L'inégalité salariale hommes-femmes, racontée à Christophe Barbier
Dans une intervention remarquée, l'ex-directeur de L'Express, Christophe Barbier, expliquait récemment pourquoi il est économiquement im-pos-sible de payer les femmes autant que les hommes. C'est en pensant à lui, que Mathilde Larrère nous donne aujourd'hui un petit cours d'Histoire, sur les grandes heures et les misères de l'égalité économique et sociale entre hommes et femmes.
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Derniers commentaires
Mais restons en 2017 : dans une société capitaliste et libérale comme la notre, ou le profit et la rentabilité guident toutes les décisions, si tout employeur pouvait se permettre de payer arbitrairement les femmes 20 ou 30% de moins que les hommes sans subir de sanctions, le chômage des femmes serait proche de 0% ! Dans n'importe quel secteur d'activité, pourquoi embaucher un homme à 2000 euros par mois si on peut embaucher une femme à 1600 euros ?
Si on veut réellement comparer les écarts de salaire F/H, faut raisonner par tranche d'âge, par catégories socio-professionnelles, par diplômes, sinon ça n'a pas de sens, c'est juste un slogan.
Par exemple, est-ce que les hommes entre 25 et 30 ans travaillant dans la grande distribution gagnent systématique 20% de plus que les femmes dans la même tranche d'âge, avec la même ancienneté ?
Est-ce qu'un instituteur débutant gagne d'office 20% de plus qu'une institutrice débutante.
Pas encore vu la chronique, mais déjà je recommande le hors série de Politis, Revolution(s), déjà évoqué dans un autre forum, contenant entre autres un excellent texte de Mathilde Larrère (et un papier raté sur la révolution musicale...).
Ensuite, pour ceux qui veulent du rab, un p'tit kdo :
http://www.politis.fr/articles/2017/01/2017-en-debats-la-democratie-dans-tous-ses-etats-36167/
Étonnant de voir comment en quelque mois, Mathilde Larrère est devenue une figure importante, en vue, car on la retrouve partout où le discours n'est pas (trop) formaté : Mediapart, Politis, @si et tous ceux que j'oublie ou ne connais pas.
J'en suis, pour ma part, très content.
Et peut-être qu'avec l'analyse de l'apparition d'un nouvel objet médiatique (Mme Larrère, j'espère que vous me pardonnerez, car je ne vous résume absolument pas à ça...), on aurait là un sujet pour @si.
Quis custodiet ipsos custodes?
Un article édifiant:
http://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/presidentielles-resistance-collaboration-linguistique-lappel-de-30-personnalites-defense-de-francophonie-de-diversite-linguistique-contre-anglais/
le documentaire Les Enfants Forçats
qui fait un état des lieux sur le travail des enfants dans le monde ... où l'on(re)découvre que ce n'est pas une exception africaine ou indienne, que les Etats-Unis sont dans un double-jeu à gerber, que c'est pas la gloire en Italie ...
Ce documentaire est très très bien fait.
Merci pour la chronique.
« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population » (p.30)
http://www.sudeducation.org/OCDE-Cahier-13-un-plan-de.html
Baisse graduelle illustrée par la démolition de la pyramide.
Merci pour cette chronique.
Cette vérité est consternante mais j'espère vous revoir souvent mettre des mots sur cette involution en cours, je ne suis pas maso mais j'aime comprendre.
toutes les femmes, dont je suis, et tous les hommes vous disent merci, limpide !
Sur la forme, je ne comprends pas tellement le concept de la "boite" dans laquelle vous évoluez. Je trouve l'endroit étouffant. S'il n'y a plus de place à asi, je vous prête volontiers mon salon !
A bientôt ...
Christophe Barbier n'est pas cynique. C'est juste un type qui veut rétablir l'esclavage. Dans le fond, il ne fait que répéter ad nauseum ce que lui dit de dire le MEDEF. Le plus choquant n'est pas ce qu'il dit (il tient un discours de classe somme toute très classique) mais le fait qu'il ne rencontre aucun contradicteur sérieux. Sa misérable petite personne est exemplaire du fonctionnement des médias.
Quand à savoir que faire de lui le jour de la révolution ? Je propose la création d'un camp de recherche d'uranium à la petite cuillère (sinon c'est pas drôle) dans le jura.
c'est bien de chercher de nouvelles formes,
mais si, bien-sûr, l'essentiel restera le contenu (toujours génial, par ailleurs),
sinon, pourquoi ne plus faire cette chronique dans l'émission hebdo ?
vous n'avez plus envie d'apparaître sur le plateau ?
il y avait un côté simplissime très efficace...
le petit module indépendant permettra peut-être une diffusion plus large des chroniques ?
Mathilde Larrère est optimiste quand elle conseille à CB de faire fabriquer par des enfants une écharpe rouge moins chère. Hélas, c'est probablement déjà le cas: grâce à la mondialisation, on peut désormais faire travailler les enfants, pour peu qu'ils demeurent hors de nos frontières. Concurrence dont il conviendrait de faire "table rase" en autorisant désormais le travail des enfants... chez nous. Pfuit le dernier petit cube.
et j'ai du insister pour que ces personnes de toutes générations acceptent d'aller jusqu'au bout de la démonstration qui vaut surtout pour le passage des demoiselles de la poste et la superbe chute finale
donc
soit dans le montage donner ENVIE d'aller jusqu'au bout
soit par un avertissement accompagnant la présentation
Mon esprit critique m'avait au départ de la construction de la pyramide, fait trouver le procédé laborieux et inutile mais à la démolition de la dite pyramide j'ai rapidement compris l'impérieuse nécessité de cette image.
Merci Mathilde, j'ai vu cette émission et Barbier m'a filé la nausée et nom de nom, j'aurais bien écrit un article tout de suite tellement ça suintait de cynisme...merci de prendre la parole pour nous.
C'est tellement minable...
PS: par contre, je trouve que le format boîte et émoticônes convient moins à vos interventions.
Je suis tout à fait d'accord.
J'en ai perdu le fil, tant Mathilde Larrère ne semble pas à l'aise dans ce format.
de fait ce n'est pas facile
c'est pourquoi j'ai essayé d'habiter "ma" boite en dialoguant avec elle et avec mon effet vache qui rit
il va falloir que je trouve mes marques et que je m'habitue à ce nouveau dispositif
je fais au mieux, promis!
Mais comme dirait Coluche faire plus blanc que blanc...tu risques nous amener à la perfection qui va nous foutre les jetons!!
Peut être vous pourriez regarder la camera, vous regardez au ciel ça fait bizarre . Merci pour vos chroniques.
Le triptyque devenant souligneur et non sulrligneur.
Le côté complice dans la légèreté.
Le côté écume dans le profond du propos.
"On ne se la joue pas mais c'est du sérieux et du lourd les copains."
Mais même comme ça, j'aime bien.
Merci encore à vous Mathilde.
on va chercher une solution...
Après, question de goût mais disons que dans le genre, je suis plus amateur du style "Dessous des cartes" que "conférence gesticulée". Ou plutôt : si un acteur peut traiter d'un sujet académique sur un mode "théâtral", il est moins évident qu'un académique parvienne à "jouer" son texte, et de mon côté, je n'attends pas particulièrement de mise en scène de vos chroniques, mais bon, c'est vous qui voyez...
Votre idée de boites misent en abîme et abîmées dans la boite est superbe.
Continuez.
Est bien le plus indispensable
Des progrès faits depuis les temps
Que l’on nomme préhistoriques
[...] » http://leauquiparle.blogspot.com/2011/02/cantate-des-boites.html https://www.youtube.com/watch?v=QLzew4WkOxg
Pour autant, je trouve bonne l'idée d'une chronique à part.
Dès lors, ce qui me gêne, c'est qu'elle se retrouve seule à parler avec sa boite : il faudrait qu'elle parle à quelqu'un ( ce qu'elle fait à merveille) plutôt que passer du temps à apprendre à parler à une caméra : on s'en fout qu'elle ne soit aps comédienne, je préfère qu'elle passe sont temps à nous peaufiner ses super chroniques.
je fais au mieux, promis!"
Vous n'aviez pas été consultée?
Bravo pour la chronique.
Par contre il faudrait que Porte y vienne une fois dans ce placard pour prouver qu'il n'est pas réservé aux femmes.
Le problème, c’est que Porte risque de fermer le placard.
(Vanne totalement débile du samedi matin.)
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J'avais entendu la remarque de Barbier sans m'en émouvoir et surtout sans en percevoir toute l'abjection.
traduction : "Si le patronat devait rémunérer les salariés à leur juste valeur ce serait la fin de notre économie !"
Merci pour votre éclairage, vous me conduisez à plus de prudence et d'esprit critique.
A l'évidence, le fait que les femmes aient accès à des revenus décents a permit surtout le développement de toute une économie autour de leurs besoins. C'est plus une source de développement économique qu'une source d'effondrement économique.
Mais ces gens veulent nous faire croire, contre les faits récents, que notre avenir, notre prospérité, est dans la production de biens et de services dont nous n'avons pas besoin, pour les exporter vers le reste du monde.
Les besoins de notre propre population ne font plus partie de leur système de réflexion. Et ce alors que l'essentiel de l'économie de la France est évidemment tournée vers ces besoins.
Et c'est d'autant plus absurdes quand leurs solutions ( pour améliorer la compétitivité de nos produits dans le reste du monde ) consistent à revenir sur les progrès sociaux, réduire les salaires, etc... Du coup on se demande de qui ils parlent quand ils visent la prospérité, ce n'est visiblement pas celle de la population laborieuse.
(PS : combien de prises avant que la pyramide tienne bon ? On veut le bêtisier!)
je propose à la cantonade de modifier l'orthographe de pavé.
Pourquoi garder le sempiternel P.a.v.é ?
Ecrivons maintenant: A.ï.e
Que de bien ça ferait! Vive la modernité ancienne!
Quant à Mathilde Larrère...un plaisir.
Attention, hein. Je ne cautionne aucune forme de violence. Pas plus celle de la baffe collée à Valls par cet indépendantiste breton débile, fan de Soral et de Dieudonné, que celle de la mandale dont on rêve de gratifier l'éditocrate à l'écharpe rouge.
En fait, quel que soit le propos tenu, pour moi le messager prime sur le message. C'est physique.
Si, au hasard, Elisabeth Quin proférait le même genre de connerie que Barbier, ce qu'elle ne fait pas mais admettons, je serais toujours disposé à lui trouver des excuses.
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