Maldives, Courchevel : visitez les palaces des patrons de presse !
Des journaux, mais aussi des palaces. Revenant sur la prise de contrôle du Nouvel Obs par le trio BNP (Bergé-Niel-Pigasse), le chroniqueur de L'Humanité, Jean Stern, relève que Xavier Niel investit également dans l'hôtellerie de luxe. Et à ce petit jeu, Niel fait de la concurrence à un autre patron de presse, Bernard Arnault (Les Echos), qui a investi dans plusieurs palaces. A l'occasion de la publication de cette chronique de L'Humanité, @si vous propose un petit tour d'horizon de ces destinations de luxe plébiscitées par ces patrons de presse (histoire de vous aider à choisir vos vacances).
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Derniers commentaires
Mais si Niel veut m'avoir pour client, qu'il commence par virer de son hôtel les milliardaires russes et leurs putes.
Passer des nuits blanches à cause du voisinage des adeptes du zapoï, très peu pour moi.
Il est si facile de se gausser des investisseurs pendant qu'une majorité de fonctionnaires freinent les réformes courageuses d'une gauche réaliste qui a enfin saisi les enjeux économiques et financiers de la mondialisation.
Qui ici peut dire qu'il n'aimerait pas profiter des plaisirs d'un jacuzzi à Courchevel ou déguster un brunch délicat dans un palace parisien.
Evidemment pour cela, il faut se retrousser les manches, être un battant, avoir de l'ambition et ne pas se contenter de la médiocrité.
Un challenge qui semble bien difficile à relever pour certains jaloux et envieux qui s'exprilment ici !
La comparaison du montant à l'augmentation d'un cours d'action à un moment donné est particulièrement malhonnête, puisqu'elle donne l'impression que le mec gagne continuellement des dizaines de millions tous les quarts d'heure, alors que le cours d'une action est évidemment instable : on peut tout aussi facilement trouver des moments où il perd des millions.
Et puis cette chronique "oublie" la possibilité toute bête que ces patrons préfèrent sans doute les investissements rentables (j'imagine que c'est le cas des hôtels de luxe), ou plus modestement ceux qui ne leur font juste pas perdre trop de fric. Mais vaut mieux pas dire ça aux gens, il risqueraient de comprendre ou pire, être d'accord.
Il y a certainement pas mal de problèmes sérieux posés par la concentration des médias entre quelques mains, et notamment les mêmes mains qui dirigent des secteurs industriels considérables, mais c'est vrai qu'il vaut mieux parler des hôtels de luxe des patrons, ça au moins ça fait réagir.
Que la presse commence par essayer de ne plus perdre d'argent. Pire, exigeons qu'elle soit à l'équilibre sans les subventions de l'état (comme @SI). Et pour arriver à un tel objectif, il va falloir que les journalistes fassent leur boulôt plutôt que de ressasser les mêmes idées dans leurs éditos ou copier/coller des dépêches AFP. C'est seulement alors que les lecteurs auront envie de payer le juste prix de l'info.