On refait les questions à... Didier Raoult
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Ouaip…
… Pas trop convainquant Nicolas Martin, tout ça on le savait déjà depuis longtemps, il ne fait que répéter ce que tout le monde dit.
Sauf qu’on arrive en fin de pandémie et qu’on ne sait toujours pas si les bénéfices/risques de la chloromachin s(...)
Ce qui finalement est le plus éprouvant, c'est de voir que ce professeur fasse encore l'objet d'nterviews tandis que d'autres sont activement au chevet des malades sans éprouver le besoin de se répandre en déclarations auto-publicitaires autres que d(...)
Je ne connais pas le travail de ce journaliste qui par ailleurs est peut-être très bon, mais l'argumentaire qu'il développe ici ne me semble pas solide tout en étant par contre très polémique et rhétorique. En cela, il semble pire que Raoult qui, lui(...)
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Nicolas Martin (professeur de français) repère des éléments de communication. C'est bien.
Mais quels sont ces arguments scientifiques ?
D'où tient-il que l'étude randomisée est la seule façon de faire preuve en médecine ?
- Comment compare-t-on la valeur d'études lorsqu'elles sont contradictoires ?
> A aucun momment Nicolas Martin a problématisé les enjeux scientifiques, éthiques et médicaux qui se posaient.
> Dommage que vous n'ayez trouvé personne d'autres pour interroger la science (les essais cliniques) dans leurs contradictions, de sorte à faire ressortir en quoi / comment il y a contradiction et ce qu'il faudrait faire pour aller plus loin...
Bref, trop dommage... de s'abonner et de ne pas aller plus loin que ce que je savais déjà.
Pas super ce commentaire. Une rencontre entre le Pr Raoult et un autre scientifique aurait été plus pertinente. Des commentaires sur d'autres commentaires, mais jamais de débats contradictoires. Un reproche que je fais également à arrêt sur images, pour ses émissions, en général
Je trouve excellente l'idée de refaire les questions à Didier Raoult mais il aurait peut-être mieux valu le faire avec un journaliste scientifique non ? Nicolas Martin n'est vraiment pas à la hauteur, dommage :(
Le professeur Raoult n'a pas fait une étude randomisée, en fait il n'a pas fait d'étude du tout, il a soigné des malades. Ne pas accepter ses résultats sous ce prétexte relève, pour le mieux, de l'incompétence.
Vous prétendez faire le remake de l'interview avec un "journaliste scientifique" en mesure, selon ses dires, de juger et des compétences et de la déontologie d'un spécialiste mondialement reconnu dans sa propre spécialité (le ridicule de la superbe prétention ne vous saute-t-il aux yeux ?).
Prétendre donner des leçons de déontologie à quelqu'un en refaisant le match en son absence, posant des questions auxquelles il ne peut pas répondre et matissant sans contradiction les réponses qu'il a données présente un cocasse problème de... déontologie.
Votre limier a soulevé trois points principaux posant problème (outre le fait que ce n'était pas lui qui posait les questions) :
- L'étude US "démontrant" l'inutilité (voire la nocivité) de l'hydroxychloroquine (il serait intéressant qu'au moins l'un d'entre vous la lise) : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.16.20065920v2
- Le graphique montrant l'évolution de l’épidémie en Chine.
- L’efficacité effective du protocole du professeur Raoult qui n'aurait absolument pas été démontrée par ce dernier puisque ses résultats n'ont pas été obtenus au moyen d'un protocole de test randomisé, avec branche témoin, etc.
S'il doit être question de déontologie, est-il acceptable qu'un médecin décide de randomiser ses patients à des fins d'étude plutôt que de les soigner tous et chacun du mieux qu'il le peut ?
Votre grand spécialiste en bavardage scientifique connait-il ne serait-ce que le concept véhiculé par le serment d’Hippocrate ?
Votre grand spécialiste sait-il qu'un médecin soigne des malades et non des maladies ?
Il faut noter que l'étude US n'est pas davantage randomisée, il n'y a ni branche témoin ni protocole préétabli, il s'agit de l'étude statistique de la compilation de divers cas cliniques exactement du même type que ceux du professeur Raoult.
Chacun des patients a été traité (ou non) de façon empirique (ne sachant pas forcement au préalable qu'il était atteint de coronavirus).
C'est donc à postériori, et ayant constaté qu'ils avaient été affectés par le coronavirus, que les patients ont été groupées par "affinité de traitement" nous verrons plus loin que ces regroupements ont été faits de façon, pour le moins, dynamique au cours de l'étude statistique (et exclusivement statistique).
Votre grand spécialiste omet de parler de l'étude elle même, de sa valeur, de ses résultats et du lieu d'où s'expriment ses auteurs, pour s'arrêter exclusivement sur la notion de préprint et la faible crédibilité dont bénéficieraient les publications de Raoult qui n'auraient pas été faites dans les "grandes revues scientifiques mondiales".
Si vous ne savez pas encore que ces revues sont, dans leur immense majorité, des recueils de publicité pour des articles bidonnés ou sans intérêt et que ces revues auraient (ont peut-être) refusé de publier des articles promouvant un médicament ne pressentant aucun intérêt économique mais portant un grand préjudice à certains de leurs clients, je vous invite à lire (entre autres) le livre du controversé Philippe Even "Corruption et crédulité en médecine" qui en fait une assez bonne description.
On reproche donc à Raoult d'avoir publié "à compte d'auteur" des articles que les "grandes revues scientifiques mondiales" auraient refusé de publier, tout comme d'autres lui reprochent ses publications sur Youtube venant contrecarrer l'invisibilisation dont il faisait l'objet sur les "grands médias français" (entre autres Le Monde qui est allé jusqu'à traiter ses publications de Fake News avant de se rétracter ou tout au moins enlever son bandeau diffamant).
Rassurons nous, grâce à la loi Avia, ce genre de saillies hors système ne devrait plus être possible à l'avenir.
Intéressons-nous à l'article dont il est question et dont la Grande majorité des "Grands médias français" a fait Grand écho pour discréditer Raoult et son protocole sans, évidemment, se donner la peine de le lire.
Il a été publié en préprint sur le site medRxiv : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.16.20065920v2
Tout d'abord deux remarques :
- Votre grand spécialiste ne semble pas d'avantage avoir lu cet article qu'il n'en a parlé (il y a peut-être là un lien de cause à effet).
- Cet article est suivi, juste en dessous, d'un certain nombre de commentaires, tous extrêmement critiques, tout particulièrement celui signé par le docteur Philip Davies du Aldershot Center For Health. (commentaire qu'il a intitulé "Well, well, well", pour le cas où il vous viendrait l'idée de le lire - in english in the text)
Ce commentaire est bien plus instructif et scientifique que l'article qui en est à l'origine. Il démontre que l'étude bafoue la totalité des "best practices" du domaine.
Je viens de retourner sur le site afin de vous fournir les références, il y en a aujourd'hui bien d'autres qui semblent tout aussi analytiques et étayés.
Le docteur Davies analyse les traitements suivis par les groupes avant et après réanimation, on découvre que 19 des 25 membres du groupe "non traité" qui ont eu besoin de réanimation ont reçu in extremis (soin compassionnel probablement) du HCQ ou HCQ + AZ, et figurent donc parmi les morts de ces derniers groupes.
Seuls 6 patients du groupe "non traité" mis sous respirateur ont continué de ne recevoir aucun traitement (présentant probablement des contrindications fortes) et 2 d'entre eux sont morts (33%) est-il nécessaire de préciser que si tous les patients étaient restés dans le groupe "non traités" auquel ils appartenaient ce taux de mortalité après réanimation aurait été de 84% tandis que le taux constaté dans les groupes traités aurait été bien plus faible que celui qui a été artificiellement comptabilisé.
Plus en détail :
- L'échantillon non traité était composé initialement des sujets les moins malades, dans sa propre critique Raoult ne retient qu'une lymphopénie double dans les échantillons traités mais à la lecture du commentaire de Davies il apparait qu'ils étaient globalement en bien moins bon état sur bien de critères.
- Malgré ce désavantage initial, les patients traités ont été beaucoup plus nombreux à guérir sans avoir besoin de ventilation que ceux non traités.
- 19 des 25 malades non traités ayant eu besoin d'être mis sous respirateur, probablement les cas désespérés, ont été transférés dans les autres groupes pour y mourir.
Le docteur Davies suppute (sous la forme de l'évidence) :
1 - l'échantillon HCQ était composé dès le départ des patients les plus malades (justifiant un traitement sans AMM pour la covid19) et on lui a ajouté les cas les plus graves nécessitant une mise sous respirateur.
2 - l'échantillon HCQ + AZ était composé dès le départ de patients très malades et il a reçu encore plus de malades nécessitant le respirateur.
3 - l'échantillon non traité était globalement composé dès le départ de patients disposant du meilleur diagnostic (bien qu'il y ait probablement eu aussi des patients trop malades pour supporter les effets secondaires du traitement) et on en a retiré, en cours d'étude, les plus malades pour les dispatcher dans les autres groupes.
D'après le docteur Davies la conclusion la plus probable étant que HCQ avec ou sans AZ aurait procuré un avantage énorme à des patients particulièrement malades dès le départ, évitant à nombre d'entre eux la mise sous respirateur.
Quant à l'étude, elle même, c'est l'exemple type du bidonnage piloté en vue de la validation du résultat escompté.
Parlons maintenant de la courbe que, dans son immense mauvaise foi, le professeur Raoult a présentée (données chinoises, donc contestables, en lieu et place de celles produites par l'IHM).
Votre grand spécialiste en déontologie fait ce reproche au professeur Raoult en oubliant qu'il est en train d'expliquer pourquoi il a dit "Fin de partie" LE 26 FÉVRIER, alors que l’épidémie débutait à peine en Italie et que seule le Chine disposait d'une visibilité sur l'évolution de la maladie. Raoult a reconnu la courbe générale de l'évolution d'une épidémie, à reconnu l'inflexion qui montrait le dépassement du pic infectieux et a reconnu la fin de l’épidémie.
Brandissant la courbe où est mis en exergue son état au 26 février, l'abominable Didier Raoult ne détaille ni le reste de la courbe, ni les unités en abscisses ou en ordonnées (bien que le premier débile venu ayant déjà vu une courbe d'évolution épidermique sait que les premières référencent le temps tandis que les deuxièmes s'occupent des malades, votre grand spécialiste ne le sait visiblement pas et, malgré l'arrêt sur image, il a été incapable de lire en ordonnées "New cases / Dsy" que l'on peut traduire par "Nouveaux cas / Maladie", quant aux deux points mis en exergue en abscisses on peut lire "2020/02/26" et "2020/03/03" que l'on peut se risquer à traduire par "26/02/2020" et "03/03/2020").
Par ailleurs il faut être soit incompétent soit de mauvaise foi pour metrre l'accent sur les coordonnées alors que la courbe pourrait faire référence indistinctement au nombre de nouveaux cas, de nouveaux morts, de nouvelles guérisons, voire du nombre de personnes qui en parlent, elle n'en refléterait pas moins l'incidence de l'épidémie sur la société et sa valeur probante resterait identique.
On se lasse de parler à des sourds mais on se lasse surtout d'écouter déblatérer les mêmes stupidités maintes fois démenties.
Je vous suggère de réécouter Raoult, il parle de la courbe de l'évolution de la maladie en Chine et du fait que dès le 26 février on pouvait constater son inflexion. Il ne parle de la chloroquine que de façon anecdotique, l'essentiel tient dans la courbe qui constate la fin de l’épidémie.
Commentant ce passage votre guignol commence par critiquer la concurrence : même pas des spécialistes, puis, prétend que Raoult nous y vendait de la l'hydroxychloroquine. Ré-réécoutez Raoult.
S'il s'agit de discuter du protocole du professeur Raoult et afin de parfaire votre information sur les données recueillies par l'IHM (régulièrement mises à jour pendant toute l’épidémie) voici le lien sur la page dédiée : https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/
accessoirement vous pourrez constater que le taux de mortalité à Marseille est deux fois inférieur à la moyenne tandis que le même taux rapporté à la France est deux fois supérieur à cette même moyenne.
Didier Raoult est l'infectiologue le mieux classé au monde ce classement a été établi par ses pairs.
Ces derniers temps le moindre guignol se permet de lui donner des cours de déontologie, de virologie, de look, etc.
Il est à remarquer que lorsque le guignol en question a des diplômes scientifiques, 90% du temps il émarge auprès des labos pharmaceutiques, pour vous en convaincre faites, comme moi, le test sur https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/rechercheBeneficiaires?execution=e1s6
Pour les minables qui on "géré" la crise il est essentiel qu'il soit compliqué de savoir si un traitement existait et si ça pourrait être celui promu par Raoult, en effet il faudrait expliquer les points suivants :
- pourquoi l'hydroxychloroquine (en vente libre depuis 70 ans) à été interdite le 11 janvier 2020, au moment même où de Chine nous venaient des échos de son efficacité. On est allé jusqu'à interdire aux médecins de la prescrire. On peut expliquer le problème comme on veut, ça pue le conflit d’intérêt à plein nez. L'essence est hautement explosive, elle est en vente libre depuis plus d'un siècle et on ne la remplacera que lorsqu'il n'y en aura plus.
- pourquoi on ne s'est pas donné les moyens de confiner les malades en les testant (les labos vétérinaires proposaient de faire de 150 000 à 300 000 tests par semaine) plutôt que de confiner la société ; les sanatoriums ont fonctionné assez bien dans la lutte contre la lèpre en illustrant le concept.
- pourquoi avoir donc choisi de détruire l'économie en confinant la société.
- pourquoi avoir donc choisi de détruire les libertés en promulguant un état d’urgence, dès lors, présenté comme indispensable.
Que vous aussi vous vous prêtiez à ce jeu du dénigrement sans contradiction me déçoit profondément,
Que vous manquiez à ce point de clairvoyance vous rend à mes yeux inutiles, au point que, étant donné que je crois moyennement au ré-remake de l'inteview, je vous quitte.
Excellent ! Merci beaucoup pour vos émissions, votre analyse. Cela fait un bien fou de suivre l'actualité grâce à votre regard critique et intelligent. Et cela redonne tout son sens, à mon avis, à la noblesse du journalisme et à l'importance de l'information. Delphine (chivapiano.co)
Bonjour à tous,
En fait ASI a choisi son camp, et ce n'est pas celui de Raoult. Après l'interview du toubib de l'ouest parisien, dans l'émission du samedi ou ce type, un rien pédant, a pu débiter sa logorrhée sans contradicteur, même si quelques tentatives de DS, ressemblant plus à un coup d'épée dans l'eau, ont eut le mérite d'exister !!
Aujourd'hui, la fausse émission qui avait pour but apparent, de décrypter l'interview de BFM, était en fait, une fois de plus le procès de Raoult.
La parole sera-t-elle donnée un jour à ce professeur, car il me semble que le fond de commerce d'ASI est d'être différent; or, voilà deux émissions que je rangerai sur la même étagère que les autres médias !
N'importe quoi Mr Martin......le problème c'est de soigner les malades pas de faire des groupes tests.....allez interviewer le PR Raoult et je pense que vous repartirez dans vos 22m....
J'ai justement regardé cette interview hier et j'etais très interessée par avoir une analyse sur ce que dis le Professeur Raoult...Je suis déçue, quid de ce que dis le Professeur Raoult sur l'histoire des épidémies? sur leur arrêt sans deuxième vague? Il soutient beaucoup de points qu'il aurait été intéressant de discuter. Une analyse sur le fond scientifique de cette interview aurait été très intéressante. dommage.
J'ai cru à un piratage d'ASI. Rassurez moi, c'est bien le cas.
C'est l'intégrale propagande du pouvoir. Vous auriez dû inviter Mme Lacombe pour apporter la contradiction à N MARTIN. D'ailleurs ce Monsieur aurait sans doute comme tous les autres suivi le protocole de RAOULT si il avait chopé le CORONA. Et peut etre même qu'après il aurait fait comme Hamon nié les résultats probants.
ASI arrêter ce genre minable, vous n'êtes pas les porte parole du pouvoir , vous n'êtes pas SIBETH.
On est à 208 (sans le mien) !!!
Poursuivez vos efforts !
On pourrait même créer un Raoulthon qui collecterait des fonds pour les hôpitaux puisque la starteupnèchion est incapable de faire face à ses obligations.
Chaque message dans un sujet comportant Raoult dans le titre rapporterait 10 euros aux hôpitaux, les 10 euros étant payés par le rédacteur du message.
Nicolas Martin qui fait les questions et les réponses sur le Covid-19 et les traitements en cours ! C'est comme si Christian Jeanpierre donnait sa sélection et la compo de l'équipe de France avant la dernière coupe du monde. Pas sûr que les joueurs auraient soulever la coupe ?
Didier Raoult n'est pas le premier venu dans l'étude des maladies infectieuses. Il est en outre à la tête d'une unité de soins et de recherche. c'est donc un homme de terrain. Tout comme les médecins généralistes qui sont au front soignant comme ils peuvent à coup d'azithromycine, de zinc et autres... le tout en essuyant la doxa et les menaces de la garde rapprochée du gouvernement.
Ces femmes, ces hommes font usage de leurs connaissances, leur expérience et leur intuition pour mener ce combat contre un virus aux contours encore flous et ceci pour certains au péril de leur vie.
Didier Raoult peut se tromper, son traitement n'opère peut-être que très faiblement sur le virus. Des ajustements dans le traitement et les prises, en fonction de la phase de la maladie seront peut-être à modifier : https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/un-traitement-efficace-contre-covid-19-existe-deux-etudes-vont-clore-la-polemique-raoult-estime-un, qui sait ?
mais personne n'ira demander une ordonnance à Nicolas Martin le jour où le covid-19 mettra le souk dans notre système immunitaire. Ce monsieur peut donc faire le malin en qualité de chroniqueur de Radio Paris. En attendant des milliers de gens sont morts ou vont mourir avec comme tout traitement du paracétamol, du Rivotril, mort du principe de précaution poussé jusqu'à l'absurde.
Qui sait avec un peu d'hydrxychloroquine ou d'azithromycine, ils seraient encore parmi nous.
Ce consensus et cet attentisme planqué derrière la ligne Maginot est à vomir.
La ligne maginot, ca vaut pour 0,90 points Godwin non?
Le point Godwin ça mesure la disqualification sans argument non ?
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salutation,
J'ai tenu sept minutes.Sans intérêt, BFM ou LCI produisent déjà ce "genre" d'analyse biaiser et manipulatrice, c'est juste l'écho de propos déjà entendus qui consiste à faire dire ce qui n'a pas forcement été énoncé.Mon soucis c'est pour ASI , elle est ou la valeur ajouté?Que vous arrivent ils?
Nicolas Martin... tellement sexy avec sa moustache.
(désolé)
Du ridicule atemporel des bibliothèque en fond d'écran......
Merci pour cet entretien avec Nicolas Martin dont j'écoute régulièrement les passionnantes chroniques . De manière générale ,je me permets de recommander le podcast de France- Culture consacré à la pandémie.
Nicolas Martin défend la rigueur de l'analyse scientifique face à la démagogie et c'est très bien.
Vivement que Arrêt sur Images organise une rencontre permettant de vraiment discuter les points de vue.
Pour ce qui est d'être "scientifique" N. Martin me semble assez loin du compte; à moins que "journaliste" suffise à dénaturer le sens de "scientifique".
Or, dans le bon peuple, il n'y a pas que des incultes et des moutons.
Est-ce que N. Martin pourrait faire son job de journaliste, et nous parler de l'étude Discovery, par exemple, et arrêter de relayer la propagande d'Etat , en nous rassurant chaque matin sur un ton de "j'ai tout bien étudié scientifiquement, je vais vous dire quoi penser"?
Pour ce qui est de donner pour établies des conclusions hâtives, il ne pourra pas éternellement dire "ah? je me suis trompé..." ; par exemple, ce qu'il dit début mai à propos de Kawasaki manque tout à fait de recul et de curiosité journalistique.
Mais tout comme Appoline et bien d'autres, il est tombé dans le piège de préférer parler qu'enquêter et réfléchir, et pour avoir tout le temps quelque chose à dire, le plus court chemin est de reprendre ce que disent ceux qui fabriquent les éléments de langage, en l'habillant de mots ronflants; ces temps-ci, "scientifique" se porte pas mal.
Quand aurons nous sur France Culture des journalistes curieux ?
Très bonne émission.
A lire les défenseurs de Didier Raoult qui s'accrochent à leur croyance dans le discours de ce personnage , je me dis qu'il est bien difficile de s'attaquer à la pensée magique.
L'ivermectine va peut être vous faire sortir de votre gueguerre sur Raoult :
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3580524
Mortalité divisée par 5,
De toute façon l'épidémie est terminée ici alors pas la peine de vous battre, si le virus revient l'hiver prochain on traitera peut être mieux les malades. Le virus peut tout aussi bien disparaître et ne jamais revenir.
Quand au fait que soit disant il y aurait plus de morts que les chiffres officiels c'est de la blague, en France aujourd'hui il suffit de téléphoner au 15 et dire que vous toussez et vous serez comptabilisé comme porteur de SRAS-Cov-2.
Il y a eu une dérive dans le diagnostic de la maladie, au départ il fallait avoir une Rt-PCR positive là pas de problème, ensuite Un TDM positif (scanner thoracique) suffisait pour être compté comme porteur du virus même si les PCR étaient négatives ! Désormais vous toussez ou vous avez de la fièvre ou vous avez la goutte au nez si vous téléphonez au 15 vous serez suivis par téléphone comme patient porteur du virus... (tant pis pour vous si c'est une pyélonéphrite ou une pollinose désormais il n'y a qu'une seule maladie en médecine)
Tous les patients que j'ai hospitalisé ces dernières semaines ont été comptabilisés comme porteur du virus sur la foi d'images scanner tout à fait aspécifiques alors que toutes leurs PCR sont revenues négatives... alors les chiffres actuels je ne sais plus ce qu'on compte ! Vu comment ça se passe actuellement il y a fort à parier que des pneumopathies n'inhalation en Ehpad sont comptabilisées comme morts liées au COVID-19.
Dernier bulletin du réseau sentinelles :
https://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/
"En semaine 2020s18, parmi les cas d’IRA vus par les médecins Sentinelles (généralistes et pédiatres), 26 prélèvements naso-pharyngés ont été testés pour le virus SARS-CoV-2 (COVID-19). Parmi ces prélèvements, aucun n'était positif pour le SARS-CoV-2 (COVID-19) et pour les virus grippaux. "
Comme d'auutres l'ont dit ici, n'importe quoi de refaire le match CONTRE Raoult.
Si l'objet était de faire la critique de la presse et ici de BFM, Tony aurait été bien inspiré d'aider le journaliste a rester dans le sujet.
Là ça tourne à la réplique de journaliste opposant, qui plus est avec une bonne dose de mauvaise fois et de lapsus révélateurs (notamment le mot "esbrouffe" qui sort dès le début à propos du grpahique dont lui même avoue qu'il ne sait pas ce qu'il y a dedans.
Cher Asi,
D'abord, merci pour tout le travail, et cette activité intense pendant cette période de confinement, je trouve cela absolument remarquable !
Au-delà des anathèmes et autres avanies frénétiquement catapultées par clicks interposés, et qui traduisent certainement des passions légitimes, je me permets de réagir sur la figure médiatique de Didier Raoult, qui me semble combler un gouffre invraisemblable dans le traitement médiatique de la crise que nous vivons.
Alors que les responsables politiques, en France et dans le monde, ont majoritairement délégué la gestion médiatique (et politique ?) de la crise du coronavirus à des personnalités (?) scientifiques (?), ces dernières semblent avoir été mandatées afin de relayer un message monochromatique, un supposé consensus ne souffrant aucune remise en cause ni ajustement. Alors même que les toutologues d'hier se sont soudainement mués en si "humbles" rienistes (on insiste bien sur le « humble »), plaidant le "on ne sait pas, c'est important de le rappeler", et autres "mais encore une fois, la réalité d'hier ne sera pas celle de demain" (argument chéri des fraudeurs scientifiques, d'ailleurs), une certitude s'est imposée dans le cosmos médiatique à peu près mondial: le confinement est la seule et unique solution, sûrement imparfaite, on vous le concède, mais la seule dans l'état actuel d'ignorance face à un ennemi invisible, un tueur de masse s'apprêtant à ôter sauvagement la vie de 300000 personnes en France, 500000 personnes au Royaume-Uni et 2.5 millions aux Etats-Unis d'Amérique, et peut être pire d'ailleurs. Devant les bilans macabrissimes dressés à la quotidienne du PAF, les cercueils entassés dans les églises Lombardes, les cadavres pourrissants dans les EHPADs espagnols abandonnés et les tombeaux de fortunes creusés en plein New York, il fallait bien se rendre à l’évidence : c’est bien ce confinement qui allait, peut-être, nous sauver de cette « peste » moderne (les mots sont du Professeur Salomon lui-même).
Cinq semaines plus tard. La bonne nouvelle est arrivée : le confinement produit ses effets ! Oyez, oyez braves gens de la troisième ligne : votre enfermement a permis de sauver un nombre considérable de vies : 83.5% de morts évitées ! Pour être précis 61739 selon les résultats d’un travail de l’EHESP et du CHU de Rouen, largement repris en chœur par les médias (Les Echos-le Parisien, Sipa-Ouest-France, L’Obs, Le Figaro etc, etc…). Et même, 590000 hospitalisations épargnées ! Si, si, c’est tout bien calculé et simulé (tu connaissais le SIR ? Jte présente le SEIpsAsIsIhInhR, cherche pas c’est archi sophistiqué). Avec les données de Santé Publique France, « gratuitement disponibles en ligne » ! Tu peux vérifier Dédé !
Enfin, ça y est. C’était dur, mais le virus est vaincu, grâce à cet « impressionnant » et lucide civisme du peuple Français… En fait, pas tout à fait... Mais oui ma bonne dame, on vous a bien expliqué. Ce confinement, il permet d’a-pla-tir la courbe ! Si vous vous remettez à sortir (en plus de ces indigènes arriérés du neuf trois), ça sera tout gâché ! Vous voulez vraiment être responsable de 83.5% de morts de plus (au moins, comme le souligne notamment FranceInfo et Libération, on s’indigne siouplait !) ?
Car oui, le contrat du confinement comportait un codicille : le Rebond. Cet « imparable » rebond, comme on nous le « démontre une bonne fois pour toutes » sur une chaîne du service public. Le rebond, ce sont ces grosses bosses de chameau, visibles partout grâce à ces formidables infographies (on met les jours en abscisse, et les infectés en ordonnée, et un beau titre au graphique sinon on comprend plus rien) et à leurs pédagogiques explications, qui renvoient le déconfinement à la saint glinglin. Ce qui est « certain », nous dit-on, c’est que tant que nous n’aurons pas de vaccin, nous devrons vivre avec ce virus. Et même, si on le « connaît de mieux en mieux », ce virus, il est clair, vu son terrible taux de mortalité et « l’absence totale de traitement, même-s’il-y-a-des-signes-encourageants-mais-on-peut-pas-encore-vous-en-parler », il est donc clair que dans ces conditions, le déconfinement reste « extrêmement risqué », car ce virus « va revenir ».
Alors jusqu’à quand ? Septembre, dit le Conseil Scientifique. Et tant pis pour les vacances. De toutes façons, les Français sont au chômage partiel, ça coûte un pognon de dingue et ils foutent rien pendant ce temps. On les enverra aux fraises en Car Macron, s’ils insistent. Septembre ? Ça sera plutôt les champignons. Il faudra « sûrement » réévaluer la situation épidémique. Mais le romantique Neil Ferguson nous a prévenu : ce virus est si redoutable que, même devenu indétectable, il continue de se propager à « bas bruit », de ramper sournoisement, pour mieux rebondir dans le crissement apocalyptique de millions de chênes encore fraichement coupés. Que dire d’autre, une « vraie vacherie », ce virus !
Mais au fait, on aurait pas envie de leur poser quelques questions, quand même, à tous nos experts rebondissants ? Tiens par exemple elles sont où les données sur l’efficacité des mesures globales de confinement dans la (longue) histoire épidémique de l’humanité ? Ou bien encore : d’où ça vient les 60-70-80% d’immunité grégaire (c’est comme ça qu’on dit en bon Français) nécessaires à l’extinction de cette épidémie ? On a vraiment presque tous attrapé le SRAS en 2003?? Pourtant associé à un taux de reproduction comparable à celui du Sars-Cov-2… Ah et puis, tant qu’on y est : il a publié où son papier fondateur du confinement, le romantique Ferguson, ex-conseiller du SAGE - le bien nommé ? Et les 61739 vies sauvées, c’est publié où ? Et au fait : comment ça marche une épidémie ? On sait vraiment pas ?? Elle nous a tellement mis au bois, cette vacherie ??
Si l’on s’en tient à l’écrasante majorité des médias Français, aucune réponse satisfaisante n’est apportée (entre autres) aux questions soulevées ci-avant. Et pour cause, elles ne sont tout simplement pas posées, pour la plupart. Nous nous sommes retrouvés, collectivement, dans un moment de sidération extrême, générateur de questionnements aussi multiples que nous sommes nombreux. Face à cela, le pouvoir a organisé une réponse péremptoire, tissant un mensonge fétide dans lequel il s’étouffe (et nous avec). Les médias, eux, semblent n’avoir pas longtemps hésité sur la posture à adopter, pour collectivement consolider le scénario unilatéral du confinement, choisissant les questions et les réponses allant dans ce sens.
C’est de cela, que le phénomène médiatique Didier Raoult a surgi. On lui reproche de ne pas supporter la contradiction ? Je dis qu’il est le contradicteur indispensable dans le débat scientifique. On lui reproche de « mal » publier son travail ? Je dis que les orchestrateurs du confinement et de son succès auto-proclamé ne l’ont pas publié du tout. On le brocarde charlatan, bientôt meurtrier ? Que dire alors des prophètes ne jurant que par un hypothétique (et même improbable) vaccin, censé, seul, pouvoir mettre un terme à cette épidémie ? Que dire des experts, plastronnant quant à la supposée paternité scientifique Française concernant le tocilizumab, que quiconque moyennement averti aura su être utilisé depuis Février en Chine, et depuis Mars en Italie ? Que dire du nombre de victimes collatérales du confinement ? Que dire du comptage des victimes du covid19 ? Oui oui, ces petites lignes en pied de pages des bilans hebdomadaires de Santé Publique France ? Que penser des analyses corrélatives du niveau d’anxiété des Français dans ces mêmes rapports de Santé Publique France ?
A l’évidence, Didier Raoult est un personnage clivant. Didier Raoult est un personnage provocateur. Didier Raoult est un personnage médiatique. Et ce dernier point est indispensable, car, il l’a depuis longtemps compris, cela permet de rééquilibrer la pensée collective dans le monde d’aujourd’hui. Didier Raoult ravive le débat contradictoire, celui qui seul permettra de rechercher et de déterminer les meilleures réponses, scientifique et politiques, face à cette crise. Didier Raoult est un sursaut Français. L’agitation qu’il suscite en est la plus claire démonstration.
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Tenez romancière, j'ai l'impression que l'équipe d'ASI fait exprès de vous embeter, ca doit être vos copains ces gens là vhttps://www.arretsurimages.net/articles/youtube-crudivores-et-antivax-contre-le-covid19
Le compteur est déjà à 100 !
Encore un petit effort et on atteindra les sommets des autres sujets contenant "Raoult" dans le titre.
Dites Tony le Pennec, quand votre invité dit qu'il n'y a pas de groupe de controle. C'est pas vrai ! Les études qui montrent l'efficacité de l'hydroxychloroquine (avec ou sans antibiotique), ont le plus souvent un groupe de contrôle.
Quand il dit que l'efficacité doit être montrée que par un essai clinique en double aveugle randomisé. Ca a été fait (c'est ici).
Du coup sa conclusion tombe a l'eau.
Aussi il aurait pu indiquer que les etudes, et pas que celles de Raoult, s'accordent à dire que l'hydroxychloroquine avec ou sans antibiotique, donnée à un stade précoce de la maladie, est efficace.
Quand il parle de tropisme cardiovasculaire chez les cas graves, est-ce relevant pour un traitement précoce de la maladie, donc sur des cas légers ?
Quand il dit « Il oublie de dire que ces études ont été du pre-print », c'est faux ! Il le dit même dans l'extrait que vous proposez («pre-print, nous on le fait aussi »)!
Plus loin on apprend que le travail de Raoult n'aurait pas eu « de poids scientifique » suffisant car ses études sont publiées « par défaut » (ah bon ? ) chez ses copains. La mesure de poids scientifique est le nombre de citations d'une étude. D'apres Google, la premiere étude de Raoult a eu >500 citations en deux mois, c'est énorme ! « Mauvaise foi » hahaha!
Finalement son premier reproche était que de Malherbe n'était pas la bonne personne pour interviewer Raoult, mais ici, sur Libération ou sur France culture qui va porter la contradiction aux journalistes scientifiques qui ont choisi un camp ?
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Nicolas Martin dont les connaissances scientifiques ne dépassent pas celles d'un bachelier scientifique (série D/biologie) se contente de répéter les arguments critiques très superficiels déjà entendus à l'égard de l'approche de Didier Raoult (et ses collaborateurs de l'IHU). Pour chacune des objections suggérées, ce dernier dispose de réponses bien rodées que, seuls des spécialistes peuvent contester sérieusement.
Compte tenu de son ignorance des questions soulevées par le Covid-19, il est fort probable que Nicolas Martin se serait vu retoqué par son interlocuteurs de la même manière que la timide et déférente De Malesherbes.
Alors moi je suis partagé, car si effectivement je dénote chez Raoult assez souvent des raisonnements trop simplistes et même parfois faux, en même temps il a aussi raison sur plein d'autres choses. Et du coup j'ai vraiment du mal avec les discours qui visent à démontrer sa soit disante mauvaise foi ou malhonnêteté.
Peut-être est-ce qu'il est simplement la preuve qu'on peut avoir des diplômes, être un spécialiste réputé dans son domaine, et pourtant dire des bêtises de temps en temps ? Si cela pouvait désintoxiquer les français face aux arguments d'autorités et leur apprendre à ne plus être impressionnés par les différents "experts" qui leur demandent de les croire sur parole et pour tout ce qu'ils racontent ... Mais je m'égare ...
Face aux méthodes scientifiques et aux histoires de publications, le journaliste aurait dû mieux se renseigner sur ce qu'en dit Didier Raoult, plutôt que de ne restreindre son analyse qu'à cette interview car il apporte des réponses qui mettent à mal ses arguments. Pour Didier Raoult, il y a un temps pour la science, et il y a un temps pour la médecine, et quand il y a urgence et que des gens meurent, il faut savoir aussi prendre des risques pour sauver des vies. Et en l'occurrence pour lui les risques sont minces avec un médicament qui est déjà bien connu et il admet lui-même avoir demandé à des cardiologues leur avis pour certans patients avant de leur prescrire ce médicament, et qu'il a dû exclure ces patients de son protocole. Et ça ce sont des arguments qui s'entendent très bien. C'est dommage qu'@si et son invité ne les aient pas pris en compte.
En ce qui concerne les essais cliniques, son argument est que s'il se passe d'un groupe de contrôle, c'est parce qu'il considère que les données de l'ensemble des malades dans toute la france et dans le monde sont ce groupe de contrôle. En l'occurrence, s'il est constaté que les gens guérissent en 2 ou 3 semaines en règle général du covid-19 et qu'il constate qu'avec son traitement les gens guérissent en 1 semaine en moyenne et qu'il y a moins de cas graves / de mortalité, c'est suffisant pour démontrer l'intérêt de ce traitement.
Et là encore ces arguments s'entendent aussi très bien.
Voilà pourquoi l'exercice réalisé ici par @si est très dangereux. Oki dans cette interview face à cette journaliste complètement nulle il ne donne pas vraiment d'arguments, mais cela ne signifie qu'il n'en a jamais donné jusqu'à présent.
Je ne connais pas le travail de ce journaliste qui par ailleurs est peut-être très bon, mais l'argumentaire qu'il développe ici ne me semble pas solide tout en étant par contre très polémique et rhétorique. En cela, il semble pire que Raoult qui, lui, est quand même plus légitime pour ergoter sur le sujet.
Quelques exemples de légèretés, voire d'un partis pris qui me semblent contaminer l'argumentaire du journaliste : 1. On distingue très bien ce que montre le premier graphique en ordonnées (nombre de cas par jour) et en abscisse (dates). Il demande de plus pourquoi montrer la courbe de la chine ? C'est simple : cette courbe répond à ADM sur la question d'un rebond éventuel de l'épidémie, donc c'est parfaitement logique qu'il s'intéresse à la courbe du pays le plus avancé dans cette épidémie pour tenter d'extrapoler ce qui nous attend dans notre pays. 2. Selon lui, Raoult dit que c'est son médoc qui signe la fin de partie et ce n'est pas du tout ce qu'il dit : il dit même l'inverse si on écoute toute la vidéo de BFM, il explique que les épidémies s'estompent le plus souvent naturellement sans qu'on comprenne pourquoi. 3. Il affirme que Raoult omet de dire qu'il publie en pré-print alors qu'il l'énonce clairement. 4. Le reproche du terme lymphocyte à la place de celui de globule blanc est complètement idiot, et en revanche révélateur sur le parti pris de son "décrypteur". Un peu plus loin il emploie d'ailleurs lui même le terme d'"immunité primaire" sans le définir. 5. Il dit que chez les cas graves, il y a une fragilisation du coeur et que donc la chloroquine peut être dangereuse. Or, il m'a semblé que l'équipe de Raoult préconise justement ce médicament avant qu'une quelconque gravité se manifeste, contrairement à d'autres essais comme Discovery, sauf erreur. 6. Dans l'argumentaire sur la difficulté (réelle) d'interpréter la mortalité selon les pays (Nord/Sud), il se mélange les pinceaux et donne des arguments qui vont dans le sens de Raoult : outre qu'il parle avec justesse du facteur d'âge, il dit ensuite qu'il faut tenir compte de l'état de l'hopital, or c'est justement en europe et aux USA où ils sont en meilleur état qu'il y a plus de morts, il dit aussi qu'il faut tenir compte des variants génétiques selon les populations or, selon plusieurs études, les personnes d'orgine africaines ont 3 fois plus de chance de mourir que le reste de la population, alors que les pays africains sont les moins atteints.
Bref, tout cela apparaît très insuffisant pour porter la contradiction à Raoult d'une manière pertinente et efficace. Et je suis pourtant loin d'être un Raoult béat. J'ai bien compris que l'idée était de reformuler des vraies questions techniques et il serait effectivement salutaire de demander à Raoult des précisions sur ses affirmations qui semblent parfois péremptoires mais je suggère de faire formuler ces questions par quelqu'un de moins polémique et de plus technique, une idée d'émission future ?
Je constate par ailleurs en regardant son parcours que ce journaliste "scientifique" consulté par ASI n'a ni formation ni pratique scientifique ou médicale, mais bien une formation littéraire et une carrière de journaliste généraliste jusqu'en 2016 date du début de son émission sur France Culture. Profil à mon avis trop léger pour ce sujet hautement compliqué.
Sinon d'accord avec lui sur le manque criant de compétences scientifiques dans les médias, ce à quoi ASI n'échappe manifestement pas ! J'espère que cette mauvaise expérience va faire prendre conscience au monde médiatique (et à ASI ?) qu'il faut y remédier très vite ?
On refait les questions à... Nicolas Martin qui fait les questions et réponses à... Didier Raoult. Absurde, vain et grotesque.
Vivement que le Remdesivir qui bientôt après les Etats-Unis, le Japon...soit autorisé en France :
60% d’effets secondaires, 23% d’effets secondaires graves, 8% menant à l’arrêt du traitement d'après une revue de référence, le New England Journal of medecine !
ASI aurait plutôt dû travailler sur la forme de ce reportage : "L'intriguant M. Raoult" tout un programme pour décrédibiliser Didier Raoult que M. Le Pennec et Martin enfoncent en faisant passer Apolline de Malherbe pour une pauvre oie face au loup Raoult.
Les tribunaux vont avoir du boulot.
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L'énervement du journaliste de la chaine d'actualité & infos culturelles est tout à fait factice puisqu'on voit clairement sur le graphique montré par le Pr Raoult que l'abscisse indique le temps et l'ordonnée le nombre de cas. Les données proviennent du SUTD Data-Driven Innovation Lab https://ddi.sutd.edu.sg/ et correspondent à celles de l'OMS. Le seul ajout est une courbe de prédiction en rouge; on peut voir jour après jour que les données passées correspondent à la projection, sauf pour certains pays comme les USA.
Le 4 mai, dans la discussion de « mai 68 ou mai 40 » un asinaute, Pascal HERVE, a posté ceci « Interview très intéressante permettant d'éclairer le débat. Un intervenant potentiel pour Arrêt sur Images ? https://www.youtube.com/watch?v=4MqArCjrkmI&feature=youtu.be » sans que cela n’ait provoqué quelques réactions que ce soit. J’ai suivi le lien et effectivement j’ai trouvé l’interview passionnante. Je ne sais pas si son intervenant est à inviter mais par contre je pense que l’interview elle-même est susceptible de nous permettre un pas de côté. Ici, il est question, un peu de l’utilisation ou non de la chloroquine, mais de bien d’autres sujets sur lesquels, on le devine, nous pouvons avoir connaissances et analyses à échanger.
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Ce qui finalement est le plus éprouvant, c'est de voir que ce professeur fasse encore l'objet d'nterviews tandis que d'autres sont activement au chevet des malades sans éprouver le besoin de se répandre en déclarations auto-publicitaires autres que de signaler aux autorités en charge les constats de leur service pour faire avancer la recherche et améliorer les soins
Ouaip…
… Pas trop convainquant Nicolas Martin, tout ça on le savait déjà depuis longtemps, il ne fait que répéter ce que tout le monde dit.
Sauf qu’on arrive en fin de pandémie et qu’on ne sait toujours pas si les bénéfices/risques de la chloromachin sont positifs.
C'est pourtant le seul truc qui nous intéresse.
Et puis, est-il vrai que c’est le médicament le plus prescrit dans le monde après l’aspirine ?
Ca, ça devrait être facilement vérifiable, non ?
De même, est-il vrai que toutes les pandémies antérieures ont toujours évoluées en cloche, sans rebond ?
Ca aussi, ça devrait être facilement vérifiable.
Et quid des écarts colossaux des taux de mortalité d'un pays à l'autre ?
Là aussi on laisse Raoult causer sans contre-hypothèses et sans vérifications factuelles ?
Idem avec les très grands écarts constatés entre modèles théoriques (SIR et autres) et la réalité.
La forme des courbes semble conforme, mais pas les nombres de cas et de morts, bien moins importants.
Pourquoi Raoult semble le seul à le faire remarquer ?
C'était ça les vraies questions à poser, avec vérifications et contrôles chiffrés.
Sans ça, on est toujours incapable de savoir si Raoult est un charlot ou non.
Bref, ça prolonge la polémique au lieu de l'éteindre.
On est dans le débat public, l'opinion, pas dans la controverse.
Malgré les apparences, les propos de Nicolas Martin sont davantage dans le jugement que dans le scientifique.
Du coup, on s'en fiche un peu...
Bah, la journaliste s'est montrée aussi nulle cae à Raoult que face à un homme politique puissant: aucune préparation, questions faciles, aucune relance, aucun fact checking, ... On croirait du Pujadas !
Sinon, petit sondage, y a encore des asinautes qui croient Raoult ?
Oui, en gros votre idée c'est que ce type bac+5 aurait défoncé quelqu'un qui a beaucoup plus d'experience, savoir et de notoriété dans le domaine. Excellent!
Il me semble lire new case / day pour le graphique sur la gauche 1er erreur dans le commentaire
A un moment, on a ce qu'on mérite. On est resté sur de l'enseignement scientifique des années 90 en France, sans jamais faire bouger quoi que ce soit. Mêmes programmes en pré-bac, des chercheurs dépassés en post-bac. C'est bien beau d'avoir financé un centre de recherche à Saclay, mais il n'y a plus de moyens nulle part. Donc on se retrouve face à des gens qui font des arguments d'autorité sans contradicteur. C'est cohérent.