Ménard et les réfugiés : après le photomontage, la video
La dernière de Ménard est une vidéo digne d'un western. Vendredi 11 septembre, le maire de Béziers, muni de son écharpe tricolore et accompagné d'autres élus et de policiers municipaux avec gilets pare-balle, s'est pris pour un shérif en allant à la rencontre de Syriens qui squattent illégalement des logements HLM dans le quartier de la Devèze. Et il leur a demandé tout simplement... de partir. Une visite filmée, vraisemblablement par les services de la ville, puis mise en ligne sur Youtube. Pour le plus grand bonheur de la réacosphère.
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Derniers commentaires
A Nice, lui et Ciotti resteront bientôt les deux derniers remparts républicains contre la peste brune.
Sacré D.S.
Et le mééére Ménard, il fait quoi lui ?
Ensuite il y a, en dehors de cette incroyable honte de voir cette espèce de vermisseau vomir ses mots et baver sa haine, la honte que cela se passe en France au point que l'interprète n'ose pas traduire exactement les mots car la langue Anglaise ne supporte pas ce genre de phrase "Je ne veux pas de ça dans MA ville", comment traduire cette phrase dans une langue trop habituée à la démocratie.
Puis il a la honte de voir un maire Français jouer les shérifs car l'auteur de l'article a vu juste, tout est "digne d'un western".
Voir Joe Dalton alias Lucien Lacombe jouer les héros sous la protection de ses vigiles musclés, quelle honte. Comment la réacosphère peut-elle se reconnaître dans cette parodie où on voit le terrorisé jouer les fiers à bras, et où l'odeur de la Milice revient au point de ressusciter Henriot !
Ses propos à l'interlocuteur syrien pourraient être résumés ainsi : "Votre installation en France est une forme d'exploitation, d'aliénation dont vous n'avez pas conscience. Et en tant que défenseurs des libertés, nous ne pouvons nous résoudre à une telle indignité, nous vous demandons donc d'aller dormir dehors."
Quel talent !
Là, j'y vais parce que ce déferlement contre Robert me révulse.
Oui, à vous autres, tous bardés d'excellente conscience et d'indignation radicale, je vous le rappelle: sans Robert Ménard, jamais Reporters sans Frontières n'aurait existé. Pour que cette organisation mondialement reconnue voie le jour et fonctionne, il a fallu ce fou de courage, de passion et de dévouement qu'il a été pendant tant d'années.
Je le sais parce que je suis du nombre des quatre fondateurs patentés. Je le dis avec humilité: nous l'avons aidé, les trois autres, Jubineau, Molénat et moi-même, mais RSF n'a eu qu'un fondateur, Robert.
Et nous l'avons créé contre la profession, contre la lâcheté majoritaire des journalistes de l'époque.
Voilà pourquoi, quand j'assiste à ce déferlement d'aujourd'hui - oh, ce couplet de l'imbécile rhétoriqueur qui joue de la rime en ard ! - voilà pourquoi, oui, j'étouffe de rage. Car les mêmes qui affichent leur résistantialisme, leur héroïsme pour la liberté et l'universelle fraternité, je sais que ce sont ceux qui ne levaient pas le petit doigt quand des confrères, à l'époque, étaient harcelés et virés.
Ménard a pris à bras le corps une ville sinistrée, sur une voie de tiers-mondialisation. Qui, de ceux qui interviennent sur ce forum, a connu Béziers avant l'arrivée de Robert ? Il mène ce combat dans un contexte de crise sans précédent. L'Allemagne elle-même vient d'être contrainte à faire une pause dans sa frénésie d'accueil sans limites. Tout cela est terriblement compliqué, très dur à affronter en essayant de préserver son âme et sa raison.
Ce que je demande juste, c'est que Robert Ménard soit traité avec respect et décence. Pour ce qu'il a fait et qu'on n'a pas le droit d'oublier.
Mais c'est sans doute trop demander.
Rémy Loury
Plus c'est gros, plus ça passe.
Elle est là la décadence française, l'effondrement moral des """élites""" politques.
Sur le contenu, encore 3 liens vers des sites fachos ????? Je ne cliquerai pas, rien à f...aire.