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nuages
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je vous invite à découvrir le livre le prince des nuages .
".....un p'tit village, un vieux clocher
un paysage si bien caché
et dans un nuage le cher visage de mon passé...."
j'ai entendu ce week-end cette si jolie version avec alain bashung et pour l'entendre encore un peu je la glisse ici : http://www.youtube.com/watch?v=LU44NskHzpk
.......voilà parfois ce qu'on trouve dans les nuages avec les hordes de cavaliers blancs qui se transforment en visage d'institutrices......
un paysage si bien caché
et dans un nuage le cher visage de mon passé...."
j'ai entendu ce week-end cette si jolie version avec alain bashung et pour l'entendre encore un peu je la glisse ici : http://www.youtube.com/watch?v=LU44NskHzpk
.......voilà parfois ce qu'on trouve dans les nuages avec les hordes de cavaliers blancs qui se transforment en visage d'institutrices......
je viens de recevoir ce lien : http://www.boston.com/bigpicture/2010/04/more_from_eyjafjallajokull.html?s_campaign=8315
décidément c'était vraiment un gros nuage ; impressionnant !!
décidément c'était vraiment un gros nuage ; impressionnant !!
ben moi mon nuage préféré c'était celui que je voyais tous les soirs avant de m'endormir et qui m'a évité bien des cauchemars : http://www.youtube.com/watch?v=j457EvobG5k&feature=related
bon OK je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître hein alors pour montrer que j'ai un peu de [s]nostalgie[/s] culture et que je ne suis pas restée à cet âge mental de 7-8 ans....quoique....je vais me la péter un peu maître Korkos et la jouer "Le nuage dans la Peinture Belge" en... 3 peintures... et plus si affinités : http://www.bluetravelguide.com/oeuvre/photo_ME0000067878.html, http://www.bluetravelguide.com/photosBTG/00/00/08/87/ME0000088761_3.JPG, http://www.bluetravelguide.com/oeuvre/photo_ME0000104979.html........ mes nuages préférés : pragmatiques, précis, qui ne laissent aucune ambiguïté sur leur forme :)
(faut dire que quand je mets les pieds dans une église j'oublie toujours de lever le nez pour regarder les nuages dans le ciel pour voir qui s'y cachent pfffff
promis à l'avenir je ferai plus attention, on ne sait jamais.. )
nb : ce nuage de volcan m'est passé totalement au-dessus de la tête ces deux dernières semaines mais je me demande qui va payer les assurances qui vont devoir rembourser les compagnies aériennes qui vont devoir rembourser les passagers qui n'ont pas pu prendre leur vol ????
et si au bout du compte c'était les passagers-contribuables qui allaient rembourser les assurances qui remboursent les compagnies aériennes etc......
un ange passe....
mais tout ça est un autre débat et bien terre à terre qui rappelle celui des contribuables qui remboursèrent l'Etat qui remboursa les banques qui avaient joué avec l'argent des autres etc..........
...foutu volcan et son nuage, à deux doigts de devenir les boucs émissaires de la faillite du capitalisme....
bon OK je retourne à Nounours....
bon OK je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître hein alors pour montrer que j'ai un peu de [s]nostalgie[/s] culture et que je ne suis pas restée à cet âge mental de 7-8 ans....quoique....je vais me la péter un peu maître Korkos et la jouer "Le nuage dans la Peinture Belge" en... 3 peintures... et plus si affinités : http://www.bluetravelguide.com/oeuvre/photo_ME0000067878.html, http://www.bluetravelguide.com/photosBTG/00/00/08/87/ME0000088761_3.JPG, http://www.bluetravelguide.com/oeuvre/photo_ME0000104979.html........ mes nuages préférés : pragmatiques, précis, qui ne laissent aucune ambiguïté sur leur forme :)
(faut dire que quand je mets les pieds dans une église j'oublie toujours de lever le nez pour regarder les nuages dans le ciel pour voir qui s'y cachent pfffff
promis à l'avenir je ferai plus attention, on ne sait jamais.. )
nb : ce nuage de volcan m'est passé totalement au-dessus de la tête ces deux dernières semaines mais je me demande qui va payer les assurances qui vont devoir rembourser les compagnies aériennes qui vont devoir rembourser les passagers qui n'ont pas pu prendre leur vol ????
et si au bout du compte c'était les passagers-contribuables qui allaient rembourser les assurances qui remboursent les compagnies aériennes etc......
un ange passe....
mais tout ça est un autre débat et bien terre à terre qui rappelle celui des contribuables qui remboursèrent l'Etat qui remboursa les banques qui avaient joué avec l'argent des autres etc..........
...foutu volcan et son nuage, à deux doigts de devenir les boucs émissaires de la faillite du capitalisme....
bon OK je retourne à Nounours....
Edgar Allan Poe - SEUL
Depuis ma prime enfance je ne suis pas
Comme les autres; je ne vois pas
Ce que voient les autres ; je n’ai pas su tirer
Mes passions au puits commun.
Ma tristesse ne provient pas
De la même source. Je n’ai pas su éveiller
Mon coeur à la même joie;
Tout ce que j’aime, je l’aime seul.
Puis, dans mon enfance, à l’aube
D’une vie tourmentée, c’est de chaque profondeur
Du bien et du mal, que fut puisé
Ce mystère qui m’enchaîne toujours.
Du torrent et de la fontaine,
De la falaise rouge de la montagne,
Du soleil qui roulait autour de moi
En son or automnal,
De l’éclair dans les cieux
Qui me frôlait et s’enfuyait,
Du tonnerre et de l’orage,
Et du nuage qui se métamorphosait
(alors que le reste du ciel était bleu)
En démon à mes yeux.
Depuis ma prime enfance je ne suis pas
Comme les autres; je ne vois pas
Ce que voient les autres ; je n’ai pas su tirer
Mes passions au puits commun.
Ma tristesse ne provient pas
De la même source. Je n’ai pas su éveiller
Mon coeur à la même joie;
Tout ce que j’aime, je l’aime seul.
Puis, dans mon enfance, à l’aube
D’une vie tourmentée, c’est de chaque profondeur
Du bien et du mal, que fut puisé
Ce mystère qui m’enchaîne toujours.
Du torrent et de la fontaine,
De la falaise rouge de la montagne,
Du soleil qui roulait autour de moi
En son or automnal,
De l’éclair dans les cieux
Qui me frôlait et s’enfuyait,
Du tonnerre et de l’orage,
Et du nuage qui se métamorphosait
(alors que le reste du ciel était bleu)
En démon à mes yeux.
J'ai pris un billet pour les montagnes russes
où, dans son serpentin mon coeur sait s' enroulé
dans un cratère de bouillonnement
tout fait boum, de ces explosions de rire, d'émotions
et à tous les vents ,la grande roue faisait la fière,
à élever les plus turbulents en sage contemplateurs
que de zèle à ces petits anges étourdis,
qu'on fait t'y, titi, de ces étoiles filantes
au tourbillon des petits yeux soulés:
un arret en stand-by, velours gourmand
des nuages de barbe à papa
pomme d'api si dur à l'Adam de lait
où, dans son serpentin mon coeur sait s' enroulé
dans un cratère de bouillonnement
tout fait boum, de ces explosions de rire, d'émotions
et à tous les vents ,la grande roue faisait la fière,
à élever les plus turbulents en sage contemplateurs
que de zèle à ces petits anges étourdis,
qu'on fait t'y, titi, de ces étoiles filantes
au tourbillon des petits yeux soulés:
un arret en stand-by, velours gourmand
des nuages de barbe à papa
pomme d'api si dur à l'Adam de lait
Finalement, c'est ce qu'a fait ce nuage, en clouant les avions au sol. Car quand on va là-haut, c'est ce qu'on voit principalement. On flirte avec le coton, avec les voiles, les tapis douillets. Et quand on est dedans, comme dans les peintures chinoises (merci, merci, merci!), ben déjà c'est moins douillet, plus humide et plus froid. Mieux vaut ne pas être DANS les nuages ;-)
Quand j'ai pris mon premier vol de ligne, il y a fort longtemps avec une réduc carte-jeune, ce sont eux qui m'avaient émerveillée. J'en avais pourtant vu des mers de nuages, de celle qu'on découvre, lorsqu'on les a traversé et atteint le sommet d'une montagne. J'en ai vu parfois, pris d'une folie douce : monter, descendre, monter, descendre, comme s'ils cherchaient à s'élever et chaque fois échouaient et recommençaient sans cesse.
Mais là-haut, dans l'avion, au dessus des nuages, j'ai vu pour la première fois, le soleil caresser de ses rayons jaunes toute cette mousse cotonneuse étalée devant moi. Il les rasait, les touchait à peine, et les faisait briller de manière éclatante. Dans leur habit de fin d'après-midi, ils m'ont ébloui. Et dire que tout ça, ce n'est jamais que de l'eau.
Je regarderai pendant des heures ces mers de nuages, d'ailleurs, pendant un vol Réunion-Paris, ce n'est pas le temps qui manque. Si toutefois on le fait de jour ...
Et de la terre, oui, ils sont ces formes qui font courir notre imagination. Ils ont été mes compagnons de route, quand de vacances en Chartreuses avec mon frangin et sa copine, je rentrai seule comme une grande dans ma petite totomobile. Je m'ennuyai ferme sur le chemin du retour. Je me suis arrêtée plusieurs fois, mais bon, les parking d'autoroutes, c'est pas folichon et hyper-distrayant. Après Dijon, je n'en pouvais plus. Le temps s'étirait en longueur et je n'étais pas encore arrivée à Reims, mon home sweet home de l'époque. Puis j'ai remarqué que le ciel était d'un bleu azur, avec de vraiment beaux nuages blancs qui étalaient devant moi leur formes mystérieuses. Ils étaient devenus mon objectif, là le troll, l'ours plus loin, et le père noël, que venait-il faire dans cette galère? Et de personnages en créatures fantastiques, j'ai fini par arriver à Reims, avec mon ennui, envolé tout là-haut, dans les nuages.
C'est un bien chouette sujet les nuages. Même si celui qui a déclenché cette chronique empêchait d'aller ... dans les nuages
Quand j'ai pris mon premier vol de ligne, il y a fort longtemps avec une réduc carte-jeune, ce sont eux qui m'avaient émerveillée. J'en avais pourtant vu des mers de nuages, de celle qu'on découvre, lorsqu'on les a traversé et atteint le sommet d'une montagne. J'en ai vu parfois, pris d'une folie douce : monter, descendre, monter, descendre, comme s'ils cherchaient à s'élever et chaque fois échouaient et recommençaient sans cesse.
Mais là-haut, dans l'avion, au dessus des nuages, j'ai vu pour la première fois, le soleil caresser de ses rayons jaunes toute cette mousse cotonneuse étalée devant moi. Il les rasait, les touchait à peine, et les faisait briller de manière éclatante. Dans leur habit de fin d'après-midi, ils m'ont ébloui. Et dire que tout ça, ce n'est jamais que de l'eau.
Je regarderai pendant des heures ces mers de nuages, d'ailleurs, pendant un vol Réunion-Paris, ce n'est pas le temps qui manque. Si toutefois on le fait de jour ...
Et de la terre, oui, ils sont ces formes qui font courir notre imagination. Ils ont été mes compagnons de route, quand de vacances en Chartreuses avec mon frangin et sa copine, je rentrai seule comme une grande dans ma petite totomobile. Je m'ennuyai ferme sur le chemin du retour. Je me suis arrêtée plusieurs fois, mais bon, les parking d'autoroutes, c'est pas folichon et hyper-distrayant. Après Dijon, je n'en pouvais plus. Le temps s'étirait en longueur et je n'étais pas encore arrivée à Reims, mon home sweet home de l'époque. Puis j'ai remarqué que le ciel était d'un bleu azur, avec de vraiment beaux nuages blancs qui étalaient devant moi leur formes mystérieuses. Ils étaient devenus mon objectif, là le troll, l'ours plus loin, et le père noël, que venait-il faire dans cette galère? Et de personnages en créatures fantastiques, j'ai fini par arriver à Reims, avec mon ennui, envolé tout là-haut, dans les nuages.
C'est un bien chouette sujet les nuages. Même si celui qui a déclenché cette chronique empêchait d'aller ... dans les nuages
Splendide, Alain.
En voyant l'image de dieu sur un nuage, je me demandais si on pouvait raisonnablement penser que l'absence de perspective favorisait la représentation de la divinité... juste une question que je me pose.
En effet sur cette image on ne sait pas sur quel plan se trouve l'image de dieu.. on voit qu'il existe un début de perspective, mais on dirait que la perspective est contrariée par l'objet de la représentation.
En effet sur cette image on ne sait pas sur quel plan se trouve l'image de dieu.. on voit qu'il existe un début de perspective, mais on dirait que la perspective est contrariée par l'objet de la représentation.
merci Alain, je cherchais une idée de musique pour un futur article sur mon blog.
I got it !!
[toutenbateau]
I got it !!
[toutenbateau]
Est-il vrai que Friedrich a peint un de ses tableaux : Navires quittant le port de Greifswald, après avoir vu des nuages provenant d'une éruption du même volcan qui aurait provoqué l'apparition de nuages orangés ?
Merci pour vos chroniques !
Merci pour vos chroniques !
CHANTAL P. : Friedrich a peint plusieurs fois le port de Greifswald, ou des ports qu'on a cru être celui-ci. Je ne sais pas à quel tableau vous faites allusion exactement. Cela dit, les ports au crépuscule de Friedrich, avec leurs navires à l'ancre, sont toujours des allusions à la mort.
Merci Alain,
j'ai lu ça dans un article de Axel Bojanowski dans le Spiegel on line du 16 04. Le tableau s'appelle SCHIFFE IM HAFEN VON GREIFSWALD ( bateaux dans le port de Greifswald) apparemment peint en 1816 ; mais après relecture plus attentive ,le volcan serait le Tambora en Indonésie.
j'ai lu ça dans un article de Axel Bojanowski dans le Spiegel on line du 16 04. Le tableau s'appelle SCHIFFE IM HAFEN VON GREIFSWALD ( bateaux dans le port de Greifswald) apparemment peint en 1816 ; mais après relecture plus attentive ,le volcan serait le Tambora en Indonésie.
CHANTAL : Ah oui je me souviens, maintenant ! L'histoire est la suivante (en gros) : en 1815 eut lieu l'éruption du volcan Tambora qui généra un formidable nuage de cendres. Celui-ci fut visible jusqu'en Angleterre et Turner peignit à cette occasion des ciels rouges.
D'autres peintres anglais en firent autant.
Je n'avais jamais lu que Friedrich le fit, lui aussi. Et j'ai des doutes, pour la raison suivante :
En 1815-1816, il peignit un tableau représentant, crut-on longtemps, le port de Greifswald. Il s'agissait en vérité d'une combinaison de quatre croquis : deux (sans date) réalisés à Mannheim et Dresde, et deux faits à Oslo, lors de son voyage sur la Baltique en 1815.
C'est le seul tableau de port peint dans les années 1815-1816, et son ciel est tout sauf rougeoyant.
Le voici par ici.
Maintenant, peut-être existe-t-il un autre tableau de Friedrich que je ne connais pas et qui correspondrait à ce que vous dites (je n'ai pas lu l'article allemand, j'côze pas cette langue).
D'autres peintres anglais en firent autant.
Je n'avais jamais lu que Friedrich le fit, lui aussi. Et j'ai des doutes, pour la raison suivante :
En 1815-1816, il peignit un tableau représentant, crut-on longtemps, le port de Greifswald. Il s'agissait en vérité d'une combinaison de quatre croquis : deux (sans date) réalisés à Mannheim et Dresde, et deux faits à Oslo, lors de son voyage sur la Baltique en 1815.
C'est le seul tableau de port peint dans les années 1815-1816, et son ciel est tout sauf rougeoyant.
Le voici par ici.
Maintenant, peut-être existe-t-il un autre tableau de Friedrich que je ne connais pas et qui correspondrait à ce que vous dites (je n'ai pas lu l'article allemand, j'côze pas cette langue).
Merci .
Je ne peux malheureusement vous en dire plus sur le tableau évoqué dans l'article..
Au plaisir de vous lire et de découvrir de belles images et les liens entre elles dans d'autres chroniques !
Je ne peux malheureusement vous en dire plus sur le tableau évoqué dans l'article..
Au plaisir de vous lire et de découvrir de belles images et les liens entre elles dans d'autres chroniques !
Un peu de délicatesse dans ce monde de brute grâce à toi Alain .
De la hauteur aussi qui fait apparaitre toutes les chroniques pour
des futilités d'enfants attardés .
Merci aussi à Sgd pour les belles poésies .
De la hauteur aussi qui fait apparaitre toutes les chroniques pour
des futilités d'enfants attardés .
Merci aussi à Sgd pour les belles poésies .
Eh bien moi je dis tout simplement merci à A.K. et aux @sinautes de m'avoir mis la tête dans les nuages... en ce jour où, justement, le ciel est sans nuage sur Paris, on se prendrait presque à espérer l'arrivée d'un nuage, juste pour donner une orientation artistique à un samedi très ordinaire.
Serait-il possible, lors des prochaines chroniques, d'avoir le lien musical en haut de page, afin de profiter de la musique pendant la lecture ?
Joignons l'agréable à l'agréable !
Joignons l'agréable à l'agréable !
En exclusivité pour @si, une photo prise du nuage provoqué par l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll . A voir ici:
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.laughparty.com/funny-pictures/Angry-Cloud-937.jpg&imgrefurl=http://www.laughparty.com/print.php%3Fid%3D937&h=424&w=576&sz=34&tbnid=pg_D-WReMD4wlM:&tbnh=99&tbnw=134&prev=/images%3Fq%3Dangry%2Bcloud&hl=fr&usg=__s2Fyytv-zaG8pORgZ8p0nTgtP2A=&ei=v9_SS_OpFIX-sQb8mfkl&sa=X&oi=image_result&resnum=2&ct=image&ved=0CAgQ9QEwAQ
Les vélivoles latinistes, le désigne par l'élégant nom de cumulus b...sus.
OK, je sors
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.laughparty.com/funny-pictures/Angry-Cloud-937.jpg&imgrefurl=http://www.laughparty.com/print.php%3Fid%3D937&h=424&w=576&sz=34&tbnid=pg_D-WReMD4wlM:&tbnh=99&tbnw=134&prev=/images%3Fq%3Dangry%2Bcloud&hl=fr&usg=__s2Fyytv-zaG8pORgZ8p0nTgtP2A=&ei=v9_SS_OpFIX-sQb8mfkl&sa=X&oi=image_result&resnum=2&ct=image&ved=0CAgQ9QEwAQ
Les vélivoles latinistes, le désigne par l'élégant nom de cumulus b...sus.
OK, je sors
Musique Incontournable quand on parle de nuages...
Les nuages
Couché sur le dos, dans le vert gazon,
Je me baigne d'ombre et de quiétude.
Mes yeux ont enfin perdu l'habitude
Du spectacle humain qui clôt la prison
Du vieil horizon.
Là-bas, sur mon front passent les nuages.
Qu'ils sont beaux, mon âme ! et qu'ils sont légers,
Ces lointains amis des calmes bergers !
S'en vont-ils portant de divins messages,
Ces blancs messagers ?
Comme ils glissent vite ! - Et je pense aux femmes
Dont la vague image en nous flotte et fuit.
Le vent amoureux qui de près les suit
Disperse ou confond leurs fluides trames ;
On dirait des âmes !
Rassemblant l'essor des désirs épars,
Ivre du céleste et dernier voyage,
À quelque âme errante unie au passage,
Mon âme ! là-haut, tu me fuis, tu pars
Comme un blanc nuage !
Léon DIERX
Couché sur le dos, dans le vert gazon,
Je me baigne d'ombre et de quiétude.
Mes yeux ont enfin perdu l'habitude
Du spectacle humain qui clôt la prison
Du vieil horizon.
Là-bas, sur mon front passent les nuages.
Qu'ils sont beaux, mon âme ! et qu'ils sont légers,
Ces lointains amis des calmes bergers !
S'en vont-ils portant de divins messages,
Ces blancs messagers ?
Comme ils glissent vite ! - Et je pense aux femmes
Dont la vague image en nous flotte et fuit.
Le vent amoureux qui de près les suit
Disperse ou confond leurs fluides trames ;
On dirait des âmes !
Rassemblant l'essor des désirs épars,
Ivre du céleste et dernier voyage,
À quelque âme errante unie au passage,
Mon âme ! là-haut, tu me fuis, tu pars
Comme un blanc nuage !
Léon DIERX
Hier j’étais le cheval
Aujourd’hui l’édredon
Demain un ciel d’orage au dessus des maisons
Hier c’était la joie
Aujourd’hui le soleil
Demain une aventure, un don, un beau réveil
Hier j’aimais la soie
Aujourd’hui le nylon
Demain une hirondelle au dessus des saisons
Hier une gentiane
Aujourd’hui un cyprès
Demain une pierre de lave que l’on aurait craché
Hier un ouragan
Aujourd’hui c’est l’été
Demain un autre jour et tout repartira
Comme une cavalcade au dessus des nuages
Winston Perez, Winston Perez poète d’origine cubaine né en 1971 à Saint Jacques de Compostelle habitant en France depuis 1989.
Aujourd’hui l’édredon
Demain un ciel d’orage au dessus des maisons
Hier c’était la joie
Aujourd’hui le soleil
Demain une aventure, un don, un beau réveil
Hier j’aimais la soie
Aujourd’hui le nylon
Demain une hirondelle au dessus des saisons
Hier une gentiane
Aujourd’hui un cyprès
Demain une pierre de lave que l’on aurait craché
Hier un ouragan
Aujourd’hui c’est l’été
Demain un autre jour et tout repartira
Comme une cavalcade au dessus des nuages
Winston Perez, Winston Perez poète d’origine cubaine né en 1971 à Saint Jacques de Compostelle habitant en France depuis 1989.
L'étranger
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis?
-Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!
Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis?
-Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!
Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)
Merci pour la chronique, Alain. Ces nuages intriguent, fascinent, faisant résonner l'enfance à les contempler étendu dans l'herbe et l'artiste qui ne l'a pas oubliée. Mais notre époque a inventé un autre nuage, le champignon nucléaire. Une amie artiste, Fiorenza Menini, s'est même mise à traquer les cumulu-nimbus en forme de nuage nucléaire, manière d'affirmer que notre ciel n'est plus aussi naturel qu'il le fût.
http://anthropia.blogg.org
http://anthropia.blogg.org
Une pensée d’un peintre que j’aime beaucoup tirée d'un album qui mélange aquarelles et réflexions.
Chaque animal torture et dévore l'autre, la fleur étrangle et tue l'autre fleur... Tu t'es réjoui pendant des années de nommer quelqu'un ton meilleur ami, et il se retourne contre toi, c'est diabolique ! On ne cesse de se demander pourquoi. Pourquoi toutes ces horreurs ? Et pendant ce temps, des nuages passent dans le ciel...
Carl Larsson, Åt solsidan, 1910.
Chaque animal torture et dévore l'autre, la fleur étrangle et tue l'autre fleur... Tu t'es réjoui pendant des années de nommer quelqu'un ton meilleur ami, et il se retourne contre toi, c'est diabolique ! On ne cesse de se demander pourquoi. Pourquoi toutes ces horreurs ? Et pendant ce temps, des nuages passent dans le ciel...
Carl Larsson, Åt solsidan, 1910.
"n'oublions pas l'employé de la sécurité sociale en attente du bus 113 au terminus de Nogent-sur-Marne qui voit passer des hordes de cavaliers blancs"
What a tag!
What a tag!
Alain, vous avez élevé la chronique @SI au rang d'une oeuvre d'art.
Merci
Merci