Commentaires
Loin de Iacub
La cuisine des grands textes n'est pas toujours ragoûtante.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
sérieux, c'est qui qui lit le nobs et labération ?
Très bon article de Leslie Kaplan sur médiapart sur ce thème.
Merci à rezo.net qui a référencé ce texte.
Authueil met Angot et Iacub dans le même sac, avec quelques autres...pas loin. J'approuve. Le seul truc sur lequel j'ai un doute, c'est quand il écrit (avec une pitié bien mal placée) que DSK est un être humain. Au sens propre, certainement. Au sens figuré heu... je demande réflexion.
Authueil met Angot et Iacub dans le même sac, avec quelques autres...pas loin. J'approuve. Le seul truc sur lequel j'ai un doute, c'est quand il écrit (avec une pitié bien mal placée) que DSK est un être humain. Au sens propre, certainement. Au sens figuré heu... je demande réflexion.
Moi, mon souci dans l'histoire, c'est qu'on confonde la littérature d'Angot et celle de Iacub, qu'elle s'éclate avec un cochon après tout c'est son droit, qu'elle nous impose ses coucheries et ses haines rentrées, j'apprécie moins. Qu'on confonde les deux textes, alors que celui d'Angot est une anatomie d'un viol, vu dans la tete de l'ado, et de la grande littérature, puisque sans pathos, je trouve qu'on fait dans la confusionnite aigüe. Cette fille est vraiment bizarre et les médias voyeurs.
http://anthropia.blogg.org
http://anthropia.blogg.org
Ouais... Si on doit parler littérature, je crois que je préfère encore l'opportunisme vicelard et cintré de Iacoub à la putasserie tire-larmes de Maître Mô, à qui je prédis un bel avenir dans la fiction télé.
(tout le monde semble tellement ému... c'est effectivement à pleurer.)
(tout le monde semble tellement ému... c'est effectivement à pleurer.)
Le succès de la porno-littérature évoqué par cette chronique a le mérite de nous donner l'occasion de rectifier la "pensée" de ceux qui ont parlé de "conflit de civilisations" entre "modernité" et "tradition". Il s'agit plutôt en effet d'un conflit entre barbaries. Comme Giambattista Vico nous permet de l'éclairer, s'affrontent en réalité la barbarie de la signification* figée du côté de la "tradition" et la barbarie de la réflexion égocentrée du côté de la "modernité". De sorte que l'issue hors de ce conflit: la paix entre les deux sortes de populations concernées, ne peut venir que de l'exercice du droit au renouvellement des significations d'un côté, et, du côté opposé, de l'autocritique de l'égonomie**, soit de ce que faussement nous appelons économie.
* L'expression de Vico est "barbaria del senso" (littéralement: barbarie du sens, et non des sens) qui est couramment rendue par "barbarie des sens" et comprise faussement comme s'il s'agissait de s'abandonner aux cinq sens, alors que c'est le contraire exactement qui s'y trouve en action: la plus stricte interdiction du moindre de leur débordement.
** Égonomie, elle, en dernière instance libidino-financière, comme le démontre le présent succès "littéraire".
* L'expression de Vico est "barbaria del senso" (littéralement: barbarie du sens, et non des sens) qui est couramment rendue par "barbarie des sens" et comprise faussement comme s'il s'agissait de s'abandonner aux cinq sens, alors que c'est le contraire exactement qui s'y trouve en action: la plus stricte interdiction du moindre de leur débordement.
** Égonomie, elle, en dernière instance libidino-financière, comme le démontre le présent succès "littéraire".
"Mais toute littérature autofictionnelle est forcément trahison."
C'est pourquoi le lecteur ne supporte pas la moindre complaisance de la part de l'auteur envers lui-même .
Je ne sais pas si Iacub prétend à la littérature autofictionnelle, mais ce qu'on perçoit dans l'écume médiatique de la chose ne laisse pas penser qu'elle atteint ce champ de l'écriture.
Pour Mo, c'est vrai que c'est agréable de lire les récits bruts, revêtus du blanc manteau immaculé de l'authenticité qui sape votre ravissement comme une couverture éteint le feu, et ravive votre moindre tison de pessimisme comme un soufflet de forge sur une feu de camp. Ils nous ravagent nous submergent comme les rouleaux musclés de la plage. On court ramasser les morceaux la bouée, la planche en plastique, la chaussure de bain et on remonte en haut de la grève comme la mer va la remonter, pour se sécher et oublier ce désordre déséquilibrant et déstabilisant contre lequel on ne peut pas lutter.
Dans le même genre "récits" pour ceux qui ne connaissent pas: le blog d'un vétérinaire (pour changer des humains) liens choisi de billets terribles sur des vaches (pour changer des cochons) http://www.boulesdefourrure.fr/index.php?tag/vache
Mais la littérature, moins à chaud, qui nous aide à digèrer plus qu'elle ne cuisine, c'est autre chose que tout ça, même si je n'ai pas plongé souvent dedans.
C'est pourquoi le lecteur ne supporte pas la moindre complaisance de la part de l'auteur envers lui-même .
Je ne sais pas si Iacub prétend à la littérature autofictionnelle, mais ce qu'on perçoit dans l'écume médiatique de la chose ne laisse pas penser qu'elle atteint ce champ de l'écriture.
Pour Mo, c'est vrai que c'est agréable de lire les récits bruts, revêtus du blanc manteau immaculé de l'authenticité qui sape votre ravissement comme une couverture éteint le feu, et ravive votre moindre tison de pessimisme comme un soufflet de forge sur une feu de camp. Ils nous ravagent nous submergent comme les rouleaux musclés de la plage. On court ramasser les morceaux la bouée, la planche en plastique, la chaussure de bain et on remonte en haut de la grève comme la mer va la remonter, pour se sécher et oublier ce désordre déséquilibrant et déstabilisant contre lequel on ne peut pas lutter.
Dans le même genre "récits" pour ceux qui ne connaissent pas: le blog d'un vétérinaire (pour changer des humains) liens choisi de billets terribles sur des vaches (pour changer des cochons) http://www.boulesdefourrure.fr/index.php?tag/vache
Mais la littérature, moins à chaud, qui nous aide à digèrer plus qu'elle ne cuisine, c'est autre chose que tout ça, même si je n'ai pas plongé souvent dedans.
Le point de vue de Clémentine Autain : http://tempsreel.nouvelobs.com/l-affaire-dsk/20130221.OBS9709/dsk-par-marcela-iacub-un-gloubi-boulga-effrayant-sur-la-sexualite.html
C'est marrant, l'histoire du "grand texte", moi je l'ai lu au second degré, pas vous ?
Maître Mô, un vrai homme comme il en existe peu, à l'opposé en effet des pompés et des pompeuses (d'air également). j'irai à l'essentiel : acheter le 10/18.
On ne s'étonnera pas que pour une truc intéressant les journaux vont plutôt nous vendre la merde confraternelle - c'est quand même formidable que Libé se sente obligé de faire sa une sur du matériel promu par un torche-cul façon l'obs ... On veut bien se faire raconter ces liens étranges - un sujet d'émission ??? non, j'déconne - plutôt que de voir DS se faire un énième attaché de propagande du bouquin de la meuf qu'a pompé volontairement DSK - à chacun sa croix ... Il semble cependant que DS n'ai pas lu l'objet en question, et pourtant il est déjà - en toute inconscience sans doute- un "grand texte" ...
Grand merci de m' avoir fait connaitre maitre Mo.
il y a un blog sur Nord eclair, péripéties judiciaires, signé D.S faisant le rapprochement entre les deux livres , celui de Lacub et de Moyart... Un copieur de notre D.S du matin?
il y a un blog sur Nord eclair, péripéties judiciaires, signé D.S faisant le rapprochement entre les deux livres , celui de Lacub et de Moyart... Un copieur de notre D.S du matin?
merci pour la lecture de maitre Mô!!
http://www.marianne.net/DSK-arrive-a-bon-porc_a226797.html
Dans le genre mieux vaut en rire qu’en pleurer, voici ce que j’ai lu de plus assassin sur l’opuscul de la dame iacubite. Comme dit sur Rue89 : une femme de plume, dans le prose (et dans la prose).
Comme quoi la moquerie est toujours supérieure à la colère.
Si on voit ce que je veux dire…
Dans le genre mieux vaut en rire qu’en pleurer, voici ce que j’ai lu de plus assassin sur l’opuscul de la dame iacubite. Comme dit sur Rue89 : une femme de plume, dans le prose (et dans la prose).
Comme quoi la moquerie est toujours supérieure à la colère.
Si on voit ce que je veux dire…
Un genre litteraire : l autobiographie declenche la tempéte ou une légére brise selon les personnes concernées , brise légére pour la fille de BHL ( les personnes concernées sont peu à la hauteur de DSK ) brise à peine plus forte pour C Angot ( l'auteur étant moins sympathique ) mais tempête forte assurée pour M Iacub ( et ceci avant que le livre soit lu ) Car elle cumule tous les handicaps un amant diabolisé qui ne mérite aucun égard ( même celui du cochon ) une "sainte " des médias ( A Sinclair ) qui n a pas le beau rôle de la sainte
De plus handicap suprême l auteure M Iacub n est d aucune coterie ni bien pensance , ayant pris comme cible les "feministes " outranciéres et voulant réhabiliter le plaisir INDIVIDUEL du sexe
Tempéte garantie surtout pour tout ceux qui ne liront pas le texte, car comme dit l'autre on ne peut juger que " Dans le texte "
De plus handicap suprême l auteure M Iacub n est d aucune coterie ni bien pensance , ayant pris comme cible les "feministes " outranciéres et voulant réhabiliter le plaisir INDIVIDUEL du sexe
Tempéte garantie surtout pour tout ceux qui ne liront pas le texte, car comme dit l'autre on ne peut juger que " Dans le texte "
En matière de littérature auto-biographique (et de style) il est un auteur bien supérieur à ces nombrilistes du cul : Jean Rouaud. Supériorité car il arrive à se dire, à dire ses proches, et en profondeur, sans jamais ou si peu écrire « je », sans jamais monter ses parties intimes, sans jamais mettre à l’encan père, mère, amis, voisins. En maniant la litote, l’évocation, l’ellipse du cœur.
Mais ça demande un effort parce que rien ne nous est donné, rien ne nous est asséné, que parfois sa phrase est complexe, qu’il faut lire à son train et non au nôtre.
Mais jamais il ne parle de sexe, sauf pour dire, par exemple, que « la petite tante » n’a plus vu ses règles depuis qu’elle a appris la mort de son amoureux dans les tranchées…
Donc, pas de danger que Libé ou le Nouveau Closer parlent pour lui de « stupéfiante puissance littéraire » (on se demande quel stupéfiant a pris l’auteur de ce titre).
(Noter quand même une différence d’iconographie entre ces deux médias : Le NO montre une dame au sourire d’ange, Libé une goule au sourire de poignard)
Mais ça demande un effort parce que rien ne nous est donné, rien ne nous est asséné, que parfois sa phrase est complexe, qu’il faut lire à son train et non au nôtre.
Mais jamais il ne parle de sexe, sauf pour dire, par exemple, que « la petite tante » n’a plus vu ses règles depuis qu’elle a appris la mort de son amoureux dans les tranchées…
Donc, pas de danger que Libé ou le Nouveau Closer parlent pour lui de « stupéfiante puissance littéraire » (on se demande quel stupéfiant a pris l’auteur de ce titre).
(Noter quand même une différence d’iconographie entre ces deux médias : Le NO montre une dame au sourire d’ange, Libé une goule au sourire de poignard)
En son temps, notre Capitaine ne s'était-il pas extasié devant un texte de Viriginie Despentes (chronique dans Tétu) qui commençait pas ses mots : "Depuis que je ne suce plus de b....."
Quelle élégance !
Quelle élégance !
il y a loin de Iacub aux lèvres.
Loin de Iacub ? Pas si sûr :
Le cochon, c’est la vie qui veut s’imposer sans aucune morale, qui prend sans demander ni calculer, sans se soucier des conséquences. Le cochon, c’est le présent, le plaisir, l’immédiat, c’est la plus belle chose qui soit, la plus belle part de l’homme.
Quel merveilleux éloge de l'inceste !
Bien qu'étant un fameux beau cochon, Dominique souffre de la comparaison avec Igor.
Le cochon, c’est la vie qui veut s’imposer sans aucune morale, qui prend sans demander ni calculer, sans se soucier des conséquences. Le cochon, c’est le présent, le plaisir, l’immédiat, c’est la plus belle chose qui soit, la plus belle part de l’homme.
Quel merveilleux éloge de l'inceste !
Bien qu'étant un fameux beau cochon, Dominique souffre de la comparaison avec Igor.
Lu le récit de Maître Mo hier via une ex @sinaute twitteuse... Merci de l'avoir repéré, D.S. !
L'horreur ... le récit tout calme, mettant encore plus en valeur cette violence... encore plus d'effroi en pensant que cette violence est quotidienne et qu'en effet, on n'en parle pas. Ou si, un jour par an, en mars (car la moitié de l'humanité a droit à son jour comme la maladie d'Altsheimer)... ou, marginalement, quand on essaie d'exprimer notre colère, à nous, les femmes, en entendant des Yvan Levaï et autres éditocrates minimiser les méfaits de D.S.K.
L'autre jour, j'ai eu un échange assez houleux avec une amie qui, parlant des prostituées ET des actrices pornos, me soutenait qu'elles étaient consentantes et qu'elles étaient vénales... que donc il n'y avait aucun problème. Point/barre. On passe à autre chose.
La prochaine fois que je la verrai, je lui parlerai de Iacub... la consentante et la vénale.
Mpfff... dégoûtée ;o(
L'horreur ... le récit tout calme, mettant encore plus en valeur cette violence... encore plus d'effroi en pensant que cette violence est quotidienne et qu'en effet, on n'en parle pas. Ou si, un jour par an, en mars (car la moitié de l'humanité a droit à son jour comme la maladie d'Altsheimer)... ou, marginalement, quand on essaie d'exprimer notre colère, à nous, les femmes, en entendant des Yvan Levaï et autres éditocrates minimiser les méfaits de D.S.K.
L'autre jour, j'ai eu un échange assez houleux avec une amie qui, parlant des prostituées ET des actrices pornos, me soutenait qu'elles étaient consentantes et qu'elles étaient vénales... que donc il n'y avait aucun problème. Point/barre. On passe à autre chose.
La prochaine fois que je la verrai, je lui parlerai de Iacub... la consentante et la vénale.
Mpfff... dégoûtée ;o(
Le plus terrible vent que s’est pris Joffrin le fauderche dans les commentaires, le voici, posté par un certain Viktor Frank :
« En dehors de ces cas, soigneusement répertoriés et délimités par la jurisprudence, chacun a le droit de mener la vie qu’il mène sans être sans cesse exposé au jugement public. Si l’on va au-delà, la pente est dramatique. Ainsi, la vie sexuelle d’un prof, les affinités d’un contremaître, les maîtresses d’un universitaire, les difficultés familiales d’un député devraient être systématiquement portées à la connaissance du public, selon le bon vouloir, ou le bon plaisir, de tel ou tel rédacteur en chef ? Parle-t-on sérieusement ? Veut-on vraiment voir se développer en France l’équivalent de la presse Murdoch, qui fait argent du viol systématique de la vie privée et couvre ses pratiques honteuses des oripeaux mités de la liberté de la presse de caniveau ? »
Signé : L. Joffrin.
……………
Libé, donc, s’extasie sur ce livre. Lecteur et même abonné de Libé du temps où il était vraiment de gauche et novateur, pour la première fois j’ai eu envie de me torcher avec. Il est vrai que cette propension à s’extasier devant les provocations sans voir qu’elles sont indécentes n’est pas nouvelle pour ce journal. Ainsi, Libé a longtemps écouté ou publié des penseurs et des journalistes pro-pédophilie (genre Matzneff, Shérer, Henning, Hockenghem) à l’époque où c’était dit libérateur de la sexualité infantile opprimée.
Sorj Chalandon, il y a quelques années, s’était courageusement excusé d’avoir, avec d’autres (pas July, quand même), fermé les yeux sur cette complaisance. Grand monsieur, Chalandon*, pas étonnant s’il a quitté Libé.
(* Et qui, lui, répond quand on lui écrit)
« En dehors de ces cas, soigneusement répertoriés et délimités par la jurisprudence, chacun a le droit de mener la vie qu’il mène sans être sans cesse exposé au jugement public. Si l’on va au-delà, la pente est dramatique. Ainsi, la vie sexuelle d’un prof, les affinités d’un contremaître, les maîtresses d’un universitaire, les difficultés familiales d’un député devraient être systématiquement portées à la connaissance du public, selon le bon vouloir, ou le bon plaisir, de tel ou tel rédacteur en chef ? Parle-t-on sérieusement ? Veut-on vraiment voir se développer en France l’équivalent de la presse Murdoch, qui fait argent du viol systématique de la vie privée et couvre ses pratiques honteuses des oripeaux mités de la liberté de la presse de caniveau ? »
Signé : L. Joffrin.
……………
Libé, donc, s’extasie sur ce livre. Lecteur et même abonné de Libé du temps où il était vraiment de gauche et novateur, pour la première fois j’ai eu envie de me torcher avec. Il est vrai que cette propension à s’extasier devant les provocations sans voir qu’elles sont indécentes n’est pas nouvelle pour ce journal. Ainsi, Libé a longtemps écouté ou publié des penseurs et des journalistes pro-pédophilie (genre Matzneff, Shérer, Henning, Hockenghem) à l’époque où c’était dit libérateur de la sexualité infantile opprimée.
Sorj Chalandon, il y a quelques années, s’était courageusement excusé d’avoir, avec d’autres (pas July, quand même), fermé les yeux sur cette complaisance. Grand monsieur, Chalandon*, pas étonnant s’il a quitté Libé.
(* Et qui, lui, répond quand on lui écrit)
Ah, Maître Mô... je vais suivre, rapidement, votre conseil.
Pour l'autre, la libert-arienne, elle est cohérente avec ses choix philosophiques: liberté pour moi, toutes les libertés, et que les autres crèvent. On est dans la logique du surhomme qui a tous les droits puisqu'il en a l'audace et l'impudeur. J'ai peut-être été optimiste quand j'ai écrit "Laissons les morts ensevelir leurs morts". Ces gens-là sont bien morts, oui, mais ils ne le savent pas, ne s'y résignent pas, gardent intacte et même décuplée leur force de nuisance. Des morts-vivants, va pas être facile de les ensevelir. Même s'ils ont commencé à s'entre-dévorer.
Heureusement, il y a, aussi, des "Maître Mô".
Pour l'autre, la libert-arienne, elle est cohérente avec ses choix philosophiques: liberté pour moi, toutes les libertés, et que les autres crèvent. On est dans la logique du surhomme qui a tous les droits puisqu'il en a l'audace et l'impudeur. J'ai peut-être été optimiste quand j'ai écrit "Laissons les morts ensevelir leurs morts". Ces gens-là sont bien morts, oui, mais ils ne le savent pas, ne s'y résignent pas, gardent intacte et même décuplée leur force de nuisance. Des morts-vivants, va pas être facile de les ensevelir. Même s'ils ont commencé à s'entre-dévorer.
Heureusement, il y a, aussi, des "Maître Mô".
Finalement la meilleure place des news magazines français, c'est dans les salles d'attente du dentiste ou chez le coiffeur. On feuillette 30 secondes et on le balance au milieu des Voici et autre Point de vue. Sérieusement, qui s'informe encore dans cette presse d'auto congratulation qui n'est lue que par leurs auteurs... Insupportable.
D'après une mise à jour de l'article de Slate, la Société des Rédacteurs de Libération l'a quand même un peu gros sur la patate. Je cite ce qui est retranscris sur Slate :
«Sans contester la légitimité à rendre compte de ce livre, le bureau de la SDR s’interroge, dans sa majorité, sur l’opportunité de mettre à la Une de notre magazine l’ouvrage de Marcela Iacub. Il regrette, en outre, que les personnes mises en cause n’aient pas été contactées comme le prévoit la Charte. Il demande, enfin, à la direction de la rédaction de s’en expliquer le plus rapidement possible devant la rédaction.»
Pas retrouvé le communiqué en entier.
«Sans contester la légitimité à rendre compte de ce livre, le bureau de la SDR s’interroge, dans sa majorité, sur l’opportunité de mettre à la Une de notre magazine l’ouvrage de Marcela Iacub. Il regrette, en outre, que les personnes mises en cause n’aient pas été contactées comme le prévoit la Charte. Il demande, enfin, à la direction de la rédaction de s’en expliquer le plus rapidement possible devant la rédaction.»
Pas retrouvé le communiqué en entier.