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Nouveaux chiens de garde/Arrêt sur images...
Voilà plus d'un an que je tente de monter une émission avec Gilles Balbastre et Yannick Kergoat autour de leur film Les nouveaux chiens de garde. À l'heure où il semble que mon échec soit définitif, je tente une petite chronique historique, évoquant les vieilles querelles qui peut-être sont au cœur de cette impossibilité...
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Derniers commentaires
Cohen, Wolton, et Giesbert n'ont pas sourcillé de se retrouver ensemble. Quel aveu !
LCP/ Public Sénat vient de diffuser le documentaire Les nouveaux chiens de garde.
Il était suivi d’un débat avec comme invités : Elie Cohen (économiste), Franz-Olivier Giesbert (éditiorialiste), Dominique Wolton (directeur de recherche au CNRS).
Ils n’étaient pas bien d’accord avec le docu… Étonnant, non ?
FOG a dit qu’il était con et vieux (le docu, pas lui).
Le documentaire est diffusé de nouveau demain à 20h30. Il sera suivi du débat.
Il était suivi d’un débat avec comme invités : Elie Cohen (économiste), Franz-Olivier Giesbert (éditiorialiste), Dominique Wolton (directeur de recherche au CNRS).
Ils n’étaient pas bien d’accord avec le docu… Étonnant, non ?
FOG a dit qu’il était con et vieux (le docu, pas lui).
Le documentaire est diffusé de nouveau demain à 20h30. Il sera suivi du débat.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Dialogues de sourds, Pierre Carles à DS, à propos... de l'organisation d'une émission autour de Sur la télévision de Bourdieu.
"Je constate que ta manière de procéder est toujours la même : tu essaies de justifier tes revirements par des explications apparemment indépendantes de ta volonté, alors que c'est bien toi et toi seul qui n'acceptes pas d'être critiqué sur ton plateau. Or, c'est précisément ton incapacité à supporter une réelle contradiction - et non pas la pseudo-contradiction que tu organises toi-même dans ton émission - qui constitue un frein à l'organisation d'une émission où il serait uniquement question de Sur la télévision."
(On ne se refait pas...)
"Je constate que ta manière de procéder est toujours la même : tu essaies de justifier tes revirements par des explications apparemment indépendantes de ta volonté, alors que c'est bien toi et toi seul qui n'acceptes pas d'être critiqué sur ton plateau. Or, c'est précisément ton incapacité à supporter une réelle contradiction - et non pas la pseudo-contradiction que tu organises toi-même dans ton émission - qui constitue un frein à l'organisation d'une émission où il serait uniquement question de Sur la télévision."
(On ne se refait pas...)
Commentaire déplacé.
(Un mois sans commentaires et j'oublie comment ça marche.)
(Un mois sans commentaires et j'oublie comment ça marche.)
Voilà.
J'ai purgé ma peine : privé de commentaires durant un mois.
(Peine prononcée sans avertissement, sans justification et sans publicité.)
De nombreux commentaires ont été publiés ici, depuis.
Je rassure mes contempteurs : je ne compte pas relancer le débat ni répondre à ceux qui m'interpellent ou qui me mentionnent.
Je veux juste faire remarquer que la "reculade" de DS s'agissant de la proposition de Judith renvoie à sa "reculade" lorsqu'il s'agissait d'organiser une émission sur Fin de concession.
Reculades qui nous ramènent à celle relatée dans Dialogue de sourds, un échange de fax entre Carles et DS.
(Lorsque DS voulait organiser une émission pour répondre aux critiques formulées par Bourdieu après son passage sur ASI.)
Tout est là.
Il faut le lire de A à Z pour comprendre pourquoi DS n'organisera, sur son plateau, aucun débat qui touche, de près ou de loin, à Bourdieu.
(On ne se lance pas dans un débat qu'on sait perdu d'avance et dans lequel on a beaucoup à perdre et rien à gagner.)
J'ai purgé ma peine : privé de commentaires durant un mois.
(Peine prononcée sans avertissement, sans justification et sans publicité.)
De nombreux commentaires ont été publiés ici, depuis.
Je rassure mes contempteurs : je ne compte pas relancer le débat ni répondre à ceux qui m'interpellent ou qui me mentionnent.
Je veux juste faire remarquer que la "reculade" de DS s'agissant de la proposition de Judith renvoie à sa "reculade" lorsqu'il s'agissait d'organiser une émission sur Fin de concession.
Reculades qui nous ramènent à celle relatée dans Dialogue de sourds, un échange de fax entre Carles et DS.
(Lorsque DS voulait organiser une émission pour répondre aux critiques formulées par Bourdieu après son passage sur ASI.)
Tout est là.
Il faut le lire de A à Z pour comprendre pourquoi DS n'organisera, sur son plateau, aucun débat qui touche, de près ou de loin, à Bourdieu.
(On ne se lance pas dans un débat qu'on sait perdu d'avance et dans lequel on a beaucoup à perdre et rien à gagner.)
Il ne faudrait pas laisser tomber l'affaire.
Est-ce qu'on pourrait imaginer une méthode pour aider JB.
Est-ce qu'on pourrait imaginer une méthode pour aider JB.
Et un référendum des abonnées pour trancher la question?
Je ne pensais pas que la rupture était aussi forte entre Pierre Carles et Daniel Schneidermann.
Lorsque j'ai vu pour la première fois "Enfin pris ? " courant 2006 après les mouvements contre le CPE (et contre beaucoup plus)
j'ai été surpris de l'acharnement sur la personne de D. S. que à l'époque je ne connaissais pas (si si c'est possible).
Depuis j'essaye de rattraper mon retard, ou du moins j'essaye d'en louper le moins possible.
D'où mon réabonnement à @si, mes écoutes de Mermet, mes lectures du Diplo, d'Acrimed, de Fakir, de Lordon (etc..) et sans oublier les films-documentaires de Pierre Carles et autres "objecteurs de conscience".
J'ai à ce titre apprécié "Les nouveaux chiens de garde" parce qu'il apporte une pierre de plus à l'édifice dans cette bataille (contre la désinformation organisée et pour le réveille des esprits assoupis, sclérosés).
Si Gilles Balbastre et Yannick Kergoat " ne veulent pas venir dans un dispositif orchestré par Daniel" c'est leur choix. Il serait à justifier mais bon ...
S'ils sont d'accord pour un "D@ns le film" n'est ce pas là, un début de main tendue ?(1) Les invités doivent-ils forcement souscrire au multi-pack (D@ns le film + @si l'émission) pour avoir droit de s'exprimer ?(2) (1/ ça serait bien mais faut pas être naïf même si je n'en sais rien 2/ manquerait plus que ça)
Bref tout ça pour dire que j'aimerais bien voir ce D@ns le film.
Sinon bonne année et bravo pour l'émission Longwy 79 : Lorraine Cœur d'Acier, média de lutte, mode d'emploi.
Lorsque j'ai vu pour la première fois "Enfin pris ? " courant 2006 après les mouvements contre le CPE (et contre beaucoup plus)
j'ai été surpris de l'acharnement sur la personne de D. S. que à l'époque je ne connaissais pas (si si c'est possible).
Depuis j'essaye de rattraper mon retard, ou du moins j'essaye d'en louper le moins possible.
D'où mon réabonnement à @si, mes écoutes de Mermet, mes lectures du Diplo, d'Acrimed, de Fakir, de Lordon (etc..) et sans oublier les films-documentaires de Pierre Carles et autres "objecteurs de conscience".
J'ai à ce titre apprécié "Les nouveaux chiens de garde" parce qu'il apporte une pierre de plus à l'édifice dans cette bataille (contre la désinformation organisée et pour le réveille des esprits assoupis, sclérosés).
Si Gilles Balbastre et Yannick Kergoat " ne veulent pas venir dans un dispositif orchestré par Daniel" c'est leur choix. Il serait à justifier mais bon ...
S'ils sont d'accord pour un "D@ns le film" n'est ce pas là, un début de main tendue ?(1) Les invités doivent-ils forcement souscrire au multi-pack (D@ns le film + @si l'émission) pour avoir droit de s'exprimer ?(2) (1/ ça serait bien mais faut pas être naïf même si je n'en sais rien 2/ manquerait plus que ça)
Bref tout ça pour dire que j'aimerais bien voir ce D@ns le film.
Sinon bonne année et bravo pour l'émission Longwy 79 : Lorraine Cœur d'Acier, média de lutte, mode d'emploi.
Pour info Canal+ a acquis les droits de diffusion des "Nouveaux chiens de garde" pour
diffusion entre le 11/01/2013 et le 10/12/2013.
diffusion entre le 11/01/2013 et le 10/12/2013.
Gondalah,
Je poste à nouveau votre commentaire ici, car cela sera plus simple pour la lecture et réponse (pour moi, en attendant que j'installe un jour l'extension).
Je vous répondrai plus tard, lorsque j'aurais plus de temps disponible.
[quote=gondalah]Pas mal la pyramide. J'aurais peut être mis les soldats (qui finalement n'ont pas leur part du gâteau) en dessous du banquet (pour les protéger de la populace).
Pour qu'il y ait un riche, il faut des pauvres.
Pensez vous réellement que le modèle économique qui est le notre peut nous entrainer dans une dynamique "gagnant-gagnant"?
Nous sommes organisés en sociétés. Nos sociétés sont dirigées par une seule nécessité. La production de richesse. Cette production est le fait d'initiative individuelles (justement récompensées).
Citation d'Edmund Morgan (trouvée dans "Une histoire populaire des États-Unis" d'Howard Zinn)
En tant que colon vous saviez que votre technologie était supérieure à celle des indiens. Vous saviez que vous étiez civilisés quand eux n'étaient que des sauvages. (...) Mais votre supériorité dans le domaine technologique se révélait
inapte à produire quoi que ce soit. Les indiens, de leur coté, se moquaient de vos méthodes prétendues supérieures et tiraient de leur environnement de quoi vivre dans l'abondance tout en travaillant moins que vous. (...) Enfin, lorsque vos propre concitoyens commencèrent à fuir pour aller vivre avec eux, s'en fut trop.
La dernière phrase pourrait faire croire que je prône un retour à la nature. Ce n'est pas vraiment le cas, mais cette citation montre bien la différence de culture entre deux civilisation. Ce qui est intéressant, c'est que les colons ne pouvaient pas subvenir à leur besoins, occupés qu'ils étaient à produire du tabac. Je ne m'attends pas à démontrer là l'incongruité de notre système économique. Mais je m'intérroge sur sa finalité, au regard de notre condition. Si un astéroïde venait à s'écraser sur nous dans 30 ans, jusqu'à quelle date fabriqueront nous des yachts, des rolexs, des ipads (je dis ça mais j'en veux un).
Bref, nos société fonctionnent sur le principe de la production de richesse. Mais plus dans un but de survie, l'objectif à dévié. Le jeu consiste maintenant à produire plus pour être le plus riche. Peut être sur certaines périodes conjoncturelles, tout le monde peut être gagnant, mais structurellement, j'en doute. Selon le principe des vases communicants, pour que certains accumulent...
Répartition des richesses?
Mais le problème, c'est que cette volonté est antinomique. Comment brider ce qui nous fait avancer? On parle d’impôts, et tout le monde se barre en Belgique...
Je sais que je caricature, mais il y a tout de même une contradiction à vouloir réguler quelques choses qui est basé sur l'initiative individuelle et l’appât du gain.
Encore une citation d'Howard Zinn :
Toute mise en avant du caractère naturel du racisme, minimise la responsabilité du système social. En revanche, si ce caractère "naturel" s'avère indémontrable, c'est que la racine résulte de conditions spécifiques qu'il nous incombe de faire disparaître
HZ parle ici d'esclavage, mais je trouve cette phrase très bien faite. Si le fait de vivre dans un système économique n'est pas naturel, il faut s'en défaire. Surtout si celui ci nous rend la vie difficile. Sauf si on est convaincu que la vie serait pire sans, ou que l'avenir sera meilleur.
Des vérités?
Il faut fabriquer beaucoup de tablette Ipad pour construire un hôpital. Vérité ou absurdité?
Et pour le journalisme. Le journalisme est une noble tache souvent parasité par des problèmes d'égos, de carriérisme?. Le journalisme est une fonction nécessaire à toute société qui se pratique avec plus ou moins d’honnêteté suivant les individus?
Ou bien le journalisme n'existe pas. Il est une activité sociale qui se développe en parallèle de toute les autres et les accompagnes?
Des vérités? Je ne vois pas comment.
Si je devais grossièrement caricaturer, je dirais que le journalisme est le porte voie du système. Loin de le critiquer, il en est souvent la caution.
Évidemment, pour caricaturer ainsi, je précise que le système est subit, par les individus, de même que le journalisme est subit par les journalistes.
Critiquer les médias, c'est faire part de cet état de fait. Le pointer précisément, en traquer les manifestations. A vrai dire, je ne vois même pas quelle pourrait être la vérité de la critique médiatique d'@si...
Je poste à nouveau votre commentaire ici, car cela sera plus simple pour la lecture et réponse (pour moi, en attendant que j'installe un jour l'extension).
Je vous répondrai plus tard, lorsque j'aurais plus de temps disponible.
[quote=gondalah]Pas mal la pyramide. J'aurais peut être mis les soldats (qui finalement n'ont pas leur part du gâteau) en dessous du banquet (pour les protéger de la populace).
Pour qu'il y ait un riche, il faut des pauvres.
Pensez vous réellement que le modèle économique qui est le notre peut nous entrainer dans une dynamique "gagnant-gagnant"?
Nous sommes organisés en sociétés. Nos sociétés sont dirigées par une seule nécessité. La production de richesse. Cette production est le fait d'initiative individuelles (justement récompensées).
Citation d'Edmund Morgan (trouvée dans "Une histoire populaire des États-Unis" d'Howard Zinn)
En tant que colon vous saviez que votre technologie était supérieure à celle des indiens. Vous saviez que vous étiez civilisés quand eux n'étaient que des sauvages. (...) Mais votre supériorité dans le domaine technologique se révélait
inapte à produire quoi que ce soit. Les indiens, de leur coté, se moquaient de vos méthodes prétendues supérieures et tiraient de leur environnement de quoi vivre dans l'abondance tout en travaillant moins que vous. (...) Enfin, lorsque vos propre concitoyens commencèrent à fuir pour aller vivre avec eux, s'en fut trop.
La dernière phrase pourrait faire croire que je prône un retour à la nature. Ce n'est pas vraiment le cas, mais cette citation montre bien la différence de culture entre deux civilisation. Ce qui est intéressant, c'est que les colons ne pouvaient pas subvenir à leur besoins, occupés qu'ils étaient à produire du tabac. Je ne m'attends pas à démontrer là l'incongruité de notre système économique. Mais je m'intérroge sur sa finalité, au regard de notre condition. Si un astéroïde venait à s'écraser sur nous dans 30 ans, jusqu'à quelle date fabriqueront nous des yachts, des rolexs, des ipads (je dis ça mais j'en veux un).
Bref, nos société fonctionnent sur le principe de la production de richesse. Mais plus dans un but de survie, l'objectif à dévié. Le jeu consiste maintenant à produire plus pour être le plus riche. Peut être sur certaines périodes conjoncturelles, tout le monde peut être gagnant, mais structurellement, j'en doute. Selon le principe des vases communicants, pour que certains accumulent...
Répartition des richesses?
Mais le problème, c'est que cette volonté est antinomique. Comment brider ce qui nous fait avancer? On parle d’impôts, et tout le monde se barre en Belgique...
Je sais que je caricature, mais il y a tout de même une contradiction à vouloir réguler quelques choses qui est basé sur l'initiative individuelle et l’appât du gain.
Encore une citation d'Howard Zinn :
Toute mise en avant du caractère naturel du racisme, minimise la responsabilité du système social. En revanche, si ce caractère "naturel" s'avère indémontrable, c'est que la racine résulte de conditions spécifiques qu'il nous incombe de faire disparaître
HZ parle ici d'esclavage, mais je trouve cette phrase très bien faite. Si le fait de vivre dans un système économique n'est pas naturel, il faut s'en défaire. Surtout si celui ci nous rend la vie difficile. Sauf si on est convaincu que la vie serait pire sans, ou que l'avenir sera meilleur.
Des vérités?
Il faut fabriquer beaucoup de tablette Ipad pour construire un hôpital. Vérité ou absurdité?
Et pour le journalisme. Le journalisme est une noble tache souvent parasité par des problèmes d'égos, de carriérisme?. Le journalisme est une fonction nécessaire à toute société qui se pratique avec plus ou moins d’honnêteté suivant les individus?
Ou bien le journalisme n'existe pas. Il est une activité sociale qui se développe en parallèle de toute les autres et les accompagnes?
Des vérités? Je ne vois pas comment.
Si je devais grossièrement caricaturer, je dirais que le journalisme est le porte voie du système. Loin de le critiquer, il en est souvent la caution.
Évidemment, pour caricaturer ainsi, je précise que le système est subit, par les individus, de même que le journalisme est subit par les journalistes.
Critiquer les médias, c'est faire part de cet état de fait. Le pointer précisément, en traquer les manifestations. A vrai dire, je ne vois même pas quelle pourrait être la vérité de la critique médiatique d'@si...
mal placé
[quote=Judith Bernard]Mais ce principe, c’est Daniel désormais qui le refuse ; sans doute parce qu’on aurait l’air de les recevoir à leurs conditions, comme Bourdieu avait exigé jadis de ne revenir à Arrêt sur images que dans les conditions qu’il aurait lui-même définies. Je ne suis pas d’accord avec cette interprétation, dans la mesure où il s’agit des conditions que je pratique dans toutes les émissions que je présente : je reçois seule à seul(s) les auteurs, et c’est moi qui incarne la contradiction – je crois avoir fait mes preuves en la matière. Mais on en est là : ils ne veulent pas venir dans un dispositif orchestré par Daniel, et Daniel ne veut pas qu’ils viennent dans un autre.
Il me semblait bien qu'on finirait par en arriver là, et que Daniel ne disait oui (et d'ailleurs pas vraiment oui) que dans la mesure où il était persuadé qu'ils diraient non. Son insistance à vous persuader qu'il était même inutile d'essayer aurait pu vous mettre la puce à l'oreille, mais il fallait bien aller au bout de votre démarche. Compte tenu de ça, il était logique et prévisible qu'il refuse ce que vous aviez réussi à leur faire accepter. Alors que je trouve parfaitement normal (tant que les conditions exigées sont "honnêtes") de respecter les exigences d'un interviewé, et dans ce cas elles n'avaient rien de choquant.
Je regrette vivement cet échec, car je viens de mettre fin à mon abonnement à @si, n'y trouvant plus vraiment mon compte, et une émission avec les auteurs de ces films percutants et magnifiques était de nature à me faire rempiler. Je trouve @si de moins en moins sensible à ce qui se passe dans "les marges" (voir son étonnant et prolongé silence à propos de Notre Dame des Landes). Or, pour moi, dans les temps troublés et accablants que nous vivons, c'est dans les marges qu'on peut espérer trouver une pépinière d'idées nouvelles susceptibles de nous tirer du trou.
Il me semblait bien qu'on finirait par en arriver là, et que Daniel ne disait oui (et d'ailleurs pas vraiment oui) que dans la mesure où il était persuadé qu'ils diraient non. Son insistance à vous persuader qu'il était même inutile d'essayer aurait pu vous mettre la puce à l'oreille, mais il fallait bien aller au bout de votre démarche. Compte tenu de ça, il était logique et prévisible qu'il refuse ce que vous aviez réussi à leur faire accepter. Alors que je trouve parfaitement normal (tant que les conditions exigées sont "honnêtes") de respecter les exigences d'un interviewé, et dans ce cas elles n'avaient rien de choquant.
Je regrette vivement cet échec, car je viens de mettre fin à mon abonnement à @si, n'y trouvant plus vraiment mon compte, et une émission avec les auteurs de ces films percutants et magnifiques était de nature à me faire rempiler. Je trouve @si de moins en moins sensible à ce qui se passe dans "les marges" (voir son étonnant et prolongé silence à propos de Notre Dame des Landes). Or, pour moi, dans les temps troublés et accablants que nous vivons, c'est dans les marges qu'on peut espérer trouver une pépinière d'idées nouvelles susceptibles de nous tirer du trou.
La modernité n'est qu'un vernis, parfois un apport ou une dépréciation sur les concepts immémoriaux. Que vous trouviez les travaux de Bourdieu je-ne-sais-pas-trop-comment vous regarde. Accessoirement, n'importe quelle « modernité » ne changera rien aux questions qui nous habitent, elle change trop souvent le rapport que l'on a avec nos interrogations intrinsèques, les vidant souvent de leur substance. Et de nombreuses réponses y ont déjà été apportées, certaines plus actuelles et pertinentes que leurs avatars « modernes ».
Si vous voulez parler de quelque chose de plus fondamental, faites signe.
Si vous voulez parler de quelque chose de plus fondamental, faites signe.
heh
vous êtes si persistants dans vos sujets
je crois qu'une superbe fille à poil ne vous détournerait pas, ni même un article de mornal
On peut vous dire que le sujet n'est pas la bataille carles/schneidermann dont tout le monde se fout, ou quoi, que
bourdieu, qui a bien plus de temps à perdre outre tombe avec un interlocuteur comme
vollmann par exemple, considère ces chuintements comme futiles
- dire que j'ai hai bourdieu personnellement il y a des années quand j'ai lu son texte sur le suicide, le considérant comme humainement et géométriquement mesquin, vous etes responsables de sa précaire réhabilitation dans ma pensée, vous tous gens de la communication-
vous per-sis-tez.
quand quelqu'un voudra parler de quelque chose de plus moderne, qu'il fasse signe
vous êtes si persistants dans vos sujets
je crois qu'une superbe fille à poil ne vous détournerait pas, ni même un article de mornal
On peut vous dire que le sujet n'est pas la bataille carles/schneidermann dont tout le monde se fout, ou quoi, que
bourdieu, qui a bien plus de temps à perdre outre tombe avec un interlocuteur comme
vollmann par exemple, considère ces chuintements comme futiles
- dire que j'ai hai bourdieu personnellement il y a des années quand j'ai lu son texte sur le suicide, le considérant comme humainement et géométriquement mesquin, vous etes responsables de sa précaire réhabilitation dans ma pensée, vous tous gens de la communication-
vous per-sis-tez.
quand quelqu'un voudra parler de quelque chose de plus moderne, qu'il fasse signe
Peut-il y avoir de la critique "d'arret sur image" a arret sur image ?
Ohlalala Daniel remettez-vous !
Tant que les conditions du dispositif médiatique mis en place sont explicites et expliquées en début d'émission (comme ça nous autres spectateurs savons à quoi nous en tenir), il me semble qu'accèder aux demandes des mecs des Nouveaux Chiens de Garde n'est pas renoncer à la ligne d'@si.
Après tout, la médiation c'est aussi une négociation et il faut savoir lâcher sur certains points (à vous de décider lesquels).
C'est un peu tristou de se retrouver coincer dans des vieilles querelles d'école d'il y a... plus de quinze ans maintenant. En tout cas, en temps qu'abonnée d'@si, ça me frustre !
Tant que les conditions du dispositif médiatique mis en place sont explicites et expliquées en début d'émission (comme ça nous autres spectateurs savons à quoi nous en tenir), il me semble qu'accèder aux demandes des mecs des Nouveaux Chiens de Garde n'est pas renoncer à la ligne d'@si.
Après tout, la médiation c'est aussi une négociation et il faut savoir lâcher sur certains points (à vous de décider lesquels).
C'est un peu tristou de se retrouver coincer dans des vieilles querelles d'école d'il y a... plus de quinze ans maintenant. En tout cas, en temps qu'abonnée d'@si, ça me frustre !
Il ne faut pas trop attendre des bouffons.
Si Hara-Kiri a été quelquefois censuré, c'est parce qu'il multipliait les outrages aux bonnes moeurs et choquait les coincés du cul de l'époque, mais en aucun cas parce qu'il représentait un danger pour l'autorité. Choron lui-même, n'avait pas la prétention ni la volonté de changer quoi que ce soit à un système dont il tirait profit.
Son humour scato d'anarchiste politiquement ambigu, peu concerné par les problèmes sociétaux, n'a jamais beaucoup gêné les pouvoirs en place. Il n'aura été qu'un clown marginal et inoffensif.
En définitive, le seul humoriste qui ait réellement affolé les politiciens, restera Coluche avec sa candidature aux Présidentielles de 1981.
Si Hara-Kiri a été quelquefois censuré, c'est parce qu'il multipliait les outrages aux bonnes moeurs et choquait les coincés du cul de l'époque, mais en aucun cas parce qu'il représentait un danger pour l'autorité. Choron lui-même, n'avait pas la prétention ni la volonté de changer quoi que ce soit à un système dont il tirait profit.
Son humour scato d'anarchiste politiquement ambigu, peu concerné par les problèmes sociétaux, n'a jamais beaucoup gêné les pouvoirs en place. Il n'aura été qu'un clown marginal et inoffensif.
En définitive, le seul humoriste qui ait réellement affolé les politiciens, restera Coluche avec sa candidature aux Présidentielles de 1981.
Je cherchais une pensée qui dépasse les entreprises utérines des carles, schneidermann et autres crimedia.
Si debord ne suffit pas (....eh bien!),
on peut aussi appeler le professeur choron, dans le très appréciable film du dit carles qui a l'énorme mérite de laisser parler choron, aussi quand il les insulte.
Parce qu'il serait incasable dans une de ces multiples entreprises de critiquedemedia. le pire des gestionnaires, il ne critique même pas.
"choron un mot
- pourquoi tu les invites [...]
ils parlent comme ma grand mère"
il y a assez de place dans la cour de récré pour que s'ébattent tous les ptits coqs. L'urbanisme leur a calculée. Quand on a un mépris millénnaire des media, ce genre de combat pour un pré carré laisse tiède.
Il me semble parfois que la sociologie et la critique se sont fondues toutes deux en cette manie somme toute limitée de pointer toutes les hernies de la (maladie de la) communication.
Quant à une émission de véritable psychologie sociale, je vous préviens qu'on fera pas sans freud, l'eglise, l'armée et les gays. vive la france et une bite dans le champagne. (tant pis pour le nouveau chroniqueur neurotruc d'asi)
enculeur de sergent, ca vaut bien tous les métiers du monde
http://www.t411.me/torrents/pierre-carles-choron-derniere-doc-2008-dvdrip-pal-fr
pirater, diffuser.
Si debord ne suffit pas (....eh bien!),
on peut aussi appeler le professeur choron, dans le très appréciable film du dit carles qui a l'énorme mérite de laisser parler choron, aussi quand il les insulte.
Parce qu'il serait incasable dans une de ces multiples entreprises de critiquedemedia. le pire des gestionnaires, il ne critique même pas.
"choron un mot
- pourquoi tu les invites [...]
ils parlent comme ma grand mère"
il y a assez de place dans la cour de récré pour que s'ébattent tous les ptits coqs. L'urbanisme leur a calculée. Quand on a un mépris millénnaire des media, ce genre de combat pour un pré carré laisse tiède.
Il me semble parfois que la sociologie et la critique se sont fondues toutes deux en cette manie somme toute limitée de pointer toutes les hernies de la (maladie de la) communication.
Quant à une émission de véritable psychologie sociale, je vous préviens qu'on fera pas sans freud, l'eglise, l'armée et les gays. vive la france et une bite dans le champagne. (tant pis pour le nouveau chroniqueur neurotruc d'asi)
enculeur de sergent, ca vaut bien tous les métiers du monde
http://www.t411.me/torrents/pierre-carles-choron-derniere-doc-2008-dvdrip-pal-fr
pirater, diffuser.
Se faire la gueule pour une embrouille qui date d'il y a 20 ans ou presque, quand même !
Putains d'ego boursouflés !!
Putains d'ego boursouflés !!
Sterling, martagon, youri!!!
Vite, c'est grave, j'ai repéré une nouvelle attaque contre DS
Non mais elle est folle celle là, elle croit quoi? que @si va changer pour ses beaux yeux...
S'il vous plait, pour notre bien à tous, faites ce que vous avez à faire
Vite, c'est grave, j'ai repéré une nouvelle attaque contre DS
Non mais elle est folle celle là, elle croit quoi? que @si va changer pour ses beaux yeux...
S'il vous plait, pour notre bien à tous, faites ce que vous avez à faire
J'ai découvert par hasard un forum tout beau tout neuf, ouvert fin novembre : celui d'ACRIMED.
J'ai décidé de m'y inscrire, par simple curiosité. J'ai reçu un mail, deux ou trois jours après (le 27 novembre, très précisément), avec cette indication : Votre compte est actuellement inactif et devra être approuvé par un administrateur avant que vous puissiez vous connecter avec. Vous recevrez un autre e-mail lorsque cela sera fait.
Depuis, plus aucune nouvelle.
Etat actuel du forum : 16 membres, 13 sujets, 23 messages postés ! Ça donne envie.
Je comprends que les acrimédiens préfèrent se retrouver ici, pour chier de conserve dans les bottes du boss. C'est plus convivial.
De mon côté, dès que j'obtiens le feu vert, courant mars 2013 si tout se passe bien, j'envoie immédiatement mon premier message dans lequel j'écris que Henri Maler est une énorme buse. Connaissant leur humour, ça devrait les faire beaucoup rire.
J'ai décidé de m'y inscrire, par simple curiosité. J'ai reçu un mail, deux ou trois jours après (le 27 novembre, très précisément), avec cette indication : Votre compte est actuellement inactif et devra être approuvé par un administrateur avant que vous puissiez vous connecter avec. Vous recevrez un autre e-mail lorsque cela sera fait.
Depuis, plus aucune nouvelle.
Etat actuel du forum : 16 membres, 13 sujets, 23 messages postés ! Ça donne envie.
Je comprends que les acrimédiens préfèrent se retrouver ici, pour chier de conserve dans les bottes du boss. C'est plus convivial.
De mon côté, dès que j'obtiens le feu vert, courant mars 2013 si tout se passe bien, j'envoie immédiatement mon premier message dans lequel j'écris que Henri Maler est une énorme buse. Connaissant leur humour, ça devrait les faire beaucoup rire.
Oh my... près de 700 commentaires !
Commentaire d'ordre général, sur le sujet
En voyant cet article proposé sur le forum, j'étais : étonnée, puis perplexe. Je ne comptais pas réagir car je ne savais pas quoi en faire. Je demeurais sur la réserve car : a) je considérais que c'était inutile de commenter ; b) je n'avais aucune confiance.
J'ai finalement décidé de lire, enfin (!), l'article car, malgré tout, je dois dire que j'appréciais le premier paragraphe de votre billet. Il me semblait honnête et franc. Mais bon, j'étais toujours très réservée.
Pour tout vous dire, ce n'est qu'il y a environ 2 ans que j'ai découvert tout cet univers : manifestation lors d'un Dîner du siècle ; @si sur internet ; films de Pierre Carles ; vieux conflits entre anciens journalistes d'un grand quotidien français etc.
Je ne savais pas qu'après l'arrêt (que j'avais trouvé injuste et injustifié, à l'époque) de l'émission à la télé, @si existait sur internet. Ceci étant dit, je n'étais pas au courant des émissions passées (époque de Bourdieu et autres).
Lorsque j'ai vu le film de PC, je ne comprenais pas pourquoi Bourdieu avait reçu un tel traitement. Et, personnellement, je pouvais comprendre sa réaction d'une part, et d'autre part son refus de participer à des émissions à la télé. Je comprenais, désormais, le choix de beaucoup d'autres... et le déphasage entre le monde de médias et l'autre monde parallèle où les relations, les codes, le rythme & tempo, les articulations, les traitements des éléments d'information sont complètement différents.
Après, j'ai pu saisir les raisons de la réaction de DS lorsqu'il ne pouvait faire son métier à l'écrit dans un quotidien ainsi qu'à la télé. C'est là que j'ai compris pourquoi la reconnaissance de ce qui s'était passé était important pour DS, mais aussi juste, légitime et justifié. En revanche, cela ne justifiait pas à mes yeux le traitement envers M.Bourdieu, désormais défunt (que je n'ai pas connu).
Je ne comprends pas vraiment les motifs qui font obstacle à votre projet & concept d'émission. Pourquoi, ne pas être ouvert à de nouvelles expériences dans la pratique (professionnelle), de nouveaux formats (sans aucun changement substantiel de la nature du format de diffusion : sur internet et sur @si) ? Pourquoi cela ne pourrait-il pas faire évoluer les pdv, conceptions, les pratiques etc. de votre profession ?
Comment peut-on réaliser et apprécier à sa juste valeur son pdv et sa pratique en tant qu'acteur professionnel si l'on ne sort pas -ou plutôt si l'on n'est pas ancré et confronté à d'autres (personnes issues d'un) environnements, contextes ? Comment peut-on améliorer et innover dans la technique & conception si l'on ne peut réévaluer les choses (enjeux, problématiques, etc.) sous un autre angle de perspective ?
Commentaire sur un point particuliers de l'article
"(...) d’un côté, ceux qui jugent qu’on peut faire de la critique télé à la télé sans y perdre sa puissance critique (Daniel était de ceux-là) ..."
a) Si je ne me trompe, à @si vous les premiers à reconnaître - avec bonne foi et franchise - que vous êtes vous-mêmes soumis aux codes de votre environnement - microscome médiatique.
b) Lorsque DS était invité il n'y a pas si longtemps sur le plateau d'une émission de France 3 (je pense que c'était l'émission de F.Taddéi), je trouvais qu'il a perdu la puissance qu'il possédait à l'écrit. C'était dommage. C'est comme s'il avait perdu ses repères, mais que la télé lui manquait tout de même. C'était juste mon ressenti en tant que téléspectatrice.
Sur ce, je vous souhaite bon courage, Judith ! Et gardez la pêche ainsi que votre motivation pour réaliser - un jour - vos projets.
Commentaire d'ordre général, sur le sujet
En voyant cet article proposé sur le forum, j'étais : étonnée, puis perplexe. Je ne comptais pas réagir car je ne savais pas quoi en faire. Je demeurais sur la réserve car : a) je considérais que c'était inutile de commenter ; b) je n'avais aucune confiance.
J'ai finalement décidé de lire, enfin (!), l'article car, malgré tout, je dois dire que j'appréciais le premier paragraphe de votre billet. Il me semblait honnête et franc. Mais bon, j'étais toujours très réservée.
Pour tout vous dire, ce n'est qu'il y a environ 2 ans que j'ai découvert tout cet univers : manifestation lors d'un Dîner du siècle ; @si sur internet ; films de Pierre Carles ; vieux conflits entre anciens journalistes d'un grand quotidien français etc.
Je ne savais pas qu'après l'arrêt (que j'avais trouvé injuste et injustifié, à l'époque) de l'émission à la télé, @si existait sur internet. Ceci étant dit, je n'étais pas au courant des émissions passées (époque de Bourdieu et autres).
Lorsque j'ai vu le film de PC, je ne comprenais pas pourquoi Bourdieu avait reçu un tel traitement. Et, personnellement, je pouvais comprendre sa réaction d'une part, et d'autre part son refus de participer à des émissions à la télé. Je comprenais, désormais, le choix de beaucoup d'autres... et le déphasage entre le monde de médias et l'autre monde parallèle où les relations, les codes, le rythme & tempo, les articulations, les traitements des éléments d'information sont complètement différents.
Après, j'ai pu saisir les raisons de la réaction de DS lorsqu'il ne pouvait faire son métier à l'écrit dans un quotidien ainsi qu'à la télé. C'est là que j'ai compris pourquoi la reconnaissance de ce qui s'était passé était important pour DS, mais aussi juste, légitime et justifié. En revanche, cela ne justifiait pas à mes yeux le traitement envers M.Bourdieu, désormais défunt (que je n'ai pas connu).
Je ne comprends pas vraiment les motifs qui font obstacle à votre projet & concept d'émission. Pourquoi, ne pas être ouvert à de nouvelles expériences dans la pratique (professionnelle), de nouveaux formats (sans aucun changement substantiel de la nature du format de diffusion : sur internet et sur @si) ? Pourquoi cela ne pourrait-il pas faire évoluer les pdv, conceptions, les pratiques etc. de votre profession ?
Comment peut-on réaliser et apprécier à sa juste valeur son pdv et sa pratique en tant qu'acteur professionnel si l'on ne sort pas -ou plutôt si l'on n'est pas ancré et confronté à d'autres (personnes issues d'un) environnements, contextes ? Comment peut-on améliorer et innover dans la technique & conception si l'on ne peut réévaluer les choses (enjeux, problématiques, etc.) sous un autre angle de perspective ?
Commentaire sur un point particuliers de l'article
"(...) d’un côté, ceux qui jugent qu’on peut faire de la critique télé à la télé sans y perdre sa puissance critique (Daniel était de ceux-là) ..."
a) Si je ne me trompe, à @si vous les premiers à reconnaître - avec bonne foi et franchise - que vous êtes vous-mêmes soumis aux codes de votre environnement - microscome médiatique.
b) Lorsque DS était invité il n'y a pas si longtemps sur le plateau d'une émission de France 3 (je pense que c'était l'émission de F.Taddéi), je trouvais qu'il a perdu la puissance qu'il possédait à l'écrit. C'était dommage. C'est comme s'il avait perdu ses repères, mais que la télé lui manquait tout de même. C'était juste mon ressenti en tant que téléspectatrice.
Sur ce, je vous souhaite bon courage, Judith ! Et gardez la pêche ainsi que votre motivation pour réaliser - un jour - vos projets.
Je n'ose relire tout le fil des échanges... et j'imagine que cela a déjà été dit plusieurs dizaines de fois,
mais merci Judith, c'était une chronique nécessaire.
mais merci Judith, c'était une chronique nécessaire.
Ouais ! Lorraine Cœur D'Acier ! Re-ouais !!! Marcel Trillat !
Merci à DS et à Judith pour leurs contributions éclairantes. C'est convenu d'associer le mot "Noël" avec "trêve", certes, mais il me semble qu'il conviendrait d'en arriver bientôt là, en cette fin de 22 décembre.
Et puis "trêve" ça ressemble tellement à "rêve". Faisons-le ensemble ce rêve en forme de vœu pour la nouvelle année : que l'émission pour laquelle Judith se bat depuis si longtemps voit enfin le jour en 2013 !
Bonnes fêtes à toutétous par Toutatis !
Merci à DS et à Judith pour leurs contributions éclairantes. C'est convenu d'associer le mot "Noël" avec "trêve", certes, mais il me semble qu'il conviendrait d'en arriver bientôt là, en cette fin de 22 décembre.
Et puis "trêve" ça ressemble tellement à "rêve". Faisons-le ensemble ce rêve en forme de vœu pour la nouvelle année : que l'émission pour laquelle Judith se bat depuis si longtemps voit enfin le jour en 2013 !
Bonnes fêtes à toutétous par Toutatis !
Il faut donc revenir aux origines de la vieille querelle. On va essayer de faire court. Aux origines de l'actuel épisode, il n'y a pas l'affaire Bourdieu. Il y a l'affaire Pierre Carles. Tout en découle. C'est parce que nous n'avons pas traité, dans Arrêt sur images, la censure par Canal+ du film Pas vu pas pris de Pierre Carles en 95, que s'est déclenchée l'interminable fatwa, dont ce forum est encore un surgeon.
Donc, jeunes lecteurs, en 1994, Canal commande un film à Pierre Carles, puis censure ce film. Que montre ce film ? Des médiacrates d'alors (Sinclair, Carolis, Villeneuve, Chancel, etc), fort embarrassés à la vision d'une conversation enregistrée clandestinement entre le vice-président de TF1 Etienne Mougeotte, et le ministre de la Défense François Léotard, conversation dans laquelle Mougeotte, entre deux considérations creuses, tente un lobbying mollasson auprès du ministre, en faveur des intérêts économiques de sa chaine. Recevant ensuite le directeur des programmes de Canal Alain de Greef, je ne lui pose pas une question sur l'affaire de cette censure. A partir de ce jour-là, Pierre Carles me considère comme un ennemi.
Pourquoi ce silence face à de Greef ? Evidemment, près de vingt ans plus tard, il est difficile de me souvenir de mon raisonnement précis. En éliminant toutes les hypothèses délirantes de ce forum (souci de carrière, souci de ne pas déplaire à Canal, etc, comme si, dans ma vie, un souci de carrière m'avait jamais retenu de faire des bêtises), je pense que la raison de fond est celle-ci. J'étais énervé par la stratégie carlienne de provocation promotionnelle, et je ne voulais pas m'y prêter. J'ai bien dit stratégie: je confectionne l'objet le plus provocateur possible, je me fais censurer, et je hurle à la censure pendant le reste de ma vie. Je me sentais pris en otage par cette stratégie. Parmi tous les relais que trouvait Carles dans la mise en oeuvre de cette stratégie (Libé, Le Monde, bien d'autres), j'étais assez énervé que personne n'en démonte jamais les grosses ficelles.
Vous me direz: raison de plus pour inviter Pierre Carles, et pour démonter sa stratégie face à lui. C'est vrai. Aujourd'hui, face à un tel doc, sur le site, on se précipiterait, et on tournerait trois émissions de suite. Pourquoi, alors, ne pas l'avoir fait ? Parce qu'on était à la télé, dans les vieux médias, et pas sur Internet. Je m'explique. Sur Internet, aujourd'hui, tout sujet est légitime a priori, puisque n'importe quel internaute peut le faire entrer dans le champ du débat (et les participants à ce forum ne s'en privent pas). Dans les anciens médias (place limitée, communication verticale) pour un responsable d'émission, décider de traiter un sujet, c'était le légitimer, le juger digne d'entrer dans le champ du débat. Ce qui nous accordait, à nous responsables d'émissions dans les anciens médias, le pouvoir exorbitant de vie ou de mort sur une affaire, sur un sujet.
Ce champ, on l'avait élargi de manière spectaculaire avec la création d'Arrêt sur images, y faisant entrer la critique des médias. Mais tout élargi qu'il soit, il devait, mécaniquement, avoir des limites. Et je considérais que notre rôle consistait avant tout à analyser les images produites par les chaînes. Les coulisses, les conditions économiques de production, ne nous importaient que si elles avaient des conséquences repérables dans les images produites. Ce n'est pas parce que Mougeotte et Léotard se tutoyaient, que TF1 était une chaine néfaste. C'est parce que ses programmes, qu'on analysait semaine après semaine, étaient porteurs d'une idéologie néfaste. En outre -considérais-je alors- le film lui-même, reposant sur des effets d'images, ne démontrait pas ce qu'il prétendait démontrer. Une image n'est jamais probante. Et celles de Pierre Carles ne l'étaient pas davantage que bien des reportages télés tout aussi sensationnalistes, et tout autant "surinterpéteurs". J'ai donc dû décréter un truc du genre: OK, un réalisateur télé comme un autre, un doc télé comme un autre, affaire suivante -outre que de Greef s'était déjà expliqué sur sa censure, dans une émission de sa propre chaîne.
De cette occultation originelle, tout découle. Furieux de ce qu'il considère comme une trahison, alors que nous avions travaillé ensemble auparavant, Carles, l'année suivante, persuade Bourdieu, dont il s'est rapproché entretemps, que l'émission avec Cavada et Durand a été un traquenard (alors que Bourdieu lui-même, dans la préparation, m'avait encouragé à lui trouver des contradicteurs costauds, qui lui permettent, disait-il, de donner son meilleur). Bourdieu déclenche le feu nucléaire sur Arrêt sur images, Carles récupère quelques années plus tard un essai de voix anodin de la venue de Messier à Arrêt sur images, le surinterprète pareillement, et c'est parti pour la fatwa sur ma tête (le vendu, le pourri, le faux impertinent enfin pris, etc).
Au total, fut-ce une erreur de ne pas avoir évoqué dans ASI l'affaire "Pas vu pas pris" ? Evidemment. Même si le document Mougeotte-Léotard était surinterprété par Pierre Carles, même s'il n'entrait pas dans la conception étroite que j'avais alors de notre champ d'investigation, la familiarité qu'il révélait entre les deux personnages, et surtout la gêne des médiacrates à la vue de cette familiarité, étaient évidemment des sujets dont j'aurais dû m'emparer. Incontestablement, il y avait images. L'arrêt sur images s'imposait donc. Disons que ce fut, au vu de la suite, un sacré manque de flair.
Donc, jeunes lecteurs, en 1994, Canal commande un film à Pierre Carles, puis censure ce film. Que montre ce film ? Des médiacrates d'alors (Sinclair, Carolis, Villeneuve, Chancel, etc), fort embarrassés à la vision d'une conversation enregistrée clandestinement entre le vice-président de TF1 Etienne Mougeotte, et le ministre de la Défense François Léotard, conversation dans laquelle Mougeotte, entre deux considérations creuses, tente un lobbying mollasson auprès du ministre, en faveur des intérêts économiques de sa chaine. Recevant ensuite le directeur des programmes de Canal Alain de Greef, je ne lui pose pas une question sur l'affaire de cette censure. A partir de ce jour-là, Pierre Carles me considère comme un ennemi.
Pourquoi ce silence face à de Greef ? Evidemment, près de vingt ans plus tard, il est difficile de me souvenir de mon raisonnement précis. En éliminant toutes les hypothèses délirantes de ce forum (souci de carrière, souci de ne pas déplaire à Canal, etc, comme si, dans ma vie, un souci de carrière m'avait jamais retenu de faire des bêtises), je pense que la raison de fond est celle-ci. J'étais énervé par la stratégie carlienne de provocation promotionnelle, et je ne voulais pas m'y prêter. J'ai bien dit stratégie: je confectionne l'objet le plus provocateur possible, je me fais censurer, et je hurle à la censure pendant le reste de ma vie. Je me sentais pris en otage par cette stratégie. Parmi tous les relais que trouvait Carles dans la mise en oeuvre de cette stratégie (Libé, Le Monde, bien d'autres), j'étais assez énervé que personne n'en démonte jamais les grosses ficelles.
Vous me direz: raison de plus pour inviter Pierre Carles, et pour démonter sa stratégie face à lui. C'est vrai. Aujourd'hui, face à un tel doc, sur le site, on se précipiterait, et on tournerait trois émissions de suite. Pourquoi, alors, ne pas l'avoir fait ? Parce qu'on était à la télé, dans les vieux médias, et pas sur Internet. Je m'explique. Sur Internet, aujourd'hui, tout sujet est légitime a priori, puisque n'importe quel internaute peut le faire entrer dans le champ du débat (et les participants à ce forum ne s'en privent pas). Dans les anciens médias (place limitée, communication verticale) pour un responsable d'émission, décider de traiter un sujet, c'était le légitimer, le juger digne d'entrer dans le champ du débat. Ce qui nous accordait, à nous responsables d'émissions dans les anciens médias, le pouvoir exorbitant de vie ou de mort sur une affaire, sur un sujet.
Ce champ, on l'avait élargi de manière spectaculaire avec la création d'Arrêt sur images, y faisant entrer la critique des médias. Mais tout élargi qu'il soit, il devait, mécaniquement, avoir des limites. Et je considérais que notre rôle consistait avant tout à analyser les images produites par les chaînes. Les coulisses, les conditions économiques de production, ne nous importaient que si elles avaient des conséquences repérables dans les images produites. Ce n'est pas parce que Mougeotte et Léotard se tutoyaient, que TF1 était une chaine néfaste. C'est parce que ses programmes, qu'on analysait semaine après semaine, étaient porteurs d'une idéologie néfaste. En outre -considérais-je alors- le film lui-même, reposant sur des effets d'images, ne démontrait pas ce qu'il prétendait démontrer. Une image n'est jamais probante. Et celles de Pierre Carles ne l'étaient pas davantage que bien des reportages télés tout aussi sensationnalistes, et tout autant "surinterpéteurs". J'ai donc dû décréter un truc du genre: OK, un réalisateur télé comme un autre, un doc télé comme un autre, affaire suivante -outre que de Greef s'était déjà expliqué sur sa censure, dans une émission de sa propre chaîne.
De cette occultation originelle, tout découle. Furieux de ce qu'il considère comme une trahison, alors que nous avions travaillé ensemble auparavant, Carles, l'année suivante, persuade Bourdieu, dont il s'est rapproché entretemps, que l'émission avec Cavada et Durand a été un traquenard (alors que Bourdieu lui-même, dans la préparation, m'avait encouragé à lui trouver des contradicteurs costauds, qui lui permettent, disait-il, de donner son meilleur). Bourdieu déclenche le feu nucléaire sur Arrêt sur images, Carles récupère quelques années plus tard un essai de voix anodin de la venue de Messier à Arrêt sur images, le surinterprète pareillement, et c'est parti pour la fatwa sur ma tête (le vendu, le pourri, le faux impertinent enfin pris, etc).
Au total, fut-ce une erreur de ne pas avoir évoqué dans ASI l'affaire "Pas vu pas pris" ? Evidemment. Même si le document Mougeotte-Léotard était surinterprété par Pierre Carles, même s'il n'entrait pas dans la conception étroite que j'avais alors de notre champ d'investigation, la familiarité qu'il révélait entre les deux personnages, et surtout la gêne des médiacrates à la vue de cette familiarité, étaient évidemment des sujets dont j'aurais dû m'emparer. Incontestablement, il y avait images. L'arrêt sur images s'imposait donc. Disons que ce fut, au vu de la suite, un sacré manque de flair.
Bon, Judith, je ne vous félicite pas. Avec votre chronique, vous avez déclenché une apocalypse semblable à celle des forums sur le 11 septembre: il suffit que quelques intervenants, persuadés de détenir La Vérité, éprouvent le besoin de montrer la Voie de La Vérité Vraie aux autres @sinautes —coupables à leurs yeux de trahir La Cause de La Vérité et de la Pureté Idéologique en n'ayant pas chez eux d'autel à la Gloire de (Bour)Dieu et de son Disciple et Prophète Carles— pour que ça parte en sucette.
Dans un éventuel futur Livre Saint retraçant l'Œuvre et la Vie du Prophète sus-mentionné, je ne doute pas que l'émission avec (Bour)Dieu aura la même importance que la Crucifixion du Seigneur dans les Evangiles que nous connaissons (et nul doute que DS serait Ponce Pilate, Cavada Barrabas et Durand Caïphe).
Allez, un petit effort et je suis sûr qu'on peut arriver en tête du top ten des forums des chroniques.
Dans un éventuel futur Livre Saint retraçant l'Œuvre et la Vie du Prophète sus-mentionné, je ne doute pas que l'émission avec (Bour)Dieu aura la même importance que la Crucifixion du Seigneur dans les Evangiles que nous connaissons (et nul doute que DS serait Ponce Pilate, Cavada Barrabas et Durand Caïphe).
Allez, un petit effort et je suis sûr qu'on peut arriver en tête du top ten des forums des chroniques.
Si j'étais chien de garde abonné à ASI lisant cette chronique, constatant la persistance de conflits entre ASI / auteurs des "Nouveaux chiens de garde" / Carles / Acrimed / etc.,
j'en aurais la bave à la babine à force de rire : «Mais qu'ils sont idiots ! Trop drôle, les cons ! C'est ça entretuez-vous ! Ah ! ah ! ah ! On est les plus forts !».
j'en aurais la bave à la babine à force de rire : «Mais qu'ils sont idiots ! Trop drôle, les cons ! C'est ça entretuez-vous ! Ah ! ah ! ah ! On est les plus forts !».
Ils ne viendront pas les auteurs des "Nouveaux chiens de garde" ? C'est certain ? Définitif ? Il ne reste pas le moindre petit espoir ?...
Ouf ! Quel soulagement !
Ouf ! Quel soulagement !
Charte d'attitude des journalistes pour qu'ils s'intéressent "aux faits et rien qu'aux faits".(selon Bernard Tapie).
D.S. ne veut pas que J.B. Invite G.B. et Y.K. dans le dispositif usuel de son émission.
Point barre.
D.S. ne veut pas que J.B. Invite G.B. et Y.K. dans le dispositif usuel de son émission.
Point barre.
Si je puis me permettre de le dire sans qu'on me jette les chaises à la figure, il me semble que Bourdieu était meilleur à l'écrit qu'à l'oral.
D'un accès difficile mais incontournable pour le lecteur lambda du fait d'une écriture serrée à la syntaxe sinueuse, expression d'une pensée rigoureuse et complexe. Beaucoup plus laborieux à l'oral comme tous les gens à l'intelligence fluide qui pensent plus vite qu'ils ne peuvent exprimer cette pensée en parlant.
Je me demande au final si l'embarras et l'agacement de Bourdieu, empêtré dans un dispositif audiovisuel contraignant, n'est pas à l'origine de la controverse personnelle avec DS puis plus générale avec la télévision et ses codes.
Ceci dit sans vouloir pour autant réduire la question à ses aspects formels au détriment du fond.
D'un accès difficile mais incontournable pour le lecteur lambda du fait d'une écriture serrée à la syntaxe sinueuse, expression d'une pensée rigoureuse et complexe. Beaucoup plus laborieux à l'oral comme tous les gens à l'intelligence fluide qui pensent plus vite qu'ils ne peuvent exprimer cette pensée en parlant.
Je me demande au final si l'embarras et l'agacement de Bourdieu, empêtré dans un dispositif audiovisuel contraignant, n'est pas à l'origine de la controverse personnelle avec DS puis plus générale avec la télévision et ses codes.
Ceci dit sans vouloir pour autant réduire la question à ses aspects formels au détriment du fond.
Mais Schneidermann, lorsqu'il a "reçu" le très puissant J2M s'est bien gardé "de lui opposer les impératifs de confrontation directe et d'égalité dialogique des participants à un débat télévisuel".
Pourquoi ce traitement et un autre pour Bourdieu qui venait critiquer la TV - et ceux qui la font - à la TV ?
Pourquoi réduire "l'impératif de confrontation" à sa propre personne lorsqu'il reçoit J2M alors qu'il fait venir deux contradicteurs supplémentaires - dont son employeur qui est un ponte de la TV - lorsque Bourdieu est sur le plateau pour émettre une critique sur la TV et ceux qui la font ?
Comme l'explique Halimi dans Enfin pris une pensée hétérodoxe, pour être pleinement comprise, nécessite un dispositif particulier. Et c'est le rôle du journaliste que de faire entendre ce qu'on entend peu, comme le souligne aussi Bourdieu dans ladite émission en prenant l'exemple de l'ouvrier qui sera moins enclin à prendre la parole et qui aura moins de facilités de langage.
La pensée de J2M n'a rien d'hétérodoxe. Celle de Bourdieu, si.
Il fallait donc d'abord lui permettre de l'exposer avant de la critiquer ce que DS pouvait d'ailleurs faire puisqu'il était sur le plateau. C'est le principe de l'entretien...
Je ne vois qu'une explication à ce deux poids deux mesures : la veulerie.
Pourquoi ce traitement et un autre pour Bourdieu qui venait critiquer la TV - et ceux qui la font - à la TV ?
Pourquoi réduire "l'impératif de confrontation" à sa propre personne lorsqu'il reçoit J2M alors qu'il fait venir deux contradicteurs supplémentaires - dont son employeur qui est un ponte de la TV - lorsque Bourdieu est sur le plateau pour émettre une critique sur la TV et ceux qui la font ?
Comme l'explique Halimi dans Enfin pris une pensée hétérodoxe, pour être pleinement comprise, nécessite un dispositif particulier. Et c'est le rôle du journaliste que de faire entendre ce qu'on entend peu, comme le souligne aussi Bourdieu dans ladite émission en prenant l'exemple de l'ouvrier qui sera moins enclin à prendre la parole et qui aura moins de facilités de langage.
La pensée de J2M n'a rien d'hétérodoxe. Celle de Bourdieu, si.
Il fallait donc d'abord lui permettre de l'exposer avant de la critiquer ce que DS pouvait d'ailleurs faire puisqu'il était sur le plateau. C'est le principe de l'entretien...
Je ne vois qu'une explication à ce deux poids deux mesures : la veulerie.
L'intérêt du forum de la présente chronique pourrait être de faire découvrir l'enjeu critique de ce qui n'est guère demeuré jusqu'ici: "l'émission Bourdieu" de Daniel Schneidermann, qu'un sujet de polémique. Enjeu remporté par le professionnel télévisuel Daniel Schneidermann contre l'éminent sociologue-chercheur et professeur (au Collège de France) Pierre Bourdieu. Enjeu seulement virtuellement remporté jusqu'à présent, et qu'il est temps de rendre patent. Qu'il me suffise à cet effet d'expliciter ce que j'ai spécifié dans mon premier commentaire. À savoir que Bourdieu avait illégitimement transféré en l'espace télévisé les usages, au demeurant dogmatiques, de l'ordre académique, alors que Schneidermann s'était contenté, en substance, de lui opposer les impératifs de confrontation directe et d'égalité dialogique des participants à un débat télévisuel (mais cela semble valoir également pour la radio). Cette confusionnelle extension de l'ordre dogmatique de l'enseignement, que Mai 68 a ébranlé en son temps (et dont Rancière a prolongé l'effet), en (des) domaine(s) médiatique(s) principiellement (à défaut de l'être toujours effectivement) ordonnés à une communication autrement démocratique, constitue le vice de forme qui, sans disqualifier, certes, tout le contenu de l'analyse du journalisme par Bourdieu, suffit à en faire rejeter l'exorbitante prétention: quant à lui, à régenter l'émission passée avec Schneidermann, et, quant à ses successeurs à lui imposer, quelques lustres après, la personnelle exclusion de la direction de l'émission "envisagée" sur son propre site.
Kant comme "on" sait, à qui nous en devons la juste notion, a défini la critique comme l'assignation des limites du pouvoir de la raison. En l'occurrence Bourdieu, qui a symptomatiquement cru devoir lui opposer (dans La distinction) sa sociologiste analyse du jugement de goût, ne s'est pas contenté en ce domaine seulement de revenir à une vision pré-critique: pré-critique et dangereusement liberticide. A-t-on songé à ce que serait la politique médiatique ordonnée selon l'esprit des prescriptions qu'il crut pouvoir, en son temps, imposer à Schneidermann. Et a-t-on imaginé ce que serait un Ministère de la (Culture et de la) Communication confié à ses présents successeurs: sans doute pas autre chose qu'une version actualisée de l'orwellien "Ministère de la Vérité"...
Disons donc, pour ne pas finir sans payer son écot à la polémique, que fort heureusement, en l'affaire, Schneider*-Kant l'a justement emporté sur la Bourdieutique.
* Schneider, c'est "tailleur" en allemand où schneiden signifie "couper". Ce qui correspond assez justement au verbe grec dont provient le "paradigme linguistique" "critique" en diverses langues contemporaines, dont le français.
Kant comme "on" sait, à qui nous en devons la juste notion, a défini la critique comme l'assignation des limites du pouvoir de la raison. En l'occurrence Bourdieu, qui a symptomatiquement cru devoir lui opposer (dans La distinction) sa sociologiste analyse du jugement de goût, ne s'est pas contenté en ce domaine seulement de revenir à une vision pré-critique: pré-critique et dangereusement liberticide. A-t-on songé à ce que serait la politique médiatique ordonnée selon l'esprit des prescriptions qu'il crut pouvoir, en son temps, imposer à Schneidermann. Et a-t-on imaginé ce que serait un Ministère de la (Culture et de la) Communication confié à ses présents successeurs: sans doute pas autre chose qu'une version actualisée de l'orwellien "Ministère de la Vérité"...
Disons donc, pour ne pas finir sans payer son écot à la polémique, que fort heureusement, en l'affaire, Schneider*-Kant l'a justement emporté sur la Bourdieutique.
* Schneider, c'est "tailleur" en allemand où schneiden signifie "couper". Ce qui correspond assez justement au verbe grec dont provient le "paradigme linguistique" "critique" en diverses langues contemporaines, dont le français.
J'aimerais pas tout à fait qu'on les mette dans le même sac. Quelqu'un comme Régis Debray est quelqu'un qui a développé une vraie vision des médias et qui a des intuitions très intéressantes sur la place de l'image, sur les médias à la différence de Bourdieu dont j'estime au total la réflexion assez pauvre sur le sujet.
Le jeune Schneidermann invité chez PPDA dont on connait les méthodes grâce à... Carles.
Qui se ressemble s'assemble ?
Le jeune Schneidermann invité chez PPDA dont on connait les méthodes grâce à... Carles.
Qui se ressemble s'assemble ?
Franchement, c'est lamentable. On dirait deux courants de trotskystes qui se tirrent la bourre pour savoir qui est le plus pur.
Personnaliser le débat est d'ailleurs considéré par Schopnehauer comme l'ultime argument de mauvaise fois dans son ouvrage critique "l'art d'avoir toujours raison" ..
On croit rêver, il y en a ici qui parlent Ego, et de tête de lard. alors que le problème est bien plus important. Il s'agit d'une querelle d'idées et de façons de voir le monde. RIen à voir avec l'Ego. ces remarques psychologisantes à deux sous sont vraiment abêtissantes et empêchent de réfléchir au vrai problème. Peut-on opérer une critique des dispositifs des médias dominants à l'aide de dispositifs qui en sont parfois proches. La querelle entre les deux parties ne s'est jamais éteinte, et il n'y a aucune raison qu'elle s'éteigne. Dans la mesure où ces dispositifs ne permettent pas à certaines idées de donner leur pleine expression à quoi bon s'y plier ... En tout état de cause les auteurs et participants de l'expérience "les nouveaux chiens de garde" ont toute légitimité à refuser des dispositifs dont ils considères qu'ils ne seront pas propices à l'expression de leurs idées. Tout comme D. Schneidermann a toute légitimité à refuser tel ou tel invité.
Ce qui est intéressant c'est ce que ces refus réciproquent nous racontent, c'est là que ce porte le débat qui me semble beinau delà des blessures personnelles. En a matière il me semble qu'il s'agit d'affaires politiques, pas d'affaires personnelles ...
Considérer que c'est un problème d'Ego, de cour de collège, est aussi un dispositif, un dispositif qui rabaisse le débat ...
Ce qui est intéressant c'est ce que ces refus réciproquent nous racontent, c'est là que ce porte le débat qui me semble beinau delà des blessures personnelles. En a matière il me semble qu'il s'agit d'affaires politiques, pas d'affaires personnelles ...
Considérer que c'est un problème d'Ego, de cour de collège, est aussi un dispositif, un dispositif qui rabaisse le débat ...
C'est un peu du grand n'importe quoi tout ça...et la Raison dans tout ça, elle est où ? Voyons DS vous n'allez pas nous priver d'une si bonne émission ! Dans l'intérêt de tous, je vais jouer l'usager du métro un jour de grève... Pourquoi nous prendre ainsi en otage, nous @sinautes ?
... à l’occasion de la sortie du DVD, il y a trois semaines, ils ont accepté mon invitation, enfin – et même avec plaisir. Parce que, m’a-t-on expliqué, c’était moi qui la leur faisais, qu’il s’agirait d’une émission que je présenterais, dans un dispositif qui leur convenait. Mais ce principe, c’est Daniel désormais qui le refuse ; sans doute parce qu’on aurait l’air de les recevoir à leurs conditions, comme Bourdieu avait exigé jadis de ne revenir à Arrêt sur images que dans les conditions qu’il aurait lui-même définies. Je ne suis pas d’accord avec cette interprétation, dans la mesure où il s’agit des conditions que je pratique dans toutes les émissions que je présente : je reçois seule à seul(s) les auteurs, et c’est moi qui incarne la contradiction – je crois avoir fait mes preuves en la matière. Mais on en est là : ils ne veulent pas venir dans un dispositif orchestré par Daniel, et Daniel ne veut pas qu’ils viennent dans un autre.
Cher Daniel,
Certains abonnés, parfois même expatriés comme moi, n'ont pas la chance de pouvoir aller au cinéma en France, d'avoir accès à certaines émissions TV, même sur les dispositifs de Vidéo à la demande des chaines publiques... à cause de restrictions techniques par géo-localisation. Donc à part acheter le DVD de ces auteurs, à l'aveugle, environ le prix d'un abonnement de 6 mois à @si, pas moyen d'avoir une critique de critique. Ou alors il faut plus de temps pour s'informer, mais là, je suis heureux avec le filtre @si, que je ne peux déjà pas lire et regarder intégralement malheureusement. C'est pour cette raison que je ne suis pas abonné à Mediapart ou à un autre media indépendant.
Je salue en tout cas le Directeur de la publication d'avoir permis à l'article de Judith de paraître ici. En même temps, la censure n'aurait pas été saine, et en cas de fuite, cela aurait même été dommageable à la réputation d'@si. J'ai déjà vu des documentaires de Pierre Carles, vu des extraits avec Pierre Bourdieu en 1996, et d'autres membres d'Acrimed. Il y a du bon, du très bon, et du mauvais. C'est aussi une question de point de vue et de goûts. Alors franchement, entretenir les guéguerres, ou ne pas passer l'éponge depuis le temps, c'est un peu oublier l'esprit critiques des abonnés d'@si, des spectateurs d'Acrimed, et parfois les deux, car nous ne sommes pas obligés de trancher ou de prendre parti. C'est aussi grâce à vous tous que notre connaissance et notre esprit critique se développent justement ! D'ailleurs au passage, M-E-R-C-I !
Pourtant il y a un an (déjà un an...), mon cher Daniel, je me souviens avec émotion de votre "réconciliation" avec Edwy Plenel sur le plateau improvisé de Mediapart, suivi du dispositif de couplage @si / MP. Beaucoup ici ont apprécié, et l'esprit coopératif entre media et journalistes indépendants est de bonne augure. Surtout que cela contre balance la stratégie de "diviser pour mieux reigner", à son pic à l'époque SarkoLand.
Alors sans forcer de réconciliation, un débat n'est pas fait pour se mettre d'accord, j'applaudirais de mes deux mains si l'émission de Judith pouvait se faire comme elle le souhaite, après plus d'un an de persévérance (un an, déjà, chapeau !). Et cela montrerait l'exemple à certains, trop absolutistes et du coup encore moins audibles ou visibles.
Allez quoi, Daniel, c'est Noël, Judith (et, par la même occasion, ses spectateurs et donc abonnés @si) mérite bien un cadeau !!
Bien à vous,
Hervé Boinnard
Ben là, je suis scotché. Daniel fait sa tête de lard! alors là franchement je ne l'aurais pas cru capable de ça ! Enfin, en même temps il te laisse écrire cet article le mettant en cause chère Judith...
Bon allez, tentez de dépasser ces rancoeurs pour notre plaisir d'internautes, fan d'@si et ...des "nouveaux chiens de garde"
Bon allez, tentez de dépasser ces rancoeurs pour notre plaisir d'internautes, fan d'@si et ...des "nouveaux chiens de garde"
Franchement les explications sur le refus de DS sont vraiment obscures.
Il a un pouvoir de censure sur les invités ?
Au fait, ça fonctionne comment Arret sur Images ?
Il a un pouvoir de censure sur les invités ?
Au fait, ça fonctionne comment Arret sur Images ?
Donc, si on résumé :
- Lorsque Bourdieu a voulu être invité en ayant le contrôle éditorial, c'est-à-dire selon Daniel sans contradiction, c'était impensable et donc DS organisa une contradiction sans Bourdieu
- Quand Balbastre et Kergoat veulent bien participer à l'émission de Judith dans son dispositif habituel, c'est hors de question, car ça serait leur céder à leurs demandes déraisonnables.
Bien.
Bien bien bien.
- Lorsque Bourdieu a voulu être invité en ayant le contrôle éditorial, c'est-à-dire selon Daniel sans contradiction, c'était impensable et donc DS organisa une contradiction sans Bourdieu
- Quand Balbastre et Kergoat veulent bien participer à l'émission de Judith dans son dispositif habituel, c'est hors de question, car ça serait leur céder à leurs demandes déraisonnables.
Bien.
Bien bien bien.
J'aime bien @si, j'aime bien Acrimed (dont je suis membre), j'aime bien le Monde Diplo ( dont j'appartiens aux Amis), j'ai bien aimé
le film LNCDG mais, en espérant que je ne brise pas un tabou ici, j'aimerais dire que je me contrefous des vieilles rivalités DS, PC and
Co.
Il me semble qu'il y a des combats plus utiles et plus actuels.
Et que celui qui n'a jamais fauté me jette la première pierre. (mais pas trop fort quand-même, les gars...)
le film LNCDG mais, en espérant que je ne brise pas un tabou ici, j'aimerais dire que je me contrefous des vieilles rivalités DS, PC and
Co.
Il me semble qu'il y a des combats plus utiles et plus actuels.
Et que celui qui n'a jamais fauté me jette la première pierre. (mais pas trop fort quand-même, les gars...)
judith: invite pierre carles plutot !
http://www.litt-and-co.org/citations_litteraires/20e-cita/a-f_20e/aragon_poemes.htm
...
"Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat"
....
http://www.poesie.net/aragon4.htm
"Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat"
....
http://www.poesie.net/aragon4.htm
Boudiou : près de 230 coms déjà ! y a de la radioactivité dans l'air !
Je m'excuse par avance si la question que je me pose figure déjà au-dessus mais je n'ai que le temps et l'envie de survoler le forum.
Judith écrit : "Mais ce principe, c’est Daniel désormais qui le refuse." et du coup je me demande pourquoi le capitaine a accepté que la chroniqueuse chronique. A moins qu'elle ne lui ai pas demandé la permission ?
?!?!?!
Lorsque j'ai lu "de la télévision après Bourdieu" je me souviens m'être dit "Ouh la le Maître a mis l'élève au piquet et l'élève a été piqué au vif !"
Quand Henri Maler est venu participer à une émission je m'étais dit "Ayé ! ils fument le calumet !".
Peut-être faudrait-il que ces deux grands sachems (HM et DS) se retrouvent quelques heures sous un tipi pour étudier et convenir d'un dispositif neutre et pacifié où pourraient avoir lieu les échanges de vue ? Ce "Lieu-Dit" dans le 20e me paraît être une bonne adresse non ?
J&J pour la paix des Braves
:-)
Je m'excuse par avance si la question que je me pose figure déjà au-dessus mais je n'ai que le temps et l'envie de survoler le forum.
Judith écrit : "Mais ce principe, c’est Daniel désormais qui le refuse." et du coup je me demande pourquoi le capitaine a accepté que la chroniqueuse chronique. A moins qu'elle ne lui ai pas demandé la permission ?
?!?!?!
Lorsque j'ai lu "de la télévision après Bourdieu" je me souviens m'être dit "Ouh la le Maître a mis l'élève au piquet et l'élève a été piqué au vif !"
Quand Henri Maler est venu participer à une émission je m'étais dit "Ayé ! ils fument le calumet !".
Peut-être faudrait-il que ces deux grands sachems (HM et DS) se retrouvent quelques heures sous un tipi pour étudier et convenir d'un dispositif neutre et pacifié où pourraient avoir lieu les échanges de vue ? Ce "Lieu-Dit" dans le 20e me paraît être une bonne adresse non ?
J&J pour la paix des Braves
:-)
Monsieur Schneidermann,
Pourriez-vous prendre la plume et nous expliquer votre refus, car je ne compends pas vraiment quel problème vous posent les "conditions". L'idée de Madame Bernard me semble bonne.
Mettez cartes sur table!
Merci , cordialement HL.
Pourriez-vous prendre la plume et nous expliquer votre refus, car je ne compends pas vraiment quel problème vous posent les "conditions". L'idée de Madame Bernard me semble bonne.
Mettez cartes sur table!
Merci , cordialement HL.
Bonjour, certes ça ne coute rien, mais si c'est pour la forme, ça n'a aucune valeur.
DS nous a prouvé qu'il n'avait rien contre l'auto-critique, qu'il acceptait de s'excuser quand il reconnaissait devoir le faire, comme avec l'ami Plenel. S'il ne juge pas opportun de s'excuser, pourquoi lui demander de s'y astreindre. On a trop de personne dans les média qui concède tout au politiquement correct, on n'est pas tous obligés d'être d'accord bon sang!
DS nous a prouvé qu'il n'avait rien contre l'auto-critique, qu'il acceptait de s'excuser quand il reconnaissait devoir le faire, comme avec l'ami Plenel. S'il ne juge pas opportun de s'excuser, pourquoi lui demander de s'y astreindre. On a trop de personne dans les média qui concède tout au politiquement correct, on n'est pas tous obligés d'être d'accord bon sang!
Tout le monde semble demander à Daniel de faire un effort alors que l'effort devrait plutôt venir de l'autre coté, non? Après tout, les donneurs de leçons devraient montrer que leur perfection va jusqu'à la magnanimité. :)
Sans même être familier de la vieille querelle originelle (je n'ai jamais vu l'émission fatale, et ne suis pas convaincue de l'utilité de le faire), on peut se sentir accablé par une impression de déjà-vu ou déjà-lu, en prenant connaissance de cette chronique : bataille d'egos comme à l'UMP, certes, mais aussi, de part et d'autre, généralisations rigidifiées (je ne parle pas de l'auteur de la chronique mais des positions qu'elle y résume). Quand je pense que Michel de Certeau déjà, fin connaisseur et critique respectueux de Bourdieu, en démontrait le systématisme excessif, s'attachant à relever et analyser (dans L'invention du quotidien) les détournements, subversions, créations possibles au sein même d'un cadre socio-culturel normatif voire répressif...
Bref, sans même être fatiguée d'une lutte qui n'est pas la mienne, je suis fatiguée de voir des camps constitués au mépris de la réalité : il existe des individualités, des subjectivités, in fine, du libre arbitre et de l'intelligence, "de part et d'autre"..
Bref, sans même être fatiguée d'une lutte qui n'est pas la mienne, je suis fatiguée de voir des camps constitués au mépris de la réalité : il existe des individualités, des subjectivités, in fine, du libre arbitre et de l'intelligence, "de part et d'autre"..
Judith : ne lâchez pas l'affaire
Daniel : s'il vous plait un moins d'égo
Pensez à nous : on a envie de voir cette émission avec la talentueuse Judith
Daniel : s'il vous plait un moins d'égo
Pensez à nous : on a envie de voir cette émission avec la talentueuse Judith
je suis abonné à Arrêt sur image, je lis les travaux d 'Acrimed, j'ai aimé le film "les nouveaux chiens de garde", les films de Carles, je lis le Monde Diplomatique, où est le problème? Les bisbilles entre les uns et les autres nous privent de débats intéressants, c'est tout....Continuez à vous battre , Judith ! c'est pour la bonne cause!
Après, je comprends que Daniel Schneidermann soit énervé par les gens d'Acrimed + Pierre Carles & Co. Parce que ces gens sont énervants : ils ont toujours raison, ont une dialectique implacable pour le démontrer et en sont très fiers. Bref, ce sont les gardiens du temple, les numéros 1, les boss, les grands manitous,...
La seule solution qui marche pour fédérer des frères ennemis, c'est de désigner un ennemi commun (si possible un autre frère ennemi) : je propose donc d'organiser une émission avec Acrimed/Les nouveaux chiens de garde/ASI sur...Le Petit Journal de Canal+ !! :-)
La seule solution qui marche pour fédérer des frères ennemis, c'est de désigner un ennemi commun (si possible un autre frère ennemi) : je propose donc d'organiser une émission avec Acrimed/Les nouveaux chiens de garde/ASI sur...Le Petit Journal de Canal+ !! :-)
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[large]MERCI JUDITH !!!! [/large]
Daniel, merci de laisser vos vielles querelles de côtés et de laisser Judith faire son projet.
belle explication dans le texte Judith, mais je crois qu'il manque un mot : EGO !!
et celui du capitaine me semble incommensurable......
les asinautes ont eu l'occasion d'en mesurer un peu de sa taille lors du petit épisode de pure réaction sur un sujet d'Anne Sophie : j'avais trouvé ce (très bas) commentaire égotico-patronale particulièrement humiliant pour elle !...
les "Nouveaux chiens de garde" auraient pu ouvrir à d'autres abonnements sur le site car c'est un excellent film en effet et il a toute sa place sur Arrêt sur Images...
quelle déception : tout ce temps et cette énergie investis, pour au final tomber sur un mur d'ego !...
...l'équipe de chroniqueurs d'@si a bien du mérite et les asinautes en sont conscients, n'en doutez jamais....
nb : je viens de voir le sujet sur Drücker arggg mais c'est vrai que le patron nous avait prévenus :cette année ce sera plutôt people et télé realité en critique médias grrrhumpfff
et celui du capitaine me semble incommensurable......
les asinautes ont eu l'occasion d'en mesurer un peu de sa taille lors du petit épisode de pure réaction sur un sujet d'Anne Sophie : j'avais trouvé ce (très bas) commentaire égotico-patronale particulièrement humiliant pour elle !...
les "Nouveaux chiens de garde" auraient pu ouvrir à d'autres abonnements sur le site car c'est un excellent film en effet et il a toute sa place sur Arrêt sur Images...
quelle déception : tout ce temps et cette énergie investis, pour au final tomber sur un mur d'ego !...
...l'équipe de chroniqueurs d'@si a bien du mérite et les asinautes en sont conscients, n'en doutez jamais....
nb : je viens de voir le sujet sur Drücker arggg mais c'est vrai que le patron nous avait prévenus :cette année ce sera plutôt people et télé realité en critique médias grrrhumpfff
Puisque le Saint-Père ne veut pas des impies dans son église, Judith, retrouvez-les dans un café et faites nous soit un compte-rendu papier soit une émission radio. Un magnétophone, ça se trouve !
C'est le genre de choses (ainsi que le silence pesant sur le dossier Notre-Dame des Landes depuis octobre) qui m'interrogent sur l'évolution du site, et sur mon futur réabonnement. ON a déjà eu droit aux échanges de lettres PIerre Carles/Daniel S., si on pouvait éviter de recommencer...
Allez Daniel, on n'est plus en CM2, les conditions sont parfaitement acceptables (pas d'exigences particulières en dehors du dispositif habituel de Judith) !
Allez Daniel, on n'est plus en CM2, les conditions sont parfaitement acceptables (pas d'exigences particulières en dehors du dispositif habituel de Judith) !
En tout cas, diffuser ce texte c'est très bien. Bel effort de transparence et d'autocritique, de distance et de moquerie pour ses petites faiblesses ... C'est cool :-)
Paul
Paul
Mais quelle bande de blaireaux !!!
On est bien au coeur de la critique des dispositifs auxquels @si, bien qu'adoptant une posture critique, ne semble malheureusement pas écahpper.
On comprend que les veilles querelles aient laissé des plaies, c'est légitime. On peut en effet comprendre que la querelle qui a opposé Mr Carles à Mr Schneiderman ai blessé ce dernier. Malheureusement elles n'ont pas laissé que des plaies ces querelles ...
J'apprécies @si pour ses critiques et ses sujets, mais je suis aussi souvent choqué par les dispositifs un peu spectaculaires qui y sont parfois mis en place.
La séquence aujourd'hui récurrente d'explication de psychologie sociale et que l'on veut appliquer à toutes situations et toutes sauces est l'un de ces dispositifs vraiment saillants. (ce n'est pas la psychologie sociale qui est en cause ici mais l'usage spectaculaire qui en est fait, à ce titre une émission de psychologie sociale sur @si serait bien plus intéressante que les émissions sur les séries télés, vous pourriez y inviter J.L. Beauvois, et d'autres professeurs de l'école de Grenoble) ...
Un autre de ces dispositifs m'était apparu particulièrement pénible lui aussi ; la façon de mettre Mr Todd en posture de prophète a en effet montré la puissance de tels dispositifs lorsque Mr Todd s'est plié à ce jeu avec un brin d'absence de discernement.
Dans certaines émissions, on est parfois dans une des formes du Spectacle (dans l'acception que lui donnait Debord) qui ne doit pas plaire aux gens d'Acrimed et aux "Bourdieusiens" ... En tout cas pas à ceux qui essayent de redonner la place à une pensée qui dépasse les dispositifs, là où les dispositifs qui croient servir la pensée (d'une forme de croyance tout à fait sincère à n'en pas douter), se leurrent et ne font que se servir eux même en tant que dispositifs.
Bravo à vous de faire cet article au sein d'@si. C'est une forme d'autocritique intéressante. Malgré tout, l'abandon de cette forme d'excuse des dispositifs, d'un appel à l'humanité qui les transcenderait, rendrait sans aucun doute @si meilleure. L'humanité ne peut pas dépasser ou transcender les dispositif elle ne peut que les abattre. Dommage que vous n'ayez pas saisi cette occasion d'accepter une émission qui aurait fait l'effort de ne pas mettre en place ce genre de formule. Cela n'aurait été en aucune manière humiliant, malgré les querelles et le passé.
On comprend que les veilles querelles aient laissé des plaies, c'est légitime. On peut en effet comprendre que la querelle qui a opposé Mr Carles à Mr Schneiderman ai blessé ce dernier. Malheureusement elles n'ont pas laissé que des plaies ces querelles ...
J'apprécies @si pour ses critiques et ses sujets, mais je suis aussi souvent choqué par les dispositifs un peu spectaculaires qui y sont parfois mis en place.
La séquence aujourd'hui récurrente d'explication de psychologie sociale et que l'on veut appliquer à toutes situations et toutes sauces est l'un de ces dispositifs vraiment saillants. (ce n'est pas la psychologie sociale qui est en cause ici mais l'usage spectaculaire qui en est fait, à ce titre une émission de psychologie sociale sur @si serait bien plus intéressante que les émissions sur les séries télés, vous pourriez y inviter J.L. Beauvois, et d'autres professeurs de l'école de Grenoble) ...
Un autre de ces dispositifs m'était apparu particulièrement pénible lui aussi ; la façon de mettre Mr Todd en posture de prophète a en effet montré la puissance de tels dispositifs lorsque Mr Todd s'est plié à ce jeu avec un brin d'absence de discernement.
Dans certaines émissions, on est parfois dans une des formes du Spectacle (dans l'acception que lui donnait Debord) qui ne doit pas plaire aux gens d'Acrimed et aux "Bourdieusiens" ... En tout cas pas à ceux qui essayent de redonner la place à une pensée qui dépasse les dispositifs, là où les dispositifs qui croient servir la pensée (d'une forme de croyance tout à fait sincère à n'en pas douter), se leurrent et ne font que se servir eux même en tant que dispositifs.
Bravo à vous de faire cet article au sein d'@si. C'est une forme d'autocritique intéressante. Malgré tout, l'abandon de cette forme d'excuse des dispositifs, d'un appel à l'humanité qui les transcenderait, rendrait sans aucun doute @si meilleure. L'humanité ne peut pas dépasser ou transcender les dispositif elle ne peut que les abattre. Dommage que vous n'ayez pas saisi cette occasion d'accepter une émission qui aurait fait l'effort de ne pas mettre en place ce genre de formule. Cela n'aurait été en aucune manière humiliant, malgré les querelles et le passé.
ha oui
on disait cela
debord
'L'organisation spectaculaire de la présente société de classe entraîne deux conséquences partout reconnaissables. D'une part, la falsification généralisée des produits, aussi bien que des raisonnements. D'autre part l'obligation, pour tous ceux qui prétendent y trouver leur bonheur, de se tenir toujours à grande distance de ce qu'ils affectent d'aimer, car ils n'ont jamais les moyens, intellectuels ou autres, d'en venir a une connaissance directe et approfondie, une pratique complète et un goût authentique.'
oui?
passons directement au débat?
on disait cela
debord
'L'organisation spectaculaire de la présente société de classe entraîne deux conséquences partout reconnaissables. D'une part, la falsification généralisée des produits, aussi bien que des raisonnements. D'autre part l'obligation, pour tous ceux qui prétendent y trouver leur bonheur, de se tenir toujours à grande distance de ce qu'ils affectent d'aimer, car ils n'ont jamais les moyens, intellectuels ou autres, d'en venir a une connaissance directe et approfondie, une pratique complète et un goût authentique.'
oui?
passons directement au débat?
Bordel, personne n'a rien dit ici.
Cette putasserie mutuelle de copréhension m'écoeure.
que faites vous, les uns et les autres
comment usez vous vos sources, pour la société civile je veux dire pour nous
J'utilise pierre carles pour devierger de gentils garcons qui trainaient comme un doute sur la communication, et ils sont tout contents et tout prets à savoir mieux
j'utilise judith pour résumer tous les débats moins intéressants qui auraient pu etre faits sur une certaine actualité de la littérature (très située) (mais c'est un grand merci quand même judith) c'est un sacré travail abattu là
je n'utilise l'emission arret sur images pour rien, sauf a remplacer un france inter mais le soir (media non subventionné = principe de réalité entre les principes de réalités, rien de merveilleux, mais moins de pub.) ou à communiquer avec des collègues dont je n'attends pas grand chose
j'utilise le site et les forums pour voir les avis sur la réalité et me sentir d'autant plus assoiffée d'un décalage, non plus journalistique, mais un décalage de principe.
avec cette soif je procède, je cherche.
-et puis je bois - je disais quoi au juste?
Cette putasserie mutuelle de copréhension m'écoeure.
que faites vous, les uns et les autres
comment usez vous vos sources, pour la société civile je veux dire pour nous
J'utilise pierre carles pour devierger de gentils garcons qui trainaient comme un doute sur la communication, et ils sont tout contents et tout prets à savoir mieux
j'utilise judith pour résumer tous les débats moins intéressants qui auraient pu etre faits sur une certaine actualité de la littérature (très située) (mais c'est un grand merci quand même judith) c'est un sacré travail abattu là
je n'utilise l'emission arret sur images pour rien, sauf a remplacer un france inter mais le soir (media non subventionné = principe de réalité entre les principes de réalités, rien de merveilleux, mais moins de pub.) ou à communiquer avec des collègues dont je n'attends pas grand chose
j'utilise le site et les forums pour voir les avis sur la réalité et me sentir d'autant plus assoiffée d'un décalage, non plus journalistique, mais un décalage de principe.
avec cette soif je procède, je cherche.
-et puis je bois - je disais quoi au juste?
Les gens "de droite" travaillent pour l'argent qui rassemble
Les gens "de gauche" travaillent pour l'ego qui segmente
être et avoir...
Ceux qui se demandent "pourquoi tous les politiques sont pourris?" se posent la mauvaise question.
La bonne est: "est-il possible d'avoir un quelconque pouvoir politique (càd de rassembler des gens) sans faire de compromis?"
Food for thought...
Les gens "de gauche" travaillent pour l'ego qui segmente
être et avoir...
Ceux qui se demandent "pourquoi tous les politiques sont pourris?" se posent la mauvaise question.
La bonne est: "est-il possible d'avoir un quelconque pouvoir politique (càd de rassembler des gens) sans faire de compromis?"
Food for thought...
Judith :
Possible d'éviter les barbarismes tels que "zarbi" ou autre, ainsi que cette façon de dire "ouais" dans les émissions?
Ca a déjà une légère tendance à m'agacer chez les animateurs TV décérébrés, mais dans la bouche d'une agrégée de lettres, ça sonne vraiment pas terrible...
Merci infiniment d'avance
Possible d'éviter les barbarismes tels que "zarbi" ou autre, ainsi que cette façon de dire "ouais" dans les émissions?
Ca a déjà une légère tendance à m'agacer chez les animateurs TV décérébrés, mais dans la bouche d'une agrégée de lettres, ça sonne vraiment pas terrible...
Merci infiniment d'avance
Judith ,
J'apprecie beaucoup vos emissions et celle de Asi en général.
Les films de Pierre Carle, ont pour moi étés un tournant dans ma vie et ma vison du monde... A l'époque des émissions avec Bourdieu et puis celle de Messier, il est clair que DS était clairement dans une ligne bcp plus convenue, social libéral de fait. Suite à la tournure des evènements, UMP au pouvoir, crise de 2008 etc.. asi et son boss se sont radicalisés et je dois dire que DS m'a vraiment inspiré le respect car je trouve qu'il a su , je n'oserai pas dire se remettre en question car je ne le connais pas personnellement , se renouveler et rester du "bon " côté de la balance et ne pas tomber dans la soumission au PAF et la complaisance. Même après l'episode ridicule de son livre "contre Bourdieu", même si je n'approuve pas la "neutralité" qu'il revendique, je suis abonné d'asi et je garderai longtemps en mémoire certaines émissions qui m'ont vraiment marquées.
De l'autre côté les nouveaux chien de garde ont fait un film Pierre Carle pour grand public, et je partage votre constat : Votre travail et le leur est proche. Autant la conciliation entre Pedros Carlo et une emission sur les film "fin de concession" ou " dsk hollande et cie " parait evidement et malheureusement impossible.... ( pourquoi un combat de boxe comme ça se fait dans le rap français lolol ), autant là je trouve que les deux partis font vraiment les orgueilleux sur ce coup. Car si les idées anarchistes et le côté et sans concession de Pierre Carle le marginalise de fait et le mette en nettte opposition avec Ds et la ligne Asi, je ne pense pas du tout la même chose des deux réalisateurs des NCDG.
L'évocation du travail de Pierre Carles et de son travail les mettrait même plutot sur la defensive ( et je parle de vécu là ), ce qui leur ferait un point commun de plus avec Asi hahaha... C'est d'ailleurs le seul point ou je pense que vous vous trompez Judith, PC n'est pas dans la "team " NCDG et il je ne crois pas qu'il fasse parti d'acrimed...Dans le film on ne retrouve d'ailleurs ni son esprit ni l'essence de son travail, juste une synthèse insipide.
Malgrè tout , je pense comme vous, qu'il faut se serrer les coudes et favoriser le débat entre gens du même bord , comme le disait Todd dans une de vos émissions. Pour créer de l'émulation et faire avancer les idées. l'emission avec Henri Malher était d'ailleurs très contsructive je trouve, et soulevait vraiment des questions peu souvent abordées sur la critique des médias
Bref en un mot comme en mille , je vous félicite et vous encourage à garder cette envie de faire avancer les choses , de faire se rencontrer des gens malgre les différences , dans ses temps ou plus que jamais les fondements et les raisons de la lutte doivent primer sur le reste. Mais l'orgueil , les défauts des personnes sont souvent parmis les plus grosses barrières qui se dressent sur le chemin de la lutte...
Vous aviez pris le temps de nous écrire quelques lignes pour nous raconter tout ça , je me suis permis en toute modestie, de vous dire que j'apprecie cette démarche et que ça fait du bien de voir des gens qui reste positif comme vous.
Bonne continuation
J'apprecie beaucoup vos emissions et celle de Asi en général.
Les films de Pierre Carle, ont pour moi étés un tournant dans ma vie et ma vison du monde... A l'époque des émissions avec Bourdieu et puis celle de Messier, il est clair que DS était clairement dans une ligne bcp plus convenue, social libéral de fait. Suite à la tournure des evènements, UMP au pouvoir, crise de 2008 etc.. asi et son boss se sont radicalisés et je dois dire que DS m'a vraiment inspiré le respect car je trouve qu'il a su , je n'oserai pas dire se remettre en question car je ne le connais pas personnellement , se renouveler et rester du "bon " côté de la balance et ne pas tomber dans la soumission au PAF et la complaisance. Même après l'episode ridicule de son livre "contre Bourdieu", même si je n'approuve pas la "neutralité" qu'il revendique, je suis abonné d'asi et je garderai longtemps en mémoire certaines émissions qui m'ont vraiment marquées.
De l'autre côté les nouveaux chien de garde ont fait un film Pierre Carle pour grand public, et je partage votre constat : Votre travail et le leur est proche. Autant la conciliation entre Pedros Carlo et une emission sur les film "fin de concession" ou " dsk hollande et cie " parait evidement et malheureusement impossible.... ( pourquoi un combat de boxe comme ça se fait dans le rap français lolol ), autant là je trouve que les deux partis font vraiment les orgueilleux sur ce coup. Car si les idées anarchistes et le côté et sans concession de Pierre Carle le marginalise de fait et le mette en nettte opposition avec Ds et la ligne Asi, je ne pense pas du tout la même chose des deux réalisateurs des NCDG.
L'évocation du travail de Pierre Carles et de son travail les mettrait même plutot sur la defensive ( et je parle de vécu là ), ce qui leur ferait un point commun de plus avec Asi hahaha... C'est d'ailleurs le seul point ou je pense que vous vous trompez Judith, PC n'est pas dans la "team " NCDG et il je ne crois pas qu'il fasse parti d'acrimed...Dans le film on ne retrouve d'ailleurs ni son esprit ni l'essence de son travail, juste une synthèse insipide.
Malgrè tout , je pense comme vous, qu'il faut se serrer les coudes et favoriser le débat entre gens du même bord , comme le disait Todd dans une de vos émissions. Pour créer de l'émulation et faire avancer les idées. l'emission avec Henri Malher était d'ailleurs très contsructive je trouve, et soulevait vraiment des questions peu souvent abordées sur la critique des médias
Bref en un mot comme en mille , je vous félicite et vous encourage à garder cette envie de faire avancer les choses , de faire se rencontrer des gens malgre les différences , dans ses temps ou plus que jamais les fondements et les raisons de la lutte doivent primer sur le reste. Mais l'orgueil , les défauts des personnes sont souvent parmis les plus grosses barrières qui se dressent sur le chemin de la lutte...
Vous aviez pris le temps de nous écrire quelques lignes pour nous raconter tout ça , je me suis permis en toute modestie, de vous dire que j'apprecie cette démarche et que ça fait du bien de voir des gens qui reste positif comme vous.
Bonne continuation
J'aime @SI autant qu'Acrimed.
J'aime Acrimed autant qu'@SI.
Aussi sincèrement l'un que l'autre.
Une véritable affection citoyenne et intellectuelle.
Vous êtes complémentaires, utiles chacun à votre manière, avec des qualités et des défauts différents.
Il n'y a aucune espèce d'opposition dans mon esprit, et certainement dans celui de beaucoup d'autres gens.
C'est pourquoi vos querelles de gamins m'emmerdent profondément.
Elles entâchent votre image et la confiance que l'on a dans votre capacité à prendre de la hauteur.
Mais être trop intransigeant conduit au despotisme moral.
Alors je continue à vous aimer comme vous êtes.
Avec vos quelques défauts ridicules, mais surtout avec vos immenses qualités.
Merci @SI, merci Acrimed. Pas pour ça mais pour tout le reste.
J'aime Acrimed autant qu'@SI.
Aussi sincèrement l'un que l'autre.
Une véritable affection citoyenne et intellectuelle.
Vous êtes complémentaires, utiles chacun à votre manière, avec des qualités et des défauts différents.
Il n'y a aucune espèce d'opposition dans mon esprit, et certainement dans celui de beaucoup d'autres gens.
C'est pourquoi vos querelles de gamins m'emmerdent profondément.
Elles entâchent votre image et la confiance que l'on a dans votre capacité à prendre de la hauteur.
Mais être trop intransigeant conduit au despotisme moral.
Alors je continue à vous aimer comme vous êtes.
Avec vos quelques défauts ridicules, mais surtout avec vos immenses qualités.
Merci @SI, merci Acrimed. Pas pour ça mais pour tout le reste.
"Nos amis chiens de garde", "nos co-chiens de faïence" : Il suffit de les lire ces appellations dont DS affuble Balbastre et Kergoat, ainsi que les ^procès d'intention dont il abuse pour comprendre qu'il n'a jamais voulu que l'émission se fasse ou qu'il s'est employé - peut-être involontairement - à la rendre improbable.
http://www.homme-moderne.org/images/films/pcarles/findeconcession/index.html
Carlos Pedro !
Carlos Pedro !
Je pense quant à moi que contrairement à ce que vous pensez, il y a un gouffre de nature politique entre DS et Bourdieu.
Je ne peux pas m'empêcher de penser, et à l'époque, c'était ainsi que je l'avais comprise en tout cas, que Bourdieu était le penseur de l'émergence d'une classe sociale qui existait depuis des siècles mais qui a la fin du vingtième siècle s'est étoffée jusqu'à devenir une partie non négligeable de la population : les gens qui ont fait des études universitaires poussées.
Et à travers Bourdieu, sociologue brillant et accompli, un des phares de l'analyse politique à travers la sociologie critique, cette classe s'est manifestée politiquement en tant que telle, et réclamait le pouvoir.
Si elle s'oppose aux médiacrates et à la pensée libérale, c'est parce qu'elle brigue elle-même le pouvoir sur les masses.
"Nous savons, donc nous sommes en mesure de vous gouverner, écoutez-nous."
Et je comprends bien que vous soyez bourdieusienne, vous qui vantez les mérites de ceux qui ont fait des études supérieures. Ne nous avez-vous pas écrit une chronique où vous vous targuiez d'être je ne sais plus quoi ++ ?
Ce militantisme bourdieusien s'oppose tout naturellement à tous ceux qui à l'intérieur de la médiacratie, cherchent à faire émerger les masses en tant qu'acteurs citoyens pensants, quels qu'ils soient, Daniel Schneidermann en est le flambeau. C'est pourquoi il est autant détesté, non pas pour des histoires de dispositifs, qui ne sont que des prétextes, mais parce qu'il est l'ennemi de cette classe, en brouillant leurs plans.
DS ne l'a évidemment pas pensé la situation clairement comme ça, mais il sait très bien que s'il se soumet, il admet qu'il avait tort, que la démocratie est une illusion, que jamais les citoyens issus de la masse ne pourront jamais avoir un rôle politique. Qu'informer à travers les médias pour toucher le maximum de gens et les faire décider par eux-mêmes n'a aucune utilité. Que ceux qui se réfugient dans leurs chapelles critiques d'où ils attaquent leurs ennemis sont des médiacritiques tout-à-fait honorables, et qu'ils pourraient avoir une autre idée que soulever les masses en faveur de leur propre prise de pouvoir..
En réalité, vous n'êtes peut-être pas, Judith, aussi près des idées de DS que vous le croyez.
Alors possible que je sois à côté de la plaque, je ne suis ni dans la tête ni de DS, ni dans celle de Bourdieu, ni de Kergoat et Balbastre, ni dans la vôtre.
Mais possible aussi que les ressorts de ce problème ne soient pas aussi simples que vous ne le pensez.
Et peut-être aussi que ça n'a pas d'importance. Que ce qui se prépare va dissoudre toutes ces querelles dans la grande essoreuse de l'Histoire.
Mais en attendant, il y a des bastions à tenir.
Je ne peux pas m'empêcher de penser, et à l'époque, c'était ainsi que je l'avais comprise en tout cas, que Bourdieu était le penseur de l'émergence d'une classe sociale qui existait depuis des siècles mais qui a la fin du vingtième siècle s'est étoffée jusqu'à devenir une partie non négligeable de la population : les gens qui ont fait des études universitaires poussées.
Et à travers Bourdieu, sociologue brillant et accompli, un des phares de l'analyse politique à travers la sociologie critique, cette classe s'est manifestée politiquement en tant que telle, et réclamait le pouvoir.
Si elle s'oppose aux médiacrates et à la pensée libérale, c'est parce qu'elle brigue elle-même le pouvoir sur les masses.
"Nous savons, donc nous sommes en mesure de vous gouverner, écoutez-nous."
Et je comprends bien que vous soyez bourdieusienne, vous qui vantez les mérites de ceux qui ont fait des études supérieures. Ne nous avez-vous pas écrit une chronique où vous vous targuiez d'être je ne sais plus quoi ++ ?
Ce militantisme bourdieusien s'oppose tout naturellement à tous ceux qui à l'intérieur de la médiacratie, cherchent à faire émerger les masses en tant qu'acteurs citoyens pensants, quels qu'ils soient, Daniel Schneidermann en est le flambeau. C'est pourquoi il est autant détesté, non pas pour des histoires de dispositifs, qui ne sont que des prétextes, mais parce qu'il est l'ennemi de cette classe, en brouillant leurs plans.
DS ne l'a évidemment pas pensé la situation clairement comme ça, mais il sait très bien que s'il se soumet, il admet qu'il avait tort, que la démocratie est une illusion, que jamais les citoyens issus de la masse ne pourront jamais avoir un rôle politique. Qu'informer à travers les médias pour toucher le maximum de gens et les faire décider par eux-mêmes n'a aucune utilité. Que ceux qui se réfugient dans leurs chapelles critiques d'où ils attaquent leurs ennemis sont des médiacritiques tout-à-fait honorables, et qu'ils pourraient avoir une autre idée que soulever les masses en faveur de leur propre prise de pouvoir..
En réalité, vous n'êtes peut-être pas, Judith, aussi près des idées de DS que vous le croyez.
Alors possible que je sois à côté de la plaque, je ne suis ni dans la tête ni de DS, ni dans celle de Bourdieu, ni de Kergoat et Balbastre, ni dans la vôtre.
Mais possible aussi que les ressorts de ce problème ne soient pas aussi simples que vous ne le pensez.
Et peut-être aussi que ça n'a pas d'importance. Que ce qui se prépare va dissoudre toutes ces querelles dans la grande essoreuse de l'Histoire.
Mais en attendant, il y a des bastions à tenir.
C'est drôle, le hasard des choses fait que j'ai participé aujourd'hui à une émission en podcast avec de (relativement) jeunes gens, qui n'ont pas vécu toutes ces vieilles histoires (je vous dirai quand et où ça passera). Mais comme ils sont sérieux, ils se sont documentés avant, si bien que la première question fut la fameuse question: "alors, maintenant, vous pensez encore qu'on peut critiquer la télé à la télé, hein, ou bien vous admettez que Bourdieu avait raison ?"
J'ai beau tourner mille fois cette question dans ma tête, je ne trouve pas d'autre réponse que "ce fut possible pendant treize ans, et maintenant ça ne l'est plus, ou bien ça l'est autrement, dans d'autres lieux, moins radicaux". L'exercice n'est pas, en soi, possible ou impossible. Il le fut, il ne l'est plus, il le redeviendra peut-être. Les structures ne commandent pas tout, ne déterminent pas tout ce qui advient. L'humain compte, heureusement. Les circonstances aussi, qui font parfois la nique aux structures, et je trouve toujours drôle de voir des gens se revendiquant disciples d'un intellectuel exiger qu'on se range inconditionnellement à une vérité tenant en trois mots (et vingt signes, soit un septième de tweet): "Bourdieu avait raison".
On a fait beaucoup de mauvaises émissions, dans ces années 95-96, et quand il arrive que j'en revoie, je suis plus souvent effondré que nostalgique. Je pense qu'une partie de leur aura rétrospective tient à leur qualité transgressive pour l'époque, plutôt qu'à leurs qualités techniques. Mais pour ce qui la concerne, la fameuse émission Bourdieu-Cavada-Durand me semble une des moins mauvaises de la période. Je la revois toujours avec plaisir, y découvrant à chaque visionnage des ambiguités cachées, des fragrances nouvelles, qui composent le bouquet.
Sinon, pour nos amis chiens de garde, je pense qu'ils n'ont jamais voulu venir, pour des raisons que l'idée seule de devoir exposer en détail me fatigue d'avance. Dieu sait si on est souple sur les conditions, quand nos invités en formulent. Dieu sait si on est ouverts à la discussion, mais encore faut-il qu'on sente en face un réel désir de discuter avec nous. Avec les journalistes de Mediapart, quand nous en recevons, je pense qu'on est arrivés à trouver la distance correcte d'empathie critique, qui fait les émissions acceptables (ils ne posent d'ailleurs jamais aucune condition). L'émission avec Henri Maler fut très simple à monter: il n'avait posé aucune condition. Lordon est toujours très exigeant sur le choix de ses co-invités, mais quand on en discute, on sent chez lui une réelle envie d'aboutir, et on conclut donc habituellement très vite. Là, avec nos co-chiens de faience, c'est peu dire que ce n'était pas le cas, et toutes les formules successives que nous avons proposées en un an ont toutes été, explicitement ou de fait, refusées. Il n'y a pas mort d'homme. Leur film, qui est utile à la cause, comme dit Judith, à trouvé son public, ce dont on se réjouit, et la vie est longue (peut-être).
J'ai beau tourner mille fois cette question dans ma tête, je ne trouve pas d'autre réponse que "ce fut possible pendant treize ans, et maintenant ça ne l'est plus, ou bien ça l'est autrement, dans d'autres lieux, moins radicaux". L'exercice n'est pas, en soi, possible ou impossible. Il le fut, il ne l'est plus, il le redeviendra peut-être. Les structures ne commandent pas tout, ne déterminent pas tout ce qui advient. L'humain compte, heureusement. Les circonstances aussi, qui font parfois la nique aux structures, et je trouve toujours drôle de voir des gens se revendiquant disciples d'un intellectuel exiger qu'on se range inconditionnellement à une vérité tenant en trois mots (et vingt signes, soit un septième de tweet): "Bourdieu avait raison".
On a fait beaucoup de mauvaises émissions, dans ces années 95-96, et quand il arrive que j'en revoie, je suis plus souvent effondré que nostalgique. Je pense qu'une partie de leur aura rétrospective tient à leur qualité transgressive pour l'époque, plutôt qu'à leurs qualités techniques. Mais pour ce qui la concerne, la fameuse émission Bourdieu-Cavada-Durand me semble une des moins mauvaises de la période. Je la revois toujours avec plaisir, y découvrant à chaque visionnage des ambiguités cachées, des fragrances nouvelles, qui composent le bouquet.
Sinon, pour nos amis chiens de garde, je pense qu'ils n'ont jamais voulu venir, pour des raisons que l'idée seule de devoir exposer en détail me fatigue d'avance. Dieu sait si on est souple sur les conditions, quand nos invités en formulent. Dieu sait si on est ouverts à la discussion, mais encore faut-il qu'on sente en face un réel désir de discuter avec nous. Avec les journalistes de Mediapart, quand nous en recevons, je pense qu'on est arrivés à trouver la distance correcte d'empathie critique, qui fait les émissions acceptables (ils ne posent d'ailleurs jamais aucune condition). L'émission avec Henri Maler fut très simple à monter: il n'avait posé aucune condition. Lordon est toujours très exigeant sur le choix de ses co-invités, mais quand on en discute, on sent chez lui une réelle envie d'aboutir, et on conclut donc habituellement très vite. Là, avec nos co-chiens de faience, c'est peu dire que ce n'était pas le cas, et toutes les formules successives que nous avons proposées en un an ont toutes été, explicitement ou de fait, refusées. Il n'y a pas mort d'homme. Leur film, qui est utile à la cause, comme dit Judith, à trouvé son public, ce dont on se réjouit, et la vie est longue (peut-être).
Et une commission de départageage présidée par Juppé, vous y avez pensé?
Article intéressant sur la non-réalisation d'une émission. Merci.
Allez Daniel, faites un effort. On a envie de voir cette émission.
L'explication a lieu, de toutes façons, lors de (l'excellente) émission fleuve avec Acrimed.
Au pire, ils se passe quoi ? Ils sont mauvais joueurs et viennent chez Judith pour "se payer" ASI ? Et bien, ça ne les grandirait pas. Mais il y a aussi des chances qu'ils viennent discuter de leur film avec Judith.
Et puis ça peux mettre du baume sur une vieille plaie. Rappelez vous votre invitation chez Mediapart.
L'explication a lieu, de toutes façons, lors de (l'excellente) émission fleuve avec Acrimed.
Au pire, ils se passe quoi ? Ils sont mauvais joueurs et viennent chez Judith pour "se payer" ASI ? Et bien, ça ne les grandirait pas. Mais il y a aussi des chances qu'ils viennent discuter de leur film avec Judith.
Et puis ça peux mettre du baume sur une vieille plaie. Rappelez vous votre invitation chez Mediapart.
Je vous avoue Judith que j'ai lu votre texte le couteau entre les dents. J'attendais le flagrant-délie de subordination...
Je n'est pas trouvé ce que je cherchais.
J'espère que vous mesurez l'importance de ce que vous faites en écrivant ce papier.
Pour tout ceux qui croient, à la différence de M Scheidermann, que le point culminant de la critique des médias ne s'arrête pas à @si, et qu'il est obligatoire de sans cesse se questionner, il faut que cette rencontre ait lieu.
Vous semblez sincère. DS ne semblait pas sincère face à Henri Maler, il ne semblait pas sincère quand il a joué les lieutenants arrogants aux cotés de Cavada et Durand, pour tenter de se payer Bourdieu. Minauder dans les médias, faire une Bouquin sur la nouvelle pensée critique après Bourdieu... Lui qui passe son temps à chercher la petite bête chez ses invités.... Comment la situation ne lui saute pas aux yeux?
Il est toujours dans la course à la popularité, à la reconnaissance... Il n'est pas meilleur que le commun des mortels, et le commun n'est pas meilleur que lui.
Mais cette offre d'émission est le point Godwin de son attitude... Qu'a t-il à perdre à vous refuser cette émission?
Pitié ne lâchez pas l'affaire!!!!!!!
Mais surtout, MERCI pour ce papier.
Je n'est pas trouvé ce que je cherchais.
J'espère que vous mesurez l'importance de ce que vous faites en écrivant ce papier.
Pour tout ceux qui croient, à la différence de M Scheidermann, que le point culminant de la critique des médias ne s'arrête pas à @si, et qu'il est obligatoire de sans cesse se questionner, il faut que cette rencontre ait lieu.
Vous semblez sincère. DS ne semblait pas sincère face à Henri Maler, il ne semblait pas sincère quand il a joué les lieutenants arrogants aux cotés de Cavada et Durand, pour tenter de se payer Bourdieu. Minauder dans les médias, faire une Bouquin sur la nouvelle pensée critique après Bourdieu... Lui qui passe son temps à chercher la petite bête chez ses invités.... Comment la situation ne lui saute pas aux yeux?
Il est toujours dans la course à la popularité, à la reconnaissance... Il n'est pas meilleur que le commun des mortels, et le commun n'est pas meilleur que lui.
Mais cette offre d'émission est le point Godwin de son attitude... Qu'a t-il à perdre à vous refuser cette émission?
Pitié ne lâchez pas l'affaire!!!!!!!
Mais surtout, MERCI pour ce papier.
Arf, les chapelles...
On peut en effet aimer ASI et aimer les Nouveaux chiens de garde.
On peut même aimer aussi Pierre Carles, tiens, et son Hollande, DSK, etc.
On peut en effet aimer ASI et aimer les Nouveaux chiens de garde.
On peut même aimer aussi Pierre Carles, tiens, et son Hollande, DSK, etc.
@si succombe, comme presque toutes les entreprises de ce siècle capitaliste jusqu'à la moelle, à la nécessité ressentie d'avoir un "boss" à sa tête. Aussi estimable que soit Daniel, il n'est bien évidemment pas parfait, et on en voit ici une preuve patente.
Ah ce doux rêve qu'un jour les ego, prenant pleine conscience du fait qu'ils ne sont qu'humains, se fassent cette entorse de bien vouloir déléguer et partage du pouvoir, et qu'on parle de collaborateurs ou d'associés plutôt que d'employés ou de chef...
Ah ce doux rêve qu'un jour les ego, prenant pleine conscience du fait qu'ils ne sont qu'humains, se fassent cette entorse de bien vouloir déléguer et partage du pouvoir, et qu'on parle de collaborateurs ou d'associés plutôt que d'employés ou de chef...
Tout ça ressemble quand même un peu à un concours de têtes de mules.
Je ne poste pas beaucoup de commentaires mais je l'avais dit dès le début : DS ne veut pas de ce débat.
Il a trop à y perdre.
Il a refusé les propositions de ses "contradicteurs" pour que le débat ne se fasse pas sur son plateau et maintenant il empêche que l'explication se déroule ailleurs sans aucune raison valable comme l'explique Judith.
Le masque est tombé.
(Carles a encore gagné.)
Il a trop à y perdre.
Il a refusé les propositions de ses "contradicteurs" pour que le débat ne se fasse pas sur son plateau et maintenant il empêche que l'explication se déroule ailleurs sans aucune raison valable comme l'explique Judith.
Le masque est tombé.
(Carles a encore gagné.)
C'est un peu facile de donner son avis avec le seul son de cloche de Judith, mais comme elle au centre de l'équation, et qu'on sent dans la rédaction de son texte toute la tension qui s'en dégage - en même temps qu'un espoir désespéré que cela puisse résoudre le problème, je vais le donner.
Je comprends que Daniel refuse que l'émission se fasse sans qu'il puisse redire à la manière dont il entend qu'elle se déroule. L'idée étant précisément que l'une des critiques récurrentes qu'il fait à la télévision est cette absence de contradiction : alors pourquoi la reproduire ici ?
Pourtant, il y a deux types d'émissions sur @si : il y a celles qui donnent lieu à débat, et qui nécessitent la contradiction (au moins de Daniel), et celles qui sont plus... pédagogiques. Et dans lesquels la contradiction est là pour forcer l'invité à s'exprimer le plus clairement. Or, il faut le reconnaître, ces dernières sont nombreuses : quand Frédéric Lordon est invité sur @si, on lui laisse tout parler ce qu'il entend ! c'est une exigence de sa part, et vous avez raison de la lui accorder. C'est le cas pour d'autres. Dont les émissions de Rafik Djoumi (émissions que j'apprécie par ailleurs). Alors, pourquoi celle-ci - qui est une émission de Judith - ne pourrait pas se dérouler dans de telles conditions si Judith estime qu'elles lui conviennent ?
Je trouverais quand même pas mal que ce soit Judith qui puisse décider du dispositif de son émission, dès lors que c'est elle qui l'anime. Qu'elle soit libre et autonome. Surtout si elle a le soutient des @sinautes, ce qui est le cas.
Allez, un référendum ! (ou un tirage au sort)
Je comprends que Daniel refuse que l'émission se fasse sans qu'il puisse redire à la manière dont il entend qu'elle se déroule. L'idée étant précisément que l'une des critiques récurrentes qu'il fait à la télévision est cette absence de contradiction : alors pourquoi la reproduire ici ?
Pourtant, il y a deux types d'émissions sur @si : il y a celles qui donnent lieu à débat, et qui nécessitent la contradiction (au moins de Daniel), et celles qui sont plus... pédagogiques. Et dans lesquels la contradiction est là pour forcer l'invité à s'exprimer le plus clairement. Or, il faut le reconnaître, ces dernières sont nombreuses : quand Frédéric Lordon est invité sur @si, on lui laisse tout parler ce qu'il entend ! c'est une exigence de sa part, et vous avez raison de la lui accorder. C'est le cas pour d'autres. Dont les émissions de Rafik Djoumi (émissions que j'apprécie par ailleurs). Alors, pourquoi celle-ci - qui est une émission de Judith - ne pourrait pas se dérouler dans de telles conditions si Judith estime qu'elles lui conviennent ?
Je trouverais quand même pas mal que ce soit Judith qui puisse décider du dispositif de son émission, dès lors que c'est elle qui l'anime. Qu'elle soit libre et autonome. Surtout si elle a le soutient des @sinautes, ce qui est le cas.
Allez, un référendum ! (ou un tirage au sort)
Après cette présentation des faits, on comprendrait mal que Daniel Schneidermann n'expliquât (?) pas les raisons de son refus. Parce que là, on voit pas bien.
Allez Daniel un petit effort une bonne émission et tout ça sera de l'histoire ancienne (pourquoi pas commencer avec un petit verre d'armagnac!)
Merci Judith pour cette explication franche.
"Patron", "boss", "chef" : je suis tres etonne par l'organisation d'ASI que j'imaginais beaucoup plus collaborative.
Malgre toute l'estime que j'ai pour DS, je ne comprends pas bien au nom de quoi il vous empecherait de faire votre emission, de cette maniere arbitraire qui rappelle fort la hierarchie etroite des organisations du XXeme siecle.
Parce qu'ASI est jeune et digitale, j'imaginais une sorte d'association de personnes partageant une vision et des valeurs avec, bien sur, un responsable in-fine, mais pas un "dirigeant" [s]caporal[/s] ayant le dernier mot a la fin des eventuelles "engueulades".
J'espere que vous pourrez parvenir a un compromis qui permettrait de faire grandir les uns et les autres.
Bon courage !
"Patron", "boss", "chef" : je suis tres etonne par l'organisation d'ASI que j'imaginais beaucoup plus collaborative.
Malgre toute l'estime que j'ai pour DS, je ne comprends pas bien au nom de quoi il vous empecherait de faire votre emission, de cette maniere arbitraire qui rappelle fort la hierarchie etroite des organisations du XXeme siecle.
Parce qu'ASI est jeune et digitale, j'imaginais une sorte d'association de personnes partageant une vision et des valeurs avec, bien sur, un responsable in-fine, mais pas un "dirigeant" [s]caporal[/s] ayant le dernier mot a la fin des eventuelles "engueulades".
J'espere que vous pourrez parvenir a un compromis qui permettrait de faire grandir les uns et les autres.
Bon courage !
Pourquoi considérer comme un échec une prise de position que résume bien Henri Maler:
"Nous nous félicitons toujours du conflit, c’est le consensus qui est mortifère"
et si vous voulez savoir pourquoi, un petit coup d'oeil sur cette analyse de l'émission de @SI où ACRIMED était invité en avril 2010
http://www.acrimed.org/article3369.html
Un abonné aux 2 sites.
"Nous nous félicitons toujours du conflit, c’est le consensus qui est mortifère"
et si vous voulez savoir pourquoi, un petit coup d'oeil sur cette analyse de l'émission de @SI où ACRIMED était invité en avril 2010
http://www.acrimed.org/article3369.html
Un abonné aux 2 sites.
L'animation de Daniel Schneiderman a gagné en qualité en passant de la TV hertzienne au site @si. Je mettrais cela sur le compte du format, plus souple, moins contraint par le temps.
Mais quel dommage que les chroniqueurs soient trop souvent réduits à ne prononcer qu'une ou deux phrases sur une heure d'émission. @si aurait tout à gagner à une participation plus partager au interviews!
Mais quel dommage que les chroniqueurs soient trop souvent réduits à ne prononcer qu'une ou deux phrases sur une heure d'émission. @si aurait tout à gagner à une participation plus partager au interviews!
Ma foi, non seulement je découvre le petit monde dans lequel fonctionne Arrêt sur Image (moi qui croyais naïvement que ça s'adressait à tout le monde donc à moi aussi), mais je constate, à lire les réactions, qu'en effet le public d'Arrêt sur Image est ... à son image. Les happy few parlent aux happy few... Dommage, dommage ! Vais-je renouveler mon abonnement ? Il y a 24 h, y avait pas photo. Je ne regarde pas tout, mais quand je regarde, j'apprécie*. J'aime la manière d'animer les débats de Daniel Schneidermann. J'aime (beaucoup !) les émissions de Judith Bernard et je regrette qu'elles ne soient pas plus nombreuses. Bien sûr, le fait qu'après le mea-culpa quant à la participation féminine à Arrêt sur image, les émissions suivantes aient été sans aucun changement de ce point de vue, m'a agacé (bien que non femme moi-même) mais, l'humain étant ce qu'il est (et le macho idem), je n'ai pas été vraiment surpris. Là, je le suis, et fort désagréablement. Et le fait de laisser s'exprimer la perdante de l'histoire (et mon commentaire ne sera sans doute pas coupé non plus) ne me semble qu'un (mauvais) alibi pour se donner une bonne conscience... Vais-je renouveler mon abonnement ? Si je suis seul à me poser cette question, ça n'a évidemment guère d'importance...
Bonnes fêtes
*sauf l'émission sur les séries et son atmosphère "copinage" qui lui interdit de traiter vraiment son sujet
Bonnes fêtes
*sauf l'émission sur les séries et son atmosphère "copinage" qui lui interdit de traiter vraiment son sujet
Je me permets humblement de vous dire que vous avez tord Daniel (oui je sais, on n' a pas gardé les cochons ensemble).
Autant, je ne connais pas les histoires de luttes intestines entre critiques média et je m'en moque totalement, autant j'adore les émissions de Judith présentées par Judith. Car, Daniel, vous êtes très bien en tant que présentateur d'asi ou que chroniqueur mais les rares fois où vous avez présenté Dans le texte, j'ai détesté l'émission et je ne pensais qu'à une chose: mais où est Judith?!
Laissez Judith travailler s'il vous plaît, c'est votre site mais c'est aussi le nôtre.
Autant, je ne connais pas les histoires de luttes intestines entre critiques média et je m'en moque totalement, autant j'adore les émissions de Judith présentées par Judith. Car, Daniel, vous êtes très bien en tant que présentateur d'asi ou que chroniqueur mais les rares fois où vous avez présenté Dans le texte, j'ai détesté l'émission et je ne pensais qu'à une chose: mais où est Judith?!
Laissez Judith travailler s'il vous plaît, c'est votre site mais c'est aussi le nôtre.
Ouf j'ai acheté les deux objets pour le sapin. Celui d'Anne-Sophie, je l'ai acheté hier dans un lieu-dit in extremis. J'ai aussi acheté celui-là.
Sur le fond, Je partage totalement l'avis de Judith. J'aime @si, Acrimed et le travail de Pierre Carles. Ça me désespère qu'il n'y ait pas plus de coopération.
Aucun rapport (ou lointain), Judith, vous devriez inviter Michel Leclerc, le réalisateur de télé gaucho pour D@ns le film.
[private joke]PS Je suis un espion[/private joke]
Sur le fond, Je partage totalement l'avis de Judith. J'aime @si, Acrimed et le travail de Pierre Carles. Ça me désespère qu'il n'y ait pas plus de coopération.
Aucun rapport (ou lointain), Judith, vous devriez inviter Michel Leclerc, le réalisateur de télé gaucho pour D@ns le film.
[private joke]PS Je suis un espion[/private joke]
Hélas, trois fois hélas.
Je confesse, je n'ai pas lu "De la télévison après Bourdieu" du patron. Mais quelque part, je préfère pas. Je vais prendre parti ici. Sur cette fameuse affaire, celui qui avait tord, c'était DS. Ce qu'est devenu @si aujourd'hui montre que le patron a compris, et a changé. Si on avait aujourd'hui un clone de "l'affaire" de 95 avec un "Nadiel Déschneirmann" dans le rôle du patron, nul doute qu'il se ferait tirer dessus à l'arme lourde sur @si.
Du coup, ce qui manque, c'est le repentir. Daniel qui félicitait en grand seigneur Plénel reconnaissant son erreur de l'avoir viré, ou le texte de Lordon montre qu'il ne faudrait pas grand chose pour que ce malaise se discipe. Un petit "je me suis trompé". Un petit "effectivement, mon plateau avec Bourdieu était pourri". Et tout ce petit monde pourrait enfin s'embrasser en dansant la gigue autour de Judith.
Malheureusement, l'égo du patron semble trop gros. Et je comprends que pour "la ligne Pierre Carles", ça soit la condition non négociable d'une future collaboration.
J'ai un grand respect pour DS pour avoir réussi à s'extirper des griffes de la TV sans céder à ses sirène, là ou en général le temps joue en défaveur de l'intégrité et rend con (la faute à la structure, pas à l'individu !), pour s'être jeté dans l'aventure au combien hasardeuse d'@si version oueb, et d'avoir réussi. Mais quel domage :
"le lieu d’où j’écris n’est pas neutre, je suis de l’équipe d’Arrêt sur images, et si mon texte paraît sur le site c’est qu’il aura été validé par Daniel Schneidermann"
Quel domage ! Quel conflit d'intérêt patent ! l'intégrité journalistique ne voudrait-t-il pas que précisément sur ce sujet, Judith ai carte blanche, avec mise en ligne sans relecture, quel beau geste cela aura été ! Il n'est pas possible de critiquer la télévision à la télévision. Daniel a dû l'admettre à ses dépends. Mais cruelle mise en abîme, il n'est visiblement pas possible de critiquer @si (ou DS, qui en est la sinecdoque) à @si.
Aller, je fais mon grincheux. Votre texte Judith, est une brêche dans le mur. Et l'exposer aux flot des critiques sur le forum, c'est déja un beau geste. Ca donne de l'espoir.
Roger, abonné de la première heure, en passe de renouvellement d'abonnement.
Je confesse, je n'ai pas lu "De la télévison après Bourdieu" du patron. Mais quelque part, je préfère pas. Je vais prendre parti ici. Sur cette fameuse affaire, celui qui avait tord, c'était DS. Ce qu'est devenu @si aujourd'hui montre que le patron a compris, et a changé. Si on avait aujourd'hui un clone de "l'affaire" de 95 avec un "Nadiel Déschneirmann" dans le rôle du patron, nul doute qu'il se ferait tirer dessus à l'arme lourde sur @si.
Du coup, ce qui manque, c'est le repentir. Daniel qui félicitait en grand seigneur Plénel reconnaissant son erreur de l'avoir viré, ou le texte de Lordon montre qu'il ne faudrait pas grand chose pour que ce malaise se discipe. Un petit "je me suis trompé". Un petit "effectivement, mon plateau avec Bourdieu était pourri". Et tout ce petit monde pourrait enfin s'embrasser en dansant la gigue autour de Judith.
Malheureusement, l'égo du patron semble trop gros. Et je comprends que pour "la ligne Pierre Carles", ça soit la condition non négociable d'une future collaboration.
J'ai un grand respect pour DS pour avoir réussi à s'extirper des griffes de la TV sans céder à ses sirène, là ou en général le temps joue en défaveur de l'intégrité et rend con (la faute à la structure, pas à l'individu !), pour s'être jeté dans l'aventure au combien hasardeuse d'@si version oueb, et d'avoir réussi. Mais quel domage :
"le lieu d’où j’écris n’est pas neutre, je suis de l’équipe d’Arrêt sur images, et si mon texte paraît sur le site c’est qu’il aura été validé par Daniel Schneidermann"
Quel domage ! Quel conflit d'intérêt patent ! l'intégrité journalistique ne voudrait-t-il pas que précisément sur ce sujet, Judith ai carte blanche, avec mise en ligne sans relecture, quel beau geste cela aura été ! Il n'est pas possible de critiquer la télévision à la télévision. Daniel a dû l'admettre à ses dépends. Mais cruelle mise en abîme, il n'est visiblement pas possible de critiquer @si (ou DS, qui en est la sinecdoque) à @si.
Aller, je fais mon grincheux. Votre texte Judith, est une brêche dans le mur. Et l'exposer aux flot des critiques sur le forum, c'est déja un beau geste. Ca donne de l'espoir.
Roger, abonné de la première heure, en passe de renouvellement d'abonnement.
Bon, Judith, c'est quand qu'on aura le droit à une émission avec les réalisateurs des Nouveaux chiens de garde et Jean-Claude Michéa ??
:-p
:-p
Dommage, Judith.
Arrêt Sur Images, l'émission n'est plus qu'une page d'arretsurimages.net. Nous sommes nombreux à le fréquenter pour elle mais aussi pour vos"D@ns le Texte", les "@ux sources" de Maja Neskovic, les "@u prochain épisode" de Rafik Djoumi, les chroniques d'Alain Korkos, Didier Porte, Sébastien Bohler, la revue de presse internationale de Gilles Klein et le travail journalistique de tous les autres.
Pour aussi les forums où s'exprime le plus souvent autre chose que la critique des médias.
Daniel Schneidermann a été et resté le maître d'œuvre de tout ça qui est une réussite.
Dommage pour lui aussi.
Arrêt Sur Images, l'émission n'est plus qu'une page d'arretsurimages.net. Nous sommes nombreux à le fréquenter pour elle mais aussi pour vos"D@ns le Texte", les "@ux sources" de Maja Neskovic, les "@u prochain épisode" de Rafik Djoumi, les chroniques d'Alain Korkos, Didier Porte, Sébastien Bohler, la revue de presse internationale de Gilles Klein et le travail journalistique de tous les autres.
Pour aussi les forums où s'exprime le plus souvent autre chose que la critique des médias.
Daniel Schneidermann a été et resté le maître d'œuvre de tout ça qui est une réussite.
Dommage pour lui aussi.
invite les auteurs... je ne me souviens pas de la visite de Caméron pour Avatar.
Bref, le dvd comme objet critique peut être analysé sans ses auteurs. Et j'ajouterai à l'intention de JREM, qu'on peut même discuter certains présupposés des auteurs sans voir le film en question. :P
yG
Bref, le dvd comme objet critique peut être analysé sans ses auteurs. Et j'ajouterai à l'intention de JREM, qu'on peut même discuter certains présupposés des auteurs sans voir le film en question. :P
yG
Il me semble que c'est justement parce que ces 2 points de vues sont proche qu'il serait intéressant de les voir débattre ...
Personne ne demande un débat Pierre Carles vs DS. Par contre Judith, Kergoat & Balbastre c'est forcément du tout bon !
Personne ne demande un débat Pierre Carles vs DS. Par contre Judith, Kergoat & Balbastre c'est forcément du tout bon !
Bon, comme tous les intervenants ici, rien d'autre à dire que "je trouve ça dommage". Surtout que le but des nouveaux chiens de garde, c'est d'éveiller les consciences sur le pouvoir des médias et leur formatage idéologique. Puisqu'ils reprochent à @si de ne pas avoir une ligne idéologique précise, et de pouvoir facilement virer "social-traître" (pour résumer à gros trait la position "carliste"), ce serait l'occasion d'en débattre ici, puisque ce n'est quand même pas non plus un territoire hostile comme peut l'être l'ogre télévisuel.
Après je dois avouer que je ne comprends quand même pas l'attitude de DS telle que décrite dans cet extrait:
C’est pourquoi j’ai continué d’inviter Balbastre et Kergoat à venir parler de leur travail dans un D@ns le film que je présenterais ; et, à l’occasion de la sortie du DVD, il y a trois semaines, ils ont accepté mon invitation, enfin – et même avec plaisir. Parce que, m’a-t-on expliqué, c’était moi qui la leur faisais, qu’il s’agirait d’une émission que je présenterais, dans un dispositif qui leur convenait. Mais ce principe, c’est Daniel désormais qui le refuse ; sans doute parce qu’on aurait l’air de les recevoir à leurs conditions, comme Bourdieu avait exigé jadis de ne revenir à Arrêt sur images que dans les conditions qu’il aurait lui-même définies.
Je me souviens que quand Henri Maler était venu sur le plateau, il y avait discussion sur le dispositif (Acrimed avait fait une contreproposition de débat public, refusée par DS, et au début du débat Maler dénonçait l'asymétrie du dispositif @sien, le comparant à celui de l'émission radio de Finkielkraut, et rappelait itou l'épisode Bourdieu, comme quoi il passe décidément pas), mais finalement Maler avait accepté de se soumettre au dispositif.
Néanmois il y avait accord sur le dispositif entre JB et Balbastre et Kervoat. Je ne connais pas les détails du "dispositif qui leur convenait" accepté par JB et refusé finalement par DS, donc sans doute que les raisons de DS sont légitimes. Je le sais très sensible à la critique des forumeurs, toute constructive qu'elle puisse être (j'en ai fait les frais récemment, et je ne crois pas avoir été pour autant injuste ou assassin). Mais je ne vois pas ce qu'il y aurait de choquant à ce qu'@si innove dans ses dispositifs en reprenant les idées apportées par des membres d'Acrimed (quitte à ce que ça ne marche pas): puisque justement @si est sur Internet, innover dans les codes du débat télévisuel dont il provient est possible et même tentant, puisque les contraintes de l'organisation télé ne sont plus là. Tout me semble bon à prendre.
Après je dois avouer que je ne comprends quand même pas l'attitude de DS telle que décrite dans cet extrait:
C’est pourquoi j’ai continué d’inviter Balbastre et Kergoat à venir parler de leur travail dans un D@ns le film que je présenterais ; et, à l’occasion de la sortie du DVD, il y a trois semaines, ils ont accepté mon invitation, enfin – et même avec plaisir. Parce que, m’a-t-on expliqué, c’était moi qui la leur faisais, qu’il s’agirait d’une émission que je présenterais, dans un dispositif qui leur convenait. Mais ce principe, c’est Daniel désormais qui le refuse ; sans doute parce qu’on aurait l’air de les recevoir à leurs conditions, comme Bourdieu avait exigé jadis de ne revenir à Arrêt sur images que dans les conditions qu’il aurait lui-même définies.
Je me souviens que quand Henri Maler était venu sur le plateau, il y avait discussion sur le dispositif (Acrimed avait fait une contreproposition de débat public, refusée par DS, et au début du débat Maler dénonçait l'asymétrie du dispositif @sien, le comparant à celui de l'émission radio de Finkielkraut, et rappelait itou l'épisode Bourdieu, comme quoi il passe décidément pas), mais finalement Maler avait accepté de se soumettre au dispositif.
Néanmois il y avait accord sur le dispositif entre JB et Balbastre et Kervoat. Je ne connais pas les détails du "dispositif qui leur convenait" accepté par JB et refusé finalement par DS, donc sans doute que les raisons de DS sont légitimes. Je le sais très sensible à la critique des forumeurs, toute constructive qu'elle puisse être (j'en ai fait les frais récemment, et je ne crois pas avoir été pour autant injuste ou assassin). Mais je ne vois pas ce qu'il y aurait de choquant à ce qu'@si innove dans ses dispositifs en reprenant les idées apportées par des membres d'Acrimed (quitte à ce que ça ne marche pas): puisque justement @si est sur Internet, innover dans les codes du débat télévisuel dont il provient est possible et même tentant, puisque les contraintes de l'organisation télé ne sont plus là. Tout me semble bon à prendre.
des réflexes d'humeur ou de susceptibilité inutiles de la part du taulier qui a du mal à supporter la critique
Ce n'est pas moi qui vous contredirai !
Ce n'est pas moi qui vous contredirai !
Classique mais merci à Judith d'avoir enfin fait la lumière sur cette non rencontre.
Ç ne date pas d'hier puisque dans un documentaire, Pierre Carles expliquait qu'il désirait une nouvelle rencontre avec DS mais pas dans les lamentables conditions de la première sur laquelle je ne reviens pas, et ça ne s'est au final jamais fait.
Il y a aussi de l'ego des deux côtés, mais en revisionnant la rencontre DS/Maler, le dispositif était déjà au désavantage de l'invité puisque sur le plateau se trouvaient DS et Anne-Sophie Jacques. La tension était parfois palpable, surtout du côté de DS qui a, plusieurs fois, mal pris des remarques pourtant assez anodines. Le débat fût de qualité dans l'ensemble mais parasité par des réflexes d'humeur ou de susceptibilité inutiles de la part du taulier qui a du mal à supporter la critique, même quand elle est a priori bienveillante.
Si c'est pour refaire la même chose avec Balbastre et Kergoat et compte tenu de ce qui est rapporté, l'intérêt sera moindre, on connait les différends.
Le bon compromis serait en effet de faire une émission avec Judith et un(e) autre journaliste d'@SI au besoin pour que ce soit "égalitaire" mais pour suivre ses émissions et interventions, elle se débrouille très bien pour porter la contradiction toute seule (cf le plateau de CSOJ où Judith en a bouffé quelques uns tout crus).
Allez Judith, courage, harcelez-les, dites leur qu'on veut les voir ici !
Ç ne date pas d'hier puisque dans un documentaire, Pierre Carles expliquait qu'il désirait une nouvelle rencontre avec DS mais pas dans les lamentables conditions de la première sur laquelle je ne reviens pas, et ça ne s'est au final jamais fait.
Il y a aussi de l'ego des deux côtés, mais en revisionnant la rencontre DS/Maler, le dispositif était déjà au désavantage de l'invité puisque sur le plateau se trouvaient DS et Anne-Sophie Jacques. La tension était parfois palpable, surtout du côté de DS qui a, plusieurs fois, mal pris des remarques pourtant assez anodines. Le débat fût de qualité dans l'ensemble mais parasité par des réflexes d'humeur ou de susceptibilité inutiles de la part du taulier qui a du mal à supporter la critique, même quand elle est a priori bienveillante.
Si c'est pour refaire la même chose avec Balbastre et Kergoat et compte tenu de ce qui est rapporté, l'intérêt sera moindre, on connait les différends.
Le bon compromis serait en effet de faire une émission avec Judith et un(e) autre journaliste d'@SI au besoin pour que ce soit "égalitaire" mais pour suivre ses émissions et interventions, elle se débrouille très bien pour porter la contradiction toute seule (cf le plateau de CSOJ où Judith en a bouffé quelques uns tout crus).
Allez Judith, courage, harcelez-les, dites leur qu'on veut les voir ici !
Je trouve normal que DS veuille encadrer l'émission, il est chez lui à @si. Acrimed sait bien qu'il pourra s'exprimer sans censure chez @si, du coup c'est Acrimed dont je ne comprends pas le refus. Je trouve ce refus malsain et je suis franchement mal à l'aise face à ces rancoeurs. J'avais suivi en son temps ces vieilles histoires et je n'avais déja pas aimé cette guerre fratricide . Je suis trés déçue et ça m'a oté l'envie de voir le film.
Eh bé... C'est quand même vachement classe d'avoir Bourdieu comme « ennemi » !
Je ne comprends pas pourquoi Schneiderman vous a laissé leur courir après s'il n'était pas d'accord pour que vous les receviez. Désolé de vous dire ça Judith, mais "il vous a baladé!".
Mr Shneiderman je vous prie cautionné l’émission proposée par Judith Bernard sur les nouveaux chiens de garde. Cela fait maintenant longtemps que je me demandais pourquoi il n'y avait pas eu d'@si sur LNCDG; j'ai maintenant la réponse!.. ok il y a deux écoles de la critique media mais vous pouvez tout de même trouver un point d'entente pour créer une emission de qualité!
Voila ma requête, il faut que cette rencontre est lieu est lieu!! Je vous en supplie!..
Voila ma requête, il faut que cette rencontre est lieu est lieu!! Je vous en supplie!..
Daniel qui laisse publier ce texte, c'est l'acte manqué: avec la masse des réactions de lecteurs "cédez, Daniel, cédez", il aura l'air d'un Jean François Copé s'il s'entête. Pire même, car celui ci a cédé...
Juste pour rajouter mon grain de sel dans cette mer de commentaires : refuser de faire une telle émission me paraît surréaliste. On ne peut pas revenir en permanence sur le manque d'esprit critique des autres, pour ensuite reproduire la même logique dans sa propre institution. Ce n'est pas à ASI de décider si c'est eux ou vous qui avez la bonne approche. Laissez les arguments s'exprimer et les abonnés se faire leur opinion.
Grégoire
Grégoire
Je ne comprends pas le refus de Daniel Schneidermann, d'une part le format de l'émission n'est pas adapté pour ces ennemis séculaires car il est déjà sous cette forme, mais de plus il adapte déjà le format de son émission pour certains invités qu'il appréci, et pour les mêmes raisons que celles utilisées par Bourdieu (cf l'émission avec Frédéric Lordon notamment reçu seul et sans contradicteur...)
C'est franchement de la bataille de coq de bassecours...
C'est franchement de la bataille de coq de bassecours...
C'est très exagéré.
Pourquoi?
Merci Judith de ne pas vous décourager.
Tous ces grands garçons vont bien finir par devenir raisonnables.
J'informe ceux qui ne l'ont pas encore vu que ce film est d'utilité publique, tout comme @si. Et j'ai bien envie d'assister à la rencontre des 2.
Tous ces grands garçons vont bien finir par devenir raisonnables.
J'informe ceux qui ne l'ont pas encore vu que ce film est d'utilité publique, tout comme @si. Et j'ai bien envie d'assister à la rencontre des 2.
//Moi qui croyait "qu'ils" étaient intelligents… Bof gamma//
Grand classique des luttes entre chapelles : plus on est proche et plus on se met sur la tronche*.
Comme quoi on peut être à la fois intelligent et bête, ouvert et buté.
Comme quoi la bêtise est une caractéristique assez universelle.
Mon défunt père verrait ça il dirait : j'en prendrais pas un pour taper sur l'autre
* Je n'ai jamais lu des échanges aussi haineux sur les forums qu'à l'extrême-droite de l’Église, entre sedevacantistes et pas sede.
PS Bon, Judith, on sent quand même que vous avez une dent voire tout un dentier contre votre pitaine !
Grand classique des luttes entre chapelles : plus on est proche et plus on se met sur la tronche*.
Comme quoi on peut être à la fois intelligent et bête, ouvert et buté.
Comme quoi la bêtise est une caractéristique assez universelle.
Mon défunt père verrait ça il dirait : j'en prendrais pas un pour taper sur l'autre
* Je n'ai jamais lu des échanges aussi haineux sur les forums qu'à l'extrême-droite de l’Église, entre sedevacantistes et pas sede.
PS Bon, Judith, on sent quand même que vous avez une dent voire tout un dentier contre votre pitaine !
Belle traversée d'un terrain glissant, Judith.
Effectivement, c'est con que des gens du même bord fondamentalement, soient braqués pour toujours les mêmes trucs ressassés, mastiqués mais jamais digérés.
D'autant plus con que cela aurait donné davantage de diffusion au DVD qui est un modèle du genre au passage.
Tout ça pour des détails de personnes, du support... l'émission d'@si aurait très bien fait l'affaire, comme avec Henri Maler à l'époque.
J'imagine qu'il n'est pas trop tard, entre gens intelligents il doit être possible de trouver un terrain d'entente, ça été possible pour Acrimed mais pas pour Balbastre et Kergoat ?
Quelle bande de sales caractères. Et je m'y connais parfois.
Merci pour cette mise au point, Judith
Effectivement, c'est con que des gens du même bord fondamentalement, soient braqués pour toujours les mêmes trucs ressassés, mastiqués mais jamais digérés.
D'autant plus con que cela aurait donné davantage de diffusion au DVD qui est un modèle du genre au passage.
Tout ça pour des détails de personnes, du support... l'émission d'@si aurait très bien fait l'affaire, comme avec Henri Maler à l'époque.
J'imagine qu'il n'est pas trop tard, entre gens intelligents il doit être possible de trouver un terrain d'entente, ça été possible pour Acrimed mais pas pour Balbastre et Kergoat ?
Quelle bande de sales caractères. Et je m'y connais parfois.
Merci pour cette mise au point, Judith
Vues de l'extérieur, pour qui n'appartient à aucun des deux camps, ces querelles d'égos et ces positions de principe liées à de vieilles rancunes moisies, apparaissent ridicules et vaines.
Surtout à deux jours de la fin du monde.
Surtout à deux jours de la fin du monde.
Ah les bagarres de cour de récré !
Et on rigole des bisbilles Fillon-Copé ?
Et on rigole des bisbilles Fillon-Copé ?
Il y a un zeste de rancune à la Sicilienne dans cette affaire.
Cela ne mène à rien et c'est con !
Moi qui croyait "qu'ils" étaient intelligents…
Bof
gamma
Cela ne mène à rien et c'est con !
Moi qui croyait "qu'ils" étaient intelligents…
Bof
gamma
L'amour de l'absolu possède ses limites. Ca passera avec le temps.
Recevoir les gars des Chiens de garde dans un lieu quelconque, les filmer avec les moyens du bord et mettre en ligne ailleurs que sur le site d'@si ?