Commentaires
Pourquoi j'ai poireauté plus que les autres à l'agence France Telecom
A la suite de notre article "Suicides à France télecom, à la Une dans les jours à venir ?", nous avons reçu d'un @sinaute, Fred B., la contribution suivante, qui éclaire bien le glissement, dans cette entreprise, du comportement du service public, aux pratiques en vigueur dans un secteur concurrentiel.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Mes chers amis, si plus de 50% d'entre vous (nous ?) n'avaient pas voté ''oui'' à Marstrich, nous n'en serions pas là.
Vous avez voté pour la dérégulation ? et bien maintenant elle est là, en pleine bouille. Voilà, ça c'est la libre concurence. Fallait voter ''non''.
J'ai sincerement de la peine pour le pauvre bougre qui a voté non et qui prend ça sur le nez, mais pour tous les autres : c'est bien fait.
On vous l'avait dit mais on était des salops, voire des nationnalistes Lepenistes à l'époque, . (n'est-ce pas M. Daniel Schneidermann ???)
Vous avez aimé Marstrich ? Vous adorerez Lisbonnes... et malgrés tout, on vous dira que c'est parce q'il n'y a pas assez d'europe et vous le croirez (pour certains).
Vous avez voté pour la dérégulation ? et bien maintenant elle est là, en pleine bouille. Voilà, ça c'est la libre concurence. Fallait voter ''non''.
J'ai sincerement de la peine pour le pauvre bougre qui a voté non et qui prend ça sur le nez, mais pour tous les autres : c'est bien fait.
On vous l'avait dit mais on était des salops, voire des nationnalistes Lepenistes à l'époque, . (n'est-ce pas M. Daniel Schneidermann ???)
Vous avez aimé Marstrich ? Vous adorerez Lisbonnes... et malgrés tout, on vous dira que c'est parce q'il n'y a pas assez d'europe et vous le croirez (pour certains).
Le problème sous-jacent de FT est si complexe qu'il faudrait plus qu'un épais rapport ou l'écume médiatique produite par la scénarisation douteuse de désespoirs personnels finissant mal ou le remplacement sacrificiel des postes directoriaux exposés, pour dessiner de manière congrue le périmètre d'un questionnement pertinent au sujet de cette "entreprise-monde" que l'anecdote rapportée ici ne parvient pas à épuiser et, ajouterais-je, même pas à esquisser. L'article pour savoureux qu'il soit, constitue un brouillage de plus par rapport à l'étude de cette "racine" des télécommunications en France.
Malgré cette complexité, il est néanmoins une ou deux pistes fondamentales comme la persistance dans le dogme impensé que les communications militaires devraient rester l'épine dorsale de cette entreprise-monde pour cause de régulation du développement de l'infrastructure par la maîtrise de la commande publique structurante car "l'effet Norbert Segard" reste LE lampion vacillant qui éclaire la nuit des décideurs ne sachant plus à quel saint se vouer ; ou la place de Transpac dans l'organigramme comme parangon de toutes ces sortes de tropismes colberto-maurrassien qui ne sont jamais examinés parce que connus (et parfois incomplétement) de rares spécialistes. Dans une autre vie - telle que la définisse les technocrates qui raccrochent les gants - avec d'autres, nous proposions de travailler à une géographie des télécommunications, hors cadre militaire ; une fin de non recevoir a accueilli notre enthousiasme, pour d'illusoires "raisons de sécurité" - on aura préféré - sans le dire - l'aléa que ce soit les "sachants" qui auto-produisent leur épistémé.
La situation actuelle avec son cortège de drames véritables et d'irritations quotidiennes est le symptôme de cet impensé qu'Hadopi 2.0 couronne comme Kether couronne l'arbre séphirotique. Cette économie de l'impensé est la plus grand faute (même pas ?) que nos législateurs inscrivent à l'ordre du jour de la République. Quoique mal née, les décrets d'applications de cette loi ne manqueront pas d'être publiés bien vite pour donner corps à la régression de la pensée qu'elle représente et cela malgré la factualité de sa conformité constitutionnelle.
Rétrospectivement, nous hésiterons à dater l'heure crépusculaire avec celle de la mise en application d'Hadopi 2.0, il est vrai que nous aurons le choix : Loppsi,…
Dans une certaine tradition spirituelle, il faut que deux étoiles soient visibles pour ouvrir la temporalité festive, ici le chiffre deux subroge le phénomène stellaire dans ces effets bénéfiques au profit d'un déclin intellectuel tangible et à ceux que heurterait la liaison, en apparence artificielle, presque "trolleuse", entre FT et Hadopi 2.0, j'affirme qu'elle témoigne de notre refus collectif de penser ce que la communication réclame d'intelligence collective et ouvre d'opportunités pour aborder le siècle des clones et des robots.
Malgré cette complexité, il est néanmoins une ou deux pistes fondamentales comme la persistance dans le dogme impensé que les communications militaires devraient rester l'épine dorsale de cette entreprise-monde pour cause de régulation du développement de l'infrastructure par la maîtrise de la commande publique structurante car "l'effet Norbert Segard" reste LE lampion vacillant qui éclaire la nuit des décideurs ne sachant plus à quel saint se vouer ; ou la place de Transpac dans l'organigramme comme parangon de toutes ces sortes de tropismes colberto-maurrassien qui ne sont jamais examinés parce que connus (et parfois incomplétement) de rares spécialistes. Dans une autre vie - telle que la définisse les technocrates qui raccrochent les gants - avec d'autres, nous proposions de travailler à une géographie des télécommunications, hors cadre militaire ; une fin de non recevoir a accueilli notre enthousiasme, pour d'illusoires "raisons de sécurité" - on aura préféré - sans le dire - l'aléa que ce soit les "sachants" qui auto-produisent leur épistémé.
La situation actuelle avec son cortège de drames véritables et d'irritations quotidiennes est le symptôme de cet impensé qu'Hadopi 2.0 couronne comme Kether couronne l'arbre séphirotique. Cette économie de l'impensé est la plus grand faute (même pas ?) que nos législateurs inscrivent à l'ordre du jour de la République. Quoique mal née, les décrets d'applications de cette loi ne manqueront pas d'être publiés bien vite pour donner corps à la régression de la pensée qu'elle représente et cela malgré la factualité de sa conformité constitutionnelle.
Rétrospectivement, nous hésiterons à dater l'heure crépusculaire avec celle de la mise en application d'Hadopi 2.0, il est vrai que nous aurons le choix : Loppsi,…
Dans une certaine tradition spirituelle, il faut que deux étoiles soient visibles pour ouvrir la temporalité festive, ici le chiffre deux subroge le phénomène stellaire dans ces effets bénéfiques au profit d'un déclin intellectuel tangible et à ceux que heurterait la liaison, en apparence artificielle, presque "trolleuse", entre FT et Hadopi 2.0, j'affirme qu'elle témoigne de notre refus collectif de penser ce que la communication réclame d'intelligence collective et ouvre d'opportunités pour aborder le siècle des clones et des robots.
Deux aventures un peu identique.
Mon filtre adsl grille après un orage. Le gars de france telecom me le change mais ne me facture pas les45 euros de frais de déplacement comme il le devrait en me disant "comme vous êtes chez wanadoo...".
Au bout de 2 ans chez orange mobile, j'envisage de changer de téléphone. L'iPhone me plait bien, mais il est à 100 euros pour les nouveaux abonnés et à 550-100 pour les anciens comme moi (100 euros de réduction grâce aux points accumulés en 2 ans).
Je contacte le service client pour expliquer que je compte allez chez la concurrence pour avoir un iPhone a un prix raisonnable et demande la procédure pour mettre fin au contrat. On me l'explique calmement.
Je pense qu'on va tenter de me convaincre de rester.
Nana, aucun appel et je passe chez les concurrents.
Une semaine après les avoir quitté, une gentille dame d'Orange m'appelle pour m'offrir de nouvelles options. Je l'informe que je ne suis plus client??? Elle me dit que leur base de données à quelques semaines de retard. Alors que je m'apprête à lui expliquer la raison de mon départ, elle me raccroche au nez.
Aucun de mes interlocuteurs n'avaient, dans ses objectifs de conserver un client. L'un devait sans doute répondre avec le sourire en moins de 60 secondes, le second de fourguer des options.
Conclusion, un vieux client des PTT, P&T et france telecom quitte orange sans regret. Sauf pour ceux qui aimaient l'idée d'un service public, au service du public...
Mon filtre adsl grille après un orage. Le gars de france telecom me le change mais ne me facture pas les45 euros de frais de déplacement comme il le devrait en me disant "comme vous êtes chez wanadoo...".
Au bout de 2 ans chez orange mobile, j'envisage de changer de téléphone. L'iPhone me plait bien, mais il est à 100 euros pour les nouveaux abonnés et à 550-100 pour les anciens comme moi (100 euros de réduction grâce aux points accumulés en 2 ans).
Je contacte le service client pour expliquer que je compte allez chez la concurrence pour avoir un iPhone a un prix raisonnable et demande la procédure pour mettre fin au contrat. On me l'explique calmement.
Je pense qu'on va tenter de me convaincre de rester.
Nana, aucun appel et je passe chez les concurrents.
Une semaine après les avoir quitté, une gentille dame d'Orange m'appelle pour m'offrir de nouvelles options. Je l'informe que je ne suis plus client??? Elle me dit que leur base de données à quelques semaines de retard. Alors que je m'apprête à lui expliquer la raison de mon départ, elle me raccroche au nez.
Aucun de mes interlocuteurs n'avaient, dans ses objectifs de conserver un client. L'un devait sans doute répondre avec le sourire en moins de 60 secondes, le second de fourguer des options.
Conclusion, un vieux client des PTT, P&T et france telecom quitte orange sans regret. Sauf pour ceux qui aimaient l'idée d'un service public, au service du public...
il faut relater ce genre d'expérience dans asi, sinon qui le fera:; certainement pas dans les médias traditionnels où l'on dénigre les services publics à longueur d'année! beaucoup " de clients" ont souhaité la privatisation de certaines entreprises publiques ( j'en suis témoin, étant employé de l'une d'elles) pensant que cela réglerait certains "dysfonctionnements"... ils vont s'en mordre les doigts car on assiste à une dégradation des services rendus : il faut faire des profits.....!
Je comprends qu'@si veuille promouvoir l'activité du forum.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que la privatisation des services publics est une erreur, et que le monde de l'entreprise privé n'est pas rose.
Mais je reste perplexe quant à la mise en avant ici de ce message particulier, présenté comme une sorte d'éditorial complémentaire à la rédaction d'@si, quelque chose comme ça. Or il me semble là qu'on tombe tout à fait dans ce qu'@si peut dénoncer chez les autres médias, à savoir quelque chose comme la logique du micro-trottoir.
Demandez à avoir des anecdotes montrant l'inefficacité et la lourdeur des services publics - vous en aurez des tonnes, toutes aussi parlantes que la mésaventure de Fred B. Demandez à avoir des anecdotes montrant l'efficacité des services publics donnés au privé - vous en aurez aussi des tas, moi le premier, par exemple, à propos d'un commercial de France Télécom qui m'avait renseigné en long, en large et en travers, pour une bête demande de conseil, sans commission à la clef (tant il est vrai aussi que la relation clientèle, dans la logique du privé, peut être tout à fait déterminante en terme de concurrence).
Une anecdote racontée dans un forum c'est une chose, une chronique ou un éditorial sur @si c'est - ça devrait - être autre chose.
Un problème tel que le questionnement service public versus entreprise privée, ça demanderait à être étayé par une étude de fond, sur les mécanismes structurels des deux logiques.
Ainsi, dans le texte qui nous occupe, rendre la seule relation et le seule service au client comme point clef voulant démontrer l'innanité du privé me semble à la fois un brin démago, et manquant de recul (les meilleures raisons de garder publics certains services étant, par exemple, dans l'indépendance du public des marchés financiers, et donc de risques systémiques tels qu'on l'a vu dans la crise récente - ou encore de maintenir des services non rentables mais pourtant utiles).
De même, brandir "service public" comme baguette magique qui résoudrait tout nos maux apparaît comme un tantinet simpliste, en refusant de s'interroger sur le bien-fondé d'un a priori positif présenté de manière sous-jacente comme évident - or, la lourdeur des procédures, le manque de compétences à des postes pourtant haut placés (parce que les gens compétents, genre HEC, ne veulent souvent pas aller dans le public, et pas seulement pour de simples raisons salariales, mais aussi parce que les gestions d'équipe et de projets sont réputées infernales et contre-productives dans le public), le manque de motivation généré par un système bureaucratique, font que dire "service public" ne suffit certainement pas ; il y a sans doute à réfléchir dans des voies peut-être alternatives à l'opposition tranchée et binaire entre service public (compris comme "à l'ancienne") et entreprise privée (compris comme "soumis à un libre marché concurrentiel").
De plus, comme l'ont noté d'autres, on se demande quelle est exactement la ligne éditoriale d'@si. Il y a le dit et le non-dit : il s'agit officiellement de critique de médias, mais on ne sait pas trop si il n'y aurait pas, disons, velléité à élargir...
Ce n'est pas un problème en soi, mais autant le dire franchement... :o)
Je suis tout à fait d'accord pour dire que la privatisation des services publics est une erreur, et que le monde de l'entreprise privé n'est pas rose.
Mais je reste perplexe quant à la mise en avant ici de ce message particulier, présenté comme une sorte d'éditorial complémentaire à la rédaction d'@si, quelque chose comme ça. Or il me semble là qu'on tombe tout à fait dans ce qu'@si peut dénoncer chez les autres médias, à savoir quelque chose comme la logique du micro-trottoir.
Demandez à avoir des anecdotes montrant l'inefficacité et la lourdeur des services publics - vous en aurez des tonnes, toutes aussi parlantes que la mésaventure de Fred B. Demandez à avoir des anecdotes montrant l'efficacité des services publics donnés au privé - vous en aurez aussi des tas, moi le premier, par exemple, à propos d'un commercial de France Télécom qui m'avait renseigné en long, en large et en travers, pour une bête demande de conseil, sans commission à la clef (tant il est vrai aussi que la relation clientèle, dans la logique du privé, peut être tout à fait déterminante en terme de concurrence).
Une anecdote racontée dans un forum c'est une chose, une chronique ou un éditorial sur @si c'est - ça devrait - être autre chose.
Un problème tel que le questionnement service public versus entreprise privée, ça demanderait à être étayé par une étude de fond, sur les mécanismes structurels des deux logiques.
Ainsi, dans le texte qui nous occupe, rendre la seule relation et le seule service au client comme point clef voulant démontrer l'innanité du privé me semble à la fois un brin démago, et manquant de recul (les meilleures raisons de garder publics certains services étant, par exemple, dans l'indépendance du public des marchés financiers, et donc de risques systémiques tels qu'on l'a vu dans la crise récente - ou encore de maintenir des services non rentables mais pourtant utiles).
De même, brandir "service public" comme baguette magique qui résoudrait tout nos maux apparaît comme un tantinet simpliste, en refusant de s'interroger sur le bien-fondé d'un a priori positif présenté de manière sous-jacente comme évident - or, la lourdeur des procédures, le manque de compétences à des postes pourtant haut placés (parce que les gens compétents, genre HEC, ne veulent souvent pas aller dans le public, et pas seulement pour de simples raisons salariales, mais aussi parce que les gestions d'équipe et de projets sont réputées infernales et contre-productives dans le public), le manque de motivation généré par un système bureaucratique, font que dire "service public" ne suffit certainement pas ; il y a sans doute à réfléchir dans des voies peut-être alternatives à l'opposition tranchée et binaire entre service public (compris comme "à l'ancienne") et entreprise privée (compris comme "soumis à un libre marché concurrentiel").
De plus, comme l'ont noté d'autres, on se demande quelle est exactement la ligne éditoriale d'@si. Il y a le dit et le non-dit : il s'agit officiellement de critique de médias, mais on ne sait pas trop si il n'y aurait pas, disons, velléité à élargir...
Ce n'est pas un problème en soi, mais autant le dire franchement... :o)
Je dois être idiot.
1- "Il y a trop de fonctionnaire parce que cela coûte trop cher à l'état". Lequel est obligé de s'endetter.
bon. Qui finance l'état ? Nous. Donc nous nous endettons.
2- Basculer cette charge vers le privé fera faire des économies à l'état.
bah logique [encore qu'il faut admettre que la façon de travailler du privé n'entraine pas au final de sur-coût pour l'état].
Pour autant que les impots ne diminuent pas (si l'état perd la dépense mais aussi la recette le bilan est nul), et que les restructurations des services privatisés ne mette aucun de ces ex-fonctionnaire au chomage (on voit mal comment).
3- Les entreprises privées qui payeront ces ex-fonctionnaires privatisés, a qui factureront-elles le service ?
A Nous. Donc nos charges vont augmenter, sans qu'il y ai de baisse d'impot. Donc nous nous endettons.
Conclusion: pour ne pas nous endetter, endettons-nous !
Si on ajoute à ça que L'entreprise cherchera necessairement à faire des profits et donc à augmenter le prix des services et/ou à licencier, alors je vois pas comment privatiser les services publiques va nous faire faire des économies.
1- "Il y a trop de fonctionnaire parce que cela coûte trop cher à l'état". Lequel est obligé de s'endetter.
bon. Qui finance l'état ? Nous. Donc nous nous endettons.
2- Basculer cette charge vers le privé fera faire des économies à l'état.
bah logique [encore qu'il faut admettre que la façon de travailler du privé n'entraine pas au final de sur-coût pour l'état].
Pour autant que les impots ne diminuent pas (si l'état perd la dépense mais aussi la recette le bilan est nul), et que les restructurations des services privatisés ne mette aucun de ces ex-fonctionnaire au chomage (on voit mal comment).
3- Les entreprises privées qui payeront ces ex-fonctionnaires privatisés, a qui factureront-elles le service ?
A Nous. Donc nos charges vont augmenter, sans qu'il y ai de baisse d'impot. Donc nous nous endettons.
Conclusion: pour ne pas nous endetter, endettons-nous !
Si on ajoute à ça que L'entreprise cherchera necessairement à faire des profits et donc à augmenter le prix des services et/ou à licencier, alors je vois pas comment privatiser les services publiques va nous faire faire des économies.
aussi, à un niveau plus large que le pays retenez bien cela : un service public est indélocalisable !!
il ne peut y avoir fuite des capitaux sous le pretexte de la trop lourde fiscalité, QUE si ces capitaux sont privés...
Autrement dit, privatiser == baisser les impots == augmenter les inégalités == faire de notre société une jungle infernale
L'eau, lair, l'electricité, l'éducation, la santé, la recherche, l'information, et j'en oublie, sont à nous, ou plus exactement à personne. De quel droit fondamental s'approprient ils l'environnement, la santé, les gènes, les plantes, etc...?
L'argent n'est pas notre but fondamental ; le bonheur de tous les êtres, si.
....
Liberté, égalité, fraternité qu'ils disaient...
il ne peut y avoir fuite des capitaux sous le pretexte de la trop lourde fiscalité, QUE si ces capitaux sont privés...
Autrement dit, privatiser == baisser les impots == augmenter les inégalités == faire de notre société une jungle infernale
L'eau, lair, l'electricité, l'éducation, la santé, la recherche, l'information, et j'en oublie, sont à nous, ou plus exactement à personne. De quel droit fondamental s'approprient ils l'environnement, la santé, les gènes, les plantes, etc...?
L'argent n'est pas notre but fondamental ; le bonheur de tous les êtres, si.
....
Liberté, égalité, fraternité qu'ils disaient...
@si qui vire dans le faits divers maintenant... et à une genéralistation de ces faits divers... On aura tout vu
A l'écoute, il semble que le DS soit old-school... Y paraît qu'il va donner des primes à ses intervenants... Mais pourquoi des primes, pourquoi pas du salaire ? La dérive est proche, je ne veux pas ça de MON asi qui est SA(su) petite entreprise. Je ne veux pas qu'avec mes sous, soit entretenue ou développée une entreprise moderne, non, moderniste…
Bonjour à tous,
Merci beaucoup pour cette émission qui cadre totalement avec mes cours actuellement (le stress au travail). Rares sont les émissions qui ne me captivent pas, (ex : celle de la semaine dernière sur le satanisme.... Je ne me suis pas sentie concernée, mais pour autant j'accepte volontiers cette ouverture sur des thèmes autres).
Pour la rédaction
S'il vous plaît faites nous une émission sur le Festival de Cannes et sur l'insupportable condescendance du Grand Journal à l'égard de tous ses invités et envers certains de ses chroniqueurs.
C'est insupportable.
Beigbeder dans son rôle de la brosse à reluire brille de mille feux. La chroniqueuse ciné (dont j'ignore le nom.... logique) brille par son absence d'intervention, Denisot est là pour servir les plats. Et surtout n'en renvoie jamais un en cuisine (logique les liens entre le cinéma et C+ sont tellement forts que l'on ne va pas se tirer une balle dans le pied quand même !!!).
J'aime le cinéma, Canal+ est la seule chaîne à consacrer autant de temps au Festival de Cannes, mais de la manière la plus pitoyable qui soit. Pas d'analyse de fond des films, pas d'interviews longues (il ne faut pas casser le rythme de l'émission) et tutti quanti.....
C'est paillettes et compagnie pendant 10 jours.
Le summum fut atteint avec Tarentino. Hystérique il était le mercredi, Hystérique (ou cocaïné ???) vendredi il était encore. J'ai trouvé cette émission lamentable, tous les chroniqueures étaient là pour lui brosser le poil d'une manière tellement caricaturale qu'ils en étaient affligeants.
Je me dévoue pour vous faire le scénario de l'émission tellement il y a à dire sur le traitement médiatique (et pas uniquement sur C+) de ce Festival.
Cordialement,
C'était mon coup de gueule de la semaine !!!
Merci beaucoup pour cette émission qui cadre totalement avec mes cours actuellement (le stress au travail). Rares sont les émissions qui ne me captivent pas, (ex : celle de la semaine dernière sur le satanisme.... Je ne me suis pas sentie concernée, mais pour autant j'accepte volontiers cette ouverture sur des thèmes autres).
Pour la rédaction
S'il vous plaît faites nous une émission sur le Festival de Cannes et sur l'insupportable condescendance du Grand Journal à l'égard de tous ses invités et envers certains de ses chroniqueurs.
C'est insupportable.
Beigbeder dans son rôle de la brosse à reluire brille de mille feux. La chroniqueuse ciné (dont j'ignore le nom.... logique) brille par son absence d'intervention, Denisot est là pour servir les plats. Et surtout n'en renvoie jamais un en cuisine (logique les liens entre le cinéma et C+ sont tellement forts que l'on ne va pas se tirer une balle dans le pied quand même !!!).
J'aime le cinéma, Canal+ est la seule chaîne à consacrer autant de temps au Festival de Cannes, mais de la manière la plus pitoyable qui soit. Pas d'analyse de fond des films, pas d'interviews longues (il ne faut pas casser le rythme de l'émission) et tutti quanti.....
C'est paillettes et compagnie pendant 10 jours.
Le summum fut atteint avec Tarentino. Hystérique il était le mercredi, Hystérique (ou cocaïné ???) vendredi il était encore. J'ai trouvé cette émission lamentable, tous les chroniqueures étaient là pour lui brosser le poil d'une manière tellement caricaturale qu'ils en étaient affligeants.
Je me dévoue pour vous faire le scénario de l'émission tellement il y a à dire sur le traitement médiatique (et pas uniquement sur C+) de ce Festival.
Cordialement,
C'était mon coup de gueule de la semaine !!!
Chouette, un peu d'economie dans ASI!!... Les privatisations, ca fait baisser la qualite du service, c'est vrai. Tout le monde le sait! La vraie question est celle-ci: pourquoi privatiser? Par ideologie? allons donc! Vous croyez vraiment que les capitalistes n'ont rien d'autre a faire que de l'ideologie? Il faut privatiser parce que les budgets des etats croulent sous la dette et ne peuvent plus financer tous ces services. Ca aussi, tout le monde le sait. Il y a donc plutot TROP de fonctionnaires et autres agents de l'etat que pas assez, a taux d'imposition constant. Ceci est un fait, pas de l'ideologie.
Mais dire ceci, c'est ne rien expliquer du tout. La encore, il y a la vraie question que personne (chez les politiques, et surtout les syndicalistes) ne souhaite poser: pourquoi ne sommes-nous plus a meme de financer tous ces services? PARCE QUE NOUS DEVENONS DE PLUS EN PLUS PAUVRES. Et a ceci deux raisons, qui en fait n'en font qu'une: demographie et transfert de valeur ajoutee. Premierement, la croissance economique de la planete ne suit pas sa croissance demographique, ce qui aboutit naturellement a un apauvrissement relatif des plus riches, c'est a dire nous, les Europeens. Deuxiemement, les pays du Sud (pour faire court) se sont organises, exigent et obtiennent un partage plus equitable de la valeur ajoutee mondiale. Ce qui, compte tenu de leur poids demographique, n'est que justice, soit dit en passant. D'ou la convergence des deux raisons.
Pour ceux a qui cela aurait echappe, voici donc la raison de l'inexorable declin des idees "de gauche" tel qu'on l'entend traditionnellement en France. Ces idees de justice sociale, de repartition equitable etc... ne s'entendent que ceteris paribus, ou, si l'on veut dire les choses autrement, en vase clos, c'est a dire au sein de notre bel hexagone, ou, si l'on veut etendre un peu, de l'Europe. NEWSFLASH... Nous ne representons que moins d'un pour cent de la population mondiale, et l'Europe PLUS les Etats-Unis a peine 15% !!! Or, il se trouvent que les 85% restants souhaitent maintenant une part du gateau... Le vrai discours "de gauche" serait donc de dire: "parce que nous sommes genereux, epris de justice et de repartition, nous souhaitons accompagner ce juste partage des richesses, ce qui conduira inexorablement les travailleurs des pays riches a une degradation relative de leur niveau de vie, ainsi que de tous les services finances par l'etat (d'ou le lien avec l'episode France Telecom...). Mais nous sommes fiers de soutenir cette tendance pour le bien de l'humanite."
Vu sous cet angle, c'est fou ce que M. Besancenot, par exemple, apparait ringard... Essayez, vous verrez!
Il existe pourtant une solution, qui, de surcroit, nous est offerte par la planete... Grace au rechauffement climatique, il se trouve que l'integralite de notre technologie doit etre reinventee. Or, ca tombe bien, la quasi totalite de la recherche mondiale est concentree en Europe et aux Etats-Unis. Le futur de nos pays passera donc par un "saut technologique et ecologique" qui recreera de la valeur ajoutee en notre faveur SANS LESER les pays du Sud, au contraire. Tous les hommes (et femmes!) politiques qui refusent ce saut ou ne le comprennent pas doivent disparaitre du paysage politique le plus vite possible, pour le bien de l'humanite. C'est deja quasiment fait pour la gauche traditionnelle, et la droite ne fait pour l'instant qu'occuper le terrrain, sans rien comprendre non plus (je generalise, bien entendu!). Seul un chef d'etat d'envergure semble pour l'instant comprendre cette tendance historique (et, croyez-moi, ce n'est pas Nicolas Sarkozy!). C'est bien entendu Barak Obama. Les Americains ont de la chance, car je ne suis pas sur que nous en ayons un seul dans notre beau pays...
Mais dire ceci, c'est ne rien expliquer du tout. La encore, il y a la vraie question que personne (chez les politiques, et surtout les syndicalistes) ne souhaite poser: pourquoi ne sommes-nous plus a meme de financer tous ces services? PARCE QUE NOUS DEVENONS DE PLUS EN PLUS PAUVRES. Et a ceci deux raisons, qui en fait n'en font qu'une: demographie et transfert de valeur ajoutee. Premierement, la croissance economique de la planete ne suit pas sa croissance demographique, ce qui aboutit naturellement a un apauvrissement relatif des plus riches, c'est a dire nous, les Europeens. Deuxiemement, les pays du Sud (pour faire court) se sont organises, exigent et obtiennent un partage plus equitable de la valeur ajoutee mondiale. Ce qui, compte tenu de leur poids demographique, n'est que justice, soit dit en passant. D'ou la convergence des deux raisons.
Pour ceux a qui cela aurait echappe, voici donc la raison de l'inexorable declin des idees "de gauche" tel qu'on l'entend traditionnellement en France. Ces idees de justice sociale, de repartition equitable etc... ne s'entendent que ceteris paribus, ou, si l'on veut dire les choses autrement, en vase clos, c'est a dire au sein de notre bel hexagone, ou, si l'on veut etendre un peu, de l'Europe. NEWSFLASH... Nous ne representons que moins d'un pour cent de la population mondiale, et l'Europe PLUS les Etats-Unis a peine 15% !!! Or, il se trouvent que les 85% restants souhaitent maintenant une part du gateau... Le vrai discours "de gauche" serait donc de dire: "parce que nous sommes genereux, epris de justice et de repartition, nous souhaitons accompagner ce juste partage des richesses, ce qui conduira inexorablement les travailleurs des pays riches a une degradation relative de leur niveau de vie, ainsi que de tous les services finances par l'etat (d'ou le lien avec l'episode France Telecom...). Mais nous sommes fiers de soutenir cette tendance pour le bien de l'humanite."
Vu sous cet angle, c'est fou ce que M. Besancenot, par exemple, apparait ringard... Essayez, vous verrez!
Il existe pourtant une solution, qui, de surcroit, nous est offerte par la planete... Grace au rechauffement climatique, il se trouve que l'integralite de notre technologie doit etre reinventee. Or, ca tombe bien, la quasi totalite de la recherche mondiale est concentree en Europe et aux Etats-Unis. Le futur de nos pays passera donc par un "saut technologique et ecologique" qui recreera de la valeur ajoutee en notre faveur SANS LESER les pays du Sud, au contraire. Tous les hommes (et femmes!) politiques qui refusent ce saut ou ne le comprennent pas doivent disparaitre du paysage politique le plus vite possible, pour le bien de l'humanite. C'est deja quasiment fait pour la gauche traditionnelle, et la droite ne fait pour l'instant qu'occuper le terrrain, sans rien comprendre non plus (je generalise, bien entendu!). Seul un chef d'etat d'envergure semble pour l'instant comprendre cette tendance historique (et, croyez-moi, ce n'est pas Nicolas Sarkozy!). C'est bien entendu Barak Obama. Les Americains ont de la chance, car je ne suis pas sur que nous en ayons un seul dans notre beau pays...
193 jours que Julien Coupat est retenu par les F.A.T., ne l'oublions pas !
J'avais préparé un post d'une page : je n'envoie pas, je résume ! C'est la société qui est malade et, le virus, chacun de nous sait au fond de lui lequel il est, mais si chacun le chuchote personne ne l'admet vraiment, chacun rêve un peu que le jackpot lui permettra de ne plus à avoir à y penser... Eh oui !
La société est malade de ses sociétés boulimiques qui ne sont même plus dirigées par des hommes mais par la course au profit...
La société est malade de ses "travailleurs" aveuglés par leur propre volonté de ne pas voir ("faut bien vivre", "je ne fais qu'obéir aux ordres"...), chacun semble vouloir justifier ses actes par la peur de perdre sa part du gâteau...
Je voudrais simplement vous rappeler ces employés d'une marque de pneus virés pour délocalisation alors qu'ils avaient cédé au chantage de leur employeur (réductions de salaires etc...)... ils ne sont pas plus avancés que ceux qui n'ont pas cédé (il y a eu une émission de là-bas si j'y suis sur ces derniers)...
Mais enfin Il y a deux ans, il me semble qu'une majorité de Français ont voté pour un programme on ne peut plus libéraliste (je ne dis pas libéral qui est une récupération des lumières qui parlaient de la liberté de tous et pas seulement du pognon) économique... non ?
Oui, la société est malade mais nous sommes tous responsables ! Regarder un homme se faire tabasser dans la rue est autant coupable que de le tabasser directement ! La seule scène comme celle-là à laquelle j'ai assisté a valu aux auteurs du tabassage une raclée dont ils se souviennent sûrement encore : il y avait plus de cent personnes qui assistaient au spectacle, muettes, j'ai simplement brisé le cercle en vilipendant tous les spectateurs, ça a suffi : trois costauds ont réagi... (j'ai même dû les arrêter : ils auraient tué l'agresseur)...
Youh ouh ! On réagit ?
Yannick
J'avais préparé un post d'une page : je n'envoie pas, je résume ! C'est la société qui est malade et, le virus, chacun de nous sait au fond de lui lequel il est, mais si chacun le chuchote personne ne l'admet vraiment, chacun rêve un peu que le jackpot lui permettra de ne plus à avoir à y penser... Eh oui !
La société est malade de ses sociétés boulimiques qui ne sont même plus dirigées par des hommes mais par la course au profit...
La société est malade de ses "travailleurs" aveuglés par leur propre volonté de ne pas voir ("faut bien vivre", "je ne fais qu'obéir aux ordres"...), chacun semble vouloir justifier ses actes par la peur de perdre sa part du gâteau...
Je voudrais simplement vous rappeler ces employés d'une marque de pneus virés pour délocalisation alors qu'ils avaient cédé au chantage de leur employeur (réductions de salaires etc...)... ils ne sont pas plus avancés que ceux qui n'ont pas cédé (il y a eu une émission de là-bas si j'y suis sur ces derniers)...
Mais enfin Il y a deux ans, il me semble qu'une majorité de Français ont voté pour un programme on ne peut plus libéraliste (je ne dis pas libéral qui est une récupération des lumières qui parlaient de la liberté de tous et pas seulement du pognon) économique... non ?
Oui, la société est malade mais nous sommes tous responsables ! Regarder un homme se faire tabasser dans la rue est autant coupable que de le tabasser directement ! La seule scène comme celle-là à laquelle j'ai assisté a valu aux auteurs du tabassage une raclée dont ils se souviennent sûrement encore : il y avait plus de cent personnes qui assistaient au spectacle, muettes, j'ai simplement brisé le cercle en vilipendant tous les spectateurs, ça a suffi : trois costauds ont réagi... (j'ai même dû les arrêter : ils auraient tué l'agresseur)...
Youh ouh ! On réagit ?
Yannick
Eh bien, moi, je remercie Fred d'avoir fait l'effort d'écrire ce texte pour faire partager son expérience très concrète de la réalité d'un service publique en cours de désintégration. Et je ne l'aurais pas lu si @si ne me l'avait pas mis sous le nez...
Je lis donc que nous sommes au moins deux, avec Fred, à avoir vécu ce genre de situations totalement déshumanisées et déshumanisantes. France Telecom n'est que la première de la liste, c'est en cours à la SNCF, c'est reporté pour La Poste... jusqu'à quand ? Et les autres services publics, ils en sont où sur cette trajectoire de destruction massive ?
Je suis très très étonnée de lire des réactions hostiles à cette publication, qui pourrait être le point de départ d'un débat fructueux sur l'avenir souhaité et perçu des services publiques...
Je lis donc que nous sommes au moins deux, avec Fred, à avoir vécu ce genre de situations totalement déshumanisées et déshumanisantes. France Telecom n'est que la première de la liste, c'est en cours à la SNCF, c'est reporté pour La Poste... jusqu'à quand ? Et les autres services publics, ils en sont où sur cette trajectoire de destruction massive ?
Je suis très très étonnée de lire des réactions hostiles à cette publication, qui pourrait être le point de départ d'un débat fructueux sur l'avenir souhaité et perçu des services publiques...
Le problème, c'est la qualité du service dans son ensemble en France, qu'il soit dans le public ou le privée, pas du service public. Ramener ce débat au problème de la privatisation de FT est ridicule.
Bonsoir judith c'est vrai qu"a chaque fois ils essayent de me vendre des truc de ouf
C'est immorale je vais faire un scandale !!!!!!!!!!!!!!!! .
romeo di angelo ( mickael blondet )
Ps une fois on ma meme racroché au nez , merci france telecom
d'avoir permis à nos hommes de se faire prendre pour des pommes
C'est immorale je vais faire un scandale !!!!!!!!!!!!!!!! .
romeo di angelo ( mickael blondet )
Ps une fois on ma meme racroché au nez , merci france telecom
d'avoir permis à nos hommes de se faire prendre pour des pommes
lle m'explique que les autres sont des recrutés post privatisation, que ce sont des commerciaux, qu'ils ont effectivement une com et qu'effectivement, je ne les intéresse pas, elle, en revanche, a connu FT comme service public, elle s'en fout du chiffre....
A la moitié de l'article, je m'étais fait la même réflexion.
Récemment, j'ai lu un article de "The economist" sur le modèle français et les Etats-Unis qui s'y intéressait, les ministres étrangers qui s'interrogeait sur son fonctionnement auprès de Lagarde, le Time qui disait qu'il allait devenir les "United States of France"...
Pendant ce temps là, nous, on le démantèle. On a le meilleur système de santé au monde: on le casse. On a le moins de problème d'intégrisme de toute l'Europe: on achève la laïcité et l'universalisme. On a vu les conséquences désastreuses de la privatisation du 12 en Angleterre (tarif*2, taux d'erreur*2): on privatise le notre. On a vu les conséquences désastreuses de la privatisation de l'électricité en Suède (Tarifs variant entre 1 à 4 selon les régions): on privatise EDF. On voit la nullité du système ferroviaire anglosaxon: on privatise.
Le PS fait campagne sur les services public alors que bien des socialistes, ces grands sociaux-démocrates, ont laissés faire quand ils n'ont pas contribué à démanteler ces derniers. Ils ne dupent plus que ceux qui veulent être dupés. C'est à dire cette gauche pour faire bien, cette gauche du paraître, cette gauche de la bien-pensance. Sans aucun doute les meilleurs amis de la droite sarkozienne: même milieu, même pensée, même absence d'idéaux.
Moi je voterais parti de gauche.Les Jacques Généreux, eux, ils ont râlés quand on a ouvert les services publics à la concurrence sachant pertinemment qu'on provoquait ainsi leur mort.
A la moitié de l'article, je m'étais fait la même réflexion.
Récemment, j'ai lu un article de "The economist" sur le modèle français et les Etats-Unis qui s'y intéressait, les ministres étrangers qui s'interrogeait sur son fonctionnement auprès de Lagarde, le Time qui disait qu'il allait devenir les "United States of France"...
Pendant ce temps là, nous, on le démantèle. On a le meilleur système de santé au monde: on le casse. On a le moins de problème d'intégrisme de toute l'Europe: on achève la laïcité et l'universalisme. On a vu les conséquences désastreuses de la privatisation du 12 en Angleterre (tarif*2, taux d'erreur*2): on privatise le notre. On a vu les conséquences désastreuses de la privatisation de l'électricité en Suède (Tarifs variant entre 1 à 4 selon les régions): on privatise EDF. On voit la nullité du système ferroviaire anglosaxon: on privatise.
Le PS fait campagne sur les services public alors que bien des socialistes, ces grands sociaux-démocrates, ont laissés faire quand ils n'ont pas contribué à démanteler ces derniers. Ils ne dupent plus que ceux qui veulent être dupés. C'est à dire cette gauche pour faire bien, cette gauche du paraître, cette gauche de la bien-pensance. Sans aucun doute les meilleurs amis de la droite sarkozienne: même milieu, même pensée, même absence d'idéaux.
Moi je voterais parti de gauche.Les Jacques Généreux, eux, ils ont râlés quand on a ouvert les services publics à la concurrence sachant pertinemment qu'on provoquait ainsi leur mort.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
En quoi ça fait partie du décryptage d'image/traitement médiatique cet article ?
Bravo pour votre acte de propagande.
Bravo pour votre acte de propagande.
Et puis on peut privatiser d'autres trucs, genre : toutes les routes (nationales, départementales...) - ben oui, pourquoi payer -avec des impôts- quand on n'a pas de bagnole, toutes les écoles -on est parents, quand on l'est, pendant, disons 25 ans, mais après on paye pour rien -, les pompiers, la cantine des gamins, bref plein d'endroits ou "une bonne vraie gestion commerciale rigoureuse" permettrait d'avoir une France moins à l'envers, "et plus compétitive à l'heure de la mondialisation"…
Rassurons-nous, jamais il ne sera fait de même avec des trucs importants... des centrales nucléaires par exemple, non hein..?
Peut on encore parler de service publique quand on est coté en bourse, même détenu à 51% par l'Etat ? C'est le cas de FTE, d'EDF, et un jour probablement la SNCF. Même la Poste finira cotée en bourse. Avec un recours systématique à la sous traitance, le service public va disparaitre pour avoir un sous service, payant qui plus est.
Pour l'histoire du technicien sympa, nous avons eu la même expérience avec EDF.
Un vendredi soir 23h, fumée dans le disjoncteur, grand Paf! et obscurité. On appelle EDF en s'apprêtant à passer le reste de la soirée à la bougie. Un technicien d'une cinquantaine d'années arrive dans le 1/4 d'heure, nous dit que le dysfonctionnement est coté abonné donc hors champ d'intervention d'EDF, nous montre que le branchement a été mal fait au départ, qu'il faudra faire réparer par un électricien à notre charge. Et puis finalement il nous l'a fait, en quelques minutes. Il ne voulait même pas accepter le billet qu'on lui tend, trop contents qu'on était d'avoir réglé le problème dans la soirée.
On s'est dit qu'il y avait encore un peu de service public à EDF...
Un vendredi soir 23h, fumée dans le disjoncteur, grand Paf! et obscurité. On appelle EDF en s'apprêtant à passer le reste de la soirée à la bougie. Un technicien d'une cinquantaine d'années arrive dans le 1/4 d'heure, nous dit que le dysfonctionnement est coté abonné donc hors champ d'intervention d'EDF, nous montre que le branchement a été mal fait au départ, qu'il faudra faire réparer par un électricien à notre charge. Et puis finalement il nous l'a fait, en quelques minutes. Il ne voulait même pas accepter le billet qu'on lui tend, trop contents qu'on était d'avoir réglé le problème dans la soirée.
On s'est dit qu'il y avait encore un peu de service public à EDF...
Pour l'histoire du technicien sympa, nous avons eu la même expérience avec EDF.
(...)
On s'est dit qu'il y avait encore un peu de service public à EDF...
A cause de quelques excités du bulbes pour qui "service public" est une correspondance directe pour le point G de leur anti-communisme primaire, on se retrouve parfois (et moi le premier), à faire de la nostalgie et à caler toute les bonnes choses sous l'étiquette "service public", par simple plaisir de faire rougir l'épiderme des gens vomissant la dite couleur.
Or, votre histoire est belle, et j'en ai moi-même en stock, mais pourquoi penser que c'est le service public qui faisait (fait/fera) la gentillesse des gens? Le service public n'a pas le monopole du coeur, aurait dit Mr Saucisse.
(j'ai un super-pouvoir, je pinaille quand il fait chaud)
Parce que service public voulait aussi dire avoir le temps de faire les choses bien, avoir le temps de se poser la question de ce qu'il faudrait faire pour que les choses soient bien faites. Je ne l'entendais pas comme de la gentillesse, mais comme le plaisir du travail bien fait, et en amont laisser la possibilité aux agents de pouvoir bien faire le travail.
Quand je vois un temporaire JPG monter une armoire en 3 mn, l'oeil sur son camion mal garé, avec le portable qui sonne 3 fois pour lui dire d'aller en priorité chez un autre, je comprends bien qu'il n'a pas le temps de se poser la question pourquoi la serrure ne ferme pas.
Alors on lui dit au revoir monsieur, bonne continuation, on lui donnerait bien une pièce quand même, vu ses conditions de vie. Et puis on sort la caisse à outil et on refait le travail jusqu'à ce que la serrure ferme. Vous voyez ce que je veux dire? C'était ça que j'entendais par service public. La gentillesse, y en a partout j'en suis comme vous persuadée.
Quand je vois un temporaire JPG monter une armoire en 3 mn, l'oeil sur son camion mal garé, avec le portable qui sonne 3 fois pour lui dire d'aller en priorité chez un autre, je comprends bien qu'il n'a pas le temps de se poser la question pourquoi la serrure ne ferme pas.
Alors on lui dit au revoir monsieur, bonne continuation, on lui donnerait bien une pièce quand même, vu ses conditions de vie. Et puis on sort la caisse à outil et on refait le travail jusqu'à ce que la serrure ferme. Vous voyez ce que je veux dire? C'était ça que j'entendais par service public. La gentillesse, y en a partout j'en suis comme vous persuadée.
c'est un peu rustique, loin de la communication organisée, mais tellement réel et proche des expériences quotidiennes....
J'appelle ce modèle, l'escroquerie basse intensité, ça doit être super rentable parceque tout le monde s'y met avec entrain.
Prélever des sommes indues, toujours faibles, quelques euros, et créer un parcourt du combattant pour rendre toute contestation plus couteuse que le dommage subit. c'est la grande mode. publique ou privé tout le monde y va. Ca doit rapporter des fortunes, on comprend qu'il y a du monde pour freiner des quatre fers pour que les "class action" ou procès groupés, n'arrivent jamais en france. Ca serait la fin de cet eldorado.
J'ai toujours trouvé, compte tenu de cette situation, d'une grande ironie que le monsieur déontologie du MEDEF qui vient parler a la matinale de Canal + soit un chef d'entreprise de call center....
J'appelle ce modèle, l'escroquerie basse intensité, ça doit être super rentable parceque tout le monde s'y met avec entrain.
Prélever des sommes indues, toujours faibles, quelques euros, et créer un parcourt du combattant pour rendre toute contestation plus couteuse que le dommage subit. c'est la grande mode. publique ou privé tout le monde y va. Ca doit rapporter des fortunes, on comprend qu'il y a du monde pour freiner des quatre fers pour que les "class action" ou procès groupés, n'arrivent jamais en france. Ca serait la fin de cet eldorado.
J'ai toujours trouvé, compte tenu de cette situation, d'une grande ironie que le monsieur déontologie du MEDEF qui vient parler a la matinale de Canal + soit un chef d'entreprise de call center....
Je travaille chez FT et je suis surpris de cette "découverte" sur le fonctionnement de l'entreprise... Cet asinautes a quelques années de décalage : l'openspace en boutique et le traitement des réclamations par courrier ou plateau téléphonique, cela fait au moins 3 ou 4 ans que c'est en place ! Ce n'est pas franchement une nouveauté... France 5 y a consacré un documentaire il y a quelques temps : "La mécanique Orange". Très bien fait, d'ailleurs. Je le conseille.
Dés que cet article est en "utilité publique" je le mets sur facebook...
Je souhaite bien du plaisir à ces jeunes commerciaux aux dents longues qui, pour avoir rempli leurs objectifs, devront relever de nouveaux défis encore plus difficiles! Je doute fort que ce soit dans l'intérêt de ces pauvres clients tout justes bons à payer sans broncher!
"et ben voilà c'est ça la différence entre le service public et une entreprise privée qui cherche à faire du fric."
Vous avez tout dit, là !
Le Service Public, lui, cherche à en perdre, avec quel succès d'ailleurs...
Ce que vous oubliez avec une naïveté déroutante c'est que lorsque les entreprises privées ne "feront" plus de fric il faudra aller à la chasse au lapin pour se nourrir, voire à la pêche au gardon (c'est dégueulasse à bouffer ce poisson, je vous préviens, mais le délicieux goujon a été exterminé par la pollution, pas de chance...)
De plus les [s]services[/s] sévices publics ont toujours été hors de prix et totalement insoucieux de l'usager, vous êtes en plein contre sens, sur ce coup !
Enfin pour accepter des cours de la CGT (comme vous le suggérez un peu légèrement), bras armé du Parti Communiste Français, il faudrait que je ne passe pas une partie de ma vie au Vietnam, pays communiste, qui me permet de constater les succès éblouissants de ce genre de régime : le salaire de base tourne autour de 50 Euros... Par mois ! Pas de protection sociale ni de retraite : le paradis des travailleurs organisé par une nomenclatura qui s'en fourre plein les fouilles.
***
Vous avez tout dit, là !
Le Service Public, lui, cherche à en perdre, avec quel succès d'ailleurs...
Ce que vous oubliez avec une naïveté déroutante c'est que lorsque les entreprises privées ne "feront" plus de fric il faudra aller à la chasse au lapin pour se nourrir, voire à la pêche au gardon (c'est dégueulasse à bouffer ce poisson, je vous préviens, mais le délicieux goujon a été exterminé par la pollution, pas de chance...)
De plus les [s]services[/s] sévices publics ont toujours été hors de prix et totalement insoucieux de l'usager, vous êtes en plein contre sens, sur ce coup !
Enfin pour accepter des cours de la CGT (comme vous le suggérez un peu légèrement), bras armé du Parti Communiste Français, il faudrait que je ne passe pas une partie de ma vie au Vietnam, pays communiste, qui me permet de constater les succès éblouissants de ce genre de régime : le salaire de base tourne autour de 50 Euros... Par mois ! Pas de protection sociale ni de retraite : le paradis des travailleurs organisé par une nomenclatura qui s'en fourre plein les fouilles.
***
Petit quart d'heure un peu moraliste mais qui peut etre utile à tout le monde. Ma copine a fait des piges en call-center avant de finir ses études de droit, elle connait donc (bien mieux que moi!) les 2 cotés de ce business de crève-la-faim.
Première chose, il faut savoir que toutes ces conversations de démarchage sont enregistrées; le client ne doit donc jamais "faire le malin" ou laisser l'impression qu'il se comporte en "j'm'en foutiste" car les bandes font foi en cas de litige. Les bandes sont détruites au bout d'un certain temps qui est plus long qu'on ne pourrait l'imaginer de prime abord meme si ca varie d'une compagnie à l'autre.
Ensuite, il faut apprendre par coeur les textes de la CNIL relatifs à ce genre de situation, voir ici par exemple. En particulier, il faut absolument exiger le nom complet de son interlocuteur. Vous ne devez en aucun cas vous satisfaire du "prénom bien de chez nous" qu'on vous sert à chaque fois ... Il est fortement recommandé de refuser de poursuivre la conversation tant que vous n'avez pas un nom complet. En général, ils n'insistent pas quand vous commencez à citer les articles de loi repris sur le site de la CNIL (les numéros étaient écrits au-dessus de mon combiné à la maison rapport à la quantité d'appels qu'on recevait à une certaine époque).
Enfin, rappelez-vous que le plus souvent, vous avez affaire dans ces cas-là à des gagne-petit sans aucune éthique, qui sont dans la galère et que ne rebute pas l'idée d'entuber leur prochain, ce pour quoi je nourris un certain mépris vis-à-vis d'eux ...
Première chose, il faut savoir que toutes ces conversations de démarchage sont enregistrées; le client ne doit donc jamais "faire le malin" ou laisser l'impression qu'il se comporte en "j'm'en foutiste" car les bandes font foi en cas de litige. Les bandes sont détruites au bout d'un certain temps qui est plus long qu'on ne pourrait l'imaginer de prime abord meme si ca varie d'une compagnie à l'autre.
Ensuite, il faut apprendre par coeur les textes de la CNIL relatifs à ce genre de situation, voir ici par exemple. En particulier, il faut absolument exiger le nom complet de son interlocuteur. Vous ne devez en aucun cas vous satisfaire du "prénom bien de chez nous" qu'on vous sert à chaque fois ... Il est fortement recommandé de refuser de poursuivre la conversation tant que vous n'avez pas un nom complet. En général, ils n'insistent pas quand vous commencez à citer les articles de loi repris sur le site de la CNIL (les numéros étaient écrits au-dessus de mon combiné à la maison rapport à la quantité d'appels qu'on recevait à une certaine époque).
Enfin, rappelez-vous que le plus souvent, vous avez affaire dans ces cas-là à des gagne-petit sans aucune éthique, qui sont dans la galère et que ne rebute pas l'idée d'entuber leur prochain, ce pour quoi je nourris un certain mépris vis-à-vis d'eux ...
Tiens, ASI devient un nouveau repère des alters? Parce qu'effectivement, derrière ce témoignage, il traîne le vieux rêve d'un état omniprésent et un refus de voir sortir du "service public" des choses qui n'ont rien à y faire.
L'idée portée derrière cette opinion mise en avant par ASI est que l'état doit tout faire car il le fait mieux que les autres.
Pour aller contre l'idée portée indirectement par ASI, je pense que l'état doit assurer au travers d'un service public des services qui ont une légitimité à être entre ses mains: éducation, santé, sécurité. Ces besoins existent aujourd'hui et existeront encore dans 100 ans. Pour le reste, lorsque l'état met le doigt dans des pseudo-service public, il n'est pas efficace:
- France Télécom: ils avaient l'ADSL et tout ce qui en dérive (TV par ADSL) dans leur carton dés les années 90. Comme cela ne rentrait pas dans l'idée du service centralisé, ils ne l'ont pas développé et ont même réussi à se faire distancer sur ce sujet par Free: FT a été un retardateur de l'arrivé de l'ADSL en France (mais aussi de l'internet). C'est bien la concurrence qui a fait bouger les lignes. Le passage au privé implique que certains de leurs vendeurs cherchent à vendre à tout prix. Ce n'est pas en pestant contre un service public disparu que l'on avancera mais en augmentant la protection du consommateur (en gros, que cela coûte plus cher à l'opérateur qui abuse et qu'il en vienne à payer des indemnités son client).
- la Poste: aujourd'hui, la Poste transporte essentiellement du courrier commercial et des colis d'achat par internet. Si demain le courrier papier a totalement disparu, devront nous maintenir un service public du courrier postal? Doit-on réinstaller un service de télégraphie sous pretexte qu'il entrait dans le service public? La Poste est (et reste) efficace car elle s'adapte à ce changement dans une logique de concurrence.
- Air France: qui se souvient des pleurnicheries à propos de la perte majeure de service public de sa privatisation? Depuis, des lignes ont en effet été abandonnées surtout du fait de la concurrence du train: au nom du service public, aurait-on dû conserver les lignes aériennes en question? Les transports en général montre la schizophrénie de l'état à force d'être partout présent (plus vrai maintenant mais vrai jusqu'il y a quelques années et la revente des réseaux autoroutiers).
A tous les pleurnichards du service public d'antan, j'aimerai qu'ils indiquent ce qui doit rentrer dans le service public et ce qui ne doit pas y être. Car à lire certaines contributions, tout devrait être dans le service public: des transports à la banque, des communications à l'alimentaire... Il n'y a aucune limite et le public est la solution à tous les maux.
PS: par rapport à l'information sur FT, les agents France Télécom sont payés aux nombres de service fourgués au client, même si le client se désabonne du service ensuite. Les vacataires ne sont pas payés de la même manière et seraient presque plus fiables de ce coté. Il y a donc un coté faux-cul de personnes qui se disent du service public à l'ancienne puisque leur paiement est fonction de leurs ventes.
RePS: qui n'a jamais attendu dans un service public? et ce parce que les fonctionnaires papotaient dans leur coin au lieu d'assurer le service public
ReRePS: pour ASI, il serait bon de s'abonner au site des éconoclastes pour repotasser un peu l'économie pour les nuls. Vous virez de plus en plus à la sauce Acrimed dans le mauvais sens du terme. Du remue-méninge économique vous fera le plus grand bien (pas obligatoirement dans un sens libéral).
L'idée portée derrière cette opinion mise en avant par ASI est que l'état doit tout faire car il le fait mieux que les autres.
Pour aller contre l'idée portée indirectement par ASI, je pense que l'état doit assurer au travers d'un service public des services qui ont une légitimité à être entre ses mains: éducation, santé, sécurité. Ces besoins existent aujourd'hui et existeront encore dans 100 ans. Pour le reste, lorsque l'état met le doigt dans des pseudo-service public, il n'est pas efficace:
- France Télécom: ils avaient l'ADSL et tout ce qui en dérive (TV par ADSL) dans leur carton dés les années 90. Comme cela ne rentrait pas dans l'idée du service centralisé, ils ne l'ont pas développé et ont même réussi à se faire distancer sur ce sujet par Free: FT a été un retardateur de l'arrivé de l'ADSL en France (mais aussi de l'internet). C'est bien la concurrence qui a fait bouger les lignes. Le passage au privé implique que certains de leurs vendeurs cherchent à vendre à tout prix. Ce n'est pas en pestant contre un service public disparu que l'on avancera mais en augmentant la protection du consommateur (en gros, que cela coûte plus cher à l'opérateur qui abuse et qu'il en vienne à payer des indemnités son client).
- la Poste: aujourd'hui, la Poste transporte essentiellement du courrier commercial et des colis d'achat par internet. Si demain le courrier papier a totalement disparu, devront nous maintenir un service public du courrier postal? Doit-on réinstaller un service de télégraphie sous pretexte qu'il entrait dans le service public? La Poste est (et reste) efficace car elle s'adapte à ce changement dans une logique de concurrence.
- Air France: qui se souvient des pleurnicheries à propos de la perte majeure de service public de sa privatisation? Depuis, des lignes ont en effet été abandonnées surtout du fait de la concurrence du train: au nom du service public, aurait-on dû conserver les lignes aériennes en question? Les transports en général montre la schizophrénie de l'état à force d'être partout présent (plus vrai maintenant mais vrai jusqu'il y a quelques années et la revente des réseaux autoroutiers).
A tous les pleurnichards du service public d'antan, j'aimerai qu'ils indiquent ce qui doit rentrer dans le service public et ce qui ne doit pas y être. Car à lire certaines contributions, tout devrait être dans le service public: des transports à la banque, des communications à l'alimentaire... Il n'y a aucune limite et le public est la solution à tous les maux.
PS: par rapport à l'information sur FT, les agents France Télécom sont payés aux nombres de service fourgués au client, même si le client se désabonne du service ensuite. Les vacataires ne sont pas payés de la même manière et seraient presque plus fiables de ce coté. Il y a donc un coté faux-cul de personnes qui se disent du service public à l'ancienne puisque leur paiement est fonction de leurs ventes.
RePS: qui n'a jamais attendu dans un service public? et ce parce que les fonctionnaires papotaient dans leur coin au lieu d'assurer le service public
ReRePS: pour ASI, il serait bon de s'abonner au site des éconoclastes pour repotasser un peu l'économie pour les nuls. Vous virez de plus en plus à la sauce Acrimed dans le mauvais sens du terme. Du remue-méninge économique vous fera le plus grand bien (pas obligatoirement dans un sens libéral).
Bonjour la France,
Quelle belle surprise de lire cet article de la « vraie » vie en France.
Bravo à vous et merci ASI (sic). C’est vrai que c’est un peu décalé avec un décryptage de l’info des médias mais après tout FT en fait partie non ?
Au passage pour ASI, il y a bien un coup de mollesse. En lisant les articles ouverts le weekend, cela devient flagrant que l’audace des débuts ou mieux la quantité et moindre. Dommage quelque part…
Revenons à votre article. Vous décrivez parfaitement le « mal » très français en matière de qualité de service client. Privé ou pas d’ailleurs.
Ici aux Etats-Unis, le client c’est le « roi ». On reçoit un vrai service au départ, pendant et après un achat. Pour exemple, avec simplement votre ticket qui sert de preuve d’achat, vous pouvez même un mois voire plus retourné l’objet acheté sans problème. Autre exemple, si vous faites l’achat d’un meuble à monter et qu’une pièce est déficiente, il vous suffit d’appeler le service concerné et vous recevez aussi tôt la pièce sans même retourné l’autre (dans les petits achats bien sûr).
Donc, vous décrivez parfaitement l’archaïsme des méthodes de ventes et d’après ventes en France. Le client est et reste un pigeon qu’il faut plumer et lui faire avaler un max de produits. Et puis rien…
Votre expérience ici n’aurait jamais existée car si vous étiez venu par exemple chez time warner à NYC, on vous aurez fait un très bon accueil et on vous aurez surtout soutenu à fond pour vous garder comme client ce qui reste l’élément essentiel d’une conquête commerciale digne de ce nom !
La France hélas est en plein conflit de culture. Les jeunes sont formés de la mauvaise façon et ceux qui connurent une société comme FT en service public pur et dur en reste au stade de rentabilité, ne connait pas !
Lorsque notre beau Pays, la France, aura pris conscience que c’est bien sur la durée qu’un client devient rentable, alors on pourra espérer une société française digne de participer à son essor mondiale. Mais d’ici là, il passera de l’eau sous les ponts et ce n’est pas pour demain. Quelque part c’est un peu ce qui se passe avec la Politique en France car pour une fois, l’actuel Président fait ce qu’il avait annoncé avant son élection et bien sûr la masse dit le contraire aujourd’hui… CQFD.
Courage à toutes et tous et merci de votre témoignage.
JD
L’Equipe
Gueulante.fr & battresarkozy.fr
Quelle belle surprise de lire cet article de la « vraie » vie en France.
Bravo à vous et merci ASI (sic). C’est vrai que c’est un peu décalé avec un décryptage de l’info des médias mais après tout FT en fait partie non ?
Au passage pour ASI, il y a bien un coup de mollesse. En lisant les articles ouverts le weekend, cela devient flagrant que l’audace des débuts ou mieux la quantité et moindre. Dommage quelque part…
Revenons à votre article. Vous décrivez parfaitement le « mal » très français en matière de qualité de service client. Privé ou pas d’ailleurs.
Ici aux Etats-Unis, le client c’est le « roi ». On reçoit un vrai service au départ, pendant et après un achat. Pour exemple, avec simplement votre ticket qui sert de preuve d’achat, vous pouvez même un mois voire plus retourné l’objet acheté sans problème. Autre exemple, si vous faites l’achat d’un meuble à monter et qu’une pièce est déficiente, il vous suffit d’appeler le service concerné et vous recevez aussi tôt la pièce sans même retourné l’autre (dans les petits achats bien sûr).
Donc, vous décrivez parfaitement l’archaïsme des méthodes de ventes et d’après ventes en France. Le client est et reste un pigeon qu’il faut plumer et lui faire avaler un max de produits. Et puis rien…
Votre expérience ici n’aurait jamais existée car si vous étiez venu par exemple chez time warner à NYC, on vous aurez fait un très bon accueil et on vous aurez surtout soutenu à fond pour vous garder comme client ce qui reste l’élément essentiel d’une conquête commerciale digne de ce nom !
La France hélas est en plein conflit de culture. Les jeunes sont formés de la mauvaise façon et ceux qui connurent une société comme FT en service public pur et dur en reste au stade de rentabilité, ne connait pas !
Lorsque notre beau Pays, la France, aura pris conscience que c’est bien sur la durée qu’un client devient rentable, alors on pourra espérer une société française digne de participer à son essor mondiale. Mais d’ici là, il passera de l’eau sous les ponts et ce n’est pas pour demain. Quelque part c’est un peu ce qui se passe avec la Politique en France car pour une fois, l’actuel Président fait ce qu’il avait annoncé avant son élection et bien sûr la masse dit le contraire aujourd’hui… CQFD.
Courage à toutes et tous et merci de votre témoignage.
JD
L’Equipe
Gueulante.fr & battresarkozy.fr
Pour ma part j'ai bien rigoler à cette histoire ... puisqu'en tant qu'agent EDF je le vis tout les jours et pourtant je ne suis pas en frontal du client ... mais dans les services centraux comme y disent.
Ce qui m'a le plus fait rire c'est le sourire jaune de ma femme ... puisqu'elle a eu droit au meme type de Commercial de yaourt en téléphonie il y a 3 ou 4 ans ... j'avoue ne pas m'etre déplacé mais avoir gueulé au téléphone, résultat le meme genre de commentaire d'une employé de FT s'excusant des ventes forcées d'une société prestatrice qui leur a valu 2 procès ... pour le moment !!
Ce qui m'a le plus fait rire c'est le sourire jaune de ma femme ... puisqu'elle a eu droit au meme type de Commercial de yaourt en téléphonie il y a 3 ou 4 ans ... j'avoue ne pas m'etre déplacé mais avoir gueulé au téléphone, résultat le meme genre de commentaire d'une employé de FT s'excusant des ventes forcées d'une société prestatrice qui leur a valu 2 procès ... pour le moment !!
Je ne vois pas en quoi c'est un problème de public/privé.
J'ai dans le temps eu à faire avec EDF et j'ai passé de longues heures au téléphone pour obtenir gain de cause (si mon pauvre patron savait ça, c'est lui qui à payé le téléphone). Dans un secteur réellement concurrentiel, j'aurais changé de fournisseur.
Le problème vient bien plus de l'absence de concurrence ou de la difficulté à la faire jouer.
Si je ne suis pas content de mon boulanger, de mon coiffeur ou de mon médecin, j'en change.
Mais voilà, certains secteurs disposent de privilèges.
Pourquoi ne faut-il pas d'abonnement avec durée d'engagement pour acheter son pain ou son journal ?
J'ai dans le temps eu à faire avec EDF et j'ai passé de longues heures au téléphone pour obtenir gain de cause (si mon pauvre patron savait ça, c'est lui qui à payé le téléphone). Dans un secteur réellement concurrentiel, j'aurais changé de fournisseur.
Le problème vient bien plus de l'absence de concurrence ou de la difficulté à la faire jouer.
Si je ne suis pas content de mon boulanger, de mon coiffeur ou de mon médecin, j'en change.
Mais voilà, certains secteurs disposent de privilèges.
Pourquoi ne faut-il pas d'abonnement avec durée d'engagement pour acheter son pain ou son journal ?
Si @si n'avait pas publié ce témoignage, qui l'aurait fait ?
L'aventure de Fred est si consternante que je ne sais pas quoi en dire. Je veux dire pas là que les mots sont trop faibles pour traduire ma colère. Ces gens me donnent envie de taper.
C'est malheureusement irréversible. Jamais on ne pourra retourner en arrière.
L'aventure de Fred est si consternante que je ne sais pas quoi en dire. Je veux dire pas là que les mots sont trop faibles pour traduire ma colère. Ces gens me donnent envie de taper.
C'est malheureusement irréversible. Jamais on ne pourra retourner en arrière.
Cette histoire chez France Télécom est évidemment scandaleuse pour nous usager et pour cet ancien service public. Mais plus généralement ce recul n'est pas que le fait de la privatisation. Au fur et a mesure que le privé s'enfonce dans des méthodes de plus en plus scandaleuses pour faire du fric les entreprises publiques s'enfoncent elles aussi . Peu importe qui tient le capital, des méthodes identiques de gestion s'imposent. Il reste quelques petites années à la SNCF pour finir comme le rail Anglais et pourtant c'est l'état.
Il est donc important non seulement de maintenir des entreprises publiques fortes mais avec à leurs têtes des gens qui bossent pour l'intéret du service public et pas juste des dirigeants qui les gèrent en entreprises privées ou les préparent à la privatisation. Mais cela ne viendra que par la volonté des états et depuis bien longtemps de droite comme de gauche la ligne est celle du profit pas de l'intéret public.
Il est donc important non seulement de maintenir des entreprises publiques fortes mais avec à leurs têtes des gens qui bossent pour l'intéret du service public et pas juste des dirigeants qui les gèrent en entreprises privées ou les préparent à la privatisation. Mais cela ne viendra que par la volonté des états et depuis bien longtemps de droite comme de gauche la ligne est celle du profit pas de l'intéret public.
Je ne savais pas qu'ASI servait de tract CGT.
Je ne vois vraiment pas pourquoi cet article est sur un site de décorticage des médias. Ca devient du n'importe quoi là.
Je ne vois vraiment pas pourquoi cet article est sur un site de décorticage des médias. Ca devient du n'importe quoi là.
ce qui caractérise un service public, c'est aussi une certaine homogénéité du service et de l'accueil.
FT n'est plus un service public depuis un bail, elle est d'abord devenue une entreprise publique dès sa séparation d'avec les PTT, la nuance c'est qu'une entreprise publique doit dégager des bénéfices, ce qui n'est pas nécessairement le cas pour un service public. Ensuite elle est devenue une entreprise privée. Dès lors terminée l'homogénéité dont je parlais. Chaque agence s'organise à sa façon, ceci explique que le système d'accueil dont j'ai bénéficié n'est pas forcément identique dans les autres agences. Le recrutement est aussi laissé à chaque agence, et l'agence dans laquelle je me suis rendu est peut-être tenue par quelqu'un qui a les dents longues, d'où le système d'accueil et de filtrage et le recrutement de profils "commerciaux purs".
une chose est certaine aucune privatisation dans le monde n'a jamais profité aux usagers, aucune privatisation ne s'est jamais accompagnée d'une baisse des tarifs, d'une amélioration de la sécurité et de la qualité, ni en France ni ailleurs.
on a vu le prix de l'eau, le prix du gaz, le prix des communications (entente illicite des opérateurs).
Alors à qui profitent les privatisations?
pour relancer le débat 2 petit textes qui datent de bientôt 10 ans:
-------------------
Depuis 1993, 47 compagnies gèrent le chemin de fer anglais : le profit passe avant la sécurité.
"Nos trains ressemblent à ces guimbardes que l'on renonce à réparer de crainte qu'elles ne puissent plus redémarrer", avouait récemment un cheminot britannique. Une parmi d'autres dans une longue série, la catastrophe de Paddington (30 morts) confirme les pires hantises des adversaires de la privatisation de British Rail, décidée en 1993. Wagons pourris, gares délabrées et détérioration des normes de sécurité. L'année dernière, on a enregistré, faute d'investissement, une augmentation de 21 % des ruptures de rails ! en fait, les 47 sociétés qui se sont "partagés" l'équivalent de la SNCF anglaise n'ont tenu aucun de leurs engagements. Stoïques, les usagers (qui sont devenus des "clients", dans le langage des partisans du tout-privé soit disant plus efficace) se sont résignés au fait qu'il n'existe aucun moyen de stopper une rame en cas d'erreur d'aiguillage ou de défaillance du conducteur. Les actionnaires veillent au grain : le système de coupure automatique du courant, adopté en france, a été jugé trop couteux. John Prescott, ministre des transports, avait bien promis un dispositif moins onéreux (financé par l'état ? l'état paie et le privé en profite, comme d'habitude, NDLR). Mais on attendait, pour le mettre en place, les résultats de l'enquête sur la catastrophe de Southhall, en 1997, lorsqu'une rame avait (déja !) grillé un feu rouge. aujourd'hui, les dévots du marché et de la sainte concurrence sont provisoirement réduits au silence. Sandy Nelson, le directeur de Porter Brook, l'une des firmes propriétaires du matériel roulant, s'est incrit lui aussi aux abonnés absents. Il avait engrangé 330 millions de francs (sic) de dividendes en revendant ses actions juste après la cotation en Bourse !
"La fragmentation du réseau et de la mise en concurrence des compagnies chargées de son exploitation ont ruiné les tentatives d'imposer des normes de sécurité à l'échelle nationale" note le journaliste Peter Rayner. L'usager grand breton soupçonnnait vaguement qu'on le transportait pour mieux le rouler (les tarifs sont deux à trois fois supérieur à ceux de la SNCF). désormais, on exige qu'il montre, dans l'intêret supérieur du rail privatisé, l'abnégation d'un kamikaze.
Article paru dans Marianne.
------------------
http://www.menteur.com/chronik/010111.html
extraits
« Amateurs du tout-privé, welcome ! En Californie, les habitants risquent d’être plongés dans le noir une heure chaque jour. En Grande-Bretagne, ce sont les trains qui pâtissent de la mauvaise gestion des opérateurs privés. Dans ces deux régions du monde, la privatisation avait été prônée au nom d’une plus grande efficacité... ».
« Au sein de l'équipe gouvernementale, certains ministres ont tout de même été de vraies bonnes surprises. Jean-Claude Gayssot, le ministre des Transports, a ainsi réussi à boucler trois dossiers difficiles : la libéralisation du transport ferroviaire des marchandises, le premier paquet renforçant la sécurité maritime et, enfin, la directive limitant le temps de travail des routiers. Ou encore Christian Pierret, le ministre de l'Industrie, qui, en dépit de l'échec de la directive sur l'ouverture de la Poste à la concurrence, a réussi à mener à bien la libéralisation totale des télécommunications locales. »
"la libéralisation du transport ferroviaire par un ministre communiste est un « exploit technique » qui méritait d'être salué."
FT n'est plus un service public depuis un bail, elle est d'abord devenue une entreprise publique dès sa séparation d'avec les PTT, la nuance c'est qu'une entreprise publique doit dégager des bénéfices, ce qui n'est pas nécessairement le cas pour un service public. Ensuite elle est devenue une entreprise privée. Dès lors terminée l'homogénéité dont je parlais. Chaque agence s'organise à sa façon, ceci explique que le système d'accueil dont j'ai bénéficié n'est pas forcément identique dans les autres agences. Le recrutement est aussi laissé à chaque agence, et l'agence dans laquelle je me suis rendu est peut-être tenue par quelqu'un qui a les dents longues, d'où le système d'accueil et de filtrage et le recrutement de profils "commerciaux purs".
une chose est certaine aucune privatisation dans le monde n'a jamais profité aux usagers, aucune privatisation ne s'est jamais accompagnée d'une baisse des tarifs, d'une amélioration de la sécurité et de la qualité, ni en France ni ailleurs.
on a vu le prix de l'eau, le prix du gaz, le prix des communications (entente illicite des opérateurs).
Alors à qui profitent les privatisations?
pour relancer le débat 2 petit textes qui datent de bientôt 10 ans:
-------------------
Depuis 1993, 47 compagnies gèrent le chemin de fer anglais : le profit passe avant la sécurité.
"Nos trains ressemblent à ces guimbardes que l'on renonce à réparer de crainte qu'elles ne puissent plus redémarrer", avouait récemment un cheminot britannique. Une parmi d'autres dans une longue série, la catastrophe de Paddington (30 morts) confirme les pires hantises des adversaires de la privatisation de British Rail, décidée en 1993. Wagons pourris, gares délabrées et détérioration des normes de sécurité. L'année dernière, on a enregistré, faute d'investissement, une augmentation de 21 % des ruptures de rails ! en fait, les 47 sociétés qui se sont "partagés" l'équivalent de la SNCF anglaise n'ont tenu aucun de leurs engagements. Stoïques, les usagers (qui sont devenus des "clients", dans le langage des partisans du tout-privé soit disant plus efficace) se sont résignés au fait qu'il n'existe aucun moyen de stopper une rame en cas d'erreur d'aiguillage ou de défaillance du conducteur. Les actionnaires veillent au grain : le système de coupure automatique du courant, adopté en france, a été jugé trop couteux. John Prescott, ministre des transports, avait bien promis un dispositif moins onéreux (financé par l'état ? l'état paie et le privé en profite, comme d'habitude, NDLR). Mais on attendait, pour le mettre en place, les résultats de l'enquête sur la catastrophe de Southhall, en 1997, lorsqu'une rame avait (déja !) grillé un feu rouge. aujourd'hui, les dévots du marché et de la sainte concurrence sont provisoirement réduits au silence. Sandy Nelson, le directeur de Porter Brook, l'une des firmes propriétaires du matériel roulant, s'est incrit lui aussi aux abonnés absents. Il avait engrangé 330 millions de francs (sic) de dividendes en revendant ses actions juste après la cotation en Bourse !
"La fragmentation du réseau et de la mise en concurrence des compagnies chargées de son exploitation ont ruiné les tentatives d'imposer des normes de sécurité à l'échelle nationale" note le journaliste Peter Rayner. L'usager grand breton soupçonnnait vaguement qu'on le transportait pour mieux le rouler (les tarifs sont deux à trois fois supérieur à ceux de la SNCF). désormais, on exige qu'il montre, dans l'intêret supérieur du rail privatisé, l'abnégation d'un kamikaze.
Article paru dans Marianne.
------------------
http://www.menteur.com/chronik/010111.html
extraits
« Amateurs du tout-privé, welcome ! En Californie, les habitants risquent d’être plongés dans le noir une heure chaque jour. En Grande-Bretagne, ce sont les trains qui pâtissent de la mauvaise gestion des opérateurs privés. Dans ces deux régions du monde, la privatisation avait été prônée au nom d’une plus grande efficacité... ».
« Au sein de l'équipe gouvernementale, certains ministres ont tout de même été de vraies bonnes surprises. Jean-Claude Gayssot, le ministre des Transports, a ainsi réussi à boucler trois dossiers difficiles : la libéralisation du transport ferroviaire des marchandises, le premier paquet renforçant la sécurité maritime et, enfin, la directive limitant le temps de travail des routiers. Ou encore Christian Pierret, le ministre de l'Industrie, qui, en dépit de l'échec de la directive sur l'ouverture de la Poste à la concurrence, a réussi à mener à bien la libéralisation totale des télécommunications locales. »
"la libéralisation du transport ferroviaire par un ministre communiste est un « exploit technique » qui méritait d'être salué."
Tiens, y'a pas longtemps, coup de téléphone de "la banque postale" :
- (voix mélodieuse) Bonjour, je vous appelle de la part de Mme. B, votre conseillère financière. Dans le cadre du suivie de votre compte ccp, elle souhaiterais....
- Bonjour aussi. Lorsque je souahite rencontrer Mme B, c'est moi qui la contacte. D'ailleurs, je suis persuadé que vous ne savez même pas qui est Mme B...
- (sincèrement bléssée) : Mais Monsieur, je ne suis pas une commerciale, je suis une postière....
- Toutes mes excuses Madame, et bon courage.
Le matin même, sur Inter je crois, j'avais entendu son PDG dire, je cite de mémoire : "Les français ont une excellente image de leur facteur. C'est un atout que nous devons utiliser"...
- (voix mélodieuse) Bonjour, je vous appelle de la part de Mme. B, votre conseillère financière. Dans le cadre du suivie de votre compte ccp, elle souhaiterais....
- Bonjour aussi. Lorsque je souahite rencontrer Mme B, c'est moi qui la contacte. D'ailleurs, je suis persuadé que vous ne savez même pas qui est Mme B...
- (sincèrement bléssée) : Mais Monsieur, je ne suis pas une commerciale, je suis une postière....
- Toutes mes excuses Madame, et bon courage.
Le matin même, sur Inter je crois, j'avais entendu son PDG dire, je cite de mémoire : "Les français ont une excellente image de leur facteur. C'est un atout que nous devons utiliser"...
j'ai eu à peu près les mêmes déconvenues il y a quelques mois : je m'étais alors retrouvé avec des options TV "Orange" auxquelles je n'avais pas souscrit.
Sachant très bien qu'il ne servait à rien d'aller en agence, j'ai fait le 10 14 (car oui, c'est comme si on faisait le 39 00 sauf que c'est gratuit, en se débrouillant, on tombe sur les mêmes interlocuteurs), ai réclamé pour résilier ces options TV et le mois d'après, FT me demandait les 10 mois restants jusqu'à la fin de mon soit-disant contrat pour ces options.
Très énervé, j'ai refait le 10 14 en précisant que je ne paierai pas la facture (environ 120 euros d'options TV ...). Tout a été régularisé le mois suivant ...
Morale de l'histoire : ne pas opter pour le prélèvement automatique ... prélèvement que Orange me propose tous les 10 jours par mail ...
Sachant très bien qu'il ne servait à rien d'aller en agence, j'ai fait le 10 14 (car oui, c'est comme si on faisait le 39 00 sauf que c'est gratuit, en se débrouillant, on tombe sur les mêmes interlocuteurs), ai réclamé pour résilier ces options TV et le mois d'après, FT me demandait les 10 mois restants jusqu'à la fin de mon soit-disant contrat pour ces options.
Très énervé, j'ai refait le 10 14 en précisant que je ne paierai pas la facture (environ 120 euros d'options TV ...). Tout a été régularisé le mois suivant ...
Morale de l'histoire : ne pas opter pour le prélèvement automatique ... prélèvement que Orange me propose tous les 10 jours par mail ...
La SNCF (100% public) fait pas mal non plus dans son genre. Voici un récit qui en dit long sur les dérives de nos entreprises publiques (courrier adressé au service clientèle de la SNCF)
Une fois déjà je m’étais laisser prendre. Voyageant avec un enfant en bas âge, j’avais préféré payer quelques dizaines d’euros de plus pour voyager dans les confortables fauteuils de la première classe. Ce n’est qu’au moment de monter à bord du train que je découvrais que mon billet retour ne garantissait pas de place assise et qu’il fallait m’adresser au contrôleur pour espérer être placée. Ce que le contrôleur, malgré sa bonne volonté et ses excuses formulées avec le plus chantant des accents, n’a jamais été en mesure de faire. Bien entendu, ce voyage à l’aller comme au retour a été facturé en plein tarif. Aucun message clair lors de la réservation n’était venu avertir que le voyage retour en place assise n’était pas garanti. En regardant de plus près mon dossier de réservation, en effet, la mention sibylline « place over » apparaissait sur le trajet retour. Sans aucune autre forme d’avertissement, j’avais payé un billet en première classe, plein tarif pour avoir le plaisir de voyager dans un couloir, trois heures durant, avec ma fille de 3ans sur les genoux.
Je jurais qu’on ne m’y reprendrait plus.
C’est donc avec une attention accrue que j’ai procédé de nouveau à la réservation d’un billet aller retour sur le site de la SNCF. Sur les trajets aller et retour, la mention « place(s) assise(s) garantie(s) » m’assurait que ma précédente mésaventure ne reproduirait pas. En seconde classe cette fois, après tout, 3 heures en couloir TGV m’avait permis de relativiser l’idée que je me faisais d’un voyage confortable. Cette fois encore, j’étais accompagnée d’un enfant en bas âge.
A l’aller, rien à signaler. Une place m’était allouée. Au retour, par contre, horreur et damnation, le billet signale « place selon disponibilité » … Un rien courroucée, je recherche longuement le contrôleur dans la rame bondée pour lui expliquer ma situation. Il n’est, bien évidement, absolument pas en mesure de me proposer une place assise.
En bref, la SNCF m’avait une nouvelle fois roulée. Mais cette fois, pas de mentions en petits caractères permettant de « justifier » de telles pratiques. Ces méthodes commerciales sont dignes de certains voyagistes low cost. Le fait que la SNCF soit un organisme public rend la situation d’autant plus regrettable.
Vous comprendrez, bien évidement, que je vienne aujourd’hui réclamer en dédommagement le remboursement total du billet aller retour. Mais plus important encore, je demande à la SNCF de bien vouloir revoir au plus vite ses pratiques commerciales et de garantir une place assisse à tout usager s’étant acquitté du montant de sa réservation.
Une fois déjà je m’étais laisser prendre. Voyageant avec un enfant en bas âge, j’avais préféré payer quelques dizaines d’euros de plus pour voyager dans les confortables fauteuils de la première classe. Ce n’est qu’au moment de monter à bord du train que je découvrais que mon billet retour ne garantissait pas de place assise et qu’il fallait m’adresser au contrôleur pour espérer être placée. Ce que le contrôleur, malgré sa bonne volonté et ses excuses formulées avec le plus chantant des accents, n’a jamais été en mesure de faire. Bien entendu, ce voyage à l’aller comme au retour a été facturé en plein tarif. Aucun message clair lors de la réservation n’était venu avertir que le voyage retour en place assise n’était pas garanti. En regardant de plus près mon dossier de réservation, en effet, la mention sibylline « place over » apparaissait sur le trajet retour. Sans aucune autre forme d’avertissement, j’avais payé un billet en première classe, plein tarif pour avoir le plaisir de voyager dans un couloir, trois heures durant, avec ma fille de 3ans sur les genoux.
Je jurais qu’on ne m’y reprendrait plus.
C’est donc avec une attention accrue que j’ai procédé de nouveau à la réservation d’un billet aller retour sur le site de la SNCF. Sur les trajets aller et retour, la mention « place(s) assise(s) garantie(s) » m’assurait que ma précédente mésaventure ne reproduirait pas. En seconde classe cette fois, après tout, 3 heures en couloir TGV m’avait permis de relativiser l’idée que je me faisais d’un voyage confortable. Cette fois encore, j’étais accompagnée d’un enfant en bas âge.
A l’aller, rien à signaler. Une place m’était allouée. Au retour, par contre, horreur et damnation, le billet signale « place selon disponibilité » … Un rien courroucée, je recherche longuement le contrôleur dans la rame bondée pour lui expliquer ma situation. Il n’est, bien évidement, absolument pas en mesure de me proposer une place assise.
En bref, la SNCF m’avait une nouvelle fois roulée. Mais cette fois, pas de mentions en petits caractères permettant de « justifier » de telles pratiques. Ces méthodes commerciales sont dignes de certains voyagistes low cost. Le fait que la SNCF soit un organisme public rend la situation d’autant plus regrettable.
Vous comprendrez, bien évidement, que je vienne aujourd’hui réclamer en dédommagement le remboursement total du billet aller retour. Mais plus important encore, je demande à la SNCF de bien vouloir revoir au plus vite ses pratiques commerciales et de garantir une place assisse à tout usager s’étant acquitté du montant de sa réservation.
Je suis assez mitigé sur ce témoignage.
Je suis allez en agence (Levallois-Perret) dernièrement et on ne m'a pas pris mon nom ni demander le motif de ma visite, les personnes disponibles sont venus me voir dès que possible. Le temps d'attente à toujours été correct.
D'autre part, je n'ai jamais eu de contacts téléphoniques pour me proposer quoique ce soit.
Je conclurais par le fait que mes parents, mon frère et moi sommes tous chez Orange et depuis longtemps (1995 pour mes parents, à l'époque Wanadoo) dans 3 régions différentes, et nous n'avons jamais rencontré de pratiques abusives ou de problèmes quelconques (lors de mon déménagement ma ligne ADSL a été activé 2 jours après possession des lieux.
Il faut relativiser les témoignages (peu) par rapport aux nombres de clients (bcp).
Je suis allez en agence (Levallois-Perret) dernièrement et on ne m'a pas pris mon nom ni demander le motif de ma visite, les personnes disponibles sont venus me voir dès que possible. Le temps d'attente à toujours été correct.
D'autre part, je n'ai jamais eu de contacts téléphoniques pour me proposer quoique ce soit.
Je conclurais par le fait que mes parents, mon frère et moi sommes tous chez Orange et depuis longtemps (1995 pour mes parents, à l'époque Wanadoo) dans 3 régions différentes, et nous n'avons jamais rencontré de pratiques abusives ou de problèmes quelconques (lors de mon déménagement ma ligne ADSL a été activé 2 jours après possession des lieux.
Il faut relativiser les témoignages (peu) par rapport aux nombres de clients (bcp).
"nous avons reçu d'un @sinaute, Fred B., la contribution suivante, qui éclaire bien le glissement, dans cette entreprise, du comportement du service public, aux pratiques en vigueur dans un secteur concurrentiel."
Euh… bah… c'est plutôt l'illustration des pratiques d'une entreprise privée. FT est privée depuis 2004, quand même…
Comme Free-Iliad, le diffuseur d'@si. :)
Autrement, soyons prudents avec les témoignages. L'histoire de Fred B. aurait pu simplement s'arrêter au mail
si il l'avait placé en spam, tel que toute bonne boite mail gratuite le fait. Et, il me semble aussi qu'un antivirus ou antispam
s'installe avec accord. Il suffisait de le refuser. Rien ne dit aussi qu'après, il ne fallait pas donner son accord pour payer le service.
Ensuite, petit conseil : avec les entreprises de téléphonie en général : le recommandé A.R..
Euh… bah… c'est plutôt l'illustration des pratiques d'une entreprise privée. FT est privée depuis 2004, quand même…
Comme Free-Iliad, le diffuseur d'@si. :)
Autrement, soyons prudents avec les témoignages. L'histoire de Fred B. aurait pu simplement s'arrêter au mail
si il l'avait placé en spam, tel que toute bonne boite mail gratuite le fait. Et, il me semble aussi qu'un antivirus ou antispam
s'installe avec accord. Il suffisait de le refuser. Rien ne dit aussi qu'après, il ne fallait pas donner son accord pour payer le service.
Ensuite, petit conseil : avec les entreprises de téléphonie en général : le recommandé A.R..
« Je suggère à chacun d'entre vous de participer à la prochaine manifestation interprofessionnelle , de trouver un mec avec un macaron CGT sous une banderolle Telecom orange et d'engager la discussion avec lui, après vous pouvez faire de même avec la poste, ou un cheminot ce genre d'information directe est vraiment très très instructive. »
Ou comment les médias sont incapables de nous informer des transformations actuelles du système...
Il me semblerait plus que normal que des journalistes relatent de façon un peu complète ce genre de dérives et non que chaque citoyen ait à aller s'informer auprès de chaque profession !
Ou comment les médias sont incapables de nous informer des transformations actuelles du système...
Il me semblerait plus que normal que des journalistes relatent de façon un peu complète ce genre de dérives et non que chaque citoyen ait à aller s'informer auprès de chaque profession !
Merci pour avoir mis en valeur ce post
J'ai déja vécu ce genre de situation dans une agence france telecom (orange). Entre les cinquentenaires déboussolés qui s'occupent de prendre les tickets et de dispatcher les clients ( il fallait bien les mettre quelque part), et les petits jeunes aux dents longues qui doivent gérér les clients habitués à un vrai service public ...
Je suis ressorti de cette boutique oppréssé, fatigué, comme si j'avais passé 3 heures dans un hypermarché bondé. Mais j'ai surtout vu des hommes et des femmes qui n'étaient pas à l'aise et qui avaient l'air d'être eux même oppressés.
J'ai déja vécu ce genre de situation dans une agence france telecom (orange). Entre les cinquentenaires déboussolés qui s'occupent de prendre les tickets et de dispatcher les clients ( il fallait bien les mettre quelque part), et les petits jeunes aux dents longues qui doivent gérér les clients habitués à un vrai service public ...
Je suis ressorti de cette boutique oppréssé, fatigué, comme si j'avais passé 3 heures dans un hypermarché bondé. Mais j'ai surtout vu des hommes et des femmes qui n'étaient pas à l'aise et qui avaient l'air d'être eux même oppressés.
Et des fonctionnaires de la Poste ou du Pôle emploi se révoltent contre des lois qu'ils jugent injustes ou des méthodes commerciales contraires à leur éthique comme le montre ce reportage de "Comme un vendredi" Les nouveaux révoltés.
C'est également ce contrôleur qui ne verbalise plus car la crise est dure pour beaucoup et qui pense que les transports en commun devrait être accessibles à tous, ou ce médecin qui fait une ordonnance au nom d'un membre de la famille de sa patiente pour qu'elle puisse avoir les médicaments qui lui sont indispensables
Des hommes et des femmes qui placent l'humain au-dessus du profit ou du système, les véritables défenseurs de notre "Service Public".
C'est également ce contrôleur qui ne verbalise plus car la crise est dure pour beaucoup et qui pense que les transports en commun devrait être accessibles à tous, ou ce médecin qui fait une ordonnance au nom d'un membre de la famille de sa patiente pour qu'elle puisse avoir les médicaments qui lui sont indispensables
Des hommes et des femmes qui placent l'humain au-dessus du profit ou du système, les véritables défenseurs de notre "Service Public".
Tout pareil, merci à @si avoir mis ce post en exergue et à FredB pour ses contributions sur le sujet.
Mise à l'honneur méritée Fred.
Et merde aux libéraux et autres poujadistes.
Et merde aux libéraux et autres poujadistes.
Merci à Fred B d'avoir pris le temps de relater son expérience, comme quoi le service public est en voie de disparition. On le savait déjà, mais là c'est avec preuve à l'appui (du vécu). Et comme quoi les fonctionnaires n'arrivent pas à s'adapter à la "mentalité du privé" il faut plutôt s'en féliciter. Quelques uns ont encore envie de rendre service aux "clients", n'est-ce pas Monsieur Guyot ? Quand ces vieilles feignasses se seront suicidées, ou mieux parties en retraite, que se passera-t-il ?
Chez moi dans un village, l'espace aussi est différent, le personnel est toujours le même en attendant que ce bureau de poste ferme en dépit de la mobilisation de la CGT et de tous ceux qui la soutienne.
C'est vrai le privé gagne de l'argent, il ne pense qu'à ça. Les commerciaux, les commerciaux, les commerciaux, la seule espèce qui va survivre. (peut-être??)
Chez moi dans un village, l'espace aussi est différent, le personnel est toujours le même en attendant que ce bureau de poste ferme en dépit de la mobilisation de la CGT et de tous ceux qui la soutienne.
C'est vrai le privé gagne de l'argent, il ne pense qu'à ça. Les commerciaux, les commerciaux, les commerciaux, la seule espèce qui va survivre. (peut-être??)