Pédophilie : examen de conscience de la presse allemande
Examen de conscience dans la presse allemande. L'Allemagne s'interroge sur sa tolérance passée à l'égard des rapports sexuels entre adultes et enfants, aussi bien au sein des partis comme les Verts, que dans la presse souligne Le Monde (accès abonnés). Le détonateur de cette introspection a été la remise d'un prix très connu à Daniel Cohn-Bendit, à l'occasion de laquelle on a ressorti ses écrits et ses déclarations sur son attitude face à la sexualité des enfants, avant d'aborder les positions similaires des Verts - et de certains médias.
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Derniers commentaires
Je vais aller voir des parents et leur montrer cette citation. Je pense que cela les convaincra de me (vous ?) laisser leur enfant.
Si la nouvelle ligne éditoriale se confirme, vous devrez attendre encore quelque temps avant qu'un forum ne soit consacré à votre sexualité.
Si cela ne reste qu'au stade de pulsion, ok. Bravo de réussir à les maitriser.
Si vous passez à l'acte -> prison.
Si c'est mon gosse -> je vous tue.
C'est cru, mais là vous portez atteinte à une norme morale très fortement ancrée : on ne touche pas au enfant. Ca ne se discute pas.
Aïe, bergerpi, j'ai le regret de vous dire que cette attitude met vos enfants en danger. Un des motifs pour lesquels un enfant abusé se tait, c'est "J'avais peur que mon père le tue". Car, en effet, la quasi totalité des abus sexuels se passe dans la sphère familiale ou amicale, et l'enfant a peur de faire du mal à l'abuseur, ou simplement peur de déclencher des catastrophes qu'il ne pourra maîtriser.
Je confesse éprouver un certain plaisir pervers à chasser l'abruti sur le forum. Mais quand ça devient trop facile, ça tue le plaisir, et je m'en vais.
On voit bien là la posture délicate du petit marquis post-sadien
Lorsqu'un enfant se laisse guider par ses pulsions sexuelles face a un adulte qui en abuse, celui qui ce sent coupable c'est l'enfant, pas l'adulte. Il devient très difficile d'aller voir un parent et lui dire il m'a abuser, non seul le silence, la fuite est envisageable.
J'étais bien trop jeune à l'époque pour avoir une opinion basée sur mon expérience mais je me demande dans quelle mesure on peut juger, sans contextualisation, avec nos critères actuels, des choses qui se sont déroulées il y a 40 ans. En ce sens, s'il n'y a pas de doute que la presse se soit montrée complaisante envers la pédophilie, n'est ce pas parce que la société l'était? Dans ce cas, il serait malhonnête de ne blâmer que le parti des verts.
Heureusement, c'est pas chez nous qu'on aurait accepté des choses pareilles.