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Morelle : le cirage qui a mis le feu aux poudres
Bien joué ! Se faire cirer les chaussures par un cireur professionnel
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"Que Cahuzac détienne des comptes à l'étranger ne suffit pas à nous indigner. Il faut encore qu'il dise "ça me fait chier" au téléphone. L'idée même de comportements scandaleux est désormais inopérante. Il nous faut le son, et l'image. Il nous faut les petits détails de la vie, qui vont déchainer les galopades de l'imagination. Bien joué !"
Décidément Daniel, très prompt à défendre la liberté d'expression lorsqu'elle est attaquée et à traquer l'ennemi intérieur, quitte à s'émouvoir des larmes de crocodile du sinistre Val, démontrant ainsi qu'il est touché lui aussi par des affects ordinaires et par des considérations morales subjectives, ne comprend rien à la "décence ordinaire".
Ce n'est pas parce qu'exploiter les services d'un cireur de chaussure serait ou non un délit que les gens s'en indignent, mais en raison de la charge symbolique de ce travail qui renvoie vaguement à la survivance du caractère quasi-esclavagiste des formes les plus primitives du salariat en régime capitaliste.
Se faire cirer les chaussures en France en 2015 n'est pas qu'une simple prestation de services: c'est une transaction jugée indécente et archaïque par un grand nombre de gens ordinaires.
Dit autrement, sans trouver ça franchement dégueulasse, la plupart des gens trouvent ça d'un autre âge et d'une certaine manière un peu indigne, que cela soit ou non dans les palais de la République.
Le véritable "scandale" que représentent ces comportements ne réside pas seulement dans les malversations supposées que dans la façon d'"être au monde" de ces représentants du pouvoir "socialiste": une nouvelle aristocratie, mais sans les contreparties imposées par les "privilèges", très bien résumé par l'expression "noblesse oblige", comme l'écrivait C Lasch:
"Une aristocratie du talent - un idéal séduisant en apparence, semblant distinguer les démocraties des sociétés fondées sur le privilège héréditaire - se révèle être une contradiction dans les termes: les personnes de talent conservent biens des vices de l'aristocratie sans ses vertus. Leur snobisme est dépourvu de toute reconnaissance qu'il existe des obligations réciproques entre le petit nombre des favorisés et la multitude. Quoiqu'ils soient pleins de "compassion" pour les pauvres [équivalent des "sans dents" au XXe siècle, note perso], on ne peut dire d'eux qu'ils souscrivent à une théorie du type "noblesse oblige", ce qui sous entendrait qu'ils soient disposés à contribuer directement et personnellement au bien public."
(in "La Révolte des élites").
Cette nouvelle aristocratie est non seulement a-morale - même pas immorale - mais est surtout complètement débraillée et décomplexée: c'est cela qui fascine dans les figures telles que DSK ou Morelle... et ce n'est pas un détail, ni une curiosité malsaine, mais c'est au contraire au coeur du régime oligarchico-démocratique fondé sur le consentement des citoyens, en particulier lorsque cette classe dirigeante se réclame d'idéaux "socialistes".
Et ces histoires de cireurs de chaussures et de prostituées n'ont rien d'anodin ni de secondaire, mais sont absolument centrales pour comprendre la gravité de cette trahison sur le plan symbolique, qui est au coeur du consentement "démocratique".
Ainsi, la manifestation de ces idéaux socialistes et populaires, G Orwell a cru la voir dans le Barcelone républicaine de décembre 1936:
"C'était bien la première fois dans ma vie où je me trouvais dans une ville où la classe ouvrière avait pris le dessus. [...] Tout magasin, tout café portait une inscription vous informant de sa collectivisation; jusqu'aux caisses des cireurs de bottes qui avaient été collectivisées et peintes en rouge et noir! Les garçons de café, les vendeurs vous regardaient bien en face et se comportaient avec vous en égaux.[...]
Et surtout, il y avait la foi dans la révolution et l'avenir, l'impression d'avoir soudain débouché dans une ère d'égalité et de liberté. Des êtres humains cherchaient à se comporter en etres humains et non plus en simples rouages de la machine capitaliste.
Dans les boutiques des barbiers, des "Avis au public", rédigés par des anarchistes - les barbiers étaient pour la plupart anarchistes - expliquaient gravement que les barbiers n'étaient plus des esclaves. Dans les rues, des affiches bariolées conjuraient les prostituées de ne plus se prostituer."
Orwell n'est pas dupe bien sûr de la naïveté et de l'idéalisme des barcelonais de 1936, mais ceci montre qu'au delà des conflits d'intérêts et des sordides manoeuvres frauduleuses, cette façon d'être au monde constitue encore au XXIe siècle ce qui distingue toujours les gens ayant conservé cette "common decency", et ceux qu'Orwell appelle les "durs à cuire sarcastiques et cyniques des pays anglo-saxons".
Or en insistant, de sa hauteur de chroniqueur objectif, sur l'aspect dérisoire de ces comportements indécents, en dénigrant le côté manipulateur ("Bien joué!") de la recension de ce qu'il considère comme négligeable, à côté de la "gravité" - bien réelle en effet - des faits supposés de conflits d'intérêts ou d'abus de pouvoir, Daniel occulte finalement ce que ces affaires ont peut-être en réalité d'essentiel: leur aspect hautement symbolique.
Daniel relaie en ce sens cette doxa intellectualo-médiatique contemporaine qui considère majoritairement que ce qui compte est le seul respect de la Loi et de la transparence, tout le reste étant plus ou moins relégué dans la sphère de la "morale" ou de l'"éthique", catégories jugées désuètes et archaïques, car contraires aux obligations supérieures de neutralité et d'objectivité journalistique.
Que DSK soit un pourceau lubrique, Morelle un coquin débraillé, De Maistre une vipère malfaisante, Dumas un vieillard narcissique, Dray un arriviste atteint de névrose obsessionnelle etc....bref, la façon dont tous ces tristes sires se vautrent dans l'ubris capitalisto-étatique dans sa forme la plus primitive, ce qui saute à l'esprit de la plupart des gens ordinaires, n'est pas à la hauteur des véritables enjeux, selon cette même doxa.
Ces réactions - pourtant spontanées et évidentes - relèveraient selon cette doxa des affects populaires et populistes n'atteignant pas les journalistes et intellectuels au-dessus de la mêlée, Daniel allant même jusqu'à en accuser certains - à travers la charge ironique contre Mediapart - d'instrumentaliser ces affects pour édifier la masse, accusant ces derniers de "story telling" à l'envers. Or cette approche est non seulement méprisante envers la plupart des gens, mais passe à côté de l'essentiel de la crise politique contemporaine.
Si les comportements privés de Morelle - ou d'autres - ont un rapport avec les décisions politiques qu'il inspire, c'est justement parce les dernières sont en cohérence avec les premiers: les deux font systême, et symbolisent une nouvelle caste dirigeante qui n'est absolument plus disposée à contribuer au bien public, non seulement "directement et personnellement", mais, bien plus grave encore, ni non plus indirectement par le biais des mandats et des pouvoirs d'Etat qui leurs sont délégués par les institutions républicaines.
Décidément Daniel, très prompt à défendre la liberté d'expression lorsqu'elle est attaquée et à traquer l'ennemi intérieur, quitte à s'émouvoir des larmes de crocodile du sinistre Val, démontrant ainsi qu'il est touché lui aussi par des affects ordinaires et par des considérations morales subjectives, ne comprend rien à la "décence ordinaire".
Ce n'est pas parce qu'exploiter les services d'un cireur de chaussure serait ou non un délit que les gens s'en indignent, mais en raison de la charge symbolique de ce travail qui renvoie vaguement à la survivance du caractère quasi-esclavagiste des formes les plus primitives du salariat en régime capitaliste.
Se faire cirer les chaussures en France en 2015 n'est pas qu'une simple prestation de services: c'est une transaction jugée indécente et archaïque par un grand nombre de gens ordinaires.
Dit autrement, sans trouver ça franchement dégueulasse, la plupart des gens trouvent ça d'un autre âge et d'une certaine manière un peu indigne, que cela soit ou non dans les palais de la République.
Le véritable "scandale" que représentent ces comportements ne réside pas seulement dans les malversations supposées que dans la façon d'"être au monde" de ces représentants du pouvoir "socialiste": une nouvelle aristocratie, mais sans les contreparties imposées par les "privilèges", très bien résumé par l'expression "noblesse oblige", comme l'écrivait C Lasch:
"Une aristocratie du talent - un idéal séduisant en apparence, semblant distinguer les démocraties des sociétés fondées sur le privilège héréditaire - se révèle être une contradiction dans les termes: les personnes de talent conservent biens des vices de l'aristocratie sans ses vertus. Leur snobisme est dépourvu de toute reconnaissance qu'il existe des obligations réciproques entre le petit nombre des favorisés et la multitude. Quoiqu'ils soient pleins de "compassion" pour les pauvres [équivalent des "sans dents" au XXe siècle, note perso], on ne peut dire d'eux qu'ils souscrivent à une théorie du type "noblesse oblige", ce qui sous entendrait qu'ils soient disposés à contribuer directement et personnellement au bien public."
(in "La Révolte des élites").
Cette nouvelle aristocratie est non seulement a-morale - même pas immorale - mais est surtout complètement débraillée et décomplexée: c'est cela qui fascine dans les figures telles que DSK ou Morelle... et ce n'est pas un détail, ni une curiosité malsaine, mais c'est au contraire au coeur du régime oligarchico-démocratique fondé sur le consentement des citoyens, en particulier lorsque cette classe dirigeante se réclame d'idéaux "socialistes".
Et ces histoires de cireurs de chaussures et de prostituées n'ont rien d'anodin ni de secondaire, mais sont absolument centrales pour comprendre la gravité de cette trahison sur le plan symbolique, qui est au coeur du consentement "démocratique".
Ainsi, la manifestation de ces idéaux socialistes et populaires, G Orwell a cru la voir dans le Barcelone républicaine de décembre 1936:
"C'était bien la première fois dans ma vie où je me trouvais dans une ville où la classe ouvrière avait pris le dessus. [...] Tout magasin, tout café portait une inscription vous informant de sa collectivisation; jusqu'aux caisses des cireurs de bottes qui avaient été collectivisées et peintes en rouge et noir! Les garçons de café, les vendeurs vous regardaient bien en face et se comportaient avec vous en égaux.[...]
Et surtout, il y avait la foi dans la révolution et l'avenir, l'impression d'avoir soudain débouché dans une ère d'égalité et de liberté. Des êtres humains cherchaient à se comporter en etres humains et non plus en simples rouages de la machine capitaliste.
Dans les boutiques des barbiers, des "Avis au public", rédigés par des anarchistes - les barbiers étaient pour la plupart anarchistes - expliquaient gravement que les barbiers n'étaient plus des esclaves. Dans les rues, des affiches bariolées conjuraient les prostituées de ne plus se prostituer."
Orwell n'est pas dupe bien sûr de la naïveté et de l'idéalisme des barcelonais de 1936, mais ceci montre qu'au delà des conflits d'intérêts et des sordides manoeuvres frauduleuses, cette façon d'être au monde constitue encore au XXIe siècle ce qui distingue toujours les gens ayant conservé cette "common decency", et ceux qu'Orwell appelle les "durs à cuire sarcastiques et cyniques des pays anglo-saxons".
Or en insistant, de sa hauteur de chroniqueur objectif, sur l'aspect dérisoire de ces comportements indécents, en dénigrant le côté manipulateur ("Bien joué!") de la recension de ce qu'il considère comme négligeable, à côté de la "gravité" - bien réelle en effet - des faits supposés de conflits d'intérêts ou d'abus de pouvoir, Daniel occulte finalement ce que ces affaires ont peut-être en réalité d'essentiel: leur aspect hautement symbolique.
Daniel relaie en ce sens cette doxa intellectualo-médiatique contemporaine qui considère majoritairement que ce qui compte est le seul respect de la Loi et de la transparence, tout le reste étant plus ou moins relégué dans la sphère de la "morale" ou de l'"éthique", catégories jugées désuètes et archaïques, car contraires aux obligations supérieures de neutralité et d'objectivité journalistique.
Que DSK soit un pourceau lubrique, Morelle un coquin débraillé, De Maistre une vipère malfaisante, Dumas un vieillard narcissique, Dray un arriviste atteint de névrose obsessionnelle etc....bref, la façon dont tous ces tristes sires se vautrent dans l'ubris capitalisto-étatique dans sa forme la plus primitive, ce qui saute à l'esprit de la plupart des gens ordinaires, n'est pas à la hauteur des véritables enjeux, selon cette même doxa.
Ces réactions - pourtant spontanées et évidentes - relèveraient selon cette doxa des affects populaires et populistes n'atteignant pas les journalistes et intellectuels au-dessus de la mêlée, Daniel allant même jusqu'à en accuser certains - à travers la charge ironique contre Mediapart - d'instrumentaliser ces affects pour édifier la masse, accusant ces derniers de "story telling" à l'envers. Or cette approche est non seulement méprisante envers la plupart des gens, mais passe à côté de l'essentiel de la crise politique contemporaine.
Si les comportements privés de Morelle - ou d'autres - ont un rapport avec les décisions politiques qu'il inspire, c'est justement parce les dernières sont en cohérence avec les premiers: les deux font systême, et symbolisent une nouvelle caste dirigeante qui n'est absolument plus disposée à contribuer au bien public, non seulement "directement et personnellement", mais, bien plus grave encore, ni non plus indirectement par le biais des mandats et des pouvoirs d'Etat qui leurs sont délégués par les institutions républicaines.
Ce que traduit ces frasques pitoyables est du au manquement d'être au service de l'Intérêt Commun.
Des sapajouts (comme dirait Cap'taine Hadock) !!!
Cette classe politique devrait être reformatée (un reformatage bas niveau pour être sûr que tout défaut est recensé)
Quel gâchis !!!
Des sapajouts (comme dirait Cap'taine Hadock) !!!
Cette classe politique devrait être reformatée (un reformatage bas niveau pour être sûr que tout défaut est recensé)
Quel gâchis !!!
Pas si anecdotique, finalement, cette histoire de cireurs de pompes: belle occasion au contraire, saisie par Backchich, d'enquêter sur un [s]petit boulot de merde[/s] métier qui monte. Ramifications inattendues: Jean Sarkozy et le Conseil Général des Hauts de Seine
Pas du tout convaincue par l'article de Bakchich qui fait un énorme contre sens : les "bullshit jobs" analysés par David Graeber ne sont pas des "petits boulots précaires et mal payés" mais des emplois de bureau (telemarketing, reporting, démarche qualité...) déconnectés du réel et qui donnent l'impression d'être inutiles. Ces emplois sont parfois bien rémunérés, d'autres fois beaucoup moins mais là n'est pas la question.
Cirer des chaussures pour un ancien étudiant en droit, c'est justement échapper au "bullshit job" pour faire un métier manuel tout ce qu'il y a de plus concret. (avec toutes les limites que pose l'article : faible couverture sociale...)
Cirer des chaussures pour un ancien étudiant en droit, c'est justement échapper au "bullshit job" pour faire un métier manuel tout ce qu'il y a de plus concret. (avec toutes les limites que pose l'article : faible couverture sociale...)
Quel supplice de voir tous ces plein-de-fric pour les va-nus-pieds.
http://www.bastamag.net/Son-sac-a-dos-c-est-comme-sa
Il y a en outre le côté "beau ténébreux". difficile à imiter...
Morelle a démissionné.
Estimant correspondre au profil de ce poste de conseiller, je viens d'envoyer un CV à Hollande.
J'ai comme Aquilino, un goût très affirmé pour les grands crûs.
Et afin de ne pas déroger aux règles qu'il avait instaurées, je me sens tout à fait capable de traiter les membres du petit personnel comme des sous-merdes.
Estimant correspondre au profil de ce poste de conseiller, je viens d'envoyer un CV à Hollande.
J'ai comme Aquilino, un goût très affirmé pour les grands crûs.
Et afin de ne pas déroger aux règles qu'il avait instaurées, je me sens tout à fait capable de traiter les membres du petit personnel comme des sous-merdes.
Les attaques les plus basses se poursuivent car si on peut reprocher à ce gouvernement sa tiédeur en matière de réformes structurelles, on ne peut que rendre hommage à ces conseillers qui dans le cadre de leur activité professionnelle relient avec célérité le monde politique et le secteur privé afin d'être plus efficaces dans leurs fonctions diverses et variées auprès de nos gouvernants.
Reprocherait-on à un chanteur comme Florent Pagny de travailler avec les plus grands costumiers qui créent de magnifiques vestes en peau de serpent pour nous présenter son remarquable répertoire dans une tenue de bon goût ?
Pourrait-on en vouloir à Eric Zemmour de prendre la température chaque matin au bistro du coin pour ensuite nous combler de joie avec ses analyses sociologiques pertinentes ?
Doit-on se gausser de Laurent Ruquier qui va enrichir son répertoire de blagues les plus drôles avec les experts des Grosses Têtes dès la rentrée ?
Les laboratoires pharmaceutiques dans leur grande majorité recherchent notre bien-être en allongeant chaque année davantage notre espérance de vie (hommage est rendu ici à Jacques Servier, injustement vilipendé ces dernières années) et nous devrions nous réjouir des fruits de la fructueuse collaboration entre les différents acteurs du monde politico-économique.
La polémique sur le cireur de chaussures est également plus que ridicule, un homme bien habillé, bien chaussé qui crée des emplois de service qui font la richesse de pays émergents comme le Brésil ou l'Inde, qui auraient par ailleurs beaucoup à nous apprendre en matière d'emploi de proximité, devrait être féliciter par nos meilleurs éditorialistes.
Mais la chasse aux talents est devenue un sport national, il suffit de regarder les critiques scandaleuses qui ont été rédigées ces dernières semaines sur le dernier film de l'un de nos plus grands cinéastes, Monsieur Claude Lelouch.
C'est désespérant !
Reprocherait-on à un chanteur comme Florent Pagny de travailler avec les plus grands costumiers qui créent de magnifiques vestes en peau de serpent pour nous présenter son remarquable répertoire dans une tenue de bon goût ?
Pourrait-on en vouloir à Eric Zemmour de prendre la température chaque matin au bistro du coin pour ensuite nous combler de joie avec ses analyses sociologiques pertinentes ?
Doit-on se gausser de Laurent Ruquier qui va enrichir son répertoire de blagues les plus drôles avec les experts des Grosses Têtes dès la rentrée ?
Les laboratoires pharmaceutiques dans leur grande majorité recherchent notre bien-être en allongeant chaque année davantage notre espérance de vie (hommage est rendu ici à Jacques Servier, injustement vilipendé ces dernières années) et nous devrions nous réjouir des fruits de la fructueuse collaboration entre les différents acteurs du monde politico-économique.
La polémique sur le cireur de chaussures est également plus que ridicule, un homme bien habillé, bien chaussé qui crée des emplois de service qui font la richesse de pays émergents comme le Brésil ou l'Inde, qui auraient par ailleurs beaucoup à nous apprendre en matière d'emploi de proximité, devrait être féliciter par nos meilleurs éditorialistes.
Mais la chasse aux talents est devenue un sport national, il suffit de regarder les critiques scandaleuses qui ont été rédigées ces dernières semaines sur le dernier film de l'un de nos plus grands cinéastes, Monsieur Claude Lelouch.
C'est désespérant !
Au PS, c'est franchement la course à qui mettra la dernière pelletée de terre sur le cercueil de la République exemplaire!
Je pense qu'après les Européennes, Hollande pourra encore reprogrammer un déplacement "en Auvergne où il entend renouer le contact avec les Français après la gifle des municipales" d'après LesEchos. Le Cirque Barnum de Martin Schulz hier soir était à mourir de rire. Plus démagogue, c'était impossible.
Je pense qu'après les Européennes, Hollande pourra encore reprogrammer un déplacement "en Auvergne où il entend renouer le contact avec les Français après la gifle des municipales" d'après LesEchos. Le Cirque Barnum de Martin Schulz hier soir était à mourir de rire. Plus démagogue, c'était impossible.
Bien joué Médiapart, … et bien vu Daniel !
C'est très parlant tout ça.
C'est très parlant tout ça.
Le plus grave dans toute cette histoire c'est qu'on n'en finit pas de constater le gouffre qui sépare ceux qui vivent du pouvoir de ceux qui le leur donnent ! c'est effrayant.
Je ne trouve pas votre chronique sur Rue89 mais j'ai peut-être loupé un épisode ?
Il n'y a qu'un petit écho à l'article de Mediapart, alors que d'habitude ce genre d'affaire est repris largement par le site d'info du nouvel Obs...
Il n'y a qu'un petit écho à l'article de Mediapart, alors que d'habitude ce genre d'affaire est repris largement par le site d'info du nouvel Obs...
C'est moi ou le nom de l'agence Euro RSCG revient souvent dans les affaires touchant le PS ?
Hou la la ! Bravo d'avoir relevé... C'est l'information du jour. En même temps, Julie Gayet a l'air de reprendre goût à la vie (cf Closer). Mais keski se passe ? On ne nous dit rien, que des histoires de palefrenier...
Ça n'a rien de nouveau, c'est le B+A=BA de l'art de conter. Et l'art de conter, c'est trèèès ancien, ça précède l'invention de l'écriture.
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" au forçat du cirage, "
Aquilino Morelle fait travailler des "petits métiers", pas comme Daniel Schneidermannn qui a licencié sont barbier l'été dernier.
Aquilino Morelle fait travailler des "petits métiers", pas comme Daniel Schneidermannn qui a licencié sont barbier l'été dernier.