Commentaires
Logement : les cinq euros de la bienveillance
Pour tenter de sauver les meubles dans la bataille des cinq euros de baisse des aides au logement
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Derniers commentaires
Le must c'est quand même ça !https://philitt.fr/2015/09/11/oblomov-une-ethique-de-la-paresse/
Je suggère un autodafé de livres écrits par deux fainéants représentant la gauche extrême et radicale; il s'agit de Eloge de l'oisiveté, de Sénèque et de Une apologie des oisifs, de Robert Louis Stevenson.
Doivent rejoindre La Princesse de Clèves dans les poubelles de l'histoire.
( ce serait bien que nous soyons nombreux à les acheter)
Doivent rejoindre La Princesse de Clèves dans les poubelles de l'histoire.
( ce serait bien que nous soyons nombreux à les acheter)
Émission Envoyé spécial hier; dans les hôpitaux manque du personnel soignant, les infirmiers-infirmières craquent,, dépressions et parfois suicides - mais les directeursgestionnaires ont des conseillers en communication, sans doute plus utiles aux malades...
Les soignants sont avertis: s'ils font grève monsieur Macron n'aura pour eux aucune bienveillance.
On n'entend jamais parler de grève des conseillers en communication.
Les soignants sont avertis: s'ils font grève monsieur Macron n'aura pour eux aucune bienveillance.
On n'entend jamais parler de grève des conseillers en communication.
La bienveillance de Monsieur Macron a des limites vite atteintes
«Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes». Trois adversaires auxquels il a ensuite ajouté "l'égoïsme" et "les pessimistes".
:http://www.lefigaro.fr/politique/2017/09/08/01002-20170908ARTFIG00154-reformes-macron-ne-veut-rien-ceder-aux-faineants-aux-cyniques-et-aux-extremes.php
«Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes». Trois adversaires auxquels il a ensuite ajouté "l'égoïsme" et "les pessimistes".
:http://www.lefigaro.fr/politique/2017/09/08/01002-20170908ARTFIG00154-reformes-macron-ne-veut-rien-ceder-aux-faineants-aux-cyniques-et-aux-extremes.php
Dans le fatras de commentaires, dont la moitié hors sujet car tout est bon pour servir de défouloir, je vais détonner un peu.
Je trouve la sortie de Macron tout à fait non pas "pertinente", mais tout à a fait "impertinente".
En effet, alors que l'Etat vit au-dessus de ses moyens (+/- 70 000 000 000 € de déficit budgétaire chaque année), il renvoie la société civile, en l'occurrence le cercle des propriétaires, petits ou gros, à ses responsabilités. Comparés au niveau moyen des loyers dans les pays européens comparables, ceux en France sont exorbitants. Et ils n'ont cessé d'augmenter ces dernières années (même si il y a une petite baisse récente, en "moyenne").
Que beaucoup se gaussent de cette démarche faussement naïve se souviennent qu'ils sont eux-mêmes victimes de la pensée dominante selon laquelle "l'Etat [c'est à dire les autres !] peut, doit tout".
Devinez pourquoi Macron veut "taper" sur les rentiers de l'immobilier (Eux, vous ne les voyez pas manifester). Ce n'est pas un problème de morale mais de dynamisme économique.
Je trouve la sortie de Macron tout à fait non pas "pertinente", mais tout à a fait "impertinente".
En effet, alors que l'Etat vit au-dessus de ses moyens (+/- 70 000 000 000 € de déficit budgétaire chaque année), il renvoie la société civile, en l'occurrence le cercle des propriétaires, petits ou gros, à ses responsabilités. Comparés au niveau moyen des loyers dans les pays européens comparables, ceux en France sont exorbitants. Et ils n'ont cessé d'augmenter ces dernières années (même si il y a une petite baisse récente, en "moyenne").
Que beaucoup se gaussent de cette démarche faussement naïve se souviennent qu'ils sont eux-mêmes victimes de la pensée dominante selon laquelle "l'Etat [c'est à dire les autres !] peut, doit tout".
Devinez pourquoi Macron veut "taper" sur les rentiers de l'immobilier (Eux, vous ne les voyez pas manifester). Ce n'est pas un problème de morale mais de dynamisme économique.
Cinq euros de moins pour les uns;362 siècles de smic pour un autre; un smicard devrait travailler 2100ans pour gagner ce que gagne Neymar en un an.
Adrien Quatennens, député FI du Nord, excellent.
https://www.youtube.com/watch?v=EDjT_JAPrdo
Adrien Quatennens, député FI du Nord, excellent.
https://www.youtube.com/watch?v=EDjT_JAPrdo
Mais DS, vous ne comprenez rien à la bienveillance.
La bienveillance, c'est la justification de tout et n'importe quoi.
Il y avait de bons maîtres aux esclaves. Forcément. Certains les affranchissaient après les avoir bien fait trimer.
Donc on peut compter sur la bienveillance de chacun et de tous.
Il n'y a pas d'intérêts divergents dans une société, tout le monde est main dans la main et travaille ensemble à un monde meilleur. Tout le monde le voit ! C'est évident !
D'ailleurs, Mme Penicaud l'a dit sur France Inter: il n'y a pas de lutte de classes. C'était avant, au 19ème siècle.
La bienveillance, c'est la justification de tout et n'importe quoi.
Il y avait de bons maîtres aux esclaves. Forcément. Certains les affranchissaient après les avoir bien fait trimer.
Donc on peut compter sur la bienveillance de chacun et de tous.
Il n'y a pas d'intérêts divergents dans une société, tout le monde est main dans la main et travaille ensemble à un monde meilleur. Tout le monde le voit ! C'est évident !
D'ailleurs, Mme Penicaud l'a dit sur France Inter: il n'y a pas de lutte de classes. C'était avant, au 19ème siècle.
Je vous signale que cet argument est aussi utilisé par Denis Jacquet dans votre émission sur Deliveroo. Il dit travailler avec M. Pénicaud à un système qui viserait à mieux rémunérer les coursiers,en demandant aux clients d'assumer volontairement un coût supplémentaire d'environ 2€ par course, si ma mémoire est bonne. Il dit justement qu'il s'agirait de responsabiliser les clients au plan social. Ça ressemble dont fortement à ce qui est demandé aux propriétaires pour les APL. Je soupçonne donc que Macron n'a pas dit de "conneries", mais au contraire que c'est un ballon-sonde pour une stratégie visant à faire payer des tiers pour compenser ce que l'état ou les entreprises ne donnent pas ou enlèvent...
J'adore la conclusion de ce 9:15 !
Voila ma situation avec mes anciens propriétaires : ils n'ont pas voulu me rendre ma caution.
Suite à une interminable bataille judiciaire (2ans - sans avocat), ils ont été condamné à me rembourser 325 €
Ils m'ont remboursé 270 € et refusent de me payer les 55 euros restants.
Les huissiers ne veulent pas prendre mon affaire par ce que "ca vaut pas le coup" (de tte façon je peux pas avancer les frais).
Je suis chômeur en fin de droit.
Et Macron me retire 5 euros.
NO COMMENT
Suite à une interminable bataille judiciaire (2ans - sans avocat), ils ont été condamné à me rembourser 325 €
Ils m'ont remboursé 270 € et refusent de me payer les 55 euros restants.
Les huissiers ne veulent pas prendre mon affaire par ce que "ca vaut pas le coup" (de tte façon je peux pas avancer les frais).
Je suis chômeur en fin de droit.
Et Macron me retire 5 euros.
NO COMMENT
Pour info, trouvé dans les Macronleaks, un mail du 16/08/2016 qui, pour moi (prudence...), vient directement de Macron (alerte rouge sécurité, mail perso et premier cercle compromis). Il est interrogé sur la politique de logement, ça parle de budget d'aides au logement (APL, ALS...) à réduire et mieux cibler, d'encadrement des loyers, d'accès à la propriété etc.
Rien de surprenant, et d'ailleurs, quelqu'un a vérifié si les baisses des aides étaient annoncées dans leur programme ?
"Subject: Re: Questionnaire logement (...)
Merci Mes reponses ci dessous
On continue
Sujet essentiel
Bises
Logement
Quizz de l’été : questions préliminaires sans détour
1. Aujourd’hui, les aides à la personne (APL, ALS…) représentent plus de 15 milliards par an, une des plus grosses prestations sociales. Elles sont conçues pour solvabiliser les ménages qui auraient du mal à accéder au marché du logement, social ou libre. En contrepoint, elles sont suspectées de tirer les prix de la location à la hausse, dans une situation de marché pénurique en zone très tendue (parc social ET libre).
Il faut un programme de reduction rapide surtout il faut d abord les differencier selon le prix reel du logement (zone tendue/non tendue ), les remplacer en 3 ans en zone tendue par un deblocage du foncier et une acceleration de la production et les cibler sur les publics tres fragiles
2. L’encadrement des loyers consiste à plafonner les loyers dits « exagérés » en zone tendue (20% des biens environ dans les dites zones). C’est :
? une mesure transitoire à maintenir tant que le marché génère des prix parfois aberrants (petits logements pour étudiants ou jeunes par exemple) ;
Sur le fond je pense que c est une connerie mais politiquement on ne le supprime pas tant qu on n a pas traite le cause. Par contre veiller a etre clair et ne pas etre repulsif pour les investisseurs instits
3. Pour maintenir la reprise du marché du logement (nb de logements neufs mis sur le marché) depuis 2016, faut-il maintenir les aides via la défiscalisation aux investisseurs privés particuliers (avec les conséquences budgétaires de long terme que cela génère) ? (investissement logement locatif type Pinel ex Duflot, ou pourquoi pas exonérer de l’IR une part des revenus locatifs sans condition de loyer).
Je ne suis pas au clair sur le sujet
Intuitivement pour moi ce sont les assureurs qu il faut privilegier plus que les menages compte tenu de la rentabilite esperee
La fiscalite individuelle favorise deja trop l immobiliser par rapport au risque action
4. Aujourd’hui, les prix au m2 dans les grandes villes françaises peut dépasser largement 4000€ (pour le neuf), avec un cas particulier pour Paris. Or ces grandes villes et métropoles attirent une grosse part de l’activité économique / des emplois. De fait, beaucoup de jeunes ont peu d’espoir de devenir propriétaires à court terme, même avec un revenu médian. A contrario, les jeunes qui bénéficient d’un héritage / de biens familiaux commencent leur vie autonome avec un avantage considérable ; créant le sentiment que le capital hérité est une variable plus déterminante que les revenus du travail (réussite par le travail vs réussite par le capital).
? Faut-il accepter cette situation ?
? Ou faut-il tenter de la corriger, via l’impôt (lors de la succession par exemple, ou via une flat tax sur le capital bâti) ou un autre levier ?
Essentiel pour la reforme de la fiscalite. Ni isf si succession mais flat tax a l americaine y c sur les detenteurs etrangers et les siic (a chiffrer mais c est une petite bombe)
5. Le pouvoir des élus locaux sur les PLU (EPCI et communes) et les permis de construire (PC – communes) est reconnu comme un frein à la construction neuve (CF le nombre de PC qui chute 1 an avant et après chaque élection). Faut-il plutôt :
? ne rien faire ;
? inciter voire contraindre les élus malthusiens (ex de la loi SRU, ou prime incitative aux maires bâtisseurs) ;
? transférer des compétences à l’Etat.
Je distinguerai zones tendues et non tendue Il faut dans l ideal favoriser partout l epci mais on connait les resistances
Je mettrai les zones tendues en OIN avec pouvoir du prefet et systeme ultra rapide d autorisation (pour les recours etc)
6. Le foncier libérable (nu ou bâti) étant la clé de la construction neuve, est-il légitime d’administrer encore plus largement le marché du foncier privé, quitte à porter davantage atteinte au libre usage de la propriété privée ?
Oui en zone tendue cf reponse precedente Autour de la flat tax voir comment on articule aussi tlv et taxation du foncier dormant
7. Le droit au logement est consacré en droit français mais il existe assez peu d’outils pour le rendre effectif. Faut-il renforcer les outils coercitifs ? Ou bien faut-il garantir cet accès au logement en jouant progressivement sur l’offre ?
Jouer sur l offre pour recreer des droits reels
Individualiser un vrai droit pour les demunis (vf reponse au 1)
Hope it is clear and it helps
Bise"
P.S. : les Macronleaks restent pour moi délicats à exploiter. Je n'appelle pas ça des "fuites" (= venu de l'intérieur) mais du piratage de boites mails, c'est plein de données personnelles et j'ai scrupule à valoriser des méthodes que je n'approuve pas.
Dans tout ce que j'ai vu (je n'ai pas tout lu), il y a des informations intéressantes, des anecdotes amusantes (p.e. communiqué rédigé pour la fausse mort de Chirac et débutant comme un autre rédigé pour... la fausse mort de Marthe Villalonga) mais au final, plus pour de l'étude de moeurs "normales" des luttes politiques, sans vocation à la sainteté, des choses que peut-être les journalistes du sérail savent en off.
Rien de surprenant, et d'ailleurs, quelqu'un a vérifié si les baisses des aides étaient annoncées dans leur programme ?
"Subject: Re: Questionnaire logement (...)
Merci Mes reponses ci dessous
On continue
Sujet essentiel
Bises
Logement
Quizz de l’été : questions préliminaires sans détour
1. Aujourd’hui, les aides à la personne (APL, ALS…) représentent plus de 15 milliards par an, une des plus grosses prestations sociales. Elles sont conçues pour solvabiliser les ménages qui auraient du mal à accéder au marché du logement, social ou libre. En contrepoint, elles sont suspectées de tirer les prix de la location à la hausse, dans une situation de marché pénurique en zone très tendue (parc social ET libre).
Il faut un programme de reduction rapide surtout il faut d abord les differencier selon le prix reel du logement (zone tendue/non tendue ), les remplacer en 3 ans en zone tendue par un deblocage du foncier et une acceleration de la production et les cibler sur les publics tres fragiles
2. L’encadrement des loyers consiste à plafonner les loyers dits « exagérés » en zone tendue (20% des biens environ dans les dites zones). C’est :
? une mesure transitoire à maintenir tant que le marché génère des prix parfois aberrants (petits logements pour étudiants ou jeunes par exemple) ;
Sur le fond je pense que c est une connerie mais politiquement on ne le supprime pas tant qu on n a pas traite le cause. Par contre veiller a etre clair et ne pas etre repulsif pour les investisseurs instits
3. Pour maintenir la reprise du marché du logement (nb de logements neufs mis sur le marché) depuis 2016, faut-il maintenir les aides via la défiscalisation aux investisseurs privés particuliers (avec les conséquences budgétaires de long terme que cela génère) ? (investissement logement locatif type Pinel ex Duflot, ou pourquoi pas exonérer de l’IR une part des revenus locatifs sans condition de loyer).
Je ne suis pas au clair sur le sujet
Intuitivement pour moi ce sont les assureurs qu il faut privilegier plus que les menages compte tenu de la rentabilite esperee
La fiscalite individuelle favorise deja trop l immobiliser par rapport au risque action
4. Aujourd’hui, les prix au m2 dans les grandes villes françaises peut dépasser largement 4000€ (pour le neuf), avec un cas particulier pour Paris. Or ces grandes villes et métropoles attirent une grosse part de l’activité économique / des emplois. De fait, beaucoup de jeunes ont peu d’espoir de devenir propriétaires à court terme, même avec un revenu médian. A contrario, les jeunes qui bénéficient d’un héritage / de biens familiaux commencent leur vie autonome avec un avantage considérable ; créant le sentiment que le capital hérité est une variable plus déterminante que les revenus du travail (réussite par le travail vs réussite par le capital).
? Faut-il accepter cette situation ?
? Ou faut-il tenter de la corriger, via l’impôt (lors de la succession par exemple, ou via une flat tax sur le capital bâti) ou un autre levier ?
Essentiel pour la reforme de la fiscalite. Ni isf si succession mais flat tax a l americaine y c sur les detenteurs etrangers et les siic (a chiffrer mais c est une petite bombe)
5. Le pouvoir des élus locaux sur les PLU (EPCI et communes) et les permis de construire (PC – communes) est reconnu comme un frein à la construction neuve (CF le nombre de PC qui chute 1 an avant et après chaque élection). Faut-il plutôt :
? ne rien faire ;
? inciter voire contraindre les élus malthusiens (ex de la loi SRU, ou prime incitative aux maires bâtisseurs) ;
? transférer des compétences à l’Etat.
Je distinguerai zones tendues et non tendue Il faut dans l ideal favoriser partout l epci mais on connait les resistances
Je mettrai les zones tendues en OIN avec pouvoir du prefet et systeme ultra rapide d autorisation (pour les recours etc)
6. Le foncier libérable (nu ou bâti) étant la clé de la construction neuve, est-il légitime d’administrer encore plus largement le marché du foncier privé, quitte à porter davantage atteinte au libre usage de la propriété privée ?
Oui en zone tendue cf reponse precedente Autour de la flat tax voir comment on articule aussi tlv et taxation du foncier dormant
7. Le droit au logement est consacré en droit français mais il existe assez peu d’outils pour le rendre effectif. Faut-il renforcer les outils coercitifs ? Ou bien faut-il garantir cet accès au logement en jouant progressivement sur l’offre ?
Jouer sur l offre pour recreer des droits reels
Individualiser un vrai droit pour les demunis (vf reponse au 1)
Hope it is clear and it helps
Bise"
P.S. : les Macronleaks restent pour moi délicats à exploiter. Je n'appelle pas ça des "fuites" (= venu de l'intérieur) mais du piratage de boites mails, c'est plein de données personnelles et j'ai scrupule à valoriser des méthodes que je n'approuve pas.
Dans tout ce que j'ai vu (je n'ai pas tout lu), il y a des informations intéressantes, des anecdotes amusantes (p.e. communiqué rédigé pour la fausse mort de Chirac et débutant comme un autre rédigé pour... la fausse mort de Marthe Villalonga) mais au final, plus pour de l'étude de moeurs "normales" des luttes politiques, sans vocation à la sainteté, des choses que peut-être les journalistes du sérail savent en off.
C'est assez fantastique qu'il puisse sortir ça sans rire. Finalement on reconnait bien la "patte" de l'ancien conseiller de Hollande.
"Macron dilue ainsi, aux yeux des citoyens et des sondés, la responsabilité de la mesure impopulaire, la faisant reporter sur l'égoïsme des propriétaires"
Oui!
Et tout est comme ça dans ce système, le maître mot qui pourrait finalement servir à tout analyser est PERVERSITÉ[s][/s] !
Un examen clinique sérieux, (fait à l'ancienne, je veux dire avant l'engouement forcené pour les "neuro-sciences") s'imposerait pour tous les prétendant-e-s au pouvoir!
Soigner les dirigeants, soigner les classes, soigner l'Etat tout entier!
Car comme disait le grand psychiatre Jean Oury :
"Soigner les malades sans soigner l'hôpital, c'est de la folie"
Bref, y a du taf!
Oui!
Et tout est comme ça dans ce système, le maître mot qui pourrait finalement servir à tout analyser est PERVERSITÉ[s][/s] !
Un examen clinique sérieux, (fait à l'ancienne, je veux dire avant l'engouement forcené pour les "neuro-sciences") s'imposerait pour tous les prétendant-e-s au pouvoir!
Soigner les dirigeants, soigner les classes, soigner l'Etat tout entier!
Car comme disait le grand psychiatre Jean Oury :
"Soigner les malades sans soigner l'hôpital, c'est de la folie"
Bref, y a du taf!
"Macron dilue ainsi, aux yeux des citoyens et des sondés, la responsabilité de la mesure impopulaire, la faisant reporter sur l'égoïsme des propriétaires"
C'est vrai, mais la ficelle est un peu grosse pour que ça marche, cette manipulation.
C'est vrai, mais la ficelle est un peu grosse pour que ça marche, cette manipulation.
Bonjour,
C'est le même discours que Denis Jacquet dans l'émission sur Deliveroo qui dit quelque chose comme : "les livreurs ne sont pas assez payés; ce n'est pas à la loi de réguler ceci mais aux usagers de ce service de payer le prix juste."
On imagine une société où les prix sont tirés par le bas par toutes sortes d'artifice (salaires indignes ; sécurité au rabais ; pollution ; etc.) - finalement, ceci n'est pas très difficile à imaginer - mais où chaque citoyen serait en permanence sommé d'évaluer le prix juste de ce qu'il veut acheter et de passer ses journées à corriger les prix.
D'une part, dans les secteurs où cela existe, ça ne marche pas très fort (les Biocoop ont du mal à survivre à côté des Auchan)
D'autre part, comment un individu peut estimer le prix juste des choses ?
Soit on comprend que le prix des choses est un rapport social, objet de délibération collective et donc d'ordre politique et il faut alors que la loi dise dans quel sens les citoyens ont décidé de réguler ces prix
soit on ne voit dans la société qu'un ensemble non structuré d'individus qui, en permanence, doivent recomposer en toute liberté les règles qu'ils fixent à leur propre conduite. Cela suppose que chacun ait une vision politique globale de tout ce qui se joue dans la production mondiale des fraises dès lors qu'il veut acheter un kilo de fraises et qu'évidemment ses décisions seront alors guidées par une vision humaniste et bienveillante (bref il faut une bonne paire d’œillères, un sens aigu du foutage de gueule et une volonté de casser tout ce qui, dans la loi, contrevient à la toute-puissante liberté individuelle étant entendu que dans ces conditions, la toute-puissante liberté individuelle est toujours celle des individus les plus riches.)
C'est le même discours que Denis Jacquet dans l'émission sur Deliveroo qui dit quelque chose comme : "les livreurs ne sont pas assez payés; ce n'est pas à la loi de réguler ceci mais aux usagers de ce service de payer le prix juste."
On imagine une société où les prix sont tirés par le bas par toutes sortes d'artifice (salaires indignes ; sécurité au rabais ; pollution ; etc.) - finalement, ceci n'est pas très difficile à imaginer - mais où chaque citoyen serait en permanence sommé d'évaluer le prix juste de ce qu'il veut acheter et de passer ses journées à corriger les prix.
D'une part, dans les secteurs où cela existe, ça ne marche pas très fort (les Biocoop ont du mal à survivre à côté des Auchan)
D'autre part, comment un individu peut estimer le prix juste des choses ?
Soit on comprend que le prix des choses est un rapport social, objet de délibération collective et donc d'ordre politique et il faut alors que la loi dise dans quel sens les citoyens ont décidé de réguler ces prix
soit on ne voit dans la société qu'un ensemble non structuré d'individus qui, en permanence, doivent recomposer en toute liberté les règles qu'ils fixent à leur propre conduite. Cela suppose que chacun ait une vision politique globale de tout ce qui se joue dans la production mondiale des fraises dès lors qu'il veut acheter un kilo de fraises et qu'évidemment ses décisions seront alors guidées par une vision humaniste et bienveillante (bref il faut une bonne paire d’œillères, un sens aigu du foutage de gueule et une volonté de casser tout ce qui, dans la loi, contrevient à la toute-puissante liberté individuelle étant entendu que dans ces conditions, la toute-puissante liberté individuelle est toujours celle des individus les plus riches.)
Mais heureusement on a échappé au malveillant JLM. Et toute la France médiatique et bourgeoise s'y est mis pour notre plus grand bonheur : pouvoir lire ce genre de connerie ,que le malveillant JLM n'aurait pas créé. Félicitations aux medias de #lautredroite d'avoir préservé encore 5 ans votre salaire, avec notre peine et notre horreur de ce gouvernement , on va en lire des analyses de merde de 'gauche', comme celle là . Franchement on a besoin de qui pour comprendre ça ? on a quelle âge Daniel ? et meme pour paraitre un mec bien , Macron va enlever cette baisse..waouh faudra vite une analyse, tellement le niveau est elevé . Depuis Chirac , leur manoeuvres sont transparentes, et les lectrices le voient avant les analystes, sou sen faites qu'écrire ce que no savons,ou est la valeur ajouté , là ?
J'ai lu un excellent billet qui met en exergue les contradictions fondamentales de cette sortie ubuesque de Jupiter 1er, c'est ici.
Un petit extrait pour donner envie :
"Dans un de ces élans philosophiques qu’il affectionne, il sermonne les propriétaires : « C’est cela, la responsabilité collective ». Tout le libéralisme est condensé dans ces quelques mots. Pour les libéraux, la loi est toujours une contrainte qui non seulement restreint illégitimement la « liberté » (d’entreprendre) mais de surcroît infantilise les individus qui n’ont plus à juger par eux-mêmes. Il faut donc légiférer le moins possible et inciter chacun à se responsabiliser. D’un certain point de vue, cette doctrine est juste mais elle ignore une dimension fondamentale de la construction d’individus responsables.
Un individu devient moralement responsable, donc autonome, quand il a intégré la loi ; il n’est plus alors besoin de le surveiller ni de le contraindre. Cette loi qu’il intègre n’est évidemment pas celle qui s’élabore au Parlement ; ce n’est pas le code civil mais la morale à l’aune de laquelle l’individu jugera, précisément, de ce qui est bon pour la société. Plus la morale est puissante et moins la loi civile a besoin d’être contraignante ; c’est en ce sens que Saint-Just imaginait, dans ses Institutions Républicaines, des formes de vie qui cultiveraient le sens moral des citoyens et permettraient un effacement progressif des appareils répressifs. Une telle démarche scandalise les libéraux qui, ardents défenseurs de l’individu, nient toute nécessité d’une construction collective des individus en laquelle ils voient la racine du « totalitarisme ». L’individu libéral est sa propre création, son propre maître et sa propre fin. Il n’est donc pas étonnant qu’il soit foncièrement égoïste. Mais la conclusion va de soi : cet individu égoïste ne peut être conduit à agir conformément au bien commun que par la contrainte. L’effacement de la morale a pour corollaire nécessaire l’inflation du droit.
Les libéraux ont cru pouvoir nier cette conclusion en postulant que la poursuite par chacun de son intérêt propre mène naturellement au plus grand bien pour tous, théorème qui fut réfuté aussitôt qu’énoncé (par exemple dans les délicieux Dialogues sur le commerce des blés (1768) de l’abbé Galiani) et continuellement contredit par l’histoire. L’exhortation de Macron à baisser les loyers n’est qu’une nouvelle manifestation de sa fausseté : aucune main invisible ne venant mettre l’économie en ordre, il est réduit à exhorter les agents à agir conformément à une morale que tout son système intellectuel contredit. « La France a besoin de jeunes qui veulent devenir milliardaires », avait-il déclaré il y a quelques mois ; ces jeunes ne seront pas enclins à baisser les loyers."
Un petit extrait pour donner envie :
"Dans un de ces élans philosophiques qu’il affectionne, il sermonne les propriétaires : « C’est cela, la responsabilité collective ». Tout le libéralisme est condensé dans ces quelques mots. Pour les libéraux, la loi est toujours une contrainte qui non seulement restreint illégitimement la « liberté » (d’entreprendre) mais de surcroît infantilise les individus qui n’ont plus à juger par eux-mêmes. Il faut donc légiférer le moins possible et inciter chacun à se responsabiliser. D’un certain point de vue, cette doctrine est juste mais elle ignore une dimension fondamentale de la construction d’individus responsables.
Un individu devient moralement responsable, donc autonome, quand il a intégré la loi ; il n’est plus alors besoin de le surveiller ni de le contraindre. Cette loi qu’il intègre n’est évidemment pas celle qui s’élabore au Parlement ; ce n’est pas le code civil mais la morale à l’aune de laquelle l’individu jugera, précisément, de ce qui est bon pour la société. Plus la morale est puissante et moins la loi civile a besoin d’être contraignante ; c’est en ce sens que Saint-Just imaginait, dans ses Institutions Républicaines, des formes de vie qui cultiveraient le sens moral des citoyens et permettraient un effacement progressif des appareils répressifs. Une telle démarche scandalise les libéraux qui, ardents défenseurs de l’individu, nient toute nécessité d’une construction collective des individus en laquelle ils voient la racine du « totalitarisme ». L’individu libéral est sa propre création, son propre maître et sa propre fin. Il n’est donc pas étonnant qu’il soit foncièrement égoïste. Mais la conclusion va de soi : cet individu égoïste ne peut être conduit à agir conformément au bien commun que par la contrainte. L’effacement de la morale a pour corollaire nécessaire l’inflation du droit.
Les libéraux ont cru pouvoir nier cette conclusion en postulant que la poursuite par chacun de son intérêt propre mène naturellement au plus grand bien pour tous, théorème qui fut réfuté aussitôt qu’énoncé (par exemple dans les délicieux Dialogues sur le commerce des blés (1768) de l’abbé Galiani) et continuellement contredit par l’histoire. L’exhortation de Macron à baisser les loyers n’est qu’une nouvelle manifestation de sa fausseté : aucune main invisible ne venant mettre l’économie en ordre, il est réduit à exhorter les agents à agir conformément à une morale que tout son système intellectuel contredit. « La France a besoin de jeunes qui veulent devenir milliardaires », avait-il déclaré il y a quelques mois ; ces jeunes ne seront pas enclins à baisser les loyers."
Je n'ai absolument rien compris à votre papier. Bienveillance ? Qu'est-ce que ça vient faire là ? Et cohérence ? Qu'est-ce que ça a à voir avec la bienveillance ? Dur dur de se rendre compte soudain qu'on est bouché à l'émeri et que les commentaires du matinaute vous passent nettement au-dessus... De plus, c'est peut-être le cas depuis longtemps ! Faudrait expliquer aux benêts sans doute, comme Macron pour les réformes...
Excellente conclusion!!
https://dai.ly/x5znk55
Remarquez que ce matin sur France Info Inter et PanAmerican, on avait tour à tour le président du syndicat des proprios locataires puis une ribambelle de proprios. Le premier disait clairement que c'était du foutage de gueule, allant même jusqu'à dire que le Président de la Com-République voulait empêcher les étudiants de grossir les rangs de la France Insoumise dans les manifs contre la Loi Travail en leur désignant le proprio comme cible de leur rancœur, et puis les interviews de proprios dont le sort était émouvant (loyers déjà rapetissés pour s'aligner aux loyers de référence et celui-là qui indiquait justement une différence de 5 euros entre le loyer qu'il demandait et le prêt qu'il devait rembourser).
Et pendant ce temps-là voilà que je signe et paraphe la trentaine de feuilles A4 du contrat de colocation d'un de nos enfants dont nous sommes les garants en nous posant la question de savoir comment font les autres étudiants moins bien nantis car les conditions pour être garant frôlent le ridicule. Dans la Macronie où chacun va devenir auto-entrepreneur, qui pourra être garant à l'avenir, et qui pourra louer un bien en tant que locataire ou bailleur...
Dans le même temps, on nous annonçait que l’État se désinvestissait de ses parts dans de grandes entreprises histoire de recouvrir un peu d'argent en faisant comme Mme Thatcher en son temps : vendre les bijoux de famille. Mais nous sommes rassurés immédiatement par l'expert éco de France Info : l’État conserve une belle majorité avec... 25%
C'est que la morale du Timonier souriant est bien celle qu'esquisse Daniel Schneidermann : désinvestir l’État de ses obligations pour les reporter virtuellement sur tout un chacun, la fameuse confraternité dont on a vu de si beaux exemples fin XIXème siècle comme ce phalanstère créé en Bretagne par un riche Beauceron. On pense aussitôt à un kibboutz d'autrefois pour s'apercevoir que ce phalanstère n'était qu'un ensemble de petits manoirs où il abritait les membres de sa famille. Charité bien ordonné commence par soi-même.
Et pendant ce temps-là voilà que je signe et paraphe la trentaine de feuilles A4 du contrat de colocation d'un de nos enfants dont nous sommes les garants en nous posant la question de savoir comment font les autres étudiants moins bien nantis car les conditions pour être garant frôlent le ridicule. Dans la Macronie où chacun va devenir auto-entrepreneur, qui pourra être garant à l'avenir, et qui pourra louer un bien en tant que locataire ou bailleur...
Dans le même temps, on nous annonçait que l’État se désinvestissait de ses parts dans de grandes entreprises histoire de recouvrir un peu d'argent en faisant comme Mme Thatcher en son temps : vendre les bijoux de famille. Mais nous sommes rassurés immédiatement par l'expert éco de France Info : l’État conserve une belle majorité avec... 25%
C'est que la morale du Timonier souriant est bien celle qu'esquisse Daniel Schneidermann : désinvestir l’État de ses obligations pour les reporter virtuellement sur tout un chacun, la fameuse confraternité dont on a vu de si beaux exemples fin XIXème siècle comme ce phalanstère créé en Bretagne par un riche Beauceron. On pense aussitôt à un kibboutz d'autrefois pour s'apercevoir que ce phalanstère n'était qu'un ensemble de petits manoirs où il abritait les membres de sa famille. Charité bien ordonné commence par soi-même.
Macron dilue ainsi, aux yeux des citoyens et des sondés, la responsabilité de la mesure impopulaire, la faisant reporter sur l'égoïsme des propriétaires. Bien joué !
Car il est entendu que le rôle de l'état est de distribuer des subventions qui vont directement dans la poche des propriétaires et que ce fonctionnement ne saurait jamais être remis en question.
Car il est entendu que le rôle de l'état est de distribuer des subventions qui vont directement dans la poche des propriétaires et que ce fonctionnement ne saurait jamais être remis en question.
J'avoue que je n'avais pas songé à ce que Macron cherche a rivaliser, sur son terrain, à M Petites blagues ...
Prochains épisodes:
- Macron demande aux banquiers de reduire les remboursements de prêt de 5€
- Macron demande a Brigitte d'économiser 5€ sur ces frais de premiers dame
- Macron demande a son maquilleur de faire un effort de 5€ sur le cout du maquillage
- Macron demande a Bercy de reduire le surcroit de CSG de 5€ ...
Prochains épisodes:
- Macron demande aux banquiers de reduire les remboursements de prêt de 5€
- Macron demande a Brigitte d'économiser 5€ sur ces frais de premiers dame
- Macron demande a son maquilleur de faire un effort de 5€ sur le cout du maquillage
- Macron demande a Bercy de reduire le surcroit de CSG de 5€ ...
Les baby boomers sont riches, propriétaires et (souvent) de gauche.
Les jeunes sont pauvres.
L'état est fauché.
Le ricanement, y compris Schneidermanien, vient d'une dissonance cognitive.
Et oui les propriétaires, tout FI qu'ils soient, n'ajustent pas leur actes à leurs pensées exprimées.
Les jeunes sont pauvres.
L'état est fauché.
Le ricanement, y compris Schneidermanien, vient d'une dissonance cognitive.
Et oui les propriétaires, tout FI qu'ils soient, n'ajustent pas leur actes à leurs pensées exprimées.
... La même bienveillance qui lui inspire de saquer les retraités ...Il faut bien trouver des sous pour diminuer la dette sans toucher au budget de l'Elysée. Le ridicule, c'est tous les jours... Il suffit de le voir dévaler une pente pour aller retrouver un groupe d'élèves. On se demande quel mauvais metteur en scène a été engagé pour de tels navets.
Est-ce que le ton ironique de ce papier est suffisant pour décrire le délire actuel? Ce formidable foutage de gueule ne mériterait-il pas une sainte colère ?
Cette cohérence a un nom : le laissezfairisme. Laissez les gens faire librement, tout s'équilibrera tout seul.
Les économistes dessillés l'appellent, eux, depuis longtemps : liberté-du-renard-dans-le-poulailler
Rien de bien neuf, en somme.
Les économistes dessillés l'appellent, eux, depuis longtemps : liberté-du-renard-dans-le-poulailler
Rien de bien neuf, en somme.
l'éditorialiste radiophonique du matin est investi d'une mission : tenter de chercher, fût-ce à la lanterne, la cohérence de la pensée présidentielle, à défaut de sa pertinence.
Il n'est peut-être pas besoin de chercher très loin. Je vous propose Foutage de gueule, enfumage et morgue. Plus incapacité à penser aux conséquences de ses décisions. Si j'étais moins bienveillant, je proposerais stupidité, voire connerie insondable.
Un exemple de la bienveillance entendu ce matin : une salariée âgée de 60 ans d'une collectivité publique (ou d'un rectorat?) apprenant le soir par téléphone qu'elle est licenciée à effet immédiat, pour cause de bienveillante suppression du financement de son contrat aidé.
Il n'est peut-être pas besoin de chercher très loin. Je vous propose Foutage de gueule, enfumage et morgue. Plus incapacité à penser aux conséquences de ses décisions. Si j'étais moins bienveillant, je proposerais stupidité, voire connerie insondable.
Un exemple de la bienveillance entendu ce matin : une salariée âgée de 60 ans d'une collectivité publique (ou d'un rectorat?) apprenant le soir par téléphone qu'elle est licenciée à effet immédiat, pour cause de bienveillante suppression du financement de son contrat aidé.
Un exemple de la bienveillance entendu ce matin : une salariée âgée de 60 ans d'une collectivité publique (ou d'un rectorat?) apprenant le soir par téléphone qu'elle est licenciée à effet immédiat, pour cause de bienveillante suppression du financement de son contrat aidé.
!
dans les faits ces contrats aidés n'étant, il me semble, très rarement des emplois fictifs; qui est chargé de remplir les taches occupés par ces personnes licencées?
Techniquement, une fois que le contrat aidé est en place le financement se poursuit me semble-t-il? Donc pas de licenciement pour motif de financement possible non? Ce sont les nouveaux contrats aidés qui sont bloqués.
C'est sur que la suppression des contrats aidés met certaines collectivités en difficulté.Oui cette décision de suppression des CAE est soudaine et sans période de transition mais il faut peut être réfléchir à comment faire pour ne pas pénaliser les plus en difficultés...Notre commune a plus que doublé le prix du temps périscolaire sous prétexte qu'il ne pouvait plus prendre de CAE rendant inaccessible ces temps pour les enfants des familles les plus pauvres...
Co-présidente d'une asso, nous avons vu le coup venir et au changement de gouvernement nous avons mis en place deux contrat aidé dès que possible et pour le temps maximum en cas de suppression de ce contrat. Nous espérons que nos finances permettrons de maintenir les deux emplois de notre association sans contrat aidé à la fin de ceux ci et nous ferons tout pour maintenir ces emplois CAE ou non. Les CAE n'ont normalement pas vocation a être renouvelé tous les ans, d'ailleurs on ne peut pas renouveler indéfiniment un CAE pour la même personne, ca signifie que tous les ans les collectivité prenaient quelqu'un de différent en CAE pour couvrir le même besoin? C'est aussi de l'abus... C'était censé être un coup de pouce mais ce sont des emplois précaire qui devaient être pérennisé
Bon pour en revenir au sujet évoquer la "bienveillance" semble en effet être une carte bisounours sortie du chapeau pour se dédouaner ...
C'est sur que la suppression des contrats aidés met certaines collectivités en difficulté.Oui cette décision de suppression des CAE est soudaine et sans période de transition mais il faut peut être réfléchir à comment faire pour ne pas pénaliser les plus en difficultés...Notre commune a plus que doublé le prix du temps périscolaire sous prétexte qu'il ne pouvait plus prendre de CAE rendant inaccessible ces temps pour les enfants des familles les plus pauvres...
Co-présidente d'une asso, nous avons vu le coup venir et au changement de gouvernement nous avons mis en place deux contrat aidé dès que possible et pour le temps maximum en cas de suppression de ce contrat. Nous espérons que nos finances permettrons de maintenir les deux emplois de notre association sans contrat aidé à la fin de ceux ci et nous ferons tout pour maintenir ces emplois CAE ou non. Les CAE n'ont normalement pas vocation a être renouvelé tous les ans, d'ailleurs on ne peut pas renouveler indéfiniment un CAE pour la même personne, ca signifie que tous les ans les collectivité prenaient quelqu'un de différent en CAE pour couvrir le même besoin? C'est aussi de l'abus... C'était censé être un coup de pouce mais ce sont des emplois précaire qui devaient être pérennisé
Bon pour en revenir au sujet évoquer la "bienveillance" semble en effet être une carte bisounours sortie du chapeau pour se dédouaner ...
Je rajoute tout de même:
On ne peut pas "déshabiller Pierre et demander à Paul d'être bien gentil de le rhabiller s'il te plait merci", si on oblige pas Paul a le faire alors l'Etat doit assumer sa part, sinon il y a plus de contrôle, c'est au bon vouloir de chacun, aux associations qui sont déjà en difficultés de palier les carences de l'Etat pour les plus pauvres...
Ok les CAE ya des lacunes mais on fait quoi à la place?
On ne peut pas "déshabiller Pierre et demander à Paul d'être bien gentil de le rhabiller s'il te plait merci", si on oblige pas Paul a le faire alors l'Etat doit assumer sa part, sinon il y a plus de contrôle, c'est au bon vouloir de chacun, aux associations qui sont déjà en difficultés de palier les carences de l'Etat pour les plus pauvres...
Ok les CAE ya des lacunes mais on fait quoi à la place?
Il faut lire l'article de Mediapart https://www.mediapart.fr/journal/economie/050917/les-reformes-macron-vont-peser-sur-les-classes-moyennes?page_article=1 pour se rendre compte de l'impact des mesures de Macron dans leur globalité...