Maltraitances chez Bolloré
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
C'est plus important que cela. Un ancien antisémite reçoit l’absolution en direct dans les médias dominants. Dans un contexte islamophobe et anti-pauvre poussé par les élites, c'est d'une violence dont on ne mesure pas encore les effets.
C'est tout s(...)
En attendant, les maltraités, c'est nous.
Sauf qu'un enfant maltraité subit son sort, alors qu là, c'est vous qui décidez de vous faire du mal en regardant ce genre de "spectacle"
;-))
" On voudrait parfois être cannibale , non pour le plaisir de dévorer tel ou tel, que pour celui de le vomir " ( Cioran )
Derniers commentaires
Tous ces gens relèvent d'indicibles pathologies. On ne sait si on doit rire ou pleurer de toute cette médiocrité.
Ecoutez plutôt ça :
https://www.franceinter.fr/emissions/on-n-arrete-pas-l-eco/on-n-arrete-pas-l-eco-09-novembre-2019
Piketty qui déroule des analyses très pertinentes et nous explique ce qu'il faudrait faire.
Qu'il ait raison ou tort, il est brillamment brillant.
L'émission de la télé de Bolloré est un morceau d'anthologie de la méthode Hanouna. On se demande si l'émission n'a pas été scénarisée de bout en bout.
La "chute" de l'émission explique toute sa construction. Tout n'a été qu'une mise en scène pour absoudre Yann Moix et annoncer, triomphalement, son embauche dans l'émission de son compère Naulleau.
L'intervention de Christine Kelly est arrivée à point pour permettre d'introduire la séquence finale. L'obscenité est à son comble quand Yann Moix prétend réaliser, grâce aux propos de Christine Kelly, que toutes les accusations qui le concernent ont permis de taire la "question centrale" de son livre, à savoir les enfants battus.
Ce qu'il faut retenir avant tout de cette émission, c'est la diarrhée verbale de l'impétrant Moix encouragée par le sieur Hanouna qui le laisse assener pendant de longs monologues ses thèses complotistes. La principale étant que les attaques qu'il a subies n'avait que pour but de le priver du Goncourt.
Yann Moix a passé de longues minutes à assassiner son frère en répétant constamment qu'il ne lui en voulait pas. Il s'est juste contenté de répéter ad libitum que le cas de son frère relevait de la psychiatrie. Que celui-ci l'a constamment jalousé. Puis, accusant à plusieurs reprises son cadet de fréquentations d'extrême-droite.
Il a fait un récit abracadabrantesque pour expliquer pourquoi les textes antisémites étaient de sa main mais qu'ils ne les avait pas écrits. Se lançant au passage dans une opération de délation de l'auteur présumé, tout en prétendant ne pas en faire (la description du personnage était suffisamment précise pour pouvoir l'identifier sans trop de problème).
Dans cette mise en scène calibrée, le rôle de contradicteur avait été assigné à une minorité de chroniqueurs. Ils se sont acquittés de leur rôle sans grande conviction et ont laissé Hanouna dérouler son script calibré.
Je ne vois pas en quoi Kelly "pardonnerait" Moix. Au contraire de mon point de vue. Parce-qu'elle dit en substance:
- 1: quand on a été enfant battu on a la certitude que Moix a été enfant battu
- 2: Moix a choisit d'humilier à son tour plutôt que de se lever contre les injustices
L'atroce animateur dont il est question dans cette chronique a également, dans son émission, félicité Booba pour son appel, sur instagram, à punir Zineb el-Rhazoui.
Booba, le rappeur victime d'une descente d'organe, ce qui lui tenait lieu de cerveau ayant entièrement chuté dans ses pectoraux, soutenu par Nouilles-dans-le-slip, ce n'est pas une surprise.
Malheureusement, ces deux infects trous-du-cul ne sont pas les seuls à participer à la curée.Très bel article qui montre à quel point nous sommes dans un monde d'infantilisation organisé. Il faut absolument pleurer ensemble, rire ensemble s'indigner ensemble au rythme prévu par les producteurs et orchestré dans la salle. Quand les passions envahissent tout au détriment de la raison, on n'est pas prêt de résoudre les problèmes de ce monde. On saute d'une pulsion à l'autre à un rythme qui dépasse le recul et la véritable pensée. Un décryptage des médias parfaitement réussi.
beurk...
Du grand Schneidermann, un super article, il en fait pas des tonnes, l'entre-soit " salutaire" éclaboussant les regardants pour une absolution dans la compassion et qui débouche sur la nécessité d'accepter l'inacceptable imposé par des images et quelques larmes... Raymond Mathieu
Regardez et écoutez cet extrait d'une émission française du 7 novembre 2019.
À ne regarder que des extraits, nous pensons en extraits.
En mots-clefs.
En réaction directe.
En indignation / adhésion.
24h plus tard, nous passons à un autre extrait.
Nous savons que les extraits sont faits pour cela (Buzziness). Il faudrait examiner de près la diffusion de l'information par extraits.
À chaque fois, ici, personne n'a regardé l'émission en question, et personne ne la regardera. Qui la regarde, réellement ?
Le buzz extrait est amplifié par votre réseau préféré ou autre.
Puis, il vogue jusqu'aux journaux.
Et échoue sur ASI.
Bon, là, je suis gênée car on bavasse sur un témoignage de personne battue dans l'enfance. Qui le dit à la télé.
Vous en êtes où du dossier sur le traitement médiatique de la maltraitante des enfants, au fait ?
Pas cliqué, pas vu !
Merci Daniel pour ce billet qui ne plait pas aux "cultivés" aficionados de Cioran...ah ! Cioran...cet antisémite repenti, cynique à souhait, belle plume pessimiste où l'on ne s'ennuie pas...comme avec tous ceux de son genre ...(mais n'est pas Cioran qui veut)
Merci donc pour ce "NOUS" fraternel qui fait que l'autre n'est pas forcément un "RIEN" même si ceux de la télé (vous savez ? ceux qui "nous" vendent du temps de cerveau disponible) n'en ont rien à ficher de ces "nous" dont elle tire ses prébendes tout en participant à la banalisation la plus crasse en tous domaines.
Trois fois merci.
De nos jours, il est quand même plus acceptable et justifiable d'être proche de l'extrême droite que de l'extrême gauche (dont je me réclame au fait, pour que vous sachiez d'où je parle). Et d'entendre dire que les deux extrêmes se rejoignent au final... Ou comment associer, par une simple phrase, humanistes libertaires et discriminateurs identitaires.
En attendant, la "fenêtre" d'Overton de l'extrême-droite ressemble de plus en plus à une baie vitrée.
Si je ne m'abuse, Mme Kelly a été une dirigeante haut-placée du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel... ce qui fait d'elle une personne censée être bien placée pour émettre des jugements aussi ridiculement psychologiques de comptoir à deux balles !
"Mes parents m'ont enfermée dans un placard toute mon enfance et je suis une islamogauchiste qui s'assume", pourrais-je donc dire sur une des antennes de Canal... J'aurais la bénédiction de Mme Kelly.Quelle déchéance, trouvé-je... Quelle complaisance plutôt !
Ce matin, j'ai éconduit une opératrice qui voulait me vendre les chaînes de Canal... gentiment parce que, la pauvre, ça n'est pas sa faute si Bolloré est pourri et le jouet qu'il s'est payé aussi... Mais jamais Canal ! Jamais !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Bel optimisme.
Parfois, quand je n'ai rien de plus pressé,
je me demande comment Philippe Henriot ou Céline s'en seraient tirés à la télé-réalité
est ce que Bolloré leur aurait réservé une tribune
histoire d'accolade ou de versement de nouilles dans le froc
entremêlés d'analyses psychologiques et de bénédictions larmoyantes avant la prochaine remontée d'ordures
Qu'on ne me sorte pas que Filoche n'est pas invité sur les plateaux à cause d'un machin publié pendant une demi heure. Mais peut-être aurait-il du se défendre en racontant qu'il a pris un baffe familiale un jour.
J'ai lu votre chronique (comme chaque jour Daniel) mais cette vidéo est insupportable ! Comment les gens font-ils pour regarder une émission pareille ! c'est à vomir !
Triste, triste Moix.
Pauvre de Moix.
Il faudra des réhabilitations permanentes pour les propos affligeants de ce gugusse à la mine déconfite.
Les exemples ne manquent pas.
OLIVIER, avec raison, cite le film de Louis Malle "Lacombe Lucien" sorti en 1974.
Mais 1974 c'est loin ; qui s'en souvient ou s'en soucie ?
Pas Moix en tous les cas.
Ce que vous relatez est en effet plus encore que déplorable.
L'enfant maltraité un futur antisémite ? L'enfant battu une "excuse" à l'antisémitisme ?
ça pourrait pas tomber sous le coup d'une loi ? laquelle ?. Peut-être manque-t-il cette partie-là à votre article.
En attendant, comme nous sommes grands, n'acceptons plus d'être si maltraités !
De ces ramassis d'ordures, désintoxiquez-moi ! et vous, désintoxiquez-vous !
Je me souviens du coup de pied au cul reçu de mon père, lorsque j'étais enfant.
Il était excédé, j'avais dépassé les bornes. C'est la seule fois où j'ai été "battu".
Je ne dis pas que s'il en avait pris l'habitude, je ne serais pas devenu antisémite.J'ai eu beaucoup de chance. Bien sûr, aujourd'hui je suis islamophobe, mais je doute qu'il y ait cause à effet.
"Et même les dessins antisémites prouvent que vous avez été un enfant battu." Ah bin si seulement.
Moix est répugnant au présent. La sottise de ses dessins, la sottise de leur résurgence 30 ans plus tard, et la sottise du raisonnement par lequel ils sont absous, font une farandole d'idioties médiatiques creuses qui toutes passent à côté de ce qui serait pertinent : Le jugement de ce qui rend le Moix réel, actuel, antipathique, et qui se trouve être constamment glorifié par toutes ces chaînes et journaux à travers leurs autres stars.
À Daniel Schneidermann.
Certainement en panne d'inspiration devant le clavier ce matin. De quoi parler ? Angoisse. Ah la télé poubelle, vite. Sauvé.
Ça devient récurrent et lamentable.
C'est Lacombe Lucien cent fois remis sur le métier.
Ils devraient le voir ou le revoir, ce film, ils finissent mal.
Heureusement que nous sommes en fin de semaine...Quelques clapotis dans le marigot de l'audio-visuel privé..."Quand le sage montre la lune le sot regarde le doigt"....Très bon week-end.
" On voudrait parfois être cannibale , non pour le plaisir de dévorer tel ou tel, que pour celui de le vomir " ( Cioran )
En attendant, les maltraités, c'est nous.
Sauf qu'un enfant maltraité subit son sort, alors qu là, c'est vous qui décidez de vous faire du mal en regardant ce genre de "spectacle"
;-))