"Nous, musulmans, sommes rejetés par la France"
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Je pense que tout a été résumé par le premier intervenant : la France est un pays laïc composé par une majorité d'athées. Ceux qui veulent mettre en avant leur religion et repousser chaque jour les limites de ce qui est acceptable dans un pays (...)
On serait d accord dans un univers alternatif où deux chercheurs reconnus dans leur discipline et une personne concernée par l'islamophobie seraient considérés comme équivalents dans leur expertise à des ex commentateurs sportifs stipendié par un mil(...)
j'ai pas été a l'aise dans cette émission. Sur le plateau s est exprimé un consensus anti France franchouillarde et pour bien cliver la différence entre les bons déconsidérés invisibilisés et les méchants beaufs, vous êtes allés chercher (...)
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le sujet est intéeressant mais abordé de manière incomplète et l'intervenant n'est pas pertinent ("je n'ai pas l'air musulman"" je cache ma religion")
Franchement j'ai arrêté de regarder l'émission au bout des 5 premières minutes : aucun chiffre sur les départs de ces Français musulmans (ah bon, si c'est si important, combien ?), par contre un Abdel anonyme qui nous explique que pour lui c'est insupportable de vivre dans un pays athée et qu'au Luxembourg, où -me semble-t-il - la religion c'est un peu le fric, pour lui c'est mieux. Vachement intéressant.
Nassira, dont j'apprécie beaucoup les émissions et les qualités d'intervieweuse, là, je ne comprends pas.
Un peu mal à l'aise avec cette émission. Non que la question ne mérite qu'on s'y penche, mais en dehors du sociologue, les deux autres intervenants sont moins intéressants. L'historienne semble enfiler des perles; quant à "Abdel" il affirme d'emblée que sa religion n'est pas compatible avec l'athéisme (difficile dès lors de comprendre le principe de la laïcité) et parle de ses "co-religionnaires": la religion comme élément identitaire premier. Quant au choix du Luxembourg quand on travaille dans la finance, il est peut-être aussi motivé par d'autres raisons
Il y avait probablement des intervenants plus compétents sur le concept de laïcité pour donner de la hauteur aux débats et ne pas tomber dans un "France-bashing" assez caricatural par moments.
"Devant moi le déni", ainsi pourrait résumer une bonne part des commentaires sous cette émission. Avec une bonne partie des guest stars habituelles en tête d'affiche et une floppée de jeunes premiers.
"et quid du contradictoire?! " is the new "et quid de la présomption d'innocence?!", en sous-titre. Fatigue...
Une émission sur un sujet intéressant, mais qui déborde du périmètre d'ASI puisque n'a jamais été abordé le traitement par les media du départ des musulmans de France du fait d'une éventuelle islamophobie... N'a été traité que le sujet en lui-même et sans contradictoire surtout à l'écoute des propos de l'invité intervenant anonymement depuis le Luxembourg ... mais je ne vais pas épiloguer sur les avantages que pourrait trouver un ancien élève d'une école de commerce à aller travailler dans ce paradis fiscal ... J'espère que la rédaction d'ASI va continuer à se 'réduire' à la critique des media et ne pas se transformer en site toutologue et conforme à l'idée globale de la direction ...
Merci Cnew, Bmf,et Lci pour entretenir cette ambiance pourrie,nauséabonde.
Une nouvelle émission d'ASI sans nuances ni "contradictoire", ça devient pénible. Le pb de la méthodologie employée par l'enquête a été rapidement évoquée et de manière ironique. Or le journal Le Monde qui a fait deux articles sur cette enquête, a également souligné que la méthodologie pouvait être remise en cause : "En définitive, le questionnaire a donc largement circulé au sein de réseaux militants et religieux, déjà fortement mobilisés contre l’islamophobie. Cela a pu générer un « biais de sélection » qui est l’indéniable limite de ce travail. " (édition du 13 mai 2024)
excellente émission. Intelligente et même parfois émouvante.
Emission intéressante. Je regrette qu'on n'ait pas creusé la notion de "pratiquer sa religion", qui peut signifier des comportements simplement différents, des comportements déplaisants, ou des attitudes réellement problématiques
Ah et autre chose que j'hésite à exprimer vu le climat actuel. Pendant tout le début de l'émission, il m'a semblé qu'il y avait un non dit : le départ des musulmans Français serait sous médiatisé... mais part rapport au départ des Juifs français qui ne se sentiraient plus en sécurité en France.
Bien sûr ce n'est pas dit dans l'émission. Est-ce que c'est moi qui me fait des idées avec le climat actuel ? Ou d'autres personnes ont pensé à cela ?
Émission intéressante. J'avais plein de choses à dire...mais pas le temps pour les exprimer clairement... Je vais essayer.
Pour ceux qui trouvent bizarre de définir une population par sa religion, il me semble que c'est justement parce qu'une partie des Français racistes considère que l'islam est un problème et que les musulmans se sentent discriminés, qu'ils se sentent "musulmans" . Cela ne veut pas dire qu'eux se définissent essentiellement en fonction de leur religion (d'ailleurs une identité est forcément multiple) mais ils sentent bien que c'est leur religion qui pose problème. Alors certes, le racisme notamment vive à vis des immigrés venus de pays de culture musulmane existe depuis longtemps. Mais il me semble que ce racisme a pris une connotation plutôt anti-islam à une époque que je situerais au début des années 2000 (le 11 septembre 2001 serait un repère pratique mais un peu trop simpliste). D'où la pertinence du terme islamophobie. Mais on peut bien sûr être raciste et islamophobe en même temps.
En tout cas, l'émission a le mérite de combiner le point de vue de chercheurs qui ont mené une étude sur le sujet et le ressenti d'une personne en particulier (Abdel). Le problème est que cet unique témoignage n'est peut-être pas très représentatif. Il en faudrait d'autres mais ce n'est pas forcément le but de ce type d'émission.
Une émission à offrir non pas aux racistes convaincus, dont probablement certains de vos abonnés, mais à ceux que je nomme laïcards, qui en fait n’ont rien compris à la spécificité de la laïcité qui est un magnifique outil de liberté et non un moyen de pression sur l’autre
Et ici je soulignerais particulièrement les rôles pervers des grandes obédiences maçonniques qui n’utilisent ce concept que comme moyen supposé d’identification commune
Ça aurait été bien d'inviter Cadene ou Bianco pour redéfinir convenablement la laïcité, qui est dévoyée à des fins de racisme et qui est devenue floue pour beaucoup
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J'ai eu l'impression de regarder cnews mais dans l'autre sens. Il est où le contradictoire ? Avant ASI était une émision d'analyse, aujourd'hui c'est un média militant.
mouais, bof.
à mon avis, islam ou pas islam, Abdel serait quand même allé au Luxembourg. et ça reste un pays étranger riche confortablement accolé à la France.
le fait de s'expatrier pour toucher un meilleur salaire, être mieux reconnu (surtout vers les US-UK-Canada) ça marche aussi pour les blancs formant la population "raciste dégénérée" de la France.
la moitié de ma famille s'est expatriée, et nous ne sommes que des blancs. et la totalité de ceux qui se sont expatriés ont un meilleur salaire et un meilleur poste que ceux restés en France.
parfois, dans certains domaines, l'expat' est même un passage quasi obligé pour grimper les échelons et revenir en France ensuite.
et parlons-en des pays de destinations. à Londres il y a 300 000 français. et dans le lot, il n'y a surement pas que des musulmans déçus.
Lorsque j’ai entendu pour la première fois le terme d’islamo-gauchiste, j’ai cru à une blague.
C’était quoi, ce truc-là ?
Lorsque j’ai également pour la première fois entendu un collègue arabe se désigner lui-même comme non-blanc, je n’ai pas compris non plus.
Il a dû m’expliquer qu’il ne parlait pas de la couleur de sa peau.
Lorsqu’il y a déjà un bon moment, j’ai découvert les chaînes privées dites d’information, j’ai cru qu’elles seraient d’évidence sanctionnées.
Aujourd’hui, mêmes les chaînes nationales me sont insupportables, je ne les regarde plus.
Je suis un homme, français, blanc, sans religion, sans carte partisane particulière.
Et pourtant, je me sens privé de parole, racisé dans mon propre pays.
Par quel mystère a-t-on laisser revenir Maurras dans l’indifférence générale ?
Si la nation se définit par ceux qu’elle exclue, suis-je encore français ?
Bonjour ASI, merci pour cette belle émission, même si le sujet est un terrible constat.
J'ai 68 ans et, je subis, à travers ce que vivent mes amis, le racisme français qui existait à bas bruit depuis mon adolescence. Pour moi il y a un manque criant de dialogue dans notre société. Écouter l'Autre fait grandir et je suis l'Autre aussi!
Pour s'évader de la toxicité ambiante il y a des voix intéressantes qui s'expriment maintenant, à travers des médias, comme Histoires Crépues, Paroles d'Honneur...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Pas vu l'émission. Seulement lu le résumé.
Pourquoi caractérisée une population par sa religion ? Le racisme existe malheureusement, attisé par les médias et les politiques. Ça touche tous les gens de couleur. Surtout avec la population la plus pauvre. Les Qataris avec leur pognon sont plutôt bien accueillis.
Je pense que tout a été résumé par le premier intervenant : la France est un pays laïc composé par une majorité d'athées. Ceux qui veulent mettre en avant leur religion et repousser chaque jour les limites de ce qui est acceptable dans un pays laïc ne comprennent pas que cela est vécu comme des micro agressions pour la majorité des Français. Chacun est libre de croire en ce qu'il veut tant qu'il n'essaye de l'imposer aux autres. Perso, je me fous que mon collègue de travail croit aux extra-terrestres, à ce que la terre soit plate, ou à l'existence d'un dieu, il n'a pas à me bassiner avec ses croyances.
Tout à fait d'accord.
Chacun est libre de croire en ce qu'il veut tant qu'il n'essaye de l'imposer aux autres
C'est bien ce qu'expliquent très bien de nombreuses musulmanes qui portent le voile parce que c'est leur choix, et qui se font reprendre, rembarrer, voire subir des agressions qui ne sont toujours pas micro.
Le problème, c'est que la valeur de laïcité, qui suppose la liberté de croire, est dévoyée comme une injonction à ne pas manifester sa foi (avec évidemment des tolérances plus ou moins grande suivant les confessions). On est un des seuls pays "démocratiques" à fonctionner comme ça, je pense. Et le fait de considérer que quelqu'un puisse croire en une chose et le manifester sans que l'expression de cette croyance soit vécue comme une micro-agression est très relatif. Plein de choses croient que la "République ne fait pas de distinctions". C'est une croyance, infirmée par de nombreuses recherches, et on n'enjoint pas ceux qui la professent à se faire tout petit. Pire : plein de gens professent que dans ce pays, on ne peut plus rien dire, que les Arabes se font victimiser, et que Marine Le Pen, elle n'est pas raciste mais elle a bien raison de faire passer la préférence nationale... Et cette croyance, qui est vécue comme une agression par une majorité de Français (plus pour longtemps, peut-être), a pignon sur rue - ce qui conduit probablement beaucoup de gens à désespérer et à chercher la fuite.
Certains partisans de la laïcité en font finalement l'idée d'un filtre, avec l'idée qu'un Français devrait être athée pour être pleinement français, et qu'il sera pleinement de France lorsqu'il aura renié ses origines, ses différences, son intimité. La vieille vision assimilatrice... Reproduisant, ce qui est dit par l'émission, par les structures profondes d'uniformisation qui sous-tendent l'histoire de ce pays, et qui ont conduit à vouloir nier particularismes régionaux et minorités religieuses,.
L'idée qu'un Français devrait être athée pou être pleinement français, ça ne date pas d'hier mais de la 1ère république.... A mon avis c'était un bel idéal, et ce n'est pas une vision assimilatrice : à l'époque il s'agissait de couper la tutelle de l'Eglise sur la société, c'était donc une logique émancipatrice.
C'est quoi votre référence ? Parce que l'athéisme de la 1ère République, il faut aller le chercher, avec la Fête de l'être suprême ou la constitution civile du clergé !!
Cela me semble relever d'un confusionnisme typiquement contemporain.
L'émancipation, c'est le choix. Pas d'imposer des croyances (et l'athéisme n'est rien d'autre qu'une forme de croyance)
La Constitution Civile du clergé n'a rien à voir avec la 1ère république, elle date de 1790.
La Fête de l'Etre Suprême c'est l'an II, et ce n'est pas une religion.
Et il est évident que la mainmise de l'Eglise sur les corps et les consciences empêchait pendant l'Ancien Régime toute liberté de choix. L'athéisme (qui n'est pas une croyance contrairement à ce que vous avancez, le concept de foi n'existe pas dans l'athéisme) était la seule porte de salut pour la liberté de pensée.
Alors pour votre confusionnisme typiquement contemporain...
Ok sur la Constitution civile, je vous donne le point. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a rien de particulièrement athée dans la période révolutionnaire" qui marque la transition avec l'Ancien régime, bien au contraire. Il peut y avoir de l'anticléricalisme, de la lutte contre la prédominance de l'Eglise (déjà entamée au 18e siècle), mais ça n'a rien à voir avec la promotion de l'athéisme (ce sont les critiques des révolutionnaires qui entretiennent ce confusionnisme là.
Et je reformule donc ma question : quelles sont vos références, les éléments vous permettant de dire que le régime républicain considérait qu'un bon français se devait d'être athée ? Quelles pratiques ? Quelles lois ? Quels dispositifs ? Quelles déclarations ?
C'est peut-être une croyance ?? Car, désolé de reparler de confusionnisme, mais l'athéisme est bien une croyance, comme le socialisme ou le libéralisme, et pas besoin de concept de foi pour parler de croyance. C'est indémontrable, infalsifiable, et tout à fait respectable. Mais bien souvent les athées militants sont au moins aussi prosélytes que les croyants de toute obédience. Après la révolution, les "religions athées" de Comte et de ses disciples l'illustrent assez bien.
Il me semble en tout cas que la liberté de pensée n'empêche pas les croyances - quelles qu'elles soient.
Et que le problème actuel, ce n'est pas tant de considérer qu'on ne peut être bon Français si on est religieux, mais bien plutôt qu'on ne peut être bon Français si on est musulman.
Bien à vous
C'est déjà plus agréable d'échanger avec courtoisie.
Je ne pense pas que l'idée d'un bon Français forcément athée ait jamais été énoncée aussi crument.
Je pense qu'avec la déchristianisation à l'oeuvre à partir de 1792 et surtout 1793, on entre dans une zone grise entre anticléricalisme et athéisme Bien difficile - impossible - de sonder les âmes de cette époque. Lucien Febvre a bien montré qu'à a fin du Moyen-Age l'athéisme ne pouvait exister. Fin XVIII° c'est donc un concept assez neuf et je ne sais pas dans quelle mesure il se distingue clairement de l'anticléricalisme.
Néanmoins je crois par exemple que le calendrier révolutionnaire peut être considéré comme une pierre sur le chemin de l'athéisme.
Sinon je suis d'accord avec l'essentiel de votre dernier post. Pt-être pas sur l'athéisme (absence de croyance ne signifie pas croyance, et le positivisme n'est pas équivalent de l'athéisme). Et totalement d'accord avec votre dernière phrase, et c'est bien là l'essentiel.
"un pays laïc composé par une majorité d'athées"
Le souci, c'est qu'une partie de ces athées sont vraiment pour le respect de toutes les croyances et incroyances, alors que d'autres sont des athées intégristes et prosélytes qui ont fait de la laïcité une nouvelle religion d'État.
Une partie d'entre eux le sont sincèrement, sans aucun racisme souterrain, ils étaient déjà comme ça avec les catholiques bien "blancs". Mais ils ont servi de cache misère à tous les racistes qui n'osaient plus l'être ouvertement, tous les "chui pas raciste mais" qui peuvent désormais se lâcher, pire qu'avant, et ne s'en privent pas.
Haro sur l'islam en toute hypocrisie, même si Sarko a vendu la mèche en parlant de musulmans "d'apparence".
Petit message aux intégristes laïques "sincères": désolidarisez vous de ces salopards.
vous savez que tous les laics ne sont pas athées et qu'on peut être laic et croyant? on peut même être laic et musulman. incroyable. mais ce n'est pas ce que ASI a choisi de mettre en avant,.
les sources du consensus historique 80/20 nakba-depard volontaire , c’est trop demandé?
Une excellente émission, merci beaucoup !
Très bonne émission et des intervenant.e.s de qualité ! merci !
L'ambassade des US qui vient faire son marché des talents en France, ça ne semble pas perturber ? Normal ? Que l'on aille chercher ailleurs des médecins et " des professions en tension", comme disent les politiques et les médias français, ça ne perturbe pas non plus ? de plus, spolier les pays qui ont financé leurs formations, et ici en les payant au rabais !? La laïcité à la française et la francophonie, c'est les derniers trucs (ficelles) de nos pauvres beaufs des classes supérieures éduquées qui cultivent l'entre-soi dans les médias.
J'ai pensé à un moment par esprit d'escalier au livre "Soumission de M Houellebecq" et si un musulman arrivait à la présidence de la République, comment se comporteraient les élites de notre pays ? Bon, je rigole ... bien sur, ça n'arrivera jamais ! Le RN est beaucoup plus probable et ils s'adapteront sans problème !
Super émission! Bravo!!
j'ai pas été a l'aise dans cette émission. Sur le plateau s est exprimé un consensus anti France franchouillarde et pour bien cliver la différence entre les bons déconsidérés invisibilisés et les méchants beaufs, vous êtes allés chercher sur BFM TV la caricature d' une droite bien pourrie.
Du coup j'ai passé mon temps à "ramer" pour comprendre ce réel qui je pense fait plus, dans la nuance (il y a aussi des français pour qui l'intégration n'est pas un problème) que ce que vous avez bien voulu nous faire croire .
J’ai quitté la France non pas parce que j’y souffrais du racisme, mais parce que je ne supportais plus le racisme que j’y voyais. Je ne reconnaissais plus les valeurs qui me semblaient la caractériser. Pour moi c’est plutôt " Si tu aimes la France, tu la quittes ". C’est moyen que j’ai trouvé pour rester fidèle à l’idée que je fais de ce pays.
Ils ont raison de partir. Mon père, brillant étudiant ivoirien, diplômé de l'école de la magistrature dans les années 70, se voyait proposer des postes de gardiens d'immeubles sachant qu'il était futur père de famille. Sa chance, la Côte d'Ivoire, nouvellement indépendante, offrait des ponts en or à ses ressortissants pour qu'ils rentrent au pays et participent à son développement. Ma mère, future avocate, a sauté le pas. Et je les en remercie. Grâce à leur choix, nous avons grandi hors de France et de tout cette ambiance pourrie et dans un milieu plus que favorisé.
Il est triste de constater qu'en 50 ans, si peu a changé. Pour progresser tant professionnellement que socialement, les noirs et les arabes doivent partir.