Pesticides : la Fondation Hulot ment-elle ?
L'affaire était entendue ce 9 février 2021 dans la quasi-totalité des médias : le recours aux pesticides a augmenté de 25 % en dix ans, à rebours des promesses des gouvernements successifs. Aussitôt, plusieurs journalistes, agriculteurs et responsables politiques se sont émus d'un "mensonge". Qu'en est-il ?
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Bonjour, vous avez raison, l'erreur est mienne, ce titre n'étant pas de la rédaction en chef : aucune raison éditoriale pertinente ne peut le justifier, j'ai tout simplement échoué à trouver un titre qui reflète à mes yeux de façon satisfaisante la n(...)
un journaliste qui reconnait une maladresse et s'en excuse... c'est assez rare pour être salué
Merci Monsieur
;-)
Si la quantité de pesticides exprimée en qsa a peu évolué, c'est que les produits sont globalement de plus en plus concentrés. Du moins c'est ce qui se passait avant que je passe en bio, il y a 30 ans. A vérifier quand même sur les 10 dernières(...)
Derniers commentaires
"".../... ne considérer que les substances actives, c’est rassembler des choux et des navets", explique à Arrêt sur images un ancien directeur de recherche à l'Institut national de recherche agronomique (INRA), Patrick Vincourt. "
Les choux et les navets sont déjà rassemblés dans la famille des brassicacées, autrefois appelés "crucifères". Ils peuvent même se croiser entre-eux, le colza est ainsi issu d'une hybridation entre un navet et un chou il y a plusieurs de dizaines d'années.
Enfin, Patrick...
« le NODU a augmenté de 5 %, selon ses estimations, sans que davantage de pesticides n'ait été répandu, juste du fait du durcissement de la réglementation – l'Insee assure cependant que l’État recalcule rétroactivement toutes les années si les paramètres changent. »
Oui, je veux bien l’entendre. Mais quand il y a une obligation réglementaire de déclarer des achats à l’année X, il est presque impossible de calculer rétroactivement l’usage dont ni l’achat ni l’utilisation ne donnait lieu à des déclarations.
Il me parait osé de la part de l’Insee d’assurer pouvoir faire ce type de calcul en rétroactif de manière fiable (sauf se baser sur les chiffres de producteurs et vendeurs de ces produits, mais ça ne permettra pas d’influer de manière fiable sur des indicateurs composites).
Sinon, effectivement le titre n’est pas top. Vous pouvez toujours en changer (mdp change ses titres sans forcement de raison. Si vous trouvez mieux ce qui devrait être faisable, faut pas hésiter, même si l’URL ne change pas).
"évoquent la baisse des produits les plus dangereux"
Et si c'était plutôt la baisse de produits identifiés comme plus dangereux... en faveur de produits nouveaux, dont la dangerosité n'a pas (pas encore?) été établie. Car depuis le début de ces controverses, les pro-poison attendent l'apparition de nouvelles molécules efficaces leur permettant de renoncer aux actuelles.
Vu le temps qu'on a mis (et c'est pas gagné) à mettre en évidence la dangerosité du plomb (eh oui, même combat, il y a trèèèès longtemps) du tabac, de l'amiante, du glyphosate, et de bien d'autres, une "nouvelle" molécule peut faire gagner 20 ou 30 ans de tergiversations.
Et rebelote dans 30 ans. Elle est pas belle, la vie?
@Loris Guémart
Il faut aussi relever que le graphique du Ministère relayé par la FNH est trompeur. De tout le rapport, c'est à peu près le seul dont l'ordonnée ne commence pas à zéro ce qui accentue artificiellement les variations.
La même citation est répétée 2 fois dans l'article ("quand on regarde dans le détail, on arrive petit à petit à sortir des substances les plus problématiques. On peut voir le verre à moitié plein !" )...
Quand un ancien ministre de l'écologie dénonce une pollution alors qu'il était ministre ça sent quand même le foutage de gueule ! Merci M. Bacri
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Le titre est extrêmement maladroit.
Le titre doit certes inviter à lire l'article, mais il ne doit pas véhiculer un sens opposé à celui développer dans l'article.
Ici le seul élément allant dans le sens de l'article, c'est le point d'interrogation. Extrêmement faible comme élément, énormément de gens passeront à côté.
Il y a suffisamment d'articles dans ASI à propos des fakes news ou assimilés pour éviter les pièges ici !
Bonjour, vous avez raison, l'erreur est mienne, ce titre n'étant pas de la rédaction en chef : aucune raison éditoriale pertinente ne peut le justifier, j'ai tout simplement échoué à trouver un titre qui reflète à mes yeux de façon satisfaisante la nuance à laquelle je tenais. J'ai donc été au plus simple, mais aussi au moins informatif, avec ce titre interrogatif et inutilement provocateur. Toutes mes excuses. Bonne journée !
un journaliste qui reconnait une maladresse et s'en excuse... c'est assez rare pour être salué
Merci Monsieur
;-)
Hahah, je suis d’accord, moi j’ai failli m’arrêter de lire à « Emmanuelle Ducros ».
et puis je me suis rappelé que j’étais sur ASI, donc je me suis forcé à continuer.
C’est un titre pute-a-clic. Il aurait du sens sur un média généraliste, mais ici.... bof, bof.
En tant qu' abonné, il faudrait pouvoir choisir entre deux titres: titre racoleur ou bien titre informatif (dommage qu'il y ait des titres racoleurs sur ASI mais ça doit être pour favoriser l'engagement des lecteurs j'imagine)
Si la quantité de pesticides exprimée en qsa a peu évolué, c'est que les produits sont globalement de plus en plus concentrés. Du moins c'est ce qui se passait avant que je passe en bio, il y a 30 ans. A vérifier quand même sur les 10 dernières années.
Historiquement, les bios reçoivent moins d'aide de la PAC, car les prairies n'étaient pas primées alors qu'un céréalier bio est obligé d'en avoir sur 30% de sa surface. Et si Michel Barnier a primé l'herbe en 2010, ça n'a pas suffit pour compenser complètement.
Et Travers a supprimé l'aide à la bio en 2018.