Police : de la cave au grenier...
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Rien de tout ça ne pose problème à aucun de ceux que vous citez.
Pourquoi ?
Parce qu'ils sont persuadés d'être dans leur bon droit.
Et si ce n'est pas le cas, alors leurs positions sont tout simplement du "bon sens" qu'on ne saurait contester sans être (...)
Veaux , Nunez , Darmanin et consorts pour arriver au sommet de la hiérarchie ont dû écraser quelques têtes et lécher quelques bottes . Ce n’est pas les violences commises par ceux qui les maintiennent au pouvoir (la police … milice est un mot qui con(...)
Darmanin ( dit Cochonou ) aurait déclare ; " Nom d'une pipe! Guillaume Farde ( la vérité) m'incite à l'horizontalité de la relation, alors que le Directeur de la Police raconte des histoires à dormir debout. Que dois-fe faire? '&nbs(...)
Derniers commentaires
il faut entendre Bégaudeau, par exemple dnas cette video à 1:58
oui de la cave au grenier et au napalm !
L'autoritarisme est moderne ("file dans ta chambre!!!) quand il surplombe les enfants, et en général tous ceux qui ne sont rien.
Il est "antédiluvien" quand il tente de faire entendre raison aux policiers.
Faire entendre raison aux policiers... pffff...
Macron doit à n'importe quel prix remplir la mission pour laquelle il a été mis au pouvoir : casser rapidement et définitivement notre modèle social pourtant déjà bien mal en point.
Ses auxiliaires : la police de la pensée (les médias des milliardaires) et celle des corps (matraque, lacrymo, flash-ball etc) ont tout pouvoir pour l'assister dans cette basse besogne QUOI QU'IL EN COUTE en vies brisées, en vies fauchées.
Le bloc bourgeois est pressé, il n'a plus le temps de finasser, de faire semblant, il faut y aller franco.
C'est forcément violent et malheureusement cela risque de l'être de plus en plus.
"republique", "democratique" , 2 mots que l'on retrouve très souvent dans le nom officiel des pays totalitaires ou des dictatures. ca n'est guère rassurant quand un gouvernement aux abois commence à les invoquer ad nauseam pour justifier ou excuser une politique de plus en plus autoritaire.
Les constatations des juges et du parquet apportent une précision peu reprise dans la presse.
Le tir de LBD a été fait à 3 mètres en tir tendu, c’est à dire à bout portant.
Un tir dans la tête à bout portant interroge sur sa signification réelle et paraît plus s’apparenter à une exécution qu’à du maintien de l’ordre.
Il est douteux qu’un tel usage du LBD soit permis. Il est même plus sûrement probable qu’il soit interdit.
Le projectile en caoutchouc dur - ce n’est pas une balle en mousse - aurait pu arracher la tête. Il semble d’ailleurs que les secours et les médecins ont du extraire des morceaux du crâne, non ?
Voilà ce que défendent Veaux, Nunez, Darmanin, Borne, Macron et tous les thuriferaires de " l’ordre, l’ordre et l’ordre " qui refusent de condamner clairement cette violence institutionnelle débridée, qui rappelle confusément celle du film "Le Pianiste ".
Si cela interroge sur les exécutants, cela soulève aussi et d’abord la responsabilité des donneurs d’ordre la hiérarchie, les hauts fonctionnaires et les politiques. Ces derniers, en excusant le policier - dont ils s’en foutent - ne cherchent, en fait, qu’à s’exonérer de leur propre turpitude. Laquelle, sans les violences policières qui leur permettent de se maintenir au pouvoir et d’imposer des réformes abjectes, les obligerait à fuir le pays.
Nb : Le boulet de 44 MM - on ne peut plus parler de balle, ce calibre est déjà de la catégorie des obus - sort du canon à 333 km/h avec une puissance de 220 joules (munition Alsetex). Le LBD a une classification A2, c’est à dire arme de guerre.https://maintiendelordre.fr/lbd-40-mm-bt-gl-06/
Frédéric Veaux avait déclaré le 23 juillet dans Le Parisien :
"Je considère qu'avant un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison, même s'il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail."
tout en précisant :
"J'exclus de mon propos les affaires qui concernent la probité ou l’honnêteté".
Je m'étais donc demandé, vu que la fiche rédigée par les policiers après le flingage de Nahel Merzouk était mensongère, comme l'a montré la vidéo des faits, si le directeur général de la police considérait cela comme allant à l'encontre de l'honnêteté du motard mis en cause ?
Et voilà-t-y pas que le même scénario se renouvelle avec l'affaire Hedi : les flics avaient menti, mais ont été confondus par les témoignages et les vidéos qui se recoupent.
Alors, M'sieur Veaux, on ne vous entend pas ?...
En tout cas la vidéosurveillance a au moins une utilité : servir à repérer les "dérapages" des flics.
Et en France, quelles ques soient les dérives, au moins la justice garde encore une certaine indépendance.
Le "couple police-justice", n'est-il pas la fusion des pouvoirs judiciaires et exécutifs ?
Ce mariage n'est-il pas interdit dans un régime démocratique respectant la séparation des pouvoirs ?
à moins que l'on opte pour d'autres types de régime ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Plaider l’horizontalité pour une institution par nature verticale en son organisation mais aussi dans sa relation avec le public c’est quand même assez énorme.
le pire cauchemard ne serait il pas qu'ils dorment . le réveil est brutal et le notre date de fort longtemps . la nuit tous les chats sont gris la police n'aiment pas la lumière et a l'habitude d'endormir ou de gazer la voilà piégée dans les phares de la justice .Darmanin restera évéillée jusqu'au petit matin où il se verra monter à l'échaffaud de la guillotine . Sa tête roulera dans un fracas et on s'en ira chanter un ha ça ira ça ira
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
"incompréhensible" ?
L'impunité envers les policiers qui commettent des bavure est peut être plus qu'un réflexe corporatiste ou un excès de laxisme. C'est peut être une impunité calculée, qui mène a déchaîner la brutalité (tendancielle, il y a qu'à voir les tatouages, les préférences politiques, les paroles, la passion pour les muscles et les armes) de ces policiers envers la révolte sociale. Brutalité nécessaire pour imposer les réformes néolibérales dont le pouvoir et l'industrie sont assoiffés. Imposer la domination sociale et technologique.
1934 et tout ce qui lui ressemble, avant ou après, revient avec sa cohorte d'excités, de vengeurs, d'empêcheurs de vivre entre blancs et chrétiens bon teint !! et de ceux qui aiment l'ordre des cimetières...!! Guerre intra muros dans une république qui part en quenouille, dans un pays où la petite section de maternelle mène la danse depuis plus de 30 ans et terrorise maintenant tous azimuts en ne sachant pas la nature de ce qu'elle dégoise...!!! Je coupe et j'en rejoue, comme disait mon grand-père !!
Merci Daniel
Un arrêt sur image sur la photo d'Hedi utilisée selon le media ? De face elle est plus impressionnante. Et plus réaliste, on voit encore mieux le préjudice...
Se mettre à la place de "l'Autre"...tel que l'écrit Daniel
ça commence à devenir sportif. A en croire la psychanalyse
ce Grand Autre flirt avec Dieu...je ne me sens pas assez qualifié
pour me situer dans ces hautes sphères. Me contentant d'un petit a,
"le prochain", si vous voulez, je n'ai aucune envie d'être à la place de l'Autre !.
Je connais les formules de style...comme "se faire l'avocat du diable"!
Mais à mon avis on a ici à faire à de gros pervers, qui se foutent de dieu
comme du diable... Ils sont bien au frais, aux frais de la princesse d'ailleurs,
nos impôts ! Qu'on leur rafraîchisse les idée 5 minutes.
Un psychanalyste Belge: Serge André avait écrit " L’imposture perverse " !
Allez le visiter si le cœur vous en dit ...ça en dit long.
Un contemporain de Freud, William Reich écrivait dans:" Psychologie de masse du fascisme",
Ceci: " Le fascisme est le résultat de l'oppression, depuis des millénaires, d'impulsions organiques primaires. Au cœur de tout système fasciste, il faut voir la perversion, par l'ordre social, de l'économie sexuelle."
Comment je sait cela? C'était mon métier ...
"El sueno de la razon produce monstruos".
S'il ne s'agissait que de raison, on pourrait penser possible d'y ramener quelques-uns à elle, et dans la nuit de leurs égarements dans laquelle ils dorment tranquilles, les éclairer.
Mais c'est peine perdue.
Ces quelques-uns, en nombres toujours croissants, ne sont nullement égarés. Ils agrègent autour d'eux.
Le salaud, quelque place qu'il occupe dans la hiérarchie après l'avoir gravie, du ministre au simple fonctionnaire (ici de police), en passant par toute la ligne (ou chaine dit-on aussi) hiérarchique, cherche à s'y maintenir, la renforcer, en occuper une autre plus élevée encore.
Le non-salaud se tait par solidarité professionnelle, par esprit de corps, conscient qu'il est que l'esprit de corps tue l'esprit et ne sauve pas le corps, même si le corps persévère dans son être.
Le salaud se fabrique des raisons toujours plus grossièrement raffinées pour s'y légitimer, y croire, et disqualifier tout autre qui le concurrence ou le conteste.
Le salaud n'a guère d'excuse, ni celle d'obéir, ni celle de commander.
En s'exécutant, il exécute.
D'abord une tâche, une mission, et à l'occasion de plus en plus fréquente un semblable, préalablement comme chacun sait réduit à une catégorie, et dans la hiérarchie des catégories, la plus basse, celle d'un ennemi, d'un non-semblable.
Il est en guerre. Il le dit. Le proclame. La pratique.
Il se confond avec l'Ordre. Il est l'Ordre.
"Credere, obbedire, combattere" : le catéchisme fasciste élémentaire. On peut le lire encore quelques fois sur des murs en Italie.
Il ne demande qu'à être rafraichi.
Il l'est.
Très belle et bonne chronique Daniel.
Mis il me faut m'échapper sur une lune ou l'autre (Merci Jacques et Prévert termina!)
Un texte écrit en cette nuit où la lune était dans sa magnificence telle que mellifluente passion.
C’était ce soir
Et si je te disais, là
Des mots qui fuitent
Trois paroles sur un clavier
Un souffle éreinté
Et le rossignol pourtant
Au loin sur l’étang
A deux encablures
Lui
De la lune
Fixe et rebelle dans l’instant
Où mon livre se ferme
Dans cette respiration
Souple
Des feuilles qui feuillettent.
GPMarcel
Nous vivons une époque formidable
Pensons comme ces policiers, alors la pensée est simple: "allons les gars, une bonne ratonnade puis un bon verre entre potes, après un travail bien accompli"
Rien de tout ça ne pose problème à aucun de ceux que vous citez.
Pourquoi ?
Parce qu'ils sont persuadés d'être dans leur bon droit.
Et si ce n'est pas le cas, alors leurs positions sont tout simplement du "bon sens" qu'on ne saurait contester sans être du côté des criminels et autres dangers publics.
Et quand bien même on arriverait à démontrer que ce n'est ni du bon droit, ni du bon sens, alors ils se diraient que c'est... de bonne guerre.
Car in fine ils sont tous persuadés quelque part d'être en guerre. Une espèce de guerre civilisationnelle, et même pour certains raciale, contre une ennemi barbare infiltré et dans cette guerre, il est facile de se convaincre que tous les coups sont permis.
Le "jeune de banlieue" ? Un délinquant ou futur délinquant, probablement plus ou moins islamiste et qui veut donc mettre à bas notre société.
Le participant aux manifestations sociales ou environnementale ? Un inconscient qui s'attaque à l'ordre capitaliste et qui veut donc mettre à bas notre société.
Bref, de la racaille qui met en péril la "loi" et l'"ordre" quasiment par sa seule présence dans l'espace public voire sa seule existence et qu'il faut donc réprimer avec toute la violence nécessaire. Et tant pis, si ça mutile et si ça tue... ils n 'ont qu'à rester chez eux et surtout ne pas porter de sweats à capuche !
Ah et oui... des victimes innocentes ? Ça n'existe pas. Ce ne sont pas les faits qui font le délinquant ou l'opposant à réprimer, c'est l'opinion du policier.
Vous n'avez pas peur ? C'est que la police ne fait pas encore assez bien son travail...
Veaux , Nunez , Darmanin et consorts pour arriver au sommet de la hiérarchie ont dû écraser quelques têtes et lécher quelques bottes . Ce n’est pas les violences commises par ceux qui les maintiennent au pouvoir (la police … milice est un mot qui conviendrait mieux) qui va les émouvoir et encore moins les empêcher de dormir. Surtout si les victimes ont une couleur de peau plus foncé.
Il y aura un grand ménage à faire si un jour une alternance se produit. Pas seulement dans la police , mais aussi dans les médias , pour avoir enfin un peu de pluralisme et renverser le rapport de forces entre la population et les capitalistes qui se goinfrent.
Darmanin ( dit Cochonou ) aurait déclare ; " Nom d'une pipe! Guillaume Farde ( la vérité) m'incite à l'horizontalité de la relation, alors que le Directeur de la Police raconte des histoires à dormir debout. Que dois-fe faire? '
Peut-être prendre la position du démissionnaire ?
bien Daniel,
Il ne fait pas bon être noir, typé arabe, pauvre, précaire, de gauche et j'en passe, dans le pas vraiment doux royaume de France.