L'infiltration policière, des autonomes aux antifas
"142" pourrait être une ligne de bus ; ou une martingale pour décrocher le gros lot ; ou, encore, une énigme mathématique qu’il convient de résoudre en trouvant les nombres qui suivent. Rien de tout cela : "142" n’est que le nom de code d’un agent de la Direction du Renseignement de la Préfecture de police de Paris (DRPP), institution autrefois connue sous l’appellation de RG. Il est aussi la couverture de l'auteur d’accusations qui, il y a deux semaines, ont contribué à renvoyer devant le tribunal correctionnel de Paris plusieurs personnes poursuivies pour participation à une manifestation violente au cours de laquelle deux policiers, coincés dans une voiture en feu, passèrent un bien mauvais moment.
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Derniers commentaires
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/human-bomb-sur-france-2-ou-la-29251
Ceux-là sont bien souvent des infiltrés / provocateurs.
Combien de collègues Y a-t-il dénoncés? L'a-t-il su?
Ce n'est en effet que sous entendu dans son texte, et l'idée ce serait plutôt que, pour "faire vrai" ces infiltrés seraient obligés de gueuler aussi fort que les autres. L'idée qu'il y aurait des pousse au crime délibérés, histoire de servir de prétexte à la répression tous azimuts n'est pas franchement évoquée. Est-ce que la question, pourtant, ne se pose pas pour certaines actions?
Au moment où montait une révolte contre les comportements violents de la police, le jeune sodomisé à la matraque, les nombreux manifestants qui ont perdu un oeil, le scandale de tout un commissariat impliqué dans des abus de pouvoir envers les jeunes du quartier, la prise de conscience autour de la mort d'Adama Traoré, l'incendie de la voiture de police a fait taire tout le monde. Et maintenant, il s'avère, par ce témoignage anonyme, que parmi les cagoulés il y avait un infiltré... de quoi se poser des questions.
À plusieurs reprises ces dernières années, il s'est avéré qu'un "attentat déjoué" par le FBI était le résultat de la manipulation d'un radical "en paroles" par un informateur du FBI. L'informateur poussant le "radical" en question au crime, lui suggérant la cible et lui fournissant armes et argent.
Dans ce contexte, il est toujours intéressant de relire l'Histoire et plus particulièrement l'histoire de l'Orkhrana, la police secrète tsariste. Un de ses agents provocateurs, Evno Azev, si bien infiltré qu'il dirigeait l'aile terroriste du Parti socialiste révolutionnaire, en vint même à faire assassiner le ministre de la Police ainsi que le grand-duc Serge !
Ou, plus proche de notre époque, se remémorer les années de plomb italiennes.
– L'attentat de la Piazza Fontana en 1969 (16 morts), attribué aux anarchistes, mais perpétré par des membres d'extrême-droite en lien avec des éléments des services secrets italiens.
– L'assassinat d'Aldo Moro en 1978 par des Brigades rouges qui l'ont gardé prisonnier de longs jours dans un appartement situé dans un immeuble où les services secrets italiens possédaient une planque !
À méditer.
sans enquête menée ni images exploitées , allez les pauvres citoyens circulez rien voir vous couter trop cher pour mener une investigation.
Peut on complètement exclure qu'il ait lui même participé à la bagarre?