Mais qui est François Asselineau, le souverainiste sans page Wikipedia ?
Qui est-il ? Ancien proche de Charles Pasqua, l'énarque François Asselineau a créé en 2007 "l'Union Populaire Républicaine", un parti "ni de gauche ni de droite" qui revendique 5900 adhérents. Peu invité par les médias, Asselineau, qui préconise une sortie de la France de l'Otan, de l'euro, mais aussi de l'Union Européenne, était le week-end dernier l'invité politique principal de Laurent Ruquier dans "On n'est pas couché" sur France 2. Portrait, parcours et entourages d'un politique qui voit la main des États-Unis derrière des entités aussi diverses que l'UE, l’État islamique, ou même le Front National, puisque "Marine Le Pen est payée pour pourrir mon discours".
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Arvi'Pâ
Asselineau a l'habitude de mettre des liens vers Lady Gaga dans ses argumentaires ?
Les germes de ce qui engendre depuis quelques années l'effondrement de la presse papier traditionnelle commencent à se faire jour ici. A défaut de se poser certaines questions assez clairement énoncées par nombre d'@sinautes dans ce forum ET dans celui faisant suite aux papiers en miroir de Daniel et Judith, je redoute un graduel désintérêt pour @si... non qu'il faille "donner au public ce qu'il demande", éternel antienne vaseuse des chaines de télé privées pour justifier leur populisme éditorial purement commercial, en revanche, tenir la ligne d'indépendance et de non conformisme, de vraie critique articulée et de pluralisme qui constituaient l'engagement, la promesse, là... C'est le contrat initial qui dévie et s'efface, celui qui a poussé des milliers d'entre nous à se manifester, soutenir, pétitionner pour que vive @si...
Voir Laure sur l'exacte ligne d'un Aymeric Caron, c'est la démonstration navrante que peut-être, désormais, regarder Ruquier ou s'abonner à @si, c'est pareil !!! Constater qu'après cette facilité éditoriale, cette fainéantise intellectuelle, un droit de réponse est volontairement "planqué" à l'endroit le moins visible du site... c'est attristant. Et je me questionne pour ma part.
je prolonge (cf forum) :
Un droit de réponse c'est bien. Dommage que l'UPR comme le PG, ne répondent pas à des problèmes soulevés sans animosité par écrit.
Pour le reste je n'ajoute rien, j'ai noté ce que je pensais plus haut.
Et puis Aymeric Caron a dû s'amender par rapport à l'autre fois ou il osait défendre les Palestiniens face à BHL ou un autre pro-israelien ..Ne plus passer à la télé ça craint non ?
alors que c'est justement pour cela que Ruquier l'a invité.
Trop marrant :)
Asselineau n'aurait pas dû quitter l'ombre médiatique qui lui servait jusqu'ici d'excuse politique.
ONPC a ouvert la porte au n'importe quoi avec ce conspirationiste. Dans les semaines prochaines feront-ils l'apologie de la scientologie ?
Asselineau est un ovni avec un pseudo programme fondé que sur ses phobies.
En parcourant le site internet de l’UPR, l’on comprend aisemment que le programme d’Asselineau ne porte uniquement sur ses phobies : l’Europe et les États-Unis.
Toujours sur le site de l’UPR, Asselineau propose un retour aux "médecines douces et alternatives"... en voilà une bonne idée pour régler le trou de la Sécurité Sociale :))
etc... on n'en peut plus de lire toutes les ânneries que débite ce grand adepte du complot tant sur son site, ses vidéos inter-minables, sa page de fanatiques sur facebook et autres supports web dont les agences de propagande Russes pro-Poutine (Russia today, Novosti, ProRussia TV, etc.! )
Et sans compter le grand mensonge d'Asselineau pendant l'émission jurant qu'il ne connaissait pas Serge Ayoub le plus connu des skinheads alors que celui-ci répondait en dirtect sur son compte Twitter :
@SergeAyoub
"Si j'avais su qu'Asselineau serait diabolisé à ce point par Caron, je n'aurais pas pris le risque qu'il vienne au Local. #couragefuyons"
8:48 AM - 21 Sep 2014
Merci à ONPC Laurent Ruquier d'avoir démontré à la France que Asselineau est bien un clown.
Cependant elle est rès surprenante cette émission à un moment où la France est en manque d'idées nouvelles, où la droite et la gauche sont en quête d'un projet rénovateur, de nous sortir un haut fonctionnaire à la retraite et en déshérence idéologique qui nous a servi une bouillabaisse de comptoir sur le complotisme américain. Des idées qui trainent dans les bas-fonds de l'extrême-droite depuis des décennies. Une dose d'euro et d'Europe supra nationale avec l'adhésion à l'OTAN et le programme est bouclé. On s'enveloppe dans le drapeau et dans le ni gauche ni droite. Cette soupe Marine Le Pen l'a très bien utilisée et elle l'a même oubliée sur la route de la respectabilité électorale. L'immigré paye plus que le méchant américain.
Même Philippe de Villiers a cru pouvoir la récupérer et elle lui a été fatale qu'il préfère vendre ses parcs à Poutine.
Quant au choix entre l'euro et le retour au franc, l'électeur qui n'a pas fait HEC comme Asselineau, se demande surtout pourquoi le passage à l'Union monétaire n'a pas suscité plus de grands débats publics télévisés en prime time des grands économistes prévisionnistes par essence ! Où était Asselineau ? Dans les cabinets bien au chaud au frais du contribuable !
Mais à quoi joue le service public et comment des journalistes peuvent-ils se prêter à un tel spectacle en acceptant d'interviewer ce personnage certes complotiste qui ne représente que lui-même et 5 ou 6000 adhérents qui représentent électoralement dans les urnes seulement 0,4 % des votants ? Peut-être 0,7 % lorsqu'ils seront 10 000 !
alors que c'est justement pour cela que Ruquier l'a invité.
Trop marrant :)
A lire le niveau des commentaires sur sa page facbook on en est convaincus.
Ce personnage grisatre des années 1950 ne représente aucun intérêt pour le présent et moins encore l'avenir.
Je pensais ce site objectif et je m'attendais à des analyses un peu plus approfondies (et non basiquement à charge, ce qui est manifestement le cas). Analyser les hypothèses avancées par l'UPR et les éventuelles contradictions ou erreurs m'aurait été beaucoup plus instructif que de s'appuyer sur un historique forcément sujet à interprétations. A défaut il n'y a aucun intérêt d'être abonné...
Le moins que vous puissiez faire serait d'inviter un représentant de ce parti (comme vous le faites pour d'autres) pour aller au bout du sujet qui a été ouvert et ne pas rester la dessus... Et si possible aller sur des questions de fond (le programme de l'UPR est-il réaliste, les sources valables,..) et ne pas perdre de temps sur les questions sans intérêt (parcours, les on-dit,...).
Très décevant.
http://www.upr.fr/actualite/france/droit-reponse-arret-images-calomnie-manipulation-amalgame-reponse-mediatique-aux-analyses-lupr
Lien vers le début du décryptage:
extrait:
"Ruquier: il est temps de passer à l'invité politique (...) je sais que de nombreux téléspectateurs s'interrogent: mais qui c'est? pourquoi lui?"
PAUSE
"Tépa: Alors ça commence bien puisqu'on vous pose l'interrogation, on vous le dit: mais qui c'est? pourquoi lui? Donc c'est l'inconnu du soir, c'est un peu le grand dîner de con qui se prépare. On vous explique, bon, pourquoi lui? On vous pose un cadre. On vous laisse pas dire: " il a fondé son parti, etc..." et vous laisser vous faire votre idée. C'est pas la première fois qu'il y a un inconnu entre guillemets qui passe à la télévision (...)
REPRISE
"Ruquier: il est énarque, inspecteur des finances, passé par les ministères de Beregovoy ou de Balladur ou encore de Sarkozy,"
PAUSE
"Tépa: La présentation est faite, il est vrai qu'Asselineau est inspecteur des finances (...), on vous présente un cv vous allez voir, un peu classé. On vous a parlé de Beregovoy, la seule personnalité de gauche dans ce palmarès glorieux"
REPRIS
"Ruquier: ... Mais il a été également proche du rassemblement pour la France de Charles Pasqua"
PAUSE
"Tépa: Pas bien! Mais! Déjà y'a un "mais"! Donc déjà c'est pas bien! Le mais indique la volonté de nous expliquer que bon... Beregovoy tout ça reste acceptable, MAIS.. et là on arrive sur Pasqua"
REPRISE
"Ruquier: Anti-européen convaincu, ça c'est sur"
PAUSE
"Tépa: Anti-européen convaincu, ça aussi c'est posé, ANTI, EUROPEEN, CONVAINCU. On ne nous explique pas anti-européen. Vous allez voir aussi en quoi ce mot de novlangue et comment il va être utilisé dans le débat constamment contre Asselineau, c'est assez fantastique."
REPRISE
etc...
On peut penser ce qu'on veut de ce réseau de "dissidence" comme il se présente, le décryptage est sans pitié. Regardez le si ça vous intéresse, ou pas.
L’UPR de Asselineau, un mouvement souverainiste et nationaliste qui ratisse large, notamment chez les soraliens, les larouchistes mais aussi chez les chevénementistes, au PRCF, au FN, etc.
Dans un communiqué publié sur Facebook il y a plus d’un an, des cadres de son parti expliquaient déjà, tout en se dédouanant d’avoir quoique ce soit à voir idéologiquement avec ces gens-là : « il est tout simplement faux d’affirmer que François Asselineau refuse tout dialogue avec les adhérents de E&R, comme avec les adhérents de S&P, et comme avec les adhérents du Comité Valmy. » En conclusion, ils réaffirmaient : « L’adhésion à l’UPR reste grande ouverte à tous les membres de E&R, de S&P, du Comité Valmy, comme de ceux du RIF, du MPEP, du POI, du MDC, de DLR, du MPF, du Front de Gauche, du FN et de tous les autres mouvements politiques français, qui auront compris la légitimité de notre cause, la justesse de notre Charte, la clarté de nos analyses, la rectitude de notre comportement et l’efficacité de notre positionnement. »
Conformément à cette politique de recrutement tous azimuts, ce groupuscule se prétend « ni de droite ni de gauche » (slogan souvent employé par les nationalistes), la lutte contre l’Union européenne (UE) étant selon lui la priorité absolue devant laquelle doivent s’effacer tous les clivages. Comme beaucoup de mouvements s’auto-proclamant « dissidents » voire « résistants », l’UPR se réfère à la Résistance française (avec un discours pseudo gaulliste) pour justifier la mise en silence du clivage gauche-droite le temps de vaincre ce nouvel ennemi que serait l’UE, la Résistance ayant eu des composantes droitières tout autant que gauchistes. l’UPR tient ainsi dans sa charte une rhétorique pseudo gaulliste : « libération nationale », « redressement de la France ». Pourtant ce genre d’orientation souffre d’un anachronisme patent, les deux périodes n’étant pas vraiment comparables et l’UE n’étant pas, quoiqu’on en dise, le 3e Reich. D’ailleurs, le clivage gauche-droite parcourait l’ensemble de la Résistance française, particulièrement dans le cadre de l’opposition entre communistes et gaullistes.
Une idéologie réactionnaire. Cela n’empêche pas Asselineau, qui est pourtant assez peu compétent en la matière si on écoute un tant soit peu ce qu’il en dit, de donner des « cours d’histoire » développant le mythe de la « France éternelle », vieille antienne de l’extrême droite, au cours desquels il développe une historiographie profondément réactionnaire : mise en avant de « nos ancêtres les Gaulois » comme des « premiers Français » et des premiers « résistants » à l’invasion étrangère (suivant une historiographie très « 3e République »), ou bien une histoire des 19e et 20e siècle axée sur la valorisation de la nation-française-que-tous-les-peuples-du-monde-envient, dans laquelle n’apparaît ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Algérie (au contraire, la colonisation a bien entendu eu des "aspects positifs) ni Mai-68. Des oublis idéologiquement significatifs, puisqu’ils ont tous trait à l’histoire de la gauche et du mouvement ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau réécrit cette histoire : ainsi, il ne parle de la Commune de Paris qu’en tant que mouvement patriote de résistance à l’invasion étrangère. Tout ceci pour en arriver à la conclusion que le nouvel ennemi venu de l’étranger qu’il faudrait abattre serait l’« empire » européen.
Cette vision transparaît aussi à la lecture de la charte de l’UPR, qui prétend rétablir la « souveraineté » nationale et « redonner à la France sa vraie personnalité », tout en ne disant rien sur le rôle fondamental des Etats-nations dans la construction européenne et la complicité de leur gouvernements dans la mise en place des politiques ultralibérales et destructrices de service publics certes décidées au niveau européen, mais qui vont parfaitement dans le sens des politiques voulues par les gouvernements de chaque état, et ce depuis de longues années. D’ailleurs, l’UPR ne dit rien non plus sur le fait que rien de garantit a priori que même si l’UE n’était pas là, les mêmes politiques n’auraient pas cours. Pourquoi ce silence ? Serait-ce parce qu’Asselineau a conseillé plusieurs gouvernements français de droite au moment où ils détruisaient les droits sociaux et les services publics qu’il prétend aujourd’hui défendre ?
Des sympathies droitières très marquées. Car si on revient sur le parcours politique d’Asselineau, il devient évident que cet homme est de droite, et même issu de la droite dure : sorti d’HEC et de l’ENA, ancien membre des cabinets ministériels de Gérard Longuet, André Rossi, Hervé de Charette et Françoise de Panafieu il a occupé des postes de directeur de cabinet auprès de ministres du gouvernement Juppé casseur de retraites et de sécu de 1995-1996, avant de rejoindre en 1999 le RPF de Philippe de Villiers et Charles Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes importants de conseillers aux côtés de Pasqua, alors président RPR du Conseil général des Hauts-de-Seine. Toujours avec le même, alors allié au RPR Jean Tibéri il se présente (et est élu) sur une liste de droite dissidente aux municipales parisiennes de 2001. C’est sans étonnement qu’on le voit nommé par Nicolas Sarkozy le 20 octobre 2004 à la tête de la direction générale à l’intelligence économique à Bercy, et travaille alors en étroite collaboration avec Jean-Pierre Raffarin, autre grand casseur de droits sociaux s’il en est. Il finit par être mis sur la touche par Sarkozy en raison de ses prises de position en faveur du protectionnisme, ce qui lui permet depuis de se prévaloir d’un brevet d’anti-sarkozysme censé lui donner une respectabilité progressiste. Mais ne nous y trompons pas, et continuons : fin 2004, il rejoint l’UMP. Mi-novembre 2008, il rejoint pour trois mois le comité directeur du RIF (Rassemblement pour l’indépendance de la France), un mouvement souverainiste situé à l’ultra-droite, puis fonde l’UPR en 2007. Lors des municipales qui suivent, ils se présente dans le 17e arrondissement de Paris contre Françoise de Panafieu mais sans succès.
Les interventions médiatiques d’Asselineau, ainsi que le choix de certains lieux pourtant réputés d’extrême droite pour donner des conférences, achèvent de le classer dans le champ politique : notre énarque a ainsi donné le 7 janvier 2010 une conférence chez les soraliens marseillais de la Cobema mais aussi chez Serge Ayoub (dit « Batskin », le leader des boneheads parisiens, le ?skinheads? qui ?était le chef des jeunesses idenditaires?) le 8 avril 2010, soi-disant « à l’insu de son plein gré » (bien que la conférence ait duré quatre heures et ce soit déroulée dans une ambiance très cordiale sinon sympathique, aux dires de plusieurs témoins). Il est aussi intervenu sur la radio conspirationniste parisienne Ici et Maintenant à, l’invitation de l’animateur d’extrême droite Pierre Jovanovic, ou encore sur Radio Courtoisie et Radio Notre-Dame, ?oumma . com? (repaire de ?salafistes qui pensent que Mehrah est un complot? !), ?le Cercle des Volontaires ou autres Agence Info Libre?, certaines Agences Russes..., etc…
Ce personnage tente aussi de se faire inviter ou se fait inviter par des radios de gauche, sinon alternatives. Ce genre d’invitations lui servent de caution contre les mauvaises langues qui auraient l’audace de le dénoncer comme un personnage d’extrême droite.
La première université d’automne de son micro-parti UPR a accueilli des invités eux aussi clairement marqués à droite voire à l’extrême droite, ou bien largement liés à la sphère conspirationniste ou rouge-brune : le journaliste apologiste du FN, de l’Algérie française, de la torture et de la peine de mort Robert Ménard ; le complotiste Etienne Chouard ; Alain Benajam du Réseau Voltaire France ; des habitués des soutiens aux dictateurs de tous poils (hier Milosevic, aujourd’hui Al Assad) comme Slobodan Despot ou Bruno Drweski, le compagnon de route du négationniste Claude Karnoouh. Même l’ex-président d’Attac et actuel dirigeant du M’Pep Jacques Nikonoff, qui au nom de l’opposition à l’Union européenne semble aujourd’hui de moins en moins dérangé par ce type d’alliances et dont on se rappelle qu’il avait appelé à voter pour Nicolas Dupont-Aignan aux dernières législatives, s’est rendu à l’invitation d’Asselineau.
Le discours officiel de l’UPR et de ses militants est toujours de répondre aux critiques en affirmant qu’ils « refusent le clivage gauche-droite » et qu’ils n’ont pour programme que de sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN pour « rétablir l’indépendance de la France ». Comme l’explique en substance la charte du parti, il sera bien temps ensuite « de débattre sans fin, voire de se déchirer » sur ces « sujets subalternes » (sic) que sont « la fiscalité, la lutte contre les délocalisations, le financement des retraites, l’immigration, l’environnement, etc. ».
Pourtant, l’UPR a bien un programme politique qui dépasse largement cette seule ambition de sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN et qui esquisse un véritable projet de société, qui évidemment n’est pas le nôtre. Intitulé sobrement « programme de Libération nationale » et placé sous la figure tutélaire du Conseil national de la Résistance (rien que ça !), c’est pour l’essentiel une sorte de fourre-tout démagogique allant même jusqu’à s’opposer à certaines politiques répressives (tant qu’elle sont européennes), ou à défendre une revalorisation du Smic ou la construction massive de logements sociaux. Mais ce qui est le plus intéressant est sans doute son programme économique, qui se résume à un retour à un capitalisme d’Etat et qui lui ne ment pas : l’UPR est bien un parti de droite, notamment au travers de la vision très spéciale du syndicalisme qu’il défend.
Il prône ainsi une politique productiviste et souhaite « réussir l’alliance entre le capital et le travail » et « développer l’actionnariat salarié ». A la rubrique « reconstituer un syndicalisme indépendant », l’UPR ne s’appesantit pas mais on peut deviner quelle orientation il entend donner à ce dernier : un syndicalisme de préférence nationale (« interdire toute subvention aux syndicats qui ne seraient pas d’origine française ») et à la botte de l’Etat (au travers d’un « financement public suffisant pour leur permettre de jouer leur rôle naturel de vrais représentants du monde salariés »). En bref : un syndicalisme croupion, qui n’aurait de syndicalisme que le nom, à l’opposé de ce que devrait être un véritable syndicalisme indépendant, c’est-à-dire un syndicalisme internationaliste autogéré par les travailleur-euse-s.
Sans surprise, on trouve dans ce programme un large « volet militaire » qui promeut la politique de dissuasion nucléaire et entend « réaffirmer le lien armée-nation » dans le but de « rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ». A noter que dans la vision d’Asselineau, la France ne saurait être une puissance coloniale ou néo-coloniale. Non : pour l’UPR, si « la France reste l’un des très rares pays dont l’influence politique, diplomatique, économique, commerciale et culturelle est telle qu’elle peut faire contrepoids à la superpuissance américaine », ce n’est en aucun cas lié à son passé colonial, dont son programme ne dit rien. Au contraire, le groupuscule ose affirmer contre toute logique historique (la France ayant toujours appartenu au bloc occidental) que « partout à travers le monde, les peuples et les gouvernements attendent et espèrent que la France renouera avec sa meilleure tradition, celle du non-alignement sur un bloc. » Dans cette logique, l’UPR prône un renforcement de la francophonie sous égide de la France, là encore sans rien dire de la domination néo-coloniale que font encore aujourd’hui subir à maints peuples la France, son armée et ses entreprises. ?Asselineau n’a rien a envier à son idole le nouveau Tsar de l’impérialisme Russoviétique...
Asselineau combat cela de toutes ses forces. Cela l’ame?ne a? aller partout et « ne rejeter aucune invitation », a remarque? Jean-Yves Camus. Comme ce 8 avril 2010, ou? il me?ne une re?union publique au Local 92, a? Paris, tenu par un certain Serge Ayoub, alias « Batskin » (3) : « Je ne savais pas du tout ou? je mettais les pieds et je ne connaissais pas Monsieur Ayoub [...] J’ai donne? ma confe?rence devant une cinquantaine de personnes, mais nous n’avons strictement aucun lien avec ces groupes. »
« Malgre? sa rhe?torique base?e principalement sur le rejet du ‘‘Syste?me’’, Franc?ois Asselineau reste un homme ancre? a? la droite de la droite, analyse Rudy Reichstadt. A? mon avis, son objectif est de faire une sorte d’OPA sur le public se?duit par les discours complotistes de sites comme le Re?seau Voltaire ou E?galite? et Re?conciliation, d’Alain Soral, qui re?cusent la pertinence du clivage droite-gauche. Je crois qu’il y voit un potentiel e?lectoral a? exploiter. »
Jean-Yves Camus se risque a? une autre hypothe?se : « On peut imaginer qu’il distraie les e?lecteurs du Front national. Candidat bien sous tous rapports, il peut de?tourner ceux qui sont se?duits par le souverainisme et la droite dure. »
(3) Serge Ayoub dirigeait les Jeunesses nationalistes re?volutionnaires. Le gouvernement a demande? leur dissolution a? la suite du meurtre de Cle?ment Me?ric, dans lequel certains de ses membres auraient e?te? me?le?s.
Franc?ois ASSELINEAU fondateur de l'UPR, le recale? de la pre?sidentielle de 2012 avec seulement 17 parrainages potentiels a? la clo?ture officielle.
L’UPR de Asselineau, un mouvement souverainiste et nationaliste qui ratisse large, notamment chez les soraliens, les larouchistes mais aussi chez les cheve?nementistes, au PRCF, au FN, etc.
Dans un communique? publie? sur Facebook il y a plus d’un an, des cadres de son parti expliquaient de?ja?, tout en se de?douanant d’avoir quoique ce soit a? voir ide?ologiquement avec ces gens-la? : « il est tout simplement faux d’affir- mer que Franc?ois Asselineau refuse tout dialogue avec les adhe?rents de E&R, comme avec les adhe?rents de S&P, et comme avec les adhe?rents du Comite? Valmy. » En conclusion, ils re?affirmaient : « L’adhe?sion a? l’UPR reste grande ouverte a? tous les membres de E&R, de S&P, du Comite? Valmy, comme de ceux du RIF, du MPEP, du POI, du MDC, de DLR, du MPF, du Front de Gauche, du FN et de tous les autres mouvements politiques franc?ais, qui auront compris la le?gitimite? de notre cause, la justesse de notre Charte, la clarte? de nos analyses, la rectitude de notre comportement et l’efficacite? de notre positionnement. »
Conforme?ment a? cette politique de recrutement tous azimuts, ce groupuscule se pre?tend « ni de droite ni de gauche » (slogan souvent employe? par les nationalistes), la lutte contre l’Union europe?enne (UE) e?tant selon lui la priorite? absolue devant laquelle doivent s’effacer tous les clivages. Comme beaucoup de mouvements s’auto- proclamant « dissidents » voire « re?sistants », l’UPR se re?fe?re a? la Re?sistance franc?aise (avec un discours pseudo gaulliste) pour justifier la mise en silence du clivage gauche-droite le temps de vaincre ce nouvel ennemi que serait l’UE, la Re?sistance ayant eu des composantes droitie?res tout autant que gauchistes. l’UPR tient ainsi dans sa charte une rhe?torique pseudo gaulliste : « libe?ration nationale », « redressement de la France ». Pourtant ce genre d’orientation souffre d’un anachronisme patent, les deux pe?riodes n’e?tant pas vraiment comparables et l’UE n’e?tant pas, quoiqu’on en dise, le 3e Reich. D’ailleurs, le clivage gauche-droite parcourait l’ensemble de la Re?sistance franc?aise, particulie?rement dans le cadre de l’opposition entre communistes et gaullistes.
Une ide?ologie re?actionnaire. Cela n’empe?che pas Asselineau, qui est pourtant assez peu compe?tent en la matie?re si on e?coute un tant soit peu ce qu’il en dit, de donner des « cours d’histoire » de?veloppant le mythe de la « France e?ternelle », vieille antienne de l’extre?me droite, au cours desquels il de?veloppe une historiographie profonde?ment re?actionnaire : mise en avant de « nos ance?tres les Gaulois » comme des « premiers Franc?ais » et des premiers « re?sistants » a? l’invasion e?trange?re (suivant une historiographie tre?s « 3e Re?publique »), ou bien une histoire des 19e et 20e sie?cle axe?e sur la valorisation de la nation-franc?aise-que-tous-les-peuples-du-monde-envient, dans laquelle n’apparai?t ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Alge?rie (au contraire, la colonisation a bien entendu eu des "aspects positifs) ni Mai-68. Des oublis ide?ologiquement significatifs, puisqu’ils ont tous trait a? l’histoire de la gauche et du mouvement ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau re?e?crit cette his- toire : ainsi, il ne parle de la Commune de Paris qu’en tant que mouvement patriote de re?sistance a? l’invasion e?trange?re. Tout ceci pour en arriver a? la conclusion que le nouvel ennemi venu de l’e?tranger qu’il faudrait abattre serait l’« empire » europe?en.
Cette vision transparai?t aussi a? la lecture de la charte de l’UPR, qui pre?tend re?tablir la « souverainete? » nationale et « redonner a? la France sa vraie personnalite? », tout en ne disant rien sur le ro?le fondamental des Etats-nations dans la construction europe?enne et la complicite? de leur gouvernements dans la mise en place des politiques ultra- libe?rales et destructrices de service publics certes de?cide?es au niveau europe?en, mais qui vont parfaitement dans le sens des politiques voulues par les gouvernements de chaque e?tat, et ce depuis de longues anne?es. D’ailleurs, l’UPR ne dit rien non plus sur le fait que rien de garantit a priori que me?me si l’UE n’e?tait pas la?, les me?mes polit- iques n’auraient pas cours. Pourquoi ce silence ? Serait-ce parce qu’Asselineau a conseille? plusieurs gouver- nements franc?ais de droite au moment ou? ils de?truisaient les droits sociaux et les services publics qu’il pre?tend aujourd’hui de?fendre ?
Des sympathies droitie?res tre?s marque?es. Car si on revient sur le parcours politique d’Asselineau, il devient e?vident que cet homme est de droite, et me?me issu de la droite dure : sorti d’HEC et de l’ENA, ancien membre des cabinets ministe?riels de Ge?rard Longuet, Andre? Rossi, Herve? de Charette et Franc?oise de Panafieu il a occupe? des postes de directeur de cabinet aupre?s de ministres du gouvernement Juppe? casseur de retraites et de se?cu de 1995-1996, avant de rejoindre en 1999 le RPF de Philippe de Villiers et Charles Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes importants de conseillers aux co?te?s de Pasqua, alors pre?sident RPR du Conseil ge?ne?ral des Hauts-de-Seine. Toujours avec le me?me, alors allie? au RPR Jean Tibe?ri il se pre?sente (et est e?lu) sur une liste de droite dissidente aux municipales parisiennes de 2001. C’est sans e?tonnement qu’on le voit nomme? par Nicolas Sarkozy le 20 octobre 2004 a? la te?te de la direction ge?ne?rale a? l’intelligence e?conomique a? Bercy, et travaille alors en e?troite collaboration avec Jean-Pierre Raffarin, autre grand casseur de droits sociaux s’il en est. Il finit par e?tre mis sur la touche par Sarkozy en raison de ses prises de position en faveur du protectionnisme, ce qui lui permet depuis de se pre?valoir d’un brevet d’anti-sarkozysme cense? lui donner une respectabilite? progressiste. Mais ne nous y trompons pas, et continuons : fin 2004, il rejoint l’UMP. Mi-novembre 2008, il rejoint pour trois mois le comite? directeur du RIF (Rassemblement pour l’inde?pendance de la France), un mouvement souverainiste situe? a? l’ultra-droite, puis fonde l’UPR en 2007. Lors des municipales qui suivent, ils se pre?sente dans le 17e arrondis- sement de Paris contre Franc?oise de Panafieu mais sans succe?s.
Les interventions me?diatiques d’Asselineau, ainsi que le choix de certains lieux pourtant re?pute?s d’extre?me droite pour donner des confe?rences, ache?vent de le classer dans le champ politique : notre e?narque a ainsi donne? le 7 janvier 2010 une confe?rence chez les soraliens marseillais de la Cobema mais aussi chez Serge Ayoub (dit « Batskin », le leader des boneheads parisiens) le 8 avril suivant, soi-disant « a? l’insu de son plein gre? » (bien que la confe?rence ait dure? quatre heures et ce soit de?roule?e dans une ambiance tre?s cordiale sinon sympathique, aux dires de plusieurs te?moins). Il est aussi intervenu sur la radio conspirationniste parisienne Ici et Maintenant a?, l’invi- tation de l’animateur d’extre?me droite Pierre Jovanovic, ou encore sur Radio Courtoisie et Radio Notre-Dame.
Ce personnage tente aussi de se faire inviter ou se fait inviter par des radios de gauche, sinon alternatives. Ce genre d’invitations lui servent de caution contre les mauvaises langues qui auraient l’audace de le de?noncer comme un personnage d’extre?me droite.
La premie?re universite? d’automne de son micro-parti UPR a accueilli des invite?s eux aussi clairement marque?s a? droite voire a? l’extre?me droite, ou bien largement lie?s a? la sphe?re conspirationniste ou rouge-brune : le journaliste apologiste du FN, de l’Alge?rie franc?aise, de la torture et de la peine de mort Robert Me?nard ; le complotiste Etienne Chouard ; Alain Benajam du Re?seau Voltaire France ; des habitue?s des soutiens aux dictateurs de tous poils (hier Milosevic, aujourd’hui Al Assad) comme Slobodan Despot ou Bruno Drweski, le compagnon de route du ne?gationniste Claude Karnoouh. Me?me l’ex-pre?sident d’Attac et actuel dirigeant du M’Pep Jacques Nikonoff, qui au nom de l’opposition a? l’Union europe?enne semble aujourd’hui de moins en moins de?range? par ce type d’alliances et dont on se rappelle qu’il avait appele? a? voter pour Nicolas Dupont-Aignan aux dernie?res le?gislatives, s’est rendu a? l’invitation d’Asselineau.
Le discours officiel de l’UPR et de ses militants est toujours de re?pondre aux critiques en affirmant qu’ils « refusent le clivage gauche-droite » et qu’ils n’ont pour programme que de sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN pour « re?tablir l’inde?pendance de la France ». Comme l’explique en substance la charte du parti, il sera bien temps ensuite « de de?battre sans fin, voire de se de?chirer » sur ces « sujets subalternes » (sic) que sont « la fiscalite?, la lutte contre les de?localisations, le financement des retraites, l’immigration, l’environnement, etc. ».
Pourtant, l’UPR a bien un programme politique qui de?passe largement cette seule ambition de sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN et qui esquisse un ve?ritable projet de socie?te?, qui e?videmment n’est pas le no?tre. Intitule? sobrement « programme de Libe?ration nationale » et place? sous la figure tute?laire du Conseil national de la Re?sistance (rien que c?a !), c’est pour l’essentiel une sorte de fourre-tout de?magogique allant me?me jusqu’a? s’opposer a? certaines politiques re?pressives (tant qu’elle sont europe?ennes), ou a? de?fendre une revalorisation du Smic ou la construction massive de logements sociaux. Mais ce qui est le plus inte?ressant est sans doute son programme e?conomique, qui se re?sume a? un retour a? un capitalisme d’Etat et qui lui ne ment pas : l’UPR est bien un parti de droite, notamment au travers de la vision tre?s spe?ciale du syndicalisme qu’il de?fend.
Il pro?ne ainsi une politique productiviste et souhaite « re?ussir l’alliance entre le capital et le travail » et « de?velopper l’actionnariat salarie? ». A la rubrique « reconstituer un syndicalisme inde?pendant », l’UPR ne s’appesantit pas mais on peut deviner quelle orientation il entend donner a? ce dernier : un syndicalisme de pre?fe?rence nationale (« interdire toute subvention aux syndicats qui ne seraient pas d’origine franc?aise ») et a? la botte de l’Etat (au travers d’un « financement public suffisant pour leur permettre de jouer leur ro?le naturel de vrais repre?sentants du monde salarie?s »). En bref : un syndicalisme croupion, qui n’aurait de syndicalisme que le nom, a? l’oppose? de ce que devrait e?tre un ve?ritable syndicalisme inde?pendant, c’est-a?-dire un syndicalisme internationaliste autoge?re? par les travailleur-euse-s.
Sans surprise, on trouve dans ce programme un large « volet militaire » qui promeut la politique de dissuasion nucle?aire et entend « re?affirmer le lien arme?e-nation » dans le but de « re?tablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ». A noter que dans la vision d’Asselineau, la France ne saurait e?tre une puissance coloniale ou ne?o-coloniale. Non : pour l’UPR, si « la France reste l’un des tre?s rares pays dont l’influence politique, diplomatique, e?conomique, commerciale et culturelle est telle qu’elle peut faire contrepoids a? la superpuissance ame?ricaine », ce n’est en aucun cas lie? a? son passe? colonial, dont son programme ne dit rien. Au contraire, le groupuscule ose affirmer contre toute logique historique (la France ayant toujours appartenu au bloc occidental) que « partout a? travers le monde, les peuples et les gouvernements attendent et espe?rent que la France renouera avec sa meilleure tradition, celle du non-alignement sur un bloc. » Dans cette logique, l’UPR pro?ne un renforcement de la francophonie sous e?gide de la France, la? encore sans rien dire de la domination ne?o- coloniale que font encore aujourd’hui subir a? maints peuples la France, son arme?e et ses entreprises.
Voir aussi cet article sur la manipulation propagandiste de ce groupuscule : http://justpaste.it/2yhc
Bravo François Asselineau.
«?Vautours qui se repaissent du cadavres de la démocratie, attirés qu’ils sont par l’odeur de la pourriture politique actuelle.?»
Vivement qu’on ressorte la guillotine. C’est avec ce genre d’énergumène que j’ai compris que le «?Tous pourris?» avait ces vertus…
Les courants souverainistes de "Gauche" n'existant plus ou étant quasiment mort (par compromission électoraliste/carriérisme), le compromis (l'idée d'un nouveau CNR) qu'offre l'UPR est tentant.
Toujours bien avoir à l'esprit que, en 2005 le NON fut victorieux et que la presse était à 90/95% pour le OUI !! et que ces derniers se sont mollement ému, voir pas du tout, du procédé, qui si il est légal est contraire à l'esprit de la loi et de la démocratie, même dite "représentative", que de désavouer un référendum en le contournant par la réunion des 2 assemblées ! en fait sociologiquement bien des gens dans la presse ont sous estimé l'impact à long terme de cet affront, et ils nous ont prouvé par la même occasion que les lâches et/ou vendu ne nous émanciperont jamais (il faut avoir du coeur et de l'altruisme qu'ils n'ont pas ou plus) ! :) L'ironie du sort c'est que c'est le traité de Lisbon qui introduit l'article 50 :) cela fera rire les historiens de demain :)
Le cirque médiatique de l'épisode "Arcelor Mittal" de notre passé récent, n'offre pas le même spectacle, en fonction du fait, qu'on a l'esprit ou pas, la connaissance des article 63 et 32 du Traite? sur le Fonctionnement de l'Union Europe?enne ! quant on les connaît, on savait que le gouvernement ne peut rien faire mais ne veut pas l'avouer et pire, que les médias de masse (dit "main stream") ne le disent pas et participe au cirque (faut bien qu'ils mangent ces gens). Résultat: UPR 1 / Média de bobo culcul concon, je fais la défense (consciemment ou pas) de ma classe sociale et fait le parie cynique, que dans un monde qui s'écroule, j'ai la chance d'être encore du bon coté de la barrière alors pourquoi changer de système 0
Je crois que son parcours parle de lui même.
j'ai vu pour la première fois des affiches de ce groupuscule.upr.fr: orange sur fond bleu.
udr c'était avant le rpr.
upr c'est sinistre avant et filandreux après...
bon, bon, bon... j'ai lu beaucoup de choses là. Alors je fais classique et j'explique.
1 Je connais localement les militants UPR, d'autant plus que j'ai fait 2 mini conférences sur les années 30, 40 et le CNR pour eux.
2 J'ai été à la gauche du PS puis au PG, départ sans éclat ni conflit et avec des contacts qui continuent
3 j'ai eu l'occasion de faire diverses prises de parole et d'envoyer des travaux donné soit aux instances locales soient à la coordination (PG)
4 J'ai déjà expliqué aux militants UPR que la question clef pour eux c'est cet angle d'attaque : secte/complotisme
5 Concrètement la totalité des militants localement et je suppose nationalement que c'est le plus grand nombre n'ont aucune adhésion politique précédente ; il s'agit donc de personnes non formatés par le discours assez rôdé de tel ou tel parti. Cela se traduit par une ouverture d'esprit tout à fait réelle, une absence de rejet nette quelle que soit votre provenance politique. Deux face d'une même médaille : ils sont dans un sens moins vertébrés politiquement et donc plus sensible à des discours dits "complotistes" mais aussi moins enfermés dans le jeu politique actuel, ce qui me permet de faire le lien avec le point 6
6 la logique de fond de l'UPR est une logique gaullienne, pas gaulliste. Il s'agit de la logique de dépassement du clivage droite gauche pour la libération du pays. Il existe plusieurs discours de mise en cause du clivage traditionnel (Verts logique WAECHTER, fascistoïde ni droite ni gauche, démocrate chrétien assez proche de la poisition de BAYROU et celle ci).
Dans ce périmètre intellectuel vous avez DLR et MRC, et plus récemment M'PEP et PCRF
DE GAULLE était un homme de droite à la tête d'un ensemble qui eu une dynamique vers la gauche. Ce point me permet d'en venir au point 7
7 J'ai eu l'occasion de parler à énormément de militants, je ne compte pas mais localement ça fait beaucoup. Aucun, je dis bien aucun ne connaissait la période 30 40 et le CNR véritablement. Au mieux c'était quelques noms, quelques bribes notamment à gauche sur 36 et c'est tout. Je ne suis déjà pas expert et je peux affirmer qu'ils ne connaissent presque rien. Or cet article montre exactement la même chose, une inculture quasi totale de la période.
Pour faire ultra court, avoir un homme comme ASSELINEAU avec son parcours à la tête d'un parti qui dérive vers la gauche est tout ce qu'il y a de cohérent historiquement. Rien n'est compréhensible sans avoir en tête ceci (qui n'est pas la vision de ZEMMOUR trop déséquilibré dans son analyse lui aussi) : la résistance est parcellaire au début et comprend la totalité du prisme politique dès le départ, la portion d'extrême droite y est sur représentée et à l'inverse la part de gauche est massive dans la collaboration. Par ailleurs l'ensemble évolue vers la gauche et la république et propose un projet largement inspiré des travaux de l'époque du Front Populaire et des planistes par des hommes qui étaient pour beaucoup dans le camp adverse, sans compter le prolongement de ce que fit Vichy notamment dans le cadre du planisme. C'est donc droite/ gauche contre droite /gauche avec une évolution vers la gauche de la résistance malgré ses fortes composantes de droite et d'extrême droite du début.
Bref l'auteur de l'article fait preuve d'un manque de connaissance historique patent. Ca arrive à tous mais c'est dommage car tout l'article pêche de ce fait. Reste la question du caractère sectaire! Point 8
8 L'enfermement dans une logique de parti qui excommunique notamment les groupes les plus proches comme DLR alimente cette image sectaire. L'organisation en parti accentue le caractère fermé contradictoire avec la logique gaullienne. De plus certains éléments d'analyse (Ex : W. HALLSTEIN) sont basés sur un seul ouvrage, qu'on pourrait au moins discuter. J'avais d'ailleurs souligné à ASSELINEAU par mail qu'un point posait problème concernant le présence et le travail d'HALLSTEIN en 1938 à Rome. J'avais fourni un lien vers le travail d'un chercheur italien. Je n'ai eu à ce jour aucune réponse. Donc effectivement il y a matière à critiquer.
Je précise d'ailleurs que si on tape sur ASSELINEAU pour le côté sectaire, il est possible de le faire ailleurs. J'ai rencontré un sectarisme tout à fait identique, ce qu'on peut qualifier de foi sans raisonnement, au PG. Eric COQUEREL, par ailleurs estimable sur sa manière de débattre, a fait un article dans MARIANNE sur le travail de GUILLUY, ce qu'il avancait était l'exacte contraire de ce que j'ai vu localement. L'interpelant sur ce site, d'autant qu'il vient faire une conférence au PG, à côté de chez moi, il était en mesure de répondre et même d'avoir par les responsables locaux le travail que j'ai effectué. Visiblement il ne répond pas aux commentaires lorsqu'il aurait moyen d'avoir un échange basé sur un travail chiffré et cartographié. Manque de temps ou autre cela montre là encore la difficulté que j'ai vu en interne au PS et au PG, si ce n'est l'impossibilité de parvenir à simplement mettre un débat sur la table.
De même l'excommunication de l'UPR fait écho à celle des autres. Il suffit d'aller voir dans les sites UPR et M'PEP les analyses du vote des européennes pour constater ce jeu de ping pong.
Mais un peu de mesure, de travail historique et d'introspection sur ses propres blocages intellectuels feraient du bien à l'auteur de cet article pour ASI.
Bien cordialement (et désolé pour les fautes par avance car je dois y aller)
Je ne vois pas de pensée raciste, extrémiste la dedans. Rien qui ne rapproche ce monsieur du FN.
C'est bête..je me sens proche "naturellement" d'Olivier Berruyer, d'Etienne Chouard et de François Asselineau.
Je dois être complotiste...
Merci Laure pour ce beau papier ! C'est du beau travail ! Chapeau l'artiste !
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On voit bien que l'angle classique gauche-droite n'est pas pertinent pour appréhender l' UPR-Asselineau qui se présente comme au-dessus des clivages afin de rassembler pour sortir de l' UE.
S'intéresser à ses valeurs et positions sur certains points produit un portrait assez conforme à ce qu'il est (je suis l' UPR-Asselineau depuis un peu plus d'1 an).
Une des meilleures conférences à mon avis: "Les partis politiques respectent-ils l’intelligence des français ?".
Merci de bien vouloir nous expliquer tout cela par le menu dans un de vos futurs articles.
Sinon au delà de l'Argumentum ad hominem purement réthorique, qu'est ce qui, dans son programme et sa thèse générale, tient du canevas de l'extrême droite? Vous êtes au courant que beaucoup de gens de gauche sont contre l'UE et l'euro? Qu'ils dénoncent la main mise des USA sur la superstructure colonisatrice de l'UE? Mais non, rien vu, rien entendu, emballé c'est pesée on colle la jolie étiquette infâmante de l'extrême droite pour s'épargner l'effort de contredire dans les règles du libre débat et au suivant...
Sinon je crains que dans quelques temps ils ne soient obligés de quémander une "aide (de l'Etat) à la presse en ligne" pour équilibrer leur budget...
"Tout ceci nous amène à la question fatidique : quelle est la position de l'UPR sur le 11 septembre"
...
Mais on s'en cogne complètement ! C'est ça la question fatidique ?
Asselineau se casse le dos à parcourir la France avec ses conférences depuis des années. (parfois il y a 10 personnes dans la salle... ça fait de la peine, mais il fait son boulot pendant 3 heures)
Il arrive par son énergie, son obstination et ses analyses a se faire connaitre, à grappiller des soutiens uns par uns. Il fait le buzz, il monte son partit politique, organise des journées de discussion trans-courants, se présente aux Européennes, 6000 adhérents, et finit enfin par accéder à une emission télé de grande écoute.
Et là... La seule chose qu'on lui demande c'est de prouver qu'il n'est pas un nazi... J'étais mort de honte en regardant cette émission.
Mais c'était pas finit. Je me connecte à @si et là Laure Daussy en remet une couche. Les chiens de gardes avait oublié un truc. Et oui les cons, ils ont oublié de lui demander pour le 11 Septembre !
Merci à @si pour faire le service après vente de Ruquier.
Sinon elle est où l'analyse des médias ? Il y avait de quoi faire là non ?
Au fait quelle est la position d'@si sur le 11 septembre ? J'aimerais une réponse pour chaque journaliste. Et signé !
du "bruit et l'odeur " comme Chirac ?
du "trop grand nombre de noirs" dans l'equipe de foot comme LP ?
de la place non prise dans l'histoire de l'homme africain ,
ou de "racailles "et de "karcher" comme Sarkosy ?
de "la vocation des roms a retourner en Roumanie " comme Vals ?
alors j'aimerai que l'on m'explique pourquoi FA DEVRAIT être d’extrême droite ?
c'est parce qu’il prétend que les liens sont plus fort avec l'Afrique du nord qu'avec les derniers entrants de l'ue ?
c'est parce qu’il démontre la stigmatisation des musulmans en France ?
c'est parce qu'il dénonce la construction raciale de l'ue ?
pour sa volonté de s'ouvrir à d'autres cultures que celle des US ,comme l'Inde ,la Chine ,le Japon ,l'Afrique...?
Moi qui suis un vieux de gauche, je vois dans la personne de Caron, la caricature de tout ce qu'il y a en germe dans ma famille politique...Cela m'afflige . La posture des proces stalinien est toujours là en sommeil prête à se réveiller lorsque l'occasion est donnée (il faut lire "Le zéro et l'infini" du grand Arthur Koestler).
Quand à Francois Asselineau, je l'ai parfois écouté sur le net...Il doit y avoir des choses intelligentes à discuter avec lui. Il apporte une matère à discuter.Interessant ou pas interessant, cela dépend de ce que l'on en fait.
Bah oui, 100h de vidéo (IMAGES) sur des sujets souvents abordés par ailleurs (euros, géopolitique, Eurpe) ça ne vous donne pas envie d'inviter ce Monsieur ? Faut croire que non... Ou alors votre "critique" des images s'arrête à votre "rôle" dans le paysage journaliste : celui d'orienter et canaliser les "dissidents"...
Je vais me coucher où on va finir par me traiter de complotiste.
Et juste avant je me désabonne.
J'avais prévu de m'abonner à @si ce mois ci mais je crois que je vais revoir mes plans... Cet article m'a coûté 1€ et c'est cher payé.
Pour avoir vu la quasi totalité des vidéos, pour être allé à plusieurs conférence de Mr Asselineau, je n'arrive pas à comprendre cet article de la part des média qui se veux critique.
Plusieurs questions me viennent à l'esprit :
- l'article 4 et 5 de notre constitution sont souverainiste et nationaliste ?
- Croire que les complots n'existe pas n'est pas complotiste ?
- Les documents mise en ligne par Snowden sont des faux ?
- L'écoute téléphonique entre Catherine Ashton et l'ambassadeur américain d'Ukraine est un fake ?
Inviter Mr Asselineau chez vous afin qu'il réponde à des questions de journaliste critique qui posent des questions de fond serait une bonne idée.
En attendant un rectificatif de votre part, bonne continuation et au revoir
- Pourquoi ne précisez-vous pas qu'Asselineau a travaillé au Cabinet du ministre des affaires étrangères de la Waffen SS Hervé de Charette.
- Pourquoi son passage au cabinet de Françoise de Panafieu, la factieuse cagoularde, n'a pas retenu votre attention ?
- Pourquoi son poste de Délégué Général à l'intelligence économique sous Thierry Breton vous a-t-il échappé ? Poste confié à Bercy aux experts les plus brillants, ça vous empêchait de le ternir à loisir je suppose...
- Pourquoi n'évoquez-vous pas que cet incapable, dans le rapport qu'il a remis au ministre des finances en 2005 en tant que DGII, prévoyait que l'endettement privé américain déboucherait à brève échéance sur une crise majeure aux USA, sans doute systémique, vouée à se commuer en crise monétaire en Europe ? Combien ont eu la compétence de déceler 3 ans avant la crise la survenue de celle-ci ?
- Pourquoi ne citez-vous pas les quelques autres cadres de son parti ? J'en note deux :
- Régis Chamagne d'abord, jeune colonel en retraite de l'armée de l'air marqué trrrès à gauche (ha ben c'est pour ça, j'suis con, ça fout vos thèses parterre) et seul auteur Français d'un ouvrage de stratégie militaire distingué par l'Académie des Sciences Morales et Politiques... un con quoi...
- Et, Vincent Brousseau, l'un des deux économistes Français de la BCE à Francfort, Saints des Saints de l'euro ou il passé 15 ans à piloter la monnaie unique avec une vingtaine d'économistes européens, de son introduction dans les échanges internationaux en 1999 à sa chute finale (depuis deux ou trois ans... patience) en passant par son arrivée dans nos poches en 2002. Là encore, une buse de première à vos yeux je suppose. C'est tellement plus intéressant de parler de Meyssan, qu'il n'a jamais rencontré que je sache... et d'Ayoub... qu'il ignorait de même à ce qu'il semble... Ou du 11 septembre qui n'a jamais été son sujet (mais demandons-lui, on sait jamais... c'est LE marqueur !)
Bref, vous eussiez pu jeter un oeil aux conférences de ces deux hommes absolument brillants, véritables insiders en matière de défense et en matière monétaire, et qui ont beaucoup à dire.... D'autant que personne,jamais, ne fait référence à leurs travaux ou leurs arguments. C'était l'occasion, une fois dans la semaine, de faire quelque chose d'original et d'intéressant non ? VOus auriez vu que Vincent Brousseau vivant à la BCE depuis 15 ans a des choses précieuses et JAMAIS entendues à révéler sur ce qui s'y passe (je ne sais pas, ne serait-ce que par curiosité intellectuelle, même pas par conscience professionnelle, vous auriez pu regarder et rapporter l'info, non ?)
En outre et pour finir, vous n'hésitez pas (ce qui est vraiment honteux) à confondre les postes occupés au titre de ses diverses fonctions de haut fonctionnaire (qui, que je sache, ne démissionnent pas lorsqu'une majorité change ! Ca se saurait !) et ses choix politiques (puisque les hauts fonctionnaires ont le privilège de pouvoir faire de la politique)... choix qui tendraient plutôt à désigner une constance dans la vision politique : la souveraineté de son pays. Ce qui, avant que ce magnifique mot ne soit sali, signifiait tout simplement "le pouvoir du peuple, pour le peuple, par le peuple" comme il est dûment noté dans la Constitution de notre pays, et ce que nous ne pouvons nier avoir perdu si on lit avec un peu d'acuité le TUE et le TFUE.
Enfin, et c'est peut-être ça qui est le plus grave, il faut reconnaître que ce qui relie ces stars du net, c'est qu'elles ont des structures explicatives qui sont calquées sur un mode maniaque, systématique. On reste fixé sur une seule idée, sur un truc simple qui englobe tout et on bloque, on bloque, on bloque, on en revient toujours au même point et on ne veut rien entendre d'autre. Cette paranoïa dont on les accuse tant, avec raison à mon sens, se base avant tout sur un comportement mental plutôt que sur un fond politique précis dont on pourrait débattre : ils me donnent l'impression d'une pensée qui tourne à vide, qui n'arrive à considérer que des points réduits et toujours les mêmes, qui se masque consciemment ou inconsciemment tout un monde. C'est en cela que ce ne sont pas des idéologies (on aurait besoin d'idéologies), car elles manquent d'intentions réellement globalisantes.
Quand j'ai découvert Chouard sur @si dans « Aux sources », il m'a été plutôt sympathique mais il m'a tout de suite fait l'impression d'un monomaniaque, dans ses recherches, sa façon de s'exprimer... C'est ce qui fait sa force, me suis-je dit au départ. Mais quand j'ai découvert ensuite que ça justifiait de sa part toutes les indulgences, du genre « non non non je ne veux rien entendre, faut pas dire du mal des antisémites et des racistes, le principal c'est qu'ils soient contre l'Union Européenne, non non non arrêtons de parler de tout le reste, restons sur le même point, y'a que ça qui compte, traité constitutionnel, tirage au sort, traité constitutionnel, tirage au sort, tirage au sort, tirage au sort, tirage au sort, mon cerveau bloque, mon cerveau bloque, mon cerveau bloque », eh ben cela a commencé à me faire peur.
Il ne faut pas confondre persévérance et persévération !
De rien.
Vraiment il se passe quelquechose chez asi . Je crois qu'en fait , nous sommes le jouet d'une étude interne.....D.S. ne doit pas être "depassé" par son propre site....Bien-sur subsiste la vieille garde , fan de canard , strumberger et autre bastounet mais bon ....dans l'ensemble ça deménage ! Bravo PeterP , oui , bien-sur , elle ne l'avouera jamais mais oui , la rédaction doit être sur les fesses !
So , D.S. , tu suis.....?
Le plus amusant c'est que la rédaction d'ASI doit être sur les fesses des réactions des Asinautes.
Laure: J'ai une idée sympa pour une enquête très fouillée sur un mec. (comprendre une enquête PAFesque)
Daniel: Roule! Les enquêtes sérieuses c'est ton truc!
Le lendemain
"Mais... mais... pourtant on l'a bien présenté comme un hurluberlu infréquentable!?!?"
Quel Dommage que Laure Daussy, fidèle à elle même, certes, ne cherche pas plus loin que l'argument débile du complotisme...
Argument agité comme un épouvantail et qui mériterait bien un jour qu'un site de critique des médias lui consacre une série d'émission (Si possible de meilleure qualité que celle réalisée par Caroline Fourest il y a 2 ans sur France 2)
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Tant qu'@si ausculte les figures publiques les plus médiatiquement consensuelles, celles contre lesquels les marges sont déjà braquées, ça va encore. Mais lorsqu'il s'agit des représentants mêmes de telle ou telle marge, @si n'est plus aussi automatiquement en pays conquis, et il faut s'attendre à un peu de chahut dans les forums. Le sentiment de trahison est assez grand -et sonore- à chaque fois qu'un mouvement "alternatif" (d'où que ce soit) cesse de se reconnaitre dans les angles d'approche d'Arrêt sur Images, voire y est l'objet d'un regard critique. L'identification est rompue, et la cartographie des ennemis-de-nos-ennemis est redessinée.
Que @si continue à ne pas être instrumentalisable par l'une ou l'autre communauté, quitte à être accusé par chacune d'entre elles d'être instrumentalisée par toutes les autres. Que @si continue à rejeter les solidarités de marges qui font les réseaux douteux. Et que @si s'habitue aux réactions forumiques des déçus consécutifs qui constituent une bonne part de son public-cible.
Mais je pense qu'après les grosses explosions qui avaient suivi les blasphèmes sur Dieudonné et Mélenchon, @si est vacciné...
Les souverainistes de droite sont pour conserver cette autonomie avec les règles constitutionnelles habituelles (c.à.d. délégation des pouvoirs législatifs et exécutifs à des politiciens professionnels, souvent liés aux puissances économiques et financières).
Les souverainistes de gauche sont pour restituer le pouvoir politique aux citoyens, qui en sont dépossédés par les professionnels de la politique et a fortiori quand ces derniers l'abandonnent à des instances supranationales ou à des puissances étrangères.
Asselineau est un souverainiste de droite.
Quand on est ET de droite ET souverainiste, on l'adore.
Quand on est de droite ET européiste ET/OU atlantiste, on le méprise ou on l'ignore.
Quand on est NI de droite NI souverainiste, on l'abomine.
Quand on est souverainiste ET de gauche, on l'écoute, on vérifie ses sources et si elles sont sérieues on évalue son argumentation pour se forger sa propre opinion.
P.S. @SI se grandirait à banir de son vocabulaire des mots-épouvantails comme "terrorisme", "complotisme" ; des mots qui servent à condamner, voire à lancer des anathèmes, sans prendre le risque d'argumenter...
Je regrette amèrement la période libre d'@si, avec Judith, Maja, Guy, Justine. On a bien l'impression que vous êtes rentrés dans le rang. Plus de critique des médias, mais des critiques des hommes qui déplaisent au pouvoir, Taddéi, Chouard, Asselineau, etc., sur lequel on jette l'anathème "complotisme dieudo-soralien".
Décidément, je vais finir par quitter @si, ça me fatigue.
Laure Daussy n'a toujours pas compris le concept de ce site.
En tant qu'@sinaute de longue date, je suis affligé par cet article !
Et pourtant, il y avait tant à dire sur le déroulement de cette émission !
Mais juste un point, cependant. A la toute fin de la première vidéo, on l'entend dire "vous n'avez jamais compris ce qui consiste a financer une thèse et l'antithèse ?", pour se sortir d'un questionnement (qui semble assez serré) par la journaliste. Pour moi, c'est l'exemple même de ce qui me rend méfiant. Les gens qui m'expliquent tout et l'inverse de tout par une même cause ne me convainquent jamais a priori. Parce que, grosso modo, c'est trop facile. La preuve que les US contrôlent tout : il financeraient les "pro US", et les "anti US" qui ne seraient que des idiots utiles pour effrayer et faire monter un sentiment pro US dans l'opinion. Le problème avec cet argument, c'est qu'on le retourne comme une chaussette. Je pourrais construire le raisonnement symétrique, en disant que je suis certain que c'est EI qui contrôle tout, la preuve, ils sont capables de financer les pro EI (évidemment), mais aussi de corrompre tous les gouvernements qui, en s'agitant contre EI, ne font que le faire monter et gagner en visibilité. Ce serait tout aussi 'logique' et tout aussi peu crédible.
On ne peut pas faire des démonstrations où une seule cause explique une chose et son contraire. C'est une faille grave de logique. Et elle est très souvent utilisée par les réthoriques complotistes. (cela dit, je ne connais pas assez cette personne pour dire si on peu le "réduire" à cela)
Après, cela ne veut pas dire - bien sur!- qu'il est impossible qu'un Etat Machiavélique (les Grands Méchants zUSA au hasard) ne puisse pas de temps en temps fomenter des fausses oppositions pour exciter l'opinion. Cela est arrivé plusieurs fois dans l'Histoire. Mais alors, il faut le documenter, le prouver concrètement, et pas asséner l'argument ci-dessus comme une vérité éternelle et implacable...
Cordialement
TH
En effet, c’est un dangereux paranoïaque.
Chouard "flirte" avec soral...
on est où là, au tribunal de la pensée?
j'aimerais que sur la même thématique, vous fassiez le même genre de papier (dont les approximations et la mauvaise foi me navrent, mais ce fut déjà le cas lorsque vous avez "interrogé" avec la même "rigueur journalistique" Olivier Beruyer)) sur un autre souverainiste, un anti-américain frénétique qui a élaboré, je pense, la pire diatribe sur les Etats-Unis de ces 3 dernières décénies... j'ai nommé Mitterrand :
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment.
Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde.
C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »... François Mitterrand.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_Mitterrand
C'est une phrase, je l'ai constaté, qu'Asselineau aime à citer, et c'est ainsi qu'elle est venue à mes oreilles. J'ai donc vérifié, basiquement...
Mais au delà de ça, ni vous, ni Caron, ni Salamé n'allez jamais sur le FOND des arguments que ce type avance. Je me fous de savoir d'où il vient, quel fut son parcours, (il a été proche de partis qui souhaitaient faire recouvrer à la France sa souveraineté populaire, point) ce sont ses sources qui m'intéressent.
Quand il me dit que le traité de Rome ne fut qu'une reprise du projet de Neue Europa d'Hitler et Mussolini, que le rédacteur de ce traité initiant l'UE fut le juriste nazi Walter Halstein, qui avait dès 1938 élaboré (sous les ordres direct d'Hitler) les contours juridiques de la Grande EUrope Hitlérienne qui nous était promise... que ce Walter Halstein, après avoir été arrêté à Cherbourg en 1944 sous uniforme de la Wehrmarcht fut exfiltré aux USA avant de revenir en Allemagne et d'en devenir un éminent ministre... et enfin que ce fut justement lui qui, après avoir signé pour l'Allemagne le Traité de Rome (dont il était l'inspirateur et grandement le rédacteur) fut 10 ans durant le premier président de la Commission Européenne... quand ce Monsieur Asselineau me dit ça, je me fous pas mal de qui il est, ce n'est pas la question. Est-ce que ça constitue la moindre réalité, c'est la SEULE question.
Alors comme il donne toujours toutes ces sources (lui !!!), je cherche, je trouve, j'en trouve d'autres, nombreuses, et je découvre qu'il a raison. C'est là-dessus que j'attendrais une once d'honnêteté intellectuelle de votre part, et également un travail de journaliste pour nous dire ça, VOUS, plutôt que de nous rouler dans la farine de l'Européïsme béat dont manifestement, on ne pourrait se détourner qu'en nourrissant des pensées complotistes, antisémite, racistes, que sais-je encore ! Ca ne vous étonne pas que l'URSS de Staline ait constitué un bloc géopolitique sous sa domination à partir de 44. C'est acquis ca, on peut le dire, c'est pas de l'anti-communisme primaire ! Mais Roosevelt, à Téhéran, Potsdam et Yalta (enfin, Truman à Yalta), ils ont rien négocié pour les USA ? L'organisation appelée Union EUropéenne n'est pas un glacis géopolitique à la solde des Etats-Unis ? Pensé comme tel dès le départ et piloté ainsi ? Il semble qu'il soit interdit de le dire.. et bientôt même de le penser... vous y veillez Laure, comme bien d'autres. Et quand on voit le sort réservé à un Asselineau qui ne souhaite que porter ces thématiques sur la place publique, on conçoit que pas un journaliste ne s'aventure à faire ce travail salubre d'honnêteté intellectuelle... resterait pas longtemps en poste. Attristant. Mais pas étonnant.
Néanmoins, il est intéressant de noter qu'il est victime d'un blackout médiatique assez fort. Ce qui est gênant, car cela donne du grain à moudre à son esprit complotiste. Espérons que les wikipédiens oseront enfin créer une page à son nom, le passage chez Ruquier et le nombre de voix de son parti politique aux Européennes devrait pourtant suffire...
Intéressant d'apprendre qu'il est énarque, ce qui est plutôt surprenant de la part d'un complotiste. J'espère qu'il ne va tout de même pas jusqu'à critiquer son école !
(Petite parenthèse : Mme Salamé est-elle toujours aussi aggressive avec ses invités politiques ?)
D'autant que le papy était lui aussi un sacré complotiste :
Quand 68 était un complot de l'estranger
Top lel
De mon point de vue Asselinau est un nostalgique de la France de de Gaulle et rien d'autre. Il porte donc à la fois tout ce qui plaît et déplaît chez De Gaulle... Du coup il a une vision passéiste du problème et s'acharne sur la sortie de l'europe et de l'OTAN alors que ce n'est pas ça qui va résoudre le merdier dans lequel on se trouve.
Je suis d'accord que l'asservissement à l'impérialisme américain est clairement un problème mais je n'approuve pas du tout la prise de position "sortons de l'europe, on verra après"... Aucun projet politique clair, donc la question que je leur pose c'est : et vous ferez quoi après ? Du poujadisme à papa, la fuite en avant dans le capitalisme période néo-libérale, et au niveau des politiques intérieures et sociétales vous suivrez les tendances Pasqua et de Villiers ?? Pas pour moi tout ça !
Et aussi Laure, je vous signale que tout ce qui est raconté sur les connivences entre l'Europe et les Etats-Unis après guerre ne sont pas de la SF de bas étage à tendance complotiste. Je vous invite à lire un bouquin très sérieux basé sur des archives officielles et rédigé par des journalistes qui ne sont pas réputés pour leur côté farfelu : Histoire secrète du patronnat français de 1945 à nos jours https://www.youtube.com/watch?v=nF3Ay_6XJV4 (le bouquin commenté chez Mermet).
Le bouquin a été très peu médiatisé alors que c'est un bombe qui explique clairement comment le PS a toujours été ce qu'il est aujourd'hui (et tout ça est très bien sourcé!) : une officine néo-libérale anti marxiste. Comment Mitterrand a collaboré avec la CIA pour faire pêter la CGT, virer le communisme en France, placer quelques oligarches aux commandes des grands groupes industriels, du BTP ou encore de la grande distribution, la mise en place de l'Europe,...
ça permet de prendre du recul sur le problème et de ne pas réfuter tout ce que dit Asselinau parce que Asselinau l'a dit... C'est pas parce que le personnage est loin d'être clair et a un passé très limite qu'il ne raconte que des cracks. (je dirai facilement la même chose de De Gaulle : je ne peux pas voir en peinture ce dictateur militariste mais je dois avouer qu'il a quand même fait un sacré boulot pour se protéger de l'hégémonie américaine).
C'est a ce genre d'attaque, que je sais q'un article est par avance à charge et le plus souvent malhonnete...
Caron, Daussy meme combat ?
J'ai découvert Asselineau en lisant un article, qui donnait un lien vers la vidéo de Ruquier.
Déjà, j'avais été séduit par le fait qu'il s'est plutôt pas trop mal défendu face aux questions des "journalistes". Enfin.. les questions étaient tellement absurdes, agressives que ça m'a fait plaisir qu'il sache se défendre.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas regarder la télé et ce genre d'émission... donc j'ai eu quelques haut le coeur.
Sa position sur l'Europe, sur l'OTAN etc... qu'en pensez vous ?
Merci en tous cas pour tous ces articles et les contributions qui sont faites ici !