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Pauvres, migrants : les mots pour le dire (ou pas)

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Je viens de me forcer à regarder cette vidéo de communication. Je constate :


- la dorure des fauteuils, des murs ... tout ça c'est non seulement de très mauvais goût mais en plus ça pue la monarchie


- le débit de parole, la gestuelle etc. laissent fort(...)

C'est tout le racisme social et la morgue des dominants qui s'affichent. 


Maintenant que ces salauds de pauvres ont perdu la boussole du socialisme, que les partis anticapitalistes ont disparu, que les syndicats sont réduits à peu de chose... (un(...)

Hypothèse à creuser: avec le retour (modeste mais hein, bon...) des emplois, on a besoin que les chômeurs ne fassent pas les difficiles. Or, on a toute une génération (et d'ailleurs pas seulement les jeunes) qu'on a privé de boulot et qui du coup (un(...)

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A Sète (Hérault) Tieri Bret, écrivain frontalier, fait une grève de la faim depuis le 1 juin, devant le Centre de Rétention Administrative où sont enfermés des sans-papiers, notamment des mineurs. Certains enfermés font la grève de la faim. Le collectif  a demandé un rendez-vous avec le Préfet et le ministre. Pour avoir toutes les informations sur le mouvement : facebook.com/extradition, collectifanticra.wordpress.com, mediapart.fr/extraditiongenerale/blog

Contact presse Mathieu 06 66 06 31 82

A Sète (Hérault) Tieri Bret, écrivain frontalier, fait une grève de la faim deva

C'est ben vrai cà ! On aide les pauvres et ile ne s'en sortent pas.

Vaut mieux  aider les riches, eux au moins  en profitent pour s'enrichir !

y'a un truc vraiment incompréhensible pour moi vis a vis de Macron, c'est que ce type zozote et personne pour se moquer, meme ici. On a eu Sarko le speed, hollande le mou, et rien sur MAcorn le gamin qui zozote ? bizarre, de vouloir nous le vendre, meme ici, pour un adulte. Enfin cette phrase sur le lien pognon et sortir de la pauvreté est étrange, pour un adulte non ? on a pas la cAF , le RSA, les apl, pour se sortir de la pauvreté, mais ne pas y entrer,ne pas être exclus du logement, de l'education de ses gosses, de la société, les allocation familiale est un salaire pour celles qui eduque (enfin ça a été pensé comme ça par le conseil de la résistance) , ç'était pas pour devenir riche , mais une reconnaissance de l'énergie donnée a la société, par les mères ... Ne changeons pas comme bebe MAcron de destination au fond alloués a dédommager les gens, de la richesse indécente de certains. Moquons donc ce type qui n'a jamais pensé a qq d'autre que lui meme, pas de gosses, toujours tout eu ... et zozote. 

Merci Daniel, encore un billet qui me rend plus intelligent après l'avoir lu…

la beaufitude reste accessible a tous , c'est rassurant. Il ne manquait qu'un ballon de rouge et des cahouetes pour accompagner ses remarques. 

Comment n'avez vous pas cherché à vérifier l'énorme mensonge du pouvoir prétendant que pour l'Aquarius Valence était plus près que Marseille. Car c'etait totalement faux lorsque le bateau attendait entre l'Italie et Malte. Et au moins 4 ministres ont répété cet instrument de langage transmis par l'Élysée comme des perroquets. Le "garde à vous" passe avant l'intelligence. Mais quand il s'agit des ministres du travail de la justice et des affaires étrangères, c'est consternant.

Mais DS, vous avez pété un câble ?

Mettre les deux mots Macron et sincérité, ensemble, ce n'est même plus de la naïveté, c'est de la stupidité crasse !

Bonne chronique effectivement.  Sur le sujet voilà ce que j'en pense (j'ai la flemme de copier -coller) :

https://blogs.mediapart.fr/130726/blog/140618/pognon-de-dingue

Avant de clore la journée par un peut tour dans les vignes à humer le vent, j'ai relu et revisionné.

Effaré je me suis dit, désolé pour la violence, c'est pour "ça" qu'on me disait de voter. C'est pour "ça" que moult arguments désignaient mon ignominie. C'est pour "ça"...Non, dites-moi, c'est pour "ça".?

Bonne chronique, malheureusement.

Des formules chocs comme celle-là, on devrait les lui retourner.

Car enfin la question est de savoir quand l'argent public est dépensé de façon conséquente, et quand il est dilapidé en pure perte. Personnellement je n'ai pas tout à fait la même appréciation sur les bonnes dépenses (investissements pour l"avenir ?) ou sur le "pognon de dingue" . J'aimerais qu'on soutienne un peu plus ceux qui sont au bord de la misère, et moins le patronat qui paraît-il-va créer pleins d'emplois. J'aimerais qu'on soutienne plus la transition écologique et qu'on cesse de dépenser un pognon dingue pour soutenir des éléphants blancs qui n'ont plus d'avenir, etc etc....

Il serait bien de réfléchir dans quel cas, le pognon est vraiment dingue, et dans quel cas, il y a peut-être beaucoup d'argent, mais pour de bonnes raisons, et pour beaucoup de monde.

En tous cas, je prends note, pour concocter mes slogans persos à la prochaine manif, qui malheureusement risque de ne pas tant tarder.


"Resterait-il, dans le nouveau monde, des traces observables de dignité ?"


Non.


Macron s'est fait élire parce qu'il n'est pas Lepen.


Ça a marché une fois et il compte bien que cela marche 2 fois. Donc taper sur les immigrants et les étrangers de manière trop frontale reste un tabou...


Enfin tant que Lepen reste en dessous des 30% ; sinon c'est open saison.

Non, il ne compte pas que cela marche 2 fois. S'il massacre à grandes rênes tout ce qui fait solidarité dans notre modèle social, c'est qu'il doit tout abattre au service de la finance dans un seul mandat. Après, il retournera pantoufler dans le giron chaleureux de ses commanditaires...

Et il ne nous restera qu'à voter pour le pimpant visage de la Maréchal-nous-voilà, dédiabolisée of course, qui pourra donner tous leur sens aux lois de régression concoctées sous le doux nom de “réforme(s)” par ses trois (ou plus...) prédécesseurs.

"dédiabolisée"

On peut avantageusement lui préférer "normalisée".
"Dédiabolisée" emporte l'idée de la diabolisation, qui est de faire passer pour le Diable ce qui ne l'est pas.

Hypothèse à creuser: avec le retour (modeste mais hein, bon...) des emplois, on a besoin que les chômeurs ne fassent pas les difficiles. Or, on a toute une génération (et d'ailleurs pas seulement les jeunes) qu'on a privé de boulot et qui du coup (une minorité d'entre eux, mais significative) ne placent plus le boulot au centre de leurs vies. 


Du coup, tous les pansements sociaux, de lénifiants indispensables , deviennent des entraves au retour au travail à n'importe quel prix. Déprotéger les pauvres c'est dans le but de les forcer à accepter n'imp en terme d'emplois, mal payés, toxiques, loin de chez eux, humiliants, harcelés, inutiles voire nuisibles, etc... Boulots de merde, quoi... 


Ce qu'on attend des aides sociales pour les considérer efficaces, c'est ça, le fameux "retour à l'emploi". C'est pour ça qu'elles sont calculées tellement juste qu'il ne s'agit même plus de survie. Si ça ne suffit plus pour obliger les gens à bosser, va falloir les diminuer, voire les supprimer. Je suis même pas sûre que l'économie réalisée soit le motif, il s'agit seulement de chauffer les haineux, le vrai but c'est mettre à genoux les récalcitrants. 


 Quant au mot "pognon"... faudra dire à macron qu'il ne suffit pas de parler "peuple" pour faire croire au peuple qu'on est avec lui. Le "peuple" connaît bien cette façon qu'a la bourgeoisie de s'encanailler et la raille depuis des siècles. Il n'apprécie pas forcément cette flatterie méprisante.

"...c'était de la lasagne faite avec de la paella..." C'était pour justifier les 500 000 € de d'assiettes et de fourchettes ?


...

Il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons


Il peut dormir, ce souverain
Il peut dormir, ce souverain
Sur ses deux oreilles, serein
Sur ses deux oreilles, serein


Il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons

...


Non ce n'est pas du Médine...

Oui belle chronique édifiante. Merci

Mais pas de panique, outre la dissection permanente et du cirage de pompes de la moindre posture de Jupiter, nos médias officiels, tous plus abjects les uns que les autres, vont enchainer non stop avec la coupe de foot, l’héritage de Johnny, la personnalité de Nordahl Lelandais ou autre déséquilibré avec force « experts » en tous genres. Les Cohen, Lemoine, Elkrief, Pujadas, Chabot, Apathie, Ruquier et consorts ont de beaux jours devant eux. Tout ça oui est vraiment à vomir. Epoque désespérante….

Désolé mais j ne postule pas la possible sincérité présidentielle. Ou, si elle existe, elle est ailleurs. Son problème n’est en aucun cas le pauvre ne parvenant pas à sortir de sa pauvreté, il est celui d’avoir à baisser les budgets de l’Etat pour cause de déficits. Or, voilà des années qu’un refrain danse à nos oreilles ou dans nos lectures. Il est celui de l’existence d’un gisement d’économies à faire et il se trouve précisément dans les budgets sociaux. Ainsi, rendre publique cette vidéo avec son cortège de propos vulgaires à pour objectif d’atteindre justement le vulgaire afin qu’il accepte mieux les coupes prévues. Les prochains sondages diront si cela est gagné pour lui ou non.

 "De toutes parts, des graines se gonflaient, s'allongeaient, gerçaient la plaine, travaillées d'un besoin de chaleur et de lumière. Un débordement de sève coulait avec des voix chuchotantes, le bruit des germes s'épandait en un grand baiser. Encore, encore, de plus en plus distinctement, comme s'ils se fussent rapprochés du sol, les camarades tapaient. Aux rayons enflammés de l'astre, par cette matinée de jeunesse, c'était de cette rumeur que la campagne était grosse. Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la

terre. "   

(Emile Zola  - Germinal- Dernier paragraphe)

C'est tout le racisme social et la morgue des dominants qui s'affichent. 


Maintenant que ces salauds de pauvres ont perdu la boussole du socialisme, que les partis anticapitalistes ont disparu, que les syndicats sont réduits à peu de chose... (une grève de deux mois, avec pour seul objectif, comment ne pas perdre la face, qui s'en soucie ?)... pourquoi continuer à payer pour des minimas sociaux censés constituer une assurance anti-Révolution, alors  que le seul risque ce sont des émeutes facilement dispersables à coup de grenades ?


Vae victis !

Je rejoins les deux commentateurs précédents Anthony et Paddy : la propagande de la soft dictature fonctionne à merveille, pas l'ombre d'une ombre de critique, d'un doute, d'un sourcil levé

Non tout baigne, une mare aux canards sans une ride

Les comptes de campagne, à peine une bulle pour froisser la surface et donner du relief à des actualités d'un calme plat si ce n'est le petit différent Italien

Y a même la place pour les fachos tels Ciotti pour venir déposer une critique à l'égard des derniers mots du roitelet à l'Italie

Y a même la place pour les collabos tels Collomb pour déblatérer sur les préférences nationales qu'auraient les migrants comme si, lorsque la faim vous attrape, vous vous informez sur Google pour connaître les like en matière de restau


Tout cela est infecte : dans les dorures de l'Élysée, monsieur qui n'a jamais vu un pauvre de près, qui n'a jamais eu à compter ses sous à la fin du mois, qui ne fait que véhiculer les préjugés ordinaires (fonctionnaires, cheminots, chômeurs... tous privilégiés), monsieur le roitelet en bras de chemise (relax mais travailleur, fini le complet veston étriqué de la Banque Rothschild) utilise les mots du peuple ("pognon de dingue"), ultime insulte, pour lui dire que le monde change, que les pauvres le sont de leur faute, que la nation ne va pas se charger de ces fardeaux


La dernière université a été "libérée" à Nanterre, la réforme ferroviaire est votée et les syndicats se divisent, avec quel plaisir gourmand, quelle réjouissance à peine dissimulée, ces nouvelles étaient énoncées ce matin sur France Inter Info


Pour ma part, j'ai l'impression de revivre un scénario dont dès le début je connaissais la fin : celui de l'ère Thatcher. La fille de l'épicier ne relevait pas ses bras de chemises, elle parlait un Anglais suffoqué qui ne lui était pas naturel et qu'elle tentait de singer (celui de Knightsbridge) mais les mots disaient la même chose, et les faux-fuyants les mêmes : Thatcher prétendant que ses opposants préfèreraient avoir les pauvres plus pauvres afin que les riches ne deviennent pas plus riches. Plusieurs décennies après, on voit l'effet du soi-disant ruissellement !!!

L'effet de la vidéo fut terrifiant. 

J'ai éclaté de rire à plusieurs reprises !  = KO.

Cela m'a obligé, hélas, de revoir par trois fois cet èscalobriffon président déverser son insupportable galimatias.  

Merci pour cette chronique. 


"Resterait-il, dans le nouveau monde, des traces observables de dignité ?"

Merci d'avoir posé avec des mots simples, clairs et forts cette question essentielle. 


Elle vaut aussi pour le (nouveau ?) monde médiatique. 


Ce matin, il y avait 30 minutes d'interview de Daniel Cohn-Bendit sur France Info. 


Déroulé de l'interview :

Premier tiers : La coupe du monde de football, remember 1998, l'équipe de France va-t-elle gagner toussa toussa.

Deuxième tiers : Le football en Russie, ah mais les droits de l'homme alors ?

Dernier tiers : moitié Aquarius / moitié "Pognon de dingue"


C'était : la hiérarchie digne de l'information selon J.-M. Aphatie.

Je viens de me forcer à regarder cette vidéo de communication. Je constate :


- la dorure des fauteuils, des murs ... tout ça c'est non seulement de très mauvais goût mais en plus ça pue la monarchie


- le débit de parole, la gestuelle etc. laissent fortement penser que le président carbure à la coke ou à la bonne vieille armoire à pharmacie


- le gars semble placer tous les "minimas sociaux" dans le même panier sans même savoir à quoi ils servent.


C'est bien beau de critiquer trump et compagnie ... nous aussi on a bien été gâté par mère urinoir

Ce qui frappe, c'est que malgré le niveau de cynisme et de mépris envers les défavorisés atteint par nos gouvernants, la révérence des médias n'en est que plus ronflante. Pourtant, à mon avis, si n'importe quel autre élu, d'un autre parti qu'En Marche, tenaient les mêmes propos, il se ferait mitrailler à vue. Qu'est-ce qu'il en serait pas tombé sur la tête de, par exemple, Hollande, s'il avait dit la même chose en son temps ?

Et puis, toute cette mise en scène... Il faut gratter dur pour la voir, et l'entendre, dénoncer sur nos télés et radios, ce matin. Ou alors, par des invités mal choisis. Macron fait du théâtre, et brasse de l'air, et les courtisans courtisent, flattent, diffusent la bonne parole. Nouveau monde ? Je me demande pourtant si nous ne sommes pas revenus, en pire, au temps de l'ORTF. En pire, car maintenant, plus besoin pour les ministres de téléphoner leurs consignes.

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