Manif islamophobie : 2 journalistes à la conférence de presse
Ils avaient convoqué une conférence de presse destinée à désamorcer les critiques qui pleuvaient dans les médias. Mais aucun journaliste ou presque n’est venu rencontrer les organisateurs de la manifestation contre l'islamophobie du 10 Novembre. Et la dépêche AFP rapportant leurs commentaires est restée très peu diffusée.
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Commentaires préférés des abonnés
Faut comprendre nos "grands" médias, aussi. Trop belle occasion d'enfoncer la gauche, si tant est qu'il reste encore quelque chose à enfoncer. Tout ce qui peut porter préjudice à l'image de la gauche, quelle qu'elle soit, doit être privilégié. La gau(...)
Taha Bouhaf était un organisateur de la manifestation et de la conférence de presse. Par éthique, il pouvait difficilement la couvrir en tant que journaliste, pour ne pas tout mélanger, justement...
À moins que vous ne suggériez qu'un militant (non-ré(...)
Carrément partie prenante assumée. Ca plus le non-coup d'Etat en Bolivie.
Derniers commentaires
Il faut dire que Taha Bouhaf est un peu un pestiféré, et qu'il n'y est pas tout à fait pour rien.
Pour la droite bien évidemment c'est un punching ball facile. Mais pour la gauche et tout spécialement la gauche radicale, elle se souvient de la saloperie qu'il as faite à l'occasion des amphis de la FI en instruisant, nourrissant et faisant mousser la polémique sur une phrase de Henri Peña-Ruiz, et qui lui fit claquer la porte de la FI après s'y être exprimé dans ses amphis.
Bref, à gauche comme à droite le personnage est à prendre avec de longues pinces.
On peut raconter ce qu'on veut qu'on veut de ce qu'on appelle l'anti racisme politique, les diaboliser, les stigmatiser mais l'idée fait son chemin. Tant que les étrangers étaient des jouets aux mains des socialistes qui capitalisaient sur leur misère ça allait, maintenant qu'ils veulent parler de leur propre bouche ce n'est plus la même.
On a tous vu circuler les organigrammes des associations antiracistes soit disant mais composées uniquement de blancs, même Sifaoui s'en est ému, c'est dire ! Il m'arrive de lire régulièrement l'actu des décoloniaux, rien à voir avec l'image qu'on tente d'en projeter et le mouvement est loin de n'être cantonné qu'à la France, lke pire c'est qu'ils sont invités partout dans le monde pour en débattre, sauf en France où les premiers concernés restent toujours en dehors de débat.
Faut comprendre nos "grands" médias, aussi. Trop belle occasion d'enfoncer la gauche, si tant est qu'il reste encore quelque chose à enfoncer. Tout ce qui peut porter préjudice à l'image de la gauche, quelle qu'elle soit, doit être privilégié. La gauche doit disparaitre du paysage, la seule gauche acceptable étant celle du macronisme "social". Au besoin, utiliser le lance-roquette : l'autre soir sur C dans l'air, un advenu qualifiait Jeremy Corbyn d'extrême gauchiste stalinien antisémite. Sans l'ombre d'un lever de sourcil sur le plateau : tout le monde de dodeliner de la tête en signe d'assentiment. Lula est un corrompu, Morales un dictateur, Pablo Iglesias un dangereux collectiviste, François Ruffin un gentil méchant utopiste. Ou, au mieux, un hurluberlu.
En effet, on retiendra finalement de cette manifestation qu'elle "a divisé" la gauche. On ne saura rien, par ailleurs, de ses tenants et aboutissants, qui auraient pourtant pu nous intéresser, surtout les gens qui, comme moi, sont assez mal informés du sujet. Il semblait pourtant qu'on tenait là un sacré sujet de débat "sociétal". Mais chutt...
Donc Taha Bouhaf n'est pas, n'est plus, n'a jamais été journaliste ?
Choisissez votre réponse...
Cela confirme bien sa violence (militante?) dans la dernière émission d'@si dans laquelle il était invité.
C'est dommage de mélanger les torchons et les serviettes.
Taha Bouhaf était un organisateur de la manifestation et de la conférence de presse. Par éthique, il pouvait difficilement la couvrir en tant que journaliste, pour ne pas tout mélanger, justement...
À moins que vous ne suggériez qu'un militant (non-rémunéré, je rappelle) ne puisse pas avoir de métier? C'est au duo "journaliste/militant" que se réfère votre sombre histoire de torchons et de serviettes?
J'insiste sur le fait qu'un journaliste ne devrait pas organiser d'événement politique. Un journaliste est là pour informer pas pour créer des idées, des mouvements, des manifs etc.
Par contre, chacun a tout à fait le droit de ne pas être d'accord avec ça.
S'il était développeur web, boulanger ou téléopérateur cela ne me gênerait aucunement. Daniel Schneidermann dans l'émission sur extinction rebellion ne le présente pas comme organisateur d'une manifestation par exemple mais comme journaliste, or il ne s'exprime pas comme journaliste.
Désolé de faire une différence dans la finalité des métiers, et par là d'être contre l'ubérisation des métiers. "Moi je veux être journaliste mais aussi, loueur d'appart, taxi, livreur de repas etc ." Pigeon ou pigiste ?
Personnellement, je pense qu'un quidam qui s’appelle Zweig ne devrait pas écrire de commentaire. Un quidam qui s’appelle Zweig n'est pas là pour expliquer qu'un journaliste ne devrait pas organiser d'événement politique mais pour écrire des ouvrages de littérature, le monde d'hier, des lettres à une inconnue ou parler de fièvre lointaine.
S'il s'appelait autrement que par un nom d’écrivain, le quidam qui s’appelle Zweig, cela ne me gênerait aucunement. Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place et l'organisation de la société seront bien protégées.
Et je ne dis surtout pas que les quidams qui s’appellent Zweig ne doivent pas penser et avoir un avis, mais euh... Comment dire, hum, non mais si tout le monde commence à n'en faire qu'à sa tête, moi je ne 'y retrouve plus, hein !
Où en étais-je ?
Ah oui : chacun a tout à fait le droit de ne pas être d'accord avec ça. Mais qu'il l'exprime selon ce qu'il est est, qu'il ne franchisse pas les lignes, enfin, c'est clair ?
Pardon, j'ai mal à la tête.
"Un journaliste est là pour informer pas pour créer des idées,"
Vous pouvez la refaire, celle-là ?
Allez, s'il vous plaît !
Je viens de revérifier et, bien sûr, lorsque Laura Raim présente Taha Bouhaf dans cette fameuse émission, elle dit bien "journaliste et militant antirasciste" (et critique de la stratégie d'XR).
La prochaine fois, prenez le temps de ne pas sacrifier la réalité sur l'autel de votre argumentation, merci.
D'autre part, au cas où vous ne l'auriez pas vu passé, Daniel Schneidermann fait du prosélytisme contre la privatisation d'ADP... sujet tout-de-même un peu politique. Mais là, curieusement, ça ne semble pas vous gêner.
C'est un arabe et forcéent il est violent, c'est ça ? Pouah.
Défense bidon. Un "arabe" (je vous cite) ne peut être dénoncé comme violent (à un moment précis) sous prétexte qu'il est arabe? Police de la pensée bonsoir.
Toujours rappeler ce bel article (masochiste) de Libération, toujours en ligne (masochisme, poulet sans tête qui coure partout)
https://www.liberation.fr/apps/2019/01/medias-examen-confiance/
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