#PasDeVague, un hashtag pour les réacs ?
Alors que les récupérations politiques de #PasDeVague sont déjà sur tous les fronts, voilà le mouvement accusé d'être réactionnaire, et de faire le jeu du tout-punitif. A la consternation des professeurs qui ont témoigné.
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Quelques remarques depuis le terrain :
1) Le nom du hashtag est "pas de vagues". Qu'est ce qu'il vous faut de plus pour comprendre qu'il s'agit de dénoncer NOTRE HIERARCHIE et non pas les élèves ?
2) Désolé pour les fachos mais les élèves qui dysfoncti(...)
Ne peut on imaginer qu'il y ait "en même temps" un mouvement profond et justifié chez les profs face à quelque chose de l'ordre de l'impuissance douloureuse ET une instrumentalisation, ou une tentative* d'instrumentalisation politicienne de ce mouvem(...)
"Parce que ce mouvement #pasdevague est en réaction à un fait divers qui concerne un élève dont on souhaite faire une généralité et l'empressement des concernés à se justifier genre je ne suis pas réac "
Parce que ce mouvement #metoo est en réaction à(...)
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Quelques remarques depuis le terrain :
1) Le nom du hashtag est "pas de vagues". Qu'est ce qu'il vous faut de plus pour comprendre qu'il s'agit de dénoncer NOTRE HIERARCHIE et non pas les élèves ?
2) Désolé pour les fachos mais les élèves qui dysfonctionnent il y en a de toutes les couleurs. S'il faut faire des généralités il faut plutôt aller chercher du côté du chômage et de la précarité. Mais c'est tellement plus vendeur de dire que c'est la faute aux arabes ...
3) Citez le nom d'un des pédagogo que la presse aime à mettre en avant dans une salle des profs et vous obtiendrez des ricanements amers de tous les présents, quelque soit leur préférence politique.
4) Si ces gens sont unanimement ou presque détesté par la profession c'est tout simple : ils n'ont jamais eu et n'auront jamais à pratiquer ce qu'ils prêchent.
Tiens, une autre professeure révoltée, trois de ses élèves devant le tribunal. Bizarre, on parle beaucoup moins de ces trois là. Et pour cause, ils portent plainte pour contrôle au faciès.
Voir le témoignage de l'enseignante sur Le Média d'hier soir 6ème minute.
pour calmer la violence a l ecole, si les profs quîsont les adultes stoppaient la leur de violence...les notes, le machisme, le mepris envers les parents, et mm les parents d enfants qui reussissent, les profs ne savent que critiquer leurs eleves, leur gloire , mal note .. alors qu ils notent peur propre travail, si un gamin ne sait pas repondre, c est que le prof est mauvais pedagogue, mais pour eux non, c est sois l eleve qui est con, ou les parents irresponsablent... pui les profs sont reac, ils installent la,hierarchie, et j ai eu 3 enfants a l ecole, et bien que l un deux est fais math sup'et math spe et reussit'des la premiere fois a obtenir une ecole public (et sans que je paye, merci l ecole public a tous), je n ai recu pour lui que des'critiques toutes sa scolarite... et pour mon autre fils qui lui n a pas le bac, n etait pas du tout adapter au systeme, mais tres calme, il a ete battu par sa prof de CP, il n allait pas assez vite... qu on sois bon ou pas , les profs trouvent toujours a critiquer et a promettre l horreur, pour celui qui est en ecole d inge, il ne devait mm pas avoir'son bac, et celui qui ne s adaptait pas , finir SDF, il,est informaticien (alternance sans bac)... les profs sont preremptoirent et ne connaissent rien au monde du travail, ne savent rien des possibilite de la societe, et a 25 ans , ils se permettent de donner leur avis critique a des parents qui eux travaillent dans le prive, qui eux savent chercher un boulot, qui eux se retrouvent licencier... tout ce que les bobos ( les artistes pareil, bosser qq heures et etre paye tout un mois, je veut bien moi qui suit au smic), n ont jamais vecu.
Ne peut on imaginer qu'il y ait "en même temps" un mouvement profond et justifié chez les profs face à quelque chose de l'ordre de l'impuissance douloureuse ET une instrumentalisation, ou une tentative* d'instrumentalisation politicienne de ce mouvement?
*Ça restera une tentative si on ouvre un débat honnête, qui ne couvre pas les difficultés mais qui fait vraiment le tour de la question. Les adolescents ne sont pas nos ennemis, leurs professeurs non plus, ni même les proviseurs qui gèrent comme ils peuvent avec les moyens dont ils disposent et qui évitent parfois, en effet de "faire des vagues" de peur de ne plus rien maîtriser vu la facilité avec laquelle ça flambe .
Sinon... instrumentalisation réussie, tout le monde contre tout le monde, confusion garantie, et heureux les pêcheurs en eaux troubles.
#pasdevague... à la recherche d'une Vague, de règles, de discipline, de sanctions, d'uniforme (une blouse blanche ou autre), ... http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134390.html
Simon
Le journal Le Figaro, je veux dire Le Monde, est le réactionnaire. Quant au retraité-professeur, il fait peut-être erreur... je ne sais pas... En effet, on entend les justifications des concernés... pour autant, lancer un mouvement #pasdevague sans en préciser le contenu (y joindre des revendications, des propositions, ...) c'est un peu de l'amateurisme... Mais au final, je pense que le retraité-professeur a raison. Pourquoi ? Parce que ce mouvement #pasdevague est en réaction à un fait divers qui concerne un élève dont on souhaite faire une généralité et l'empressement des concernés à se justifier genre je ne suis pas réac parce que je suis CGT ou PCF... C'est bien faible comme argumentation. Et puis, les concernés indiquent que les directeurs d'établissement sont les pauvres... ballotés... Je ne le crois pas : Ils ont énormément de prérogatives... sauf qu'il n'y a pas de culture de résultat dans l'administration... si ce n'est celle de faire des économies... Monsieur le Ministre qui n'aime pas l'évaluation (la sienne) et qui cache et élabore les programmes scolaires d'Histoire seul comme en URSS doit d'abord mettre de l'ordre dans les rectorats et académies avant d'exiger des enseignants.
"Parce que ce mouvement #pasdevague est en réaction à un fait divers qui concerne un élève dont on souhaite faire une généralité et l'empressement des concernés à se justifier genre je ne suis pas réac "
Parce que ce mouvement #metoo est en réaction à un fait divers qui concerne un homme (Westein) dont on souhaite faire un généralité et l'empressement des concernés à se justifier genre je suis pas misandre...
Ça me semble pas pouvoir constituer un argument recevable, là.
Non
Des #metoo partout
Mais admettons. En l'espèce, d'une part, l'intention qui relève de la stigmatisation volontaire de l'ensemble des élèves. D'autre part, je ne mais pas au même niveau les deux violences. L'une concerne l'ensemble des femmes. L'autre les enseignants, personnels et élèves. Surtout, si la première concerne l'ensemble des femmes, cette violence frappe chacune isolément. Elles ne constituent pas une force unique... chaque femme isolée n'a aucun moyen, ou peu, d'agir. Le mouvement #metoo est devenu un puissant outil qui reste cependant à relativiser parce que s'il dénonce, il ne règle rien. Quant à l'autre violence elle concerne un corps constitué qui dispose de beaucoup de moyens d'action (grève, droit au retrait, ...). Dans le second pure démagogie et opportunisme
Simon.
Quand on lit les témoignages remontés par #pasdevagues, on comprend aussi que les autres élèves subissent les actes d'une minorité qui nuisent.
Hors, tout les adultes (dont 50% de femme) ont sont passés par l'adolescence donc réduire à des réactions corporatistes est petit.
Deuxièmement, si le hashtag ne vous avait pas mis la puce à l'oreille, il signifie que des professeurs ont l'impression de ne pas avoir de moyens d'actions satisfaisant. L'exercice du droit de retrait ou du droit de grève pénaliserai les autres élèves qui ne sont pas responsables. Or ces professeurs ont surement un sens du devori qui les poussent à ne pas pénaliser l'ensemble des élèves. (Même si vous pensez que les professeurs qui témoignent veulent stigmatiser l'ensemble des élèves.)
Par ailleurs, dire qu'ils dispose de moyens d'actions fait beaucoup penser à ceux qui réagissent à #metoo en disant que les femmes peuvent porter plainte, fuir le compagnon violent...
Argumentation sans intérêt.
Si elle n'a pas d'intérêt, pourquoi lui répondre avec une qui en a encore moins?
Vous faites un concours?
De l'amateurisme ? Mais PERSONNE ne choisie l'émergence d'un mouvement sur les réseaux sociaux. Forcément si on oublie ça on ne comprend rien à rien.
Y'a des gens qui ont en marre. Ils en parlent. Un sujet de société est médiatisé, d'autres parlent, et d'un coup c'est populaire sur les réseaux sociaux. Forcément qu'une somme d'histoire disparâtre et hors contexte ne s'accompagne pas d'une réflexion collective, de solutions, etc.
Mais on connait les maux : aux jeunes qui ont compris que la compétition leur laissait un sale avenir, l'école ne parait pas libérateur.
(petite pensée au sociologue dont le nom m'échappe qui disait que les gamins des quartiers qui finissaient à l'état islamique étaient ceux qui réussisait au collège et apprenait à la dur ce que Bourdieu avait appelé le Capital Culturel, dès lors que les cartes scolaires les envoyaient fréquentés des gamins mieux lotis culturellement... )
Peut-être que votre philosophe s'appelle-t-il Zemmour... ou Musollini. On n'a pas les mêmes valeurs. Bourdieu s'est la lutte contre la Réaction et n'a jamais conduit à l'EI. Mais, je vous laisse avec votre #pasdevague ou #lavague... et vos 20000 tw pour 950 000 enseignants.
Y eu combien de #metoo pour combien de femme ?
Le sujet est #pasdevague réac ou pas ?
Mais pour répondre, il y a des milliers de #Metoo sous différents noms pour près de 4 milliards de femmes. Pour info seules quelques millions ont accès à internet ou le droit de l'utiliser. Des milliards de femmes ou d'hommes n'ont pas accès à internet...
Non, non, le sociologue avait du dire ça sur Médiapart.
Y'a rien de réac dans ce qu'il a découvert que je sache. Au contraire, il montre que l'assenceur sociale cassé est un vrai problème (ainsi que le rôle de l'éducation).
Si je ne me trompe pas, vous parlez du rapport Bonnelli / Carrié (peut-être l'un d'eux était passé sur Mediapart ?), qui ont enquêté sur les dossiers judiciaires de tous les ados signalés pour radicalisation.
Il ont sorti leur enquête en bouquin en septembre - bouquin très rigoureux, même si la lecture est sèche ("La Fabrique de la radicalité"). Il y a un article dans Le Monde diplomatique où ils résument ce qu'ils ont trouvé : https://www.monde-diplomatique.fr/2018/09/BONELLI/59014
Effectivement, ce travail (si tout du moins on veut l'idéologiser, car son intérêt principal réside dans le refroidissement de son sujet) n'a absolument rien de réac, il vise plutôt à prendre à contrepied toute l'imagerie reac qui s'est construite autour des attentats.
Je vais le lire. Merci
J'ai lu l'article du Monde diplo. Il ne dit pas ce que vous dîtes... les ados n'accèdent à aucun bagage intellectuel car il y est dit qu'ils en sont empêchés par plusieurs facteurs... En fait, cela revient à dire qu'ils sont en échec scolaire. Mais, comme il est écrit, ce n'est pas que ce facteur qui mène vers le terrorisme, celui-ci se combine avec d'autres.
Pour ma part, ça reste une étude partielle car sur 150 000 échecs scolaires par an (sorties sans diplôme) tous ne deviennent pas des terroristes.
De plus, il y a beaucoup de cas d'ingénieurs ou autres (Majeurs).
Il y est dit quand même des choses assez faciles... un lycée où le pauvre arabe se retrouve seul discriminé et là lui vient l'idée de trouver des amis chez les terroristes... sans pour autant en avoir l'idéologie. Non mais sérieux, pour vouloir faire du mal, tuer, regarder des vidéos de pauvres personnes se faisant massacrer etc. il faut être mauvais, haineux ou sadique. Etre bon ou mauvais à l'école ne change rien. L'école et son environnement ne conduisent pas au terrorisme. La discrimination non plus.
Enfin, l'étude ne concerne que des mineurs... Que les infractions concernées sont apologie... et volonté de se rendre en Syrie... Souvent constituées par l'usage des réseaux sociaux. Simon
Je ne saurais dire sur l'article du monde diplo (que j'ai survolé, ayant déjà lu le livre quand il est apparu), mais l'enquête en soi ne se résume pas à ce que vous décrivez : elle recoupe les différentes données sociologiques qu'elle a en main, qui sont extrêmement nombreuses (individus de famille immigrée à volonté de surintégration ET qui ont coupé les liens avec la famille du pays d'origine ET qui ont coupé les liens de leur enfant avec le quartier ET qui ont construit l'identité du jeune homme sur la réussite scolaire comme signe de réussite de la famille, etc.), en se gardant bien d'ailleurs d'en faire des causes obligatoires - le but est de comprendre quels sont les leviers d'action, pour mieux le prévenir, et de les mettre en regard avec les parcours des cas de chacun.
Par ailleurs, le principal but de l'enquête était de faire le tri entre ce qu'on met sur l'étiquette radicalisé (de l'élève qui convoque le Jihad verbalement juste pour défier l'nstitution, à celui qui va passer à l'acte), en essayant d'observer les données sociologies qui séparent chacun...
Bref, c'est une étude complexe (300 pages de recoupements de données, d'interviews des personnes ayant constitué les dossiers judiciaires...) qu'il est un peu difficile de résumer ici.
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