sujet en tant que tel est en effet sûrement "médiocre" car il ne concerne qu'un petit milieu, comme le dit très bien Laelia. Mais alors, ne peut-on pas dire que ce qui se joue dans le monde du cinéma, sur ces mêmes problèmes, est également médiocre car il s'agit uniquement de leur sphère ?

Le sujet est délicat car, en réalité, cela aborde un thème plus global qu'est le rapport entre les individus lorsqu'il y a un rapport de force dominé/dominant et ce que cela peut entrainer (ici, le harcèlement)


En effet, les invitées présentes, notamment Cécile (qui, malgré, ce qu'on en dit, a pris ces responsabilités car elle est venue pour défendre son point de vue, ce qui n'était pas chose facile), étaient, très clairement, encore émotionnellement atteintes. Il fut difficile pour Daniel d’élever le débat sur des choses plus systémiques, sociétales ou médiatiques.  


Ce que je retiens de ce débat est comment la forme en démontre son fond, aussi bien dans la manière dont se positionne les intervenant.e.s (y compris l'équipe de ASM) à certains moments, que les commentaires à la suite de cette émission. Il suffit de lire certains commentaires par voir à quel point le lynchage se justifie en pensant prôner la bonne parole. 

Car, si ces personnes comme @foutlamerde se sont permis des propos et des actes aussi violents, c'est parce qu'ils pensaient avoir raison sur leur vision de la personne : on se moque car elle/il a des propos ridicules (je cite Vincent Glad dans un son interview sur Fance Inter).


Même si Laelia n'a pas insulté ou ne s'est pas moqué de Cécile, elle a quand même utilisé son assise pour justifier son "agressivité" envers Cécile. 

J'espère qu'elles ont pu s'expliquer après l'émission car, quelle que soit notre parti pris, on peut quand même constater objectivement qu'il y a une forme d'agression de la part de Laelia envers Céline, qui n'a jamais harcelé ou insulté qui que ce soit et qui très clairement n'était pas au courant de toutes ces histoires.


Merci de ne pas répondre à ce commentaire, c'est à prendre ou à laisser, rien de plus :) 


ne pratiquant absolument pas les réseaux dissociaux, j'hallucinais complétement en entendant tant de médiocrité à peine au dessus d'une cour de maternelle. Ah la relève journalistique ! Quant à la victime/agresseuse/floutéé  totalement en incapacité d'accepter la moindre contrariété mais se réservant  l'autorité de juger les autres qui sont tous que des méchants contre elle et elle, elle n'a pas succombé au charme du village people, ah ah ! on ne joue pas dans la même cour !

Et puis est arrivée Laelia Veron et là, le Bonheur ... une pensée construite, des mots signifiants le tout traduisant le ressenti de, semble t-il, pas mal de monde. Occasion d'une dernière tentative de justification de la victime/agresseuse/floutée avec un argumentaire assez classique chez les sales gosses d'accuser leur contradicteur d'être eux méchants. Du pur macron. Heureusement l'émission s'est terminée avant qu'elle ne rétorque " c'est c'ui qu'il dit qu'y est"


Dommage que cette émission se termine dans ces conditions, l'intérêt de finir avec la chronique d'une personne totalement extérieure à l'affaire partait du bon sens le plus total, mais il semble que la chroniqueuse Laélia n'ai pas du tout écoutée l'émission et soit arrivée avec la ferme intention de tuer toutes les nuances apportées par les différentes intervenantes. Outre que le terme "médiocre" soit insultant pour toutes les personnes sur le plateau, l'absolu de son réquisitoire nous fait comprendre qu' elle n'était "pas dans le même camp madame".

Il n'y a rien aujourd'hui de plus crucial à commenter que ce truc de LOL? 

Je crois que Laélia a dit tout haut ce qu'on a plus ou moins tous pensé tout bas. Puis, plus globalement, c'est toujours sympa de voir quelqu'un s'énerve pour de vrai sur un plateau.

Je me suis endormi pendant l'émission (réellement pas au sens figuré). Je me suis arrêté avant l'intervention de Laélia et je me suis couché.


Je n'avais pas l'intention de voir la fin. Mais j'ai vu sur Twitter des personnes félicitant Laélia. J'ai donc été curieux de voir pourquoi... Il fallait bien qu'une non journaliste relève le niveau. Bravo Laélia !


J'ai adoré aussi le "on s'en fiche" de Daniel.

Laélia est géniale, c'est une héroïne.

Waouh, subjuguée par Laélia, bravo, enfin, ça remonte le niveau ! Les petites qui cherchent du boulot sur twitter, c'est vraiment lamentable, les pauvres ! pfff, ça a été fatigant de remuer dans ce tabernacle infâme des réseaux malsains. 

dommage que vous n'abordez pas l'aspect réseaux d'influence et le pouvoir que ces mecs avaient dans les rédactions parisiennes,

ca jouait pas mal dans leur agissement, dans le fait qu'on osait pas s'y confronter ou que les nanas rejoignaient leur groupe pour s'en protéger. Franchement le sujet est intéressant mais l'émission est mauvaise en grande partie à cause de l'invitée mystère qui ne cesse de se victimiser et faire diversion sur des points insignifiants.

Le harcèlement de la ligue du lol  est le résultat de rapport de pouvoir politique et économique.


Des insultes , photomontages , antisémites , sexistes , racistes , homophobes , grossophobes par centaines … voir par millier….. C’ était ça la ligue du lol, rien à voir avec ce fil pour ceux et celles qui voient des harceleurs partout.


La ligue du LOL comme exemple de boys club s’est posé là pendant des années dans le milieu médiatique .


"Le 'Boys’ Club' fait de l’homme (blanc, hétérosexuel et de classe moyenne) le représentant du neutre et de l’universel. Il fait que le masculin l’emporte sur le féminin, le blanc sur le racialisé, le riche sur le pauvre, l’hétérosexuel sur le queer, etc.".  (cf Delvaux)


Alors , on peut toujours essayer  de dépolitiser leur harcèlement , c’est pourtant bien le résultat   de rapport de pouvoir économique et politique , il n’y a qu’à regarder de près les cibles de la ligue du lol.

Pour moi, clairement , Laélia a eu un discours politique,  sur les rapports  sociaux de domination  en jeu dans cette histoire et dans la société de manière plus générale.


En ce sens , elle a été l’alliée de nombreux dominé-e-s qui subissent le racisme , l'homophobie ,le mépris , le sexisme , la grossophobie ... d’une classe dominante , majoritairement mâle , blanche , bourgeoise , hétéronormée. Elle l’a été d’autant plus , que sa parole en était rapide , vive , émotionnelle, emportée , incarnée et politique hors des codes bourgeois  où la parole vive est l’égale de la parole agressive , hors des codes de la bourgeoisie « cool » comme dirait Bégaudeau .  Ah si tout le monde pouvait faire de la politique non conflictuelle , ce serait tellement plus confortable pour les dominants et leurs alliés.


Cécile a choisi d’être l’alliée des dominants  hier comme aujourd’hui  dans les faits en remettant en doute les témoignages , les modalités de recueil des témoignages , les sources, en utilisant les écrits et l’histoire personnelle d’Iris pour le retourner contre elle comme dans une GAV , en insistant sur les contradictions et les hésitations d ‘Iris , en questionnant la déontologie journalistique de ces interlocuteurs ,  sans jamais condamner  les actes de ses amis , sans jamais un mot pour celles qu’ils avaient harcelé  , sans jamais  remette en question les principes de « l’éditorial décalée»  au contraire et en  parlant d’elle encore et encore .

Si on devine  sur ce fil les partis pris notamment du modérateur  , de grâce , ne faites pas croire que Cécile est victime de harcèlement  sur ce fil . Ça pique , ça bouscule mais ce n’est pas du harcèlement. Personne ne remet en cause la véracité de son harcèlement  subi, de son séjour en HP, ni des effets du choix du floutage sur le statut de victime et le courage. Personne ne lui a demandé des preuves , des sources , des noms , seule sa parole a suffit ! Je la crois !


Et pourtant n’y a t-il pas lieu de s’interroger sur les comportement récurrents des agresseurs  : déni , demander des preuves « infaillibles » , faire passer les témoignages  pour fragiles et instables , se victimiser ,  analyse égocentrée , banalisation des agressions « c’était pour rire ,  éditorial décalé» , évoquer la responsabilité de la victime , évoquer l’injustice en  son encontre etc. etc.… Oui elle n’a pas agresser , harceler mais dans cette émission elle a relayé les méthodes et comportements de défense de ses amis.


Deux discours  , deux constructions sociales  et politiques du harcèlement , chacun aura trouver son alliée proche ou reproche ou pas. Chacun aura perçu ou pas la résonance avec ce que nous vivons en France avec les "hommes et les femmes " au pouvoir.


Quant au concours du pitch de cinéma césarisé , dslée , mr le modérateur  , je n’ai pas de proposition. Prenez quand même le temps de défendre  avec autant de ferveur les victimes de la ligue du LOL dont une était aussi présente sur le plateau.




La "témoiloleuse" m'insupporte déjà après quelques secondes de son intervention,

j'espère avoir la patience d'aller au bout de l'émission..

Merci à Laélia qui a su mettre les mots qui m'ont manqué.
La deresponsabilisation (je vous laisse le temps) de "Céline", les anecdotiques imprécisions de chronologie, et les auto justifications maladroites, sont indignes d'une "professionnelle" de la communication ou de journalisme.
Je retiens cependant que dans toute affaire d'harcèlement il n'y a finalement que des victimes, les harceleurs devenant harcelés.
 La théorie de "Oeil pour oeil" ne semble pas être une solution pour éduquer au débat. 


La chronique de Laélia m'a vraiment fait une impression bizarre. Evidement, pour des raisons pratiques elle est obligé de la rédiger en grande partie avant la tenu de l'émission, mais ça donnait l'impression qu'elle n'avait pas du tout écouté ou été sensible a la parole de "Cécile" qui en a pourtant pris plein la gueule depuis 1 ans, d'aprés son témoignage (menaces de morts et insultes pour rappel) et vient ici légitimement se défendre et tenter de sortir de cette situation. La parole des victimes ce n'est pas a géométrie variable, on ne peut pas décider de qui est acceptable ou pas comme victime en fonctions de critères arbitraires et sans dispositif adapté. Même si elle avait eu des comportements de harceleuse (ce qui n'a pas pu être déterminé durant l'emission ou nul part ailleur...) tout ce qui lui est tombé dessus depuis un an fait quand meme d'elle une victime. Pourquoi tant de gens ici, sur ce forum ne veulent pas voir cette complexité du réel.  On a pas a décider qui a raison dans son ressenti et son vécu de victime, avant meme d'avoir écouté cette personne et pris la mesure de la situation dans des conditions équitables. Le monde ne se divise pas entre victimes absolut et coupables absolut, les contextes redistribuent parfois les roles. Cette chronique à la fin m'a paru profondément injuste et insensible envers "Cécile".

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"Regardez, par exemple, la question même de vos excuses ou pas c'est Daniel qui vous la pose à la fin. Vous en avez pas parlé du tout. Vous parlez beaucoup oui de vos souffrances, elles sont sans doute réelles mais moi ça me choque quand même que vous ayez pas un mot pour commencer pour les personnes qui ont fait ça."

"S'excuser", selon le Larousse : Donner des raisons pour se justifier, demander pardon pour quelque chose.

Cécile devait se justifier de quoi ? Demander pardon pour quelle chose ? Et pourquoi avant même de commencer à aborder le sujet ?

Certes ce n'est qu'une chronique linguistique. Pas une chronique juridique ni un médiocre prêche.

Laelia Veron a exprime tres clairement tout ce que je pensais. Je me suis interessee a La Ligue du LOL en 2018 parce que cette affaire illustre tres bien comment le harcelement arrive: un groupe de gens qui friment et rigolent entre eux au depens d'autrui; et qui sont tellement centres sur eux-meme qu'ils n'arrivent pas a avoir de l'empathie pour les autres, ne comprennent pas ce qu'ils ont fait de mal et ne se remettent pas en question. Un tel manque d'empathie, pour moi, ne peut pas etre compatible avec du journalisme et de la communication de qualite.

Je n'aime pas les sermons.

Laelia, temps 1, excellent debrief, prise de recul, recadrage parfait, bravo ; Lelia temps 2, c'est dommage de continuer sur un ton agressif à l'égard de "cécile", ça dessert votre chronique. La fragilité de Cécile est assez évidente, et même si vous n'avez pas de compassion à son égard, le silence aurait mieux valu pour finir.


Dix ans ont passé depuis la création de la « Ligue du LOL » et Glad semble regretter une légèreté et une insouciance propres à la genèse de Twitter. On s’en tape. Royalement. Nul mal souhaité à Glad, mais à l’heure où des enfants dorment dans la rue, où les hôpitaux entrent en concurrence avec des dispensaires du tiers-monde, et où l’école forme à l’analphabétisme pendant que les enseignants manifestent de plus en plus bruyamment leur sentiment d’abandon, les génuflexions d’un ex-journaliste de Libération qui n’aurait pas craché sur l’éventualité de jouer les procureurs nous laisse de marbre. Le ton de son article ressemble à une flagellation expiatoire croisée avec une validation de tout ce qui se fait, comme si la France de 2010 eût été une vaste contrée mérovingienne où la femme risquait pour sa vie (« je vais m’expliquer, vous vous êtes emballés ! Mais pour les autres vous avez raison, les femmes souffrent »).  Les choses ont bougé en dix ans, oui : notre pays est de plus en plus pauvre, nos compatriotes tirent de plus en plus la langue et une certaine « gauche » hors-sol regarde de plus en plus à l’opposé, sans craindre le coup du lapin.Le problème de Glad, c’est qu’il semble n’avoir toujours pas compris la nature profonde de son ex-milieu professionnel.  

Il y a certainement plus argumenté comme commentaire, mais tout ce que j'ai envie de dire c'est : Waouh ! Bravo Leila !

Un sujet effectivement plutôt médiocre....

Laélia Véron trouve le sujet "médiocre". Il est en réalité tout à fait passionnant. Enfin, pour qui voudrait voir et comprendre l'Histoire contemporaine qui s'écrit. La linguiste se demande "pourquoi on en parle ?" au sens de quel intérêt avons-nous à en parler. Mais sa question a un double sens, apporté par la polysémie de l'adverbe : "pourquoi on en parle ?" au sens de comment sommes-nous arrivés à en parler. Et là, c'est alors un questionnement de ce qu'est notre Histoire contemporaine.


"Il y a un avant et un après MeToo" scande régulièrement Daniel Schneidermann. Et il est probable que cette jeune prise de conscience collective participe au courage d'Iris Gaudin pour témoigner du harcèlement. Je souhaite d'ailleurs saluer les trois invitées pour leur transparence, leurs remises en question, et leur honnêteté : Iris Gaudin, Perrine Signoret, et Cécile. De fait, les éléments à charge des harceleurs sont souvent sexistes et c'est un cheminement naturel de la part des médias que de les placer dans le sillage de MeToo, et plus largement dans celui du féminisme. 


Mais il est des mots prononcés sur ce plateau qui racontent une Histoire encore plus contemporaine : celle des réseaux sociaux. Ces mots sont "méchant" et "contexte". Ils sont respectivement prononcés par Iris Gaudin et Cécile. Et pour comprendre comment on en est arrivé à faire une émission sur "la méchanceté du contexte", il est nécessaire de comprendre l'Histoire contemporaine. Cette Histoire peut se raconter avec une frise chronologique et quelques portraits de grandes personnalités : Tim Berners-Lee invente le HTML en 1992 par exemple. Ou, l'Histoire peut aussi raconter les usages, les us et les coutumes des petites gens. De la même manière que l'Histoire peut raconter la victoire de François Ier à Marignan en 1515, ou raconter la vie de quartier d'un petit port de pêche du Morbihan au XVIIIème siécle.


Les premiers "réseaux sociaux" sont les groupes de discussion IRC. On est à la fin des années 80. La disquette rigide de 3,5 pouces a remplacé la grande disquette souple de 5,25 pouces. Ce qui veut dire que l'IRC est arrivé avant le web, avant Netscape Navigator, avant Lycos et Altavista. Pour qu'il y ait un groupe de discussion IRC, il faut qu'une petite gens mette en place un serveur IRC. Et pour ce faire, surtout à l'époque, il faut des compétences avancées. Autant dire que les réseaux sociaux étaient alors fréquentés par des ingénieurs informaticiens.


Avec l'apparition du web dans les années 90, les réseaux sociaux se diversifient : blog, forum, salon de discussion (chatroom). Ce sont les premiers abonnement à internet. Mais aussi les premières parties de jeu en ligne, et les premières Lan Party : les joueurs doivent se rendent chez leurs petits camarades avec leur tour et leur écran cathodique (un petit déménagement) et mettre en place un réseau local, ce qui demande de grandes maisons et des compétences de technicien informaticien. Les internautes sont globalement des informaticiens et des CSP+ curieux.


Les années 2000 consacrent et démocratisent les réseaux sociaux. MySpace, World of Warcraft, Second Life, le Peer to peer avec BitTorrent, Reddit, 4chan, Wikipédia, etc. Désormais, il n'est plus nécessaire d'avoir des compétences techniques pour jouir des réseaux sociaux, mais paradoxalement, la culture populaire célèbre la figure du geek : The Big Bang Theory, IT Crowd, Matrix, etc. Les entreprises et les associations communiquent professionnellement avec Twitter tandis que Facebook supplante Copains d'Avant pour les mêmes usages individuels non anonymes. Mais globalement, les petites gens fréquentent les réseaux sociaux anonymement par le biais d'un avatar au même titre que dans les MMORPG. Les usagers sont clairement monsieur et madame tout le monde, mais persiste encore l'idée que publier un message sur un forum vous confère les super-pouvoirs du geek.


Depuis 2010, les enfants de 4 ans manient plus facilement la tablette que la craie. Et les ingénieurs informaticiens retirent les écrans des mains de leurs enfants. Le modèle économique de Facebook basé sur la collecte d'informations personnelles a fait florès. Les services web (achats, ou suivi de vos progès en footing ou dans votre régime minceur par exemple) ne sont plus que des prétextes secondaires afin de pouvoir revendre votre fiche à des publicitaires. D'ailleurs, les libéraux droitistes pensent que l'anonymat sur internet est un danger pour la "démocratie". Le chiffre d'affaire du secteur du jeu vidéo dépasse largement celui du cinéma. Et tout le monde, ou presque, a son compte Facebook. La question n'est plus de savoir qui accède aux réseaux sociaux, mais lesquels et par quel support. Les petites gens appliquent massivement les techniques publicitaires pour enjoliver et faire croître leur identité numérique.


Aujourd'hui, lorsque l'on parle réseaux sociaux, on a tendance à penser à de futiles échanges immédiats et en direct entre participants, à la manière d'une télé-conférence, d'un jeu en ligne, ou de messageries instantanées. Mais les réseaux sociaux sont aussi et, en grande partie, des forums où les participants échangent de manière asynchrone : les interventions sont différées dans le temps. Ici, une personne prendra son samedi après-midi pour expliquer à une autre personne dans la panade comment mettre en place son serveur IRC. Là, un blogueur prendra son mercredi soir pour écrire tout le bien qu'il pense de la série IT Crowd.


Une fois l'Histoire contemporaine brossée, explorons plus avant les modalités d'expression et d'échange. Dans les années 2000, les usagers des réseaux sociaux ont conscience de ce qu'ils font : participer à un réseau social, c'est créer du contenu. Et ils le font en respectant au minimum la nétiquette, et en se demandant généralement si leurs écrits sont nécessaires ou utiles. Mais avec la démocratisation des réseaux sociaux au cours des années 2000, certains forums se voient utilisés petit à petit comme des messageries : les fils de discussion entre avatars tournent à l'immédiateté alors même que la plupart des participants à ces discussions ne savent pas rejoindre un salon IRC. Des forums gagnent en popularité et se font rejoindre par de nouveaux membres, qui n'ont d'ailleurs ni bagage technique, ni culture des réseaux. Inéluctablement, des écarts sont commis, et des modérateurs se font un nom grâce à leurs réparties cinglantes et à leurs qualités humoristiques et littéraires indéniables. De sorte que les modérations constituent en elles-mêmes du contenu truculent et sont prises en exemple. 


Mais de ces réparties cinglantes, n'en sont parfois extraites et retenues que la réaction immédiate et la méchanceté. Et avec des talents divers et variés, et parfois totalement absent, l'exercice du "flame" devient de fait un standard dans les échanges numériques. La vindicte des jeunes joueurs s'est propagée aux jeunes journalistes durant les années Brice de Nice, et ainsi jusqu'aux @sinautes d'aujourd'hui : "cher Antoine Streiff vous même", "Miss ouin ouin", "cet encombrement visqueux de narcissisme petit-bourgeois, à gerber!", etc. Quand les hypocrites n'avaient pas la parole avant le web, ils fustigeaient les critiques pour descendre une oeuvre ou un artiste en flamme. Maintenant qu'ils ont le pouvoir de publier leur propre critique, ils se gargarisent d'égaler leurs anciens trolls dans l'abject.


La Ligue du LOL a été créée à la charnière des années 2000 et des années 2010. Twitter apparaît naviguant entre le forum et la messagerie instantanée mondiale. L'anonymat laisse place à l'identification. Les utilisateurs n'ont plus vraiment conscience de produire du contenu, se contentant de réagir et de juger avec plus ou moins de talent. Et pour autant, parallèlement, ils appliquent soigneusement les préceptes du personnal branding. De mon point de vue, la génération Ligue du Lol s'est approprié les codes des joueurs de League Of Legend (LOL) à sa manière. Et elle s'est vue confier l'utilisation d'un nouveau réseau social, Twitter, dont la principale nouveauté est de reposer sur l'identité réelle des participants. Et là, la modération n'est plus à un modérateur de talent comparable à un Desproges, mais à un tribunal médiatique qui tombe dans les travers de ce qu'il souhaite dénoncer. Ici la meute insulte "Cécile" qui a eu le courage de venir témoigner, et acclame Laélia Véron pour en avoir fait du petit bois.


Comme quoi l'Histoire contemporaine n'est presqu'une piqûre de rappel : être moqué et insulté c'est pas cool, en revanche moquer et insulter quand on est dans la bonne meute, c'est génial ! Et c'est pourquoi cette affaire nous parle, et pourquoi nous en parlons : elle vient raconter nos contradictions et surtout notre Histoire contemporaine : notre découverte des réseaux sociaux et les usages que nous en faisont au fil des dernières décennies. Elle marque un nouveau chapitre de la liberté d'expression, du droit à la vie privée, et de l'anonymat sur internet. N'en déplaise aux libéraux droitistes qui plaident pour la suppression de l'anonymat sur internet au fallacieux prétexte que ça encouragerait les harcèlements, je crois au contraire que l'anonymat en préserve et les rend inoffensifs.

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Heureusement Laelia est là ! Magnifique intervention, classe et professionnalisme.
C'est drôle cette "insulte" maîtresse d'école ; face à leur propre parole les gens se sentent comme des enfants que l'on réprimande !
Et oui, les propos de la pseudo cécile sont scandaleux et twitter même privé n'a pas lieu d'être un lieu d'insulte et de harcèlement !

Ouf Laëlia a remis au centre de cette émission la responsabilité qui incombe lorsqu'on a une place privilégiée. dans la cohue des réseaux sociaux.  En tout cas ça ne donne pas envie de jouer dans cette cour de petits pervers capricieux.

Merci à Laélia d'avoir su remonter le niveau d'une émission dont le traitement était, par ailleurs terriblement nombriliste et complaisant. Vraiment, merci du fond du cœur, car qu'une émission comme ASI ne parvienne pas à voir une opération comm' de retour en grâce quand elle en a une sous le nez, c'est un peu ironique.

débat inintéressant resté sur des détails (sans doute importants pour les intéressées mais pas pour les internautes). J'aurais aimé que soient abordés cette façon qu'ont les journalistes de se prendre pour le nombril du monde, de décerner les bons et mauvais points et SURTOUT la misogynie de ces hommes jeunes et en principe éduqués. L'intervention de Laela comportait certaines remarques pertinentes mais desservie par un débit de mitraillette et un ton accusateur et agressif qui nuit à ses propos.

C'est vrai, cette émission est médiocre et je ne comprend pas que DS monte ce genre de débat. S'il savait que nous nous en moquions complétement de ces petits  problèmes de "journalistes". Si c'est ça la relève on est mal barré. Des gens qui se regardent le nombril et qui n'ont pas deux sous d'intelligence. Ils sont loin du monde, loin du monde du travail enfin loin de nous.

Bravo Laélia , et je le dis d'autant plus que vous n'êtes pas ma tasse de thé. Faudrait que DS se remette en question sinon j'arrête mon abonnement. Dommage!!!!!

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BRAVO ET MERCI LAELA VÉRON, VOUS AVEZ SAUVÉ CETTE ÉMISSION !

Merci à Laélia pour cette excellente conclusion !

On ne se sent venir aucune compassion pour cette ignoble bourgeoisie cool, communicante et arty,  qui suinte d'autosatisfaction et de médiocrité, sans être encombrée de la moindre trace de conscience, cette bourgeoisie cool qui gouverne sous MACRON, la même est devenue autoritaire en grandissant, elle mutile, emprisonne, écrase la démocratie... Cette classe sociale me dégoûte tout particulièrement et j'espère qu'on la dégagera politiquement au plus vite! Qu'elle profite encore un peu de ses centre-villes, de ses trottinettes sales et ridicules, de ses bières bio... ON ARRIVE !

Que d'irresponsabilités affichées : je suis effaré par les propos de toutes les invitées:

 
- L'une qui justifie des erreurs qu'elle reconnait en justifiant l'urgence et le fait qu'on nous l'apprend pas à l'ENJ ;


- Une autre qui ne sait pas ce qu'est de la cooptation, qui tente de minimiser l'effet d’entrainement d'un groupe de harceleurs VIP sur Facebook/Twitter en quête de reconnaissance dont elle faisait partie et qui ne sait pas ce que c'est que du harcèlement et de la manipulation ;


- La dernière qui a été au coeur d'une attaque sur Twitter, qui connait intimement l'un des responsables de son harcèlement, qui fascinée ne dénonce rien à l'époque des faits et qui sur le plateau tente de ratiociner (merci Daniel) sur des histoires de dates et qui dix ans après ne parle pas d'emprise (j'avoue je n'ai pas encore lu son livre).


Hallucinant de bêtise, le journalisme va de mal en pis. Merci à ASI d'avoir mis à jour l'inconséquence de ces journalistes de pacotille, les exemplarités sont rares par définition, c'est juste difficile de le constater sur un sujet comme celui du harcèlement en ligue, qui plus est avec des femmes qui en sont majoritairement la cible.

PS: Ne voulant pas être trop influencé, ce commentaire a été rédigé avant l'analyse de Laélia. Je vais l'écouter maintenant.



Emission très équilibrée avec une discussion très sensible entre Iris Gaudin et "Cécile", qui ont vécu la ligue du lol en vrai dans les 2 positions opposées mais néanmoins victimes toutes les deux. Malheureusement, la clôture par Laelia Véron est assez édifiante, bouffie de la prétention de celui qui ne connaît rien au sujet, qui donne quand même son avis à côté de la plaque tout en affirmant que le sujet est sans intérêt. Si le sujet était trop médiocre je ne pense pas que quiconque (Daniel Schneidermann peut-être ?) la forçait à venir.

Elle est incontrôlable, elle me fout les chocottes à chacune de ses interventions. Mais j'attends avec impatience la suite. Quel nouveau dispositif pour  gérer la linguiste ASi va-t-il  imaginer?     

Puisque Laélia n'analyse aucun mot prononcé durant l'émission, mais arrive avec une chronique pré-écrite à 80% avant l'émission, pourquoi ne pas simplement lui laisser la faire dans le cours de l'émission, ce que laisserait le temps aux invités de répondre. 


Le ton inquisiteur donneur de leçon est contre-productif

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Bien sûr que le débit de l'intervention finale est rapide mais il est cependant très pertinent. J'adore ! L'interruption permanente de la parole dans les débats provoque cela. Quel intérêt de se sentir obligés de regarder sur les réseaux les insultes à notre encontre sauf si on aime se faire du mal ? Tiens, un rayon de soleil, je vais donc m'aérer.

Le lynchage, ce n'est pas ce que vous croyez, il faut voir le contexte.

Laélia Véron, ou comment le talent linguistique se conjugue avec le courage, un grand merci !


Il existe un formulaire Google pour le droit à l’oubli.

C’est du cas par cas, mais si la personne n’a pas été condamnée, en gros, c’est susceptible d’être accepté. (Je n’en sais pas plus, en fait)

Ici

« Accusée de : rien, par : personne, elle va passer un an de sa vie à devoir se défendre »


Pas mal comme pitch, je me demande si ça ferait un bon film.

Catastrophique posture de la chroniqueuse "linguistique"  Aucune empathie. 


Bref pas de classe, madame la donneuse de leçons. Oui finalement votre chronique a été médiocre. Parlez linguistique si cela est votre talent, pour le reste, évitez. 


Heureusement votre agressivité a affaibli le fond de vos propos (l’agressivité est souvent la marque d’une certaine faiblesse.) D’ailleurs disposer d’une chronique sur le fond sans offrir de droit de réponse (sauf 10 secondes accordées à Cécile,) c’est bien facile pour vous (d’autant que vous interrompez immédiatement les débuts de réponse de Cécile. Comme si vous n’étiez pas sûre de vous, comme si vous ne supportiez pas qu’on vous réponde. Comme si vous ne saviez pas écouter.)

Bravo Laélia Véron!!!

Laélia, merci d'avoir rappeler qu'il s'agissait (au départ) d'un micro sujet sur un microcosme, mais, s'il vous plait, levez le pied. Tisane, temesta, yoga, stage dans une fury room. Le fond est bon mais jouer les justiciers (ou procureurs) en fin d'émission ça limitera à terme les invités qui accepteront de venir.

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Et bien moi j'ai bien aimé cette émission.

Le fait d'avoir des "insiders" - des gens directement concernés - a permis de considérer le fossé abyssal entre les prétentions des twittos (qui font l'erreur de se confondre entièrement avec leur avatar) et la non-pertinence de leurs existences virtuelles (et vos retours le montrent assez bien, on s'en tape pas mal). Même cela montre toute la dangerosité de ces réseaux, qui donneraient une illusion presque parfaite de la réalité.


Cependant :

Dans la réalité on n'accueille pas les gens avec des "bonjour la salope"

Dans la réalité on ne vient pas à plusieurs insulter à tour de rôle une personne

Dans la réalité on ne peut pas "supprimer" ce qu'on a dit pour éliminer des preuves

Dans la réalité on ne peut pas être sept personnes derrière le même personnage anonyme

...


(J'ai cru entendre à un moment comme on soulignait le distingo entre l'oral et l'écrit, il aurait fallu creuser)


Désolé d'être grossier mais Twitter est une sacrée merde. Et c'est donc maintenant là le vivier des journalistes ? Laélia Véron a raison, ce métier perd complètement les pédales s'il prend le chemin des réseaux sociaux, de leur semi-anonymat, des messages les plus succints possibles, des raids ad hominem, des infos non vérifiées, balancées par courtes onomatopées qui peinent à tenir sur un bandeau BFM, des "lignes éditoriales décalées" (beurk). Quoi, on en est à regretter le journalisme à papa, les grands reporters, les tribunes au vitriol, les documentaires de Pernault ?

Inquiétante direction dans laquelle s'engouffrent nos  "precripteurs de culture".


Je vais sur twitter depuis deux mois. Ce n'est rien d'autre qu'un fil d'info qui me permet de suivre les mouvements médiatiques, de pouvoir me socialiser dans la vraie vie après quand je parle du zizi d'untel ou du virus chinois. Je clique sur un ou deux articles, hop hop. C'est du BFM. Un peu amélioré, un peu personnalisé, mais ça reste du flash, de l'immédiat, du clic. Je devrais plutôt acheter le journal, je sais. Mais j'ai pas le temps. Ni le temps matériel, ni le temps psychologique. Alors je vais au plus préssé. C'est nul. C'est notre société et elle pue.


Ce type là, Vincent Glad (j'ai très envie de me moquer de sa moustache) racle le cloaque de son corps de métier. Il se sert de Twitter et de ses algorithmes de troll pour promouvoir son nom et faire grandir sa popularité. Il n'assume même pas, ou alors qu'à moitié être derrière un compte anonyme d'insultes.

Il vient pleurnicher qu'il souffre.

Le pôvre.

Peut être il peut faire autre chose que journaliste non ?

Il y a plein de métier. Moi par exemple je fais docteur, bon c'est pas facile hein, douze ans d'étude tout ça, mais regardez mon père il a fait ingénieur, même pas cinq ans, et alors mon grand-père, ramoneur qu'il était, pas super écolo de nos jours mais il y a du boulot. Il peut aussi faire facteur, éboueur ou pourquoi pas webmasteur comme il a l'air de toucher sa bille en informatique.

En tout cas il ne peut pas être journaliste ça c'est sûr. Journaliste c'est comme docteur : il y a une éthique, une déontologie et tout ça c'est bien barbant comme il faut mais c'est comme ça. Moi par exemple je voulais faire astronaute, j'étais très fort en physique et tout, mais alors j'étais pas assez fort du tout, c'était pas fait pour moi. Et bah Vincent c'est pareil avec Journaliste, il est pas assez fort dans la déontologie pour faire ça. Ca s'invente pas.



Maudit soit à jamais le funeste imbécile

Qui voulut le premier, dans sa stupidité,

S'éprenant d'un problème insoluble et stérile

Aux choses de l'amour joindre l'honnêteté.


C'est du Baudelaire...



mille mercis laelia!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Une émission psychothérapie qui, je trouve, innocente un peu trop les personnes influentes de la ligue du lol. Assez énervant la défense de Cécile comme si il fallait différencier un groupe et ses meneurs. Dans ce cas quand Édouard Philippe dit ou fait quelque chose à titre personnel publiquement il faudrait le différencier du gouvernement et de sa façon de gouverner ! Mais bien sûr....

Si je peux me permettre, Laélia Véron aurait pu parler d'aveuglement collectif, une notion souvent évitée dans l'émission où l'on se concentre sur des questions individuelles millimétriques, mais qui me saute aux yeux tant les acteurs semblent avoir du mal à prendre du recul.


Il faut contextualiser dit l'invitée ,comme le répétait déjà l'an dernier Jean-Marc Manach dans l'émission que vous aviez alors consacré, et qui déjà n'avait aucun recul (on était alors à chaud, mais le voilà qui récidive ces jours-ci dans la mauvaise foi).


Contextualisons donc, mais politiquement (puisque la politique est également complètement absente de l'émission). L'aveuglement collectif de la culture du web - née dans les années 90 peu après l'effondrement de l'URSS, et encore vaillante en 2010 - est à mon sens lié à ce fantasme d'individus égaux produits tant par la révolution politique du néolibéralisme que par la révolution technologique de l'Internet. Des individus qui croient à la promesse néolibérale de l'épanouissement et de l'autonomie personnelle, en libérant les capacités de chaque individu du supposé carcan des institutions collectives, remplacées par le fonctionnement unique et vénéré du marché, et appuyé par les révolutions technologiques numériques. Qui globalement consentent à ce système - du moins joue le jeu - et se croient ainsi faussement protégés - de par ce qu'ils croient de leurs talents personnels - du développement d'un capitalisme de plus en plus agressif et inégalitaire.


Ce "contexte" dépolitisant créé de la fausse conscience tant chez les agresseurs que chez les agressé-es, et prive ces derniers des structures et concepts qui l'aideraient à se défendre. Tous ces individus sont pourtant broyés comme les autres par les mécanismes du marché tout puissant qui exacerbe les dominations en tout genre, et laissent les victimes isolées à la merci des dominants.


Ces individus confondent leur vie et leur profession sur Twitter (notamment les journalistes et communicants donc), sans prendre en compte de quelle façon le néolibéralisme exige non plus seulement la marchandisation de sa force de travail, mais aussi la marchandisation et la mise en scène de soi  (de sa propre personne privée) - sa transformation personnelle en "ligne éditoriale" comme cela est opportunément relevé. C'est bien une "création de valeur" marchande (meilleur emploi, meilleure salaire) qui est recherchée à partir de la valorisation de ses qualités et des amitiés personnelles. Mais gare au krach (et au chômage) quand il n'y a plus aucune institution pour vous protéger.


Il y a donc l'aveuglement, et aussi le collectif. C'est frappant comme le collectif est réduit à rien, à cette espèce de "ligue" informe dont les propres membres ne savent même pas qui la compose, version minimale d'un collectif sans règle ni valeur (sans foi ni loi visiblement), où le pouvoir s'exerce de façon arbitraire, masqué à travers des comptes multiples et anonymes. Tout le contraire d'une équipe, d'une institution, de tout ce qui est nécessaire pour poser la base d'un fonctionnement démocratique et égalitaire. 


Après il faut pas s'étonner.

Bon, bah... voilà, quel pensum. 

Cette affaire de ligue du lol c'est du harcèlement sur internet et c'est ça, je pense, qu'il aurait fallu traiter, comme un cas parmi d'autres, avec comme victimes grandmajoritairement des femmes que les harceleurs soient officiellement organisés ou pas (c'est souvent dans l'implicite de toute façon il y  a des codes dans les groupes de ce type boy's club surtout) . 

Le sieur Glad tente actuellement de se refaire une virginité, et ça se moque bien de lui sur twitter, d'ailleurs, et bah qui se sent morveux qu'il se mouche, hein. 

 La communicante était dans son rôle, bien énervant, comme souvent ce genre de gens donc merci à Laélia qui a remis tout ça à sa place, si j'ai pu à d'autres occasions trouver son ton un peu agressif et son débit de parole un peu rapide, cette fois-ci ça avait tout son sens et tout son poids, tant mieux. 

 Allez, on glisse.

J'ai tenu jusqu'à la fin, non sans peine. Mais franchement, qui cela intéresse-t-il?

L’intervention de Léalia est une vraie bouffée d’air frais. 

Inviter des journalistes et témoins de cette affaire particulière, voyant tout par le petit bout de la lorgnette de leurs expériences personnelles, remplace ce qui pourrait être un sujet intéressant (le harcèlement sur les réseaux et son traitement médiatique qui donne facilement dans des généralisations abusives ; pas la ligue du lol en elle même) par une série de controverses sur des dates, incidents, personnes qui étaient ou non membres du groupe ou derrière des comptes, etc... Le genre de trucs qui n'intéresse qu'un micro microcosme.


Au risque de répéter ce que j'en disais déjà la dernière fois c'est plutôt des psychologues sociaux ou des ingénieurs/marketeux comprenant le concept de viralité qu'il eut fallu inviter s'il s'agissait de comprendre les mécanismes de ces attitudes et comment des réseaux comme twitter les favorisent ; quant à la partie médias c'est à des rédacteurs en chef qu'il faudrait demander pourquoi ils tolèrent (voire favorisent) certains raccourcis douteux relevant de la culpabilité par association s'agissant de communautés internet, quand ils ne le feraient pas (enfin faut espérer) pour des communautés tout court. 

J'ai regardé 10 minutes, puis j'ai sauté à la chronique de Laélia, vu ce qui était écrit dans le texte.
J'ai adoré. En effet, on s'en fout, c'est une histoire qui au final est très nombriliste. Et, même si je comprends qu'ASI en ai fait une émission, elle n'a de valeur que pour cette dernière analyse.

Médiocre, c'est le mot !

Bravo Laélia , excellent , rebravo!


J'ai été si sévère avec toi  sur une émission de l'été , et  aujourd'hui , mazette, tu envoies grave!!!


Bien-sur que tu as sauvé  l'émission de sa médiocrité ! Tu as remis de l'éthique , de la responsabilité , des références ,  bref tu as remis du sens  et du courage! 


Dans la série les oppresseurs nous la font à l'envers :

Je  veux parlé de la personne floutée mme ouin ouin et je vais reprendre ses mots à 1h03 : " Que chacun prenne ses responsabilités" , qu'elle commence par les prendre , quand on a fait partie du camp des oppresseurs que l'histoire finit par démasquer , on ne peut pas dire seulement : ah ben moi , je savais pas , ouinn ouin , mon conjoint a plus de boulot ouin ouin , j'ai été très éprouvé que tout ça soit rendu public ouin ouin! et pourtant elle ne se gène pas pour jouer au procureur et au flic  avec une invitée  puis à donner des leçons de journalisme à une autre invitée!

Mme ouin ouin  et son ami Mr ouin ouin Vincent Glad n'assument rien et pire se victimisent , du coup , le débat est biaisé, et toutes les paroles assumées qui viendront  les contredire   seront traduites par eux : " pourquoi  êtes  vous agressive avec moi" ouin ouin , aucun intéret de les inviter, on a les mêmes tous les jours en macronie.


Du coup l’honnêteté , la sincérité , le respect des règles du débat des autres invitées apparaissent comme des fragilités ! le monde à l'envers ! 





Mais y en a juste marre de ce site c'est même pas possible de regarder une vidéo sans interruption. Tout est lent la vidéo devient minuscule dès que je scrolle sur le texte j'en ai marre. et marre.

Oh, faites que ce forum s'étouffe dans l'oeuf. 

Absolument tout est médiocre dans cette histoire, des harceleurs aux victimes  jusqu'aux offuscations du Landerneau.

Sujet pathétique.

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J’ai été stressée d’entendre tousser. Une équipe décimée en direct ?

Malheureusement pour nous Lynda sera encore là la semaine prochaine.

Malheureusement ? ?

(C’est une blague je la taquine, elle sait que je l’adore)

Harcèlement! Démission! :)

hou la la... et si votre collègue Lynda avait été un homme, le "taquineriez" vous et écrieriez vous de lui "je l'adore" ?

hou la la... attitude sexiste à la rédaction d'ASI !! je me désabonne !!

Qui vous dit que Lynda n’est pas un homme ?

zut, comme avait répondu votre invité (e?) à Daniel lors d'une mémorable émission, j'ai confondu identité de genre et expression de genre

pan sur le bec du chimiste

Je vais inaugurer cette page de commentaires avec une critique un tantinet acerbe : il faut vraiment que Laelia apprenne à se poser, ses chroniques agressives sont très désagréables. C'est d'autant plus dommage qu'elle a des choses intéressantes à souligner

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Qui ça intéresse ?

Dans la totalité des forums que j'ai pu fréquenter, s'agglomèrent systématiquement des noyaux d'habitués composés de différentes personnalités qui se soutiennent contre vents et marrées. 

En extrapolant, personne n'a remarqué que le communautarisme a explosé en même temps que le net?

Sympa la nouvelle chronique Arrêt sur ASI.

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