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"Ouest-France" et le "Robinson Crusoé" de Quimperlé

"Ouest-France" a publié le portrait de David, qui "vit dans les bois pour être proche de son fils", et dépeint un homme précaire mais "heureux dans la nature". En oubliant de contacter les autorités locales ou la mère de son fils, qui, selon David lui-même, a "déposé une demande de mesure d'éloignement" contre lui. À Quimperlé, on dénonce "un article plus qu'incomplet".

Commentaires préférés des abonnés

Je vais encore faire la psy de service, mais ce mec va mal et ne semble pas pris en charge. Par son comportement, il se met en danger et représente peut être aussi un danger pour les autres. 


La psychiatrie publique va mal, très mal depuis longte(...)

On se demande bien pourquoi cette mère voudrait éloigner son enfant de ce père .... Encore un coups des woke

Dans un premier temps, je me suis dit : "elle est gonflée, Pauline Bock de taper sur "Ouest-France" pour un mauvais papier écrit par un stagiaire. En relisant mieux, j'ai vu que le mauvais journaliste, c'était un vieux de la vieille, chef de la rédac(...)

Derniers commentaires

Je me souviens d'une émission sur ASI au sujet des "Algues vertes", où un ex-directeur de rédaction de Ouest-France à la retraite expliquait pourquoi ce journal n'avait jamais mené d'enquête sérieuse sur le sujet : "Ouest-France n'est pas un journal d'investigation" disait-il.

C'est devenu une blague récurrente chez moi. A chaque fois que Ouest-France dépasse le mur du çon, et c'est assez fréquent...

C'est trop marrant que tout le monde sachent qu'il y a plusieurs versions de l'histoire... sauf le journaliste qui a fait l'article et ne veut pas en entendre parler xD
Purée la déontologie est ouf xD

Quand ça ne veut pas enquêter , ça ne veut pas !

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Le sujet de l'article était peut être ce que le sociologue Patrick Bruneteaux appelle l'onirisme social, le fait pour une personne sans abri de se créer un story telling, de s'inventer des relations, des qualités, de se chercher une dignité au milieu d'un mode de vie extrêmement dur.

Lire Les mondes rêvés de Georges 


Mais bon, ASI a préféré jouer les objecteurs de conscience et soutenir le point de vue indigné des habitants réac' face aux << nuisances >> de leur congénère SDF, à coup de gros clichés : il laisse trainer des bouteilles, il fait peur aux enfants, il traine la nuit. Waouh dites c'est pas tout à fait Jack l'éventreur quand même.


On peut contester l'aliénation parentale tout en admettant que le point de vue de la mère n'est certainement pas le plus objectif pour dresser le portrait du gars.


ASI en mode chevalier blanc, en croisade contre un petit article de PQR qui ferait mal le portrait d'un pauvre SDF qui veut voir son fils. La tristesse. Il y a des poissons plus gros à pêcher je pense.

Si ça n'enlève rien au fait que l'article de Ouest-France manque totalement de professionnalisme, j'ai quelques doutes de votre interprétation de "la mesure d'éloignement existe" comme une reconnaissance de la part de David. 

Si le type poste ça en relativisant sa victoire après un passage au tribunal à ce sujet c'est très probablement qu'elle a bien été rejetée, mais qu'il vit néanmoins comme une mesure d'éloignement de ne pas avoir de droit de visite ou que son ex ne veuille pas le voir. Et au passage reproduire des on-dit de village postés sur un groupe facebook sur un pauvre hère vivant dans la forêt ne me semble pas non plus de la plus grande élégance (et pas tellement plus une enquête sur la réalité de sa situation que ce qu'a pu commettre Ouest-France), indépendamment du fait qu'il y a pas mal d'autres éléments pour estimer que c'est probablement plutôt dans l'intérêt de son fils et famille qu'il ne puisse pas les fréquenter (mais il faudrait précisémment une vraie enquête pour le dire avec certitude).

Merci pour ce décorticage de la "narration" (en français story-telling) faite par Ouest France.


Sur la photo on, voit clairement une caméra de surveillance accrochée à un arbre et le Robinson semble assez prolixe sur les rézosocios. C'est sûrement un Robinson 2.0

Je vais encore faire la psy de service, mais ce mec va mal et ne semble pas pris en charge. Par son comportement, il se met en danger et représente peut être aussi un danger pour les autres. 


La psychiatrie publique va mal, très mal depuis longtemps, pas le temps "d'apprivoiser" les malades pour les traiter avec leur accord, pas le temps de prendre en charge correctement, pas le temps de se soucier de ceux qui se perdent dans la nature et font les conversations outrées de leur voisinage. 


Puis un jour, un drame. Si la personne se suicide, silence radio. Si elle tue quelqu'un, jackpot pour les journalistes du "fait divers. Tout bénef.

Finalement le plus choquant, c’est les œillères du journaliste et son déni 

Dans un premier temps, je me suis dit : "elle est gonflée, Pauline Bock de taper sur "Ouest-France" pour un mauvais papier écrit par un stagiaire. En relisant mieux, j'ai vu que le mauvais journaliste, c'était un vieux de la vieille, chef de la rédaction de Quimperlé. J'ai eu un mauvais réflexe en voulant faire porter le chapeau à un stagiaire alors que ce journal nous a habitué à la médiocrité.

Je suis quand même étonné que le journaliste qui ait rencontré le personnage n'ait pas eu de doute en plus parlant.
Mais je pense qu'il était plus là pour raconter une histoire légère plutôt que raconter une info.

On se demande bien pourquoi cette mère voudrait éloigner son enfant de ce père .... Encore un coups des woke

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