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Marcus et Corinne, les séquestrés de Molex
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Au sujet du bonus: ma cops Emelire a détourné cette pub
"Les Molex assignent leur direction au tribunal."
Méprisant ("Il y a un décalage entre le professionnalisme avec lequel est gérée la communication, et le niveau intellectuel de certains salariés"), maître-chanteur (il menace de porter plainte au pénal pour ses 26 h de séquestration), menteur et dissimilateur (les documents tronqués présentés à son CE) : Marcus, un patron sans scrupules, conforme, bon petit soldat d'un système destructeur.
Méprisant ("Il y a un décalage entre le professionnalisme avec lequel est gérée la communication, et le niveau intellectuel de certains salariés"), maître-chanteur (il menace de porter plainte au pénal pour ses 26 h de séquestration), menteur et dissimilateur (les documents tronqués présentés à son CE) : Marcus, un patron sans scrupules, conforme, bon petit soldat d'un système destructeur.
Je réponds ici à Gironflons.
Vous parlez d'"explications" ou de "de donner des intentions à quelqu'un qui n'en a peut-être pas". A mon humble avis, ce n'est pas la bonne manière de lire ces chroniques, qui il est vrai, peuvent dérouter ou peut-être prêter à confusion. AK parle d'"explorer les résonnances", ce qui est plus large que de proposer un simple cadre explicatif.
La peinture d'Hopper n'"explique" pas la photographie du patron séquestré. Le photographe n'a sans doute pas Hopper en tête quand il cadre sa photo, pas plus que le directeur de publication qui la choisit. Quant au public, n'en parlons pas, une grande partie ne connait sans doute pas l'existence de ce peintre. Mais ces similitudes révélées par AK ne doivent rien au hasard: Nous vivons dans la même culture, nous partageons donc une multitude d'habitudes, de codes, d'usages... appelez celà comme vous voudrez.
Et la composition des images n'y échappe pas, au même titre que nos modes vestimentaires, culinaires, de discours etc.
L'idée sous-jacente, que je soupçonne pas mal de lecteurs de mal comprendre, et que les images, derrière leur apparence "objective", ne sont pas des créations ex nihilo, mais des constructions qui renvoient les unes aux autres selon des procédés transmis, bref, par la culture ( d'ou l'idée du continuum ).
C'est ce réseau de filiation que tente AK de remonter, un peu comme un généalogiste. Elles peuvent parfois révéler des stéréotypes ( les affiches de cinéma ), des citations explicites, des influences plus ou moins diffuses, ou des simples similarités. Evidemment, ces dernières sont les plus délicates à traiter et peuvent sembler des rapprochements hasardeux (foireux ?).
Je vous suggère de lire ces chroniques de façon décontractée, comme un pretexte à voyager dans un réseau d'influences plus ou moins obscure, dont le principal objet et de comprendre comment les images sont construites.
Après, à vous de faire de tri. ( AK n'est pas un gourou ).
Et libre à vous de proposer d'autres interpretations dans ce forum si ça vous chante.
Vous parlez d'"explications" ou de "de donner des intentions à quelqu'un qui n'en a peut-être pas". A mon humble avis, ce n'est pas la bonne manière de lire ces chroniques, qui il est vrai, peuvent dérouter ou peut-être prêter à confusion. AK parle d'"explorer les résonnances", ce qui est plus large que de proposer un simple cadre explicatif.
La peinture d'Hopper n'"explique" pas la photographie du patron séquestré. Le photographe n'a sans doute pas Hopper en tête quand il cadre sa photo, pas plus que le directeur de publication qui la choisit. Quant au public, n'en parlons pas, une grande partie ne connait sans doute pas l'existence de ce peintre. Mais ces similitudes révélées par AK ne doivent rien au hasard: Nous vivons dans la même culture, nous partageons donc une multitude d'habitudes, de codes, d'usages... appelez celà comme vous voudrez.
Et la composition des images n'y échappe pas, au même titre que nos modes vestimentaires, culinaires, de discours etc.
L'idée sous-jacente, que je soupçonne pas mal de lecteurs de mal comprendre, et que les images, derrière leur apparence "objective", ne sont pas des créations ex nihilo, mais des constructions qui renvoient les unes aux autres selon des procédés transmis, bref, par la culture ( d'ou l'idée du continuum ).
C'est ce réseau de filiation que tente AK de remonter, un peu comme un généalogiste. Elles peuvent parfois révéler des stéréotypes ( les affiches de cinéma ), des citations explicites, des influences plus ou moins diffuses, ou des simples similarités. Evidemment, ces dernières sont les plus délicates à traiter et peuvent sembler des rapprochements hasardeux (foireux ?).
Je vous suggère de lire ces chroniques de façon décontractée, comme un pretexte à voyager dans un réseau d'influences plus ou moins obscure, dont le principal objet et de comprendre comment les images sont construites.
Après, à vous de faire de tri. ( AK n'est pas un gourou ).
Et libre à vous de proposer d'autres interpretations dans ce forum si ça vous chante.
(Pour le coup, c'est de faire passer l'ignorance originelle des artistes (des maîtres) pour la norme et non pour l'exception qui me paraîtrait tiré par les cheveux. Bref.)
Lu cet après-midi un texte (qui sera la base d'une dissertation, en cours de Poésies et poétiques contemporaines, ahem) du poète Claude Esteban sur le tableau (déjà présenté par Alain Korkos dans le cadre de l'étude d'une pub gouvernementale) Western Motel de Hopper.
Esteban parle de la précision insupportable de Hopper à l'oeuvre dans ce tableau, de l'accumulation cruelle des détails comme autant de signes dénués de sens, de l'absence de vie, et conclut : "Tout est terrible".
Interrogée, dans le cadre d'une émission de Métropolis, sur les références picturales de son film Home, la réalisatrice franco-suisse Ursula Meier avait parlé de Hopper, et de cette même sensation d'étouffement, d'aliénation latente. D'ailleurs, dans son film, Isabelle Huppert joue précisément une femme qui habite sa folie, retranchée dans une maison menacée de toutes parts par l'irruption des autres, de la vie, dans son immobilité matricielle.
Voilà, quelques réflexions amassées au fil du temps, un tantinet obsédantes, dont le souvenir m'est permis par le travail de butineur d'Alain Korkos : sa lecture picturale et poétique du monde a résonné en moi assez singulièrement pour que je sois maintenant attentive à des échos autres que littéraires ; à l'écoute des images...
Lu cet après-midi un texte (qui sera la base d'une dissertation, en cours de Poésies et poétiques contemporaines, ahem) du poète Claude Esteban sur le tableau (déjà présenté par Alain Korkos dans le cadre de l'étude d'une pub gouvernementale) Western Motel de Hopper.
Esteban parle de la précision insupportable de Hopper à l'oeuvre dans ce tableau, de l'accumulation cruelle des détails comme autant de signes dénués de sens, de l'absence de vie, et conclut : "Tout est terrible".
Interrogée, dans le cadre d'une émission de Métropolis, sur les références picturales de son film Home, la réalisatrice franco-suisse Ursula Meier avait parlé de Hopper, et de cette même sensation d'étouffement, d'aliénation latente. D'ailleurs, dans son film, Isabelle Huppert joue précisément une femme qui habite sa folie, retranchée dans une maison menacée de toutes parts par l'irruption des autres, de la vie, dans son immobilité matricielle.
Voilà, quelques réflexions amassées au fil du temps, un tantinet obsédantes, dont le souvenir m'est permis par le travail de butineur d'Alain Korkos : sa lecture picturale et poétique du monde a résonné en moi assez singulièrement pour que je sois maintenant attentive à des échos autres que littéraires ; à l'écoute des images...
Ben non. Ce n'est pas parce qu'il explique ce qu'il veut montrer que ce qu'il montre est clair.
Bon allez, je romps la béatitude ambiante.
Je n'accroche pas aux chroniques d'Alain Korkos. Je ne comprends pas où l'auteur veut en venir, je n'en peux plus des rapprochemens foireux entre une photo d'actu et un tableau de De Vinci ou n'importe quel autre maître. J'ai l'impression d'un plaquage de connaissances sur des tableaux sortis d'on-ne-sait-où et j'ai surtout l'impression de me trouver devant un prof de fac obsédé par les références judéo-chrétiennes.
Pourtant, y'a pas à dire, c'est bien mené, c'est cultivé. Je ne lui en veux pas personnellement et j'ai presque honte de dire tout ça quand je vois tous les hommages qui sont rendus à Alain sur le forum. Peut-être suis-trop limité intellectuellement pour tout comprendre... Mais je n'ai pas le sentiment d'apprendre grand-chose qui pourra me servir.
Trop tiré par les cheveux.
Désolé...
Je n'accroche pas aux chroniques d'Alain Korkos. Je ne comprends pas où l'auteur veut en venir, je n'en peux plus des rapprochemens foireux entre une photo d'actu et un tableau de De Vinci ou n'importe quel autre maître. J'ai l'impression d'un plaquage de connaissances sur des tableaux sortis d'on-ne-sait-où et j'ai surtout l'impression de me trouver devant un prof de fac obsédé par les références judéo-chrétiennes.
Pourtant, y'a pas à dire, c'est bien mené, c'est cultivé. Je ne lui en veux pas personnellement et j'ai presque honte de dire tout ça quand je vois tous les hommages qui sont rendus à Alain sur le forum. Peut-être suis-trop limité intellectuellement pour tout comprendre... Mais je n'ai pas le sentiment d'apprendre grand-chose qui pourra me servir.
Trop tiré par les cheveux.
Désolé...
Enfin, quand même... Monsieur Korkos, vous exagérez !
Vous faites abstraction du premier mai, vous vous moquez du week-end-bien-mérité par-la-France-qui-se-lève-tôt-(pour-rien-vu-qu'-y-a-plus-que-la-crise)-sans-rolex pour quoi ? Pour nous parler de boulot, via l'art !
Ce dimanche-soir, cela me flanque le caf'art !
Odeur de toner, de papier machine, de café en gobelet, de singe que l'on mettrait bien en boîte...
Faites-nous voyager M'sieur !
Vous faites abstraction du premier mai, vous vous moquez du week-end-bien-mérité par-la-France-qui-se-lève-tôt-(pour-rien-vu-qu'-y-a-plus-que-la-crise)-sans-rolex pour quoi ? Pour nous parler de boulot, via l'art !
Ce dimanche-soir, cela me flanque le caf'art !
Odeur de toner, de papier machine, de café en gobelet, de singe que l'on mettrait bien en boîte...
Faites-nous voyager M'sieur !
Si on est viré de Molex à 50 ans on a raté sa vie aussi ?
Il me semble que c'est bien pire que de ne pas avoir de Rolex,
De toute façon des Rolex on n'en veut surtout pas,
C'est d'une vulgarité incroyable...
***
Il me semble que c'est bien pire que de ne pas avoir de Rolex,
De toute façon des Rolex on n'en veut surtout pas,
C'est d'une vulgarité incroyable...
***
Je me demande ce qu'Hopper aurait pensé de cela
POISSON : Élue gagnante du concours incessant de jeu de mot pourri !
Ah ! Mais ! Allô les studios !
ULYSSE : Coiffe Poisson sur le poteau et lui arrache la victoire avec les dents !
A part ça, les jeunes filles de Hopper ne le sont pas vraiment puisqu'en réalité, c'est son épouse Josephine (alias Jo) qui a posé pour représenter toutes les femmes qui apparaissent dans ses peinturlures, qu'elles soient belles ou moches.
Ah ! Mais ! Allô les studios !
ULYSSE : Coiffe Poisson sur le poteau et lui arrache la victoire avec les dents !
A part ça, les jeunes filles de Hopper ne le sont pas vraiment puisqu'en réalité, c'est son épouse Josephine (alias Jo) qui a posé pour représenter toutes les femmes qui apparaissent dans ses peinturlures, qu'elles soient belles ou moches.
COMPUNET : « on vient également de me proposer Room in New York en privé... »
Et moi je vous propose de relire ma chronique. J'y parle de plusieurs tableaux, dont celui-ci :-)
SLEEPLESS : C'est vrai que les personnages de Hopper paraissent faits de pâte à modeler. C'est vrai aussi qu'on n'est pas dans l'hyperréalisme, qui de toute façon fut inventé dans les années 70 (Hopper est mort en 67). Il n'y a qu'à observer la très fine couche de peinture, qui souvent laisse apparaître le grain de la toile (quand ils utilisent de la barbouille, les hyper, eux, recouvrent de manière épaisse et lisse) ; il n'y a qu'à observer, également, les verticales de Hopper qui souvent penchent du côté où elles vont tomber. L'obsession d'un rendu photographique n'existe pas chez lui. Même s'il a été fortement influencé par le cinéma. Hopper n'est pas hyper (ah ah ah).
Cela dit, l'un des plus grand peintres hyper, Richard Estes, le cite comme influence déterminante.
Et moi je vous propose de relire ma chronique. J'y parle de plusieurs tableaux, dont celui-ci :-)
SLEEPLESS : C'est vrai que les personnages de Hopper paraissent faits de pâte à modeler. C'est vrai aussi qu'on n'est pas dans l'hyperréalisme, qui de toute façon fut inventé dans les années 70 (Hopper est mort en 67). Il n'y a qu'à observer la très fine couche de peinture, qui souvent laisse apparaître le grain de la toile (quand ils utilisent de la barbouille, les hyper, eux, recouvrent de manière épaisse et lisse) ; il n'y a qu'à observer, également, les verticales de Hopper qui souvent penchent du côté où elles vont tomber. L'obsession d'un rendu photographique n'existe pas chez lui. Même s'il a été fortement influencé par le cinéma. Hopper n'est pas hyper (ah ah ah).
Cela dit, l'un des plus grand peintres hyper, Richard Estes, le cite comme influence déterminante.
Si à l'époque il n'y avait pas de métro aérien à Delft, il y a maintenant le train qui traverse la ville et de façon relativement aérienne quand on arrive de La Haye.
Et quand on voit l'architecture ici, l'Amérique n'est pas loin...
SI jamais vous passez dans le coin pour voir le Rijkmuseum à Amsterdam ou la Mauritshuis à La Haye, faites moi signe.
Vriendelijken groeten
Et quand on voit l'architecture ici, l'Amérique n'est pas loin...
SI jamais vous passez dans le coin pour voir le Rijkmuseum à Amsterdam ou la Mauritshuis à La Haye, faites moi signe.
Vriendelijken groeten
A. KORKOS : "« les mises en scène ne seraient en fait qu'une tentative désespérée d'entrer en contact avec l'autre, les autres ??? » C'est une chose à peu près avérée dans une grande partie de la barbouille néerlandaise qui parle souvent de drague (c'était l'un des sujets picturaux favoris des bourgeois), et on pourrait sûrement passer pas mal de peinturlures du XXème siècle à la moulinette de ce concept. C'est une ide à creuser."
la "peinturlure" du XXème siècle à la moulinette de ce concept ?? alors là je vous mets au défi !! zêtes fort en peinturlure mais tout'd'même pfff
pour le XXème siècle faudrait, avant tout, pouvoir distinguer les personnes de leurs accessoires non mais !!
et j'en veux pour preuve celle-ci au titre pourtant parfaitement explicite :
Idylle atomique et uranique mélancolique
plus dur encore.......
pour d'autres, je vous l'accorde en y mettant un peu du sien on peut y reconnaître les prémices d'un nouvel amour... quoique....reste que ce déjeuner là est magnifique...
-:)
la "peinturlure" du XXème siècle à la moulinette de ce concept ?? alors là je vous mets au défi !! zêtes fort en peinturlure mais tout'd'même pfff
pour le XXème siècle faudrait, avant tout, pouvoir distinguer les personnes de leurs accessoires non mais !!
et j'en veux pour preuve celle-ci au titre pourtant parfaitement explicite :
Idylle atomique et uranique mélancolique
plus dur encore.......
pour d'autres, je vous l'accorde en y mettant un peu du sien on peut y reconnaître les prémices d'un nouvel amour... quoique....reste que ce déjeuner là est magnifique...
-:)
COMPUNET : J'ai dit « Et on pourrait sûrement passer pas mal de peinturlures du XXème siècle à la moulinette de ce concept. »
Pas mal, ça ne veut pas dire toutes.
Aussi je vous laisse vos dégoulinades daliennes, qui ne feraient qu'encrasser la moulinette :-)
Pas mal, ça ne veut pas dire toutes.
Aussi je vous laisse vos dégoulinades daliennes, qui ne feraient qu'encrasser la moulinette :-)
A. KORKOS : "Pas mal, ça ne veut pas dire toutes. "
OK....
ne comptez pas non plus sur moi pour aller chercher l'accessoire dans cette "divine idylle" -:)
n.b. : juste un mot sur Hopper que vous aviez déjà mis dans une autre chronique (et que je ne connaissais pas par ailleurs), je ne sais pas quelles étaient ses motivations mais je trouve ses tableaux terrifiants de solitudes désenchantées, même lorsqu'ils sont plusieurs dans la même pièce ; ça me glace !
je me dis qu'il faudrait sans doute à tous ces personnages bien plus qu'un verre de vin pour retrouver un peu de chaleur dans leur quotidien...
OK....
ne comptez pas non plus sur moi pour aller chercher l'accessoire dans cette "divine idylle" -:)
n.b. : juste un mot sur Hopper que vous aviez déjà mis dans une autre chronique (et que je ne connaissais pas par ailleurs), je ne sais pas quelles étaient ses motivations mais je trouve ses tableaux terrifiants de solitudes désenchantées, même lorsqu'ils sont plusieurs dans la même pièce ; ça me glace !
je me dis qu'il faudrait sans doute à tous ces personnages bien plus qu'un verre de vin pour retrouver un peu de chaleur dans leur quotidien...
COMPUNET : Hopper est connu pour être "le peintre de la solitude". Sa plus célèbre peinturlure est Nighthawks, visible par là. Et c'est tout un programme.
message déplacé vers le bas.
Message 1/5max du 03/05/09.
Hopper que vous aviez déjà mis dans une autre chronique (et que je ne connaissais pas par ailleurs), je ne sais pas quelles étaient ses motivations mais je trouve ses tableaux terrifiants de solitudes désenchantées, même lorsqu'ils sont plusieurs dans la même pièce ; ça me glace !
Justement, c'est cette froideur, cette désillusion qui le rendent pour certains, dont moi, fort appréciables. Surtout que cela va à l'encontre de l'image Glam des années 40-50 que la publicité (pas tant le cinéma noir) a pu véhiculer.
L'une de ses plus célèbres compositions, Night Hawks (1942) témoigne de ce fait*. A une époque, un détail de cette peinture figurait en couv' d' Un privé à Babylone de Richard Brautigan dans la collection 10/18 (ce n'est plus le cas), ce qui me comblait doublement.
yG
ps: *Zut, je viens de m'apercevoir que j'ai été grillé par le maitre. ;)
Hopper que vous aviez déjà mis dans une autre chronique (et que je ne connaissais pas par ailleurs), je ne sais pas quelles étaient ses motivations mais je trouve ses tableaux terrifiants de solitudes désenchantées, même lorsqu'ils sont plusieurs dans la même pièce ; ça me glace !
Justement, c'est cette froideur, cette désillusion qui le rendent pour certains, dont moi, fort appréciables. Surtout que cela va à l'encontre de l'image Glam des années 40-50 que la publicité (pas tant le cinéma noir) a pu véhiculer.
L'une de ses plus célèbres compositions, Night Hawks (1942) témoigne de ce fait*. A une époque, un détail de cette peinture figurait en couv' d' Un privé à Babylone de Richard Brautigan dans la collection 10/18 (ce n'est plus le cas), ce qui me comblait doublement.
yG
ps: *Zut, je viens de m'apercevoir que j'ai été grillé par le maitre. ;)
Night Hawks...
on vient également de me proposer Room in New York en privé...
je viens de jeter un oeil sur sa bio sur Wiki..... il avait l'air pourtant d'avoir une vie plutôt heureuse non ??? -:)
mais bigre, je mettrais pas son autoportrait dans mon salon...
ses tableaux me glacent, l'effet est réussi !
merci m'sieur Korkos pour la découverte...
on vient également de me proposer Room in New York en privé...
je viens de jeter un oeil sur sa bio sur Wiki..... il avait l'air pourtant d'avoir une vie plutôt heureuse non ??? -:)
mais bigre, je mettrais pas son autoportrait dans mon salon...
ses tableaux me glacent, l'effet est réussi !
merci m'sieur Korkos pour la découverte...
Je suis toujours sidéré par l'impression de 3D que donnent les tableaux de Hopper, comme des photos de personnages (on dirait parfois de la pâte à modeler), alors que le style est tout sauf hyperréaliste. Quel sens admirable de la lumière...
D'un point de vue lumière, je considère Eric Fischl comme le fils lumineux de Hopper.
Je ne connaissais pas, merci Obliv'
Très intéressant (moins fan de ses peintures sur la plage, mais du clair-obscur, oui).
Très intéressant (moins fan de ses peintures sur la plage, mais du clair-obscur, oui).
Philippe Besson s’est inspiré du tableau Nighthawks (Les faucons de la nuit parfois traduit Les Rôdeurs de la nuit) pour son roman L’arrière-saison
Au commencement, il y a cette peinture d’Edward Hopper qu’on peut voir à Chicago. J’ai dû l’apercevoir à plusieurs reprises avant de m’en procurer une reproduction, un dimanche d’ennui. Quand je l’ai installée dans mon appartement, elle m’a semblé curieusement familière. Du coup, je ne lui ai pas vraiment prêté attention. Elle a traîné, pendant plusieurs jours, dans son cadre posé contre un mur, à même le parquet (du reste, elle y est encore).
Un soir, sans intention particulière, j’ai observé la femme en robe rouge de la peinture, assise au comptoir d’un café nommé Phillies, entourée de trois hommes. Je me suis souvenu aussi de la passion de Hopper pour les paysages de la Nouvelle-Angleterre. Alors, ça s’est imposé à moi, sans que j’aie rien cherché. J’ai eu l’envie impérieuse de raconter l’histoire de la femme à la robe rouge, et des trois hommes autour d’elle, et d’un café à Cape Cod.
Quatrième de couverture
Au commencement, il y a cette peinture d’Edward Hopper qu’on peut voir à Chicago. J’ai dû l’apercevoir à plusieurs reprises avant de m’en procurer une reproduction, un dimanche d’ennui. Quand je l’ai installée dans mon appartement, elle m’a semblé curieusement familière. Du coup, je ne lui ai pas vraiment prêté attention. Elle a traîné, pendant plusieurs jours, dans son cadre posé contre un mur, à même le parquet (du reste, elle y est encore).
Un soir, sans intention particulière, j’ai observé la femme en robe rouge de la peinture, assise au comptoir d’un café nommé Phillies, entourée de trois hommes. Je me suis souvenu aussi de la passion de Hopper pour les paysages de la Nouvelle-Angleterre. Alors, ça s’est imposé à moi, sans que j’aie rien cherché. J’ai eu l’envie impérieuse de raconter l’histoire de la femme à la robe rouge, et des trois hommes autour d’elle, et d’un café à Cape Cod.
Quatrième de couverture
Paméla.
Outre "l'arrière saison", la première de couverture de la plupart des romans de Philippe Besson est illustrée par des tableaux de Hopper : "Un instant d'abandon" (Lighthouse hill), "la trahison de Thomas Spencer" (High road). Et ce choix (auteur ou plus vraisemblablement éditeur) correspond tout à fait à l'atmosphère de ses romans.
Outre "l'arrière saison", la première de couverture de la plupart des romans de Philippe Besson est illustrée par des tableaux de Hopper : "Un instant d'abandon" (Lighthouse hill), "la trahison de Thomas Spencer" (High road). Et ce choix (auteur ou plus vraisemblablement éditeur) correspond tout à fait à l'atmosphère de ses romans.
Bravo et merci pour cette nouvelle excellente chronique qui nous permet de "phosphorer", nous donne l'impression d'être moins ignares face aux images. Les mises en parallèle, l'analyse, par l'œil averti et les connaissances encyclopédiques de son auteur, plus son humour, nous ravissent... Vivement la prochaine chronique.
J'avais remarqué le choix des tableaux de Hopper pour illustrer les bouquins de Philippe Besson.
Je n'ai encore rien lu de cet auteur. J'ai mis L'arrière-saison sur ma liste de livres à lire.
Pour le moment, je me promène dans un autre tableau que j'adore L'Empire des Lumières de Magritte avec le livre de Didier Van Cauwelaert La Maison des Lumières.
Je n'ai encore rien lu de cet auteur. J'ai mis L'arrière-saison sur ma liste de livres à lire.
Pour le moment, je me promène dans un autre tableau que j'adore L'Empire des Lumières de Magritte avec le livre de Didier Van Cauwelaert La Maison des Lumières.
J'aime beaucoup cet écrivain : son univers, la fluidité de l'écriture, la densité des personnages. Mes romans préférés : "Son frère", "un instant d'abandon", "la trahison de Thomas Spencer"... Allez j'ajoute "un homme accidentel".. en dernier.
DELPHES : Le Retour de Marcus Sextus, de Guérin, j'adore (j'aime bien les toiles de Guérin en général, l'art un peu pompier a ses charmes).
« nous avons le droit à notre hollandais favori dans toutes les chroniques. » Je dois avouer que mes peintres européens préférés sont pour une bonne part néerlandais, flamands ou allemands : Vermeer, Rembrandt, Van Eyck, Memling, Van der Weyden, Dürer, Holbein, etc.
PAMÉLA : « Pour Vermeer, le titre est incomplet, il s’agit de "La leçon de musique interrompue". » Mouais, sauf que les toiles de Vermeer n'ont pas de titre. Et donc, les historiens leur en ont donné au petit bonheur la chance. Cette peinturlure, on aurait pu aussi bien l'intituler Regarde chérie, ya une faute de frappe dans la partition, au prix que je l'ai payée ils exagèrent.
A part ça, ma faute de frappe à moi-personnellement-je a été corrigée.
OBLIVION : Les ouvrages en cheveux, franchement c'est pas mon truc, ça me fait un peut penser à l'expo Our Body : « Ramenez un souvenir de l'expo, un vrai bracelet en vrais cheveux du Chinois sans peau qui fait du vélo. » Mais le gars qui en parle évoque aussi les tresses africaines, sujet qui m'intéresse grandement. D'ailleurs, si quelqu'un a des infos de première main sur le sujet, je suis preneur (ainsi qu'au sujet des foulards de tête en Afrique francophone).
POISSON : « Quel silence dans la peinture de Vermeer! Dans celle de Hopper aussi (…) Ça échappe aux peintres ou pas? »
Pour ma part, j'ai toujours pensé que les meilleurs illustrateurs du silence étaient Vermeer, Hopper, Magritte et Morandi.
Mais il y en a d'autres, comme il y en a qui illustrent le bruit et la fureur ou les saveurs et la sensation tactile (Chardin). M'est avis que la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher et le goût participent à notre perception de la peinture. Et le peintre y est pour quelque chose, ça fait bien partie de ses intentions. Certains préfèrent privilégier un sens ou deux parmi les cinq, c'est une affaire de sensibilité, mais je tiens pour acquis que souvent, une peinturlure n'est pas seulement une chose à voir.
COMPUNET : « les mises en scène ne seraient en fait qu'une tentative désespérée d'entrer en contact avec l'autre, les autres ??? » C'est une chose à peu près avérée dans une grande partie de la barbouille néerlandaise qui parle souvent de drague (c'était l'un des sujets picturaux favoris des bourgeois), et on pourrait sûrement passer pas mal de peinturlures du XXème siècle à la moulinette de ce concept. C'est une ide à creuser.
WATSON : « Je crois me souvenir que Baudelaire parlait "d’extraire l’éternel du transitoire" ». Ah ! j'ai lu cette phrase aujourd'hui même à propos de Toulouse-Lautrec ou d'Henri Rivière, je ne sais plus. Il faudra que je recherche…
« Je propose de finir sur un autre noir, auquel a peut-être participé une maison peinte par Hopper – ou qui du moins n’est pas sans l’évoquer - dans un certain film d’Hitchcock… » Inutile de parler au conditionnel, Hitchcock a clairement dit qu'il s'était inspiré de cette maison au bord de la voie ferrée.
BALTHAZ : En cliquant sur le lien vers l'Obs signalé en début de chronique, ont avait aussi droit à l'intervioue de ce sémillant Marcus, qui l'avait en fait accordée au Parisien. (A quoi ça sert que j'fasse des liens si presque personne il clique dessus, hein ? D'ailleurs on a les noms de ceux qui cliquent pas.)
CYRIL F. : Non non, je ne me suis pas trompé, les deux tableaux ont des murs plus ou moins jaunes (plutôt ocres chez Vermeer). Ce qui les oppose est ailleurs, dans l'attitude des personnages. Mais il est vrai que le vert est aussi une dominante de Office at Night.
Pour visiter les canaux de Delft, la vedette Canal Hopper ;-)
M. K, n'y a-t-il pas une erreur de frappe lorsque vous comparez le toile de Vermeer Gentilhomme et dame buvant du vin et celle de Hopper Office at Night: Vous dites à propos de celle de Vermeer: ...un pièce à dominante jaune... et à propos de celle de Hopper: ... Hopper traite de le sujet de manière inverse: un pièce à dominante jaune... Ne serait-ce pas plutôt vert ?
A lire l'article du Canard à propos de l'interviouve du patron de molex qui parle du niveau intellectuel des ouvriers forcément manipulés de l'extérieur : voilà un patron qui sait reconnaitre un bon nèg' d'un mauvais : à sa façon de parler.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
La dernière photo de Marcus et Corinne est à rapprocher d'une séquence du film "Pas de printemps pour Marnie " d'Alfred Hitchcock
L'homme est debout et la secrétaire est assise.
L'homme est debout et la secrétaire est assise.
Ah M.Korkos… Seul un personnage comme vous, baignant constamment dans les images, investi de culture visuelle, était capable de nous faire surgir d’un bureau de la société Molex Automotive, une peinture d’Edward Hopper. Ce rapprochement aurait fait bondir au plafond plus d’un historien d’art, mais l’historien d’art est parfois aveugle au fait plastique. La modernité poétique permet de s’affranchir, dans une certaine mesure, de la chronologie et du poids insurmontable de l’histoire pour la réalisation d’une chronique. Je crois me souvenir que Baudelaire parlait « d’extraire l’éternel du transitoire ».
Entre la chronique de la semaine dernière et celle d’aujourd’hui, nous sommes passés, d’une certaine manière, du noir de La leçon d’anatomie du docteur Tulp par Rembrandt à celui de « La leçon du grand capitalisme du XIX° siècle », avec Le comptoir des cotons à la Nouvelle-Orléans par Degas. Le capitalisme protestant a imposé des morales sociales de la couleur qui se font l’écho des valeurs de la Réforme apparue au XVI° siècle. Dans le vêtement notamment, le noir restait encore ce qu’il y avait de plus sobre et digne pour ces gens d’affaire. Et ce n’est pas par hasard non plus si la Ford T n’était que noire à ses débuts…
Je propose de finir sur un autre noir, auquel a peut-être participé une maison peinte par Hopper – ou qui du moins n’est pas sans l’évoquer - dans un certain film d’Hitchcock…
http://www.easyart.fr/posters/Edward-Hopper/Maison-au-bord-de-la-voie-ferr%E9e-166131.html
Entre la chronique de la semaine dernière et celle d’aujourd’hui, nous sommes passés, d’une certaine manière, du noir de La leçon d’anatomie du docteur Tulp par Rembrandt à celui de « La leçon du grand capitalisme du XIX° siècle », avec Le comptoir des cotons à la Nouvelle-Orléans par Degas. Le capitalisme protestant a imposé des morales sociales de la couleur qui se font l’écho des valeurs de la Réforme apparue au XVI° siècle. Dans le vêtement notamment, le noir restait encore ce qu’il y avait de plus sobre et digne pour ces gens d’affaire. Et ce n’est pas par hasard non plus si la Ford T n’était que noire à ses débuts…
Je propose de finir sur un autre noir, auquel a peut-être participé une maison peinte par Hopper – ou qui du moins n’est pas sans l’évoquer - dans un certain film d’Hitchcock…
http://www.easyart.fr/posters/Edward-Hopper/Maison-au-bord-de-la-voie-ferr%E9e-166131.html
"et on n'insistera pas trop sur les différences que peuvent présenter ces deux images car à vrai dire, celle de Marcus et Corinne séquestrés de Molex n'est qu'un prétexte, l'occasion de causer de deux peintures de bureaux d'Edward Hopper. "
c'est exactement ça qui me plait chez vous... les prétextes....
quand je pense qu'au début je vous titillais sur le "fond" et aujourd'hui je suis devenue fan absolue de vos chroniques juste pour le plaisir de "causer de peinturlures" ...miam miam (en référence à votre bonus mais attention à vous : mam' bachelot est rentrée en guerre contre les porcs du monde entier alors montrer de la cochonaille en ce moment vous prenez des risques m'sieur korkos ) !!
-:)
sur les liens avec nos patrons séquestrés, je m'interrogeais déjà sur les Unes de nos journaux quand Pinault s'était fait séquestrer une heure dans un taxi (euhhh une heure dans un taxi, à ce rythme c'est pas l'seul à paris à s'faire séquestrer !!-:)) et que nos journaux n'ont montré comme seule photo de sa séquestration lui et sa bimbo.... ;
ou alors la rencontre au sommet à madrid dont nos journaux ont brillamment relayé les discussions : http://people.plurielles.fr/diaporamas/carla-bruni-vs-letizia-d-espagne-le-choc-du-glamour-4399972-402-RElBX05VTUVSTyAy.html (à noter que la courbe des postérieurs était déjà la même du temps de Hopper "Office at night" ; Hopper - lémédias : même combat !! -:))
bon, rien à voir (pure association d'idées influen[s]za[/s]cée tout de même par le Vermeer "La leçon de musique") mais je mets un lien vers un Renoir parce que j'ai envie de "séquestrations" où toutes les catégories socio-professionnelles se retrouveraient autour d'un bon repas (cochonaille pas encore grippée !!) pour négocier : "Le déjeuner des canotiers" !!
et si l'on suit votre chronique , au moins depuis Vermeer -:) et ce malgré les mêmes courbes dessinées traversant les époques, les mises en scène ne seraient en fait qu'une tentative déséspérée d'entrer en contact avec l'autre, les autres ???
pffff alors peut-être conseiller à Corinne et Shirley de rajouter un verre de vin à côté des dossiers en souffrance......
brrr tout ça pour dire que j'adore ces [s]prétextes[/s] chroniques.....
c'est exactement ça qui me plait chez vous... les prétextes....
quand je pense qu'au début je vous titillais sur le "fond" et aujourd'hui je suis devenue fan absolue de vos chroniques juste pour le plaisir de "causer de peinturlures" ...miam miam (en référence à votre bonus mais attention à vous : mam' bachelot est rentrée en guerre contre les porcs du monde entier alors montrer de la cochonaille en ce moment vous prenez des risques m'sieur korkos ) !!
-:)
sur les liens avec nos patrons séquestrés, je m'interrogeais déjà sur les Unes de nos journaux quand Pinault s'était fait séquestrer une heure dans un taxi (euhhh une heure dans un taxi, à ce rythme c'est pas l'seul à paris à s'faire séquestrer !!-:)) et que nos journaux n'ont montré comme seule photo de sa séquestration lui et sa bimbo.... ;
ou alors la rencontre au sommet à madrid dont nos journaux ont brillamment relayé les discussions : http://people.plurielles.fr/diaporamas/carla-bruni-vs-letizia-d-espagne-le-choc-du-glamour-4399972-402-RElBX05VTUVSTyAy.html (à noter que la courbe des postérieurs était déjà la même du temps de Hopper "Office at night" ; Hopper - lémédias : même combat !! -:))
bon, rien à voir (pure association d'idées influen[s]za[/s]cée tout de même par le Vermeer "La leçon de musique") mais je mets un lien vers un Renoir parce que j'ai envie de "séquestrations" où toutes les catégories socio-professionnelles se retrouveraient autour d'un bon repas (cochonaille pas encore grippée !!) pour négocier : "Le déjeuner des canotiers" !!
et si l'on suit votre chronique , au moins depuis Vermeer -:) et ce malgré les mêmes courbes dessinées traversant les époques, les mises en scène ne seraient en fait qu'une tentative déséspérée d'entrer en contact avec l'autre, les autres ???
pffff alors peut-être conseiller à Corinne et Shirley de rajouter un verre de vin à côté des dossiers en souffrance......
brrr tout ça pour dire que j'adore ces [s]prétextes[/s] chroniques.....
Le bonus est très drôle.
Le reste... passionnant.
Merci !
Le reste... passionnant.
Merci !
Un argument à ajouter, dans le dessin préparatoire de Hopper, il a dessiné un tableau et un homme qui se tourne vers la femme, dans le tableau, il a retiré le tableau, mais a mis l'homme dans la même posture que sur le tableau de Degas, l'intention est donc bien de montrer l'indifférence envers Shirley, moins évidente dans le dessin.
Superbe analyse, Alain, vraiment très forte; Et la relier comme ça à l'actualité, c'est imparable.
http://anthropia.blogg.org
Superbe analyse, Alain, vraiment très forte; Et la relier comme ça à l'actualité, c'est imparable.
http://anthropia.blogg.org
Message 1/5max du 02/04/09.
Petite question, me tenant loin du métro et de la presse cochonne, euh affichant des cochonneries, euh de la cochonnaille, et de la capitale, je découvre cette campagne. Vous dites saucisson subliminal, en fait, il est davantage subliminal dans la campagne pour la presse puisque carrément absent. Dans le métro, on voit très bien qu'elle se tape la rondelle.
Quoi, j'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas ?
Ah oui, vous vouliez dire que la rondelle évoque le bâton de berger effectivement absent de l'image...
En fait, la question que je me pose, c'est pourquoi ils, les annonceurs, n'ont pas osé la même chose auprès de la presse...
Est-ce cette dernière qui a censuré l'image cochonne, préférant la main avec le pouce bien refermé sur le majeur et l'index sur la lèvre...
Ce qui est le plus amusant, c'est que dans un cas, comme dans l'autre, cela ne change rien à ma lecture cochonne.
Comment, c'est moi qui suit alors en cause ?
Ok, j'assume.
:P yG
Petite question, me tenant loin du métro et de la presse cochonne, euh affichant des cochonneries, euh de la cochonnaille, et de la capitale, je découvre cette campagne. Vous dites saucisson subliminal, en fait, il est davantage subliminal dans la campagne pour la presse puisque carrément absent. Dans le métro, on voit très bien qu'elle se tape la rondelle.
Quoi, j'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas ?
Ah oui, vous vouliez dire que la rondelle évoque le bâton de berger effectivement absent de l'image...
En fait, la question que je me pose, c'est pourquoi ils, les annonceurs, n'ont pas osé la même chose auprès de la presse...
Est-ce cette dernière qui a censuré l'image cochonne, préférant la main avec le pouce bien refermé sur le majeur et l'index sur la lèvre...
Ce qui est le plus amusant, c'est que dans un cas, comme dans l'autre, cela ne change rien à ma lecture cochonne.
Comment, c'est moi qui suit alors en cause ?
Ok, j'assume.
:P yG
[quote=La Leçon de musique de Vermeer par Johannes Vermeer, vers 1660]
Euh ..ce n'est pas Vermeer qui donne la leçon, je crois ? ;-)
Euh ..ce n'est pas Vermeer qui donne la leçon, je crois ? ;-)
[quote=On voit par là que la RATP préfère le saucisson subliminal aux pipes illégales.]
Ça, c'est pas une phrase sortie du cerveau d'un "ectoplasme dépourvu de toute libido".
En même temps, l'amour au bureau n'est pas dépourvu de certains risques http://pagesperso-orange.fr/lemomo2/boss.jpg
et certains bureaux ne prêtent pas non plus à l'intimité http://www.planetefacility.com/fileadmin/NL60/playtime.jpg.
Ben oui quoi, depuis la chronique "ceci n'est pas une ...", j'me suis refait toute la filmo du père Tatischeff.
Ça, c'est pas une phrase sortie du cerveau d'un "ectoplasme dépourvu de toute libido".
En même temps, l'amour au bureau n'est pas dépourvu de certains risques http://pagesperso-orange.fr/lemomo2/boss.jpg
et certains bureaux ne prêtent pas non plus à l'intimité http://www.planetefacility.com/fileadmin/NL60/playtime.jpg.
Ben oui quoi, depuis la chronique "ceci n'est pas une ...", j'me suis refait toute la filmo du père Tatischeff.
Pour Vermeer, le titre est incomplet, il s’agit de "La leçon de musique interrompue".
J’ai lu quelque part que les notes de musiques de la partition avaient été déchiffrées et qu’il s'agit d'une ronde d'amour.
Plutôt qu’une de leçon de musique, c’est une histoire d’amour entre le professeur et l’élève. Et ils sont interrompus par quelqu’un qui entre dans la pièce.
D’autres indices : le tableau du fonds représente Cupidon (comme dans la toile de la femme debout au virginal ) , et puis la cage à oiseau....
On est loin des peintures froides de Hopper.
D’ailleurs je trouve les comparaisons entre Hopper et Vermeer un peu tirées par les cheveux …;-)
J’ai lu quelque part que les notes de musiques de la partition avaient été déchiffrées et qu’il s'agit d'une ronde d'amour.
Plutôt qu’une de leçon de musique, c’est une histoire d’amour entre le professeur et l’élève. Et ils sont interrompus par quelqu’un qui entre dans la pièce.
D’autres indices : le tableau du fonds représente Cupidon (comme dans la toile de la femme debout au virginal ) , et puis la cage à oiseau....
On est loin des peintures froides de Hopper.
D’ailleurs je trouve les comparaisons entre Hopper et Vermeer un peu tirées par les cheveux …;-)
Toujours étonné par l'œil de monsieur K.
Et puis Hopper, ah, Hopper...
Merci monsieur K.
Et puis Hopper, ah, Hopper...
Merci monsieur K.
Sublime... et si.... évocateur...;-)
Merci Alain.
Et la mise en page est de plus en plus réussie dans vos chroniques, c'est un vrai régal (et je ne pense pas au saucisson...).
Vous nous mettez les éléments de comparaison avant et après les images, afin que nous les ayons toujours en vue, merci beaucoup !
Et j'adore cette phrase sur le métro aérien de Delft.
Pffff..... J'en veux encore ! Du Korkos tous les jours, pour illuminer nos journées. Et il est 8h du matin, et j'ai déjà eu mon illumination de la journée ;-)
Et je me permettrai de faire un lien hasardeux, et pour ma part, il est vraiment hasardeux, ce qui n'est jamais le cas avec vous.
J'ai lu "Marcus et Corinne, les séquestrés de Molex", et j'ai pensé à un superbe tableau, que j'adore (du coup toute petite déception en remarquant mon erreur, mais la chronique a largement compensé cet état fugace) :
http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=rs_display_res&langue=fr&critere=marcus+sextus&operator=AND&nbToDisplay=5
Le Retour de Marcus Sextus, de Guérin. Bon, forcément, ça nous incitait à être en empathie envers ces patrons séquestrés, exilés, loin des leurs, alors c'est complètemenet stupide.
Mais, bon, on fait les rapprochements qu'on peut ;-)
N'empêche que le patron, il a un nom de Romain ; c'est assez drôle, quand on pense que les Romains sont connus, notamment à l'époque de Guérin, pour leur droiture morale.... !
Merci Alain.
Et la mise en page est de plus en plus réussie dans vos chroniques, c'est un vrai régal (et je ne pense pas au saucisson...).
Vous nous mettez les éléments de comparaison avant et après les images, afin que nous les ayons toujours en vue, merci beaucoup !
Et j'adore cette phrase sur le métro aérien de Delft.
Pffff..... J'en veux encore ! Du Korkos tous les jours, pour illuminer nos journées. Et il est 8h du matin, et j'ai déjà eu mon illumination de la journée ;-)
Et je me permettrai de faire un lien hasardeux, et pour ma part, il est vraiment hasardeux, ce qui n'est jamais le cas avec vous.
J'ai lu "Marcus et Corinne, les séquestrés de Molex", et j'ai pensé à un superbe tableau, que j'adore (du coup toute petite déception en remarquant mon erreur, mais la chronique a largement compensé cet état fugace) :
http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=rs_display_res&langue=fr&critere=marcus+sextus&operator=AND&nbToDisplay=5
Le Retour de Marcus Sextus, de Guérin. Bon, forcément, ça nous incitait à être en empathie envers ces patrons séquestrés, exilés, loin des leurs, alors c'est complètemenet stupide.
Mais, bon, on fait les rapprochements qu'on peut ;-)
N'empêche que le patron, il a un nom de Romain ; c'est assez drôle, quand on pense que les Romains sont connus, notamment à l'époque de Guérin, pour leur droiture morale.... !