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Nouveaux chiens de garde/Arrêt sur images...
Voilà plus d'un an que je tente de monter une émission avec Gilles Balbastre et Yannick Kergoat autour de leur film Les nouveaux chiens de garde. À l'heure où il semble que mon échec soit définitif, je tente une petite chronique historique, évoquant les vieilles querelles qui peut-être sont au cœur de cette impossibilité...
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Derniers commentaires
Cohen, Wolton, et Giesbert n'ont pas sourcillé de se retrouver ensemble. Quel aveu !
LCP/ Public Sénat vient de diffuser le documentaire Les nouveaux chiens de garde.
Il était suivi d’un débat avec comme invités : Elie Cohen (économiste), Franz-Olivier Giesbert (éditiorialiste), Dominique Wolton (directeur de recherche au CNRS).
Ils n’étaient pas bien d’accord avec le docu… Étonnant, non ?
FOG a dit qu’il était con et vieux (le docu, pas lui).
Le documentaire est diffusé de nouveau demain à 20h30. Il sera suivi du débat.
Il était suivi d’un débat avec comme invités : Elie Cohen (économiste), Franz-Olivier Giesbert (éditiorialiste), Dominique Wolton (directeur de recherche au CNRS).
Ils n’étaient pas bien d’accord avec le docu… Étonnant, non ?
FOG a dit qu’il était con et vieux (le docu, pas lui).
Le documentaire est diffusé de nouveau demain à 20h30. Il sera suivi du débat.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Dialogues de sourds, Pierre Carles à DS, à propos... de l'organisation d'une émission autour de Sur la télévision de Bourdieu.
"Je constate que ta manière de procéder est toujours la même : tu essaies de justifier tes revirements par des explications apparemment indépendantes de ta volonté, alors que c'est bien toi et toi seul qui n'acceptes pas d'être critiqué sur ton plateau. Or, c'est précisément ton incapacité à supporter une réelle contradiction - et non pas la pseudo-contradiction que tu organises toi-même dans ton émission - qui constitue un frein à l'organisation d'une émission où il serait uniquement question de Sur la télévision."
(On ne se refait pas...)
"Je constate que ta manière de procéder est toujours la même : tu essaies de justifier tes revirements par des explications apparemment indépendantes de ta volonté, alors que c'est bien toi et toi seul qui n'acceptes pas d'être critiqué sur ton plateau. Or, c'est précisément ton incapacité à supporter une réelle contradiction - et non pas la pseudo-contradiction que tu organises toi-même dans ton émission - qui constitue un frein à l'organisation d'une émission où il serait uniquement question de Sur la télévision."
(On ne se refait pas...)
Commentaire déplacé.
(Un mois sans commentaires et j'oublie comment ça marche.)
(Un mois sans commentaires et j'oublie comment ça marche.)
Voilà.
J'ai purgé ma peine : privé de commentaires durant un mois.
(Peine prononcée sans avertissement, sans justification et sans publicité.)
De nombreux commentaires ont été publiés ici, depuis.
Je rassure mes contempteurs : je ne compte pas relancer le débat ni répondre à ceux qui m'interpellent ou qui me mentionnent.
Je veux juste faire remarquer que la "reculade" de DS s'agissant de la proposition de Judith renvoie à sa "reculade" lorsqu'il s'agissait d'organiser une émission sur Fin de concession.
Reculades qui nous ramènent à celle relatée dans Dialogue de sourds, un échange de fax entre Carles et DS.
(Lorsque DS voulait organiser une émission pour répondre aux critiques formulées par Bourdieu après son passage sur ASI.)
Tout est là.
Il faut le lire de A à Z pour comprendre pourquoi DS n'organisera, sur son plateau, aucun débat qui touche, de près ou de loin, à Bourdieu.
(On ne se lance pas dans un débat qu'on sait perdu d'avance et dans lequel on a beaucoup à perdre et rien à gagner.)
J'ai purgé ma peine : privé de commentaires durant un mois.
(Peine prononcée sans avertissement, sans justification et sans publicité.)
De nombreux commentaires ont été publiés ici, depuis.
Je rassure mes contempteurs : je ne compte pas relancer le débat ni répondre à ceux qui m'interpellent ou qui me mentionnent.
Je veux juste faire remarquer que la "reculade" de DS s'agissant de la proposition de Judith renvoie à sa "reculade" lorsqu'il s'agissait d'organiser une émission sur Fin de concession.
Reculades qui nous ramènent à celle relatée dans Dialogue de sourds, un échange de fax entre Carles et DS.
(Lorsque DS voulait organiser une émission pour répondre aux critiques formulées par Bourdieu après son passage sur ASI.)
Tout est là.
Il faut le lire de A à Z pour comprendre pourquoi DS n'organisera, sur son plateau, aucun débat qui touche, de près ou de loin, à Bourdieu.
(On ne se lance pas dans un débat qu'on sait perdu d'avance et dans lequel on a beaucoup à perdre et rien à gagner.)
Il ne faudrait pas laisser tomber l'affaire.
Est-ce qu'on pourrait imaginer une méthode pour aider JB.
Est-ce qu'on pourrait imaginer une méthode pour aider JB.
Et un référendum des abonnées pour trancher la question?
Je ne pensais pas que la rupture était aussi forte entre Pierre Carles et Daniel Schneidermann.
Lorsque j'ai vu pour la première fois "Enfin pris ? " courant 2006 après les mouvements contre le CPE (et contre beaucoup plus)
j'ai été surpris de l'acharnement sur la personne de D. S. que à l'époque je ne connaissais pas (si si c'est possible).
Depuis j'essaye de rattraper mon retard, ou du moins j'essaye d'en louper le moins possible.
D'où mon réabonnement à @si, mes écoutes de Mermet, mes lectures du Diplo, d'Acrimed, de Fakir, de Lordon (etc..) et sans oublier les films-documentaires de Pierre Carles et autres "objecteurs de conscience".
J'ai à ce titre apprécié "Les nouveaux chiens de garde" parce qu'il apporte une pierre de plus à l'édifice dans cette bataille (contre la désinformation organisée et pour le réveille des esprits assoupis, sclérosés).
Si Gilles Balbastre et Yannick Kergoat " ne veulent pas venir dans un dispositif orchestré par Daniel" c'est leur choix. Il serait à justifier mais bon ...
S'ils sont d'accord pour un "D@ns le film" n'est ce pas là, un début de main tendue ?(1) Les invités doivent-ils forcement souscrire au multi-pack (D@ns le film + @si l'émission) pour avoir droit de s'exprimer ?(2) (1/ ça serait bien mais faut pas être naïf même si je n'en sais rien 2/ manquerait plus que ça)
Bref tout ça pour dire que j'aimerais bien voir ce D@ns le film.
Sinon bonne année et bravo pour l'émission Longwy 79 : Lorraine Cœur d'Acier, média de lutte, mode d'emploi.
Lorsque j'ai vu pour la première fois "Enfin pris ? " courant 2006 après les mouvements contre le CPE (et contre beaucoup plus)
j'ai été surpris de l'acharnement sur la personne de D. S. que à l'époque je ne connaissais pas (si si c'est possible).
Depuis j'essaye de rattraper mon retard, ou du moins j'essaye d'en louper le moins possible.
D'où mon réabonnement à @si, mes écoutes de Mermet, mes lectures du Diplo, d'Acrimed, de Fakir, de Lordon (etc..) et sans oublier les films-documentaires de Pierre Carles et autres "objecteurs de conscience".
J'ai à ce titre apprécié "Les nouveaux chiens de garde" parce qu'il apporte une pierre de plus à l'édifice dans cette bataille (contre la désinformation organisée et pour le réveille des esprits assoupis, sclérosés).
Si Gilles Balbastre et Yannick Kergoat " ne veulent pas venir dans un dispositif orchestré par Daniel" c'est leur choix. Il serait à justifier mais bon ...
S'ils sont d'accord pour un "D@ns le film" n'est ce pas là, un début de main tendue ?(1) Les invités doivent-ils forcement souscrire au multi-pack (D@ns le film + @si l'émission) pour avoir droit de s'exprimer ?(2) (1/ ça serait bien mais faut pas être naïf même si je n'en sais rien 2/ manquerait plus que ça)
Bref tout ça pour dire que j'aimerais bien voir ce D@ns le film.
Sinon bonne année et bravo pour l'émission Longwy 79 : Lorraine Cœur d'Acier, média de lutte, mode d'emploi.
Pour info Canal+ a acquis les droits de diffusion des "Nouveaux chiens de garde" pour
diffusion entre le 11/01/2013 et le 10/12/2013.
diffusion entre le 11/01/2013 et le 10/12/2013.
Gondalah,
Je poste à nouveau votre commentaire ici, car cela sera plus simple pour la lecture et réponse (pour moi, en attendant que j'installe un jour l'extension).
Je vous répondrai plus tard, lorsque j'aurais plus de temps disponible.
[quote=gondalah]Pas mal la pyramide. J'aurais peut être mis les soldats (qui finalement n'ont pas leur part du gâteau) en dessous du banquet (pour les protéger de la populace).
Pour qu'il y ait un riche, il faut des pauvres.
Pensez vous réellement que le modèle économique qui est le notre peut nous entrainer dans une dynamique "gagnant-gagnant"?
Nous sommes organisés en sociétés. Nos sociétés sont dirigées par une seule nécessité. La production de richesse. Cette production est le fait d'initiative individuelles (justement récompensées).
Citation d'Edmund Morgan (trouvée dans "Une histoire populaire des États-Unis" d'Howard Zinn)
En tant que colon vous saviez que votre technologie était supérieure à celle des indiens. Vous saviez que vous étiez civilisés quand eux n'étaient que des sauvages. (...) Mais votre supériorité dans le domaine technologique se révélait
inapte à produire quoi que ce soit. Les indiens, de leur coté, se moquaient de vos méthodes prétendues supérieures et tiraient de leur environnement de quoi vivre dans l'abondance tout en travaillant moins que vous. (...) Enfin, lorsque vos propre concitoyens commencèrent à fuir pour aller vivre avec eux, s'en fut trop.
La dernière phrase pourrait faire croire que je prône un retour à la nature. Ce n'est pas vraiment le cas, mais cette citation montre bien la différence de culture entre deux civilisation. Ce qui est intéressant, c'est que les colons ne pouvaient pas subvenir à leur besoins, occupés qu'ils étaient à produire du tabac. Je ne m'attends pas à démontrer là l'incongruité de notre système économique. Mais je m'intérroge sur sa finalité, au regard de notre condition. Si un astéroïde venait à s'écraser sur nous dans 30 ans, jusqu'à quelle date fabriqueront nous des yachts, des rolexs, des ipads (je dis ça mais j'en veux un).
Bref, nos société fonctionnent sur le principe de la production de richesse. Mais plus dans un but de survie, l'objectif à dévié. Le jeu consiste maintenant à produire plus pour être le plus riche. Peut être sur certaines périodes conjoncturelles, tout le monde peut être gagnant, mais structurellement, j'en doute. Selon le principe des vases communicants, pour que certains accumulent...
Répartition des richesses?
Mais le problème, c'est que cette volonté est antinomique. Comment brider ce qui nous fait avancer? On parle d’impôts, et tout le monde se barre en Belgique...
Je sais que je caricature, mais il y a tout de même une contradiction à vouloir réguler quelques choses qui est basé sur l'initiative individuelle et l’appât du gain.
Encore une citation d'Howard Zinn :
Toute mise en avant du caractère naturel du racisme, minimise la responsabilité du système social. En revanche, si ce caractère "naturel" s'avère indémontrable, c'est que la racine résulte de conditions spécifiques qu'il nous incombe de faire disparaître
HZ parle ici d'esclavage, mais je trouve cette phrase très bien faite. Si le fait de vivre dans un système économique n'est pas naturel, il faut s'en défaire. Surtout si celui ci nous rend la vie difficile. Sauf si on est convaincu que la vie serait pire sans, ou que l'avenir sera meilleur.
Des vérités?
Il faut fabriquer beaucoup de tablette Ipad pour construire un hôpital. Vérité ou absurdité?
Et pour le journalisme. Le journalisme est une noble tache souvent parasité par des problèmes d'égos, de carriérisme?. Le journalisme est une fonction nécessaire à toute société qui se pratique avec plus ou moins d’honnêteté suivant les individus?
Ou bien le journalisme n'existe pas. Il est une activité sociale qui se développe en parallèle de toute les autres et les accompagnes?
Des vérités? Je ne vois pas comment.
Si je devais grossièrement caricaturer, je dirais que le journalisme est le porte voie du système. Loin de le critiquer, il en est souvent la caution.
Évidemment, pour caricaturer ainsi, je précise que le système est subit, par les individus, de même que le journalisme est subit par les journalistes.
Critiquer les médias, c'est faire part de cet état de fait. Le pointer précisément, en traquer les manifestations. A vrai dire, je ne vois même pas quelle pourrait être la vérité de la critique médiatique d'@si...
Je poste à nouveau votre commentaire ici, car cela sera plus simple pour la lecture et réponse (pour moi, en attendant que j'installe un jour l'extension).
Je vous répondrai plus tard, lorsque j'aurais plus de temps disponible.
[quote=gondalah]Pas mal la pyramide. J'aurais peut être mis les soldats (qui finalement n'ont pas leur part du gâteau) en dessous du banquet (pour les protéger de la populace).
Pour qu'il y ait un riche, il faut des pauvres.
Pensez vous réellement que le modèle économique qui est le notre peut nous entrainer dans une dynamique "gagnant-gagnant"?
Nous sommes organisés en sociétés. Nos sociétés sont dirigées par une seule nécessité. La production de richesse. Cette production est le fait d'initiative individuelles (justement récompensées).
Citation d'Edmund Morgan (trouvée dans "Une histoire populaire des États-Unis" d'Howard Zinn)
En tant que colon vous saviez que votre technologie était supérieure à celle des indiens. Vous saviez que vous étiez civilisés quand eux n'étaient que des sauvages. (...) Mais votre supériorité dans le domaine technologique se révélait
inapte à produire quoi que ce soit. Les indiens, de leur coté, se moquaient de vos méthodes prétendues supérieures et tiraient de leur environnement de quoi vivre dans l'abondance tout en travaillant moins que vous. (...) Enfin, lorsque vos propre concitoyens commencèrent à fuir pour aller vivre avec eux, s'en fut trop.
La dernière phrase pourrait faire croire que je prône un retour à la nature. Ce n'est pas vraiment le cas, mais cette citation montre bien la différence de culture entre deux civilisation. Ce qui est intéressant, c'est que les colons ne pouvaient pas subvenir à leur besoins, occupés qu'ils étaient à produire du tabac. Je ne m'attends pas à démontrer là l'incongruité de notre système économique. Mais je m'intérroge sur sa finalité, au regard de notre condition. Si un astéroïde venait à s'écraser sur nous dans 30 ans, jusqu'à quelle date fabriqueront nous des yachts, des rolexs, des ipads (je dis ça mais j'en veux un).
Bref, nos société fonctionnent sur le principe de la production de richesse. Mais plus dans un but de survie, l'objectif à dévié. Le jeu consiste maintenant à produire plus pour être le plus riche. Peut être sur certaines périodes conjoncturelles, tout le monde peut être gagnant, mais structurellement, j'en doute. Selon le principe des vases communicants, pour que certains accumulent...
Répartition des richesses?
Mais le problème, c'est que cette volonté est antinomique. Comment brider ce qui nous fait avancer? On parle d’impôts, et tout le monde se barre en Belgique...
Je sais que je caricature, mais il y a tout de même une contradiction à vouloir réguler quelques choses qui est basé sur l'initiative individuelle et l’appât du gain.
Encore une citation d'Howard Zinn :
Toute mise en avant du caractère naturel du racisme, minimise la responsabilité du système social. En revanche, si ce caractère "naturel" s'avère indémontrable, c'est que la racine résulte de conditions spécifiques qu'il nous incombe de faire disparaître
HZ parle ici d'esclavage, mais je trouve cette phrase très bien faite. Si le fait de vivre dans un système économique n'est pas naturel, il faut s'en défaire. Surtout si celui ci nous rend la vie difficile. Sauf si on est convaincu que la vie serait pire sans, ou que l'avenir sera meilleur.
Des vérités?
Il faut fabriquer beaucoup de tablette Ipad pour construire un hôpital. Vérité ou absurdité?
Et pour le journalisme. Le journalisme est une noble tache souvent parasité par des problèmes d'égos, de carriérisme?. Le journalisme est une fonction nécessaire à toute société qui se pratique avec plus ou moins d’honnêteté suivant les individus?
Ou bien le journalisme n'existe pas. Il est une activité sociale qui se développe en parallèle de toute les autres et les accompagnes?
Des vérités? Je ne vois pas comment.
Si je devais grossièrement caricaturer, je dirais que le journalisme est le porte voie du système. Loin de le critiquer, il en est souvent la caution.
Évidemment, pour caricaturer ainsi, je précise que le système est subit, par les individus, de même que le journalisme est subit par les journalistes.
Critiquer les médias, c'est faire part de cet état de fait. Le pointer précisément, en traquer les manifestations. A vrai dire, je ne vois même pas quelle pourrait être la vérité de la critique médiatique d'@si...
mal placé
[quote=Judith Bernard]Mais ce principe, c’est Daniel désormais qui le refuse ; sans doute parce qu’on aurait l’air de les recevoir à leurs conditions, comme Bourdieu avait exigé jadis de ne revenir à Arrêt sur images que dans les conditions qu’il aurait lui-même définies. Je ne suis pas d’accord avec cette interprétation, dans la mesure où il s’agit des conditions que je pratique dans toutes les émissions que je présente : je reçois seule à seul(s) les auteurs, et c’est moi qui incarne la contradiction – je crois avoir fait mes preuves en la matière. Mais on en est là : ils ne veulent pas venir dans un dispositif orchestré par Daniel, et Daniel ne veut pas qu’ils viennent dans un autre.
Il me semblait bien qu'on finirait par en arriver là, et que Daniel ne disait oui (et d'ailleurs pas vraiment oui) que dans la mesure où il était persuadé qu'ils diraient non. Son insistance à vous persuader qu'il était même inutile d'essayer aurait pu vous mettre la puce à l'oreille, mais il fallait bien aller au bout de votre démarche. Compte tenu de ça, il était logique et prévisible qu'il refuse ce que vous aviez réussi à leur faire accepter. Alors que je trouve parfaitement normal (tant que les conditions exigées sont "honnêtes") de respecter les exigences d'un interviewé, et dans ce cas elles n'avaient rien de choquant.
Je regrette vivement cet échec, car je viens de mettre fin à mon abonnement à @si, n'y trouvant plus vraiment mon compte, et une émission avec les auteurs de ces films percutants et magnifiques était de nature à me faire rempiler. Je trouve @si de moins en moins sensible à ce qui se passe dans "les marges" (voir son étonnant et prolongé silence à propos de Notre Dame des Landes). Or, pour moi, dans les temps troublés et accablants que nous vivons, c'est dans les marges qu'on peut espérer trouver une pépinière d'idées nouvelles susceptibles de nous tirer du trou.
Il me semblait bien qu'on finirait par en arriver là, et que Daniel ne disait oui (et d'ailleurs pas vraiment oui) que dans la mesure où il était persuadé qu'ils diraient non. Son insistance à vous persuader qu'il était même inutile d'essayer aurait pu vous mettre la puce à l'oreille, mais il fallait bien aller au bout de votre démarche. Compte tenu de ça, il était logique et prévisible qu'il refuse ce que vous aviez réussi à leur faire accepter. Alors que je trouve parfaitement normal (tant que les conditions exigées sont "honnêtes") de respecter les exigences d'un interviewé, et dans ce cas elles n'avaient rien de choquant.
Je regrette vivement cet échec, car je viens de mettre fin à mon abonnement à @si, n'y trouvant plus vraiment mon compte, et une émission avec les auteurs de ces films percutants et magnifiques était de nature à me faire rempiler. Je trouve @si de moins en moins sensible à ce qui se passe dans "les marges" (voir son étonnant et prolongé silence à propos de Notre Dame des Landes). Or, pour moi, dans les temps troublés et accablants que nous vivons, c'est dans les marges qu'on peut espérer trouver une pépinière d'idées nouvelles susceptibles de nous tirer du trou.
La modernité n'est qu'un vernis, parfois un apport ou une dépréciation sur les concepts immémoriaux. Que vous trouviez les travaux de Bourdieu je-ne-sais-pas-trop-comment vous regarde. Accessoirement, n'importe quelle « modernité » ne changera rien aux questions qui nous habitent, elle change trop souvent le rapport que l'on a avec nos interrogations intrinsèques, les vidant souvent de leur substance. Et de nombreuses réponses y ont déjà été apportées, certaines plus actuelles et pertinentes que leurs avatars « modernes ».
Si vous voulez parler de quelque chose de plus fondamental, faites signe.
Si vous voulez parler de quelque chose de plus fondamental, faites signe.
heh
vous êtes si persistants dans vos sujets
je crois qu'une superbe fille à poil ne vous détournerait pas, ni même un article de mornal
On peut vous dire que le sujet n'est pas la bataille carles/schneidermann dont tout le monde se fout, ou quoi, que
bourdieu, qui a bien plus de temps à perdre outre tombe avec un interlocuteur comme
vollmann par exemple, considère ces chuintements comme futiles
- dire que j'ai hai bourdieu personnellement il y a des années quand j'ai lu son texte sur le suicide, le considérant comme humainement et géométriquement mesquin, vous etes responsables de sa précaire réhabilitation dans ma pensée, vous tous gens de la communication-
vous per-sis-tez.
quand quelqu'un voudra parler de quelque chose de plus moderne, qu'il fasse signe
vous êtes si persistants dans vos sujets
je crois qu'une superbe fille à poil ne vous détournerait pas, ni même un article de mornal
On peut vous dire que le sujet n'est pas la bataille carles/schneidermann dont tout le monde se fout, ou quoi, que
bourdieu, qui a bien plus de temps à perdre outre tombe avec un interlocuteur comme
vollmann par exemple, considère ces chuintements comme futiles
- dire que j'ai hai bourdieu personnellement il y a des années quand j'ai lu son texte sur le suicide, le considérant comme humainement et géométriquement mesquin, vous etes responsables de sa précaire réhabilitation dans ma pensée, vous tous gens de la communication-
vous per-sis-tez.
quand quelqu'un voudra parler de quelque chose de plus moderne, qu'il fasse signe
Peut-il y avoir de la critique "d'arret sur image" a arret sur image ?
Ohlalala Daniel remettez-vous !
Tant que les conditions du dispositif médiatique mis en place sont explicites et expliquées en début d'émission (comme ça nous autres spectateurs savons à quoi nous en tenir), il me semble qu'accèder aux demandes des mecs des Nouveaux Chiens de Garde n'est pas renoncer à la ligne d'@si.
Après tout, la médiation c'est aussi une négociation et il faut savoir lâcher sur certains points (à vous de décider lesquels).
C'est un peu tristou de se retrouver coincer dans des vieilles querelles d'école d'il y a... plus de quinze ans maintenant. En tout cas, en temps qu'abonnée d'@si, ça me frustre !
Tant que les conditions du dispositif médiatique mis en place sont explicites et expliquées en début d'émission (comme ça nous autres spectateurs savons à quoi nous en tenir), il me semble qu'accèder aux demandes des mecs des Nouveaux Chiens de Garde n'est pas renoncer à la ligne d'@si.
Après tout, la médiation c'est aussi une négociation et il faut savoir lâcher sur certains points (à vous de décider lesquels).
C'est un peu tristou de se retrouver coincer dans des vieilles querelles d'école d'il y a... plus de quinze ans maintenant. En tout cas, en temps qu'abonnée d'@si, ça me frustre !
Il ne faut pas trop attendre des bouffons.
Si Hara-Kiri a été quelquefois censuré, c'est parce qu'il multipliait les outrages aux bonnes moeurs et choquait les coincés du cul de l'époque, mais en aucun cas parce qu'il représentait un danger pour l'autorité. Choron lui-même, n'avait pas la prétention ni la volonté de changer quoi que ce soit à un système dont il tirait profit.
Son humour scato d'anarchiste politiquement ambigu, peu concerné par les problèmes sociétaux, n'a jamais beaucoup gêné les pouvoirs en place. Il n'aura été qu'un clown marginal et inoffensif.
En définitive, le seul humoriste qui ait réellement affolé les politiciens, restera Coluche avec sa candidature aux Présidentielles de 1981.
Si Hara-Kiri a été quelquefois censuré, c'est parce qu'il multipliait les outrages aux bonnes moeurs et choquait les coincés du cul de l'époque, mais en aucun cas parce qu'il représentait un danger pour l'autorité. Choron lui-même, n'avait pas la prétention ni la volonté de changer quoi que ce soit à un système dont il tirait profit.
Son humour scato d'anarchiste politiquement ambigu, peu concerné par les problèmes sociétaux, n'a jamais beaucoup gêné les pouvoirs en place. Il n'aura été qu'un clown marginal et inoffensif.
En définitive, le seul humoriste qui ait réellement affolé les politiciens, restera Coluche avec sa candidature aux Présidentielles de 1981.
Je cherchais une pensée qui dépasse les entreprises utérines des carles, schneidermann et autres crimedia.
Si debord ne suffit pas (....eh bien!),
on peut aussi appeler le professeur choron, dans le très appréciable film du dit carles qui a l'énorme mérite de laisser parler choron, aussi quand il les insulte.
Parce qu'il serait incasable dans une de ces multiples entreprises de critiquedemedia. le pire des gestionnaires, il ne critique même pas.
"choron un mot
- pourquoi tu les invites [...]
ils parlent comme ma grand mère"
il y a assez de place dans la cour de récré pour que s'ébattent tous les ptits coqs. L'urbanisme leur a calculée. Quand on a un mépris millénnaire des media, ce genre de combat pour un pré carré laisse tiède.
Il me semble parfois que la sociologie et la critique se sont fondues toutes deux en cette manie somme toute limitée de pointer toutes les hernies de la (maladie de la) communication.
Quant à une émission de véritable psychologie sociale, je vous préviens qu'on fera pas sans freud, l'eglise, l'armée et les gays. vive la france et une bite dans le champagne. (tant pis pour le nouveau chroniqueur neurotruc d'asi)
enculeur de sergent, ca vaut bien tous les métiers du monde
http://www.t411.me/torrents/pierre-carles-choron-derniere-doc-2008-dvdrip-pal-fr
pirater, diffuser.
Si debord ne suffit pas (....eh bien!),
on peut aussi appeler le professeur choron, dans le très appréciable film du dit carles qui a l'énorme mérite de laisser parler choron, aussi quand il les insulte.
Parce qu'il serait incasable dans une de ces multiples entreprises de critiquedemedia. le pire des gestionnaires, il ne critique même pas.
"choron un mot
- pourquoi tu les invites [...]
ils parlent comme ma grand mère"
il y a assez de place dans la cour de récré pour que s'ébattent tous les ptits coqs. L'urbanisme leur a calculée. Quand on a un mépris millénnaire des media, ce genre de combat pour un pré carré laisse tiède.
Il me semble parfois que la sociologie et la critique se sont fondues toutes deux en cette manie somme toute limitée de pointer toutes les hernies de la (maladie de la) communication.
Quant à une émission de véritable psychologie sociale, je vous préviens qu'on fera pas sans freud, l'eglise, l'armée et les gays. vive la france et une bite dans le champagne. (tant pis pour le nouveau chroniqueur neurotruc d'asi)
enculeur de sergent, ca vaut bien tous les métiers du monde
http://www.t411.me/torrents/pierre-carles-choron-derniere-doc-2008-dvdrip-pal-fr
pirater, diffuser.
Se faire la gueule pour une embrouille qui date d'il y a 20 ans ou presque, quand même !
Putains d'ego boursouflés !!
Putains d'ego boursouflés !!
Sterling, martagon, youri!!!
Vite, c'est grave, j'ai repéré une nouvelle attaque contre DS
Non mais elle est folle celle là, elle croit quoi? que @si va changer pour ses beaux yeux...
S'il vous plait, pour notre bien à tous, faites ce que vous avez à faire
Vite, c'est grave, j'ai repéré une nouvelle attaque contre DS
Non mais elle est folle celle là, elle croit quoi? que @si va changer pour ses beaux yeux...
S'il vous plait, pour notre bien à tous, faites ce que vous avez à faire
J'ai découvert par hasard un forum tout beau tout neuf, ouvert fin novembre : celui d'ACRIMED.
J'ai décidé de m'y inscrire, par simple curiosité. J'ai reçu un mail, deux ou trois jours après (le 27 novembre, très précisément), avec cette indication : Votre compte est actuellement inactif et devra être approuvé par un administrateur avant que vous puissiez vous connecter avec. Vous recevrez un autre e-mail lorsque cela sera fait.
Depuis, plus aucune nouvelle.
Etat actuel du forum : 16 membres, 13 sujets, 23 messages postés ! Ça donne envie.
Je comprends que les acrimédiens préfèrent se retrouver ici, pour chier de conserve dans les bottes du boss. C'est plus convivial.
De mon côté, dès que j'obtiens le feu vert, courant mars 2013 si tout se passe bien, j'envoie immédiatement mon premier message dans lequel j'écris que Henri Maler est une énorme buse. Connaissant leur humour, ça devrait les faire beaucoup rire.
J'ai décidé de m'y inscrire, par simple curiosité. J'ai reçu un mail, deux ou trois jours après (le 27 novembre, très précisément), avec cette indication : Votre compte est actuellement inactif et devra être approuvé par un administrateur avant que vous puissiez vous connecter avec. Vous recevrez un autre e-mail lorsque cela sera fait.
Depuis, plus aucune nouvelle.
Etat actuel du forum : 16 membres, 13 sujets, 23 messages postés ! Ça donne envie.
Je comprends que les acrimédiens préfèrent se retrouver ici, pour chier de conserve dans les bottes du boss. C'est plus convivial.
De mon côté, dès que j'obtiens le feu vert, courant mars 2013 si tout se passe bien, j'envoie immédiatement mon premier message dans lequel j'écris que Henri Maler est une énorme buse. Connaissant leur humour, ça devrait les faire beaucoup rire.
Oh my... près de 700 commentaires !
Commentaire d'ordre général, sur le sujet
En voyant cet article proposé sur le forum, j'étais : étonnée, puis perplexe. Je ne comptais pas réagir car je ne savais pas quoi en faire. Je demeurais sur la réserve car : a) je considérais que c'était inutile de commenter ; b) je n'avais aucune confiance.
J'ai finalement décidé de lire, enfin (!), l'article car, malgré tout, je dois dire que j'appréciais le premier paragraphe de votre billet. Il me semblait honnête et franc. Mais bon, j'étais toujours très réservée.
Pour tout vous dire, ce n'est qu'il y a environ 2 ans que j'ai découvert tout cet univers : manifestation lors d'un Dîner du siècle ; @si sur internet ; films de Pierre Carles ; vieux conflits entre anciens journalistes d'un grand quotidien français etc.
Je ne savais pas qu'après l'arrêt (que j'avais trouvé injuste et injustifié, à l'époque) de l'émission à la télé, @si existait sur internet. Ceci étant dit, je n'étais pas au courant des émissions passées (époque de Bourdieu et autres).
Lorsque j'ai vu le film de PC, je ne comprenais pas pourquoi Bourdieu avait reçu un tel traitement. Et, personnellement, je pouvais comprendre sa réaction d'une part, et d'autre part son refus de participer à des émissions à la télé. Je comprenais, désormais, le choix de beaucoup d'autres... et le déphasage entre le monde de médias et l'autre monde parallèle où les relations, les codes, le rythme & tempo, les articulations, les traitements des éléments d'information sont complètement différents.
Après, j'ai pu saisir les raisons de la réaction de DS lorsqu'il ne pouvait faire son métier à l'écrit dans un quotidien ainsi qu'à la télé. C'est là que j'ai compris pourquoi la reconnaissance de ce qui s'était passé était important pour DS, mais aussi juste, légitime et justifié. En revanche, cela ne justifiait pas à mes yeux le traitement envers M.Bourdieu, désormais défunt (que je n'ai pas connu).
Je ne comprends pas vraiment les motifs qui font obstacle à votre projet & concept d'émission. Pourquoi, ne pas être ouvert à de nouvelles expériences dans la pratique (professionnelle), de nouveaux formats (sans aucun changement substantiel de la nature du format de diffusion : sur internet et sur @si) ? Pourquoi cela ne pourrait-il pas faire évoluer les pdv, conceptions, les pratiques etc. de votre profession ?
Comment peut-on réaliser et apprécier à sa juste valeur son pdv et sa pratique en tant qu'acteur professionnel si l'on ne sort pas -ou plutôt si l'on n'est pas ancré et confronté à d'autres (personnes issues d'un) environnements, contextes ? Comment peut-on améliorer et innover dans la technique & conception si l'on ne peut réévaluer les choses (enjeux, problématiques, etc.) sous un autre angle de perspective ?
Commentaire sur un point particuliers de l'article
"(...) d’un côté, ceux qui jugent qu’on peut faire de la critique télé à la télé sans y perdre sa puissance critique (Daniel était de ceux-là) ..."
a) Si je ne me trompe, à @si vous les premiers à reconnaître - avec bonne foi et franchise - que vous êtes vous-mêmes soumis aux codes de votre environnement - microscome médiatique.
b) Lorsque DS était invité il n'y a pas si longtemps sur le plateau d'une émission de France 3 (je pense que c'était l'émission de F.Taddéi), je trouvais qu'il a perdu la puissance qu'il possédait à l'écrit. C'était dommage. C'est comme s'il avait perdu ses repères, mais que la télé lui manquait tout de même. C'était juste mon ressenti en tant que téléspectatrice.
Sur ce, je vous souhaite bon courage, Judith ! Et gardez la pêche ainsi que votre motivation pour réaliser - un jour - vos projets.
Commentaire d'ordre général, sur le sujet
En voyant cet article proposé sur le forum, j'étais : étonnée, puis perplexe. Je ne comptais pas réagir car je ne savais pas quoi en faire. Je demeurais sur la réserve car : a) je considérais que c'était inutile de commenter ; b) je n'avais aucune confiance.
J'ai finalement décidé de lire, enfin (!), l'article car, malgré tout, je dois dire que j'appréciais le premier paragraphe de votre billet. Il me semblait honnête et franc. Mais bon, j'étais toujours très réservée.
Pour tout vous dire, ce n'est qu'il y a environ 2 ans que j'ai découvert tout cet univers : manifestation lors d'un Dîner du siècle ; @si sur internet ; films de Pierre Carles ; vieux conflits entre anciens journalistes d'un grand quotidien français etc.
Je ne savais pas qu'après l'arrêt (que j'avais trouvé injuste et injustifié, à l'époque) de l'émission à la télé, @si existait sur internet. Ceci étant dit, je n'étais pas au courant des émissions passées (époque de Bourdieu et autres).
Lorsque j'ai vu le film de PC, je ne comprenais pas pourquoi Bourdieu avait reçu un tel traitement. Et, personnellement, je pouvais comprendre sa réaction d'une part, et d'autre part son refus de participer à des émissions à la télé. Je comprenais, désormais, le choix de beaucoup d'autres... et le déphasage entre le monde de médias et l'autre monde parallèle où les relations, les codes, le rythme & tempo, les articulations, les traitements des éléments d'information sont complètement différents.
Après, j'ai pu saisir les raisons de la réaction de DS lorsqu'il ne pouvait faire son métier à l'écrit dans un quotidien ainsi qu'à la télé. C'est là que j'ai compris pourquoi la reconnaissance de ce qui s'était passé était important pour DS, mais aussi juste, légitime et justifié. En revanche, cela ne justifiait pas à mes yeux le traitement envers M.Bourdieu, désormais défunt (que je n'ai pas connu).
Je ne comprends pas vraiment les motifs qui font obstacle à votre projet & concept d'émission. Pourquoi, ne pas être ouvert à de nouvelles expériences dans la pratique (professionnelle), de nouveaux formats (sans aucun changement substantiel de la nature du format de diffusion : sur internet et sur @si) ? Pourquoi cela ne pourrait-il pas faire évoluer les pdv, conceptions, les pratiques etc. de votre profession ?
Comment peut-on réaliser et apprécier à sa juste valeur son pdv et sa pratique en tant qu'acteur professionnel si l'on ne sort pas -ou plutôt si l'on n'est pas ancré et confronté à d'autres (personnes issues d'un) environnements, contextes ? Comment peut-on améliorer et innover dans la technique & conception si l'on ne peut réévaluer les choses (enjeux, problématiques, etc.) sous un autre angle de perspective ?
Commentaire sur un point particuliers de l'article
"(...) d’un côté, ceux qui jugent qu’on peut faire de la critique télé à la télé sans y perdre sa puissance critique (Daniel était de ceux-là) ..."
a) Si je ne me trompe, à @si vous les premiers à reconnaître - avec bonne foi et franchise - que vous êtes vous-mêmes soumis aux codes de votre environnement - microscome médiatique.
b) Lorsque DS était invité il n'y a pas si longtemps sur le plateau d'une émission de France 3 (je pense que c'était l'émission de F.Taddéi), je trouvais qu'il a perdu la puissance qu'il possédait à l'écrit. C'était dommage. C'est comme s'il avait perdu ses repères, mais que la télé lui manquait tout de même. C'était juste mon ressenti en tant que téléspectatrice.
Sur ce, je vous souhaite bon courage, Judith ! Et gardez la pêche ainsi que votre motivation pour réaliser - un jour - vos projets.
Je n'ose relire tout le fil des échanges... et j'imagine que cela a déjà été dit plusieurs dizaines de fois,
mais merci Judith, c'était une chronique nécessaire.
mais merci Judith, c'était une chronique nécessaire.
Ouais ! Lorraine Cœur D'Acier ! Re-ouais !!! Marcel Trillat !
Merci à DS et à Judith pour leurs contributions éclairantes. C'est convenu d'associer le mot "Noël" avec "trêve", certes, mais il me semble qu'il conviendrait d'en arriver bientôt là, en cette fin de 22 décembre.
Et puis "trêve" ça ressemble tellement à "rêve". Faisons-le ensemble ce rêve en forme de vœu pour la nouvelle année : que l'émission pour laquelle Judith se bat depuis si longtemps voit enfin le jour en 2013 !
Bonnes fêtes à toutétous par Toutatis !
Merci à DS et à Judith pour leurs contributions éclairantes. C'est convenu d'associer le mot "Noël" avec "trêve", certes, mais il me semble qu'il conviendrait d'en arriver bientôt là, en cette fin de 22 décembre.
Et puis "trêve" ça ressemble tellement à "rêve". Faisons-le ensemble ce rêve en forme de vœu pour la nouvelle année : que l'émission pour laquelle Judith se bat depuis si longtemps voit enfin le jour en 2013 !
Bonnes fêtes à toutétous par Toutatis !
Il faut donc revenir aux origines de la vieille querelle. On va essayer de faire court. Aux origines de l'actuel épisode, il n'y a pas l'affaire Bourdieu. Il y a l'affaire Pierre Carles. Tout en découle. C'est parce que nous n'avons pas traité, dans Arrêt sur images, la censure par Canal+ du film Pas vu pas pris de Pierre Carles en 95, que s'est déclenchée l'interminable fatwa, dont ce forum est encore un surgeon.
Donc, jeunes lecteurs, en 1994, Canal commande un film à Pierre Carles, puis censure ce film. Que montre ce film ? Des médiacrates d'alors (Sinclair, Carolis, Villeneuve, Chancel, etc), fort embarrassés à la vision d'une conversation enregistrée clandestinement entre le vice-président de TF1 Etienne Mougeotte, et le ministre de la Défense François Léotard, conversation dans laquelle Mougeotte, entre deux considérations creuses, tente un lobbying mollasson auprès du ministre, en faveur des intérêts économiques de sa chaine. Recevant ensuite le directeur des programmes de Canal Alain de Greef, je ne lui pose pas une question sur l'affaire de cette censure. A partir de ce jour-là, Pierre Carles me considère comme un ennemi.
Pourquoi ce silence face à de Greef ? Evidemment, près de vingt ans plus tard, il est difficile de me souvenir de mon raisonnement précis. En éliminant toutes les hypothèses délirantes de ce forum (souci de carrière, souci de ne pas déplaire à Canal, etc, comme si, dans ma vie, un souci de carrière m'avait jamais retenu de faire des bêtises), je pense que la raison de fond est celle-ci. J'étais énervé par la stratégie carlienne de provocation promotionnelle, et je ne voulais pas m'y prêter. J'ai bien dit stratégie: je confectionne l'objet le plus provocateur possible, je me fais censurer, et je hurle à la censure pendant le reste de ma vie. Je me sentais pris en otage par cette stratégie. Parmi tous les relais que trouvait Carles dans la mise en oeuvre de cette stratégie (Libé, Le Monde, bien d'autres), j'étais assez énervé que personne n'en démonte jamais les grosses ficelles.
Vous me direz: raison de plus pour inviter Pierre Carles, et pour démonter sa stratégie face à lui. C'est vrai. Aujourd'hui, face à un tel doc, sur le site, on se précipiterait, et on tournerait trois émissions de suite. Pourquoi, alors, ne pas l'avoir fait ? Parce qu'on était à la télé, dans les vieux médias, et pas sur Internet. Je m'explique. Sur Internet, aujourd'hui, tout sujet est légitime a priori, puisque n'importe quel internaute peut le faire entrer dans le champ du débat (et les participants à ce forum ne s'en privent pas). Dans les anciens médias (place limitée, communication verticale) pour un responsable d'émission, décider de traiter un sujet, c'était le légitimer, le juger digne d'entrer dans le champ du débat. Ce qui nous accordait, à nous responsables d'émissions dans les anciens médias, le pouvoir exorbitant de vie ou de mort sur une affaire, sur un sujet.
Ce champ, on l'avait élargi de manière spectaculaire avec la création d'Arrêt sur images, y faisant entrer la critique des médias. Mais tout élargi qu'il soit, il devait, mécaniquement, avoir des limites. Et je considérais que notre rôle consistait avant tout à analyser les images produites par les chaînes. Les coulisses, les conditions économiques de production, ne nous importaient que si elles avaient des conséquences repérables dans les images produites. Ce n'est pas parce que Mougeotte et Léotard se tutoyaient, que TF1 était une chaine néfaste. C'est parce que ses programmes, qu'on analysait semaine après semaine, étaient porteurs d'une idéologie néfaste. En outre -considérais-je alors- le film lui-même, reposant sur des effets d'images, ne démontrait pas ce qu'il prétendait démontrer. Une image n'est jamais probante. Et celles de Pierre Carles ne l'étaient pas davantage que bien des reportages télés tout aussi sensationnalistes, et tout autant "surinterpéteurs". J'ai donc dû décréter un truc du genre: OK, un réalisateur télé comme un autre, un doc télé comme un autre, affaire suivante -outre que de Greef s'était déjà expliqué sur sa censure, dans une émission de sa propre chaîne.
De cette occultation originelle, tout découle. Furieux de ce qu'il considère comme une trahison, alors que nous avions travaillé ensemble auparavant, Carles, l'année suivante, persuade Bourdieu, dont il s'est rapproché entretemps, que l'émission avec Cavada et Durand a été un traquenard (alors que Bourdieu lui-même, dans la préparation, m'avait encouragé à lui trouver des contradicteurs costauds, qui lui permettent, disait-il, de donner son meilleur). Bourdieu déclenche le feu nucléaire sur Arrêt sur images, Carles récupère quelques années plus tard un essai de voix anodin de la venue de Messier à Arrêt sur images, le surinterprète pareillement, et c'est parti pour la fatwa sur ma tête (le vendu, le pourri, le faux impertinent enfin pris, etc).
Au total, fut-ce une erreur de ne pas avoir évoqué dans ASI l'affaire "Pas vu pas pris" ? Evidemment. Même si le document Mougeotte-Léotard était surinterprété par Pierre Carles, même s'il n'entrait pas dans la conception étroite que j'avais alors de notre champ d'investigation, la familiarité qu'il révélait entre les deux personnages, et surtout la gêne des médiacrates à la vue de cette familiarité, étaient évidemment des sujets dont j'aurais dû m'emparer. Incontestablement, il y avait images. L'arrêt sur images s'imposait donc. Disons que ce fut, au vu de la suite, un sacré manque de flair.
Donc, jeunes lecteurs, en 1994, Canal commande un film à Pierre Carles, puis censure ce film. Que montre ce film ? Des médiacrates d'alors (Sinclair, Carolis, Villeneuve, Chancel, etc), fort embarrassés à la vision d'une conversation enregistrée clandestinement entre le vice-président de TF1 Etienne Mougeotte, et le ministre de la Défense François Léotard, conversation dans laquelle Mougeotte, entre deux considérations creuses, tente un lobbying mollasson auprès du ministre, en faveur des intérêts économiques de sa chaine. Recevant ensuite le directeur des programmes de Canal Alain de Greef, je ne lui pose pas une question sur l'affaire de cette censure. A partir de ce jour-là, Pierre Carles me considère comme un ennemi.
Pourquoi ce silence face à de Greef ? Evidemment, près de vingt ans plus tard, il est difficile de me souvenir de mon raisonnement précis. En éliminant toutes les hypothèses délirantes de ce forum (souci de carrière, souci de ne pas déplaire à Canal, etc, comme si, dans ma vie, un souci de carrière m'avait jamais retenu de faire des bêtises), je pense que la raison de fond est celle-ci. J'étais énervé par la stratégie carlienne de provocation promotionnelle, et je ne voulais pas m'y prêter. J'ai bien dit stratégie: je confectionne l'objet le plus provocateur possible, je me fais censurer, et je hurle à la censure pendant le reste de ma vie. Je me sentais pris en otage par cette stratégie. Parmi tous les relais que trouvait Carles dans la mise en oeuvre de cette stratégie (Libé, Le Monde, bien d'autres), j'étais assez énervé que personne n'en démonte jamais les grosses ficelles.
Vous me direz: raison de plus pour inviter Pierre Carles, et pour démonter sa stratégie face à lui. C'est vrai. Aujourd'hui, face à un tel doc, sur le site, on se précipiterait, et on tournerait trois émissions de suite. Pourquoi, alors, ne pas l'avoir fait ? Parce qu'on était à la télé, dans les vieux médias, et pas sur Internet. Je m'explique. Sur Internet, aujourd'hui, tout sujet est légitime a priori, puisque n'importe quel internaute peut le faire entrer dans le champ du débat (et les participants à ce forum ne s'en privent pas). Dans les anciens médias (place limitée, communication verticale) pour un responsable d'émission, décider de traiter un sujet, c'était le légitimer, le juger digne d'entrer dans le champ du débat. Ce qui nous accordait, à nous responsables d'émissions dans les anciens médias, le pouvoir exorbitant de vie ou de mort sur une affaire, sur un sujet.
Ce champ, on l'avait élargi de manière spectaculaire avec la création d'Arrêt sur images, y faisant entrer la critique des médias. Mais tout élargi qu'il soit, il devait, mécaniquement, avoir des limites. Et je considérais que notre rôle consistait avant tout à analyser les images produites par les chaînes. Les coulisses, les conditions économiques de production, ne nous importaient que si elles avaient des conséquences repérables dans les images produites. Ce n'est pas parce que Mougeotte et Léotard se tutoyaient, que TF1 était une chaine néfaste. C'est parce que ses programmes, qu'on analysait semaine après semaine, étaient porteurs d'une idéologie néfaste. En outre -considérais-je alors- le film lui-même, reposant sur des effets d'images, ne démontrait pas ce qu'il prétendait démontrer. Une image n'est jamais probante. Et celles de Pierre Carles ne l'étaient pas davantage que bien des reportages télés tout aussi sensationnalistes, et tout autant "surinterpéteurs". J'ai donc dû décréter un truc du genre: OK, un réalisateur télé comme un autre, un doc télé comme un autre, affaire suivante -outre que de Greef s'était déjà expliqué sur sa censure, dans une émission de sa propre chaîne.
De cette occultation originelle, tout découle. Furieux de ce qu'il considère comme une trahison, alors que nous avions travaillé ensemble auparavant, Carles, l'année suivante, persuade Bourdieu, dont il s'est rapproché entretemps, que l'émission avec Cavada et Durand a été un traquenard (alors que Bourdieu lui-même, dans la préparation, m'avait encouragé à lui trouver des contradicteurs costauds, qui lui permettent, disait-il, de donner son meilleur). Bourdieu déclenche le feu nucléaire sur Arrêt sur images, Carles récupère quelques années plus tard un essai de voix anodin de la venue de Messier à Arrêt sur images, le surinterprète pareillement, et c'est parti pour la fatwa sur ma tête (le vendu, le pourri, le faux impertinent enfin pris, etc).
Au total, fut-ce une erreur de ne pas avoir évoqué dans ASI l'affaire "Pas vu pas pris" ? Evidemment. Même si le document Mougeotte-Léotard était surinterprété par Pierre Carles, même s'il n'entrait pas dans la conception étroite que j'avais alors de notre champ d'investigation, la familiarité qu'il révélait entre les deux personnages, et surtout la gêne des médiacrates à la vue de cette familiarité, étaient évidemment des sujets dont j'aurais dû m'emparer. Incontestablement, il y avait images. L'arrêt sur images s'imposait donc. Disons que ce fut, au vu de la suite, un sacré manque de flair.
Bon, Judith, je ne vous félicite pas. Avec votre chronique, vous avez déclenché une apocalypse semblable à celle des forums sur le 11 septembre: il suffit que quelques intervenants, persuadés de détenir La Vérité, éprouvent le besoin de montrer la Voie de La Vérité Vraie aux autres @sinautes —coupables à leurs yeux de trahir La Cause de La Vérité et de la Pureté Idéologique en n'ayant pas chez eux d'autel à la Gloire de (Bour)Dieu et de son Disciple et Prophète Carles— pour que ça parte en sucette.
Dans un éventuel futur Livre Saint retraçant l'Œuvre et la Vie du Prophète sus-mentionné, je ne doute pas que l'émission avec (Bour)Dieu aura la même importance que la Crucifixion du Seigneur dans les Evangiles que nous connaissons (et nul doute que DS serait Ponce Pilate, Cavada Barrabas et Durand Caïphe).
Allez, un petit effort et je suis sûr qu'on peut arriver en tête du top ten des forums des chroniques.
Dans un éventuel futur Livre Saint retraçant l'Œuvre et la Vie du Prophète sus-mentionné, je ne doute pas que l'émission avec (Bour)Dieu aura la même importance que la Crucifixion du Seigneur dans les Evangiles que nous connaissons (et nul doute que DS serait Ponce Pilate, Cavada Barrabas et Durand Caïphe).
Allez, un petit effort et je suis sûr qu'on peut arriver en tête du top ten des forums des chroniques.
Si j'étais chien de garde abonné à ASI lisant cette chronique, constatant la persistance de conflits entre ASI / auteurs des "Nouveaux chiens de garde" / Carles / Acrimed / etc.,
j'en aurais la bave à la babine à force de rire : «Mais qu'ils sont idiots ! Trop drôle, les cons ! C'est ça entretuez-vous ! Ah ! ah ! ah ! On est les plus forts !».
j'en aurais la bave à la babine à force de rire : «Mais qu'ils sont idiots ! Trop drôle, les cons ! C'est ça entretuez-vous ! Ah ! ah ! ah ! On est les plus forts !».
Ils ne viendront pas les auteurs des "Nouveaux chiens de garde" ? C'est certain ? Définitif ? Il ne reste pas le moindre petit espoir ?...
Ouf ! Quel soulagement !
Ouf ! Quel soulagement !
Charte d'attitude des journalistes pour qu'ils s'intéressent "aux faits et rien qu'aux faits".(selon Bernard Tapie).
D.S. ne veut pas que J.B. Invite G.B. et Y.K. dans le dispositif usuel de son émission.
Point barre.
D.S. ne veut pas que J.B. Invite G.B. et Y.K. dans le dispositif usuel de son émission.
Point barre.
Si je puis me permettre de le dire sans qu'on me jette les chaises à la figure, il me semble que Bourdieu était meilleur à l'écrit qu'à l'oral.
D'un accès difficile mais incontournable pour le lecteur lambda du fait d'une écriture serrée à la syntaxe sinueuse, expression d'une pensée rigoureuse et complexe. Beaucoup plus laborieux à l'oral comme tous les gens à l'intelligence fluide qui pensent plus vite qu'ils ne peuvent exprimer cette pensée en parlant.
Je me demande au final si l'embarras et l'agacement de Bourdieu, empêtré dans un dispositif audiovisuel contraignant, n'est pas à l'origine de la controverse personnelle avec DS puis plus générale avec la télévision et ses codes.
Ceci dit sans vouloir pour autant réduire la question à ses aspects formels au détriment du fond.
D'un accès difficile mais incontournable pour le lecteur lambda du fait d'une écriture serrée à la syntaxe sinueuse, expression d'une pensée rigoureuse et complexe. Beaucoup plus laborieux à l'oral comme tous les gens à l'intelligence fluide qui pensent plus vite qu'ils ne peuvent exprimer cette pensée en parlant.
Je me demande au final si l'embarras et l'agacement de Bourdieu, empêtré dans un dispositif audiovisuel contraignant, n'est pas à l'origine de la controverse personnelle avec DS puis plus générale avec la télévision et ses codes.
Ceci dit sans vouloir pour autant réduire la question à ses aspects formels au détriment du fond.
Mais Schneidermann, lorsqu'il a "reçu" le très puissant J2M s'est bien gardé "de lui opposer les impératifs de confrontation directe et d'égalité dialogique des participants à un débat télévisuel".
Pourquoi ce traitement et un autre pour Bourdieu qui venait critiquer la TV - et ceux qui la font - à la TV ?
Pourquoi réduire "l'impératif de confrontation" à sa propre personne lorsqu'il reçoit J2M alors qu'il fait venir deux contradicteurs supplémentaires - dont son employeur qui est un ponte de la TV - lorsque Bourdieu est sur le plateau pour émettre une critique sur la TV et ceux qui la font ?
Comme l'explique Halimi dans Enfin pris une pensée hétérodoxe, pour être pleinement comprise, nécessite un dispositif particulier. Et c'est le rôle du journaliste que de faire entendre ce qu'on entend peu, comme le souligne aussi Bourdieu dans ladite émission en prenant l'exemple de l'ouvrier qui sera moins enclin à prendre la parole et qui aura moins de facilités de langage.
La pensée de J2M n'a rien d'hétérodoxe. Celle de Bourdieu, si.
Il fallait donc d'abord lui permettre de l'exposer avant de la critiquer ce que DS pouvait d'ailleurs faire puisqu'il était sur le plateau. C'est le principe de l'entretien...
Je ne vois qu'une explication à ce deux poids deux mesures : la veulerie.
Pourquoi ce traitement et un autre pour Bourdieu qui venait critiquer la TV - et ceux qui la font - à la TV ?
Pourquoi réduire "l'impératif de confrontation" à sa propre personne lorsqu'il reçoit J2M alors qu'il fait venir deux contradicteurs supplémentaires - dont son employeur qui est un ponte de la TV - lorsque Bourdieu est sur le plateau pour émettre une critique sur la TV et ceux qui la font ?
Comme l'explique Halimi dans Enfin pris une pensée hétérodoxe, pour être pleinement comprise, nécessite un dispositif particulier. Et c'est le rôle du journaliste que de faire entendre ce qu'on entend peu, comme le souligne aussi Bourdieu dans ladite émission en prenant l'exemple de l'ouvrier qui sera moins enclin à prendre la parole et qui aura moins de facilités de langage.
La pensée de J2M n'a rien d'hétérodoxe. Celle de Bourdieu, si.
Il fallait donc d'abord lui permettre de l'exposer avant de la critiquer ce que DS pouvait d'ailleurs faire puisqu'il était sur le plateau. C'est le principe de l'entretien...
Je ne vois qu'une explication à ce deux poids deux mesures : la veulerie.
Franchement, ta gueule.
Qu-est-ce qu'elle a ma gueule ?
Mais Schneidermann, lorsqu'il a "reçu" le très puissant J2M s'est bien gardé "de lui opposer les impératifs de confrontation directe et d'égalité dialogique des participants à un débat télévisuel".
Pourquoi ce traitement et un autre pour Bourdieu qui venait critiquer la TV - et ceux qui la font - à la TV ?
D'où est originaire le vrai débat citoyen, à la base ?
-> dans la vraie vie
C'est à dire que toute idée ou thèse, avant d'être formulée sur un plateau contradictoire, l'est au marché, chez le coiffeur, chez la boulangère, à un repas de famille, à un mariage…
Y choisit t'on le nombre de contradicteurs ? Certainement pas !
Une émission sans montage est une dispositif suffisant pour garantir la non-manipulation de la parole.
L'accès à la parole publique n'est pas égal pour tout le monde.
Cavada et Duhamel ont - via leur métier et les positions qu'ils ont acquises - largement accès à cette parole publique qu'on ne peut pas comparer aux discussions sur les marchés ou chez la boulangère.
Leur point de vue a été largement exposé voire commenté.
Bourdieu n'a pas du tout le même accès à la parole publique et aux plateaux TV en particulier - bref aux médias de masse.
Pourquoi réserver les médias de masses à Cavada et Cie et cantonner Bourdieu aux marchés ?
Dans l'émission qui nous occupe, Bourdieu explique, je crois me souvenir, que pour être égal il faut être inégal. Il faut donner la parole à ceux qui ont le moins de chance de la prendre afin qu'ils expriment leur point de vue qui souvent est beaucoup plus intéressant que celui des Cavada et Cie.
Bref, faire entendre ce que l'on entend pas ou rarement.
C'est le travail d'un journaliste.
Sinon, on supprime les journalistes, et on se contente de débattre chez nos coiffeuses.
(Mais on verra vite que ce sont toujours les mêmes qui prennent la parole et qui exposent leurs vues et donc leurs intérêts. Ceux qui savent parler, ceux qui pensent que leurs propos méritent d'être entendus, ceux qui pensent qu'ils sont plus intelligents que les autres. Bref, les Cavada et Cie.)
P.-S. La question n'est pas de savoir si la parole sera manipulée. La question est de savoir si on a des chances de pouvoir dire quelque chose. De faire avancer le débat. Et le débat, ce n'est pas forcément un interlocuteur et un opposant qui le contredit dans la foulée. Je sais plus c'est si Bourdieu ou Halimi qui le dit comme ça mais le débat ne doit pas forcément s'apparenter aux dispositifs d'une match de boxe : à ma droite, à ma gauche. La contradiction ne doit pas forcément être instantanée. Elle peut-être différée avec l'avantage que les arguments seront plus "réfléchis".
Cavada et Duhamel ont - via leur métier et les positions qu'ils ont acquises - largement accès à cette parole publique qu'on ne peut pas comparer aux discussions sur les marchés ou chez la boulangère.
Leur point de vue a été largement exposé voire commenté.
Bourdieu n'a pas du tout le même accès à la parole publique et aux plateaux TV en particulier - bref aux médias de masse.
Pourquoi réserver les médias de masses à Cavada et Cie et cantonner Bourdieu aux marchés ?
Dans l'émission qui nous occupe, Bourdieu explique, je crois me souvenir, que pour être égal il faut être inégal. Il faut donner la parole à ceux qui ont le moins de chance de la prendre afin qu'ils expriment leur point de vue qui souvent est beaucoup plus intéressant que celui des Cavada et Cie.
Bref, faire entendre ce que l'on entend pas ou rarement.
C'est le travail d'un journaliste.
Sinon, on supprime les journalistes, et on se contente de débattre chez nos coiffeuses.
(Mais on verra vite que ce sont toujours les mêmes qui prennent la parole et qui exposent leurs vues et donc leurs intérêts. Ceux qui savent parler, ceux qui pensent que leurs propos méritent d'être entendus, ceux qui pensent qu'ils sont plus intelligents que les autres. Bref, les Cavada et Cie.)
P.-S. La question n'est pas de savoir si la parole sera manipulée. La question est de savoir si on a des chances de pouvoir dire quelque chose. De faire avancer le débat. Et le débat, ce n'est pas forcément un interlocuteur et un opposant qui le contredit dans la foulée. Je sais plus c'est si Bourdieu ou Halimi qui le dit comme ça mais le débat ne doit pas forcément s'apparenter aux dispositifs d'une match de boxe : à ma droite, à ma gauche. La contradiction ne doit pas forcément être instantanée. Elle peut-être différée avec l'avantage que les arguments seront plus "réfléchis".
Différer la "réponse" permet également, lorsque l'on est confronté à une pensée hétérodoxe, d'avoir le temps de l'assimiler. Parce qu'une pensée orthodoxe, on n'a pas besoin de réfléchir, c'est du pré-maché, c'est du déjà entendu. Donc pour mettre sur un même plan une pensée hétérodoxe et une pensée orthodoxe, il faut, au début, faire plus de place à la pensée hétérodoxe.
(Et donc faire plus de place à Bourdieu - au début - en ne lui imposant pas Cavada et Cie.)
Mais tout ça est très bien expliqué - et démontré - dans le docu de Carles : Enfin pris ?
(Et donc faire plus de place à Bourdieu - au début - en ne lui imposant pas Cavada et Cie.)
Mais tout ça est très bien expliqué - et démontré - dans le docu de Carles : Enfin pris ?
Différer la "réponse" permet également, lorsque l'on est confronté à une pensée hétérodoxe, d'avoir le temps de l'assimiler.
Et encore ce préjugé qui consiste à dire que les idées dissidentes sont plus intelligentes, complexes et difficiles à assimiler. Préjugé largement diffusé par ceux qui se tripotent la nouille en s'écoutant penser.
D'autant plus que ça peut être une arme rhétorique: si l'idée qu'on expose n'a pas été comprise par l'interlocuteur, il suffit de le piéger en lui posant les questions qu'il s'est abstenu de poser. Non seulement ça met le contradicteur en panique s'il n'a effectivement pas compris le concept/raisonnement. Mais en plus, ça permet de focaliser le débat sur l'idée défendue.
Encore une fois, ces reproches sur les débats concernent moins le dispositif médiatique (à partir du moment où il n'y a pas de montage) que la parole elle-même.
Et là, bon courage pour nous expliquer que l'usage de la parole est anti-démocratique.
Parce-que contrairement aux films de P.Carles que je ne peux que me prendre dans la tronche passivement, s'il se fait coiffer à côté de moi et qu'il y a quelque-chose qui me défrise, je peux directement lui couper les cheveux en quatre.
Citation:
Et encore ce préjugé qui consiste à dire que les idées dissidentes sont plus intelligentes, complexes et difficiles à assimiler. Préjugé largement diffusé par ceux qui se tripotent la nouille en s'écoutant penser.
Non, ça n'est pas que les idées dissidentes soient plus complexes, c'est que les idées orthodoxe, ayant bénéficié d'une large publicité sont déja assimilées. Si quelqu'un, dans un débat télé sur l'économie par exemple, dit "il faut réduire le déficit", vous aurez immédiatement compris ce qu'il veut dire car vous avez déja entendu 1000 fois cette idée et ses justifications. Par contre, si quelqu'un d'autre dit "il faut augmenter le déficit", son propos doit être développé pour être compris car vous ne l'avez pas encore entendu. Ce qui n'empêche pas que ce propos hétérodoxe et ses explications peuvent être absurdes ou falacieuses.
son propos doit être développé pour être compris
Et alors ? A sa charge de développer ses idées, comme chez le coiffeur. Il est invité sur un plateau, pour un débat qui ne sera pas monté, pas coupé, pas censuré. Ca ne lui suffit pas comme garantie pour développer son propos ?
Il lui faut quoi de plus que cette visibilité et ces garanties ? 4 filles des philippines qui viennent lui caresser le poil dans le sens des roubignoles ?
Et alors ? A sa charge de développer ses idées, comme chez le coiffeur. Il est invité sur un plateau, pour un débat qui ne sera pas monté, pas coupé, pas censuré. Ca ne lui suffit pas comme garantie pour développer son propos ?
Il lui faut quoi de plus que cette visibilité et ces garanties ? 4 filles des philippines qui viennent lui caresser le poil dans le sens des roubignoles ?
Il faut qu'il puisse parler. Et c'est impossible lorsque l'on est systématiquement interrompu par trois zigotos qui ont tout intérêt à ne pas vous laisser développer votre analyse (entendue nulle par ailleurs) qui va les mettre en cause plus ou moins directement.
Il faut qu'il puisse parler. Et c'est impossible lorsque l'on est systématiquement interrompu par trois zigotos qui ont tout intérêt à ne pas vous laisser développer votre analyse (entendue nulle par ailleurs) qui va les mettre en cause plus ou moins directement.
JL.Mélenchon, sur un plateau de S.Moati, vous a déjà montré que ces tacles de groupe sont aisément esquivables. S.Soumier a aussi multiplié les passements de jambes et les petits ponts, dernièrement.
Après, si on a moins de talent, la perseverance est le sésame de l'accessit du rétheur besogneux.
Enfin, si on est une victime, effectivement, il ne reste plus qu'à maudire l'arbitre et le dispositif pour se trouver des excuses.
Finalement, notre désaccord est politique, comme l'opposition droite-gauche. Vous estimez qu'à la télévision, c'est la raison du plus fort. C'est à celui qui ouvre le plus grand sa gueule. Que ceux qui se plaignent de ne pas être entendus apprennent à ouvrir leur gueule et à gueuler plus fort que le voisin.
Moi et quelques autre ici avons une vision plus "de gauche". On estime que dans les débats, il faut un arbitre qui ré-équilibre la parole entre ceux qui ont l'habitude de l'avoir et ceux qui ne l'ont pas, qui donne expréssement la parole à ceux qui ont des choses à dire mais qui ne la prennent pas, par timidité, politesse (ne pas couper la parole à qq) ou qui n'ont pas cette aisance. J'estime que ces gens là aussi ont droit à la parole, et qu'il faut donc qu'on la leur donne expressément.
Notre différent est donc idéologique. Je comprend votre position et je n'ai pas d'argument factuel à lui opposer. Je ne suis tout simplement pas d'accord.
Moi et quelques autre ici avons une vision plus "de gauche". On estime que dans les débats, il faut un arbitre qui ré-équilibre la parole entre ceux qui ont l'habitude de l'avoir et ceux qui ne l'ont pas, qui donne expréssement la parole à ceux qui ont des choses à dire mais qui ne la prennent pas, par timidité, politesse (ne pas couper la parole à qq) ou qui n'ont pas cette aisance. J'estime que ces gens là aussi ont droit à la parole, et qu'il faut donc qu'on la leur donne expressément.
Notre différent est donc idéologique. Je comprend votre position et je n'ai pas d'argument factuel à lui opposer. Je ne suis tout simplement pas d'accord.
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Si ce n'est que la position de djinneo ne tient pas compte de l'avenir ou bien de façon très cynique.
Mais effectivement, sans boule de cristal, pas de factuel.
Si ce n'est que la position de djinneo ne tient pas compte de l'avenir ou bien de façon très cynique.
Mais effectivement, sans boule de cristal, pas de factuel.
la position de djinneo ne tient pas compte de l'avenir
Elle tient surtout compte des règles actuelles. Je ne vois pas l'intérêt d'envoyer des marmottes discuter le bout de gras avec des fauves.
Surtout qu'ils se trouvent des lions qui ont les mêmes convictions que les vôtres.
Elle tient surtout compte des règles actuelles. Je ne vois pas l'intérêt d'envoyer des marmottes discuter le bout de gras avec des fauves.
Surtout qu'ils se trouvent des lions qui ont les mêmes convictions que les vôtres.
Soit, mais ces règles vous les acceptez.
Je ne dis pas que je suis un saint, mais si on me demande mon avis, je dis que je le regrette et que je suis pour changer de système.
Vous, votre discours vous place dans la position inverse. Le système est ce qu'il est, il faut l'accepter, malgré les dommages collatéraux.
Je ne dis pas que je suis un saint, mais si on me demande mon avis, je dis que je le regrette et que je suis pour changer de système.
Vous, votre discours vous place dans la position inverse. Le système est ce qu'il est, il faut l'accepter, malgré les dommages collatéraux.
Vous, votre discours vous place dans la position inverse. Le système est ce qu'il est, il faut l'accepter, malgré les dommages collatéraux.
Attention, je distingue 2 "choses". Je parle bien de la parole: du débat contradictoire à x intervenants et sans montage où la parole est libre: qu'il intervienne sur un plateau ou chez mon coiffeur.
Les effets pervers de la machine médiatique: le montage manipulateur, la musique anxiogène, les interviews de 2 minutes 30, etc.; c'est effectivement un système que je condamne.
Par contre, je ne vois pas ce qu'il y a à condamner dans la parole et le "pur" débat contradictoire. Là il s'agit d'être rompu aux jeux de la logique et de la rhétorique. D'en avoir l'expertise et l'expérience. D'être capable de déjouer les tacles, et d'avoir le sens de manipuler des arguments rationnels (non, manipuler n'est pas toujours un gros mot). Les réflexes sémantiques, les anticipations de raisonnements, etc… Enfin bref, tout ce qui relève des techniques des joutes oratoires.
Il n'y a rien de choquant, bien au contraire, à défendre une idée avec brio et éloquence. Par contre, vous pouvez déployer tout un arsenal pour défendre l'indéfendable, l'indéfendable restera indéfendable.
Delandez à JL.Mélenchon de défendre l'idée selon laquelle tout corps plongé dans une baignoire reste sec, même s'il y met tout son talent, il aura du mal à se sortir d'affaire face à ses contradicteurs.
Attention, je distingue 2 "choses". Je parle bien de la parole: du débat contradictoire à x intervenants et sans montage où la parole est libre: qu'il intervienne sur un plateau ou chez mon coiffeur.
Les effets pervers de la machine médiatique: le montage manipulateur, la musique anxiogène, les interviews de 2 minutes 30, etc.; c'est effectivement un système que je condamne.
Par contre, je ne vois pas ce qu'il y a à condamner dans la parole et le "pur" débat contradictoire. Là il s'agit d'être rompu aux jeux de la logique et de la rhétorique. D'en avoir l'expertise et l'expérience. D'être capable de déjouer les tacles, et d'avoir le sens de manipuler des arguments rationnels (non, manipuler n'est pas toujours un gros mot). Les réflexes sémantiques, les anticipations de raisonnements, etc… Enfin bref, tout ce qui relève des techniques des joutes oratoires.
Il n'y a rien de choquant, bien au contraire, à défendre une idée avec brio et éloquence. Par contre, vous pouvez déployer tout un arsenal pour défendre l'indéfendable, l'indéfendable restera indéfendable.
Delandez à JL.Mélenchon de défendre l'idée selon laquelle tout corps plongé dans une baignoire reste sec, même s'il y met tout son talent, il aura du mal à se sortir d'affaire face à ses contradicteurs.
Suffit d'envelopper le corps dans un sac imperméable...
Suffit d'envelopper le corps dans un sac imperméable...
"tout corps", donc du coup: (le corps+sac) x baignoire = corps mouillé
nb: (corps+sac) = nouveau corps
Bien vu.
Néanmoins.
Vous parlez d'une baignoire sans préciser si elle est pleine ou vide.
Et comme on peut (tout à fait) plonger dans une baignoire vide, votre affirmation est démentie.
Non ?
Néanmoins.
Vous parlez d'une baignoire sans préciser si elle est pleine ou vide.
Et comme on peut (tout à fait) plonger dans une baignoire vide, votre affirmation est démentie.
Non ?
Suffit d'envelopper le corps dans un sac imperméable...
vous auriez du dire: y'a pas d'eau dans la baignoire :-p
Vous avez été plus rapide mais j'allais vous coincer.
Donc j'ai gagné.
(Et pis c tout.)
Donc j'ai gagné.
(Et pis c tout.)
admettons que vous n'êtes pas tombé (dans la baignoire) jusqu'au cou, ce sera déjà bien assez magnanime de ma part.
veni, vedi, vici, et pis c'est tout
veni, vedi, vici, et pis c'est tout
J'ai répondu plus en détail un peu plus bas à un autre de vos post.
L'idée étant que les ressorts d'une bonne rhétorique ne sont pas ceux de la justesse du raisonnement. Oui JLM est un excellent orateur. Mais Marine la peine l'est aussi....
L'idée étant que les ressorts d'une bonne rhétorique ne sont pas ceux de la justesse du raisonnement. Oui JLM est un excellent orateur. Mais Marine la peine l'est aussi....
Mais Marine la peine l'est aussi....
Ce qui veut dire qu'elle ne raconte malheureusement pas que des conneries
Ce qui veut dire qu'elle ne raconte malheureusement pas que des conneries
Ce qui veut dire que de son point de vue elle ne raconte pas que ds conneries, mais que du point de vue de l'homme, de point de vue originel, elle se plante complètement
Ce qui veut dire que de son point de vue elle ne raconte pas que ds conneries, mais que du point de vue de l'homme, de point de vue originel, elle se plante complètement
Je vois pas l'intérêt de parler de LePen mais si vous insistez:
[quote=gondalah]L'idée étant que les ressorts d'une bonne rhétorique ne sont pas ceux de la justesse du raisonnement
Si justement: la précision et la pertinence du mot juste a tout à voir avec la justesse du raisonnement.
La force réthorique de LePen, l'une de ses stratégies, est de justement ne pas tenir un discours explicitement raciste. Et d'emmener et surtout de perdre ses contradicteurs sur ce terrain. Exactement comme vous êtes en train de perdre le fil de cette discussion sur le dispositif du débat contradictoire, en vous noyant dans le "point de vue originel" et l'exégèse de son discours lu entre les lignes.
Vous estimez qu'à la télévision, c'est la raison du plus fort.
Non, bien au contraire. J'estime que c'est celui qui a raison qui est le plus fort (à compétences rhétoriques égales)
Non, bien au contraire. J'estime que c'est celui qui a raison qui est le plus fort (à compétences rhétoriques égales)
Donc les journalistes ne servent à rien.
(Schneidermann nous l'a d'ailleurs prouvé sur le plateau qui réunissait Cavada, Duhamel et Bourdieu. Y'avait aussi Pascale Clark qu'on a très peu entendu. Mais vous devinez pourquoi elle n'a que très peu parlé ? Bourdieu l'explique entre deux interruptions.)
(Schneidermann nous l'a d'ailleurs prouvé sur le plateau qui réunissait Cavada, Duhamel et Bourdieu. Y'avait aussi Pascale Clark qu'on a très peu entendu. Mais vous devinez pourquoi elle n'a que très peu parlé ? Bourdieu l'explique entre deux interruptions.)
Donc les journalistes ne servent à rien.
dans un débat contradictoire, la triple casquette de journaliste, d'animateur et d'arbitre:
- relever les erreurs de raisonnements et les erreurs factuelles: apporter la contradiction quand en face elle est absente
- suivre l'ordre du jour
- compter les points et distribuer les cartons jaunes
(plus un rôle pédagogique éventuellement)
Le débat télévisuel est donc cantonné à la forme d'un match de boxe.
C'est bizarre parce qu'il me semble que certains à la TV réalisent ce qu'ils appellent un "entretien".
Mais trop d'audace tue l'audace.
Les cartons jaunes ? Quels sont les critères ?
C'est bizarre parce qu'il me semble que certains à la TV réalisent ce qu'ils appellent un "entretien".
Mais trop d'audace tue l'audace.
Les cartons jaunes ? Quels sont les critères ?
un "entretien"
Un entretien n'est en rien un débat contradictoire.
Vous avez aussi le discours, l'hagiographie, la biographie, le pamphlet, le sketch, ...
Un entretien n'est en rien un débat contradictoire.
Vous avez aussi le discours, l'hagiographie, la biographie, le pamphlet, le sketch, ...
Et un débat contradictoire ce n'est pas forcément un match de boxe.
On peut différer la réponse, etc.
(Ca commence à tourner en rond, non ?)
On peut différer la réponse, etc.
(Ca commence à tourner en rond, non ?)
Et un débat contradictoire ce n'est pas forcément un match de boxe.
On peut différer la réponse, etc.
J'vois pas trop l'intérêt de ne pas répondre, à part s'en prendre plein la tronche.
Qu'est-ce que vous appelez différer la réponse: organiser un second débat la semaine suivante (comme le voulait Sarkozy dans l'entre deux tour?)
On tourne en rond.
Les cartons jaunes ? Quels sont les critères ?
1. la logique et le factuel.
2. et la subjectivité.
1. liste non exhaustive pour les premiers: syllogismes, amalgames, utilisation de faux chiffres, de fausses anecdotes…
2. pour les seconds, il s'agira pour l'arbitre de définir ce qui lui semble acceptable ou non, en termes d'ironie, d'agressivité, de vulgarité, d'injure, d'ellipse (raccourcis)...
1. la logique et le factuel.
2. et la subjectivité.
1. liste non exhaustive pour les premiers: syllogismes, amalgames, utilisation de faux chiffres, de fausses anecdotes…
2. pour les seconds, il s'agira pour l'arbitre de définir ce qui lui semble acceptable ou non, en termes d'ironie, d'agressivité, de vulgarité, d'injure, d'ellipse (raccourcis)...
Mais on peut interrompre l'autre pour l'empêcher de parler sans rien risquer.
OK.
OK.
Mais on peut interrompre l'autre pour l'empêcher de parler sans rien risquer.
OK.
Sauf être interrompu en retour et de se voir reprendre la parole. OK
Donc vous vouliez que DS invite Bourdieu pour lui servir la soupe et qu'il lui lèche les bottes comme vous prétendez qu'il l'a fait pour j2m... c'est sûr que ça aurait été de l'audace !
En somme, vous voulez tout et son contraire... tant que vous y êtes vous pourriez demander la crémière en prime !
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En somme, vous voulez tout et son contraire... tant que vous y êtes vous pourriez demander la crémière en prime !
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Faudrait d'abord que Bourdieu reviennent d'entre les morts comme on me l'a fort intelligemment fait remarquer.
Hum... j'ai beau être une tâche en français, il me semble que "aurait été" à plus de rapport avec le passé qu'avec le présent, voir même qu'avec le futur... m'enfin bon, gérez le temps et vos rancœurs comme bon vous semble, si ça peut vous faire plaisir !
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Vous vouliez/vous voulez.
(Je suis myope.)
(Je suis myope.)
Myope n'est pas exactement le terme que j'emploierais à votre endroit mais les deux sont possibles !
Bon comment expliquer ça facilement pour que vous compreniez...
- Première phrase : émission, Bourdieu, Mathusalem, avant = passé
- Seconde phrase : vous, chiant, mauvaise foi, maintenant = présent
C'est plus clair ?
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Bon comment expliquer ça facilement pour que vous compreniez...
- Première phrase : émission, Bourdieu, Mathusalem, avant = passé
- Seconde phrase : vous, chiant, mauvaise foi, maintenant = présent
C'est plus clair ?
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"qu'il lui lèche les bottes comme vous prétendez qu'il l'a fait pour j2m... "
Mauvaise foi ? Myopie ?
(Je ne prétends pas. J'affirme.)
Mauvaise foi ? Myopie ?
(Je ne prétends pas. J'affirme.)
Ben merde, on a perdu Nielda dans la bataille... ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont les premiers, mais heureusement l'exception confirme souvent la règle !
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Et rien ne t'oblige à aller voir les docus de Carles dans des cinémas.
Par contre, les Cavada et Cie, difficile de ne pas les subir dès lors qu'on allume la radio ou la TV ou que l'on ouvre les pages d'un journal.
Par contre, les Cavada et Cie, difficile de ne pas les subir dès lors qu'on allume la radio ou la TV ou que l'on ouvre les pages d'un journal.
Tous ceux qui vous lisent savent bien que le journalisme n'est pas QUE ce que vous dites.
Comme vous présentez les choses, on croit que Bourdieux aurait voulu accaparer la parole médiatique. Hum.
Vous faites du tort à la cause que vous défendez, continuez! comme vous le demande Sterling Archer.
Comme vous présentez les choses, on croit que Bourdieux aurait voulu accaparer la parole médiatique. Hum.
Vous faites du tort à la cause que vous défendez, continuez! comme vous le demande Sterling Archer.
Je crois pas avoir donné l'impression que Bourdieu veut accaparer la parole médiatique.
C'est tout le contraire, il explique qu'elle est accaparée par quelques-uns. Ce qui est une analyse que l'on n'avait pas ou peu entendu avant. C'est pour ça qu'il faut lui laisser de la place pour l'exprimer mais ensuite, basta. Il ne réclame pas d'avoir guichet ouvert comme les autres. Il réclame que la parole publique soit mieux répartie. Et qu'on entende enfin les gens qu'on entend jamais ou peu : les ouvriers, les chômeurs, les femmes, etc.
Acrimed a été créé, je crois, après les grèves de 95 parce que les médias n'avaient pas donné la parole aux grévistes. Donc le but de la manoeuvre n'est pas de confisquer la parole aux barons pour se l'accaparer mais de la redistribuer. Mais pour ça, il faut déjà avoir accès aux médias et exposer ce point de vue hétérodoxe. Après, Bourdieu il retourne dans son bureau, il travaille et il élabore une autre pensée hétérodoxe et cette fois il pourra revenir dans les médias pour l'exposer et participer au débat puisque la parole ne sera plus confisquée. Ca vaut pour Bourdieu mais ça vaut pour tous les intellectuels qui pensent "différemment".
Après, si Carles et Cie m'explique que j'ai mal compris, que je raconte n'importe quoi et que je fais du tort à la cause que je pense défendre : je la boucle.
C'est tout le contraire, il explique qu'elle est accaparée par quelques-uns. Ce qui est une analyse que l'on n'avait pas ou peu entendu avant. C'est pour ça qu'il faut lui laisser de la place pour l'exprimer mais ensuite, basta. Il ne réclame pas d'avoir guichet ouvert comme les autres. Il réclame que la parole publique soit mieux répartie. Et qu'on entende enfin les gens qu'on entend jamais ou peu : les ouvriers, les chômeurs, les femmes, etc.
Acrimed a été créé, je crois, après les grèves de 95 parce que les médias n'avaient pas donné la parole aux grévistes. Donc le but de la manoeuvre n'est pas de confisquer la parole aux barons pour se l'accaparer mais de la redistribuer. Mais pour ça, il faut déjà avoir accès aux médias et exposer ce point de vue hétérodoxe. Après, Bourdieu il retourne dans son bureau, il travaille et il élabore une autre pensée hétérodoxe et cette fois il pourra revenir dans les médias pour l'exposer et participer au débat puisque la parole ne sera plus confisquée. Ca vaut pour Bourdieu mais ça vaut pour tous les intellectuels qui pensent "différemment".
Après, si Carles et Cie m'explique que j'ai mal compris, que je raconte n'importe quoi et que je fais du tort à la cause que je pense défendre : je la boucle.
On peut espérer voir Bourdieu revenir dans les médias, dès qu'il ne sera plus mort.
superbe !
J'ai un peu triché. J'ai copié sur George Harrison qui déclarait en 1990 : "Je ne crois pas qu'il y aura une reformation des Beatles tant que John Lennon sera mort."
Remarque pertinente mais complètement idiote.
remarque pertinente
Mais complètement idiote puisque je parlais dans l'absolu.
Mais le procédé est connu : un petit trait d'humour pour éviter d'évoquer le fond de l'affaire.
Mais le procédé est connu : un petit trait d'humour pour éviter d'évoquer le fond de l'affaire.
On devrait même proposer qu'il ressuscite dès ce soir, pour analyser les mutations sociologiques induites par la fin du monde.
Nielda, l'absolu me paraît être votre " la philosophie pour les nuls ", mais je sais que vous valez infiniment mieux que ça.
Bien obligé de faire appel à une philosophie compréhensible quand on voit le niveau de ses contradicteurs...
C 'est toujours ceux qui croient défendre le bien qui finissent par sortir les plus grosses vulgarités... hein sterling archer?
C 'est toujours ceux qui croient défendre le bien qui finissent par sortir les plus grosses vulgarités... hein sterling archer?
Ta gueule aussi.
Deux fois dans le même fil et pour deux personnes différentes.
Il fait quoi le modérateur .
"Ta gueule", on a le droit ?
Il fait quoi le modérateur .
"Ta gueule", on a le droit ?
Oui, on a le droit si c'est justifié.
On a même le droit d'écrire que le responsable du site a fait preuve de "veulerie".
C'est vous dire si l'expression est libre, ici.
On a même le droit d'écrire que le responsable du site a fait preuve de "veulerie".
C'est vous dire si l'expression est libre, ici.
Veulerie, c'est la conclusion d'une argumentation.
Ta gueule, non.
C'est juste pour faire taire quelqu'un avec qui on n'est pas d'accord.
(Ca évite aussi de devoir répondre aux arguments et ça, c'est bien pratique.)
Ta gueule, non.
C'est juste pour faire taire quelqu'un avec qui on n'est pas d'accord.
(Ca évite aussi de devoir répondre aux arguments et ça, c'est bien pratique.)
"Ta gueule" est l'expression d'un ras-le-bol (qu'en l'occurrence je partage).
Je m'abstiendrai de dire ce que je pense de votre appel au modérateur (qui est une modératrice). Je ne veux pas vous offrir une nouvelle occasion de l'alerter.
Je m'abstiendrai de dire ce que je pense de votre appel au modérateur (qui est une modératrice). Je ne veux pas vous offrir une nouvelle occasion de l'alerter.
Ta gueule.
Je t'emmerde.
Je t'encule.
Chacun ses fantasmes. Mais je préfère vous prévenir, je ne suis pas client.
Je ne vous demande pas votre permission.
Stop !!!!
Non aux ébats, oui aux débats !
Non aux ébats, oui aux débats !
Débattre de quoi ?
De la parole de Bourdieu avec un de ses zélateurs qui ignorait qu'il était mort ?
De la parole de Bourdieu avec un de ses zélateurs qui ignorait qu'il était mort ?
Je ne suis pas le zélateur de Bourdieu et son décès ne m'avait pas échappé.
(Il est évoqué dans Enfin pris ?, dont je suis fan, comme tu l'as certainement remarqué.
Mais si ça te fait plaisir de le croire...)
(Il est évoqué dans Enfin pris ?, dont je suis fan, comme tu l'as certainement remarqué.
Mais si ça te fait plaisir de le croire...)
Je trouve que ça pourrait être bien de débattre avec Nielda, trèèèès grand fan de Pierre Carles. Mais je ne sais pas quoi lui dire, personnellement.
Si tiens ! je me lance :
• à votre avis, en quoi, actuellement, ASI n'est pas efficace en matière de critique des médias ?
• connaissez-vous les chroniques d’Anne-Sophie Jacques ?
Si tiens ! je me lance :
• à votre avis, en quoi, actuellement, ASI n'est pas efficace en matière de critique des médias ?
• connaissez-vous les chroniques d’Anne-Sophie Jacques ?
Je suis, en effet, un trèèèès grand fan de Carles - mais j'ai été un peu déçu par Fin de concession.
Et j'aime beaucoup le travail d'Anne-Sophie Jacques.
(Par contre, je préfère la lire que la voir animer une émission.)
Je ne critique pas ASI. Je critique DS.
Et j'aime beaucoup le travail d'Anne-Sophie Jacques.
(Par contre, je préfère la lire que la voir animer une émission.)
Je ne critique pas ASI. Je critique DS.
Donc, ça ne tient pas au contenu d'ASI, mais juste à une personne.
Je trouve cela très faiblard.
Je trouve cela très faiblard.
Ca ne tient pas "juste à une personne".
Ca tient au travail de cette personne. A sa façon de faire. A son éthique.
Après, si je cherche bien, je dois pouvoir trouver matière à critiquer ASI en dehors de DS. Mais si on me demande mon avis, il est plutôt positif - notamment grâce à Anne-Sophie et Maya. Mais là, je regarde l'émission de la semaine, alors...
(Je suis aussi abonné à Mediapart. J'aime Mediapart, le rôle qu'il joue dans le débat démocratique mais je "méprise" Plenel en raison de son passé au Monde et de beaucoup d'autres éléments qu'on peut lire sur Acrimed, le Plan B ou le Diplo.)
Ca tient au travail de cette personne. A sa façon de faire. A son éthique.
Après, si je cherche bien, je dois pouvoir trouver matière à critiquer ASI en dehors de DS. Mais si on me demande mon avis, il est plutôt positif - notamment grâce à Anne-Sophie et Maya. Mais là, je regarde l'émission de la semaine, alors...
(Je suis aussi abonné à Mediapart. J'aime Mediapart, le rôle qu'il joue dans le débat démocratique mais je "méprise" Plenel en raison de son passé au Monde et de beaucoup d'autres éléments qu'on peut lire sur Acrimed, le Plan B ou le Diplo.)
Ah, Maya, elle a (va ?) accouché (er) à Bugarach ?
Nous savons aujourd'hui que les Mayas sont des cons. Mais la Maja sauvera le monde.
Les mayas, non, mais leurs religieux, comme la plupart d'ailleurs, oui.
Et alors que si ça se trouve, la fin de leur calendrier... c'est qu'ils n'ont pas eu le temps d'écrire la suite, occupés qu'ils étaient à se faire occire par les colons.
Tout cela est un vaste malentendu.
Et alors que si ça se trouve, la fin de leur calendrier... c'est qu'ils n'ont pas eu le temps d'écrire la suite, occupés qu'ils étaient à se faire occire par les colons.
Tout cela est un vaste malentendu.
Pas eu le temps... je veux bien, m'enfin cinq siècles ça en fait pas mal de temps quand même ! ;-)
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Vous savez comment sont les curés, ils sont persuadés que le préservatif est l’œuvre du Malin, ou qu'une vierge peut enfanter par magie.
Alors un calendrier.. si ça se trouve, au départ, ils pensaient peut-être réaliser un canevas ?
Ou un canular à l'intention des futures générations décadentes, allez savoir.
Alors un calendrier.. si ça se trouve, au départ, ils pensaient peut-être réaliser un canevas ?
Ou un canular à l'intention des futures générations décadentes, allez savoir.
meuh non ! fallait juste bien lire "les petites lignes en note de bas de page : 2012 fin du monde libéral" pffff
C'est marrant, tiens, le pseudo da-niel à l'envers.
Pour résumer quand même un peu, je voudrais moi aussi une émission avec Carles et les auteurs du film des Nouveaux Chiens de Garde, mais que peut-on faire s'ils ne veulent pas venir ?
Je veux dire, si on m'invitait à venir causer ou passer quelques heures parmi d'autres dans un endroit ou un autre, il ne me viendrait pas à l'idée de dire "OK, mais à condition que l'hôte ou le proprio se barre ou la boucle pendant que je suis là".
Mais je crois qu'il est encore trop tôt, de toutes façons, pour que la discussion ait lieu de manière sereine et apaisée.
Maler et Schneidermann ont eu l'intelligence de laisser, après les avoir balayées une bonne fois, les vieilles rancunes avant de parler calmement, ce qui avait donné lieu à un excellent débat.
Je ne suis pas certain que les conditions soient aujourd'hui réunies pour parvenir à ce résultat, de part et d'autres.
Pour résumer quand même un peu, je voudrais moi aussi une émission avec Carles et les auteurs du film des Nouveaux Chiens de Garde, mais que peut-on faire s'ils ne veulent pas venir ?
Je veux dire, si on m'invitait à venir causer ou passer quelques heures parmi d'autres dans un endroit ou un autre, il ne me viendrait pas à l'idée de dire "OK, mais à condition que l'hôte ou le proprio se barre ou la boucle pendant que je suis là".
Mais je crois qu'il est encore trop tôt, de toutes façons, pour que la discussion ait lieu de manière sereine et apaisée.
Maler et Schneidermann ont eu l'intelligence de laisser, après les avoir balayées une bonne fois, les vieilles rancunes avant de parler calmement, ce qui avait donné lieu à un excellent débat.
Je ne suis pas certain que les conditions soient aujourd'hui réunies pour parvenir à ce résultat, de part et d'autres.
Il se trouve que (en effet) je me prénomme (aussi) Daniel...
Mais ce doit être insupportable !
Changez de prénom. Faites vous appeler Pierre.
Changez de prénom. Faites vous appeler Pierre.
"Changez de prénom."
L'idée m'a effleuré l'esprit mais ma pauvre mère ne le supporterait pas. Je me fais donc appeler par mon deuxième prénom.
L'idée m'a effleuré l'esprit mais ma pauvre mère ne le supporterait pas. Je me fais donc appeler par mon deuxième prénom.
Beurk !
Il me semble que les auteurs du film ont accepté de venir dans l'émission de Judith, qui est une émission d'ASI si je ne m'abuse. Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ? Il faudrait donc que Judith reçoive l'imprimatur de DS pour chaque émission ?
Par ailleurs, il est faux de dire, comme le prétend DS, que les auteurs du film l'ont baladé. Il faut savoir, ce que DS ne précise pas, que le grand succès du film est dû aux centaines de débats qui ont eu lieu dans toute la France (et même à l'étranger) et que Balbastre et Kergoat (surtout Balbastre) ont largement pris leur part dans l'animation de ces débats. Kergoat est par ailleurs un monteur très demandé (il a bossé notamment pour Klapisch, Costa-Gavras, Dominik Moll, Rachid Bouchareb, Érick Zoncka, Marion Vernoux, Catherine Corsini...), qui a toujours plusieurs films sur le gaz (ces derniers temps il bossait sur le dernier film de Costa-Gavras et sur le prochain de Rachid Bouchareb). On peut donc comprendre que dans une période très chaude ils n'aient pas réussi à se dégager, malgré toute leur bonne volonté, au moment où DS le souhaitait.
Dans cette affaire, il semble bien, comme le remarquent plusieurs commentaires, et comme on peut le comprendre en lisant entre les lignes la chronique de Judith Bernard, qu'in fine c'est Daniel Schneidermann qui a mené sa chroniqueuse en bateau.
Par ailleurs, il est faux de dire, comme le prétend DS, que les auteurs du film l'ont baladé. Il faut savoir, ce que DS ne précise pas, que le grand succès du film est dû aux centaines de débats qui ont eu lieu dans toute la France (et même à l'étranger) et que Balbastre et Kergoat (surtout Balbastre) ont largement pris leur part dans l'animation de ces débats. Kergoat est par ailleurs un monteur très demandé (il a bossé notamment pour Klapisch, Costa-Gavras, Dominik Moll, Rachid Bouchareb, Érick Zoncka, Marion Vernoux, Catherine Corsini...), qui a toujours plusieurs films sur le gaz (ces derniers temps il bossait sur le dernier film de Costa-Gavras et sur le prochain de Rachid Bouchareb). On peut donc comprendre que dans une période très chaude ils n'aient pas réussi à se dégager, malgré toute leur bonne volonté, au moment où DS le souhaitait.
Dans cette affaire, il semble bien, comme le remarquent plusieurs commentaires, et comme on peut le comprendre en lisant entre les lignes la chronique de Judith Bernard, qu'in fine c'est Daniel Schneidermann qui a mené sa chroniqueuse en bateau.
[quote=un monteur très demandé]
[quote=sur le prochain de Rachid Bouchareb][/quote
Un monteur qui travaille sur le prochain film de ... doit effectivement avoir
du mal à dégager quelques heures dans son emploi du temps.
[quote=sur le prochain de Rachid Bouchareb][/quote
Un monteur qui travaille sur le prochain film de ... doit effectivement avoir
du mal à dégager quelques heures dans son emploi du temps.
Le "prochain" s'entend dans le sens du "prochain qui va sortir". Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais le montage se fait avant la sortie du film.
Merci de réagir à ma boutade.
M'intéressant aux films de Bouchareb, de quel film s'agit-t-il? Car je ne vois pas de film inédit déjà tourné dans sa filmographie.
M'intéressant aux films de Bouchareb, de quel film s'agit-t-il? Car je ne vois pas de film inédit déjà tourné dans sa filmographie.
Je ne sais pas. Je sais juste que le chef monteur (Kergoat) travaille déjà sur le film et qu'il partira prochainement (et pour de longs mois) pour le Nouveau Mexique pour la suite du tournage. C'est pourquoi si Judith veut l'avoir dans son émission, c'est tout de suite ou maintenant.
Merci.
Sans doute "Bill's law", mais je ne savais pas que le tournage avait commencé.
Sans doute "Bill's law", mais je ne savais pas que le tournage avait commencé.
Il faudrait donc que Judith reçoive l'imprimatur de DS pour chaque émission ?
Y'a de grandes chances que lors de l'entretien, soit mis en cause, d'une manière ou d'une autre, D.Schneiderman. Ca ne m'apparaît pas déplacé de vouloir s'y trouver quand ça arrivera.
Y'a de grandes chances que lors de l'entretien, soit mis en cause, d'une manière ou d'une autre, D.Schneiderman. Ca ne m'apparaît pas déplacé de vouloir s'y trouver quand ça arrivera.
Il peut aussi faire confiance à DS et au @sinautes pour faire la par des choses et le cas échéants faire une réponse.
Enfin, c'est quand même dingue que JB prépare une émission, et qu'on l'empêche de la faire?!
Enfin, c'est quand même dingue que JB prépare une émission, et qu'on l'empêche de la faire?!
Ou au minimum, ne pas risquer de laisser Judith dans la position de devoir le défendre toute seule contre des mises en cause qui ne la concerne pas.
Encore une fois, il y aura (aurait) Judith pour mener la discussion. N'est elle pas capable de le faire honnêtement? N'a t'elle pas envie de le faire?
Et puis ça sent un peu la diabolisation. Les types vont pas se pointer le couteau entre les dents avec des poupées vaudou. Au pire il vont critiquer DS. C'est grave, irréversible?
Et puis ça sent un peu la diabolisation. Les types vont pas se pointer le couteau entre les dents avec des poupées vaudou. Au pire il vont critiquer DS. C'est grave, irréversible?
niark niark niark niark niark niarck
Je me retrouve en lisant ce poste entre l'hilarité et la perplexitude
Au pire il vont critiquer DS. C'est grave?
Ce serait trop compliqué de le faire en sa présence?
'Fin bon, y'a un côté organisateur de match de boxe; mais plus ca pinaille, et plus le match de boxe devient du catch, si vous voyez ce que je veux dire
Ce serait trop compliqué de le faire en sa présence?
'Fin bon, y'a un côté organisateur de match de boxe; mais plus ca pinaille, et plus le match de boxe devient du catch, si vous voyez ce que je veux dire
Encore une fois, je ne dis pas forcément que leurs raison pour boycotter DS sont bonnes.
Je dis simplement qu'en lisant l'article de JB, j'ai l'impression qu'elle s'est un peu bagarrée pour les avoir, et que DS sans l'en empêcher, n'y croyait pas beaucoup.
Je ne dis pas que je ne regrette pas de ne pas les voir à @si, mais que je ne comprends pas que JB ne puisse pas faire SON émission.
Je dis simplement qu'en lisant l'article de JB, j'ai l'impression qu'elle s'est un peu bagarrée pour les avoir, et que DS sans l'en empêcher, n'y croyait pas beaucoup.
Je ne dis pas que je ne regrette pas de ne pas les voir à @si, mais que je ne comprends pas que JB ne puisse pas faire SON émission.
mais que je ne comprends pas que JB ne puisse pas faire SON émission.
pfff tout ça passque big boss a décidé que ce serait lui ou personne !!
à la place de Judith je lui rendrais mon tablier !...
nan passque aller batailler pendant des mois pour faire plier les invités réfractaires pour que le patron leur crache à la gueule quand ils ont dit "OUI", perso je n'aurais pas du tout apprécié d'avoir été utilisée juste pour cette petite minute de jouissance égotico-patronale...
pfff tout ça passque big boss a décidé que ce serait lui ou personne !!
à la place de Judith je lui rendrais mon tablier !...
nan passque aller batailler pendant des mois pour faire plier les invités réfractaires pour que le patron leur crache à la gueule quand ils ont dit "OUI", perso je n'aurais pas du tout apprécié d'avoir été utilisée juste pour cette petite minute de jouissance égotico-patronale...
"à la place de Judith je lui rendrais mon tablier !...
nan passque aller batailler pendant des mois pour faire plier les invités ": Compunet.
Le plus étonnant, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'inviter ces derniers pour parler et traiter de leur film, pas plus qu'on n'a invité Caméron ou les réalisateurs des séries télé pour en parler, sans même citer De Gaule, Céline ou Hugo D@ns le texte.
Leur film est un objet médiatique en tant que tel, si eux se font désirer et imposent leurs conditions, d'autres peuvent faire l'affaire pour se pencher dessus. Pas étonnant qu'un faux problème engendre de fausses réponses.
yG
nan passque aller batailler pendant des mois pour faire plier les invités ": Compunet.
Le plus étonnant, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'inviter ces derniers pour parler et traiter de leur film, pas plus qu'on n'a invité Caméron ou les réalisateurs des séries télé pour en parler, sans même citer De Gaule, Céline ou Hugo D@ns le texte.
Leur film est un objet médiatique en tant que tel, si eux se font désirer et imposent leurs conditions, d'autres peuvent faire l'affaire pour se pencher dessus. Pas étonnant qu'un faux problème engendre de fausses réponses.
yG
ah oui mais on aurait eu Judith seule avec elle-même pour un "Dans le film" ???
ou alors, changer le concept de l'émission et convier les nouveaux chiens de garde, les Drücker, Pujadas, Ferrari, Thomas Hugues, Alain Duhamel....ah non lui fait déjà partie de l'ancienne générations.....etc,etc, à un dîner car en effet, ils ont tous une belle tête de vainqueur !
ou alors, changer le concept de l'émission et convier les nouveaux chiens de garde, les Drücker, Pujadas, Ferrari, Thomas Hugues, Alain Duhamel....ah non lui fait déjà partie de l'ancienne générations.....etc,etc, à un dîner car en effet, ils ont tous une belle tête de vainqueur !