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Mory Global : pour une info libre et non faussée
Il fallait vraiment l'attraper au vol. C'est une toute petite phrase du présentateur du journal de 8 heures
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Derniers commentaires
Oh zut ! ce n’est pas la faute des méchants groupes zétrangers ! comme le prétendait le FN.
Merci Dan Israel !
Merci Dan Israel !
Je ne dirai pas de D. Schneidermann, ou meme, de n'importe quel autre de mes concitoyens, fut-il chauffeur de poids lourds, qu'il est raciste, s'il refuse de perdre son emploi au nom d'un "amour de l'Europe" qui demanderait qu'on accepte de soumettre des travailleurs francais, comme lui, a une concurrence, portant sur les salaires, avec des travailleurs etrangers. Celui de mes concitoyens qui refuse d'etre, a ce point, d'une telle maniere, "amoureux de l'Europe", je dis juste qu'il a, de maniere tres humaine, une limite a sa generosité. Je dis aussi que moi-même je suis comme lui, ma generosité a aussi ces limites-la. Et il est bien triste que peu de gens comprennent qu'il faut en passer par la, qu'il faut etre ainsi honnete sur soi-meme, pour se donner la possibilité d'etre aussi moral qu'un homme normal peut l'etre.
Car c'est seulement parce que je me suis dit cela :
1/ que je peux ensuite me solidariser avec mon concitoyen, avoir le souci du bien commun de mon pays quand je pense a ses choix politiques, en disant que ce que je refuserais qu'on me fasse, je refuse que cela lui soit fait, je refuse donc qu'on expose mon concitoyen a une concurrence portant sur les salaires, avec des travailleurs etrangers, car je refuserais d'etre exposé moi-meme a cette concurrence.
2/ c'est aussi seulement en admettant cette limite de ma generosité, que je suis honnete sur moi-meme
3/ c'est enfin, seulement en admettant cette limite, que je n'eprouve plus le besoin de m'aveugler sur la realité, en m'imaginant que le chomage de masse en France n'a rien a voir avec la concurrence avec des pays plus pauvres.
Ainsi me semble-t-il, ce que D. Schneidermann appelle "l'ideologie du FN", c'est objectivement, l'attitude la plus solidaire, la plus citoyenne (je n'ose dire, la plus patriote), la plus lucide, et la plus honnete qu'on puisse avoir, comparée à l'attitude inverse, peut-etre la sienne. Je crois qu'on ne peut mieux faire la publicité du FN, qu'en pretendant que cette bien meilleure attitude est le propre de ce parti... Mais ce journaliste n'est, hélas, pas le seul, et pas le premier, a faire une telle publicité au FN, avec les resultats qu'on sait.
Car c'est seulement parce que je me suis dit cela :
1/ que je peux ensuite me solidariser avec mon concitoyen, avoir le souci du bien commun de mon pays quand je pense a ses choix politiques, en disant que ce que je refuserais qu'on me fasse, je refuse que cela lui soit fait, je refuse donc qu'on expose mon concitoyen a une concurrence portant sur les salaires, avec des travailleurs etrangers, car je refuserais d'etre exposé moi-meme a cette concurrence.
2/ c'est aussi seulement en admettant cette limite de ma generosité, que je suis honnete sur moi-meme
3/ c'est enfin, seulement en admettant cette limite, que je n'eprouve plus le besoin de m'aveugler sur la realité, en m'imaginant que le chomage de masse en France n'a rien a voir avec la concurrence avec des pays plus pauvres.
Ainsi me semble-t-il, ce que D. Schneidermann appelle "l'ideologie du FN", c'est objectivement, l'attitude la plus solidaire, la plus citoyenne (je n'ose dire, la plus patriote), la plus lucide, et la plus honnete qu'on puisse avoir, comparée à l'attitude inverse, peut-etre la sienne. Je crois qu'on ne peut mieux faire la publicité du FN, qu'en pretendant que cette bien meilleure attitude est le propre de ce parti... Mais ce journaliste n'est, hélas, pas le seul, et pas le premier, a faire une telle publicité au FN, avec les resultats qu'on sait.
Les billets d'Adarr sur le cabotage et l'abus + les recherches d'Obliv mettent en lumière le caractère mensonger des déclarations du FN.
Il n'empêche que le fond du débat est et demeure le principe de libre prestation de services tel qu'il résulte non pas seulement du Traité de Rome modifié, mais aussi et surtout de ce qu'en font les juges de Luxembourg.
Bien que la libre prestation de services se soit construit plus lentement que celle des marchandises, il n'en demeure pas moins que le prestataire qui circule (qui entend donc exercer son activité par delà les frontières de l'Etat où il s'est, originellement, établi) est libre de le faire.
le principe est d'interprétation extensive, et conduit par exemple la Cour de justice de l'Union à affirmer que "la protection des droits fondamentaux est au service de l'unité du marché intérieur", manière élégante de dire que si les droits de l'homme, notamment sociaux, s'exercent au détriment des libertés de circulation, il faudra penser à en limiter la portée - entendez donc que le droit de grève par exemple, est une entrave à la libre prestation de services (voir arrêts Viking et Laval).
Bien sûr, je schématise et la position de la Cour est plus subtile que cela : elle pondère les libertés opposées (de circulation v/ grève).
cela étant, elle relègue les droits de l'homme au rayon des exceptions au principe de liberté de circulation, ne lui laissant qu'une marge réduite pour s'exercer, sans quoi censurera son exercice en affirmant sa "disproportion" eu égard au but poursuivi.
Ce genre de raisonnement signifie plusieurs choses :
1. les libertés fondamentales du traité (de circulation donc) sont au SOMMET de la hiérarchie des normes européennes
2. les droits de l'homme constituent, en conséquence, des exceptions
3. ils sont revendiqués par la Cour de justice lorsqu'ils servent l'objectif d'intégration du marché
4. dans le cas contraire ils sont invariablement ou presque traités comme des entraves à la liberté de circulation, les exceptions sont rares (arrêt Schmidgerber, Omega, il doit y en avoir deux ou trois autres, c'est ridicule face à la MASSE de jurisprudence qui sort tous les jours des tuyaux)
En conséquence : la jurisprudence a poussé à une dérégulation massive.
Face au dumping social qui en a résulté la Commission a finit par se préoccuper de régulation... tiens tiens.
C'est la raison d'être des règlements sectoriels (comme celui de 20089 cité plus haut).
ces règlements n'affectent pas le fond du problème, toujours présent, vice originel lié à la place qu'occupe le Marché intérieur dans la construction européenne.
En cela, le discours, certes poujadiste et ultra approximatif, du FN, n'est pas totalement dénué de pertinence.
C'est malheureux.
Il n'empêche que le fond du débat est et demeure le principe de libre prestation de services tel qu'il résulte non pas seulement du Traité de Rome modifié, mais aussi et surtout de ce qu'en font les juges de Luxembourg.
Bien que la libre prestation de services se soit construit plus lentement que celle des marchandises, il n'en demeure pas moins que le prestataire qui circule (qui entend donc exercer son activité par delà les frontières de l'Etat où il s'est, originellement, établi) est libre de le faire.
le principe est d'interprétation extensive, et conduit par exemple la Cour de justice de l'Union à affirmer que "la protection des droits fondamentaux est au service de l'unité du marché intérieur", manière élégante de dire que si les droits de l'homme, notamment sociaux, s'exercent au détriment des libertés de circulation, il faudra penser à en limiter la portée - entendez donc que le droit de grève par exemple, est une entrave à la libre prestation de services (voir arrêts Viking et Laval).
Bien sûr, je schématise et la position de la Cour est plus subtile que cela : elle pondère les libertés opposées (de circulation v/ grève).
cela étant, elle relègue les droits de l'homme au rayon des exceptions au principe de liberté de circulation, ne lui laissant qu'une marge réduite pour s'exercer, sans quoi censurera son exercice en affirmant sa "disproportion" eu égard au but poursuivi.
Ce genre de raisonnement signifie plusieurs choses :
1. les libertés fondamentales du traité (de circulation donc) sont au SOMMET de la hiérarchie des normes européennes
2. les droits de l'homme constituent, en conséquence, des exceptions
3. ils sont revendiqués par la Cour de justice lorsqu'ils servent l'objectif d'intégration du marché
4. dans le cas contraire ils sont invariablement ou presque traités comme des entraves à la liberté de circulation, les exceptions sont rares (arrêt Schmidgerber, Omega, il doit y en avoir deux ou trois autres, c'est ridicule face à la MASSE de jurisprudence qui sort tous les jours des tuyaux)
En conséquence : la jurisprudence a poussé à une dérégulation massive.
Face au dumping social qui en a résulté la Commission a finit par se préoccuper de régulation... tiens tiens.
C'est la raison d'être des règlements sectoriels (comme celui de 20089 cité plus haut).
ces règlements n'affectent pas le fond du problème, toujours présent, vice originel lié à la place qu'occupe le Marché intérieur dans la construction européenne.
En cela, le discours, certes poujadiste et ultra approximatif, du FN, n'est pas totalement dénué de pertinence.
C'est malheureux.
Bonjour
Je profite de ces commentaires pour parler de l'incident chez Europe 1 où Cécile Duflot a pris la place de JLM comme tête de turc des "médiocrates"
Comme quoi avec eux rien n'est jamais établi, car l'important pour eux est de reprendre sans aucun recul les arguments ceux qui les nourrissent.
Elkabach sur le coup est lamentable et fait le plein de bêtises. Tristes médias.
Je profite de ces commentaires pour parler de l'incident chez Europe 1 où Cécile Duflot a pris la place de JLM comme tête de turc des "médiocrates"
Comme quoi avec eux rien n'est jamais établi, car l'important pour eux est de reprendre sans aucun recul les arguments ceux qui les nourrissent.
Elkabach sur le coup est lamentable et fait le plein de bêtises. Tristes médias.
Eh bien, l'auteur de l'article (DS, j'aime pas les initiales, ça fait notaire. Daniel, je ne le connais pas personnellement. M. Schneiderman, ça sonne déjà critique, Daniel Schneidermann, on a l'impression de parler du type qu'on a trouvé en cliquant de ci de là), l'auteur de l'article, donc, se fait remonter les bretelles par un lectorat minutieusement attentif. D'un côté, c'est bien, on a l'impression d'en savoir plus pour pas trop de lecture supplémentaire, de l'autre...
Personnellement, je lis :
Sans doute le cas Mory mériterait-il une enquête d'investigation ambitieuse, libre et non faussée, et plus loin :qui ne souffle mot du problème (surtout, ne pas désespérer l'électeur européen, ou ce qu'il en reste).
Et là, un doute affreux. Ai-je bien compris ? Le fond de l'article n'est-il pas une mise en lumière d'un électoralisme qui dévoie toute forme de démocratie en permettant à un parti moyennement malin de récupérer les thèmes essentiels (autrefois de gauche) pour assaisonner son programme haineux et le rendre assez séduisant pour bloquer le jeu démocratique jusqu'à le rendre inodore, incolore et sans saveur, autrement dit privé de la critique, du débat essentiel à son fonctionnement ? Et ce avec la complicité de media qui travaille dans la logique de la concurrence : surtout ne pas sortir du terrain commun, dire la même chose que l'autre en plus gros caractères pour ne pas prendre de risques ?
Ben non, ça ne doit pas être ça. Va me falloir apprendre à lire, à mon âge!
Personnellement, je lis :
Sans doute le cas Mory mériterait-il une enquête d'investigation ambitieuse, libre et non faussée, et plus loin :qui ne souffle mot du problème (surtout, ne pas désespérer l'électeur européen, ou ce qu'il en reste).
Et là, un doute affreux. Ai-je bien compris ? Le fond de l'article n'est-il pas une mise en lumière d'un électoralisme qui dévoie toute forme de démocratie en permettant à un parti moyennement malin de récupérer les thèmes essentiels (autrefois de gauche) pour assaisonner son programme haineux et le rendre assez séduisant pour bloquer le jeu démocratique jusqu'à le rendre inodore, incolore et sans saveur, autrement dit privé de la critique, du débat essentiel à son fonctionnement ? Et ce avec la complicité de media qui travaille dans la logique de la concurrence : surtout ne pas sortir du terrain commun, dire la même chose que l'autre en plus gros caractères pour ne pas prendre de risques ?
Ben non, ça ne doit pas être ça. Va me falloir apprendre à lire, à mon âge!
Il est assez claire que la liberalisation des services et le travail detaché sont l'un des pire vers dans le fruit en Europe.
Si on regarde la lente descente au enfer de l'UE cela se resume comme cela :
1-Elargissement hyper rapide et imposé, le tout sans constitution europeenne (donc sans democratie Europeene), accompagné d'un ouverture complete et unilateral des frontieres avec le monde (on est les seul a faire ca : chine, bresil , Inde, asie du sud est= tarif douanier, interdiction de s'implenter sans une personne local a 51% dans le capital) .
2-Creation de l'euro sur des regles jamais vu pour une banque central, une decapitation de la politique monetaire
3-Absence de règle fiscal commune , et aucune lutte contre l’évasion fiscal
3-Libéralisation des services : privatisation imposé , dumping social entre pays avec une disparité de revenu et de regulation enormes
4-La crise a developpée une disparité encore plus grande entre le sud et le nord, de tel sorte qu'il est maintenant moins chere de produire en grece ou au portugal qu'en chine !!!!
On a donc créé exactement l'opposé de ce qui était prévu en 1957:
On voulais Un espace economique d'abord uniformiser et egaliser pour eviter concurrence et dumping entre pays europeen, et s'enrichir ensemble .
au lieu de cela On s'est apauvris ensemble au profit d'enorme corporation globalisé et de quelques milliardaire , en creant un gouffre entre les pays riche et les pauvres , et maintenant , on va tous couler ensemble .
on attend de voire tout ca s'ecrouler . Je vous prevois beaucoup beaucoup de faillite dans les prochain 18 mois, malgres le petrol bas, l'euro au raz des paquerette, et un QE plan (politique monetaire accomodante) . En gros meme en boostant l'economie aux steroides et aux emphetamines, ils vont obtenir une croissance minable et plein de faillite .x
Si on regarde la lente descente au enfer de l'UE cela se resume comme cela :
1-Elargissement hyper rapide et imposé, le tout sans constitution europeenne (donc sans democratie Europeene), accompagné d'un ouverture complete et unilateral des frontieres avec le monde (on est les seul a faire ca : chine, bresil , Inde, asie du sud est= tarif douanier, interdiction de s'implenter sans une personne local a 51% dans le capital) .
2-Creation de l'euro sur des regles jamais vu pour une banque central, une decapitation de la politique monetaire
3-Absence de règle fiscal commune , et aucune lutte contre l’évasion fiscal
3-Libéralisation des services : privatisation imposé , dumping social entre pays avec une disparité de revenu et de regulation enormes
4-La crise a developpée une disparité encore plus grande entre le sud et le nord, de tel sorte qu'il est maintenant moins chere de produire en grece ou au portugal qu'en chine !!!!
On a donc créé exactement l'opposé de ce qui était prévu en 1957:
On voulais Un espace economique d'abord uniformiser et egaliser pour eviter concurrence et dumping entre pays europeen, et s'enrichir ensemble .
au lieu de cela On s'est apauvris ensemble au profit d'enorme corporation globalisé et de quelques milliardaire , en creant un gouffre entre les pays riche et les pauvres , et maintenant , on va tous couler ensemble .
on attend de voire tout ca s'ecrouler . Je vous prevois beaucoup beaucoup de faillite dans les prochain 18 mois, malgres le petrol bas, l'euro au raz des paquerette, et un QE plan (politique monetaire accomodante) . En gros meme en boostant l'economie aux steroides et aux emphetamines, ils vont obtenir une croissance minable et plein de faillite .x
Et voilà, encore de l'économie niveau café du commerce, et encore...
Il faut prendre du recul avant d'analyser la situation et se poser quelques questions :
1. Un transporteur étranger peut-il transporter des marchandises du sol français vers le sol français (sans quitter le pays) ?
>> Et bien non... Enfin, sauf sur une période très courte et ponctuelle, de deux mois maximum. On appelle ça du cabotage. ET dès que le cabotage devient régulier ou trop long, c'est illégal. Il n'y a pas de statistique permettant de connaître le taux réel de transport réalisé par des compagnies étrangères. On a tout juste un registre des infractions, mais qui ne signifie pas grand chose. Par contre, ce que l'on sait, c'est qu'il arrive régulièrement que l'on demande aux gendarmes de fermer les yeux sur ces transports illégaux. En particulier en période de tension, où les capacités de transport franco-françaises ne sont pas capables de subvenir aux besoins du marché. Les ordres viendraient de la préfecture en coordination avec les syndicats professionnels. Ce sont des "on dit", néanmoins très vraisemblables dès lors que l'on rapproche les volumes transportés du nombre de camion théoriquement disponibles.
Bref, le FN et les entreprises crient au loup qu'ils ont fait eux-mêmes rentrer dans la bergerie, un grand classique...
Le problème des entreprises françaises est donc d'abord le respect de la loi et des normes par leurs concurrents étrangers. En exécutant des coupes budgétaires drastiques dans les organismes de contrôle, on ne risque pas de lutter contre ce phénomène. Ce qui pèse lourd sur la compétitivité des entreprises de transport honnêtes c'est d'abord la concurrence déloyale des entreprises fraudant en toute impunité !
2. Les coûts salariaux sont-ils critiques dans le coût du transport ?
>> ça c'est mon dada d'ingénieur logistique... Démontrer tout le contraire... Je vais poser la question autrement : le salaire est-il un inducteur de coût ou de profits ? haha, ça change tout ! Et oui, la question n'est pas de savoir si le salaire est plus élevé que chez les voisins, mais de savoir si ce salaire génère de la valeur ajoutée et s'il peut être assuré sans se retrouver avec une activité déficitaire (analyse des charges fixes / variables). Et là, patatra, on découvre que le salaire en réalité, on s'en tape un peu... Ce qui compte c'est le taux d'utilisation des unités de transport : en gros est-ce que je paie rémunère un conducteur qui ne roule pas, ou qui roule à vide (sans créer de valeur ajoutée) ?
Et c'est là que le bât blesse : en France nous sommes très mauvais en gestion du transport. Des taux de retour à vide très élevé (80% des trajets de retours se font à vide), des temps d'attente très long sur site de déchargement, un nombre limité de centre de routage, des capacités de résilience très faibles (en cas de pépin être capable de réagir vite et bien pour limiter les dégâts et revenir à une situation normale).
Et tout ça s'explique : des entreprises individualistes, dans une approche hyper concurrentielle, qui refuse la collaboration, une absence totale de confiance entre les parties prenantes... Et ça se comprend : tout ça est exacerbé par l'externalisation très forte de l'activité de transport. On sous-traite à d'anciens conducteurs, qui ont monté leur boîte, souvent sans formation, qui pensent passer du statut de salarié subordonné à celui de patron, mais tout ça c'est de l'enfumage puisqu'ils sont très souvent sous la tutelle d'un unique donneur d'ordre avec lequel les marges de négociation sont quasi nulles. Bref, on reste dans un scénario exploitant / exploité, mais dans le monde magnifique de l'ultra libéralisme. Ce qui permet de contourner judicieusement le droit du travail : "c'est pas moi qu'a mal fait, c'est mon sous-traitant"... Et là, la voie de progrès est simple : une réglementation du travail plus contraignante pour le donner d'ordre (il doit être responsabilisé), une refonte des modèles économiques avec regroupement des petits transporteurs pour être plus forts face aux donneurs d'ordre, la création de tiers de confiance qui assure l'organisation logistique sans être impliqué dans la négociation commerciale... Il faut mettre en oeuvre les conditions favorables à une coopération des acteurs locaux, c'est quand même pas difficile de le constater !
Bref, nous sommes donc actuellement dans un climat défavorable à toute évolution potentielle, et les politiques actuelles ne vont pas dans le bon sens...
Rajoutons à ça le scandale du fret ferroviaire et vous avez un beau panorama de la situation catastrophique.
Sur le fer : il n'y a plus aucune statistiques depuis que la SNCF et RFF ont décrété que c'était une info stratégique depuis la libéralisation du marché... Néanmoins, nous en serions à moins de 5% de transport par le fer aujourd'hui contre 10% il y a 10 ans.
Le problème est d'abord lié aux tarifs des péages tronçons (allocation d'un secteur ferroviaire pendant une durée limitée) pratiqués par RFF en réponse à la demande de l'UE : pour éviter un monopole de la SNCF, ils ont quasi triplé les tarifs des péages tronçons... ça se voit très bien sur le prix des billets voyageurs d'une part, mais encore plus sur le prix du fret ferroviaire qui ne peut être compétitif avec le routier qu'à partir de plusieurs centaines de km....
L'autre élément critique concerne la gestion du fret : c'est le gros bordel... Avec une incertitude extrême sur les délais de livraison, quand les wagons ne sont pas tout simplement perdus !! Bref, des camions qui attendent plusieurs heures leur train de chargement, des trains qui arrivent à n'importe quel moment... Ingérable....
Merci la libéralisation du marché ! (Et ça le FN n'en parle jamais... On nous bassine avec la notion d'union européenne, mais le FN ne s'oppose pas à la dérégulation économique, il y est même très favorable !)
Il faut prendre du recul avant d'analyser la situation et se poser quelques questions :
1. Un transporteur étranger peut-il transporter des marchandises du sol français vers le sol français (sans quitter le pays) ?
>> Et bien non... Enfin, sauf sur une période très courte et ponctuelle, de deux mois maximum. On appelle ça du cabotage. ET dès que le cabotage devient régulier ou trop long, c'est illégal. Il n'y a pas de statistique permettant de connaître le taux réel de transport réalisé par des compagnies étrangères. On a tout juste un registre des infractions, mais qui ne signifie pas grand chose. Par contre, ce que l'on sait, c'est qu'il arrive régulièrement que l'on demande aux gendarmes de fermer les yeux sur ces transports illégaux. En particulier en période de tension, où les capacités de transport franco-françaises ne sont pas capables de subvenir aux besoins du marché. Les ordres viendraient de la préfecture en coordination avec les syndicats professionnels. Ce sont des "on dit", néanmoins très vraisemblables dès lors que l'on rapproche les volumes transportés du nombre de camion théoriquement disponibles.
Bref, le FN et les entreprises crient au loup qu'ils ont fait eux-mêmes rentrer dans la bergerie, un grand classique...
Le problème des entreprises françaises est donc d'abord le respect de la loi et des normes par leurs concurrents étrangers. En exécutant des coupes budgétaires drastiques dans les organismes de contrôle, on ne risque pas de lutter contre ce phénomène. Ce qui pèse lourd sur la compétitivité des entreprises de transport honnêtes c'est d'abord la concurrence déloyale des entreprises fraudant en toute impunité !
2. Les coûts salariaux sont-ils critiques dans le coût du transport ?
>> ça c'est mon dada d'ingénieur logistique... Démontrer tout le contraire... Je vais poser la question autrement : le salaire est-il un inducteur de coût ou de profits ? haha, ça change tout ! Et oui, la question n'est pas de savoir si le salaire est plus élevé que chez les voisins, mais de savoir si ce salaire génère de la valeur ajoutée et s'il peut être assuré sans se retrouver avec une activité déficitaire (analyse des charges fixes / variables). Et là, patatra, on découvre que le salaire en réalité, on s'en tape un peu... Ce qui compte c'est le taux d'utilisation des unités de transport : en gros est-ce que je paie rémunère un conducteur qui ne roule pas, ou qui roule à vide (sans créer de valeur ajoutée) ?
Et c'est là que le bât blesse : en France nous sommes très mauvais en gestion du transport. Des taux de retour à vide très élevé (80% des trajets de retours se font à vide), des temps d'attente très long sur site de déchargement, un nombre limité de centre de routage, des capacités de résilience très faibles (en cas de pépin être capable de réagir vite et bien pour limiter les dégâts et revenir à une situation normale).
Et tout ça s'explique : des entreprises individualistes, dans une approche hyper concurrentielle, qui refuse la collaboration, une absence totale de confiance entre les parties prenantes... Et ça se comprend : tout ça est exacerbé par l'externalisation très forte de l'activité de transport. On sous-traite à d'anciens conducteurs, qui ont monté leur boîte, souvent sans formation, qui pensent passer du statut de salarié subordonné à celui de patron, mais tout ça c'est de l'enfumage puisqu'ils sont très souvent sous la tutelle d'un unique donneur d'ordre avec lequel les marges de négociation sont quasi nulles. Bref, on reste dans un scénario exploitant / exploité, mais dans le monde magnifique de l'ultra libéralisme. Ce qui permet de contourner judicieusement le droit du travail : "c'est pas moi qu'a mal fait, c'est mon sous-traitant"... Et là, la voie de progrès est simple : une réglementation du travail plus contraignante pour le donner d'ordre (il doit être responsabilisé), une refonte des modèles économiques avec regroupement des petits transporteurs pour être plus forts face aux donneurs d'ordre, la création de tiers de confiance qui assure l'organisation logistique sans être impliqué dans la négociation commerciale... Il faut mettre en oeuvre les conditions favorables à une coopération des acteurs locaux, c'est quand même pas difficile de le constater !
Bref, nous sommes donc actuellement dans un climat défavorable à toute évolution potentielle, et les politiques actuelles ne vont pas dans le bon sens...
Rajoutons à ça le scandale du fret ferroviaire et vous avez un beau panorama de la situation catastrophique.
Sur le fer : il n'y a plus aucune statistiques depuis que la SNCF et RFF ont décrété que c'était une info stratégique depuis la libéralisation du marché... Néanmoins, nous en serions à moins de 5% de transport par le fer aujourd'hui contre 10% il y a 10 ans.
Le problème est d'abord lié aux tarifs des péages tronçons (allocation d'un secteur ferroviaire pendant une durée limitée) pratiqués par RFF en réponse à la demande de l'UE : pour éviter un monopole de la SNCF, ils ont quasi triplé les tarifs des péages tronçons... ça se voit très bien sur le prix des billets voyageurs d'une part, mais encore plus sur le prix du fret ferroviaire qui ne peut être compétitif avec le routier qu'à partir de plusieurs centaines de km....
L'autre élément critique concerne la gestion du fret : c'est le gros bordel... Avec une incertitude extrême sur les délais de livraison, quand les wagons ne sont pas tout simplement perdus !! Bref, des camions qui attendent plusieurs heures leur train de chargement, des trains qui arrivent à n'importe quel moment... Ingérable....
Merci la libéralisation du marché ! (Et ça le FN n'en parle jamais... On nous bassine avec la notion d'union européenne, mais le FN ne s'oppose pas à la dérégulation économique, il y est même très favorable !)
la propagande europhobe lepéniste.
Alors là, vous faites fort, DS!
Dénoncer le dumping social (ou fiscal), condamner la perversité du statut de travailleur détaché, ce serait de la propagande europhobe lepéniste?
Donc, vous avez rejoint Plantu, et même pire : Mélenchon fait de la propagande europhobe lepéniste, et cela depuis - au moins - 2005.
Bravo DS, çà c'est du commentaire pointu.
Alors là, vous faites fort, DS!
Dénoncer le dumping social (ou fiscal), condamner la perversité du statut de travailleur détaché, ce serait de la propagande europhobe lepéniste?
Donc, vous avez rejoint Plantu, et même pire : Mélenchon fait de la propagande europhobe lepéniste, et cela depuis - au moins - 2005.
Bravo DS, çà c'est du commentaire pointu.
voté Gabe
Vous trouvez que le FN inhibe le journalisme économique ?
J'y vois plutôt une désinhibition...
On entend rarement un journaliste exprimer le fait que le dumping social en provenance des pays d'Europe centrale et orientale membres de l'UE casse la protection sociale en France, conduit à la fermeture des entreprises dont la production ou la fourniture de services est délocalisable.
En ce sens je ne comprends pas bien pourquoi le journaliste devrait faire référence à la "source" de son information.
Un juriste lecteur des arrêts de la Cour de justice de l'Union arrive très bien aux mêmes conclusions tout seul, s'il veut s'en donner la peine (c'est à dire accepter de considérer que l'UE est, peut-être, à certains égards, une dangereuse machine qu'il faut transformer de fond en comble / ou qu'il faut quitter voire détruire, pour les plus radicaux).
Ce qui est malheureux, c'est que le FN soit le seul à récupérer l'information.
J'y vois plutôt une désinhibition...
On entend rarement un journaliste exprimer le fait que le dumping social en provenance des pays d'Europe centrale et orientale membres de l'UE casse la protection sociale en France, conduit à la fermeture des entreprises dont la production ou la fourniture de services est délocalisable.
En ce sens je ne comprends pas bien pourquoi le journaliste devrait faire référence à la "source" de son information.
Un juriste lecteur des arrêts de la Cour de justice de l'Union arrive très bien aux mêmes conclusions tout seul, s'il veut s'en donner la peine (c'est à dire accepter de considérer que l'UE est, peut-être, à certains égards, une dangereuse machine qu'il faut transformer de fond en comble / ou qu'il faut quitter voire détruire, pour les plus radicaux).
Ce qui est malheureux, c'est que le FN soit le seul à récupérer l'information.
Cette chronique me rappelle Bernard Maris:
"l'économie est devenue la science de l'inutile [...] substituant la dictature du chiffre au discours politique et tarissant ainsi le débat démocratique."
Sur le 4é de couv' d'un livre qui commence à dater
Voilà donc, pour Mory, parlons de chiffres, du cout de l'essence trop chère, du cout des camions trop chers, du cout du travail trop cher, du cout du patron trop incompétent, du cout des actionnaires dont on ne parlerait pas vraiment parce que bon ce serait s'approcher un peu trop de quelque chose de politique.
Ne parlons pas de pourquoi tous ces camions sur nos routes, si on a vraiment besoin d'avoir tout ça de camions et est ce qu'il y aurait pas moyen de faire autrement, enfin je veux dire n'ayons pas un débat politique démocratique sur la question du transport en France, on demandera un rapport à Jacques A pour ça, d'ailleurs le rapport dira qu'il faut libéraliser...
"l'économie est devenue la science de l'inutile [...] substituant la dictature du chiffre au discours politique et tarissant ainsi le débat démocratique."
Sur le 4é de couv' d'un livre qui commence à dater
Voilà donc, pour Mory, parlons de chiffres, du cout de l'essence trop chère, du cout des camions trop chers, du cout du travail trop cher, du cout du patron trop incompétent, du cout des actionnaires dont on ne parlerait pas vraiment parce que bon ce serait s'approcher un peu trop de quelque chose de politique.
Ne parlons pas de pourquoi tous ces camions sur nos routes, si on a vraiment besoin d'avoir tout ça de camions et est ce qu'il y aurait pas moyen de faire autrement, enfin je veux dire n'ayons pas un débat politique démocratique sur la question du transport en France, on demandera un rapport à Jacques A pour ça, d'ailleurs le rapport dira qu'il faut libéraliser...
Daniel explique bien comment la misère des journalistes s'explique par la reprise des arguments du FN non analysés mais qu'en est-il de ces députés (UMP) qui font un copié collé de Wikipedia pour un proposition de loi ?
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/03/30/des-deputes-ump-plagient-wikipedia-dans-leur-proposition-de-loi/
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/03/30/des-deputes-ump-plagient-wikipedia-dans-leur-proposition-de-loi/
Il y a une raison globale, qui a peut être été evoquée, le transport diminue en Europe depuis 2005. Il suffit juste d'aller voir l'INSEE http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=T14F208
Bonjour
Quitte à comparer ce qui est comparable, à quand le même tableau explicitant les écarts pour le coût d'un député et d'un gouvernant ?
Quitte à comparer ce qui est comparable, à quand le même tableau explicitant les écarts pour le coût d'un député et d'un gouvernant ?
Je résume : les articles de presse, par nature plus fouillés et plus expansifs ne citent pas la méchante Europe. Les journaux télévisés pour neuneus le font en reprenant des arguments avancés par le FN sans source.
Daniel Schneidermann met les deux sur un pied d'égalité passque quand même du coup il faudrait enquêter honnêtement, et si le FN il dit quequchose peut-être qu'il y a pas de fumée sans feu.
Et après il va chouiner si un journaliste "européiste" lui explique qu'il sert la soupe à le Pen. Magnifique.
Daniel Schneidermann met les deux sur un pied d'égalité passque quand même du coup il faudrait enquêter honnêtement, et si le FN il dit quequchose peut-être qu'il y a pas de fumée sans feu.
Et après il va chouiner si un journaliste "européiste" lui explique qu'il sert la soupe à le Pen. Magnifique.
Parcourir 10 Kilomètres sur la N4, en dehors du weekend, c'est doubler ou croiser entre 60 et plus de 100 poids lourds...A toi, on dit de laisser ta bagnole horriblement polluante au garage pour prendre un transport en commun qui n'existe pas... Je sais, ce n'est pas le sujet mais c'en est un.
Ils viennent de partout et vont partout .C'est à croire que l'Europe est le royaume du père Ubu. Hourra!!!!!
Ils viennent de partout et vont partout .C'est à croire que l'Europe est le royaume du père Ubu. Hourra!!!!!
Hmmm. En tapant dans google "Mory Global concurence pays de l'est"
je trouve tout de suite non pas Philippot mais
tout un dossier sur une revue spécialisée sur le transport:
http://www.flash-transport.com/dossiers/1496227/La_concurrence_deloyale_des_pays_de_l_Est/
Avec des articles assez clairs datant de Fevrier:
http://www.flash-transport.com/news/entreprises/1602012/1604156/Du_boulot_il_y_en_a_mais_a_quel_prix
[quote=Flash Transport]
À 25 ans, Clément Guillemot gère T.G.E. à Melun (77) pour effectuer de l'express en régional, national et international avec un parc de six 20m3. Il témoigne de l'impact de la concurrence des pays de l'Est sur son activité.
Peut être que la phrase de FP a incité quelqu'un a faire une recherche mais le simple professionalisme implique qu'un journaliste qui devrait traiter du sujet serait au fait de cette problématique. Est il bien sur que le FN soit à l'origine et non en remorque de cette question ? L'idée d'un journaliste un peu au courant de son sujet est elle décidément trop invraisemblable pour qu'on l'envisage ? :P
je trouve tout de suite non pas Philippot mais
tout un dossier sur une revue spécialisée sur le transport:
http://www.flash-transport.com/dossiers/1496227/La_concurrence_deloyale_des_pays_de_l_Est/
Avec des articles assez clairs datant de Fevrier:
http://www.flash-transport.com/news/entreprises/1602012/1604156/Du_boulot_il_y_en_a_mais_a_quel_prix
[quote=Flash Transport]
À 25 ans, Clément Guillemot gère T.G.E. à Melun (77) pour effectuer de l'express en régional, national et international avec un parc de six 20m3. Il témoigne de l'impact de la concurrence des pays de l'Est sur son activité.
Peut être que la phrase de FP a incité quelqu'un a faire une recherche mais le simple professionalisme implique qu'un journaliste qui devrait traiter du sujet serait au fait de cette problématique. Est il bien sur que le FN soit à l'origine et non en remorque de cette question ? L'idée d'un journaliste un peu au courant de son sujet est elle décidément trop invraisemblable pour qu'on l'envisage ? :P
Misère du journalisme!
Le journalisme entravé ou le journalisme s'entravant...
Les 3 dernières strophes du poème de Jean Richepin, repris par Georges Brassens (version courte)
Les oiseaux de passage
Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace.
Là-bas, ils trouveront de l'amour, du nouveau.
Là-bas, un bon soleil chauffera leur carcasse
Et fera se gonfler leur cœur et leur cerveau.
Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve,
C'est l'horizon perdu par delà les sommets,
C'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève
Où votre espoir banal n'abordera jamais.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_richepin/les_oiseaux_de_passage.html
Chacun y trouvera les parboles, les images, les relations qu'il souhaitera.
La liberté a un prix.
Le journalisme entravé ou le journalisme s'entravant...
Les 3 dernières strophes du poème de Jean Richepin, repris par Georges Brassens (version courte)
Les oiseaux de passage
Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace.
Là-bas, ils trouveront de l'amour, du nouveau.
Là-bas, un bon soleil chauffera leur carcasse
Et fera se gonfler leur cœur et leur cerveau.
Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve,
C'est l'horizon perdu par delà les sommets,
C'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève
Où votre espoir banal n'abordera jamais.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_richepin/les_oiseaux_de_passage.html
Chacun y trouvera les parboles, les images, les relations qu'il souhaitera.
La liberté a un prix.
Vous allez encore vous faire traiter de rouge-brun par Quatremer...
Comme l'autre semaine à propos du désengagement de l'Etat dans Safran, France 2 reprenait ainsi l'argumentation FN sans mentionner son origine.
N'est-ce pas au final la solution ? Répondre aux mensonges du FN sans lui faire de publicité. On pourrait faire de même avec les autres nuisibles de la politique française (Sarkozy & co)
N'est-ce pas au final la solution ? Répondre aux mensonges du FN sans lui faire de publicité. On pourrait faire de même avec les autres nuisibles de la politique française (Sarkozy & co)