Macron et les retraités : un monde sans journalistes
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Un monde sans nous, surtout. Ça a dû vous arriver, d'écouter une interview avec journaliste, et de vous demander mais pourquoi il dit pas ça, pourquoi il pose pas cette question, pourquoi il explique pas ce point obscur?
Et bon, on est pas dans le pos(...)
Un monde sans journalistes, c'est un monde sans Cohen, Saint-Cricq, Salamé ou Joffrin. C'est vrai que ça fait peur!
Juste pour dire qu'une défense toute corporatiste "des journalistes", c'est peut-être un peu court. Non?
Bonjour Daniel et merci de cette excellent chronique.
Sans les journalistes? Oui, avec comme exemple, l'Obs qui reprodruit la séquence telle quelle avec des compliments sur la pédagogie nécessaire et efficace.
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Ce type est abject !!! il faudrait que les Français (au demeurant ici fort sympathiques) comprennent une fois pour toutes qu''un président élu n'est pas un roi de droit divin, que Macron n'est pas Louis XIV. ça s'est peut-être arrangé à la fin de l'entrevue, mais la nausée m'a obligé à stopper rapidement la diffusion...condescendance et mépris de classe...Ah ça ira, ça ira, ça ira...
Pour avoir fini par voir, plusieurs fois, l'intermède en question (car les journalistes ne se sont pas fait faute de le "populariser", je me demande si l'essai est réussi. Moi, ça m'a plutôt donné une impression de condescendance, voire de mépris: mais oui, mamie, mais oui, t'as pas compris grand chose, je t'explique quand même, et après retourne dans ta cuisine.
Elles ont raison, les vieilles. On a cotisé toute notre vie pour payer la retraite des autres (un point pour Macron), mais c'était avec le contrat implicite qu'on payait pas seulement pour eux, mais pour toute une société qui ne verrait plus Gervaise crever sous l'escalier. Ou la petite vieille d'en face se ratatiner dans sa mansarde après avoir acheté, comme tous les matins, un pain de 800 et un litre de rouge (authentique, années 1960).
Un peu de patience, on y revient.
Je ne vois rien à @si sur le fait que les télés font l'impasse sur la très grosse mobilisation contre la hausse de la CSG, hier Jeudi 15 mars.
Ou alors je n'ai pas bien regardé....
Erreur qui consiste à confondre 1.7 points et 1.7 pour cent.
Il ne faut pas seulement des journalistes, il faut des bons journalistes.
Ce qui est une denrée rare....
Décidément il est complètement accro aux vieilles!
Je crois qu'il a une erreur soit ds ma compréhension soit ds votre récit et une deuxième ds les chiffres que vous donnez
Je cite : "Macron : "C'est pour aider les jeunes. A quoi on a utilisé cette hausse de la CSG ? On l'a utilisée à baisser les cotisations sociales salariales". Autrement dit, pour résumer : si on vous prend de l'argent, c'est pour aider les jeunes à payer vos retraites. Et ça passe. "
Si on baisse les cotiz salariales, cela financera moins les retraites par les actifs ... mais justement plus par les inactif dont leur CSG augmente de 20% et des patates d'ailleurs et non pas 1.7 % (1.7 point mais par 1.7 pour-cent).
M'a t'on compris ?
Essai de réponse à ce qui précède, mais qui, par la magie du site, " précède en dessous".
L'enquête est simple à réaliser : ceux qui pensent comme nous sont les bons journalistes, " ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons "
" La morale de ma petite ritournelle
" Il semble superflu de vous l'expliciter
" Elle coule de source, elle est incluse en elle,
" Faut choisir entre deux éventualités ,
" En fait d'alternative, on fait pas plus facile
" Ceux qui l'aiment, parbleu, sont des esprits féconds,
" Ceux qui ne l'aiment pas de pauvres imbéciles,
" Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."
Comme Brassens, je reconnais, cependant, qu'ils sont nombreux à pouvoir postuler à la couronne du Roi des cons.
Tout à fait d'accord avec l'intervention de Constant Gardener, ci dessous. Est il besoin de souligner ( ce que le correcteur " officiel " du site n'a pas compris apparemment ) que vous ne considérez pas tous les journalistes comme de bons journalistes ( critiques ) sans pour autant les rejeter tous . C'est évidemment une précision utile que vous apportez ici. En effet, Castaner et Le Maire, dans le 7-9 de France Inter, nous ont servis recemment d'énormes mensonges sur la hausse de la CSG, sans être repris par Demorand. Et ce matin encore, à 6h44 sur France Inter, Etienne Gernelle, directeur du Point est venu apporter son soutien entier à Macron. Impossible de faire autrement.
Alors, des journalistes oui mais lesquels ? On attend une enquête approfondie sur le service public audiovisuel
D'abord faut pas prendre les retraités pour des collégiens sauvages
Les petits collégiens que @SI nous présente souvent en vidéo n'ont pas subi les ravages du temps
Ils ne sont pas encore tout à fait proformatés, ils ne sont pas inconscients comme ces retraités qui donnent de l'amabilité sans savoir qu'elle va être utilisée contre eux, comme ces gens qui caressent un chat qui sournoisement vient les griffer ensuite
Et puis les retraités en troupeau, ça perd de sa fougue, un moindre président ça les fait fondre
Je n'ai pas voulu voir la vidéo, histoire de ne pas être davantage écoeuré
Si l'on m'avait dit il y a quelques années que la propagande à la Ceaucescu battrait son plein ici. Le petit fils du peuple, il est adorable, il aime tout le monde.... mais séparément, et à tour de rôle.
« Comment pouvons-nous avoir une démocratie et, en même temps, accepter un leadership ? Comment pouvons-nous avoir une vision à 10, 15, 20 ans et en même temps avoir un rythme électoral aux États-Unis, par exemple, de quatre ans ? Les grands leaders du monde viennent de pays qui ne sont pas de grandes démocraties »
Inutile de remonter aux Horaces et aux Curiaces : la tactique qui consiste à élimimer ses opposants les uns après les autres pour éviter les coalitions indésirables a des précédents moins lointains et je suis sûr que la référence suivante fera plaisir aux Marcheurs : la tactique du salamin aplliquée par le leader communiste Rakosi en Hongrie après 1945 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tactique_du_salami
Comparer un libéral, démocrate, jeune, dynamique et moderne avec une crapule stalinienne ... j'ai honte
Ça devient épuisant. Il est en train d'endormir la France entière... Tout ça pour quoi ? Si seulement il était capable de donner une direction à son 'projeeeet", ça pourrait enthousiasmer des gens. Mais comme on ne l'entend avancer que par bribes, ça enfume tout le monde. La stratégie du Horace contre les Curiaces, et bah dites donc.
Emmanuel Macron moins « wesh wesh » que Sarkozy
Il emploie facilement le « je », se qualifie lui-même de maître des horloges, et ne renie pas la comparaison avec Jupiter : six mois après son élection, quelle est la stratégie de communication déployée par Emmanuel Macron ? Lui qui voulait en finir avec la « présidence normale » de François Hollande, n’aurait-il pas cherché son modèle chez l’un de ses prédécesseurs ?
Emission Déshabillons les Public Sénat 24 novembre 2017
Autre source :
Nicolas Sarkozy, ou la communication politique en action
dont voici la conclusion :
"En bref, l’« ère Sarkozy » n’inaugure ni dans le principe, ni dans les techniques, une réelle révolution dans l’utilisation de la communication pour influer sur l’action publique. Elle marque, plus simplement, une étape supplémentaire qui témoigne de la part croissante prise, depuis les années 1970, par la personnalisation, l’intimité, l’immédiateté et par le jeu sur la labilité de l’information dans la construction de la prise de décision publique et son acceptation."•
Bonjour Daniel et merci de cette excellent chronique.
Sans les journalistes? Oui, avec comme exemple, l'Obs qui reprodruit la séquence telle quelle avec des compliments sur la pédagogie nécessaire et efficace.
Un monde sans nous, surtout. Ça a dû vous arriver, d'écouter une interview avec journaliste, et de vous demander mais pourquoi il dit pas ça, pourquoi il pose pas cette question, pourquoi il explique pas ce point obscur?
Et bon, on est pas dans le poste, on n'a pas vraiment droit à la parole, même dans les émissions qui le prévoient, cette parole est soigneusement filtrée... par les journalistes.
Et si Macron avait simplement poussé la logique à son terme? Il exploite notre perte de confiance. Il l'exploite, bien sûr, sur un malentendu. On voudrait des journalistes pugnaces, il les espère plus que larbins: transparents, on manque d'enthousiasme pour les défendre, il les court circuite sans qu'on moufte, fin de l'épisode.
La même logique à propos des services publics: on a rechigné à les défendre parce qu'ils faisaient mal leur boulot (ne me dites pas non). Et maintenant? Maintenant que le train nous lâche à 23 heures loin du but sans même un bus pour suppléer, que l'hôpital se casse vraiment la gueule (on peut y mourir, sur un brancard, aux urgences, sans avoir été même examiné), que l'entrée à l'Université est mégotée à nos enfants, que les facteurs font le boulot des assistantes sociales et que les assistantes sociales se désespèrent... on avait un parapluie percé, on a plus de parapluie. Et il pleut: de l'eau sur les "classes moyennes", des pierres sur les vraiment pauvres.
Un monde sans journalistes, c'est un monde sans Cohen, Saint-Cricq, Salamé ou Joffrin. C'est vrai que ça fait peur!
Juste pour dire qu'une défense toute corporatiste "des journalistes", c'est peut-être un peu court. Non?
En attendant: MANIFS CET APRÈS-MIDI, un peu parout en France...
donc on augmente la CSG des retraitées pour diminuer les cotisations qui alimente la retraite de ceux dont on augmente la CSG pour diminuer les cotisations qui alimente la retraite de ceux dont on augmente la CSG pour diminuer les cotisations qui alimente la retraite de ceux dont on augmente la CSG pour diminuer les cotisations qui alimente la retraite de ceux dont on augmente la CSG pour diminuer les cotisations qui alimente la retraite de ceux dont on augmente la CSG
Merci pour cette déconstruction des narrations médiatiques.
Retour aux sources ?
Bonjour,
2 remarques/ajouts qui vont dans le sens de la chronique :
- 2:20 : "En attendant on n'est pas content" Elle sent bien qu'elle est en train de se faire avoir par le discours mais n'a pas les armes pour répondre
- Et, évidemment, personne pour rappeler que les "charges" sont du salaire, etc.
Exactement, les charges sont du salaire différé, de l'importance de la précision du langage. Et pour corrompre le langage, les politiques et les journalistes n'y vont pas de main morte.
Comme dirait l'autre "il n'y a pas de charges salariales, il y a des cotisations salariales"
Espérons qu'un jour les Curiaces deviennent un jour coriaces !
" CSG, l'unique objet de mon ressentiment
" A qui vient Macron d'imposer en châtiment " ( d'après Horace de Corneille)