Macron, Pétain, et la guerre des guerres
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Le problème c'est que Macron et ses conseils sont uniquement dans la com'.
Son périple, cette "itinérance mémorielle", expression fumeuse et pompante qui ne veut rien dire, n'a qu'un but : parler longuement d'autre chose que la hausse du carbura(...)
Recyclage: je replace ici mon commentaire rédigé ailleurs, et qui me semble bien adapté à cet article:
"Sur la polémique Pétain: même ses adversaires continuent à lui donner du "maréchal": n'a-t-il pas été dégradé? Ce serait logique pourtant.&nb(...)
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Tandis que nous commémorons la guerre, la fin de la guerre, la victoire grosse d’un avenir monstrueux, les Allemands, les Berlinois en particulier, offrent de nombreuses expositions sur la RÉVOLUTION DE 1918. Pas moins de 250 expositions ! Allez voir une étonnante photo de Willy Römer sur :
Même pas la peine de rappeler le régime de Vichy :
Pétain = des milliers de morts dans les tranchées, des milliers d'estropiés, de traumatisés à vie, des fusillés pour "trahison" - bravo, mon gars : on t'attend en 40!
ambassadeur en Espagne, proche des fascistes espagnols, de la Cagoule, député extrême-droite à l'Assemblée nationale avant de se faire approuvé comme dictateur :
Ce type a toujours été un salaud, une ordure, nourri au mépris du peuple, et surtout des plus pauvres parmi les pauvres, raciste et j'en passe..............
Rien d'étonnant à ce que Macron et tous ceux qu'il représente lui trouvent quelque vertu!
J'attends l'émission !
Pour mon grand-père simple poilu, merci
Si ce forum n'avait pas perdu la mémoire au mois de janvier, j'aurais pu retrouver les échanges que nous sommes quelques uns à avoir eu sur les monuments aux morts de 14-18 qui stigmatisaient le massacre en rendant hommage aux soldats tombés.
Le prince-président aurait été mieux inspiré d'organiser son itinérance autour de ces monuments.
Je ne retrouve que celui de Termignon en Vanoise.
le "site en ligne où était annoncé l'hommage aux huit Maréchaux (dont Pétain donc) n'est plus accessible. Macron et compagnie ont menti en prétendant qu'il n'en a jamais été question.
La Radio 4 de la BBC a passé il y a quelques jours une émission où l'on pouvait entendre les enregistrements de ce que racontèrent autrefois quelques soldats qui combattirent dans les tranchées
Le passage qui m'a le plus ému fut celui de la fraternisation de Noël où les soldats des deux camps se sont retrouvés pour échanger leur maigres victuailles festives
tandis que les officiers se mémorisaient avoir partagé des victuailles plus luxueuses (champagne et Christmas pudding)
Ce qui ressortait aussi, c'est l'animosité des soldats pour leurs généraux - dans les deux camps - pour cette guerre incompréhensible où la peur nouait les viscères et l'oreille restait collée à la terre dans la crainte que l'ennemi creuse un tunnel pour rejoindre leur tranchée
Et les généraux, eux
ils décidèrent d'arrêter au plus vite cet esprit de fraternisation et d'en effacer toute trace
et ils lancèrent les troupes se faire trouer, vague après vague
Les tragédies des tranchées et d'Auschwitz ne peuvent bien sûr être comparées : la première était la conclusion d'une stratégie militaire dépassée face à un armement moderne, la seconde l'extermination systématique d'enfants, de femmes et d'hommes innocents
Quant à Macron, à vouloir gommer les distinctions, il arrive toujours au même résultat : redonner ses "lettres de bassesse" à l'extrême droite
Encore un mot contre lui : J'ai une affection particulière pour Maurice Genevoix et sa profonde humanité qui m'a même amené à respecter les pauvres braconneurs et la nature à travers ses bestiaires. Mais s'il y a une place où jamais je ne l'aurai mis, c'est bien au Panthéon, ce bâtiment où jamais un oiseau ou un écureuil ne passe, comme cet écureuil qui se nichait dans la poche de sa veste au jardin quand il écrivait.
Macron se trompe aussi dans la com' avec les symboles
La série de l'été 2014 sur la Première Guerre Mondiale était également (à mon sens) l'une des plus réussies! Notamment l'éclairante émission avec les historiens et sociologues Emmanuel Saint-Fuscien et Nicolas Mariot.
Ah oui, les très vieux messieurs avec une jambe en tube se terminant par un truc noir au bout. Ou un bras absent.
Ils me faisaient un peu peur.
Pas besoin de le dégrader Pétain.
"Maréchal de France" étant un titre honorifique. (cf. "Little Napo 1er et ses Chevaliers"), il l'a donc perdu de facto.
Dans cet univers de com' , voici de quoi est capable le génie militaire:
Euh ... faudrait-il considérer la collaboration comme une étape dans l'amitié franco-allemande ?
N.B Nul trace de ce " Fabulous Tweet " ailleurs ...
Quand il a prononcé son hommage à Pétain, Macron, pourtant pro de la Com' n'a pas compris la charge explosive qui s'attache au nom de Petain.
Si Petain n'avait pas été crédité de la "victoire" de Verdun au prix de centaines de milliers de vies, il n'aurait jamais été le collaborateur zélé des nazis qu'il a été de 1940 à 1944, utilisé par l'extrême-droite pour régler ses comptes. Le peuple, horrifié, par les 1,4 million de morts et les 4,5 millions de blessés français de 14-18, lui a fait confiance pour éviter une nouvelle boucherie avec les résultats que l'on connait.
J’attire votre attention sur le fait qu’une fois encore nous sommes confrontés à une manipulation d’un politique malfaisant relayée par des journalistes imbéciles... Une décision de justice, fût-elle symbolique, est un énoncé performatif. Par conséquent, IL N'Y A PAS DE MARÉCHAL PÉTAIN : le verdict de la Haute Cour de justice le 15 août 1945 fondé sur l’ordonnance du 26 août 1944 créant le crime d'indignité nationale implique « la perte de tous grades dans l’armée de terre, de l’air et de mer ».
J’ajoute, pour ma part, qu’aussi loin que je me souvienne, mes grands-parents, réfugiés belges de la Première guerre et résistants du quotidien lors de la Seconde, ne l'ont jamais désigné autrement que ce "fumier de Pétain". Une appellation assez judicieuse, car si l'on considère comme le susnommé que "la terre ne ment pas", c'est bien sur le terrain de la fertilisation azotée que "le don de sa personne à la France" aura été utile.
et la thèse selon laquelle Pétain était assez incompétent et lâche pour se déclarer vaincu avant même Verdun, si les généraux qui l'entouraient n'y avaient pas mis le holà ? Pétain , un héros fabriqué sur mesure dès 1918 ?
La question demeure à qui rend -t'on hommage à 100 ans d'une guerre ? Macron avait-t'il besoin de convoquer les "grandes figures de l'histoire" ? Non bien sur.
Alors même que la boucherie internationale que fut 14-18 close par une armistice puis un traité qui entraineront d'autres massacres à peine 20 ans plus tard, est emplie de sang versé par des milliers et milliers de sans grade décimés durant les opérations militaires ou meurtris dans leurs âmes autant que dans leur chair pour les survivants militaires ou civils ..
L'occasion était belle de rendre hommage aux peuples (tous confondus) victimes de ces volontés de conquête (absurdes ! ?)
Mais ce qui prime politiquement dans le discours tenu, c'est de "faire récit" et si possible national. Ainsi est contradictoire cet itinéraire des champs de batailles et de morts et cette réception des chefs d'Etat étrangers et l'hommage à des pitoyables stratèges de guerre.
Comme il est dit ailleurs dans les commentaires, cette génération politique au pouvoir est incapable de porter un beau ou émouvant discours de mémoire (de douleur) universelle, toute cette geste pour faire entrer chaque mot prononcé en résonance avec une petite politique du quotidien, laquelle est loin d'être portée par un souffle de perspective autre que la gestion du temps présent.
Macron ne dépasse pas la ligne Maginot dans son itinérance mémorielle de petit caporal. Il manque là une occasion de se positionner en véritable porteur d'une parole historique en privilégiant une fois de plus le court terme ou les premiers de cordée.
A contrario de sa propre volonté affichée d'être un Président de la République s' inscrivant dans l'histoire d'une nation.
Tristesse et dérision.
Il s'était déjà déshonoré en prenant la tête des troupes françaises dans la guerre coloniale du Rif en soutien au caudillo débutant Franco.
On ne peut dissocier l'homme de de la 1° GM de celui de la 2° GM. C'est justement, parce qu'il a été auréolé de ce rôle et de cette notoriété de héros de la 1° GM qu'il a pu avoir après ce pouvoir et cette adhésion de la population française, qui lui ont permis d'accomplir son oeuvre mortifère, tant des êtres humains que des acquis sociaux.. Glorifier son rôle dans la 1° GM, c'est donc ne pas vouloir voir la causalité historique.
De même génération, je me souviens surtout des vieux hommes avec une barre de métal et caoutchouc en guise d’une des jambes et d’un des pieds, dans ma petite ville du sud. Sinon, dans les années 80 je voyais au théâtre un beau spectacle à partir de lettres jamais arrivées à leurs destinataires, car tués entre temps, c’était des familiers qui écrivaient à leurs proches au combat dans les tranchées, le titre venait de la ponctuation d’une des lettres, Je t’embrasse pour la vie. Si, cette guerre est présente dans la mémoire collective, je crois, la seconde ne lui fait pas tant que ça écran.
Ecouter un discours de Macron, quelle connerie!
Je choisis mes moments et j'étais bien, ce matin avec Gerard Leretour....Vous ne connaissez pas?
Allez faire un tour sur
https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/apres-1918-lombre-de-la-guerre-44-gerard-leretour-1909-le-heros-qui-ne-voulait-pas-devenir-soldat
podcatez et réécoutez de temps en temps.
Ce matin j'étais bien, j'avais choisi.
Pardon, au fait, c'est qui Macron?
Il est "en même temps" effarant de vouloir célébrer l'armistice de 1918 par des honneurs protocolaires aux chefs militaires qui ont conduit cette boucherie du bout de leurs doigts gantés.
Revoir "Les sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick.
Relire "Louis la guigne" (Dethorey et Giroud)ou "C'était la guerre des tranchées" (Tardi)
Tout cela fait penser aux polémiques de l'an passé sur Roman Polanski, violeur d'adolescent mais immense cinéaste. Ou Bertrand Cantat, talentueux musicien mais tueur de femme… On pourrait ainsi découper une vie en morceaux. Bon, mauvais, honneur, déshonneur.
C'est du même homme dont il s'agit, qu'il ai été grand durant la Première guerre, oui, sans doute. Qu'il ai promulgué un statut des juifs et ainsi participé concrètement à la déportation de milliers de personnes, les historiens ont jugé de sa responsabilité.
Si le grand militaire de 14/18 a été capable du pire en 39/45, il n'y a peut être pas lieu de tout ces honneurs. Le choses paraissaient plus simple pour Céline quand il a été question de commémoration.
Cette polémique est idiote.
Le problème n'est pas de célébrer Pétain car si on souhaite célébrer les maréchaux, il a toute sa place.
Le problème, à mon avis, est que Macron veut célébrer des maréchaux qui seraient considérés comme des criminels aujourd'hui.
Soit dit en passant, je ne pense pas que Pétain ait eu des grandes divergences politiques avec les autres maréchaux, ce qui les a sauvé du sort funeste de Pétain, c'est qu'ils avaient déjà passé l'arme à gauche en 40.
Recyclage: je replace ici mon commentaire rédigé ailleurs, et qui me semble bien adapté à cet article:
"Sur la polémique Pétain: même ses adversaires continuent à lui donner du "maréchal": n'a-t-il pas été dégradé? Ce serait logique pourtant.
On parle d'un "grand soldat"... mmmmmouais... est-il monté à l'assaut avec la piétaille? Ou a-t-il plutôt regardé de loin, à la jumelle, des gamins de 18 ans se faire massacrer sur ordre?
Enfin, "antisémite", ne l'a-t-il pas été toute sa vie et pas seulement en 40, où lui a été donnée l'opportunité de l'être efficacement, et grâce à la gloire acquise en 14/18?"
J'ajoute que de nombreux politiques, tentant de minimiser les saloperies de Pétain, font référence à son grand âge, l'avait plus toute sa tête, le pauvre. Ce qui est une falsification totale, il avait les mêmes idées depuis "toujours", l'occupation lui a simplement donné le pouvoir de les appliquer.
Mais enfin il n'a jamais été question d'honorer Pétain ! Plutôt que d'informer et de commenter, il serait temps que la caste médiatique relaie le compte twitter de M. Griveaux, porte-parole du gouvernement !
bonjour,
cette chronique éclaire bien le sujet
https://blog.francetvinfo.fr/deja-vu/2018/11/07/un-marechal-bien-encombrant.html
Bonjour
Encore un bug sur le site depuis sa migration le lien que vous indiquez dans votre article (https://www.arretsurimages.net/dossiers/comme-en-14-nbsp) ne fonctionne pas (testé sur Firefox 63.0.1 , IE 11.0.96 et chrome 70.0.3538.77 )
Cordialement
chanson en l'honneur des jeunes gens morts pour la bourgeoisie en 14/18
Le Sud
C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
À l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été
Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
Il ne manque rien
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été
Di-di, di-di, di-di, di-di
Di-di, di-di, di-di, di-di
Di-di, di-di, di-di, di-di
On le sait bien
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c'est le destin
C'était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d'un million d'années
Et toujours en été
" Bien sûr, celle de l'an quarante
Ne m'a pas tout à fait déçu
Elle fut longue et massacrante
Et je ne crache pas dessus
Mais, à mon sens, elle ne vaut guère
Guer' plus qu'an accessit,
Moi, mon colon, cell' que j'préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
Moi, mon colon,cell' que j'préfère,
C'est la guerr' de quatorz' dix huit !
Il me semble que reconnaître à Pétain ses mérites pour 14-18 est une revendication (diffuse, partielle ?) d'au moins une partie de l'armée française. C'est peut-être à ça qu'a essayé de répondre Macron, toujours avec le même mélange d'amateurisme et d'assurance...
En écho, une citation intéressante de de Gaulle sur Pétain (il faudrait dater et contextualiser) :
“Si, par malheur, en d’autres temps, dans l’extrême hiver de sa vie et au milieu d’événements excessifs, l’usure de l’âge mena le maréchal Pétain à des défaillances condamnables, la gloire que, vingt-cinq ans plus tôt, il avait acquise à Verdun, puis gardée en conduisant ensuite l’armée française à la victoire, ne saurait être contestée, ni méconnue par la patrie.“
On est proche du "funeste" avec ce "condamnable", non ?
Voilà un bien mauvais comédien qui veut vous faire croire qu'il y est alors qu'il n'y est pas encore et n'y sera probablement jamais. Pacotille.
On notera que le Washington Post écrit "France's Macron" (le français Macron) et non "Macron's France" (la France de Macron). Merci.
France's Macron c'est bien "la France de Macron"
Ben non ! le suffixe 's indique l'attribution au mot qu'il complète donc Macron de France ou le français Macron. Florence ?
Oui, Macron, de France, le président français, quoi.
Euh, non, ni l'un ni l'autre je pense*
"France's Macron" je comprends "le Macron de la France" - comme on dirait "le président de la France" (France's president)
(et votre traduction, Robert, serait plutôt celle de the "french" Macron, non ?)
* mais bon, je suis de langue allemande, pas anglaise - mais en allemand il y a cette forme aussi
en disant "Frankreichs Macron" ce serait comme un raccourci :
Frankreichs [Präsident] Macron qu'on traduirait littéralement par "Le président de la France, Emmanuel Macron" ou plus simplement "Le président français Emmanuel Macron" càd. "französicher [sousentendu präsident] macron" où on retomberait sur le french (dans l'esprit, je pense, de Robert), "le [sousentendu président] français macron"... ouf... je me comprends...
Oups, entretemps Robert s'est intercalé...
je précise que je ne connais pas les règles, je ne sais pas comment ça s'appelle tout ça et, à défaut, c'est plus au ressenti que je fonctionne...
Pour ce qui est de l'apostrophe, je crois qu'en allemand* on attache le s sauf si le mot finit avec un s, où, là, on va juste mettre une apostrophe à la place, je cherche un exemple, si je trouve je reviens...
[* bon ma pratique de l'allemand s'est arrêtée en cinquième, après j'ai fait l'école en français (avec espagnol 2e langue) ; et pour l'anglais (1ère langue) ça s'est arrêté au bac, jamais pratiquée en vrai]
Ça s'appelle le génitif, dans les deux langues.
Merci Florence et Robert
L'avantage quand on s'y connaît, Robert et vous, ça vous prend une ligne ou deux pour répondre, alors que moi ça me prend une plombe... (mais j'ai pas tout faux quand-même, non ?)
Merci Florence et christina. J'avais skippé le génitif. France's Macron se distingue tout de même un peu de France's President que le Washington Post n'a pas employé.
Mon avis, c'est que c'est juste une ellipse ("president")
Le problème c'est que Macron et ses conseils sont uniquement dans la com'.
Son périple, cette "itinérance mémorielle", expression fumeuse et pompante qui ne veut rien dire, n'a qu'un but : parler longuement d'autre chose que la hausse du carburant, la pauvreté toujours plus crasse des plus pauvres et la richesse toujours plus indécente des plus riches.
Et la commémoration du centenaire de la fin de la première guerre mondiale pouvait être le terreau d'un frémissement de rassemblement du peuple sous la bannière du souvenir. Au moins pendant quelques jours.
PÉTAIN était un salaud, en 1914 comme en 1940.
Les maréchaux que l'on veut fêter, sans doute sous la pression de l'armée, étaient eux aussi de beaux salauds qui n'ont pas hésité à envoyer à la boucherie des centaines de milliers de jeunes français, dans des assauts absurdes voués à la certitude de se faire couper en deux pour gagner quelques centimètres de terrain.
Car lui, le porte voix de tout ces tristes morts, mérite d'être célébré.
Pourquoi pas aussi, en ces temps de refoulement de l'Aquarius, ne pas parler de ceux, venus des colonies, qui sont morts, sans vraiment savoir pourquoi sur une terre qu'on leur a permis de fouler uniquement pour l'abreuver de leur sang.
Qui sait si l'inconnu, qui dort sous l'arche immense;
mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé,n'est pas cet étranger, devenu fils de France,
non par le sang reçu, mais par le sang versé.